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Accueil du site > Tribune Libre > Du racisme, partie 1

Du racisme, partie 1

Bonjour. L’inconvénient du mot racisme est qu’il renvoie à quantité d’éléments, de faits, de propagandes, de dénis, de prises de postures accusatoires jusqu’à expiatoires, et finalement se transforme aujourd’hui en une forme de critère fourre tout mais « fiable » pour s’expliquer et comprendre « le réel ». Aussi je vous propose quelques outils critiques, sur plusieurs articles, pour sortir un peu de l’usage de l’explication et de la réduction du réel par l’idéologie du racisme.

Commençons par les fondamentaux : Selon la philosophie de Descartes et des lumières où tout homme est pourvu de raison, l’humain véritable est sa pensée. La célèbre phrase, Cogito ergo sum, dont la traduction littérale est " Je pense Je suis" de façon affirmative, amène directement au fait que la voix que vous entendez dans votre tête en ce moment même en lisant cette ligne, votre voix, est votre véritable vous même. Essayez une petite fois de vous entendre penser " Je pense Je suis ", en y mettant un peu d’affirmation et l’on se rend vite compte qu’effectivement, il y a du vrai.

Cette vérité sur le fait que l’humain pense et est ce qu’il pense est le socle de l’assimilation française. C’est à la fois le véritable pied d’égalité de la nature humaine et le véritable adversaire de l’usage le plus fréquent de "l’explication" par la race ou l’origine pour disqualifier ou rabaisser moralement, intellectuellement, professionnellement, sexuellement, une ethnie, une race, et par voie d’extension une appartenance identitaire ou une origine culturelle.

D’autres propagandes servent, sous couvert d’anti racisme, a néanmoins coloriser et l’expression et la réception/ compréhension/ estime de l’expression d’une pensée en fonction de l’appartenance ethnique de l’émetteur de cette pensée.

Il en va par exemple du système de notation actuel dans l’école public, qui sous des allures de morale sociale dénie la possibilité d’être, même dans l’expression de son travail scolaire par la pensée, au delà de ce que l’on voie de soi et de la situation sociale de ses parents.

Les notes de complaisance, les changements de règles pour adapter l’enseignement aux difficultés "sociales", le rejet des savoirs formels, comme la grammaire, les mathématiques, etc.. dont la particularité dans les domaines du savoir est d’être vraie et référente bien au delà de son appartenance identitaire et de son lieu de vie, ne sont à chaque fois qu’une manière ou de détourner l’élève d’une juste mesure de l’expression de sa pensée, tout en expliquant à l’enfant qu’il est, au sens cartésien, non pas ce qu’il pense et fait de sa pensée ( donc de lui ) via ses efforts scolaire en étant noté et en progressant sur une règles stables, fiables et valables pour tout les citoyens, mais l’expression notée pour partie sur le critère de sa couleur de peau, des identités qui vont avec, et en règle général, uniquement ce que l’on voit, sait déjà et entend de lui.

La vérité philosophique est que tout humain est ce qu’il pense et est pourvu d’un champs d’extension de sa conscience, de son être pensant, de sa capacité a se découvrir des talents, des goûts, des capacités monnayables sur le marché du travail mais aussi pour ses loisirs, et bien d’autres choses s’il est placé dans les conditions optimum pour les apprendre ou se les réassimiler selon Platon dans "Le Ménon", où il fait la démonstration qu’un esclave, le plus bas échelon de l’échelle sociale de son époque, connait les mathématiques sans les avoir apprises à conditions de lui permettre de s’en réapproprier la logique par la suite de questions adéquate.

A titre d’exemple extrême sur la capacité de l’esprit humain à l’évolution de sa pensée, même un trisomique au vingt et unième chromosome surnuméraire peut, si on l’encadre d’adultes pour jouer sur son mimétisme à l’environnement humain, et si on l’incite à l’effort, apprendre à lire raisonnablement et parler de façon certes particulière, mais pour néanmoins s’exprimer de façon explicite et cohérente.

Le même enfant, vous décrétez qu’il n’est bon à rien, le laissez baver bourré aux psychotropes, entouré d’autres trisomiques qu’il va imiter, et vous finissez par avoir sordidement raison. Toute ressemblance avec un enfant scolarisé "normalement" et celui livré a à la rue et au shit étant purement fortuite.

La culture Française depuis sa révolution, organisée par des lumières dont les principales traduisaient le grec, est basée sur le même principe, le refus de considérer le serf, le paysan, l’humain, uniquement à l’aune de son manque de moyen d’apprendre et de réfléchir, harassé par le labeur, mais à celui de son potentiel d’évolution et de libération par le savoir. Si vous prenez les phrases prononcées par les nobles avant la révolution sur les gens "de peu et du peuple" à l’époque, et celles que l’on prononce parfois sur les banlieusards ou les français encore regardés comme des immigrés d’aujourd’hui, les similitudes dans le déni de l’autre à être aussi capable que soi d’apprendre et d’évoluer par le savoir sont, qu’elles soient sentencieuses, craintives, haineuses ou compassionnelles, les mêmes.

Inutile de dire que l’éducation national telle qu’elle se voyait à l’époque, était une révolution en marche pour libérer les potentiels des français tout autant que des ordres établies maintenant leurs assises multi-séculaires sur l’ignorance des masses. C’est l’idéal de la liberté selon Condorcet, le citoyen ne doit plus être soumis par ses ignorances et avoir le choix critique.

Le non sachant et l’illettré(e) sont comme l’esclave, vivant dans la crainte animal du monde hostile et des forces qui lui dépassent l’entendement, obligés de se trouver un maître pour lui indiquer la route de sa vie, mais leurs chaînes sont invisibles et ne peuvent se briser qu’avec ce qui leurs reste de volonté après une dure journée de labeur à servir.

Et c’est une des raisons première pour laquelle aujourd’hui, quand on compare l’évolution de la France par la suite, nous sommes dans un pays dont la modernité quotidienne et banale est en vérité issue des siècles d’efforts libérateur et progressistes, d’abord scolaires, puis de recherches, puis professionnels, des générations précédents les nôtres, entouré de pays qui après les guerres napoléoniennes pour la plupart, quand ils ont vu ce que cela donne une armée d’hommes libres et mieux instruits, ce sont dit qu’il y avait du bon dans les lumières, la liberté d’expression, le débat notamment scientifique, l’idée que dieu est une hypothèse dont on peut se passer via Laplace, et l’absence du déni du potentiel humain car "dieu seul décide où le génie apparaît, mais malheur à lui s’il nait borgne au royaume des aveugles..."

Néanmoins, une autre vérité formelle explique que là où l’humain ne perçoit l’autre qu’au travers de ce qu’ils connait de lui même, et souvent qu’au travers de sa "façon de penser quotidienne", il en va de même pour les parents vis-à-vis de leurs enfants. Il est très difficile pour un mineur de fond, voire impossible, de se rendre compte par lui même que son enfant à le talent d’un grand médecin. Tout comme il est très difficile à un immigré d’imaginer que son enfant a les capacité d’un grammairien d’une langue qu’il maitrise si mal lui-même.

Au travers d’eux-mêmes, les parents peu ou mal sachant tout comme les ouvriers qualifiées et les intellectuels pointus, tous sont dans l’impossibilité de voir le réel potentiel d’évolution de leurs enfants, et quand la famille, l’éducation nationale et la société remplissent mal leurs rôles, quand les potentiels ne s’avèrent pas, ne s’affirment pas, pour quantité de raisons, non seulement l’enfant devenu adulte vit plus mal en ignorant de quoi il est capable dans une vie en dessous de son véritable potentiel, ce dernier que finalement personne n’a pu ou voulu voir, pour lequel personne ne s’est donc battu, ou en lequel l’enfant lui même n’a pas cru, ou ne s’est pas senti la force ou en situation de l’avérer parce que.

Mais là encore, le racisme idéologique profite de cet état de fait pour donner une explication raciale ou ethnique, pour mieux nier à l’autre et/ou à soi-même son potentiel, sa capacité d’évolutions, sa singularité tout autant que son accès à la conscience d’un vrai avérée et d’avoir raison. On s’explique soi-même et par voie de conséquence l’autre par son corps, son appartenance identitaire, et on finit par se voir et ne voir l’autre, à se comprendre et ne comprendre l’autre, majoritairement qu’au travers de ce prisme racial et identitaire.

Aujourd’hui, dans cette période de troubles conflictuels issus de la mondialisation, cette vérité philosophique définissant tout humain comme d’abord naissant ignorant dépendant, puis devenant un être pensant vivant au travers de son corps une expérience d’évolution sur l’espace temps de sa vie terrestre, est la plus crainte des vérités en France selon" l’ordre établi", et même ailleurs.

Elle induit que le racisme n’est pas que la haine de l’autre, le repli identitaire et l’affirmation de la supériorité de sa race (et des identités et communautés de pensées attenantes), sur celle de l’autre pour mieux s’autoriser à le traiter en sous humain corvéable à merci ou en chose à plaindre ou à craindre selon son sentiment de force identitaire comparé, mais aussi la conscience que l’autre est en potentiel son égal, et qu’il faut lui nuire pour l’empêcher d’avérer ce potentiel, au sein d’une même société, pour ne pas rentrer en concurrence avec lui sur les places les plus enviables ou sérieuse en détention de pouvoir, tout en lui laissant autant que possible les tâches les plus manuelles et considérées comme pénibles et ingrates.

Le lot de consolation étant de lui offrir cave canem, des ventres pleins sous des cervelles vides comme le préconise Lao Tseu, du choix dans le supermarché, le sport comme moyen de reconnaissance positive, une place sur la photo people éphémère, des loisirs aliénants ou défoulants, mais rien d’intellectuel.

Cela fonctionne surtout si l’autre vient d’un pays sans culture du livre, sans recherches ou aux paradigmes métaphysiques défaillants face à la science. Et encore mieux si l’immigré n’est pas un ignorant qui veux savoir, mais mal sachant arrogant du haut d’un savoir inutile, inefficace, ou peu propice à la modernité scientifique.

Cette nuisance est contraire a l’idée d’une France fidèle à elle-même et à son héritage révolutionnaire, qui doit sa singularité, sa vitalité et sa capacité à constamment assimiler et affronter le moderne au fait qu’elle a toujours cherché jusqu’à la fin des années 80 à faire s’affirmer le potentiel humain de chaque citoyen, sans distinctions, et au delà du mépris et des conflits de castes, de classes sociales et des communautés au sein de sa francophonie.

Notre intérêt souverain est que le jour où nous tombons malade, nous avons besoin de vivre dans une société capable de trouver et d’avérer les potentiels des meilleurs médecins, quel que soit le corps sous la blouse et le nom qu’il porte dessus. Cela peut être une question de vie ou de mort, aussi demandez-vous, vous préférez être soigné par celui qui a eu son diplôme parce qu’il est né français et en a le talent avéré, ou pour des raisons de quota social, d’argent des parents qui ont payé les redoublements, ou autres pistons en méthode de discrimination pour le job ?

Et d’une manière générale, n’avons-nous pas besoins d’un spécialiste fiable et spécifique au problème rencontré, et même plusieurs pour pouvoir comparer leurs réponses et nous faire notre propre opinion, et ainsi pouvoir utiliser notre liberté pour faire un choix ? Pouvons nous nous permettre, si nous voulons évoluer dans la mondialisation et la compétition mondiale, de laisser pourrir pour des raisons raciales et communautaires déguisées, le potentiel d’évolution des humains francophones ?

Qui peut savoir si "Dieu n’a pas déjà donné le génie" de la recherche, celui dont la découverte va améliorer notre vie, à un enfant de banlieue, ou dans une ruralité abandonnée, ou dans un dom-tom, ou encore trop près de la fumée de cannabis de ces parents, et qui tel un germe d’avenir flétrissant dans la sécheresse de nos préjugés, nous laisse indifférent, nous ramenant à l’état d’aveugles du coeur, le condamnant sans savoir à quel point en le regardant devenir cet autre que nous ne jugeons que sur ce que l’on en voit négativement, nous nous amputons nous même des chances d’un meilleur avenir collectif en ne nous donnant pas les moyens pleins et entiers d’installer les règles d’une société et d’une communauté de destin réellement en lutte pour l’épanouissement du potentiel humain francophone, sans distinctions.

 

Amicalement, barbouse.

 

PS : dans les prochains, si ils passent, je propose à votre attention la suite, où l’on regardera la conscience animale d’appartenir à une race chère à Gustave Le Bon, son lien avec l’instinct de survie, le genre d’instinct que l’on ne détruit pas avec des discours sur "les races ça n’existe pas", puis la construction narrative et identitaire de l’individu dans son rapport au semblable et au dissemblable. Et pour finir la spécificité et la diversité du racisme anti blanc occidental.


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45 réactions à cet article    


  • Jordi Grau J. GRAU 13 août 2009 10:58

    Merci pour cet article riche et intéressant. Je ne suis pas sûr d’être d’accord sur tout (il faut dire qu’il y a tellement d’idées que je n’ai sans doute pas tout retenu ni tout compris), mais beaucoup de choses me paraissent très justes. Vous êtes notamment convaincant quand vous écrivez :

    « Elle induit que le racisme n’est pas que la haine de l’autre, le replis identitaire et l’affirmation de la supériorité de sa race (et des identités et communautés de pensées attenantes), sur celle de l’autre pour mieux s’autoriser a le traiter en sous humain corvéable à merci ou en chose a plaindre ou a craindre selon son sentiment de force identitaire comparé, mais aussi la conscience que l’autre est en potentiel son égal, et qu’il faut lui nuir pour l’empêcher d’avérer ce potentiel, au sein d’une même société, pour ne pas rentrer en concurrence avec lui sur les places les plus enviables ou sérieuse en détention de pouvoir, tout en lui laissant autant que possible les taches les plus manuels et considérées comme pénibles et ingrates. »

    Derrière le mépris ou la haine se cache souvent, en effet, la crainte que l’autre soit notre égal (voire notre supérieur). Les antisémites ont généralement une grande admiration pour les juifs, qu’ils estiment d’une intelligence supérieure (ce qui est en grande partie faux, bien sûr, mais semble confirmé par le fait que les juifs, pour des raisons historiques, sont très présents dans les professions intellectuelles). Et c’est justement à cause de cette admiration qu’ils craignent et haïssent les juifs : ils ont peur que ces derniers ne prennent le contrôle du monde.

    Il en va de même pour la puissance sexuelle qu’on attribue à certaines « races ». Il y a bien sûr, le grand fantasme des blancs sur le pénis des noirs, mais le phénomène semble universel. Dans son Introduction à la psychanalyse (Payot), Freud raconte que les Anglais, lors de la conquête des Indes, imaginaient que leurs ennemis avaient un plus gros pénis qu’eux. Et le plus drôle, c’est que les Indiens avaient le même fantasme vis-à-vis des Anglais.

    Tout ceci m’amène à penser, comme vous, que le racisme est en grande partie le produit d’une concurrence acharnée entre les hommes. Lorsque les places désirées sont rares, on se serre les coudes entre gens qui se ressemblent et on tente d’exclure ceux qui - comme le disait malicieusement Desproges à propos des juifs sépharades - ont « le type étranger ». D’ailleurs, on peut observer une montée en puissance de la xénophobie et du racisme en période de crise économique. C’est que la concurrence est alors plus rude, et notamment sur le marché du travail. Violences anti-italiennes dans la France des années 1900 ; fort antisémitisme dans les années 30 ; recrudescence du racisme (anti-maghrébin en France, anti-turc en Allemagne, etc.) depuis la fin des Trente Glorieuses. Comme de par hasard, ces trois périodes étaient (ou est, pour la dernière des trois) des périodes de crises ou de déclin économiques.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 11:38

      Bonjour,

      effectivement c’est en période de crise économique, comme la notre en ce moment, que « l’explication » par le racisme prend de l’ampleur, avec tout ce que cela induit comme hausse du recours à l’illégalité pour « s’en sortir »,

      C’est pour ça que j’écris cet article d’ailleurs, j’ai encore vu hier pas loin de chez moi ce genre de réaction humaine se radicaliser un peu,

      mais c’est aussi en temps normal, pour les temps de paix et de prospérité, qu’il faut rééquilibrer et repenser l’épanouissement de l’humain sur à la fois les véritables socles de similitudes et l’acceptation, dans des règles du jeu équitables, de la confrontation saine des différences.

      amicalement, barbouse

       


    • Iren-Nao 14 août 2009 12:29

      @ J Grau
      Pour ce qui du fantasme du negre a grosse bite, je tiens d’un vieux pote qui est un foutu PD et qui s’y connait en bites pour en avoir suce de toute races, que meme au Senegal, en moyenne, il sont moyens et que o surprise en Asie on rencontre de tres gros trucs sur des petits corps.
      Tout fout le camp mon pauvre. On ne peut plus rever.
      Par contre je persiste a trouver absolument raciste et intolerable le monopole absolu des podium de 100m ou aucun blanco n’est tolere.
      Que font la Halde et autres branleurs ?

      Iren Nao


    • Bois-Guisbert 13 août 2009 11:39

      Si vous voulez parler sérieusement du racisme, vous devriez redescendre de vos nuées théoriciennes et vous plonger dans la vraie vie, et non seulement dans celle des rejetants mais également dans celle des rejetés.

      C’est-à-dire qu’il faudrait parler des de souche qui fuient certains quartiers parce qu’ils ne supportent pas les promiscuités véhiculées par des voisins qu’ils ne se sont pas souhaités. Ce qui nous entraîne très loin des âneries du style : « Derrière le mépris ou la haine se cache souvent, en effet, la crainte que l’autre soit notre égal ... »


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 12:13

        bonjour,

        c’est pour les suites, et ne vous inquiétez pas, mais il est normal de commencé par ce qui est le semblable dans l’homme au delà des critères raciaux et culturelle, et mettre en avant l’absence du dénie du potentiel de chacun, avant de rentrer dans la façon dans la mélée du comment il gère ses différences.

        et ne vous inquiétez pas, je sais autant ce que ça fait de vivre dans le peur d’être poignardé pour une embrouille que de lire la peur dans les yeux du type tout seul quand je me promenais en bande, ce que j’écris n’a rien de niais, ce sont les bases réelles du pied d’égalité citoyen issue et dans la pensée Française, a priori celle qui nous concerne en premier lieu,

        a moins bien sur que vous préférez que cela finisse en affrontement communautaire frontale, quand les peurs qui poussent aux crimes singuliers s’organisent pour devenir milice ?

        amicalement, barnouse 


      • Bois-Guisbert 13 août 2009 12:45

        « ...et ne vous inquiétez pas, je sais autant ce que ça fait de vivre dans le peur... »

        Il est étonnant de vous entendre parler d’emblée de peur. Moi, je vous parle de moeurs, d’habitudes, de coutumes, d’incivilités, d’éducation lacunaire, d’odeurs (surettes) de cuisine, de parlers gutturaux, de grincements à prétentions musicales...

        Il ne faut pas confondre le racisme de peur visant celui qu’on ne connaît pas, et le racisme de rejet dirigé contre celui dont on ne veut plus supporter le voisinage.

        a moins bien sur que vous préférez que cela finisse en affrontement communautaire frontale

        La communautarisation est la conséquence logique et inéluctable de la « diversité » et on constate que la communauté qui pose le moins de problèmes au pays, c’est justement celle qui s’est d’emblée fortement communautarisée.

        Ca devrait donner à réfléchir aux chantres de l’universalisme républicain., s’ils veulent vraiment sortir de l’escalade des affrontements qui est d’ores et déjà engagée.


      • Jordi Grau J. GRAU 13 août 2009 13:31

        Le bruit et l’odeur, c’était déjà la même rengaine il y a un siècle. A propos des gens d’Afrique du Nord ? Non, à propos des Italiens qui venaient travailler en France. Et à l’époque, on ne disait pas : ces gens sont comme nous, des occidentaux, issus de la civilisation chrétienne. Au contraire : on leur reprochait d’être TROP catholiques. Comme quoi, quand on est xénophobe ou raciste, on trouve toujours des raisons de l’être.


      • Walden Walden 13 août 2009 13:40

        WOW ! D’abord bravo à l’auteur !

        « Il ne faut pas confondre le racisme de peur visant celui qu’on ne connaît pas, et le racisme de rejet dirigé contre celui dont on ne veut plus supporter le voisinage. »

        Ne vous inquiétez pas, on commence à connaître votre manière de racisme ordinaire. Celui dont on ne peut plus supporter le voisinage est au pire un voisin pénible ; généraliser cet aspect à ses origines en rejetant par amalgame la communauté dont il est issu, pour être une démarche intellectuelle (?) assez répandue, n’en fait pas une pensée rationnellement fondée.

        « La communautarisation est la conséquence logique et inéluctable de la « diversité » »

        Affirmation gratuite. La diversité démographique est une conséquence naturelle dans un pays historiquement et géographiquement exposé à des mouvements de populations variés. En revanche, la communautarisation est surtout le fruit d’une politique, d’un certain mode d’urbanisme, et plus généralement de la sélection de fait par l’argent.

        « Ca devrait donner à réfléchir aux chantres de l’universalisme républicain., s’ils veulent vraiment sortir de l’escalade des affrontements qui est d’ores et déjà engagée. » De quoi parlez-vous ?


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 14:36

        a bois guibert

        vous dites "Moi, je vous parle de moeurs, d’habitudes, de coutumes, d’incivilités, d’éducation lacunaire, d’odeurs (surettes) de cuisine, de parlers gutturaux, de grincements à prétentions musicales...« 

        tous ces sujets se francisent ou sont assimilable dans une »francité post mondialisation d’inspiration américano européenne", tous s’adaptent avec le temps, a condition qu’on leur en laisse, et a un rythme que l’on à le droit de considérer comme trop long ou trop court, trop provocant ou trop différent, mais dont personne ne décide vraiment en l’état actuel des lois et du systeme.

        l’esprit des lois et des règles fini aussi par s’adapter, et pour votre argument sur les blancs qui quittent les banlieues parce qu’ils ne supportent plus d’y vivre, personne n’aime y vivre, toute origine, culture, etc.. confondu. Pourquoi ?

        Parce qu’effectivement devant la présence du danger, de la misère affective, morale, économique, familiale, intellectuelle, et de la violence, chacun se regroupe autour de ce qu’animalement on peu reconnaitre comme les siens, parce qu’il n’y a pas de langages commun, pas de symbolique communes, pas de moeurs, pas de rapport a l’esprit des lois communs, pas de confiance en l’espace de vie commun, etc..

        D’où mon argument sur la peur et le danger. 


      • faxtronic faxtronic 13 août 2009 15:05

        Certes certes Barbouse, c est de la peur, je dirais meme plus de la haine. De la haine des autres parceque l on a mal, parceque l on se sent mal, qu on est sous pression. Et cette haine ne peut pas s eteindre, car la pression est de plus en plus forte (chomage, crise economique, declin economique de l Europe, inegalite croissante entre les riches et les pauvres, destruction de la classe moyenne, choc des civilisations, etc...).

        Tu connais la seconde nouvelle, c est qu il n y a rien a faire contre cela, que c est une phenomene universel et eternel. Et que les prechi precha anti racisme ne font qu exacerber la haine.

        Tu connais la troisieme nouvelle, c est que si la pression augmente, alors cette haine mene a la guerre et a la souffrance.

        Tu connais la quatrieme nouvelle : l Europe est en declin, ce qui va ramener son niveau social-economique a celui de l Inde, ce qui va accentuer la pression economique.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 15:18

        @fax tronic,

        je suis assez d’accord avec la vision du contexte, mais pas sur le fait qu’on ne puisse rien faire pour passer ce cap en laissant ruiner autant l’esprit français que la possibilité d’une réorganisation saine de la société,

        on est pas obligé de « mal vivre ensemble » pour encore plus subir les crises dans des divisions intérieurs qui fragilisent, mais on serai plutôt plus avisé de mieux se serrer les coudes sur des bases saines.

        amicalement, barbouse.


      • faxtronic faxtronic 13 août 2009 15:30

        "je suis assez d’accord avec la vision du contexte, mais pas sur le fait qu’on ne puisse rien faire pour passer ce cap en laissant ruiner autant l’esprit français que la possibilité d’une réorganisation saine de la société,

        on est pas obligé de « mal vivre ensemble » pour encore plus subir les crises dans des divisions intérieurs qui fragilisent, mais on serai plutôt plus avisé de mieux se serrer les coudes sur des bases saines"

        Tu sais, c est tres loin d etre un probleme francais. D ailleurs je ne vis pas en France. Dans tous les pays ou j ai vecu, c est la meme chose. En france, en Angleterre, au Japon, en Belgique, c est la meme. En belgique justement, les gens qui me parlent dans le trams a Bruxelles, et qui haissent de toute leurs ames les arabes. Mes jeunes collegues flamand(e)s) qui estiment que le probleme de la seconde guerre mondiale c est de ne pas avoir eliminer tous les juifs, mais que tous de meme c est mieux ainsi (qu il y en ait moins). Au japon c est encore pire ; Les etrangers sont soit des barbares (les blancs), soit des non-hommes (les autres).
        C est ainsi, il n y a rien a y faire.

        J ai ma petite theorie sur cela. Chacun prefere son enfant a celui de son voisin, et a fortiori a celui d un etranger. Chacun a ainsi des cercles concentriques d empathie. Toi meme si tu avais le choix entre tuer ton enfant, ou tuer 10 enfants que tu ne connais pas, tu n hesiteras pas. En periode de vaches grasses, on n aime pas son voisin ou bien on s en fout, mais 99% on s en fout. Mais quand les vaches sont maigres, alors ton voisin est en competition avec toi, ta famille, ton cercle. Et la cela devient de la haine.


      • faxtronic faxtronic 13 août 2009 15:47

        « se serrer les coudes »

        Mais les gens se serrent les coudes, Les parents qui aident leurs enfants au chomage, le frere qui aide le frere (ou la soeur c est pas une question de genre), les copains qui s entraident. Les gens se serrent les coudes. Et c est cela qui forme le clan, l ethnie, la race, la communaute, le groupe socio-culturel (choisit ton mot, ils sont synonymes). Et c est aussi cela qui mene a la haine.


      • Bois-Guisbert 13 août 2009 16:32

        Je réponds en vrac, puisque tous mes contradicteurs ont suivi les cours du même catéchisme.

        Les Italiens d’autrefois - je schématise par manque de temps à perdre - n’étaient pas des altercuturels pour lesquels furent nécessaires de dispendieuses (et inutiles, mais c’est une autre question) politiques d’intégration, qui sont déjà la preuve d’un échec.

        Ils ont été et ils se sont laissés « phagocytés » par la société française, si bien qu’assez vite, ils n’ont plus été perçus comme des étrangers, ce qui déjà, est impossible à des allogènes.

        Dans le même temps, avec les mêmes gens, tous les modèles d’intégration sont en train d’échouer les uns après les autres, non seulement le français, mais aussi l’italien, le britannique, l’allemand, le hollandais...

        Quant à ceux qui croient qu’ils réussiront avec des Maghrébins, des Subsahariens, des Caraïbes, des latinos-américains et des Asiatiques du Sud-Ouest, ce que la Yougoslavie n’a pas pu faire avec des Slovènes, des Croates et des Serbes, je leur laisse la responsabilité de la bombe à retardement qu’ils refilent aux générations futures.

        En notant qu’il est extrêmement douteux que leurs parents qui ont construit la France depuis cinquante générations, la leur aient léguée pour en faire « ça » !


      • Bois-Guisbert 13 août 2009 16:38

        P.S. - Deux témoignages remontant aux temps de la liberté d’expression (un temps que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître) :

        http://www.youtube.com/watch?v=8yR_1563els

        ...et cette déclaration de Georges Marchais, secrétaire général du Parti communiste :

        « J’approuve le refus de Paul Mercieca de laisser s’accroître dans sa commune le nombre, déjà élevé, d’immigrés ; en raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membre de leurs familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte […] C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficile leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante […] la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles immigrées, plongées dans la misère, deviennent insupportables pour les budgets des communes. »

        Etonnant, non ?


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 18:05

        @fax tronic,

        ta « petite théorie » sur les cercles concentriques d’empathie est véritable, la seule différence c’est qu’il est possible d’en faire les maillons d’une chaine plus solide, plus proche des synergies positives, a mon avis, que le chacun pour soi souverain et les vies brisées par la violence, autant subie qu’infligé a autrui ce qui ne laisse jamais intérieurement indemne.

        d’une certaine façon, il faut sortir de la tyrannie des petits décisionnels pour en organiser un régulateur et fiable.

        amicalement, barbouse


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 18:20

        @ bois guibert,

        nous n’allons pas nous convaincre, et effectivement dans les conditions du présent et de la société tel qu’elle est, non seulement « politique d’intégration » est un euphémisme dangereux qui sert à pour masquer la réalité, qui vous donne raison,

        oui, tel que cela ce passe maintenant, on ne peut pas assimiler et harmoniser les différences des cultures du monde en même temps, en l’état du modèle républicain,

        et oui, on ce n’est pas battu pendant des siècles pour ce bout de planète pour en faire une bouillie acculturée jusqu’à la guerre civile,

        seulement, si vous sortiez de votre combat trente seconde pour faire reconnaitre que « cela ne marche pas et que cela engendre une poudrière, du sang et des larmes »,

        vous pouvez néanmoins remarquer qu’il y a des vérités humaines au dessus des particularités raciales, qu’elles sont déja dans la culture française, et que nous n’avons pas a puisé dans des modèles étranger de quoi tenter de réguler la situation en basant des politiques, des volontés et des principes sur nos racines et notre modèle.

        que les dégats sont la et vont sans doute encore s’aggraver, c’est trés probable, mais qu’il n’y a pas de solution à la fois humaine et exempt de naiveté ou de tout à l’égaux lénifiant, c’est encore un autre débat, et un autre angle de réflexion que je propose a votre attention,

         aprés vous en faite ce que vous voulez, et je suis comme vous, j’en ai tellement entendu sur le racisme, je sais tellement a quel point la parlote ne sert a rien et qu’on n’ouvre pas les yeux a des aveugles volontaires que je m’évite de me fatiguer dans le vide,

        tout comme je suis bien conscient que certain ne comprennent que le langage tactile de la violence, sans cela, les mots leurs semble vide de sens,

        mais ici nous sommes dans l’agora, aprés tout, on peu s’offrir le luxe d’un peu de réflexion quand même, nous ne sommes pas que des bêtes racialisées en luttes et en rut...

        amicalement, barbouse.


      • Bois-Guisbert 13 août 2009 20:31

        vous pouvez néanmoins remarquer qu’il y a des vérités humaines au dessus des particularités raciales

        Pour ma part, je ne considère pas les particularités raciales comme déterminantes – sauf pour le racisme épidermique -, mais bien les particularités culturelles. Les « vérités humaines au dessus des particularités raciales » ne sont que de peu de poids face aux frictions inhérentes à la cohabitation, aux différences de mœurs, de coutumes et de structures mentales.

        Vous disiez tout à l’heure « tous ces sujets se francisent ou sont assimilables », mais croyez-vous sincèrement que la perception de la femme telle qu’elle est vécue dans la cellule familiale est susceptible de francisation globale – je ne parle évidemment pas des cas individuels qui ne sont significatifs de rien ? Ce n’est qu’un exemple, bien sûr, mais j’aime bien travailler dans le concret.

        En outre, il existe toute une immigration qui se situe hors de toute référence française ou républicaine. L’écrivain Paul Nizon en parle dans « Le ramassement de soi », Ed. Actes Sud, 2008 :

        « Le dégrisement que je ressens à Paris et qui frise souvent l’insupportable, je crois qu’il est une conséquence de cet afflux démesuré en provenance du tiers monde… » « Ce qui a lieu à Paris en ce moment, je pense que c’est bel et bien un déferlement de la périphérie sur le centre. Ils ne sont pas les messagers d’un autre monde qui cherchent ici asile ; ce ne sont pas des hommes en grand nombre qui viennent faire l’apprentissage de Paris ou de l’Europe. Ce sont des pans entiers de l’Afrique, du tiers monde et du quart monde, qui se déversent chez nous, voulant à peine savoir où ils sont et nullement disposés à travailler à leur intégration ; ils installent leur Afrique ou autre en plein Paris, que cela nous convienne ou non. »

        Ce texte date de… 1983, c’est assez dire que le mal est ancien, donc enraciné et que le phénomène est né puis s’est développé hors de toute prise de conscience des pouvoirs publics comme de l’opinion.
         
        Il y a donc en France qui zones qui n’ont plus de français que l’appartenance territoriale, de véritables enclaves étrangères, que seule la dispersion de leurs occupants sur l’ensemble du territoire national permettrait peut-être de résorber.

        Encore que les expériences de cette nature que j’ai connues se soldaient par un retour de 90 % des anciens occupants dans les six mois. Après tout, ce communautarisme que certains nient, que d’autres combattent reposent, qu’on le veuille ou non, sur un principe aussi ancien et universel que l’humanité elle-même Qui se ressemble s’assemble.

        Il faudrait peut-être en tenir compte avant de mettre sur pied des politiques d’intégration artificielle et arbitraire.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 22:05

        bien regardons les problèmes concrets, et par exemple quelque destins singuliers de femmes puisque ce sujet vous intéresse.

        j’ai connu personnellement deux trajectoires de vie de femmes assez significatives sur la « frontière culturelle »,

        la première a crue aux belles paroles d’un « anti raciste », et a fini et rejeté par sa famille qui « l’avait prévenu », et seule avec son gosse, remplacée pour une indienne, encore plus « exotique »...

        la deuxième se disait « anti raciste » , jusqu’à ce qu’elle se fasse jeter et remplacée par une femme de 20 ans de moins qu’elle, du bled, et s’est réveillé un jour avec l’impression de ne pas pouvoir etre raciste avec ces 2 enfants métis, mais d’avoir tout simplement été utilisé pour avoir des papiers, et finalement utilisée et prise pour une conne tout court.

        ce sont ces générations de femmes aux confluent des choc identitaires qui payent les pots cassés, servent d’exemples négatifs et incitent les autres à rester communautaire.

        et je vous passe l’ exemple d’une femme d’une ethnie qui livrait avec plaisir des « copines » d’autres ethnies a ses potes pour des tournantes, mais néanmoins considérée « victime » pendant le procès. 

        tout ça pour répondre a votre question, non, je ne pense pas qu’une francisation tel qu’elle est aujourd’hui soit suffisamment motivante et juste pour changer la condition de la femme dans les cellules familiales, la pensée clanique les considère organiquement comme la condition de la survie du clan, et les élève comme tel, en condamnant celles qui vont « trop loin ».

        mais une reconnaissance plus accrue du potentiel humain de la femme comme de l’homme, permet en des temps plus simple une élévation trans générationnelle de ces mêmes cellules familiales, parce que le niveau d’étude augmente et que c’est la femme qui transmet principalement le patrimoine culturelle, filtré et amélioré par son niveau d’étude...

        pour l’immigration qui vit ici comme là bas, si elle ne vivait pas en vase clos, dans la semi clandestinité, et autres raisons comme le silence qui entoure le business, elle ne pourrais pas continuer leur singularités, elle serait obligée de s’adapter a l’ensemble plus grand qu’est la France comparée a leur petit espace vitale qu’ils s’épuisent a défendre en assiégés permanent.

        et être réaliste, c’est plutôt considérer qu’il faut réinvestir ces endroits par une nouvelle forme de pacte social, et un pied d’égalité réel, aussi abstrait vous semble t il, que de crier en vain d’autant plus fort qu’on vit dans ou trop proche de la « bonbonnière a X » toujours prête à exploser, privé de la liberté de vivre sereinement.

        les territoires perdues de la république et l’invasion, c’est aussi la simple logique du regroupement familiale et que si un français aux states cherche des français, un immigré en France cherche a s’approcher de ces semblables. 

        Ceux qui souffrent le plus de cette situation, ce sont sont ceux qui sont français, vivent ici et ressemble a ceux de là bas.

        Quand une jeune femme française, d’ethnie africaine, se fait traiter méchamment par un type qui débarque et qui la prend pour une femme de là bas, et ça arrive souvent, avec d’autres ethnie aussi, elle sont en première ligne et coincée de tous les coté, de l’un elles sont jamais assez française, de l’autre elles sont trop française et il faut les « rééduquer » aux vrais valeur...

        et enfin, il ne faut pas déconner sur le rapport de force réel, ceux qui sont pour l’instant, du bon coté de la police et de l’armée si ça pète, c’est quand même pas ceux qui vivent ici comme là bas.

        évidemment ce rapport change quand on est le citoyen seul entouré d’une bande, et de toute façon la logique qui suit, hôpital, police, justice, n’est que de « réparation » et on ne prend pas d’argent a un insolvable... D’où de plus en plus les sorties en bandes étrangement communautaires...

        et s’il y a une frange d’irréductible étranger dans l’immigration, ils sont quand même fait pour être ultra minoritaire, perdent leur enfants dés que ceux ci veulent un peu explorer leur pays, ce sont des cellules familiales explosées par les agents sociaux de terrains qui prennent les enfants, séparent les couples polygame, déplacent les femmes en danger, etc...

        amicalement, barbouse.
         


      • faxtronic faxtronic 13 août 2009 16:00

        tous cela me fait penser a une phrase de Yoda, tu sais le nain verte dans Star War :
        « L’attachement mène à la peur , la peur mène à la colere , la colère mène à la souffrance , la souffrance mène à la haine et la haine mène au côté obscur ... »


        • King Bounty 13 août 2009 18:30

          la belgique a fait une enquete il y a 2 mois aupres des musulmans pour savoir ce qu ils pensaient de leur pays d acceuil  !
          il en ressort trois choses qui m ont frappé  :
          1) l europeen est dans le chef de la quasi totalité des sondés , assimilé a un fornicateur sans aucune pudeur ni morale , ce qui est intolerable pour la religion de paix , de tolerance et d amour !
          2 ) 70% se disent victimes de racisme !
          3) les memes 70% sont totalement opposés au mariage d un ou d une musulmane avec un ou une non musulman...cherchez l horreur...


          • King Bounty 13 août 2009 18:37

            et une quatrieme que j avais oublié
            la quasi totalité a répondu se sentir musulman et nullement belges ! !
            les elus socialistes musulmans turcs sont partis faire un voyage d etude en turquie ou ils ont tous fait un discours parlant de mere patrie ( la turquie ) et de SECONDE PATRIE ( la belgique ) nous pouvons donc en deduire qu en cas de conflit entre la turquie et la belgique , ces gens de troisieme genration defendraient...la turquie !!!
            QUE FONT-ILS AU PARLEMENT BELGE ?????


            • Lucien Denfer Lucien Denfer 13 août 2009 18:44
              Intéressante réflexion qui explore des aspects méconnus mais opérants, des mécanismes de la justification raciale. 

              Cette approche économique et concurrentielle de la justification raciale de l’infériorité supposée de l’autre dévoile, il me semble, une certaine dimmension instinctive, une animalité non assumée et opportune, qui fait de la race une excuse possible et facile, mais pas une exclusivité. 

              Dans une configuration d’uniformité ethnique les mêmes mécanismes continuent de jouer et les justifications glissent vers des éléments différents comme le territoire, la condition de naissance, les appartenances politiques, mais il est vrai que l’ethnicité est le premier ressort sur lequel s’appuie la justification des comportements de déni. 

              Dans les sociétés ou la survie du groupe nécessite la cohésion et le concours de chacun des membres de ce groupe, les différences y compris ethniques devraient passer au second plan et finir par n’être que des signes distinctifs communs comme la taille, la pilosité, la couleur des cheveux et des yeux. 

              Le problème que vous posez c’est que la France est de fait une société multi-ethnique confrontée aux défis de la mondialisation dans un contexte économique des plus sévères. Il faudra bien tôt ou tard abandonner les vieux réflexes de préservation et comprendre que c’est dans l’intérêt de tous de faciliter l’émergeance des têtes pensantes de demain. 

              Pourtant l’accentuation de la pression concurrentielle donne l’effet inverse, le recours massif au communautarisme ethnique, le cloisonnement culturel et le repli sur soi dans un individualisme forcené. Ce n’est pas un paradoxe mais un suicide collectif...

              Là où on serait tenté de penser que les dits « intellectuels » sont à même de comprendre que la cohésion est vitale dans le contexte actuel, on ne les voit que trop agir dans le sens contraire. Les clans familiaux et le tribalisme de parti sont aussi répandus en France qu’en Afrique...

              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 20:24

                bonjour lucien,

                j’apprécie toujours autant dans vos intervention votre esprit de synthèse et le doigt là où la raisonnement atteint une limite,

                effectivement l’excuse raciale n’est pas une exclusive dans l’approche économique et concurrentiel, mais disons que quand on parle de seuil « d’employabilité » même pas atteint, ou de concentration « d’inemployabilité », et qu’on regarde la population concernée, on s’aperçoit vite qu’il y a comme qui dirais « concentration ethnique », et que ce n’est pas de simples formations qui vont suffirent.

                Vis à vis de ces situations nous sommes dans a peine le placebo, dans une logique « d’aide » qui empêche de prendre le problème à la racine, notamment celle de la citoyenneté.

                et effectivement, il y a plus d’un « penseurs » a qui j’aimerai mettre le nez dans la merde qu’ils ont cautionnés en se gargarisant d’orgueil et de bien pensance. mais on a pas le temps, pas d’espace pour le débat critique et une tendance a la montée des radicalismes de toutes parts, de ceux qui une une fois enlisées dans des personnes et des groupes, vont maintenir la situation et la laisser pourrir sans issue encore un bon moment.


              • franck2010 13 août 2009 20:03

                Sous l’angle du culturalisme votre intervention se comprend. Sous l’angle du communautarisme un peu moins. Et, sous celui de l’anti-racisme pas du tout.

                J’aurais préféré le titre : ’ Du culturalisme, partie 1 ’ .


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 20:50


                  bonjour,

                  sous l’angle du culturalisme, j’avoue ne pas savoir ce que cela veux dire, enfin véritablement,

                  sous l’angle du communautarisme, il y a une logique qui veut que chaque communauté promeut en interne et en externe des individus, et si chacune bénéficie de la même vérité empirique sur la reconnaissance du potentiel de ses membres comme de ces compatriotes d’autres communauté, on peut espèrer une régulation inter communautaire qui s’opère par le haut, et moins par les coups bas. Ceux qui y perdent vraiment sont ceux qui au sein même de leur communauté, exercent des autorités sur l’excès d’ignorance de leur membres.

                  et enfin sour l’angle de l’anti-racisme, c’est bien simple, je ne crois pas en l’anti racisme, ni en sa propagande, ni en sa condamnation débilitante, ni a l’usage du nazisme en référence absolue, etc..

                  je crois qu’il faut une régulation saine, comme pour la violence, et un pied d’égalité citoyen basé sur des vérités efficiente et une forme de patriotisme éclairée,

                  pas sur le dénie des races qu’un gamin constate avec ces yeux par exemples, ni l’excuse raciale, ni le dénie de la tendance de chacun de se sentir spontanément plus proche de quelqu’un qui lui ressemble que de quelqu’un de différent.

                   harmoniser les différences ce n’est pas les nier, ni les étouffées,ni les noyées dans de l’ultramétissage mondialisée, c’est préserver leur singularité pour garantir leur survie et pérénité, et pacifier un espace d’épanouissement collectif sous une loi communément admise. 

                  la logique de condamner,« le racisme » c’est pour chaque condamnée ou présumé coupable quotidien qui passent leurs vie a dire oui de peur d’être juger raciste, c’est toujours créer du racisme, de celui qui reste dans le silence des rancoeurs et qui aliène l’esprit tout comme chaque agressions engendrant des victimes désignées sur critères racial crées de réactions claniques...

                  voilà, en gros, pourquoi ce texte s’appel du racisme et n’est pas une énième diatribe anti raciste ou un défouloir a rancoeurs.


                • franck2010 13 août 2009 21:42

                  Par culturalisme j’entends qu’on espère encore voir les valeurs de sa culture reconnues par des éléments exogènes. On essaye celà jusqu’en Nouvelle-calédonie...

                  Par communautarisme j’entends qu’on espère plus rien, sinon l’accord sur une base juridique.

                  Par anti-racisme j’entends qu’on se réfère à la race pour entreprendre de prendre en compte une société multi-raciale.


                  Nous avons échoué dans la lutte anti-raciste....nos sociétés ont laissé les ethnies s’imposer avec la ghettoisation. Nous ne pouvons plus imposer un modèle culturel, donc nous sommes dans le communautarisme ( juridisme anglo-saxon ou formalisme juridique ).


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 22:39

                  @ franck 2010,

                  ok là c’est plus clair,

                  mais nous en sommes encore a un même code civil, pénal, etc.. pour tout le monde, une éducation nationale, etc... bref, même si tout se fragmente et se communautarise faute d’’homogénéité, la structure administrative, pour l’instant est encore là,

                  le culturalisme tel que vous le définissez n’est pas le fait qu’un ensemble de vérité sur l’humain est reconnue par tous, par exemple, personne ne se souviens des 2 premières années de sa vie, c’est comme ça, et c’est valable pour tout le monde.

                  et qu’il ne s’agit pas d’imposé une culture française passé, mais d’axée la culture française moderne sur les vérités concernant le genre humain, et les pieds d’égalité qu’on y découvre.

                  amicalement, barbouse.


                • Internaute Internaute 13 août 2009 20:35

                  Rien à dire de plus que Bois-Guibert si ce n’est ces quelques remarques.

                  Cet article est du rousseauisme poussé à son paroxysme. « L’homme est né bon, c’est la société qui le déprave. »

                  En France l’ascenseur solcial fonctionne pour ceux qui en valent la peine. Georges Pompidou, Président de la République, était fils d’instituteur et petit fils de paysan. Sylvain Floirat, parti de nulle part et sans études a développé des affaires d’avant-garde comme la construction des avions Bréguets. Jean-Luc Lagardère a commencé sa carrière comme simple dessinateur industriel chez Matra avant de gravir tous les échelons et de laisser à son fils une des plus grosses fortunes de France. Charles Aznavour, immigré arménien a peut-être subi tous les racismes mais cela ne l’a pas empêché de faire une carrière éblouissante dans ce pays plein de racistes.

                  L’accès au savoir est libre et universel depuis des années. Si l’Afrique n’a toujours pas de laboratoire pharmaceutique ni d’industrie électronique il ne faut pas le chercher dans un quelconque racisme qui leur empêcherait de s’instruire.

                  Pour mémoire, ma grand-mère se fichait des fabrications japonaises. Les crayons n’étaient pas cher mais n’avaient qu’un centimètre de mine à chaque bout. Les montres ne valaient rien mais ne marchaient pas. Regardez où en est le Japon aujourd’hui. Quand on veut, on peut.

                  Les races sont différentes, chacune a ses priorités et ses envies. Le racisme tel que le décrit l’article n’existe pas et il est stupide de s’en servir pour prétendre excuser le sous-développement.


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 21:02

                    bonjour,

                    alors pour rousseau, ça m’amuse, mais bon, dites moi ce qu’il reste des closes de son « contrat social » dans mon hlm et on en reparlera, je n’ai pas l’impression qu’on a été nombreux a le signer.

                    pour les exemples de l’ascenseur social « ça marche », c’est vous qui êtes dans la naiveté, et pour un exemple de réussite, je peu vous montrer des millions de français dans la précarité autant financière, que moral, qu’intellectuel, etc...

                    dites moi, quels sont vos chances de vous en sortir quand bébé vos parents vous gazent au shit ce qui bouleverse votre croissance neuronale pendant que la société entière considère que c’est « sans réel gravité » ?

                    et enfin, les races ont des priorités et des envies différentes ? c’est n’importe quoi.

                     



                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 21:16

                    hello pasou,

                    bon, il faudrai demander au docteur watson ce qu’il pense des afro américains ou asiatiques ou amérindiens diplômés d’ Harvard, etc.. je suis sur que ça thèse y ferai débat... mais pas longtemps...

                    amicalement, barbouse.


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 13 août 2009 22:12

                    @ pasou,

                    tu peux comprendre que comme ça, a froid, croire un article sortie d’un peu nulle part, n’est pas le premier réflexe, surtout qu’avant de le lire, connaissant comment on fait passer les test de QI et leur pertinence... je n’y croyais pas déjà avant... ce n’est pas a proprement parler un critère fiable selon moi, ni au sein d’une population « identique », ni pour les comparer.

                    par contre je suis persuader qu’il y a inégalité d’accès au savoir, par exemple, et que bien des savoirs sont tronquées, ce qui ressort forcément aussi dans ce genre de test, le problème n’est pas le QI, mais être mal sachant selon les critères intellectuel du QI.

                    amicalement, barbouse.


                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 14 août 2009 09:00

                    Juste quelques inventions (pas exhaustif) faites par des noirs : 


                    1. LA LAMPE ÉLECTRIQUE : inventée le 13.09.1881 par Joseph V. Nichols et Lewis H. Latimer.

                    2. L’ANTENNE PARABOLIQUE : inventée le 07 juin 1887 par Granville T. Woods

                    3. LA PRODUCTION SUCRIERE AMELIOREE : inventée le 10 décembre par Norbert Rilleux

                    4. L’AIGUILLAGE DES TRAINS : inventé le 31 octobre 1899 par William F. Burr

                    5. L’EXCAVATRICE DES POMMES DE TERRE : inventée le 23 avril 1895 par F.J. Wood

                    6. CAPSULES DES BOUTEILLES ET JARRES : inventée le 13.9.1898

                    7. BIDON (JERRICANE) : inventé le 17 février 1891 par Albert C. Richardson

                    8. PANNEAU DE PROTECTION DES LITS : inventé le 13 août 1895 par Lewis A. Russel

                    9. MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 05 juillet 1892 par Andrew J. Beard

                    10. MASQUE A GAZ : inventé le 13 octobre 1914 par Garett A. Morgan

                    11. BOUCHE DE SECOURS INCENDIE : inventée le 07 mai 1878 par Joseph R. Winters

                    12. LA CHAISE BALANCOIRE : inventée le 15 novembre 1881 par Payton Johnson

                    13. CHARPENTE METALLIQUE (DE VOITURE) : inventée le 02 février 1892 par Carter William

                    14. TABLE DE CUISSON A VAPEUR : inventée le 26 octobre 1897 par Carter William

                    15. LENTILLES DE PROTECTION DES YEUX : inventée le 02 novembre 1880 par Powell Johnson

                    16. L’ASCENSEUR : inventé le 11 octobre 1867 par Alexander Miles

                    17. LE TAILLE CRAYON : inventé le 11 octobre 1867 par John L. Loove

                    18. DISPOSITIF DE COUPLAGES DES VOITURES DE TRAIN : inventé le 10.10.1899 par Andrew J. Beard

                    19. LES MANEGES POUR DIVERTISSEMENT : inventés le 19 décembre 1899 par Granville T. Woods

                    20. LA CHEMINEE DE LOCOMOTIVE : améliorée le 23 mai 1871 par Landron Bell

                    21. LA LANTERNE ou LA LAMPE TEMPETE : inventée le 19 août 1884 par Michael C. Hamey

                    22. LE PIANO MECANIQUE : inventé le 11 juin 1912 par Joseph H. Dickinson

                    23. L’AMENAGEMENT DES WAGONS-LITS : inventé le 08 octobre 1870 par John W. West

                    24. LA BALANCE PORTABLE : inventée le 03 novembre 1896 par John W. Hunter

                    25. LES W.C ( TOILETTES ) : inventés le 19 décembre 1889 par Jérome B. Rhodes

                    26. LE CACHET ET LE TAMPON : inventés le 27 février 1883 par William B. Purvis

                    27. LE REFRIGERATEUR ( FRIGO ) : inventé le 14 juillet 1891 par John Stenard

                    28. L’INTERRUPTEUR ( LE COMMUTATEUR ) : inventé le 1er janvier 1889 par Granville T. Woods

                    29. LE REVELATEUR PHOTOGRAPHIQUE : inventé le 23 avril 1895 par Clatonia Joaquin Dorticus

                    30. LA GALOCHE ( COUVRE CHAUSSURE ) :inventée le 08 février 1898 par Alvin L. Rickman

                    31. LA MACHINE A COMPOSTER : inventée le 22 juin 1897 par William Barry

                    32. LA FONDEUSE-MOULEUSE : inventée le 14 mars 1876 par David A.Fisher

                    33. LE BALAI-LAVEUR : inventé le 13 juin 1893 par Thomas W.Steward

                    34. LA MACHINE A ECRIRE : inventée le 07 avril 1885 par Lee S. Burridge et Newman R. Mashman

                    35. LE PROTEGE-DOCUMENT ( papiers ) : inventé le 02 novembre 1886 par Henry Brown

                    36. LE MANCHE D’ENREGISTREUR : inventé le 08 janvier 1918 par Joseph Hunter Dickinson

                    37. LE SYSTEME D’ALARME DES TRAINS : inventé le 15 juin 1897 par Richard A. Butler

                    38. LA TERRINE ou LA MOULE A GLACES : inventée le 02 février 1897 par Alfred L. Cralle

                    39. LE SECHE-LINGE : inventé le 07 juin 1892 par George T. Sampson

                    40. LA PEINTURE ET LES COLORANTS : inventés le 14 juin 1927 par George Washington Carver

                    41. LES FREINS DE VOITURE : inventés le 06 août 1872 par John V. Smith

                    42. LA MACHINE A PETRIR : inventée le 07 août par Joseph H.Dickinson

                    43. LA MACHINE DE CORDONNERIE : inventée le 20 mars 1884 par Jan E. Matzeliger

                    44. LE STYLO PLUME A RESERVOIR : inventé le 07 janvier 1890 par William B. Purvis

                    45. LE TUNEL POUR TRAIN ELECTRIQUE : inventé le 17 juillet 1888 par Granville T. Woods

                    46. LE FEU DE SIGNALISATION (feu rouge) : inventé le 20 novembre 1923 par Garett A. Morgan

                    47. LA GUITARE : inventée le 30 mars 1886 par Robert F. Flemmings Jr

                    48. LA BOITE AUX LETTRES : inventée le 27 octobre 1891 par Philip B. Downing

                    49. LE PEIGNE A CHEVEUX : inventé le 21 décembre 1920 par Walter H. Sammons

                    50. LE TROLLEY ELECTRIQUE SUR RAIL : inventé le 19 septembre 1893 par Elbert R. Robinson

                    51. LES COUPES-BISCUITS MECANIQUES : inventés le 30 novembre par Alexander Ashbourne

                    52. LE FOUET BATTEUR D’OEUFS : inventé le 05 février 1884 par Willis Johnson

                    53. LA TABLE DE REPASSAGE : inventée en 1892 par Sarah Boone

                    54. LES ROTATIVES DE PRESSE (imprimerie) : inventées le 17 septembre 1878 par W.A Lavalette

                    55. LE SYSTEME DE SECURITE DES ASCENSEURS : inventé le 02 avril 1895 par James Cooper

                    56. LA BALAYEUSE DES RUES : inventée le 17 mars 1890 par Charles B. Brooks

                    57. LE PORTE-BAGAGES DU VELO : inventé le 26 décembre 1899 par Jerry M. Certain

                    58. LES SYSTEMES ET LES APPAREILS TELEPHONIQUES : inventés le 11.10.1887 par Granville T. Woods

                    59. LA TONDEUSE A GAZON : inventée le 09 mai 1899 par John Albert Burr

                    60. LES VITESSES AUTOMATIQUES (des véhicules) : inventées le 06 décembre 1932 par Richard B. Spikes

                    61. LES POUBELLES (bac à ordures) : inventées le 03 août 1897 par Lloyd P. Ray

                    62. LA PRESSE A AGRUME : inventée le 08 décembre 1896 par John T. White

                    63. LES PORTES DE SECURITE (pour ponts à bascules) : inventées le 07 octobre 1890 par Humphrey Reynolds

                    64. LE THERMOSTAT : inventé le 06 mars 1928 par David N. Crosthwait Jr

                    65. LE CADRE DU VELO : inventé le 10 octobre 1899 par Isaac R. Johnson

                    66. LE FER A CHEVAL : inventé le 23 août 1892 par Oscar E. Brown

                    67. LE LANDAU (poussette) : inventé le 18 juin 1889 par William H. Richardson

                    68. LE PIEGE A RAT AUTOMATIQUE : inventé le 31 août 1881 par Williaù S. Campbell

                    69. LA MOISSONNEUSE-BATTEUSE : inventée le 07 août par Robert P. Scott

                    70. LA SELLE DE CHEVAL : inventée par William D. Davis

                    71. LE MORS DE CHEVAL : inventé le 25 octobre 1892 par Lincoln F. Brown

                    72. LE COUVRE SABOT (pour chevaux) : inventé le 19 avril 1892 par Robert Coates

                    73. LA CROSSE DE GOLF : inventée le 12 décembre par George F. Grant

                    74. LE CONDITIONNEMENT D’AIR (split) : inventé le 12 juillet 1949 par Frederck M. Jones

                    75. LA GACHETTE DE FUSIL (le détonateur) : inventée le 03 mai 1897 par Edward R. Lewis

                    76. APPAREILS AUTOMATIQUES DE PÊCHE : inventés le 30 mai par George Cook

                    77. L’ARROSOIR DE GAZON : inventé le 4 mai 1897 par Joseph H. Smith

                    78. LE TELEGRAPHE DES CHEMINS DE FER : inventé le 28 août 1888 par Granville T. Woods

                    79. LES APPAREILS de TRANSMISSION de messages via l’électricité : inventés le 7 avril 1885 par Granville T. Woods 

                    80. LE DISPOSITIF DE TRANSFERT des courriers postaux : inventé le 24 mai 1917 par J.C. Jones

                    81. EXTINCTEUR DE FEU : inventé le 26 mars 1872 par Thomas J. Martain

                    82. LE DISPOSITIF DE TRANSPORT DES FRETS : inventé le 10 octobre 1899 par John W. Butts

                    83. LE LIT PLIANT : inventé le 18 juillet 1899 par L.C. Bailey

                    84. LES TRINGLES DES RIDEAUX : inventés le 04 août 1896 par W.S Grant

                    85. LE CANAPE-LIT CONVERTIBLE : inventé le 05 octobre 1897 par J.H. Evans

                    86. LAVE-VITRES ELECTRIQUES : inventé le 27 septembre 1882 par A.L. Lewis

                    87. LA MOISSONNEUSE : inventée le 03 juin 1890 par H.L. Jones

                    88. LE DIRIGEABLE : inventé le 20 février 1900 par J.F. Pickering

                    89. LA RAMASSEUSE DE COTON : inventée le 05 juin 1894 par Georges W. Murray

                    90. LES LUBRIFIANTS DE MOTEUR : inventés le 15 novembre 1898 par Elijah Mc Coy

                    91. LA MACHINE DE GRAISSAGE A VAPEUR : inventée le 04 juillet 1876 par Elijah Mc Coy

                    92. BANDE MAGNETIQUE D’ORDINATEURS : inventée le 24 août 1971 par Larry T. Preston

                    93. LA PEDALE DE COMMANDE : inventée le 05 octobre 1886 par Minnis Hadden

                    94. ANTENNE DE DETECTION PAR RADARS : inventée le 11 juin 1968 par James E. Lewis

                    95. SUPERCHARGEUR POUR MOTEUR A COMBUSTION : inventé le 03 février 1976 par Joseph A. Gamell

                    96. Automatisation chargement et déchargement du courrier postal : inventée le 13.02.1945 par Gus Burton

                    97. ENGINS DE LEVAGE et MONTE-CHARGE : inventé le 02 mai par Mary Jane Reynolds

                    98. LA CELLULE ELECTRIQUE GAMMA : inventée le 06 juin 1971 par Henry T. Sampson

                    99. LE SYSTEME DE REFRIGERATION (FRIGO et CONGELATEUR) : inventé le 04 novembre 1879 par Thomas Elkins

                    100. LA SIGNALISATION (balises d’aéroport, grues, immeubles,...) : inventée le 30 mars 1937 par Lewis WW. Chubb

                    101. DOSAGE DE LA MELANINE : à partir de la peau, inventé par Cheikh Anta Diop

                    102. LE SHAMPOING : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

                    103. LE VINAIGRE : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

                    104. LE SAVON : à partir de l’arachide, inventé par George Washington Carver

                    105. LA POUDRE DE TOILETTE : à partir de l’arachide, inventée par George Washington Carver

                    106. LA FARINE : à partir de la pomme de terre, inventée par George Washington Carver

                    107. L’ENCRE : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

                    108. LE TAPIOCA : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

                    109. L’AMIDON : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

                    110. LE CAOUTCHOUC SYNTHETIQUE : à partir de la pomme de terre, inventé par George Washington Carver

                    111. LA CONSERVATION DES ALIMENTS : inventée par Lloyd A. Hall

                    112. LA STERILISATION DES ALIMENTS : inventée le 8 février 1938 par Lloyd A. Hall

                    113. MOUSSE IGNIFUGE CONTRE LE FEU : utilisée pendant la 2nd guerre mondiale, inventée par Percy L. Julian

                    114. SYNTHESE DE LA PHYSOSTIGMINE : pour le traitement du glaucome , inventée par Percy L. Julian

                    115. SYNTHESE DE LA PROGESTERONE : inventée par Percy L. Julian

                    116. SYNTHESE DE LA CORTISONE : inventée le 10 août 1954 par Percy L. Julian

                    117. SYNTHESE ORGANIQUE DE LA PHEROMONE : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

                    118. SYNTHESE DE L’OLIGOSACCHARIDE : inventée par Bertram Oliver Fraser-Reid

                    119. FILAMENT DE CARBONE : pour la lampe à incandescence : inventé le 17 juin 1882 par Lewis Howard Latimer

                    120. APPAREIL DE REFROIDISSEMENT et DE DESINFECTION : inventé le 12 janvier 1886 par Lewis Howard Latimer

                    121. RHEOSTAT FIABLE : inventé par Granville T. Woods le 13 octobre 1896

                    122. TROISIEME RAIL : pour le métro, inventé par Granville T. Woods le 29 janvier 1901

                    123. UN FREIN AUTOMATIQUE à AIR COMPRIME : inventé par Granville T. Woods en 1905

                    124. UN FREIN ELECTROMECANIQUE : inventé par Granville T. Woods en 1887

                    125. UN INTERRUPTEUR AUTOMATIQUE de circuits électriques : inventé par Granville T. Woods en 1889

                    126. UNE COUVEUSE ARTIFICIELLE : inventé par Granville T. Woods en 1890

                    127. PACEMAKER (régulateur pour stimulateur cardiaque) : inventé par Otis Boykin

                    128. OPERATION A COEUR OUVERT : inventé par Daniel Hale Williams le 9 juillet 1893

                    129. TEST DE DEPISTAGE DE LA SYPHILIS : inventé par William A. Hinton en 1936

                    130. COLLET pour les fractures cervicales : inventé par Louis Tompkins Wright

                    131. TRAITEMENT des MALADIES VENERIENNES (avec l’auréomycine) : inventé par Louis Tompkins Wrigh

                    132. CONSERVATION DU SANG : inventé par Charles Richard Drew

                    133. LA POLYTHERAPIE (utilisation de la chimiothérapie contre le CANCER) : inventée parJane Cooke Wright

                    134. TRANSPLANTATION du REIN (2ieme au monde) : par Samuel L. KOUNTZ

                    135. CONSERVATION du REIN (durant plus de 50 heures) : par Samuel L. KOUNTZ

                    136. ANTIDOTE contre les SURDOSES de BARBITURIQUE : inventé par Arnold Hamilton Maloney

                    137. MACHINE A MONTER LES EMPEIGNES (soulier) : inventé par Jan Earnst Matzeliger

                    138. FIXATEUR POUR CHEVEUX : inventé par Garrett A. Morgan

                    139. ANEMOMETRE : inventé par Philip G. Hubbard

                    140. CAMERA-SPECTROGRAPHE (transporté par Apollo 16) : inventé par George R. 

                    Maintenant on pourrait s’attaquer aux inventions et autres contributions majeures pour la science, la philosophie, la sociologie, réalisées par les Chinois (je crains que la liste ne soit trop longue), les indiens, les slaves, les..

                    Cela appuie le raisonnement de Barbouse, puisque la majorité des inventeurs précités sont des Afro américains ayant bénéficié d’une instruction. En conclusion on peut prétendre sans risque de se tromper qu’ucune race ne possède le monopole de la beauté et de l’intelligence.

                  • Bois-Guisbert 14 août 2009 11:52

                    Mais alors comment on explique que l’Afrique ait résisté au progrès pendant au moins trois mille ans et au développement au cours des soixante dernières années ?

                    Des préoccupations emvironnementales, peut-être ?

                    Quant à vos mirifiques inventions, on ne peut se contenter d’un inventaire à la Prévert. Surtout quand on sait que le mors (N° 71) est une invention mésopotamienne qui, si elle devait remonter au 25 octobre 1892, alors ce serait... avant J.-C. *mdr*


                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 14 août 2009 16:39

                    Tiens c’est grâce à des mecs comme Philip Emeagwali que tu pianotes sur ta bécane. Va te renseigner sur un génie de l’informatique et des sciences bien contemporain plutôt que de me resservir le mors de babylone qui a bien évolué depuis...

                    Mais attention si t’es un raciste con-vaincu ca va te faire mal aux yeux et tu risques de péter un câble...

                  • Sophronius 14 août 2009 16:58

                    Ouais tu parles d’une liste : tous les points que j’ai vérifié (ascenceur, refrigérateur, etc) sont des mensonges.

                    Exemple le frigo inventé par Carl Von Linde qui en 1890 avait déjà vendu 747 machines aurait été inventé par un certain John Stenard en 1891 et naturellement aucune trace de ce John Stenard ailleurs que dans des officines douteuses.

                    Roungalashinga nous a sorti une même liste de soit disant inventions arabo-musulmanes, alors que ce n’était que de vagues améliorations voire même des affabulations.

                    Le pire c’est que tous ceux qui réfutent leurs listes mensongères sont traités de racistes, alors que ce sont bien eux les racistes qui tachent de déposséder le blanc Judéo-chrétien de toutes ses inventions !


                  • Sophronius 14 août 2009 17:08

                    Je vérifie pour le dirigeable j’obtiens :

                    En 1883, le savant et aéronaute Gaston Tissandier, aidé de son frère Albert, construisent un ballon dirigeable, qu’ils munissent d’une hélice entraînée par un moteur électrique, lui-même alimenté par des piles et avec lequel ils réussirent à remonter un courant aérien

                    Comment comprendre qu’un introuvable Pickering l’aurait inventé en 1900 ?

                     Résultats 1 - 10 sur un total d’environ 347 pour Dirigeable Pickering (0,16 secondes)

                    Du mensonge tout le mensonges rien que le mensonge !


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 14 août 2009 20:25

                    Roungalashinga nous a sorti une même liste de soit disant inventions arabo-musulmanes, alors que ce n’était que de vagues améliorations voire même des affabulations.

                    Sophronius ment ehontément, puisque j’avais cité une liste d’améliorations dues aux arabo-musulmans, en distingant bien les améliorations des inventions puis un certain mcm m’a traité de menteur puisque selon lui j’avais parlé uniquement d’inventions. Et voilà que Sophrous, qui lui ressemble étrangement, recommence !

                    Je cite le commentaire en question en gage de ma bonne foi :
                    « Pour éviter de dire des contre-vérités à l’avenir, apprenez que les musulmans ont développé la chimie (systémisation de la distillation, la calcination, la sublimation, la purification, invention du savon), l’astronomie (invention de l’astrolabe), l’architecture, la médecine (invention de l’anesthésie), l’art militaire (premières torpilles ), les mathématiques (algébre), que c’est un savant musulman qui a développé le premier des systèmes hydrauliques à base de pistons ? »

                    Dans ce commentaire personne ne saura prétendre que j’ai affirmé que les musulmans avaient inventé l’algèbre et l’architecture. Pourtant mcm a osé le faire ! (ses commentaires ont disparu malheureusement...)
                    J’avais ensuite reconnu mes erreurs qu’il m’avait fait remarqué concernant l’invention du savon et de l’anesthésie, comme quoi je ne mens pa et j’admets avoir tort de temps en temps :

                    « Cependant je veux bien admettre qu’en ce qui concerne le savon et l’ansthésie je suis allé un peu vite en besogne, car différentes sources donnent des informations discordantes. Il semble en effet que les grecs utilisaient déjà des substances anesthésiantes avant les musulmans. Voilà. »

                    Mais gageons que Sophronius saura nier les faits.

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • Rounga Ainsi parlait Roungalashinga 14 août 2009 20:49

                    Dans la liste de Lucien Denfer, ce qui m’a choqué, c’est le fer à cheval, que je croyais inventé par les mongols. Le reste je n’ai pas cherché à vérifier.
                    Mais il a oublié de citer une chose capitale, la grande invention révolutionnaire des Noirs : LE JAZZ !!!!

                    Ainsi parlait Roungalashinga.


                  • Bois-Guisbert 15 août 2009 11:13

                    Ouais tu parles d’une liste : tous les points que j’ai vérifié (ascenceur, refrigérateur, etc) sont des mensonges.

                    Vous faites bien de le dire. Pour ma part, j’attendais une riposte de Lucien Denfer, pour lâcher une rafale d’irréfutables rectifications.

                    Y figurait aussi l’ascenseur, en sevice depuis dix ans dans un immeuble de New York, lorsque Alexander Mills l’a inventé...

                    « Mais attention si t’es un raciste con-vaincu ca va te faire mal aux yeux et tu risques de péter un câble... »

                    Mais non, Denfer, mais non. Dans tous les peuples, il y a une élite qui est très largement supérieure au reste du troupeau - à laquelle je n’appartiens pas, je m’empresse de le dire, parce qu’il n’est pas nécessaire d’y appartenir pour être conscient à la fois de son existence et de son importance... 

                    e qui varie d’un peuple à l’autre, c’est la proportion de ces êtres d’élite et l’existence, ou non, de ressources humaines efficientes, qui sont indispensables aux élites pour mener à bien leurs projets et leurs innovations.

                    Le plus grand inventeur s’il vit au milieu de gens dont l’ignorance, l’incurie et l’impéritie sont des caractéristiques majeures, est condamné à végéter dans la même médiocrité que les autres.


                  • Lucien Denfer Lucien Denfer 15 août 2009 18:11
                    @bois guibert,

                    Vous dites que tous les peuples voient émerger en leur sein une élite intelectuelle dont les possibilités et les capacités sont très au delà du reste de leur groupe d’appartenance ethnique et que ce qui différencie ses divers peuples c’est la proportion de génies. 

                    Pour simplifier, si je vous ai bien compris, vous prétendez que globalement les noirs sont incapables d’invention, de mathématiques, de sciences, d’astronomie etc, à l’exception notable d’une élite trop peu nombreuse pour être efficiente, pour permettre un développement de type occidental. 

                    Votre raisonnement aurait une infime chance d’être soutenable si les divers peuples dont vous parlez étaient isolés les uns des autres, ce qui n’est et n’a jamais été le cas, vous le savez bien. C’est comme arracher les ailes d’une mouche et prétendre qu’elle ne sait pas voler. 

                    L’Afrique dispose des plus grandes ressources au monde pour une dizaine de matériaux quasiment indispensables pour le reste du monde mais on continue de prétendre que l’Afrique est un continent pauvre, laissez moi rire quelques secondes... Chacun pourra faire les conclusions qui s’imposent...

                    En vérité, la seule et unique chose qui manquent aux Africains c’est l’unité et la volonté suffisante pour garder toutes leurs ressources pour eux, on verrait ensuite les discours tenus par les chantres de la pseudo-infériorité de l’homme noir. 

                    Pourquoi les Africains devraient-ils adopter le mode de vie des ethnies qui ne savent que consommer plus et encore dans une fuite en avant perpétuelle, comme si les ressources étaient infinies. 

                    Le développement de l’Afrique sera compromis tant que les vampires penchés sur son berceau s’affaireront à lui subtiliser ses ressources vitales, celles du sol et du sous-sol, ses ressources végétales (les essences rares exploitées illégalement), ses ressources humaines décimées par des maladies (ailleurs éradiquées par le DDT et aujourd’hui renommées dans une dénomination générique de SIDA alors qu’il s’agit toujours des mêmes maladies qui ont toujours affecté l’Afrique), sans compter la mise au pas des populations par le support et le plébiscite de prévaricateurs locaux. 

                    Alors prétendre que les Africains sont inférieurs, c’est une façon inélégante de vous attribuer des circonstances atténuantes pour tout le mal fait, hier, aujourd’hui et que vous ferez demain aux Africains. 

                    L’Afrique est malade de l’homme blanc, c’est triste à dire mais c’est la vérité...

                  • Bois-Guisbert 16 août 2009 00:03

                    « Vous dites que tous les peuples voient émerger en leur sein une élite intelectuelle dont les possibilités et les capacités sont très au delà du reste de leur groupe d’appartenance ethnique et que ce qui différencie ses divers peuples c’est la proportion de génies. »

                    Les peuples ne voient rien du tout. Il y a des individus plus doués que d’autres, dans certains domaines ou pour certaines activités, qui existent dans n’importe quelle société. Ces gens n’ont rien à voir avec des génies, qui sont réellement des individus d’exception, dont il préférable, au demeurant, de ne pas tenter une définition.

                    Ce qui compte réellement au niveau des peuples, c’est la proportion d’individus ingénieux, inventifs, entreprenants, décidés et tenaces.

                    « Pour simplifier, si je vous ai bien compris, vous prétendez que globalement les noirs sont incapables d’invention, de mathématiques, de sciences, d’astronomie etc, à l’exception notable d’une élite trop peu nombreuse pour être efficiente, pour permettre un développement de type occidental. »

                    Vous avez mal compris, comme souvent ceux commencent par dire « si je vous ai bien compris ». Dans l’énumération que vous faites, les noirs ne sont capables ni incapables de rien du tout, et il en va de même pour les Blancs et les Jaunes.
                     
                    Dans un groupe donné, il y a un certain nombre de gens qui sont capables d’un certain nombre de choses, en particulier de profiter, à titre individuel des conditions « locales » au sens le plus large, pour entreprendre quelque chose que d’autres n’entreprennent pas, et « réussir » localement aussi ou mondialement, c’est du cas par cas…

                    Maintenant, essayez d’imaginer un sorcier, un guérisseur, un herboriste, appelez-le comme vous voudrez, qui découvre un remède permettant de guérir du sida, avec un mélange de principes actifs (dont il n’a pas la moindre idée) contenus dans des plantes… Que va-t-il se passer ?

                    Il guérira des gens habitant la même région que lui, piis qui viendront de plus en plus nombreux et de plus en plus loin, si bien qu’à un moment donné, il ne sera plus à même de produire son médicament en quantité suffisante pour répondre à la demande. Il reviendra donc à la clientèle régionale, comme il avait commencé.

                    C’est aussi bête que ça, quand vous ne disposez pas du savoir et des ressources humaines qui permettraient de passer d’une production artisanale à une production industrielle et de profiter pleinement d’une invention. Et les Blancs n’y sont pour rien du tout. Même pas, après tout, le mariole qui finira certainement par obtenir la « recette » en échange de clopinettes.

                    « Votre raisonnement aurait une infime chance d’être soutenable si les divers peuples dont vous parlez étaient isolés les uns des autres, ce qui n’est et n’a jamais été le cas, vous le savez bien. C’est comme arracher les ailes d’une mouche et prétendre qu’elle ne sait pas voler. »

                    Je ne comprends pas votre raisonnement ni votre métaphore, on constate qu’il y a des peuples efficients, d’autres qui le sont moins et d’autres encore qui ne le sont pas du tout. Ce genre de différences se vérifient même en Europe. Les Albanais, par exemple, offrent un « bel » exemple d’arriération séculaire.

                    « L’Afrique dispose des plus grandes ressources au monde pour une dizaine de matériaux quasiment indispensables pour le reste du monde mais on continue de prétendre que l’Afrique est un continent pauvre, laissez moi rire quelques secondes... »

                    L’Afrique est un continent très pauvre si l’on considère que la seule richesse qui vaille est la capacité de mettre en valeur ce que la nature met à la disposition d’une communauté humaine quelconque.

                    « En vérité, la seule et unique chose qui manquent aux Africains c’est l’unité et la volonté suffisante pour garder toutes leurs ressources pour eux, on verrait ensuite les discours tenus par les chantres de la pseudo-infériorité de l’homme noir. »

                    A supposer que les Africains gardent toutes leurs ressources pour eux, expliquez-moi ce qu’ils en feraient, si ce n’est de la surenchère auprès des acheteurs potentiels.

                    Actuellement, l’Afrique en est à vendre, ou à louer, des dizaines de millions d’hectares de terres cultivables, principalement à des pays du Golfe et d’Extrême Orient, qui ne seront pas cultivés par des Africains. On sait déjà qu’en 2010, le nombre de paysans chinois installés en Afrique dépassera le million.

                    « Pourquoi les Africains devraient-ils adopter le mode de vie des ethnies qui ne savent que consommer plus et encore dans une fuite en avant perpétuelle, comme si les ressources étaient infinies. »

                    Effectivement, la question se pose, mais elle est hors sujet. Pour ma part, je n’ai même jamais compris pour quelles raisons on prétend leur imposer la démocratie partitocratique.

                    « Alors prétendre que les Africains sont inférieurs, c’est une façon inélégante de vous attribuer des circonstances atténuantes pour tout le mal fait, hier, aujourd’hui et que vous ferez demain aux Africains. »

                    Moi, je ne dis pas qu’ils sont inférieurs, mais différents, par leurs aptitudes, par leur psychologie, par leurs structures mentales, ce qui les rend manifestement inaptes au développement au sens où nous l’entendons.

                    « L’Afrique est malade de l’homme blanc, c’est triste à dire mais c’est la vérité... »

                    Fondamentalement, l’Afrique est malade d’elle-même, puisque ça fait peut-être deux mille cinq cents ou trois mille ans, qu’elle n’enregistre pratiquement aucun progrès, en quelque domaine que ce soit.

                    En outre, elle résiste depuis soixante ans à toutes les tentatives de développement effectif. On voit des pays qui se portent momentanément un peu mieux que les autres, puis qui rechutent dans l’impéritie « traditionnelle ».

                    Il y a quelques semaines, j’entendais Jean Lafontaine, un cinéaste plein de sympathie pour la Côte d’Ivoire – autrefois « fierté de l’Afrique de l’Ouest pour sa qualité de vie et sa modernité », disait-il -, qui observait que l’espérance de vie y a régressé de sept ans au cours des dix dernières années et que la moitié des Ivoiriens disposent de moins d’un dollar par jour...

                    Je pourrais poursuivre avec d’autres exemples, avec d’autres chiffres, avec des statistiques, mais je n’ai quand même pas trop de temps, et il me semble avoir fait un tour d’horizon assez large, de ce que je pense et des raisons pour lesquelles je le pense…


                  • Bois-Guisbert 16 août 2009 00:05

                    PRECISION :

                    « Fondamentalement, l’Afrique est malade d’elle-même, puisque ça fait peut-être deux mille cinq cents ou trois mille ans, qu’elle n’enregistre pratiquement aucun progrès... »

                    Il s’agit bien évidemment de progrès émanant d’elle-même !


                  • Iren-Nao 14 août 2009 12:53

                    Parler de racisme, et surtout en France, c’est juste de la foutaise.
                    On ne trouverait pas grand monde pour croire que il suffit d’etre colore pour etre intellectuellement debile ou inferieur meme si souvent le spectacle de l ’Afrique est plutot consternant, mais l’affaire n’est pas simple.
                    Effectivement tu ne verras jamais autre chose que des noirs au depart d’une finale de 100m, les races seraient elles porteuses de differences, ce ne serait pas plus surprenant que ca.
                    Ce qui fait probleme, et pas qu’un peu, c’est que chacun trimballe fort naturellement sa civilisation avec lui et a tendance a se regrouper par affinites.
                    Il ne peut jamais en etre autrement.
                    Donc ineluctablement se forment des territoires allogenes au sein de ce cretin de pays d’accueuil, quel ne fut pas ma surprise l’an dernier en faisant visiter Paris a ma famille de constater que le Trocadero etait une absolue chasse gardee Senegalaise...Grotesque et affolant.
                    Ce qui fait vraiment probleme c’est la ghettoisation et le communautarisme qui deviennent absolument intolerables, sans parler du probleme de l’Islam qui tente de s’imposer, la on peut dire que les laicards portent une lourde responsabilite sur les immanquables guerres de religions a venir.
                    La France c’est tout de meme un certain mode de vie et des moeurs et il est bien naturel que les anciens proprios ne veuillent pas que l’etranger y vienne changer les meubles et la cuisine. C’est chez nous Merde, pas chez Mamadou ou mohamed.
                    Ca va vraiment chier.
                    Il faudra bien un jour se lever contre cette invasion, et en premier liquider les traitres comme il se doit.
                    A bas la republique, mais qu’un sang impur abreuve abondamment nos sillons Nom de Dieu.

                    Iren-Nao

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