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Accueil du site > Tribune Libre > (Encore) une futile étude sociologique

(Encore) une futile étude sociologique

J’habite dans la région de Fontainebleau, une petite ville traditionnelle peuplée en grande partie de petits-bourgeois. Il y a quelque temps, je suis allé à un rallye (=rassemblement de jeunes bourgeois et bourgeoises de "bonne famille" espérant trouver leur futur époux ou épouse) pour voir comment c’est et surtout parce que je n’avais rien d’autre à faire...
Cela m’a permis de faire une pseudo-étude sociologique d’une espèce que je croyais en voie de disparition, mais qui est encore très présente à Fontainebleau : le jeune catholique héritier du modèle social faussement révolu de l’"avant 68".

Je ne sais pas pourquoi je vais à un rallye. Ces soirées très organisées et un peu austères de catholiques ne sont pas quelque chose pour moi (d’après la description que l’on m’a faite). Cependant, j’ai accepté l’invitation de Marie et je suis ici, à 8 h 30, à l’adresse qu’on m’a donnée. J’ai accepté pour deux raisons : le thème de la soirée est « hippie » et il faut bien que je regarde à quoi ressemble un rallye une fois dans ma vie.

Je ne pense à rien, je fais le vide dans mon esprit et j’ouvre la grosse porte en bois qui donne sur une grande salle décorée pour l’occasion.

« Salut Yoann ! C’est sympa d’être venu… », me dit Marie dès qu’elle me voit.

« Ouais. Salut tout le monde. »

Je fais la bise par-ci par-là, je serre deux ou trois mains et je me plante dans un coin. Je fais mes premières observations : le thème de la soirée c’est les hippies, mais il y a une bonne dizaine d’invités en costume cravate. Les jeunes filles et jeunes hommes présents se tiennent droit, un verre de punch à la main. Ils discutent entre eux calmement, toujours avec le sourire. L’ambiance Woodstock n’est pas concevable ici et n’importe quel "vrai" hippie se serait déjà barré en courant depuis longtemps.

Dans un coin, il y a un poster de Jimi Hendrix… Je pense que c’est une offense à sa mémoire de placer Jimi parmi cette foule catholique et austère aux cheveux gominés et bien peignés. Les types en costume ont même une raie bien dessinée, comme dans les années 50.

Je tiens à préciser que mon point de vue n’est absolument pas objectif étant donné que mon cerveau a tendance à caricaturer. Cependant, malgré la chronologie des événements qui sera sans doute un peu hasardeuse, les faits que je vais relater seront authentiques.

La musique : Goldman, Indochine… Toute la variété française pourrie des années 80, mais pas de musique hippie ou même des années 65-70. Le fait qu’ils ne mettent pas de Jefferson Airplane me démoralise complètement. Une envie de gueuler « Merde ! C’est quoi cette musique de kéké ?! » me monte à la gorge, mais j’ai peur de la réaction des parents. Oui, plusieurs parents sont là. Je suppose que c’est normal qu’il y en ait quelques-uns qui surveillent leur fils ou fille quand on participe à un rallye, mais j’ai du mal à accepter qu’il y ait également des petits enfants qui se baladent en polo Ralph Lauren.

« Tout va bien ? », me demande Marie qui passe devant moi.

« Ouais, bien sûr. »

« Je sais que tu te fais chier… Tu peux partir si tu veux. »

« Non, non. J’attends juste Martin et François et j’aurais quelque chose à faire. »

« OK… Promets-moi que tu ne fumes pas de pétard. »

« Je fumerais pas. J’en ai même pas de toute façon. »

« Merci. »

« Il va y avoir cette musique pourrie toute la soirée ? »

« Oui. »

« C’est pas de la musique de hippie ! »

« C’est comme ça. »

« C’est fou ! »

Marie s’éloigne et je m’allume une cigarette, mon avant-dernière. Je regarde encore un peu autour de moi. Des couples cathos commencent à danser, Marie danse avec son père et A. (un type dans ma classe d’allemand) danse avec une jolie fille bien coiffée. Les jeunes bourgeois sont heureux, les parents sont heureux, les petits enfants se font chier et regardent les ados danser et boire leur punch. J’attends Martin, je me sens tellement seul parmi tous les croyants conservateurs. (Oui, c’est un peu dévalorisant et je sens que je suis intolérant.)

« Salut les mecs ! »

« Yoann ! »

« Trop bien comment t’es déguisé Martin ! »

« Toi tu t’es pas foulé, t’es comme d’habitude », réponds Martin.

« C’est un hippie dans l’âme », dit François, qui est, soit dit en passant, très bien déguisé, avec son képi « flower power » et sa chemise disco à col truelle.

« Y en a un de vous qui veut fumer un pet avec moi ? L’ambiance est trop horrible », je montre la poche dans laquelle j’ai le pétard pré-roulé.

« Non. »

« Plus tard peut-être… »

« Non, merci. »

Matin, François et Noé posent leurs manteaux et découvrent à leur tour la salle, sa décoration, la musique et l’ambiance. Ils le font avec le sourire, je ne sais pas si c’est un sourire hypocrite ou si tout ça les fait vraiment marrer…

On discute quelques minutes et François confirme que l’ambiance est pourrie.

« Il faut mettre de la vraie musique de hippie », nous dit-il.

« Ils veulent pas la changer. »

« Mais si… On leur dit qu’on a du Jimi Hendrix et White Rabbit. »

« Bah vas-y. Je suis d’accord pour mettre du Jefferson Airplane. »

Les catholiques dansent comme des fous. Ils dansent le rock en couple, tous de la même manière avec les mêmes mouvements… Nous avons décidé sans vraiment le dire d’appeler les jeunes qui dansent le rock et sont bien coiffés « catholiques ». Ils tournoient follement en affichant de grands sourires.

« On dirait qu’ils sourient tous comme des robots », me dit Martin.

« Ouais, j’ai parlé avec A. et il m’a dit qu’ils dansent toujours le vieux rock et que c’est génial et aussi qu’il n’est pas homo quand j’essayais de danser avec lui et de le décoincer un peu. »

« C’est comme si tous les catholiques étaient obligés d’être heureux et de le montrer », constate Martin.

« Comme s’ils étaient tous surveillés par leurs parents et que c’était un des meilleurs moments de leur vie qu’ils passaient ici avec leurs parents contents. »

« Ils expriment toutes leurs pulsions sexuelles refoulées quand ils dansent. Regarde là-bas, tu vois le décolleté ? Ils ont tous d’énormes pulsions sexuelles. »

« C’est vrai. »

Il a tout compris ce cher Martin. Freud aurait été très heureux d’analyser notre fantastique brochette de cobayes, j’en suis sûr.

On reste quelques minutes à raconter des conneries jusqu’au moment où l’un de nous dit :

« On va en mission de changement de musique ? »

« Ouais. »

« Ils vont pas accepter. »

« On essaye ! »

Le petit groupe se dirige vers le « coin disc-jockey », d’un pas hésitant et sans aucun espoir. Arrivés devant le type qui s’occupe de la musique (un de ces jeunes hommes en costume cravate, je tiens à le préciser), on se dégonfle tous. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne me sens pas capable d’engager une discussion avec une cravate qui se balance sous mes yeux et c’est sûrement la même chose pour Martin et François… Où est Noé ?

Il a dû trouver des gens en chemin.

Alors on reste là, devant le disc-jockey. Je recommence à regarder partout autour de moi pour, peut-être, apercevoir quelque chose d’intéressant. Je pense à l’homophobie, à l’alcool, aux parents présents, à de la bonne musique. Je m’imagine que je suis allongé dans mon lit en écoutant Rock‘n’ Roll Suicide

« Viens, on boit autant de punch qu’on peut et, si on a de la chance, on sera un peu bourrés. »

« Pas con, avec 2 % de rhum, si on boit autant de punch qu’on peut… »

Ces paroles viennent de loin. C’est Martin et François qui sont allés vers le buffet. Je vois François qui verse du punch dans son verre, puis dans le verre de Martin, puis encore dans son verre… J’attrape un autre petit verre et je le tends à François.

« Moi aussi. Peut-être que ça marchera. »

On boit chacun quatre ou cinq verres et le gros saladier est vide.

Il me semble que François commence à sourire. Martin sourit tout le temps, je ne peux pas savoir s’il commence à être bourré. Pour ma part, je ne sens rien, mais j’en ai eu un peu moins qu’eux.

Ah ! D’autres amis arrivent ! Thibault, Paul et deux ou trois touristes qui vont très bientôt se faire chier. Y a aussi Patouille, il est venu en gros manteau hippie avec un bandeau à la Hendrix.

« Un pet, ça te dit mec ? »

« J’ai mal au bide », répond Patouille.

« Tu me dis si t’as envie. Plus tard peut-être. »

« Ouais… C’est bizarre ici. »

« Je pense comme toi. Martin et François font un marathon de punch : ils vident tous les saladiers qu’ils trouvent. »

Je me retourne et je vois que ce que je dis se confirme : François est en train de se diriger rapidement vers le saladier que la mère de Marie vient de mettre à disposition de tous. Il est à disposition de François et Martin maintenant. Elle fait quoi Marie ?

Je décide de chercher Marie parce que je n’ai rien à faire et que les deux zouaves ont déjà vidé le nouveau saladier. Elle est train de parler avec des gens et j’ai pas envie de faire chier alors je vais voir Ambroise. Il danse avec une fille plutôt mignonne et je m’incruste :

« Yo Ambroise ! »

« Salut, tu t’amuses ? »

« Bonjour mademoiselle… Oui oui, je m’amuse. »

La fille disparaît. Peut-être parce que je suis arrivé en dansant comme un idiot joyeux…

« Tu danses plus ? »

« Bah elle est partie », me répond-il.

« T’as pas forcément besoin de fille pour danser. »

« J’suis pas gay ! », répond violemment A.

« Eh ! Je danse tout seul ou avec des potes et j’suis pas gay non plus. »

Il me regarde comme si j’étais un fou.

« Tu veux fumer un pétard ? »

« T’en as un ? »

« Ouais, tu veux ? »

« Oui. »

Génial. Je ne m’attendais pas à ce qu’A. accepte, mais tant mieux. On se dirige vers la sortie… On croise Patouille, il accepte de venir aussi.

On est dehors, assis sur le petit escalier. J’attends deux minutes qu’il n’y ait plus personne qui passe et j’allume mon petit joint. Je commence à fumer un peu puis je le passe à Patouille qui tire dessus deux secondes et le passe à A. qui tire une fois et tousse.

« Tu fumes pas souvent… Tu tires une fois et t’as l’air malade. »

« Non, j’suis bien. »

« Ok. »

Je fume encore un peu et je passe la fin à Patouille. On retourne dans la salle.

La piste de danse est pleine, les catholiques sont à l’apogée de leur bonheur. Moi je suis bien : je vois des formes bizarres là où il n’y a que des lumières en réalité, je sens l’euphorie artificielle qui monte et j’oublie presque que je ne supporte pas l’ambiance. En fait j’aime bien l’ambiance… Parce que je suis drogué ? Je ne le saurais probablement jamais.

Au fait, je tiens à dire que le cannabis n’est pas pire que l’alcool. En fait, je pense que c’est à peu près la même connerie, sauf que les fumeurs de cannabis se souviennent de tout ce qu’ils font (en tout cas, je me souviens de tout ce que je fais). Ô lecteurs adeptes de l’herbe, vous me comprenez !

Je me balade un peu partout dans la salle. Je dis bonjour aux amis à qui je ne l’ai pas encore dit et je danse vite fait avec Martin. Je sens qu’il est un peu bourré, François aussi. Ils ont réussi !

« Eh Yoann ! Je dois essayer de me serrer une catholique ce soir ! », me dit Martin.

« Ok, je t’aide si tu veux. »

« En fait, j’en ai une qui ne me regarde jamais et je ne comprends pas. »

Je vois des lumières partout. L’herbe me fait voir et sentir des choses qui ne sont pas réelles. J’ai l’impression de vivre dans un poème de Rimbaud… Un poème comme Le Bateau ivre… Je ressens tout comme un film qui défile devant moi, sans que je puisse faire quoi que ce soit. L’envie d’appuyer sur « pause » ou « rembobinage » me prend souvent, mais je n’ai jamais réussi à le faire.

« Regarde là-bas ! »

« Quoi ? », me demande Martin.

« Ta catholique, elle est là-bas et elle t’a regardé ! »

« C’est vrai ? »

« Je sais pas. »

Je m’allume ma dernière cigarette.

« Elle est folle… Les filles ne m’ignorent jamais. »

Je ne continue pas la discussion. Martin me ressemble trop et je n’aime pas m’identifier à d’autres.

J’ai envie de fumer une cigarette, mais je n’en ai plus. J’ai remarqué, il y a quelques minutes, qu’il y a un coin où tous les gens qui ne veulent pas danser s’installent. Les gens qui ne veulent pas danser et ne se sentent pas bien à cette soirée sont tous fumeurs. On pourrait faire exactement la même critique envers le « club » des fumeurs que moi je fais pour les catholiques coincés. Il faudrait que j’écrive un jour quelque chose sur les fumeurs : cette catégorie de personnes qui, au début au moins, ont une certaine fierté d’être fumeurs alors que c’est, au contraire, quelque chose d’idiot et enfantin.

L’inventeur de la cigarette mérite un gros coup de pied au cul et les fumeurs dépendants (je suis dans ce cas) en méritent un encore plus gros.

Je me déplace lentement, mais joyeusement, vers ce coin de fumeurs. J’y trouve Thibault. Je lui demande gentiment une clope et il me l’offre. Je ne sais pas pourquoi, mais je pense à Axel quand il me tend la cigarette.

Je remercie Thibault et je retourne à l’endroit ou les gens dansent, avec ma cigarette. Je suis heureux et je cherche Martin.

« Martin ! Viens, on va faire chier des catholiques. On cherche les filles les plus coincées et on danse comme des fous devant elles ! »

Je lui dis ça en le pensant sérieusement. Il est d’accord et me montre un groupe de filles qui dansent et s’amusent bien.

Je cours vers elles et je reproduis les pas de danse de John Travolta dans Saturday Night Fever. Elles rient un peu. Avec moi ou de moi ? Martin fait la même chose (en un peu moins ridicule) et nous avons un petit fou rire.

« J’ai envie de pisser », me dit Martin.

« Moi aussi. »

Nous allons ensemble aux toilettes. Pour cela, il faut d’abord monter à l’étage, puis passer devant les parents qui s’occupent de la cuisine, puis arriver aux toilettes sans se casser la figure. C’est difficile, mais nous arrivons au but sans trop nous faire remarquer. Il urine en premier, j’attends devant la porte.

« Fais vite ! »

« C’est bon, j’ai fini… »

Il sort, j’entre.

Après êtres redescendus, nous nous retrouvons devant le poster de Jimi Hendrix.

« C’est une honte de mettre Jimi Hendrix juste devant les catholiques qui dansent sur de la musique de merde », dit Martin.

« Je pensais exactement à ça quand j’ai vu ce poster avant ! »

« On le bouge ? »

« Ouais. »

Nous décrochons le poster et nous le posons sur un fauteuil près du « coin des fumeurs ». L’honneur de Jimi Hendrix est presque sauvé et je découvre que Martin est complètement bourré quand il tombe par terre, attrape une petite guitare et commence à jouer n’importe quoi…

Je sens les effets du pétard qui changent. Les lumières sont redevenues normales, mais j’ai l’impression d’avoir l’ouïe surdéveloppée.

François nous rejoint. Il est encore plus ivre que Martin : il fait le salut militaire à tous les gens qu’il croise. C’est assez amusant de voir un ado (qui ressemble à Pétain à cause du déguisement) faire le salut militaire avec son képi « flower power ».

« Gaaaarde à vous ! », gueule François.

« A vos ordres ! »

« Rien à signaler ? »

« Rien mon caporal ! »

« Pas de hippies bourrés qui font des conneries ? », demande François avec une voix très étrange.

« Juste vous, caporal. »

« Je suis général. Vous me ferez cinquante pompes ! »

« À vos ordres général ! »

Il est bientôt une heure du matin. Je dors chez Martin ce soir, je dois partir en même temps que lui et il doit être chez lui à 1 h 30. On dit « au revoir » à tout le monde et on se casse, avec François.

Nous marchons tous les trois pendant quelques minutes et François ne raconte que de la merde. J’ai appris à ne pas prendre les gens bourrés au sérieux.

« Je t’aime Martin… Je t’aime Yoann ! », dit François.

« Nous aussi on t’aime beaucoup. »

« N’oubliez jamais votre général ! »

« On ne l’oubliera pas… »

« Vive Jimi Hendrix ! »

« Oui ! »

« Bonne nuit les mecs… »

« Toi aussi ! »

François part dans une autre direction. Il ne marche pas droit, il gueule quelques conneries que j’ai du mal à comprendre.


Moyenne des avis sur cet article :  2.35/5   (178 votes)




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49 réactions à cet article    


  • morice morice 7 octobre 2008 12:55

     Très intéressante étude !!! 


    • Gül, le Retour II 7 octobre 2008 13:15

      Je ne comprends même pas que cet article (huum) ait passé la modération...

      Heureusement pour vous, vous êtes lycéen, ça vous excuse !

      Ce texte n’a aucun intérêt, vous êtes allés à une soirée et vous vous êtes fait chier...ça arrive !! On apprend rien, là...

      Je suis désolée... smiley


      • Calito 7 octobre 2008 13:40

        Bonjour Gül.
        Je partage votre point de vue.
        Seulement il faut donner leur chance aux jeunes.

        PS :attention, il y a un pigeon qui chie juste au dessus de toi. smiley


      • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 octobre 2008 19:20

        @ Calito,

        Pardonnez-moi de vous solliciter à nouveau, mais vous avez été d’un très bon conseil la dernière fois concernant un article soumis dont je n’avais plus de nouvelles.
        Je ne suis pas sûr d’être dans le même cas mais je m’interroge.
        J’ai soumis la deuxième partie de l’article en question le 27 septembre et j’ai eu très vite, le 29, une réponse me demandant de le reprendre afin de le rendre moins confus.
        C’était bien vu et j’ai donc retravaillé l’article en ce sens pour le soumettre à nouveau le 30.
        Depuis pas de nouvelles.
        Alors bien sûr, cela ne fait que 8 jours, et peut-être est-ce tout à fait normal, mais comme j’ai précédemment eu une réponse rapide, je me demandais si, peut-être, là aussi, il n’y avait pas un problème comme la dernière fois.
        Etes-vous en mesure de vérifier ?
        Merci d’avance si vous pouvez là encore m’aider

        @ l’auteur

        Désolé d’avoir ainsi utilisé votre fil, mais je ne sais comment faire autrement.
        Concernant votre article, j’avoue être assez en accord avec les critiques qui vous ont été faites mais je me réjouis qu’Agoravox accepte de publier des articles "discutables" sur le fond ou la forme car ma conviction est, qu’en définitive, c’est la foule des lecteurs qui informe le mieux les autres lecteurs de la qualité d’un article.





      • dom y loulou dom 8 octobre 2008 11:37

        quelle exigence Gül !!!
        Ce n’est pas la faute de l’auteur si vous enfermez agoravox dans ce stéréotype de "journalisme citoyen"

        Ce n’est pas un article mais une jolie petite pièce d’anthologie.

        Bravo et merci, auteur, me suis bien marré à vous lire.

        Les comportements robotiques ont de quoi faire peur en effet.

        Les stéréotypes sont très dangereux quand nous oublions que nous sommes des créatures civilisées et substituons à cet état naturel de bonté et d’échange curieux, qui nous civilise sans aucun effort de notre part, des comportements figés, des sourires de circonstance, des codes, des modes de fonctionnement extérieurs à nous-mêmes. Quand la fausseté nous corrompt il n’y a que la vérité pour la guérir. mais la fausseté n’aime pas la vérité.

        Pourtant la vérité guérit comme toute bonne médecine amère.


      • Nobody knows me Nobody knows me 8 octobre 2008 13:05

        Bonjour Gül,

        C’est la rubrique "Témoignage", donc pas vraiment un article.


      • Gül, le Retour II 8 octobre 2008 13:26

        Bonjour Nobody,

        D’où mon "(huum)"....

        A la lecture des posts, je vois que certains ont accroché, tant mieux pour ce jeune auteur.

        Personnellement, je n’y vois pas d’intérêt, et je n’apprécie pas le style du tout, c’est une question de goût.

        Je reconnais par contre, qu’effectivement on sent bien l’ennui, un peu trop d’ailleurs... smiley


      • Nobody knows me Nobody knows me 8 octobre 2008 13:42

        Personnellement, je n’y vois pas d’intérêt, et je n’apprécie pas le style du tout, c’est une question de goût.

        C’est qqchose qui m’a également frappé. Le style d’écriture et d’expression traduit une certaine jeunesse/fraîcheur. Je me suis d’ailleurs dis : "Qu’est-ce que ça passe vite"...
         smiley


      • Zalka Zalka 7 octobre 2008 13:34

        J’ai en partie le même avis que Gül. L’idée était potentiellement interressante, mais malheureusement, vous retranscrivez trop bien l’ennui qui se dégage de cette soirée.


        • Traroth Traroth 7 octobre 2008 20:44

          Y a un peu de ça. La partie description au début a un certain intérêt, mais le dialogue qui suit et les évènements qui en découlent (fumer un joint dehors, draguer des minettes) n’apportent pas vraiment grand-chose.


        • Yazid Manou 7 octobre 2008 14:01

          Une soirée où trône un poster de Jimi Hendrix ne peut que m’être sympathique au départ...



          • foufouille foufouille 7 octobre 2008 14:08

            il y avait un poster un poster "grandeur nature de sarko ?
            une photo du pape ?
            des crucifix ?


            • morice morice 7 octobre 2008 14:30

               Ah , les vieux qui comprennent rien, quelle déchéance... mais 68 a commencé par un article de Viansson-Ponté dans le monde qui s’appelait "la France s’ennuie"... mais ça, vous l’avez déjà oublié, comme vous avez oubli" qu’un jeune qui retranscrit fidèlement ce qu’il vit est un texte excessivement rare que vous DEVRIEZ saluer à sa juste valeur ? Décidément, vous êtes trop vieux, déjà, ou trop bêtes... on vous donne la rareté, vous ne savez pas l’évaluer. Pitoyables, vous êtes.


              • Calito 7 octobre 2008 14:46

                "Nous allons ensemble aux toilettes. Pour cela, il faut d’abord monter à l’étage, puis passer devant les parents qui s’occupent de la cuisine, puis arriver aux toilettes sans se casser la figure. C’est difficile, mais nous arrivons au but sans trop nous faire remarquer. Il urine en premier, j’attends devant la porte."

                Effectivement, c’est remarquablement intéressant.
                Après mai 68 qui a commence par des jeunes qui voulait aller au dortoir des filles, morice nous prédit octobre 68 avec des jeunes qui veulent aller pisser.

                Rien à faire, le jeune con d’hier est le vieux con d’aujourd’hui.... smiley


              • Zalka Zalka 7 octobre 2008 14:58

                Les vieux qui comprennent rien ?

                Mais Morice, ce texte est chiant ! Il contient de plus bien trop peu d’éléments "sociologique".

                Je reconnais que l’idée de base était interressante, et j’espère sincérement que l’auteur en produira d’autres (meilleurs cette fois), mais je ne vais pas lui donner une médaille même quand son texte est chiant.

                Et puis, c’est quoi cette connerie de "vieux". On critique un "djeunz", alors on est un "vieux cons" ?
                Pour ta gouverne, je suis plus prêts de yoann que de toi, mon coco.


              • Yohan Yohan 7 octobre 2008 22:54

                D’accord avec Morice pour le coup, sauf les insultes habituelles qui vont avec


              • hunter hunter 7 octobre 2008 15:49

                Salut à tous,

                Bah il est pas mal ce petit article. L’auteur est jeune, il a tout le temps de progresser.
                Par contre dites-donc, ça a drôlement changé les rallyes là !
                Je me souviens d’avoir assisté à un de ces trucs il ya 27 piges, c’était du côté de Saint Germain en Laye,et c’était nettement plus chaud.
                A l’époque, les jeunes catholiques filles, se torchaient allègrement au whisky, et se déchainaient dans les chambres des grands barraques bourgeoises (pour la plus grande joie des catholiques masculins qui n’étaient pas les derniers à en profiter), si vous voyez ce que je veux dire. (même si les parents étaient présents, ils n’y voyaient que du feu les pauvres....)

                Par contre, il y avait comme à votre époque, ces couples de danseurs débiles, qui dansaient ce qu’on appelait à l’époque "le rock versaillais", même sur du reggae, voir du keupon.

                Je comprends que vous vous soyez fait un peu chier, parce que visiblement les rallyes à la sauce XXi ème siècle, c’est pas l’éclat’ totale !

                La prochaine fois, essayez des soirées plus "destroy", ( pardonnez-moi pour l’emploi de ce terme très connoté "années 80"), et écrivez-nous d’autres compte-rendus ça sera sympa.

                En tout cas moi je vous dis bravo, car on ressent bien dans votre texte à quel point ces petites soirées bien propres sur elles sont chiantes à mourir !
                 : )
                A bientôt

                H /


                • LE CHAT LE CHAT 7 octobre 2008 16:51

                  Et Janis Joplin , ils connaissent pas ces nazes de Le Quesnoy ?  smiley

                  t’as pas tout perdu , y’avait quand même du ponche pour se mettre minable ! ils auraient pu être accros à l’eau minérale ! smiley


                  • LE CHAT LE CHAT 7 octobre 2008 16:53

                    cela dit , cet article est aussi long qu’un sermon de Benoit le seizème ! c’est beaucoup pour dire qu’on se fait chier chez les cathos !


                  • Gasty Gasty 7 octobre 2008 17:24

                    Moi je comprend très bien le message. Que ce genre de soirée est mortel. On se bourre la gueule, on prend sa voiture et on se retrouve allongé au milieu d’une église avec les mêmes personnes autour de vous avec le même sourire robotisé , la joie , la même.....avec des fleurs.


                    • Mescalina Mescalina 7 octobre 2008 21:17

                      ARF, quelle belle blague cet "article".... J’ai commencé la lecture, et j’ai vite arrété en voyant sa longueur...

                      Aucun intérêt. Merci de nous épargne une prochaine "étude sociologique" d’une réunion tupperware à laquelle vous vous rendrai, "n’ayant rien d’autre à faire"...


                      • Lartiste Lartiste 7 octobre 2008 21:48

                        Pendant ce Temps là, on massacrait des Poules et des cochons... avec le même Sourire niais.

                        Père Dodu !


                        • Lartiste Lartiste 7 octobre 2008 22:08

                          Du Pain Noir et du Pain Blanc, forcément ça fait Grise Mine !


                        • maxim maxim 7 octobre 2008 21:49

                          mon jeune ami Bellifontain ,bonsoir ,je suis également Bellifontain ,un ancien,d’adoption certes,mais il y a déjà un bail que je suis là

                          on doit se connaitre de vue ,Fontainebleau est un grand village ,et j’y suis connu comme le Loup Blanc ...

                          je me permets de te tutoyer ,tu dois certainement être à F1 ,François 1er pour les néophytes et en terminale !.....

                          ah ces ambiance rallyes ,on appelait ça des surboums avant ,avec des jeunes gens bien sages et puceaux pour la plupart d’entre eux ,et vierges pour les filles ,bien que des fois ,il y ait eu des surprises de ce côté là .....c’etait l’ambiance famille Lequesnoy ....

                          entre adultes également,il m’est arrivé souvent de répondre à des invitations où l’on s’emmerde ! mais alors au plus haut point ,surtout quand des mecs commencent à parler de ce qu’ils sont de ce qu’ils ont ,et quand ça termine par la politique ....

                          je te dis ça parce que dans dans la famille de mon épouse ,c’est l’ambiance belle maison avec parc ,beau meubles qu’il ne faut pas toucher ,conversation choisie ,tout pour me faire chier ,heureusement la table est bien garnie ,et les pinards sont bons .....

                          alors je me casse ,je trouve un prétexte pour m’éclipser ,et ma femme s’arrange pour fausser compagnie à l’assemblée elle aussi .....( je me casse quand j’ai bien bouffé et bu bien sûr !!!)

                          mais ils le savent ,ils jouent le jeu !

                          mais c’est Fontainebleau ,c’est dans sa maniére d’être ,de la frime ,tout pour le paraitre ,de la religion ,surtout chez ceux qui fréquentent le Carmel ,avec ses floppées de Boys Scouts ,ses curetons en soutane ,et les ouailles ,tous pareils ,bandeau dans les cheveux ,coupe au carré ,talons plats et longues jupes plissées pour les Dames ,et raie bien faite ,complet veston ,et Loden pour les hommes !

                          on est resté en 1950 là bas ...

                          par contre et je peux te l’affirmer ,tu verras ça quand tu auras un peu plus de bouteille ,il y a un tas de baiseuses dans Fontainebleau ,tu peux même pas t’imaginer ,la messe le Dimanche ,et une fois le mari parti au boulot ,elles ont le popotin en feu !

                          c’est le bon côté de Fontainebleau !


                          • Gül, le Retour II 7 octobre 2008 22:00

                            Salut ami Maxim !!! smiley

                            Après une telle description, je ne suis pas sûre de devoir dire cela, mais je suis née à Fontainebleau et le square de mon enfance n’était autre que les jardins du château.... smiley

                            Bon ceci dit je n’y suis pas restée très très longtemps, donc pour les chaudes du popotin (!), ce n’est pas moi !!! smiley


                          • maxim maxim 7 octobre 2008 22:10

                            salut belle Enfant ....

                            ah bon ? Bellifontaine de naissance alors ,donc tes parents étaient employés par le ministère de la culture ...
                            est ce que tu y reviens de temps en temps ? en fait ça n’a pas tellement changé ......

                            mais en ce qui concerne les chaudes du popotin ,je n’invente rien,sous des aspects sages couvent souvent des volcans ,et à Fontainebleau ,c’est volcanique !


                            • Gül, le Retour II 7 octobre 2008 22:27

                              Maxim,

                              Piuuuff, même pas !!! Il y avait une société qui prenait de l’ampleur pas très loin...

                              J’ai, bien sûr, emmené mes enfants dans le sjardins du château, je meur ai monteré mas petits recoins et on a donné du pain aux canards...Non, ça n’a pas vraiment changé, tu as raison...

                              J’aime aussi faire unn tour du côté de Barbizon et y dévorer quelques grillades au feu de bois avant d’aller digérer en grimpant sur les rochers...

                              Et j’adore passer devant l’Auberge du Grand Veneur, parce que c’est mon premier souvenir de gastronmie, j’étais minuscule à l’époque...ça n’a pas beaucoup changé smiley


                              Quant aux bellifontaines, rien que le nom, laisse penser qu’elles sont ce que tu dis, ça ne m’étonne pas du tout !! smiley J’ai eu l’occasion de vivre dans d’autres villes très "bourgeoises" et bizarrement on retrouve le même syndrôme !!! smiley

                              J’ajouterai à l’attention de l’auteur que j’ai un peu malmené (mais c’était pour la bonne cause...) qu’il n’a effectivement pas eu de bol !!! Parce que les rallies plus que croustillants, c’est quand même la majorité !!! smiley


                            • Yohan Yohan 7 octobre 2008 22:52

                              Moi j’aime bien le côté narratif expurgé de tout effet de style et qui finalement est un peu dans la veine de certains Rohmer ou selon, Strip Tease, l’emission, sorte de Vitelloni Bellifontains. 


                              • Gül, le Retour II 7 octobre 2008 23:52

                                Yohan !!!!


                                Je boude !!! smiley


                              • Gül, le Retour II 8 octobre 2008 01:31

                                Bon allez, Petit Yoaan, l’auteur,

                                25 réactions à cette heure ! Pour un premier opus, c’est pas mal du tout !!!

                                Comme quoi, votre sujet en a interpellé plus d’un ! Développez et analysez un peu plus, nous apprendrons alors quelque chose ! smiley 


                                • Atlantis Atlantis 8 octobre 2008 05:31

                                  I want my 15 minutes back !


                                  • Gazi BORAT 8 octobre 2008 07:43

                                    Texte sympathique et qui se laisse lire..

                                    En tous points d’accord avec l’analyse de Yohan : brut de décoffrage, des dialogues qui semblent réel, un effet d’ennui bien rendu et qui n’ennuye pas.

                                    On pourra aisément critiquer en avançant l’absence d’analyse sociologique.. mais pourquoi ne pas considérer ceci comme un document brut.

                                    L’intérêt serait de produire d’autres "reportages" du même genre, calibrés semblablement et ciblés sur d’autres milieux : un samedi soir chez des jeunes de " grands ensembles" ou de "zone pavillonaire", bal rural (il en reste encore), boum "gothique", rave party, etc...

                                    La confrontation permettrait la comparaison, rappelant ces courts métrages diffusés il y a quelques années à la télévision sur le thème "la fête", centrés sur la musique, une certaine époque et des échantillons de jeunes de la même tranche d’âge..

                                    Un conseil pour l’auteur : pour ne plus s’ennuyer à ce type de soirée, éviter d’emmener un pétard "pré roulé". Plutôt manger le haschisch une heure avant, se rendre à la fête, et attendre perfidement que le THC monte au cerveau !

                                    gAZi bORAt


                                    • bobbygre bobbygre 8 octobre 2008 08:11

                                      J’ai tout lu d’une traite et franchement, ça m’a plutot fait sourire et rappeler quelques souvenirs... même si je n’ai pas souvenir avoir cotoyé c’te "specimen"


                                      • eric 8 octobre 2008 08:37

                                        Article absolument passionnant a mon avis.

                                        Il nous en dit long sur la sociologie de l’auteur et de ses copains. C’est presque un exercice de style sur un thème très rebattu mais éternel.

                                        Le petit bourgeois plus ou moins de gauche pseudo branchés prétendument progressiste a l’épreuve de la mixité sociale de la différence culturelle et de la famille.

                                        D’un point de vue marxiste, c’est a dire matérialiste l ’auteur appartient très évidemment au même milieu que ses hôtes (même lycée, même ville, amis partages). Mais sans doute partiellement "déclassé".

                                        Du point de vue des superstructures idéologique, il se sent très différent.

                                        Il semble complètement affolé a l’idée :

                                        Que des gens puissent vivre d’une autre manière que lui (autres convictions, autres musique, autres modele famillial)

                                        Surtout, qu’ils puissent avoir une opinion dévalorisante de son propre mode de vie.

                                        Tous ce qui diffère des ses habitus, il le sent comme une agression.

                                        Cela détermine chez lui une agressivité tout azimut

                                        Dans sa chanson Adieux minette, Renaud se livrait a peu prêt au même exercice. Rejeton d’une famille pas beaucoup moins bourgeoise que les autres mais élevé dans le 14 ème arrondissement, c’est a dire aux limites de ce qui est vraiment chic mais quand même pas dans le 93. Il fait semblant de se prendre pour un semi loubard de banlieue pour se différencier. Chez Renaud, comme ce n’est qu’un chanson, a la fin, il casse tout...Ici comme c’est qu fond un petit bourgeois un peu bien eleve, il n’ose meme pas vraiment changer la musique...

                                        Ses hôtes ont des familles ou les générations se mélangent  ! C’est ce qu’il appelle non un certain mépris le modèle avant 68.

                                        Ils ont des convictions. Ils sont catholiques ! Horreur. Pour lui, c’est Hendrix qui est sacre ( l’idole de ses grands parents....)

                                        Garçons et filles dansent ensemble au lieu d’exhiber leur ego en dansant seuls !
                                        Ceci d’ailleurs explique le choix de la musique. Essayez de danser un rock rallye ou un slow sur du Jimmi Hendrix.....

                                        Le fantasme de la petite catho becbege est un des mieux partagé dans ces milieux.
                                        Du grand duduche a maxime le forestier avec Fontenay-aux-Roses aux roses, de Renaud avec sa Minette aux députés PS a l’assemblée qui ne rêvent que de petites attachées parlementaire UDF. Ces gens semblent, malgré leur mépris affiche pour les petites "catho coincées" pressentir que quelque part, elle sont plus de "vrais femmes" que mettons Arlette laguiller.

                                         Complètement terrorisés, ses amis se rabattent sur celle qui leur semblent "les plus coincées" qu’ils vont essayer de "faire chier" au lieu de tenter de séduire les plus jolies. ( faut vraiment avoir du temps a perdre ou ne pas être sur de soi ...)

                                        Alcool, joint, difficulté a communiquer avec le sexe opposé autrement que dans un rapport de force, certitudes puériles et intolérantes ( pour lui, c’est jimi qui est sacré...), vraisemblable absence de vraie famille.

                                        Complexe de centralité (au fond, il est persuadé qu’ on ne voit que lui et il se sent tellement différent...) il s’emmerde non pas parce que la soirée est emmerdante mais parce qu’il porte son ennui au fond de lui.

                                        Les braves catho qui voient bien qu’il est mal dans sa peau essayent vainement de lui dire un mot gentil et il ressent cela comme une agression supplémentaire.

                                        Il s’ennuie oui ! Mais il ne s’en va pas ! Pas avant 1h50 ! Pourquoi ?

                                        En réalité, il attend vainement qu’une des petite catho reconnaisse spontanément ses supériorités intellectuelles natives. Mais la "drague passive" ne donne pas de très bon résultat.
                                        Il n’est que dans la chanson de Renaud que la minette Becbege se transforme en esclave sexuelle du courageux militant dans un rapport au demeurant bien peu égalitaire...

                                        Alors reste l’alcool et le shit.

                                        Demain, il rentrera chez lui et évacuera ses frustrations en écrivant un article puis en participant avec d’autres petits bourgeois progressistes a une manif de soutien a Besancenot pour protester contre le fait qu’il existe des gens qui ne vivent pas comme lui.

                                        Dans 10 ans, comme il a une plume, il aura réussi chez les trotskistes et pourra se faire racheter par le PS. Dans 20 ans, il sera sénateur socialiste et pourra enfin draguer les petites attachées parlementaire UDF sans complexe.

                                        Gagnez du temps mon ami. Ceux qui vous ont invité ont un secret. Aimez votre prochain comme vous même. Si on s’aime, on aime les autres et vice versa. Telle est la promesse qu’on reçu les catho. Retournez a un rallye en vous pénétrant de cette idée et allez danser avec les jolies, vous gagnerez 20 ans.....


                                        • Yohan Yohan 8 octobre 2008 09:11

                                          D’ailleurs, s’il est là, c’est qq part que ce monde le fascine. Encore un petit effort, et il rejoindra ce monde dont il en fait déjà partie, puisqu’il y a ses entrées smiley


                                        • Gazi BORAT 8 octobre 2008 09:19

                                          @ ERIC

                                          Excellente analyse et logique imparable de votre démarche.

                                          Toute étude en apprend autant au lecteur sur le chercheur que sur l’objet d’étude. La distance critique et l’objectivité sont des leurres.

                                          L’auteur semble ne pas être en phase avec les valeurs en cours dans son milieu d’origine, cela semble évident. Mais pourquoi son salut viendrait-il, comme vous semblez l’évoquer dans votre dernier paragraphe, d’une adaptation à celui-ci et d’un retour dans le rang ?

                                          L’homme a le pouvoir de rompre les déterminismes socio-culturels, même s’il est difficile de se détacher totalement de ceux-ci.

                                          Des Bourgeois ont fait d’excellents révolutionnaires et des Prolétaires parfois de parfaits petits-bourgeois.

                                          Le Japon a produit un excellent torero : ATSUHIRO SHIMOYAMA "El Nino del sol naciente"

                                          .. comme quoi, il n’y a pas que des fatalités en sociologie..

                                          gAZi bORAt

                                        • Nobody knows me Nobody knows me 8 octobre 2008 17:27

                                          L’homme a le pouvoir de rompre les déterminismes socio-culturels, même s’il est difficile de se détacher totalement de ceux-ci.

                                          Malheureusement s’ensuivent des phénomènes quasi-automatiques comme la marginalisation, la discrimination, puis bien souvent le détournement par l’industrie marketing.
                                          Tous les extrêmes en politique (
                                          que je me surprend à accepter finalement tellement la majorité les pourrit alors qu’elle est aussi démagogique, voire plus, qu’eux) ou dans la musique en sont l’exemple même.
                                          Et le pire, c’est que personne n’est exempt d’avoir ce genre de réaction.


                                        • yoann 8 octobre 2008 20:29

                                           Tout d’abord : Merci d’avoir pris le temps d’écrire un commentaire aussi fourni sur mon "article", surtout si vous ne l’avez pas aimé. Merci également aux autres qui, parfois, m’ont donné des critiques constructives.
                                          Le portrait que vous avez dressé de moi est très intéressant et souvent dans le vrai : oui, je suis l’un de ces jeunes peu sûrs d’eux mêmes et c’est précisément pour cela que j’en suis arrivé à avoir envie d’écrire. Vous avez également raison lorsque vous parlez d’ego à propos de la danse et j’irais même plus loin : Je préfère danser seul car je suis rassuré à l’idée de n’avoir qu’à m’occuper de moi et ma timidité m’amène à avoir peur des autres, peur des inconnus. Et la peur mène souvent au mépris. Tout cela ne s’applique, bien sûr, pas qu’à la danse...
                                          Par contre, j’ai été déçu lorsque vous avez commencé à politiser la chose.... Mon article parle avec un certain mépris des catholiques, je le sais bien (et j’expliquerai cela), mais cela ne veut pas dire que je suis de gauche ! Je partage le même point de vue que toi sur ces gauchos abrutis par la démagogie.. Et la droite ....

                                          Mon mépris des catholiques : Je méprise, au premier regard" à peu près tout le monde. C’est une façon pour moi de "me proteger" et, en crtiquant interieurement les autres, je vois leurs mauvais côtés, les bons côtés se montrent par eux mêmes, et je juge objectivement.. En tout cas c’est ce que je pense et ce que je fais intuitivement... C’est, bien sûr tordu et idiot : Je "vois" les défauts d’un groupe quand je le "juge objectivement", mais je devrais voir les défauts des individus que je "juge" . Cette vision négative des choses (le mépris.. le fait de juger...) engendre un ennui profond, une sorte de léthargie et un ego qui me pousse à parler de moi encore et encore, comme je suis en train de le faire.. Vous l’avez compris ("il s’emmerde non pas parce que la soirée est emmerdante mais parce qu’il porte son ennui au fond de lui. ")....

                                          Pour ce qui est de Jimi Hendrix (sujet moins lourd), je m’en fiche. Ce poster me semblait important sur le moment parce qu’il représentait l’opposé de l’ennemi actuel que j’avais (les catholiques, que j’étais en train de juger, haha, diabolique moi !)...
                                          "Dans un coin, il y a un poster de Jimi Hendrix…Je pense que c’est une offense à sa mémoire de placer Jimi parmis cette foule catholique aux cheveux gominés et bien peignés. "
                                          Jimi symbolisait, c’est très sectaire, "les gens pas catholiques" et il était sacralisé par mes amis présents et moi.

                                          J’ai critiqué les autres comme un idiot. Je devrais me critiquer un petit peu moi-même avant de continuer. Je l’ai fait brièvement par moments dans ce commentaire bcp trop long... Peut-être que mon prochain "article" sera un portrait des gens comme moi.. 

                                          PS : Tout ce qui concerne ma personne et tout ce que j’écrirais et ce que j’ai pu écrire est exagéré, déformé, et romancé car j’aime broder les choses simples d’inventions de temps à autre, pour le plaisir de l’écrire et pour celui de laisser parfois l’imagination s’amuser. J’ai du boulot devant moi pour m’améliorer, car ce que j’écris ne correspond pas à la belle description de ce que je veux écrire... C’est normal à mon âge, non ?





                                        • eric 8 octobre 2008 21:56

                                          @ gazi bora

                                          Pas d’accord du tout avec vous.

                                          Citez moi UN revolutionnaire qui ait ete un vrai proletaire. Ce sont tous des petits bourgeois et a la base de leur engagement on trouve une apparente jalousie et une relle haine de soi.

                                          Tu aimera ton prochain comme toi meme n’est pas une affirmation liee a une sociologie, d’autant que ce sont des paroles prononcees au depart par un charpentier et partagee aujourd’hui par tous mais avec de subtiles nuances.

                                          « L’idée commune qui émerge des travaux sur l’ontogenèse du sentiment de soi, c’est que sa construction dépend du développement du sentiment de l’autre ». Boris Cyrulnik « l’ensorcellement du monde » cite par Guillebaud qui conclue, « pourrait-on mieux dire ? »

                                           Évidemment ! Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Sauf que, cette dernière ou plutôt première version est compréhensible par tout un chacun.

                                          C’est une promesse, Tu t’aimeras et tu aimeras les autres. Corollaire, si tu ne t’aimes pas tu ne pourras pas aimer,  

                                          Mais subtile différence, dans la version psy, Le soi vient en premier c’est malheureusement nécessaire pour se construire, nous sommes dépendant de l’autre.

                                          Le christianisme nous promet quelque chose, nous aimerons. Ils nous médicalisent une explication, une contrainte, il faut bien tenir compte des autres si on veut exister.
                                          Aussi bien, je ne lui propose donc pas de rentrer dans un hypothetique rang ou de "regresser"dans sa classe sociale, mais bien au contraire de se liberer de ces pesanteurs par une parole qui a fait ses preuves...




                                        • eric 8 octobre 2008 22:08

                                          @ yoann Si j’ai aime, j’ai d’ailleurs titre "remarquable", et j’ai parle d’une bonne plume. J’ai trouve l’article tres "vrais" Il m’a rapelle des situations similaires que j’ai connu. J’avais invite ce que l’on appellait alors des branche a une soiree que l’on qualifiait deja de bcbg et j’ais ressentis leur gene, leur malaise.

                                          Si vous ne les avez pas deja lus je vous recommande vivement mensonge romantique et verite romanesque de Rene Girard et notamment les parties sur la recherche du temps perdu.
                                          Il raconte que toutes les grandes oeuvres literraire racontent en realite l’histoire de la decouverte du caractere mimetique du desir et l’apaisement qui en resulte.

                                          Je trouve egalement votre reponse pleine de gentillesse et de sincerite.

                                          Le milieu que vous decrivez a ses limites et ses hypocrisie comme tous les milieux, mais il a egalement ses grandes qualites heritee d’une tradition chretienne. Notamment en terme d’acceuil au prix de quelques concessions de forme mineures. A votre place, je creuserai la question, d’ autant que pour le coup je suis sur de ce que j’avance, c ;est la que l’on trouve les filles les plus jolies...






                                        • Gazi BORAT 9 octobre 2008 08:12

                                          @ eric

                                           

                                          La « haine de soi » est un concept fort pratique que l’on applique en général aux traitres à son propre camp. Par contre, lorsque l’inverse se produit, on salue un ralliement logique et réfléchi.

                                           

                                          Ainsi un Juif qui se convertirait au catholicisme serait vu par ses coréligionnaires comme animé par cette « haine de soi » tandis que des Chrétiens verraient dans cette conversion au message d’Amour du Christ un effet de la Grâce divine.

                                           

                                          Réduire la démarche de vouloir « changer la vie » à un effet de la « haine de soi » est un peu simpliste. Jesus Christ lui même fut révolutionnaire en son temps, Marx et Engels eux-même le reconnaissent puisqu’il permit de saper un monde organisé selon le mode de production esclavagiste.

                                           

                                          Les appareils qui se bâtirent ensuite sur la revendication de son message – les diverses églises et la catholique en particulier – s’ossifièrent ensuite très rapidement et passèrent ensuite de la révolution à la réaction en un processus de bureaucratisation que connut l’Union Soviétique.

                                           

                                          Les « gauchistes » furent alors les différents mouvements millénaristes qui se succédèrent tout au long du Moyen Age et qui avaient compris dans le message du Christ une doctrine de défense des pauvres et d’incitation au partage.

                                           

                                          Après des débats théologico-politique sur des questions de détails d’importance telles que « Le Christ possédait-il sa tunique ? », fondirent sur ces hérétiques la foudre de l’Inquisition comme plus tard en 1968 les tanks du Pacte de Varsovie sur la volonté d’émancipation des Tchèques.

                                           

                                          De l’origine sociale des révolutionnaires…

                                          Tout d’abord, qu’est-ce qu’un révolutionnaire ? Un tribun, un intellectuel ? Un chef militaire ? Une simple personne qui désire "changer la vie" et milite en ce sens ? C’est dans les rangs de l’anarchie que vous trouverez pléthore de "révolutionnaires" issus du peuple ou du lumpen prolétariat : un Victor Serge, un alexandre Jacob, un Buenaventura Durruti rentrent dans cette catégorie.

                                          Bien évidemment, en cas général, leaders et théoriciens proviennent de classes ayant eu accès à la culture et au langage même si beaucoup sont issus du plus bas de la Bourgeoisie ou de ce que l’on appela « l’aristocratie ouvrière ». Le peuple forme, comme toujours, la masse de manœuvre et seuls quelques éléments parviendront à entrer dans des appareils destinés à s’ossifier et à devenir, eux aussi réactionnaires et verouillés par des apparatchiks.

                                           

                                          Les riches évèques marchands d’indulgence et bénisseurs de mouvements fascistes, au point de vue moral, n’ont rien à envier aux prévaricateurs soviétiques…

                                           

                                          Le réactionnaire nanti aura tout intérêt pour conserver son pouvoir à prêcher aux masses la patience face à des injustices qui lui assurent sa position sociale arguant que « le bonheur n’est pas de ce monde » tandis que le révolutionnaire souhaitera sur terre, améliorer les conditions de vie de ses semblables.

                                           

                                          Pourquoi voir nécessairement dans le choix de ne plus être profiteur d’un système inique un effet de la « haine de soi » ?

                                           

                                          gAZi bORAt


                                        • eric 9 octobre 2008 09:54

                                          A gazi bora. Il me semble que vous appliquez des concepts un peu anachroniques a des situations qui n’ont qu’un lointain rapport avec les pensees erronnees de Marx et Engels.

                                          Au moment des guerre de religions, la sainte ligue est partisane de designer elle meme le roi, elle est conservatrice sur le plan dogmatique revolutionnaire sur le plan politique et elle represente la classe moyenne intellectuelle, le bas clerge suivie par le proletaria catholique..

                                          Les protestants sont politiquement legitimistes et prient pour la sante du roi pendant qu’ils meurent de faim dans La Rochelle assiegee, economiquement ils suppriment les Saint et donc les jours feries, ce qui explique une forte reaction populaire anti protestante. Ideologiquement ils sont pour la liberte de consience et l’ecole pour tous.
                                          Ils representent souvent une classe moyenne d’artisants et d’entrepreneurs.

                                          Bien malin qui jugera qui est revolutionnaire ou conservateur dans ces histoires. D’un point de vue strictement marxiste, c’est evidemment la sainte ligue catholique....

                                          Les chefs anabaptistes ont en general finit par surtout partager les femmes des autres...mais il en va de meme de tous les chefs revolutionnaires ( vous remarquerez que dans l’iconographie sovietique, on voit toujours l’ouvriere et la Kolkhozienne, jamais le Kolkhozien et l’ouvriere....)

                                          Quant au Christ, il me semble a l’oppose d’un revolutionnaire. Il plaint plus le jeune homme riche que le pauvre car il voit que la richesse peut aliener au moins autant que la pauvrete sur le plan humain ce qu’aucun marxiste, fascine par l’argent, ne pourra jamais comprendre. Et en matiere de femme, il prefere celle qui l’admire a celle qui travaille, la prostitue et la samaritaine adultere( c’est a dire l’enemie de classe pour un juif classique de lepoque) a la jeune fille Becbege

                                          L’auteur de l’article utilise par reflexe des concepts qui’il a entendu a l’ecole et dans les medias et qui lui interdisent de comprnendre la realite. Petits bourgeois, catho consideres en tant que classe sociale, etc...Il finit par croire que cela existe et que l’on est soit dedans, soit dehors et se demande ou il est lui meme,

                                          La realite enseignee dans les evangiles est qu’il y des personnes. La fille qui lui demande si tout va bien, celle qui l’a invite a la soiree et donc le trouve sympa lui et ses autres copains invites.

                                          A force de vulgariser les imbelcilites d’un Bourdieu, l’auteur de la grande decouverte sociologique qui consiste a constater que les parents font en general ce qu’ils peuvent pour que leurs enfants aient une chance de s’en sortir dans la vie, voila comment on obtient des generations qui se demandent si Hendrix est plus ou moins "legitime" que Boney M au lieu de danser....








                                        • Gazi BORAT 9 octobre 2008 10:48

                                          @ ERIC

                                          Ce que vous indiquez ici, c’est que les Protestants n’étaient pas partisans d’une société socialiste... et vous avez raison.

                                          Cependant, la Réforme a eu un effet accélérateur sur le passage du mode de production féodal (dont l’un des piliers était l’église catholique, qui "sacrait" le souverain) au mode de production capitaliste. En ce sens, aidant au passage d’un système économique obsolète à un autre plus moderne, ils ont été révolutionnaires.

                                          La clientèle de Luther a été constituée au départ par les riches marchands de la Hanse, détenteurs de capital grâce au commerce international mais freinés dans leurs investissements par une société féodale basée sur la production agricole.

                                          C’est ici que l’on peut examiner une partie de la controverse entre Karl Marx et Max Weber, déclenchée par son ouvrage "L’étique protestante et l’esprit du capitalisme".


                                          Marx soutenant que l’apparition du protestantisme est liée à un développement particulier d’un secteur économique tandis que Weber inverse la causalité en affirmant que le protestantisme et son éthique est à la base du développement capitaliste.

                                          L’Eglise Catholique, par contre, ne s’est convertie que très tard à l’économie de marché elle n’a véritablement rattrapé le train qu’avec Escriva de Balaguer .

                                          Par contre, lorsque vous évoquez les Anabaptistes partageant les Femmes, vous me rappelez un passage du Manifeste Communiste de 1948 :

                                          CITATION

                                          Mais la bourgeoisie tout entière de s’écrier en choeur : Vous autres, communistes, vous voulez introduire la communauté des femmes !

                                          Rien de plus grotesque, d’ailleurs, que l’horreur ultra-morale qu’inspire à nos bourgeois la prétendue communauté officielle des femmes que professeraient les communistes. Les communistes n’ont pas besoin d’introduire la communauté des femmes ; elle a presque toujours existé.

                                          Nos bourgeois, non contents d’avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement.

                                          Le mariage bourgeois est, en réalité, la communauté des femmes mariées. Tout au plus pourrait-on accuser les communistes de vouloir mettre à la place d’une communauté des femmes hypocritement dissimulée une communauté franche et officielle. Il est évident, du reste, qu’avec l’abolition du régime de production actuel, disparaîtra la communauté des femmes qui en découle, c’est-à-dire la prostitution officielle et non officielle.

                                          FIN de CITATION

                                          gAZi bORAt


                                        • eric 9 octobre 2008 17:48

                                          Comment nait le capitalisme industriel et financier,nous commensons a en avoir une idee precise.

                                          Dans « de la réforme aux lumière » H.R. Trevor Ropper fait justice definitivement de ces contre verites malheureusement trop rependues. Nous savons tous des que nous reflechissons un peu que le capitalisme industriel et financier est ne dans des regions catholiques. Les flandres du sud, l’italie du nord etc... ou tous les rois d’europe achetaient leurs canons et autres armes.

                                          Nous avons tous entendu parler des banquiers lombards, des Medicis. La hanse etait marchande bien avant de devenir protestante.
                                          Luther n’etait pas du tout hanseatique.
                                          Depuis Emmanuel Todd nous savons aussi que Weber a confondu le modele famillial allemand avec l’esprit du protestantisme et que l’on sache, pour etre protestant Frederic de prusse n’etait pas moins autoritaire voir feodal que Louis XIV
                                          En Russie, le capitalisme a toujours ete developpe par un Etat feodal, qu’il se nomme tsarisme, communisme ou Poutinisme en fonction des epoques historique. Sans parler de la Chine

                                          Marx est essentiellement un petit bourgeois lettre qui produit le stereotype de la pensee de ces gens quand ils ressentent un malaise existentiel et qui est essentiellement indo europeenne. Pour lui les "grands sont mechants" ( les exploiteurs, les guerriers) les petits sont fous ( les alienes, paysants ouvriers) et d’ ;autant plus qu’ils n’ecoutent pas leurs "elites naturelles" l’avant garde, et au milieu, il y la categorie a laquelle il appartient et dont il ne parle jamais, ni exploiteurs, ni vraiment proletaires mais qui savent le sens de la vie et de la societe et vont nous l’expliquer. Cest a dire des pretres, en l’occurrence du socialisme.
                                          Absolument rien n’est dit sur les gens qu’il represente lui meme et qui sont la classe en pleine ascention depuis son epoque jusqu’a nos jour.

                                          Et je reviens a notre sujet. De meme que ces idees toutes faites issues de la physique du 19eme et de la thermodynamqique des fluides facon vase communicant, empechent de voir la realite tant de l’histoire que des mecanismes sociaux, appliquees a la vie personelle, elles ne contribuent pas peu a faire croire, y compris a de jeunes post adolescent qu’il y aurait des differences difficilement surmontables entres les hommes.

                                          Dans une societe francaise ou 80% des jeunes auraient le bac, ou 100% savent sans doute qui etait jimi Hendrix, ou ils voient tous TF1 en disant regarder Arte, eet rajoutent tous de la vodka dans leur tonique, les differences minimes qui subsistent sont de l’ordre des valeurs mises en pratique.

                                          Il y a sans doute beaucoup plus de chance de voir un jeune bourgeois un peu atypique etre invite a une soiree rallye catho que de voir un jeune militant du FN accepte a une soiree d’intermittent du spectacle trotskiste.

                                          C’est pourquoi je ne saurai assez inciter l’auteur, a la prochaine occasion. a en profiter et a s’eclater avec les minettes de son age plus tot que de boire dans son coin en se demandant si elles sont trop catho, trop bourgeoises ou trop bellifontaines...


                                          Quand au partage des femmes, je vous renvoie aux experiences de madame Kalentai sur l’amour libre en Urss avec ses cabines publiques pour faire l’amour "comme on boit un verre d’eau" malgre les reticences de Lenine. A la fin son mari est parti les mettre en pratique avec une petite jeunesse et elle a mis beaucoup d’eau ideologique dans son vin.....A nouveau, il y les theories biens sympatiques surtout vues de loin, et puis il y a les realites de l’individu qui ne correspondent que rarement.






                                        • Gazi BORAT 10 octobre 2008 07:59

                                          @ ERIC

                                          Sur vos affirmations : "La Hanse était marchande avant d’être protestante" et sur les banquiers catholiques du nord de l’Italie, je ne conteste rien.

                                          J’ai cité le point de vue de Max Weber sur la question, j’aurais pu tout aussi bien citer celui de Werner Sombart, auteur des "Bourgeois" et éreinté en deux pages, expéditives et méprisantes par Weber dans son "Ethique protestante..".

                                          Werner Sombart, tombé dans l’oubli malgré une tentative d’exhumation il y a quelques années par le courant dit de "La Nouvelle Droite", bâtissait toute son argumentation sur un "esprit d’aventure" qu’il faisait remonter aux Germains et leurs razzias et considérait la Lombardie, berceau du capitalisme marchand comme vous l’évoquez, comme influencée par la culture germanique.. Bien peu chrétien tout cela.

                                          Je penche plutôt, sans être dogmatique sur ce point, sur la dynamique décrite par Marx et Engels entre l’infrastructure (la dynamique des rapports de force économiques) et la "superstructure (idéologie, religion, philosophie) qui recouvre la première.

                                          La superstructure, pensée des classes dirigeantes, se trouve régulièrement en retard sur le réel lorsqu’apparaissent des classes montantes.

                                          Les capitalistes d’Europe du nord furent au départ catholique, mais l’Eglise, par son ancrage dans le féodalisme, devint un obstacle à leur développement et source de blocages.. En France, plus tardivement, la franc-maçonnerie joua ce rôle auprès de la bourgeoisie (et aussi auprès d’une fraction moderniste de la Noblesse) comme idéologie mieux adaptée aux besoins de ces groupes "montants".

                                          La Révolution joua ce rôle en instituant dans notre hexagone l’Etat Bourgeois..

                                          Merci d’avoir évoqué Alexandra Kolontaï, féministe radicale en son temps.. Elle fut cependant assez vite remise au pas pour des raisons plus politique (stabilisation du régime) que personnelles et sentimentales (sa vie conjugale que vous citez).

                                          Le coup de grâce vint de l’ex-séminariste (et accessoirement pilleur de banques) Joseph Staline, lorsqu’il interdit en Union Soviétique l’accès des femmes russe à l’avortement, acquis de la Révolution d’Octobre, en déclarant :

                                          • "La femme soviétique vient d’acquérir un nouveau droit, le droit d’enfanter !"
                                          Ca, c’est de la communication !

                                          gAZi bORAt

                                        • chams 8 octobre 2008 10:58

                                           Salut Yohan,

                                          Pas mal de critique de ton article...
                                          Moi j’ai bien aimé ta retranscription. On ressent bien l’ennui, la soiree gaché

                                          et tu me fait penser a moi quand j’etait plus jeune
                                          rien que pour ca je plusse smiley


                                          • Nobody knows me Nobody knows me 8 octobre 2008 12:05

                                            Bonjour, malgré qqs longueurs, j’ai trouvé l’article et la situation assez cocasse bien que légèrement caricaturaux.
                                            N’oublions pas, amis scpetiques, que nous sommes dans la rubrique "Témoignages".

                                            Cependant, une soirée "hippie" chez des personnes qui désirent en général s’abstenir jusqu’au mariage, vous auriez dû voir venir la chose... J’imagine mal la libération sexuelle de cette période arriver dans une soirée de ce genre par le biais d’une grosse orgie sur des tapis indiens...
                                            Il n’y a pas que la dope et la musique qui ressortent de cette période.

                                            J’ai fait également qqs soirées comme celle-ci, sauf que c’était pas avec des cathos mais plutôt avec de grosses outres à vinasse... Bref rien à voir, sauf pour l’état d’ébriété final... Mouarf !
                                            Intéressante description de l’effet canabique, qui m’est arrivé récemment avec une herbe atomique qui m’a rendu littéralement idiot pendant plusieurs dizaines de minutes... C’est une sensation intéressante, exaltante et inquiétante à la fois. L’effet vaut effectivement le coup d’être vécu, mais à répéter avec parcimonie.

                                            Faîtes tout de même attention à l’abus de drogue ou d’alcool.
                                             smiley


                                            • Nobody knows me Nobody knows me 8 octobre 2008 13:31

                                              Hé gros beauf, on s’en fout de votre vie, écrivez plutôt un article en rubrique "Témoignage".

                                              Bien anticipé en effet...
                                               smiley


                                            • Üriniglirimirnäglü Üriniglirimirnäglü 8 octobre 2008 16:09

                                              Ha ha, on s’en moque de toutes vos nana-lyses aux huns et aux zotres, le témoignage est trés bon, il est bon son style, oui, allez, soyez sincères, dites le qu’il se laisse lire cet article !

                                              Le rallye "hippie", ça doit être un fantasme trés prisé chez les fafs de Bleau et du coin, ça me rappelle 88 ou 89, la musique devait être la même, le rallye était précédé d’un vrai rallye en deudeuches (avec énigmes et tout... ça a un nom, non ? me souviens plus) ...

                                              ah, ah, le vieux rock, tout est dans le mouvement du poignet, c’est comme une marque de fabrique, un signe de reconnaissance...

                                              Bon allez, c’est pas tout ça, il fait beau, faut qu’j’aille aux Glaces !

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