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Accueil du site > Tribune Libre > ATTAC, touche pas à mon manuel scolaire !

ATTAC, touche pas à mon manuel scolaire !

J’avais opté pour la section économique et sociale au lycée, car je détestais les maths et que je considérais qu’ES était la voie la plus adéquate pour me préparer au concours de l’Institut d’études politiques de Paris, qui était alors mon objectif.

Ma matière principale était donc l’économie, d’autant que j’en avais fait ma spécialité.

Au cours de mes trois années de seconde, première et terminale, j’eus le même professeur. La matère des sciences économiques est par essence politique. Il est très difficile d’exiger une parfaite impartialité dans l’enseignement d’une telle matière, encore plus sans doute qu’en histoire.

J’étais déjà très politisé à l’époque (mais pas encore à Alternative libérale lol), mais pas nécessairement sur les problèmes économiques, et je n’avais que des connaissances très superficielles sur le plan de la théorie économique et sociale. Mais le cours de cette prof était tellement marqué à gauche, qu’il éveilla en moi une sorte de réflexe de résistance qui me poussa à aller lire beaucoup sur le sujet. Paradoxalement, les cours de cette prof ont sans doute contribué de façon importante à faire de moi le libéral que je suis aujourd’hui.

Or, ce professeur avait exigé en début d’année de première que tous les élèves de la classe s’abonnent à un mensuel sur le thème de l’économie, impérativement désigné, et qui se trouvait être Alternatives économiques. Mon père avait tenté une vaine résistance en protestant qu’il refusait de financer pareil prospectus militant, mais on ne nous laissait guère le choix, puisque nous devions rendre des devoirs sur les articles publiés dans ce magazine ; ne pas m’y abonner me condamnait à ne pouvoir effectuer mon travail, et donc à avoir de mauvaises notes.

Un beau jour, on nous demanda de faire une note sur un article de fond de cette publication. Cet article était tellement partisan, politisé, sélectif dans ses informations, que j’avais l’impression de renier toute mon honnêteté intellectuelle en me limitant à un pur et simple travail de synthèse. J’allai trouver mon père, qui me donna quelques coupures issues de la presse respectable (pas nécessairement libérale, d’ailleurs), autant d’éléments que je confrontai à ceux d’Alternatives économiques pour pondre un devoir construit sur le plan classique thèse-antithèse-synthèse.

Je rendis mon travail le lundi, après ce week-end pour le moins studieux. J’étais très fier et satisfait de mon travail. Je rendais un travail "intelligent", non pas une simple note de paraphrase (quel intérêt peut-il y avoir, pour un professeur, à demander à ses élèves de faire une note paraphrasant bêtement un article ? Cela ne requiert aucune créativité ni exercice d’esprit critique de leur part. Un tel exercice ne peut avoir pour objectif que de marteler un message de propagande dans la tête des enfants) mais un travail critique, équilibré et fondé pour une part, sur des recherches personnelles.

Mon devoir était naturellement beaucoup plus long que celui de mes camarades, qui s’étaient contentés pour la plupart de paraphraser bêtement l’article, aussi vite que possible.

Quelques jours plus tard, on nous rendait les devoirs. J’avais la plus mauvaise note de la classe. Largement en dessous de la moyenne (7/20, je crois me souvenir... c’est vous dire comme ça m’a marqué). Naturellement, tous mes camarades en profitèrent pour se moquer de moi, de mon travail, trop contents de pouvoir ainsi ridiculiser celui qui avait voulu trop bien faire.

Ma prof me convia à son bureau pour me dire qu’elle m’avait mis une très mauvaise note car j’avais rendu un travail qui ne correspondait pas à ce qu’elle avait demandé. Elle m’expliquait qu’à la fac, si je m’amusais à faire ça, je me ferais sacquer. Ce en quoi elle avait tout à fait raison.

J’en éprouvai un profond sentiment d’injustice, et cette sanction inique n’entamait en rien mes convictions et ma résolution de ne pas me soumettre à pareil reniement de mes opinions.

Depuis lors, j’ai appris qu’Alternatives économiques était un mensuel qui servait de base à l’enseignement de l’économie dans la pluplart des classes de France. Le cas de mon lycée n’était pas du tout isolé. Et ce mensuel s’était vu reconnaître une sorte de statut officieux de manuel scolaire. L’Education nationale n’y trouvait rien à redire.

La semaine dernière, Le Monde publiait un article intitulé : "Politis" et "Alternatives économiques" s’engagent dans la crise d’Attac. On pouvait y lire : C’est au tour de deux publications, Politis et Alternatives économiques, elles aussi à l’origine d’Attac, de se rebeller contre les pratiques de la direction.

Alternatives économiques est donc officiellement, et de notoriété publique, un organe politisé, qui s’inscrit dans le militantisme politique auprès d’associations d’extrême gauche. C’est naturellement un droit sacré pour un organe de presse de faire allégeance à un parti ou à une association, et de relayer sa propagande.

Mais selon moi, un pareil choix de partialité, qui transparaît d’ailleurs, j’insiste encore sur ce point, dans chaque article, aurait dû disqualifier cette publication pour jouer le rôle de manuel scolaire. Les manuels scolaires et autres ouvrages qui servent de base à l’enseignement de ces matières ne doivent pas avoir pour but de relayer la propagande d’un parti, d’une sensibilité, surtout lorsqu’il s’agit d’options extrêmes. Ils doivent offrir, de manière impartiale, les éléments nécessaires pour que chaque élève puisse se faire sa propre opinion en son âme et conscience. On peut naturellement produire en cours des articles partisans, mais pareille sélection ne peut pas être exclusive, et d’autres articles présentant une opinion contradictoire doivent aussi être étudiés pour équilibrer le tout.

Il est scandaleux, en tous cas, que l’achat et l’étude d’Alternatives économiques, qui a habilement fait le choix d’une présentation ludique et d’une rédaction simple afin d’être accessible aux jeunes et pas trop ennuyeux, soient imposés partout en France dans les lycées. Encore un autre journal d’obédience marxiste qui ne survivrait pas s’il ne profitait pas, comme L’Huma, de subventions de l’Etat déguisées (ou pas).

L’espèce de propagande qui se fait dans les écoles et qui se donne pour but d’enrégimenter les jeunes avant qu’ils n’aient eu la chance de se forger eux-mêmes une opinion et une identité personnelles est la plus méprisable, la plus lâche, la plus mesquine, et la plus haïssable de toutes.

Alors ATTAC, bas les pattes !


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52 réactions à cet article    


  • Stephane Klein (---.---.101.8) 21 juillet 2006 12:44

    Quand les hussards noirs se transforment en inquisiteurs...

    Vive l’ecole privee (et pas forcement religieuse).


    • Johan Johan 21 juillet 2006 13:07

      « Depuis lors, j’ai appris qu’Alternatives Economiques était un mensuel qui servait de base à l’enseignement de l’économie dans la pluplart des classes de France. Le cas de mon lycée n’était pas du tout isolé. Et ce mensuel s’était vu reconnaître une sorte de status officieux de manuel scolaire. L’Education nationale n’y trouvait rien à redire. »

      Ou t’as appris ca ? A Alternatives liberales ?

      « Encore un autre journal d’obédience marxiste »

      Alter Eco au niveau de l’Huma ?

      en ce qui concerne Attac, cette asso a parmi ses sympathisants beaucoup de moderes integres, qui ne veulent justement PAS finir comme d’autres syndicats aveuglement ideologiques. C’est pour ca qu’elle peut se reformer : parce qu’elle ne s’est pas fonde pour ca.

      Et c’est aussi peut etre parce que Alter Eco et Politis desapprouvent sa recuperation partisane qu’ils essayent de le « sauver ».

      En tous cas j’espere qu’on peut vouloir ameliorer le capitalisme sans etre anti capitaliste !

      Bon j’ai comme l’impression qu’on a a faire a une oeuvre de decrdibilisation un peu trop maladroite, a coup d’amalgames.

      Sinon pour ton histoire perso, en ce qui me concerne j’en suis a 5 ans de fac de Droit(e). La rethorique partisane je connais. Ca m’a pas empeche de reflechir par moi meme, et d’avoir un esprit critique pour demeler a chaque fois et comme je pouvais le vrai du faux.


    • Marsupilami (---.---.36.66) 21 juillet 2006 17:23

      Ouaf !

      Nous assistons à Agoravox à une offensive marketing des rigolos d’Alternative Libérale. Ces petits zozos incultes qui récitent leur bréviaire du Petit libéral illustré ont quand même de solides réflexes pavloviens de la droite la plus bête en cherchant du complot marxiste partout. Dans leurs écoles de commerce, on ne leur apprend peut-être pas que le mur de Berlin est tombé depuis 18 ans ?

      Ah ! la théologie (néo ?) libérale et les mythologiques « mal nécéssaire de l’Etat » et « main invisible du marché » ! Quelle escroquerie intellectuelle, philosophique et politique. Mort de rire...

      Passons à ATTAC. Il y a quelques années j’avais été assister à une conférence de ce mouvement alors naissant. Ça a été une expérience extrêmement éprouvante. Public assez âgé dans l’ensemble plus quelques jeunes excités gauchistes. Derrière la table, les conférenciers : des universitaires âgés et paléomarxistes sévères, raides et dogmatiques débitant des blablabla professoraux et catégoriques contre les méfaits du capitalisme. Quand est venu le moment de poser des questions à ces messieurs-dames, tous ceux du public dont les interventions allaient dans leur sens étaient mécaniquement approuvés. Pour rompre cette belle unanimité (et semer le souk avant que je m’endorme d’ennui), j’ai posé quelques questions dérangeantes du genre : qu’est-ce que vous proposez de faire comme actions collectives concrètes, ici et maintenant, dans cette ville ? Je me suis immédiatement attiré les regards courroucés et méprisants de la nomenklatura universitaire paléomarxiste et ceux, désapprobateurs, du public. Fallait pas parler de concret, d’action. Fallait conférencer. Je me suis barré.

      Et je souligne que c’est pas un mec de droite qui écrit ça, mais un social démocrate cultivé. Alors imaginez l’effet que ça peut faire sur un inculte d’Alternatives Libérales tout juste sorti de son école de commerce.

      Depuis, ATTAC a brillamment démontré que ce n’était qu’un groupuscule de blablateurs paléomarxistes qui fait beaucoup de bruit pour pas grand chose...


    • Adolphos (---.---.59.170) 22 juillet 2006 08:54

      « en ce qui concerne Attac, cette asso a parmi ses sympathisants beaucoup de moderes integres, »

      ATTAC est une création et une créature du PCF..

      « Nous assistons à Agoravox à une offensive marketing des rigolos d’Alternative Libérale. »

      C’est sur que les anti-libéraux de Lénine à Pol-Pot sont beaucoups moins rigolos.

      « Ces petits zozos incultes qui récitent leur bréviaire du Petit libéral illustré ont quand même de solides réflexes pavloviens de la droite la plus bête en cherchant du complot marxiste partout. »

      Cette idée revient à dire que le libéralisme est une idéologie, donc un complot (bourrage de crâne). C’est trés Marxiste comme idée.. Cela dit, il est vrai que les Droits de l’Homme sont une idéologie. Mais ils ne sont pas tout le libéralisme. En tout cas, on ne peut que félicité la gauche qui les a combatu pendant 50 ans de les avoir enfin rallier.

      « Dans leurs écoles de commerce, on ne leur apprend peut-être pas que le mur de Berlin est tombé depuis 18 ans ? »

      Oui, le socialisme est mort depuis 18 ans. Pourquoi tu nous en parle alors ?

      « Ah ! la théologie (néo ?) libérale et les mythologiques »mal nécéssaire de l’Etat« et »main invisible du marché«  ! Quelle escroquerie intellectuelle, philosophique et politique. Mort de rire... »

      Il est bien connu que le désintéret total de l’Etat Soviétique envers le marché et les désirs des consomateurs à prouvé que les systéme auto-organisants ne fonctionnent pas, et que seul l’Etat Socialiste permet le progrés. Ou l’inverse. En tout cas, un bonne argumant pour que l’Etat controle totalement internet, ou les initiative individuel semble des plus suspects.

      « qu’est-ce que vous proposez de faire comme actions collectives concrètes, ici et maintenant, dans cette ville ? Je me suis immédiatement attiré les regards courroucés et méprisants de la nomenklatura universitaire paléomarxiste et ceux, désapprobateurs, du public. »

      Et oui ! Les Universitaires ne font rien, c’est à leurs étudiants de se sacrifier.

      « Fallait pas parler de concret, d’action. Fallait conférencer. Je me suis barré. »

      Oui. De toute façon, à part casser des vitrines et bruler des poubelle, ont ne voit pas ce que ces jeunes peuvent bien faire contre la réalité du monde, contre le libéralisme.

      « Alors imaginez l’effet que ça peut faire sur un inculte d’Alternatives Libérales tout juste sorti de son école de commerce. »

      C’est une impression ou les écoles de commerce ne semble pas en odeur de sainteté auprés de votre personne. Vous avez foiré le concour d’entré à HEC ?


    • FredSud37 (---.---.214.120) 26 juillet 2006 19:30

      Le libéralisme est une idéologie qui pose l’existence de lois économiques « naturelles » selon lesquelles un équilibre s’établirait entre production, distribution et consommation. Toute intervention de l’Etat dans l’économie risquerait, selon lui, de gripper les rouages de la machine et devrait donc être prohibée. Il défend les principes dit de la libre entreprise, de la concurrence et de la limitation du rôle du pouvoir politique, ce dernier devant toujours être subordonné au pouvoir économique. Les mesures qu’il préconise sont les suivantes : baisse du coût de la main-d’œuvre, réduction des dépenses publiques et flexibilisation du travail. Le libéralisme favorise donc un terrible retour en arrière par une remise en cause généralisée des acquis sociaux. Ce phénomène s’apparente à une révolution en cela qu’il s’apprête à déposséder les peuples d’un certain nombre de leurs biens, de leurs avancées, sous couvert d’une prétendue nécessaire adaptation à un marché mondialisé et en faisant passer la défense des acquis sociaux pour un odieux corporatisme, là où il n’y a que souci de conditions de travail acceptables.


    • Damien G (---.---.223.177) 21 juillet 2006 13:18

      Vous avez appris a vos dépend, que qu’un devoir critique n’est pas permis au sein de l’éducation national (il faut attendre bac +4 pour se le permettre et encore). Naturellement, les cours dispensés ne sont pas toujours neutres. Seule la neutralité (vis a vis du cours) est récompensée par une bonne note.


      • Rdlm (---.---.114.107) 21 juillet 2006 13:30

        Je compatie, j’ai eu une prof qui passait l’intégralité de ses vacances en URSS et ça se remarquait sur ses cours : alors que le programme de géo - en 3ème je crois - indiquait l’URSS, les USA, L’Inde, le Brésil... et on a passé toute l’année uniquement sur l’URSS !


        • (---.---.11.110) 21 juillet 2006 17:44

          Et comment faut-il faire pour les profs allant aux USA ?


        • Tom C (---.---.117.34) 21 juillet 2006 15:34

          Fais toujours ce que les profs attendent de toi ! ce qui compte c’est la note.

          Et oui, cela implique d’etre bien à gauche.


          • JC BENARD (---.---.92.11) 21 juillet 2006 15:38

            Alternative économiques est un mensuel ECONOMIQUE qui traite de tous les sujets. Même si son orientation « economie sociale » est clairement indiqué, on y trouve des travaux de chercheurs ainsi que des vulgarisations.

            En termes de magazines économiques, si l’on enlève « capital » qui bien que très bien fait est plus axé grand public, il ne reste pas grand chose de convenable (a moins de considérer que l’expansion et l’express parlent d’économie)

            Je suis tout à fait d’accord avec Johan qui dit : « La rethorique partisane je connais. Ca m’a pas empeche de reflechir par moi meme, et d’avoir un esprit critique pour demeler a chaque fois et comme je pouvais le vrai du faux »

            C’est certainement celà qui est essentiel dans l’apprentissage d’une spécialité.

            Nota : C’est le troisième article d’un sympathisant du mouvement « alternative libérale » celà ne ressemblerait-il pas à une campagne politique « déguisée » dans le cadre de contributions au journal citoyen ?


            • gem (---.---.117.249) 21 juillet 2006 16:52

              quel drole de « nota ». Vous représentez le CSA ? Mais si ça vous amuse, je serais interresser à ce que vous alliez plus loin : lister tous les articles par sensibilité politique de l’auteur. Bel article en perspective...

              Mais listons un peu les possibilités * les militants libéraux sont partout. Et sur Agoravox aussi. Ils doivent être bien nombreux, alors...

              * les militants libéraux sont rares. Sauf sur agoravox. Ils doivent avoir du mal à se faire une place ailleurs, alors.

              * les militants libéraux sont rares. Même sur agoravox. Tellement rare que quand on en voit un on est tout surpris, ça devient un événement notable, une anomalie.

              * ... etc.

              Voyez comme le même fait peut suscuter des explications diamétralement différentes... pour ceux que ça intéressent...


            • JC BENARD (---.---.92.11) 21 juillet 2006 17:14

              gem,

              Je signalais tout simplement qu’il est amusant de constater que les mouvements politiques utilisent la technique du viral pour promouvoir leurs sites à idées.

              Quant à la place de « libéraux » sur AGORAVOX, il n’y a qu’a lire les très nombreux commentaires pour voir qu’ils donnent de la voix quotidiennement.


            • Jesrad (---.---.20.126) 25 juillet 2006 11:51

              Tout le monde donne de la voix quotidiennement, c’est l’intérêt d’un média citoyen.

              Que des courants/mouvements politiques utilisent le « marketing viral » n’est pas étonnant, ils ont tendance à utiliser tout ce qui a l’air de marcher.


            • Adolphos (---.---.59.170) 21 juillet 2006 15:56

              « La matère des sciences économiques est par essence politique. Il est très difficile d’exiger une parfaite impartialité dans l’enseignement d’une telle matière, encore plus sans doute qu’en histoire. »

              Nan, l’économie est une science, et les valeurs personnels/ethique/moral/religieuse n’ont aucune importance. Ce n’est donc pas politique, pas plus que le chimie.

              Qu’aprés certain transforme l’économie en idéologie pour alimenter leur haine de l’autre, c’est autre chose. On ne peut d’ailleur que soupirer devant l’effroyable spectacle de gachie dont nous à gratifier le XXéme siécle. Les hommes pourraient être bien plus riches qu’ils ne le sont aujourd’hui, mais la vérité est qu’ils préféres être pauvre si leur voisin l’est aussi que d’être riche mais que leur voisin le soit plus qu’eux...

              « Alternatives économiques »

              Evidement, c’est de la propagande communiste. Il y a quelques articles un peu objectif, mais c’est rarissime. Que les enseignants en soient fada, c’est normal, car Alternative leur donne des cadeaux s’ils aménent des nouveau abonnements.. Les enseignants, qui ne sont que des fonctionnaires, cherchent uniquement par là à imposer leur idéologie de classe suceuse de sang du peuple auprés des jeunes, qui la pluspart du temps sont, alors qu’ils se font sérieusement enculé par lui (à eux les dettes, le chomage, l’immigration et pas de retraite), ses plus ardants défenseurs.

              Une parti des jeunes, dégouté ainsi à l’avance du monde, se réfugie alors dans l’espoir d’être fonctionnaire, ce qui allimente la machine. Une autre, convaincu d’être exploité, est agressif envers ceux qui les nourrissent, et s’étonne de ne pas progresser ou d’être au chomage.

              La plupart, avec le temps et l’expérience, finissent par comprendre que tout ce qu’ils ont appris à l’école n’était qu’un paquet de conneries.

              Tous ca n’est pas trés grave, mais on gache des vies et on fait perdre du temps à des millions de jeunes pour rien du tout..


              • Marsupilami (---.---.36.66) 21 juillet 2006 17:34

                « L’économie est une science »

                Ouaf ! Mort de rire. Si c’en est une, alors la psychanalyse aussi. En réalité, contrairement à ce voudraient nous faire croire les économistes, ces nouveaux prêtres des temps modernes, l’économie est une science peut-être, mais pas exacte du tout :

                « L’économie n’est pas une science, car aucune loi économique ne peut être testé, ou ne résiste longtemps à l’expérience. Un économiste est incapable de prédire l’avenir, tout juste peut-il essayer de comprendre un évènement économique passé, mais rien d’autre. L’économie n’est même capable d’expliquer comment se forment les prix ».


              • Adolphos (---.---.59.170) 22 juillet 2006 08:38

                « Ouaf ! Mort de rire. »

                Ce refus de la raison est trés caractéristique des idéologues. J’ai même rencontré des gens qui, tout en restant parfaitement ignorants, m’expliquaient que l’économie était un complot de la bourgeoisie depuis 300 ans pour « enculer l’prolétaire ».. On voit bien qu’une époque abonnée aux horoscopes et à l’astrologie ne peut aimer la rationalité, et que par là même, toutes les aventures sont permises. Tout ca n’est qu’un argument pour se permetre la fénéantise intellectuelle.

                « L’économie n’est pas une science, car aucune loi économique ne peut être testé »

                Faux. Bien entendu que les théories économiques sont testées. D’ailleurs c’est quoi, l’URSS, sinon une gigantesque expérience économique pendant 70 ans ? Parce l’économique est falsifiable, c’est une science. Contrairement à la psychanalyse ou au Marxisme aprés marx (ainsi, contrairement aux prévisions de marx, pas de paupérisation ou de baisse tendancielle du taux de profit==>Marx poubelle).

                « ou ne résiste longtemps à l’expérience. Un économiste est incapable de prédire l’avenir, tout juste peut-il essayer de comprendre un évènement économique passé, mais rien d’autre. L’économie n’est même capable d’expliquer comment se forment les prix ».

                L’économiste fait face au limite des science mathématique. Un physicien n’est pas plus capable de prédire où sera une particule.


              • ’tain fait déjà chaud ! (---.---.185.46) 22 juillet 2006 09:53

                Adolphos encore une fois nous montre avec acharnement, vulgarité et agressivité son amour de la société de ses rêves...

                je n’arrive pas à trouver un autre mot que « ducon », si kkun a mieux je suis preneur pour caractériser adolphos...

                bref ! l’économie n’est qu’un moyen d’échange de bien... la civilisation est un moyen de vivre ensemble... la république, c’est l’organisation du vivre-ensemble...

                le libéralisme, c’est l’enthousiasme pour un moyen et non un but... une sorte de chien fou très très dynamique et plein d’énergie... l’état républicain est là pour mettre une laisse à ce chien fou, qu’on aime bien mais dieu qu’il est chiant à courrir dans tous les sens...

                alors imaginer que le libéralisme peut se passer des états, c’est comme dire qu’adolphos est intelligent... et dire que les états peuvent se passer du libéralisme aussi...

                chacun doit trouver ses marques et amener ce qu’il a de meilleur... chacun ne pouvant se passer de l’autre...

                j’ai déjà vu des chiens fous passer sous une voiture, pas vous ?


              • couillou le caribou (---.---.55.132) 22 juillet 2006 14:43

                Mais, Adolphos, la « science économique » dont vous parlez, cette « raison » que certains, selon vos propos « refusent », qu’est ce donc ? c’est le libéralisme ? Pour vous, l’économie est une science et toutes les avancées de cette science montrent que c’est le libéralisme la seule solution possible ? Vous semblez penser que puisqu’on vit dans un monde libéraliste, il ne peut en être autrement. C’est comme si je vous disais que l’Islam (ou le christianisme, ou le Boudhisme...) est la seule religion réelle.

                Le communisme s’est cassé la gueule parce qu’il y avait une guerre, et que comme dans toute guerre, il y a un gagnant et un perdant ; ce n’est pas parce que le communisme est fondamentalement irréalisable. (Cependant, il faut avouer que la façon dont il a été appliqué était vouée à l’échec)

                La bonne idée du communisme, c’est qu’il tend à amener une égalité réelle entre les individus. En URSS, comme en Chine et en Corée du Nord, cette égalité est (était) imposée, on bourre le crâne des gens et on les « oblige(ait) à être égaux » ; c’est là que se trouve la dérive.

                Ce que les libéraux reprochent au communisme, c’est de ne pas laisser les entreprises faire leur boulot comme elles le souhaitent, d’empêcher la concurrence, ce qui conduit à une mauvaise gestion et une inefficacité de l’entreprise. Dans ce cas, pourquoi ne pas avoir un système libéral, avec libre concurrence pour tous (ou presque) les secteurs d’activité, MAIS avec une redistribution (partielle mais effective, pas distribuer des miettes) des richesses générées, ce qui nous apporte le côté communiste, égalité des personnes ?
                Cela, les libéraux ne voudront jamais en entendre parler. Et c’est là qu’on s’aperçoit qu’ils sont tout simplement égoïstes, qu’ils ne veulent pas renoncer à leur liberté d’être plus riches que les autres, de les dominer et de les asservir, sans se soucier des conséquences.


              • Adolphos (---.---.59.170) 23 juillet 2006 02:00

                « je n’arrive pas à trouver un autre mot que »ducon", si kkun a mieux je suis preneur pour caractériser adolphos...

                bref ! l’économie n’est qu’un moyen d’échange de bien... "

                Et l’agriculture, celle de faire pousser des plante.

                « la civilisation est un moyen de vivre ensemble... la république, c’est l’organisation du vivre-ensemble... »

                Comme tout les systémes politiques.

                « le libéralisme, c’est l’enthousiasme pour un moyen et non un but... »

                Si ton but n’est pas la liberté, c’est ton libre arbitre.

                « j’ai déjà vu des chiens fous passer sous une voiture, pas vous ? »

                Utiliser des images, c’est resté dans le mensonge : je ne sais pas ce que vous racontez.

                « Mais, Adolphos, la »science économique« dont vous parlez, cette »raison« que certains, selon vos propos »refusent« , qu’est ce donc ? c’est le libéralisme ? Pour vous, l’économie est une science et toutes les avancées de cette science montrent que c’est le libéralisme la seule solution possible ? »

                Non, il y a aussi le modéle chinois qui fonctionne, mais va-t-il vous plaire plus que le libéralisme ? Plus généralement, ceux qui pensent critiquer le libéralisme critique en fait l’économie tout court -et c’est là que je rigole !

                « Le communisme s’est cassé la gueule parce qu’il y avait une guerre, et que comme dans toute guerre, il y a un gagnant et un perdant ; ce n’est pas parce que le communisme est fondamentalement irréalisable. »

                Il n’y avait pas de guerre dans les année 30 en URSS, ni dans les année 60 en Chine...

                « La bonne idée du communisme, c’est qu’il tend à amener une égalité réelle entre les individus. »

                En quoi est-ce une bonne idée ?

                « En URSS, comme en Chine et en Corée du Nord, cette égalité est (était) imposée, on bourre le crâne des gens et on les »oblige(ait) à être égaux«  ; c’est là que se trouve la dérive. »

                Non, le bourrage de crane, c’est pour l’Europe. Dans ces pays on tué les gens, tout simplement.

                (..)MAIS avec une redistribution (partielle mais effective, pas distribuer des miettes) des richesses générées, ce qui nous apporte le côté communiste, égalité des personnes ?"

                C’est le modéle français que vous êtes en train de me décrire.. 55% de « redistributions ».

                « Et c’est là qu’on s’aperçoit qu’ils sont tout simplement égoïstes, qu’ils ne veulent pas renoncer à leur liberté d’être plus riches que les autres, de les dominer et de les asservir, sans se soucier des conséquences. »

                Exactement, car les dominés seront de toutes façon toujours dominés, par contre avec le libéralisme ils seront riches, grâce aux gens plus riches qu’eux, donc plus libre finalement. Donc finalement nous sommes moins égoîstes que les autres (qui le sont, égoistes, bien entendu, mais hypocrites en plus).


              • Jesrad (---.---.20.126) 25 juillet 2006 12:00

                L’économie est une science. Il y a des modèles économiques qui sont des théories scientifiques : ils permettent de faire des prédictions.

                Exemple : la loi de Friedman, qui dit qu’une économie dirigée réalise une croissance d’environ la moitié de celle qu’obtient une économie libre. Cette loi s’est vérifiée et se vérifie encore aujourd’hui (rapport entre croissance et investissement du Japon, des USA et de l’URSS dans les années 60, rentabilité des monopoles d’Etat et services privés comparables, etc...).

                Autre exemple : dans les années 20-30 Ludwig von Mises et Freidrich Hayek ont prédit, à l’aide de modèle économiques, qu’une économie dirigée mène inévitablement au totalitarisme et à l’appauvrissement général. Cette prédiction n’a pas cessé de se vérifier pendant tout le XXème siècle.

                Il y a aussi des théories économiques qui s’avèrent fausses. Exemple : Karl Marx et Friedrich Engels, à l’aide des outils théoriques qu’ils avaient mis au point, avaient prédit que la mécanisation et l’économie capitaliste allait détruire les classes moyennes en les tirant vers le bas jusqu’au niveau des prolétaires, et que les salaires baisseraient continuellement. Le contraire s’est produit.


              • Malcolm (---.---.185.100) 21 juillet 2006 16:45

                De toute façon, l’école de la Ripoublique, c’est tout bourrage de crâne et compagnie. Il n’y a qu’à voir avec quel acharnement les gauches et les loges combattent l’école libre, pour s’en convaincre.

                Le môme qui échappe à ça est non seulement sauvé de la promiscuité ethnalphabète, mais également du formatage républicain. Et ça, ça n’a pas de prix.

                Vive l’école libre !!! Comme son nom l’indique !!!


                • Boubourse (---.---.75.96) 21 juillet 2006 20:27

                  Qu’Alternatives Economiques soit un journal très clairement keynésien et orienté, ca saute au nez. Par contre, y’a un truc qui me dérange, c’est le côté « VRP » des profs d’éco avec ce mensuel.

                  Je suis libéral, je viens de passer le bac. J’avais la chance d’être quelqu’un d’assez cultivé en économie et ayant une bonne réflexion, ce qui me permettait, et je ne m’en gênais pas, de contredire mon prof régulièrement. Disons que ca mettait un peu d’ambiance, les autres élèves étaient amusés de me voir « batailler bec et ongles » pour défendre mes idées en cours.

                  Oui, c’est une bonne chose de faire lire des articles orientés pour permettre de développer un esprit critique. Mais il ne faut pas se voiler la face non plus, à 17 ans, on a pas forcément le recul nécessaire pour pouvoir pleinement comprendre des théories contradictoires.

                  Le reproche que je fais à l’école publique, enfin à l’école en général, ce n’est pas tant de diffuser une idéologie. On peut pas demander à un prof communiste d’être neutre à 100% (ou libéral d’ailleurs). Mais il faudrait vraiment que l’on montre, et que l’on développe les AUTRES pensées.

                  Comment comprendre l’affrontement libéraux-interventionnistes quand on ne connait que très peu l’idée libérale ?

                  Quand à ceux qui remarquent qu’il y a « beaucoup de libéraux qui interviennent », je leur réponds tout bêtement que ca permet de faire un vrai débat, de soulever des points de vue, d’échanger. L’une des bases d’agoravox.


                  • gem (---.---.117.249) 21 juillet 2006 21:07

                    @marsupilami

                    honorable marsu, je te conseille de mieux choisir tes citations.

                    Les prix sont l’expression des préférences individuelles, expliquer leur formation ne relève pas de l’économie, mais de la psychologie ou de la sociologie. Disqualifier la discipline économique pour cette raison est donc absurde.

                    La discipline économique ne mérite certainement pas le vocable de science, néanmoins ça n’empeche pas d’étudier scientifiquement les phénomènes économiques, et de tirer, dans de nombreux cas, des conclusions utiles et valables. Comme en médecine.


                    • couillou le caribou (---.---.55.132) 22 juillet 2006 15:28

                      Et quand les trois ou quatre géants d’un secteur font une entente pour maintenir leurs prix à un niveau élevé ?
                      Vous allez me dire qu’il y a la concurrence, mais c’est faux (on en a la preuve souvent), comment lutter contre les groupes de téléphonie mobile, alors qu’il faut déjà des millions (voire des milliards) d’investissement en équipements avant de commencer ? Le libéralisme crée des entreprises monstrueuses, comment créer un contre-pouvoir ? Comment lutter contre Microsoft, qui impose ses logiciels ? Comment faire progresser l’Humanité, alors que le but ultime que poursuivent les entreprises, c’est le profit ? Microsoft n’a aucun intérêt à fournir des logiciels qui fonctionnent correctement, puisque si ils sont vérolés, on peut facturer les réparations et la hotline ! Pourquoi créer des machines (électroménager, voitures, etc...) de qualité, alors que si elles sont pourries, déjà ça coûte moins cher de les produire, et en plus on oblige les gens à en racheter tous les trois ans, et/ou on leur fait payer les répaations ? à mon travail on a un frigo Bosh qui date des années 60. Il fonctionne parfaitement bien. A Cuba, ils ont les même voitures depuis des dizaines d’années, elles fonctionnent encore. Vous imaginez l’état d’une 206 dans cinquante ans ? On arrive à envoyer des satellites hors du système solaire, mais on est incapables de créer des machines résistantes pour nos usages courants ? Non, la vrai raison, c’est que toute ce beau système ne fonctionne que si on consomme toujours plus.

                      Si je suis capable d’apporter un four à micro-ondes incassable et d’une durée de vie de 20 ans, et que je peux en fournir à tout le monde, logiquement, les gens qui fabriquaient des micro-ondes n’ont plus besoin de travailler (ou du moins, pas à produire du bien de consommation), la tâche qu’ils avaient à accomplir est déjà remplie (pendant 20 ans au moins). Et bien avec le libéralisme, ça pose un problème parce que si ils ne travaillent pas, alors ils ont pas à bouffer. Pourtant, pendant ces 20 ans, le besoin qu’ils devaient satisfaire est bel et bien satisfait. Les machines sont censées nous libérer du travail, mais avec le libéralisme, elles servent à nous libérer les mains pour qu’on s’active à produire d’autres biens de consommation. Le but d’une telle société est donc bien de produire et consommer. Tout cela tourne en rond, se mord la queue, ne mène nul part !

                      La production et la consommation ne sont pas une fin, ce sont des moyens de vivre et de nous permettre d’atteindre un objectif, un but. Le libéralisme ne propose aucun but, sinon la consommation, qui n’en est certainement pas un. Le libéralisme éparpille l’énergie des gens dans tous les sens, pour mieux les contrôler. Tout le monde sait que « l’union fait la force ». Si on utilisait cette énergie à faire des choses constructives, plutôt qu’à créer des guerres économiques inutiles et contre productives, l’humanité progresserait un peu (beaucoup ?) mieux.

                      Le « communisme imposé » n’est pas une solution, mais la loi du marché n’en est certainement pas une non plus.


                    • Adolphos (---.---.59.170) 23 juillet 2006 02:09

                      « Vous allez me dire qu’il y a la concurrence, mais c’est faux (on en a la preuve souvent), comment lutter contre les groupes de téléphonie mobile, alors qu’il faut déjà des millions (voire des milliards) d’investissement en équipements avant de commencer ? Le libéralisme crée des entreprises monstrueuses, comment créer un contre-pouvoir ? »

                      On a du mal à voir du libéralisme la dedans, parce qu’alors, comment justifier que l’Etat ait vendu pour des centaines de milliards d’euro le simple droit d’utiliser des fréquences hertzienne, limitant par la même automatiquement la concurence ? Comment peut on prétendre vouloir de la concurence, donc attirer des entreprises, et les assomer d’un énorme impôt avant même qu’elles est commencé à investir ? C’est évidement stupide, et c’est -encore- une erreur de politique économique..

                      « Le libéralisme crée des entreprises monstrueuses, comment créer un contre-pouvoir ? Comment lutter contre Microsoft, qui impose ses logiciels ? »

                      Quelles entreprises ? Quant à microsoft, personne ne vous oblige à l’acheter, il y a la concurence.

                      « Si je suis capable d’apporter un four à micro-ondes incassable et d’une durée de vie de 20 ans, et que je peux en fournir à tout le monde, logiquement, les gens qui fabriquaient des micro-ondes n’ont plus besoin de travailler »

                      Magimix garantie ses machines 12 ou 16 ans je crois. C’est un autre marché, c’est tout.

                      « Et bien avec le libéralisme, ça pose un problème parce que si ils ne travaillent pas, alors ils ont pas à bouffer. »

                      « Celui qui ne travaillent pas, il ne mange pas », mot d’odre du Socialisme appliqué dans tout les pays socialistes -d’ou certains millions de morts de faim.

                      « Le but d’une telle société est donc bien de produire et consommer. Tout cela tourne en rond, se mord la queue, ne mène nul part ! »

                      Si, c’est un formidable moteur vers le progrés scientifique.

                      « Le libéralisme éparpille l’énergie des gens dans tous les sens, pour mieux les contrôler. Tout le monde sait que »l’union fait la force« . »

                      C’est exactement l’inverse. C’est parce que les gens sont « éparpillés » qu’ils font bien leur travail et font des découvertes.

                      « Si on utilisait cette énergie à faire des choses constructives, plutôt qu’à créer des guerres économiques inutiles et contre productives »

                      Quelle « guerre » économiques ? L’OMC veille..


                    • Jesrad (---.---.20.126) 25 juillet 2006 12:23

                      « La production et la consommation ne sont pas une fin, ce sont des moyens de vivre et de nous permettre d’atteindre un objectif, un but. Le libéralisme ne propose aucun but, sinon la consommation, qui n’en est certainement pas un. »

                      Le libéralisme et le consumérisme ne sont pas la même chose. Il y a des comunistes très consuméristes. Et des libéraux très détachés des choses matérielles. Le libéralisme a pour but de rendre chacun égal en droit à n’importe qui d’autre. L’idée du bonheur libéral ce n’est pas d’être riche, c’est d’être libéré de toute forme d’oppression : la coopération volontaire pour la production des biens indispensables afin de se libérer des contraintes matérielles ; et pour remplacer tout dirigisme faussement unificateur afin de se libérer des contraintes idéologiques.


                    • Serge (---.---.151.221) 21 juillet 2006 23:20

                      Votre témoignage devient un argument favorable à la fin du monopole de l’Education nationale dans l’éducation des jeunes, système à dominante idéologique marxiste qui explique pourquoi en France, peu de gens connaissent et soutiennent le libéralisme.


                      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 22 juillet 2006 00:52

                        Détester les maths, pourquoi donc ??


                        • Damien Vidal Damien Vidal 22 juillet 2006 02:07

                          Alternatives économiques reste, qu’on le veuille ou non un journal plutôt à gauche.La vision des sciences économiques qu’il présente est pour le moins partielle, et c’est à dessein que j’utilise cette adjectif, moins dévalorisant que « partial ». Un professeur a le devoir de présenter les alternatives, libérales, Keynésiennes, Marxistes, etc ... Il ne peut ni ne doit se limiter à une école de pensée. J’ajoute pour notre cher ami social démocrate que le fait de traiter ses adversaires d’incultes et d’écrire « mort de rire » ne constitue pas un argumentaire. On pourrait par exemple discuter autour des chiffres même si ceux ci peuvent être sujet à caution. Cela serait en tout cas plus productif que de s’insulter.


                          • Marsupilami (---.---.223.132) 22 juillet 2006 13:32

                            Si Adolphos, à qui je répondais, avait écrit « l’économie est une science humaine », je n’aurais pas écrit « mort de rire ». Mais étant donné que ce type aux raisonnements simplistes et binaires est persuadé que c’est une « science dure » au même titre que la physique, je me suis marré.

                            Il n’est quand même pas interdit d’informer les lecteurs d’Agoravox qui ne sont pas au courant, du fait que l’économie est tout sauf une science exacte, non ?


                          • Adolphos (---.---.59.170) 23 juillet 2006 02:11

                            « Il n’est quand même pas interdit d’informer les lecteurs d’Agoravox qui ne sont pas au courant, du fait que l’économie est tout sauf une science exacte, non ? »

                            Les sciences inexactes, je ne sais pas ce que c’est. Le Marxisme, sans doute..


                          • armand armand 22 juillet 2006 10:13

                            Le prof que je suis suis consterné à la lecture de cet article, mais peu surpris. J’ai eu à souffrir de la chape de plomb que faisaient peser les marxistes sur l’éducation nationale il y a quelques années, à l’époque où on imposait Marx en salle de cours tandis que des bandes excitées et souvent armées stationnaient à la sortie des facs et parfois dans les couloirs. Evidemment, j’en a rajouté dans l’autre sens et la bagarre faisait alors partie de l’expérience lycéenne et estudiantine. Je crois que ceux qui n’ont pas connu cette période ne se rendent pas compte de la terreur intellectuelle qui régnait alors, même si les ex-maos (après avoir assuré la formation de ceux qui sont passé aux travaux pratiques dans leus pays d’origine, comme au Cambodge) se sont rangés, enrichis, ont grossi, et, comme par miracle, renié leurs anciens dieux. Mais forcément il en reste quelque chose, et « Hayek » a dû tomber sur un spécimen particulièrement coriace. Et pour ma part, j’accepte toutes les écoles de pensée dès lors que la démonstration est rigoureuse, fondée sur des documents qui ne sont pas tous de même origine, et de bonne foi. Plutôt souverainiste moi-même, et opposé aux effets incontrôlés de la mondialisation (délocalisations, mise au chômage, dictature des marchés financiers, enrichissement incontrôlé des dirigeants), j’accepte que ni l’économie, ni l’histoire, ne sont des sciences exactes que qu’« il y a plusieurs maisons dans la demeure de mon père ». Mais il ne me viendrait pas à l’esprit d’imposer la lecture de telle ou telle feuille d’opinion dans mes classes. A ce titre, l’achat obligatoire et la focalisation sur un seul titre aurait mérité une plainte.


                            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 22 juillet 2006 12:04

                              Je suis tout à fait d’accord avec vous : une publication orientée, qu’elle que soit cette orientation, n’a pas à être la seule référence d’un enseignement d’économie sociale (ce qu’est la série SES), mais doit laisser place au pluralisme des options et des analyses pour rendre possible un réflexion personnelle.

                              Ceci dit « Alternative Economique » a évolué : c’est aujourd’hui unhe publication de bonne tenue (que l’on soit d’accord ou non avec ses orientations, elles sont toujours étayées par des données statistiques solides) plutôt sociale-libérale, ce qui fait qu’elle a soutenu le TCE et ce qui explique aussi ses démélés récents avec la direction d’ATTAC...


                              • Adolphos (---.---.59.170) 24 juillet 2006 06:40

                                « Je suis tout à fait d’accord avec vous : une publication orientée, qu’elle que soit cette orientation, n’a pas à être la seule référence d’un enseignement d’économie sociale (ce qu’est la série SES), mais doit laisser place au pluralisme des options et des analyses pour rendre possible un réflexion personnelle. »

                                C’est surtout que tout ce qu’a écris Marx est faux, et que si l’on enseignait les autres sciences comme cela, en mélangeant par exemple pour la physique des textes de toutes les époques avec des théorie les plus varié, on aurait à la fin des éléves qui effectivement seraient légitimement convaincu que la physique n’est pas une science, mais un vague sujet de discution idéologique.

                                Tout ca pour cacher le fait que le socialisme à échoué, que la vie de ces prof n’est qu’un mensonge et une erreur.. On attend encore la repentance de la gauche pour les crimes du socialisme.


                              • eric (---.---.223.172) 22 juillet 2006 16:46

                                Vous devriez fréquenter les centres de documentation des lycées, vous y trouveriez certes alternative économique mais aussi l’expansion, capital, problèmes économiques...

                                Vous aussi vous êtes partial en voulant diaboliser toute une profession.


                                • Amerigho (---.---.77.220) 22 juillet 2006 17:41

                                  Je fais personnellement peu de cas des éructations gauchistes du corps enseignant. J’ai quitté l’enseignement public après la seconde, histoire entre autre de ne plus subir la propagande navrante de ces sinistres individus que sont les profs de l’EN. Je me rappelle d’un bouricot marxiste (pléonasme) qui nous enseignait l’histoire-géo en faisant l’apologie de l’URSS. Excédé, je lui ai donc un jour demandé pourquoi le communisme c’était si bien, s’ils avaient été obligé de construire le Rideau de Fer pour empêcher les gens de fuir à l’Ouest... Un silence géné de mes camarades a suivi et le type est devenu écarlate, il m’aurait étranglé s’il avait pu. Ma question avait eu l’avantage, pour une fois, de contenir sa diarrhée verbale. Une chose est sure, il faudrait faire le ménage à l’école publique et en finir avec ces extrémistes endoctrinés qui défèquent allègrement au quotidien sur la démocratie.


                                  • armand armand 22 juillet 2006 22:13

                                    En effet : ça me rappelle quand j’étais en Terminale, notre prof de philo a cité Mao, en ajoutant ; vous savez, Mao est poète. Et j’ai répondu aussitôt : « Oh, mais Hitler était peintre ! » Imaginez le pandemonium.


                                  • Adolphos (---.---.59.170) 23 juillet 2006 02:13

                                    La seule différence, c’est que nos donneurs de leçons actuel ne se sont pas balladé en brandissant les peintures d’Hitler, mais le petit livre rouge de Mao..


                                  • ant (---.---.252.227) 23 juillet 2006 03:18

                                    C’est normale, elles sont moches !


                                  • Damien Vidal Damien Vidal 24 juillet 2006 01:57

                                    « L’économiste fait face auX limiteS des scienceS mathématiqueS. Un physicien n’est pas plus capable de prédire où sera une particule. »

                                    Les mathématiques n’ont en soit pas de limite puisqu’elles sont basées sur des postulats et qu’il est toujours possible de créer de nouvelles théories pour modéliser un phénomène. Les modèles économiques ne demande d’ailleurs généralement que des connaissances mathématiques assez limitées. Résoudre les équations d’un modèle économiques est facile. En revanche établir un modèle représentant bien la réalité est complexe. Un économiste qui prétend que « les calculs prouvent que ... » est un escroc. Un calcul ne prouve rien du tout. Un modèle est nécessairement approché, valable dans un ensemble de circonstances, éloigné de la réalité dans d’autres cas. Ceci est d’ailleurs tout aussi vrai en physique. Utiliser les lois de la mécanique classique pour étudier le mouvement d’un voiture est tout à fait justifié. Pour étudier le comportement d’une particule à une vitesse élevée (proche de celle de la lumière) c’est ridicule : les résultats seront complêtement faux.

                                    PS : l’impossibilité de déterminer le mouvement d’une particule n’est pas lié à une difficulté mathématique mais au fait qu’en physique quantique, la position d’une particule est incertaine par essence.


                                    • Adolphos (---.---.59.170) 24 juillet 2006 06:45

                                      « Les mathématiques n’ont en soit pas de limite puisqu’elles sont basées sur des postulats et qu’il est toujours possible de créer de nouvelles théories pour modéliser un phénomène. »

                                      Il n’y a donc pas de progrés dans les mathématiques.

                                      « l’impossibilité de déterminer le mouvement d’une particule n’est pas lié à une difficulté mathématique mais au fait qu’en physique quantique, la position d’une particule est incertaine par essence. »

                                      Par essence du fait du modéle mathématique utilisé.

                                      Au reste, les mathématique ne sont pas plus capable de prédire le temps 1 an à l’avance. Donc pour vous la météologie n’est pas une science, mais une idéologie. Sans doute que le soleil brille pour les bourgeois et qu’il pleut pour la populace, c’est juste une question de lutte des classe !


                                    • sjaubert (---.---.9.110) 24 juillet 2006 06:32

                                      Ouf ! Merci Damien Vidal ! Voilà le seul propos censé que je lis !


                                      • Damien Vidal Damien Vidal 24 juillet 2006 13:03

                                        Le fait de ne pas être limitée n’empêche pas une science de progresser, je ne vois pas le rapport. D’ailleurs les mathématiques peuvent évoluer même sans changement de l’axiomatique. La météorologie est dans certains cas facile à benchmarker (néologisme, mais assez pratique), ce qui n’est pas le cas des modèles économiques. La difficulté vient du comportement chaotique du système (« effet papillon ») mais les lois qui régissent le système sont assez bien connues (même si il reste des parts d’ombre). Dans certains cas d’ailleurs, en particulier pour les prévisions à très long terme le benchmarking est difficile car les données historiques manquent. On voit alors des modèles très différents s’affronter, tous justifiables. Exemple type : le réchauffement climatique. En économie, le problème est que le comportement de la particule (l’être humain) n’est pas déterministe (l’homme n’est pas rationel, tous les modèles qui considèrent un Homo Economicus purement rationnel ont de grosses failles). Dans un sens cela se rapproche de la physique quantique, mais avec un inconvénient supplémentaire : en physique on peut faire une étude statistique du comportement des particules. Si vous faites passer un photon dans un trou circulaire fin, je suis incapable de vous dire ou il va arriver, et c’est impossible à déterminer d’après les théories récentes. En revanche si vous en faites passer quelques milliards je peux vous dire précisément quelle sera la figure de diffraction (tache d’Airy). On fait la même chose en économie mais avec quelques difficultés supplémentaires : - On ne peut pas trouver de lois statistiques pour expliquer tous les comportements des humains - Les particules n’ont pas de volonté : ca aide pour la modélisation ^^ - Les décisions politiques, un accident industriel, etc ... peuvent changer les conditions du marché alors que les lois physiques sont stables.

                                        On peut malgré tout tirer des conclusions, faire des modélisations mais il faut garder en tête qu’il ne s’agit que de modélisations, qu’il faut adapter en fonction de leurs faiblesses.

                                        « Par essence du fait du modéle mathématique utilisé. » On s’est simplement aperçu qu’un tel modèle décrivait mieux la réalité. Le problème n’est pas lié à l’impossibilité de résoudre des équations mais à la modélisation physique elle même.


                                        • docdory (---.---.180.136) 25 juillet 2006 17:05

                                          Il serait interessant de faire une expérience de pensée :

                                          Imaginons un instant que Mr Hayek , l’auteur de l’article , ait été un partisan des théories économiques d’ Attac , et que son professeur d’économie ait été un ultra -libéral lui imposant la lecture des oeuvres complètes de Hans Hermann Hoppe***, un des papes des théories économiques libérales , ou bien lui ordonnant la lecture de revues économiques ultra- libérales ( c’est à dire la quasi-totalité probablement des revues économiques , à l’exception de celle mentionnée par l’auteur de l’article ).

                                          Mr Hayek aurait , dans cette hypothèse , émis les protestations exactement inverses !!!

                                          La vérité est que l’économie n’étant pas réellement une science , pas plus que la philosophie en tous cas , il est abusif que l’éducation nationale donne dans les lycées des cours de « science » économique . Il serait beaucoup plus honnête qu’elle remplace cela par des cours de « philosophie économique » ou seraient enseignés à égalité de temps de parole les différents courants de pensée économique , de même que les professeurs de philosophie enseignent en principe tous les courants de pensée philosophiques (du moins ceux qui sont au programme ) . La bonne connaissance de ces différents courants de pensée et la capacité d’analyser de façon critique une situation à la lumière de ces diverses théories devrait être la condition du succès aux examens !

                                          ***( NB : pour comprendre la proximité idéologique des théories de Hans Hermann Hoppe en particulier , et du libéralisme en général , avec le nazisme ,aller sur le site www.liberalia.com , pagge d’accueil , cliquer sur « comprendre » puis sur le texte « a bas la démocratie »(texte situé après une demi page de charabia informatique) ; lecture très édifiante et effarante ...)


                                          • Damien Vidal Damien Vidal 25 juillet 2006 17:52

                                            Well, le nazisme était tout sauf libéral mon cher. Sa politique économique était on ne peut plus Keynésienne : grands travaux, commandes d’état, etc ...


                                            • docdory (---.---.180.136) 26 juillet 2006 09:40

                                              Peut-être , mais le texte de Hans Hermann Hoppe , si vous l’avez lu , flirte dangereusement avec l’idéologie nazie .


                                            • Educationiste (---.---.28.210) 26 juillet 2006 11:03

                                              Les profs en france sont en majorité de gauche ou d’extrême gauche !Il le font savoir en permanence, champion du monde des grêves et des manifs !

                                              Donc il est tout a fait normal qu ils fassent la promotion de la gauche et de l’extrême gauche , ils ont acquis les preceptes du marketing de Gauche , il faut commencer le bourrage de cerveaux jeune !!!


                                              • (---.---.202.101) 27 juillet 2006 18:46

                                                « Les profs en france sont en majorité de gauche », naïf ! Ils se prétendent de gauche, peut-être, et même plus maintenant que la « pensée unique » s’étale et terrorise partout (regardez Agoravox !) s’impose à tous ceux qui ont peur d’être « ringard » ou « populiste » (du latin populus = demos), mais ils ne sont pas de gauche.

                                                Non, les profs sont de par leur métier des bourgeois, qui vivent dans des appartements de luxe à digicodes, qui ont de grosses voiture, « font » le Népal faute de pour « faire » le Pérou, portent plainte contre leurs voisins « trop bruyants ». Il n’y a pas à dire la méthode marxiste (ent tout cas ce qu’il y a en elle de rééllement scientifique) c’est incontournable, on aurait tort de l’abandonner : la mentalité et les idées des gens sont déterminées par leurs conditions matérielles de vie .....

                                                à bon entendeur salut

                                                (et l’évolution délètère du PS, parti de profs et d’énarques, n’a donc rien d’étonnant.)


                                                • armand armand 28 juillet 2006 01:49

                                                  Quel mal y a-t-il a porter plainte quand il y a trop de bruit. Il n’y a pas longtemps encore, on informait les téléspectateurs à 22hres quil fallait baisser le son. Vous vous sentez spécialement visé ? Et trouvez-moi, hélas, des immeubles sans digicodes...


                                                • le tigre (---.---.99.57) 27 juillet 2006 19:27

                                                  Que l’Education nationale soit gangrenée par l’extrême gauche et que les enseignants aient un comportement petit bourgeois n’est absolument pas antinomique, puisque le socialisme est le vol des riches orchestré par de faux altruistes qui profitent du système et peuvent « taper dans la caisse » plus facilement. Concernant le problème qui est cité ici, j’ajouterai qu’il faudrait que l’économie soit enseignée plus tôt à l’école, sans parti pris ni préjugé. Nous n’aurions peut-être pas 2/3 des étudiants qui ne rêvent que de faire carrière dans l’administration, qui ne produit aucune richesse. C’est aussi cela le déclin de la France. http://letigre.ublog.com


                                                  • armand armand 28 juillet 2006 01:46

                                                    C’est quoi produire de la richesse ? Travailler dans des hedge funds qui font hausser artificiellement les prix des commodités, vendent pour grapiller un pourcentage, puis font chuter le cours ? Démultiplier les centres d’appel délocalisés pour fournir des renseignements téléphoniques plus chers et moins efficaces ? Concocter des instruments financiers sans cesse plus complexes mais qui se résument à une seule chose : jongler avec les taux d’intérêt et des options d’achat ? Et quand je vois l’effrayant conformisme des élèves des écoles de commerce, je comprends mieux mes étudiants qui préfèrent être instits. Mais il est vrai que dans le « brave new world » que nous prépare le libéralisme à tout crin on n’aura pas besoin d’armée (plus de frontières) seulement des vigiles privés pour protéger les très riches des très pauvres ; plus besoin d’éducation car les entreprises s’en chargeront...


                                                  • Anti-libéral (---.---.200.235) 8 août 2006 15:03

                                                    Mon dieu !!! c’est affreux !!! les 3000 ou 4000 profs de SES en France osent être engagés plutot à gauche... Le pauvre type qui a écrit cet article doit être bien déboussolé...il n’aura plus que 95% des médias pour attendre les conneries néolibérales être proférées... Franchement parler d’un complot ou de lavage de cerveau vis à vis de l’engagement des pros c’est éxagéré et paranoïaque. Car moi aussi j’ai eu 2 profs de SES (1 en seconde et 2 fois le même en 1ere et terminale ) l’un et l’autre était vraiment bons et neutre ...vraiment les élèves de droite comme de gauche les apppréciaient bien tout les 2 . Plus tard j’ai vu un de ces profs à une réunion d’attac et ca m’a vraiment surpris. Alors franchement ,arretez les procès d’intention, on peut avoir des opinions et être un excellent profs sans forcément faire un cours digne d’un instructeurs soviétique dans un goulag. Les profs d’éco sont plutot à gauche et ceux de droit sont plutot à droite...c’est comme ça.Alors stop la parano !!!! Honnetement

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Hayek


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