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Etude socio-historique de l’eschatologie judéo-nazaréenne (suite 2)

 

L’éruption du Vésuve dans l’apocalypse selon Jean

Des allusions à l’éruption du Vésuve semblent également se trouver dans l’apocalypse johannique. Après ce qui pourrait être une évocation des maux qu’eurent à subir les Juifs durant la première guerre judéo-romaine[1],

« Je regardai, quand l’agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre.

Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait : Viens. Et il sortit un autre cheval, rouge-feu. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres ; et une grande épée (machaira) lui fut donnée.

Quand il ouvrit le troisième sceau, j’entendis le troisième être vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval noir. Celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin.

Quand il ouvrit le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième vivant qui disait : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval verdâtre. Celui qui le montait se nommait la mort, et le séjour des morts l’accompagnait. Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par le glaive (rhompia), par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre[2]. »

apparaît un topos[3] qui nous fait immédiatement penser aux effets dévastateurs d’une forte éruption volcanique :

« Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu’un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ?[4] »

Bien entendu, l’univers tout entier ne s’est pas littéralement effondré en l’an 79 ap. J.-C. Mais c’est vraisemblablement l’impression qu’eurent les habitants de Pompéi et de ses environs lorsque de violents séismes ébranlèrent leurs luxueuses villas, que la nuée obscurcit le ciel et qu’une pluie de lapillis et de pierres ponces s’abattit sur la Campanie :

« La cour par où l'on entrait dans son appartement commençait à s'encombrer tellement de cendres et de pierres, que, s'il y fût resté plus longtemps, il lui eût été impossible de sortir. On l'éveille. Il sort, et va rejoindre Pomponianus et les autres qui avaient veillé. Ils tiennent conseil, et délibèrent s'ils se renfermeront dans la maison, ou s'ils erreront dans la campagne : car les maisons étaient tellement ébranlées par les effroyables tremblements de terre qui se succédaient, qu'elles semblaient arrachées de leurs fondements, poussées dans tous les sens, puis ramenées à leur place. D'un autre côté, on avait à craindre, hors de la ville, la chute des pierres, quoiqu'elles fussent légères et minées par le feu. De ces périls, on choisit le dernier. Chez mon oncle, la raison la plus forte prévalut sur la plus faible ; chez ceux qui l'entouraient, une crainte l'emporta sur une autre. Ils attachent donc avec des toiles des oreillers sur leurs têtes : c'était une sorte d'abri contre les pierres qui tombaient. Le jour recommençait ailleurs ; mais autour d'eux régnait toujours la nuit la plus sombre et la plus épaisse, sillonnée cependant par des lueurs et des feux de toute espèce[5]. »

Une autre allusion à cette catastrophe historique figure au chapitre 8 de l'Apocalypse. Aux versets 2 à 6, nous lisons :

« Je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données. Et un autre ange vint, et il se tint sur l’autel, ayant un encensoir d’or ; on lui donna beaucoup de parfums, afin qu’il les offrît, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or qui est devant le trône. La fumée des parfums monta, avec les prières des saints, de la main de l’ange devant Dieu. Et l’ange prit l’encensoir, le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre. Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un tremblement de terre. Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner. »

L’auteur de ce texte que la tradition chrétienne a identifié comme étant l’apôtre Jean[6] - mais qu’il convient d’assimiler à un membre influent de la mouvance judéo-nazaréenne - semble avoir établi un lien de cause à effet entre les prières des saints et l’éruption du Vésuve[7]. La voix de Yahvé correspondant aux sons très spécifiques, prolongés et musicaux, produits par les gaz éruptifs, s’était une nouvelle fois fait entendre. Des éclairs dus au frottement des poussières volcaniques entre elles avaient illuminé le sommet du Vésuve. Enfin, un violent séisme avait accompagné la phase phréatomagmatique de l’éruption.

 

La première trompette

Il survint ensuite la phase plinienne au cours de laquelle plusieurs milliers de tonnes de cendres et de pierres ponces s’abattirent sur Pompéi et sa région :

« Le premier sonna de la trompette. Et il y eut de la grêle et du feu mêlés de sang, qui furent jetés sur le pays ()[8] ; et le tiers du pays () fut brûlé, et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée[9]. »

Étouffés par les gaz toxiques, nombre d’habitants s’effondrèrent à terre. D’autres qui s’étaient réfugiés dans les caves de leurs maisons périrent écrasés par l’effondrement de leur toit.

 

 

La seconde trompette

Jean évoque ensuite la nuée ardente qui, lors de la seconde phase de l’éruption, emporta l’antique cité d’Herculanum :

« Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer[10]. »

La coulée pyroclastique noya les maisons, s’infiltra dans tous les interstices, brûla les arbres, les poutres, le mobilier et quelques centaines de corps. La population qui s’était en majeure partie regroupée dans des locaux proches de la plage trouva instantanément la mort lorsque la nuée atteignit la côte.

Puis il poursuit :

« Le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires périt[11]. »

Jean faisait peut-être allusion aux mugissements de la mer et à l’effet de l’appel du tsunami qui, selon Pline le Jeune, avait laissé une multitude de poissons morts sur le rivage[12].

 

 

La troisième trompette

Notre visionnaire écrit encore :

« Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères[13]. »

Il est probable qu’en tombant dans les rivières et fleuves de Campanie, la cendre volcanique rendit leurs eaux amères (goût métallique) et impropres à la consommation. Lorsque Dion Cassius rapporte que « d’autres fléaux fondirent aussi au hasard sur les hommes et les troupeaux » (voir supra), nous pouvons supposer que nombre d’entre eux furent en fait atteints de fluorose.

 

La quatrième trompette

Plus loin dans le texte, Jean évoque l’obscurcissement du ciel par le nuage de cendres :

« Le quatrième ange sonna de la trompette. Et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers en fût obscurci, et que le jour perdît un tiers de sa clarté, et la nuit de même[14]. »

Une telle perturbation atmosphérique occasionnée par une forte éruption volcanique a été observée à maintes reprises dans l’histoire. Outre celle liée au Vésuve et relevée par Dion Cassius (voir supra), la plus ancienne description de ce phénomène a été décrite par Plutarque dans sa Vie de César :

« Un second signe, ce fut l’obscurcissement du globe solaire, qui parut fort pâle toute cette année-là, et qui chaque jour, à son lever, au lieu de rayons étincelants, n’envoyait qu’une lumière faible et si languissante, que l’air fut toujours épais et ténébreux ; car la chaleur seule peut le raréfier ; son intempérie fit avorter les fruits, qui se flétrirent avant que d’arriver à leur maturité[15]. »

Plus près de nous, l’éruption du volcan islandais Laki (1783) engendra un épanchement de plusieurs millions de tonnes de dioxyde de soufre et d’acide fluorhydrique qui donna naissance à travers l’Europe à ce qui est connu sous le nom de « brouillard de Laki ».

Depuis la ville d’Auxerre, l’abbé Jean-Louis Giraud-Soulavie (1751-1813) décrivit d’une manière météorologique l’obscurcissement du soleil qu’il avait pu observer :

« Le nuage que j’ai prouvé occuper un grand espace en longueur, largeur et profondeur sur la surface de notre sol, est encore bien élevé au-dessus de nos plus hautes montagnes : sur le plateau supérieur d’où sort la Seine, j’ai vu le soir et le matin le soleil s’obscurcir et devenir très rouge. A l’abbaye de St. Seine, observant ces faits avec les Religieux de la maison, nous avons longtemps fixé le soleil sans que l’œil en ait été fatigué, et je ne puis mieux exprimer la modification de ses rayons par le brouillard, qu’en rapportant notre remarque : « le soleil serait bien visible aujourd’hui au télescope sans préparer les verres ». Ceux qui savent qu’on les noircit jugeront combien ce singulier nuage retient les rayons solaires, et les Physiciens qui s’occupent dans ce moment avec tant de succès des couleurs, pourront rechercher la cause de cette couleur, qui seule reste sans scintillation : enfin plusieurs personnes qui ont vu le soleil pour la première fois dans cet état, ont cru voir la lune[16]. »

 

 

Ce phénomène qui rappelle l’enténèbrement de l’Égypte, provoqué jadis par Moïse, sur l’ordre de Yahvé[17] est aussi rapporté par les prophètes israélites dans des textes qui n’ont pas toujours été compris :

« Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de colère et d’ardente fureur, qui réduira la terre en solitude, et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles des cieux et leurs astres ne feront plus briller leur lumière, le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera plus luire sa clarté […] C’est pourquoi j’ébranlerai les cieux, et la terre sera secouée sur sa base, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de son ardente fureur[18]. »

« Quand je t’éteindrai, je voilerai les cieux et j’obscurcirai leurs étoiles, je couvrirai le soleil de nuages, et la lune ne donnera plus sa lumière. J’obscurcirai à cause de toi tous les luminaires des cieux, et je répandrai les ténèbres sur ton pays, dit le Seigneur, l’Éternel[19]. »

« Devant eux la terre tremble, les cieux sont ébranlés, le soleil et la lune s’obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat[20]. »

« Le soleil et la lune s’obscurcissent, et les étoiles retirent leur éclat. De Sion l’Éternel rugit, de Jérusalem il fait entendre sa voix ; les cieux et la terre sont ébranlés. Mais l’Éternel est un refuge pour son peuple, un abri pour les enfants d’Israël[21]. »

« Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! Qu’attendez-vous du jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres et non lumière[22]. »

Jean connaissait probablement tant cette tradition que le langage métaphorique qui avait été employé par les prophètes pour décrire la manifestation de la souveraineté de Yahvé :

« Oracle sur l’Égypte. Voici, l’Éternel est monté sur une nuée rapide, il vient en Égypte ; et les idoles de l’Égypte tremblent devant lui. Et le cœur des Égyptiens tombe en défaillance […] Je livrerai l’Égypte entre les mains d’un maître sévère ; un roi cruel dominera sur eux, dit le Seigneur, l’Éternel des armées[23]. »

« Oracle sur Ninive […] L’Éternel est un Dieu jaloux, il se venge, l’Éternel se venge, il est plein de fureur ; l’Éternel se venge de ses adversaires, il garde rancune à ses ennemis. L’Éternel est lent à la colère, il est grand par sa force ; il ne laisse pas impuni. L’Éternel marche dans la tempête, dans le tourbillon ; les nuées sont la poussière de ses pieds[24]. »

En observant ou, plus vraisemblablement, en entendant parler de cet obscurcissement, il crut sans doute que le signe du Fils de l’homme venait de paraître dans le ciel afin d’annoncer (présage) l’arrivée imminente du Mashia’h[25] :

« Aussitôt après ces jours de détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire[26]. »

Mais, avant cela, d’autres fléaux allaient encore frapper les hommes non marqués du sceau de Yahvé :

« Je regardai, et j’entendis un aigle qui volait au milieu du ciel, disant d’une voix forte : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre, à cause des autres sons de la trompette des trois anges qui vont sonner ! [27] »

 

 

 


[1] L’apocalypse johannique reprend certains thèmes du livre d’Ézéchiel. Les deux auteurs voient un rouleau de parchemin sur lequel sont écrits des lamentations, des plaintes et des gémissements (Ézéchiel 2, 9-10 ; Apocalypse 5). Ils reçoivent pour mission d’annoncer à la maison d’Israël de grandes calamités que l’Éternel a préparées. En ce qui concerne l’origine culturelle et religieuse de l’image des quatre cavaliers, voir Pierre et André Sauzeau, « Les chevaux colorés de l’apocalypse. I : L’apocalypse de Jean, Zacharie et les traditions de l’Iran », dans Revue de l’histoire des religions. Année 1995, volume 212, numéro 3, pp. 259-298.

[2] Apocalypse 6, 1-8.

[3] L’obscurcissement du ciel est un sujet récurrent dans l’eschatologie juive. Voir plus loin.

[4] Apocalypse 6, 12-17.

[5] Pline le Jeune, Lettres, VI, 16.

[6] Cf. Justin, Dialogue, 81, 4 ; Irénée de Lyon, Contre les hérésies, V, 5, 2 ; V, 26, 1 ; V, 30, 3 ; Tertullien, De pudicitia, 20 ; Fragment de Muratori, 48-49, etc.

[7] Selon Jacques 5, 17-18, les nazaréens avaient reçu le même pouvoir qu’Élie.

[8] L’exégète français Claude Tresmontant a écrit : « Il faut faire attention à la traduction du grec , qui traduit l’hébreu eretz (…) Le mot français terre signifie d’une part la terre que l’on laboure, que l’on travaille, que l’on cultive, ce qui correspond à l’hébreu adamah. Le mot français terre, la terre, signifie aussi la planète Terre, depuis que nous avons une idée de ce qu’est une planète, de ce qu’est notre planète, sa configuration, etc., c’est-à-dire depuis peu de siècles. En traduisant l’hébreu eretz par le français la terre, on peut induire le lecteur de langue française en erreur, en lui laissant supposer qu’il s’agit de la planète Terre, ce qui est aussi étranger à l’auteur de l’Apocalypse qu’à l’auteur du livre de l’Exode, que cite constamment l’auteur de l’Apocalypse. Il faut donc traduire : le pays. L’auteur de l’Apocalypse va établir une analogie entre les catastrophes qu’il prévoit et qu’il annonce, et les catastrophes survenues en Égypte au XIIIème siècle avant notre ère » (C. Tresmontant, Apocalypse de Jean, Paris, 3ème édition, François-Xavier de Guibert, 2005, pp. 188-189).

[9] Apocalypse 8, 7.

[10] Apocalypse 8, 8.

[11] Apocalypse 8, 9.

[12] Pline le Jeune, Lettres, VI, 20.

[13] Apocalypse 8, 10-11.

[14] Apocalypse 8, 12.

[15] Plutarque, Vie de César, LXXV. Il s’agissait de l’éruption volcanique de l’Etna en 45 av. J.-C. L’éruption, attestée par les carottes glaciaires, fut contemporaine de la mort de Jules César. Voir P.Y. Forsyth, « In the Wake of Etna », 44 B.C., Classical Antiquity, 7, 1988, pp. 49-57.

[16] Soulavie Giraud, Journal de Paris, n° 202 du lundi 21 juillet 1783.

[17] Exode 10, 21-23.

[18] Ésaïe 13, 9-13.

[19] Ézéchiel 32, 7-8.

[20] Joël 2, 10.

[21] Joël 3, 14-17.

[22] Amos 5, 18.

[23] Ésaïe 19, 1-4.

[24] Nahum 1, 1-3.

[25] Mashia'h provient de la racine MS'H, signifiant « onction (d'un homme) avec de l'huile (d'olive) », selon la coutume ancienne.

[26] Matthieu 24, 29-30.

[27] Apocalypse 8, 13.


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57 réactions à cet article    


  • lsga lsga 6 février 2016 12:45

    LA Vème trompette : on passe toute la racaille adamite par le fil du sabre laser, on brûle leurs lieux de cultes, on leur enlève leurs enfants. Vivement.


    • Passante Passante 6 février 2016 13:17

      sur les modifications « géologiques » majeures, 

      il y a aussi Isaïe 40 et le début de Nahoum.

      • Thierry Senevé 6 février 2016 14:08

        Nul besoin de publier le reste de l’étude. Il suffit de se tourner vers les sources historiques pour prendre connaissance des autres désastres survenus durant le règne de l’empereur Titus : l’incendie de Rome (80), une pestilence, la menace d’une invasion parthe. 


        Les rédacteurs des différents textes composant la bible ont vécu dans une région régulièrement touchée par des séismes, des sécheresses, des guerres, etc. Il n’est donc guère étonnant qu’ils aient pu interpréter ces catastrophes comme des « jours de l’Eternel » souvent précédés d’une éclipse de soleil ou d’une éruption volcanique.

        D’ailleurs, l’expression « sur les nuées du ciel » se retrouve plusieurs fois dans l’ancien testament où l’invasion d’une armée étrangère est décrit comme une manifestation de Yahvé. Il est littéralement l’Eternel des armées qui libère son peuple par son bras puissant.

        Comme je l’ai indiqué précédemment, cette étude reflète ma pensée d’il y a trois ou quatre ans. Depuis, elle a évoluée puisque je ne pense plus que l’Apocalypse a été rédigée par un nazaréen ou un judéo-nazaréen.

        Merci de m’avoir lu !

         



        • Sarah 9 février 2016 19:11

          @Thierry Senevé

           
           Wikipédia n’est pas une source et n’est pas fiable.

           

          L’Apocalypse contient la Révélation que YHWH (L’éternel) accorda à Yohanan (Jean) afin qu’il la transmette à l’Assemblée de D.ieu ; il s’agit d’une vision prophétique.

          Ce livre confirme La Torah et les Prophètes et La Parole de Yéshoua (Jésus).

           

          Qu’est-ce qui vous fait dit que Jean n’était pas nazaréen ? Ce serait incohérent.


        • Sarah 9 février 2016 19:27

          @Thierry Senevé
           

          Je suis moi-même historienne mais je sépare soigneusement l’Histoire de la Bible ; il ne faut pas chercher à prouver l’une par l’autre ; ce serait faire fausse route et s’écarter des Commandements d’Elohim (l’Éternel).


        • Thierry Senevé 6 février 2016 14:13

          Juste une dernière précision (droits d’auteur exige) :


          La dernier image de cette étude est un tableau de William Turner intitulé « Didon construisant Carthage ou l’ascension de l’Empire carthaginois » (1815). Ce peintre a a pu être inspiré, pour ce coucher de soleil rougeoyant, par l’éruption du Tambora, intervenue en avril de la même année.

          • soi même 6 février 2016 15:24

            Par hasard êtes vous un disciple du célèbre’ Émile Mourey ?

            Car vue la qualité de réflexion interprétative vous êtes son élève, vous êtes dans une véritable Fata - Morgana par exemple dès les premières lignes :

            ( ’éruption du Vésuve dans l’apocalypse selon Jean

            Des allusions à l’éruption du Vésuve semblent également se trouver dans l’apocalypse johannique. Après ce qui pourrait être une évocation des maux qu’eurent à subir les Juifs durant la première guerre judéo-romaine[1], )

            avec sa note

            [1] L’apocalypse johannique reprend certains thèmes du livre d’Ézéchiel. Les deux auteurs voient un rouleau de parchemin sur lequel sont écrits des lamentations, des plaintes et des gémissements (Ézéchiel 2, 9-10 ; Apocalypse 5). Ils reçoivent pour mission d’annoncer à la maison d’Israël de grandes calamités que l’Éternel a préparées. En ce qui concerne l’origine culturelle et religieuse de l’image des quatre cavaliers, voir Pierre et André Sauzeau, « Les chevaux colorés de l’apocalypse. I : L’apocalypse de Jean, Zacharie et les traditions de l’Iran », dans Revue de l’histoire des religions. Année 1995, volume 212, numéro 3, pp. 259-298. )

            bon j’admets que je ne suis pas resté longgggggtent sur les bands de l’écooooooooole, et que je faissssssssss beaucoooooooup de fffffffffffffaiutes, mais j’ai éttttttttttttttè à l’ééééééééécole buisonièèèèèèèèère et bien je n’aiiiiiiiiiiiis jannnnnnnnnnais, lllllluuuuueeee un si beeeeeeaaaaauuuuu pavéeeeeeeee d’aaaaaaannnnneeeeeriiiiie.

            Merci pour votre compréhension orthographique....... !


            • Thierry Senevé 6 février 2016 15:31

              Non, je ne suis pas un disciple d’Emile Mourey. Je ne connais pas cette personne, mais je suis curieux de lire ce qu’il a écrit. En tous cas, merci d’être vous-même smiley


              • Armelle Barguillet Hauteloire Armelle Barguillet Hauteloire 6 février 2016 17:24

                Passionnant article, clair et argumenté. 


                • Sarah 9 février 2016 18:00

                  Contente de votre nouveau passage.

                   

                  Je n’ai aucune source de ceux que vous appelez judéo-nazaréens (nos prédécesseurs), selon laquelle ils auraient commenté l’éruption du Vésuve. Même s’ils en ont eu connaissance, ils n’ont pas pu l’interpréter comme vous le faites puisqu’il fallait d’abord reconstruire le Troisième Temple.

                   

                  Désolée mais vous faites des suppositions d’autant plus hasardeuses que nous n’avons aucun texte d’eux évoquant ce sujet.


                  • Thierry Senevé 9 février 2016 19:07

                    Les nazoréens et les ébionites n’ont pas laissé grand chose comme écrits. Il ne reste que quelques fragments (voir Epiphane de Salamine).


                    Mais l’on peut trouver des allusions à l’éruption du Vésuve et au retour de Néron dans la Sibylle :

                    « Alors un grand roi venu d’Italie, pareil à un esclave fugitif, s’enfuira inaperçu au-delà du cours de l’Euphrate, chargé d’un crime abominable, le meurtre de sa mère, et de bien d’autres qu’il aura mis en branle d’une main criminelle. Plusieurs, luttant pour le trône de Rome, abreuveront la terre de leur sang après que ce prince se sera enfui au-delà du pays des Parthes. Un chef romain viendra de Syrie. Il livrera aux flammes le Temple de Solymes, massacrera beaucoup d’hommes et ruinera à la fois Salamine et Paphos, lorsque l’eau noire bouleversa l’île de Chypre inondée. Et quand, déviant des entrailles déchirées de la terre d’Italie, le feu atteindra jusqu’au large ciel, consumant beaucoup de villes, faisant périr les hommes, et remplissant d’une cendre obscure l’immensité des airs ; quand des gouttes semblables à du vermillon tomberont du ciel, on reconnaîtra que s’abat sur eux le courroux du Dieu céleste, parce qu’ils auront fait périr la race innocente des hommes pieux. Alors sur l’Occident éclatera une lutte guerrière avec la venue du fugitif de Rome qui brandira une grande lance, après avoir franchi l’Euphrate accompagné de myriades nombreuses. »

                    V. Nikiprowetzky, Oracles sibyllins, IV, 119-176, …, in La Bible, Écrits intertestamentaires, Édition publiée sous la direction d’A. Dupont-Sommer et M. Philonenko, Paris, Gallimard, 1987, pp. 1103-1104.


                    PS : Pourriez-vous me préciser dans quel chapitre Jésus fait allusion à la reconstruction du Temple ?

                    « Crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. (...) L’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est Esprit et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. » (Jean 4, 21-24)

                    Voir aussi Hébreux sur l’abolition des sacrifices smiley

                    • Sarah 9 février 2016 19:32

                      @Thierry Senevé
                       

                      Ici, pour répondre à quelqu’un, il faut cliquer sur le lien Répondre en fin de son message et non ajouter une réaction à l’article.

                    • Sarah 9 février 2016 21:04

                      @Thierry Senevé
                       

                      Sacrifices : les sacrifices prescrits par YHWH (Genèse 8:20-21, Lévitique 2, 3, 4 et 5, Nombres 19) reprendront lorsque Le Troisième Temple sera reconstruit.

                       

                      Références au Troisième Temple :

                      « Il me dit : Fils de l’homme, c’est ici le lieu de mon trône, le lieu où je poserai la plante de mes pieds ; j’y habiterai éternellement au milieu des enfants d’Israël. » (Ézéchiel 43, 7)

                       

                      Nos prédécesseurs l’avaient reconstruit au VIIe siècle, croyant que cela suffirait pour que le Messie revienne aussitôt mais il a été usurpé par les Musulmans qui ont placé une coupole dessus et en ont fait une mosquée.


                    • Sarah 9 février 2016 19:46

                      Même s’ils en avaient eu connaissance rapidement, ils n’auraient pas interprété une éruption limitée à la région de Pompéi comme les événements annoncés par l’Apocalypse ; songez que Rome, pourtant pas très loin, ne l’a appris que par des messagers. L’Apocalypse annonce des événements en tous lieux de la Terre.

                       

                      Même s’il ne connaissait pas l’étendue de la planète Terre, les gens de cette époque savaient que le monde était beaucoup plus grand que leur région : ils connaissaient l’Empire romain, le Septentrion, l’Afrique, la Perse, l’Inde, la Chine...


                      • Sarah 9 février 2016 20:09

                        Je pense que votre méthode n’est pas bonne, entre autres parce que vous ne retenez que ce qui rapproche faits historiques et écrits bibliques et mettez de côté ce qui ne correspond pas.

                        Ne vous laissez pas séduire par des rapprochements en apparence faciles entre les prophéties et et des événements historiques passés.

                         

                        Si l’éruption du Vésuve étaient l’un de ceux annoncé par l’ouverture du Sixième sceau, cela signifierait aussi que la Quatrième Trompette aurait sonné et les Sixième et Septième de même dans les jours suivants et serait venue La Fin. 


                        • Sarah 9 février 2016 20:16

                          Les événements qu’annonce l’Apocalypse sont ceux précédant le Retour du Messie. Ils sont encore à venir.


                          • Thierry Senevé 9 février 2016 20:42

                            C’est effectivement l’interprétation que l’on peut faire en rapprochant le texte de l’Apocalypse avec les événements survenus sous le règne de Titus. Et comme je l’ai déjà dit je ne crois plus en cette thèse. Pour autant, je ne pense pas qu’il s’agisse d’événements encore à venir. Les apocalypses ne sont jamais des prophéties. Ils servent avant tout à soutenir des fidèles durant une persécution.


                            • Sarah 9 février 2016 21:32

                              C’est une bonne chose de lire Isaïe, Ézéchiel et Daniel en parallèle à l’Apocalypse. Je vous conseille de lire aussi le Livre d’Hénok, que nous avons ajouté à la Bible au Ier siècle, qui apporte des précisions. 


                              • Thierry Senevé 9 février 2016 21:54

                                Que représente pour vous le puits de l’abîme ?


                                • Sarah 9 février 2016 22:05

                                  @ Tous les lecteurs (pas tellement à l’auteur)

                                   

                                  L’étude de l’Apocalypse demande d’avoir étudié d’abord la Torah puis les Prophètes, les Actes.

                                   

                                  Un seul exemple : « Puis je vis une autre bête qui montait de la terre, et qui avait deux cornes semblables à celles de l’Agneau ; mais elle parlait comme le dragon. » (Apocalypse 13, 11).

                                   

                                  Début d’analyse :

                                  Qu’est-ce que la Bête de l’Apocalypse  ?

                                  Que représente l’Agneau ? Que signifie « Être semblable à l’Agneau » 

                                  Qu’et que le Dragon ?

                                   

                                  Ce vers ne peut se comprendre que si vous avez lu d’abord les textes précités.


                                  • Thierry Senevé 9 février 2016 22:38

                                    @Sarah :


                                    Arrêtez de me faire la leçon, j’ai lu et relu tous ces textes lol

                                  • Thierry Senevé 9 février 2016 22:40

                                    @Sarah :


                                    Pas tellement à l’auteur...

                                    Ok, je n’avais pas vu...

                                  • Thierry Senevé 10 février 2016 18:48

                                    @Sarah

                                    Le faux prophète représente celui qui ne tient pas compte des Halakhots de Yesouah : Vous n’adorerez plus à Samarie ni à Jérusalem car le royaume de Dieu est au milieu de vous. Le Temple a été détruit et ne sera jamais reconstruit car les sacrifices sont abolis, l’enseignement de la Torah pourra se faire dans des synagogues, etc.


                                    Les judéo-nazaréens qui ont tenté de reconstruire le Temple lors de la prise de Jérusalem par les Perses (614) ont représenté cette bête d’Eretz. ils ont agi comme les collabos du temps d’Antiochos Epiphanes.

                                    Vous ne pouvez vous prétendre nazaréenne si vous ne suivez pas les Halakhots de Jésus.

                                  • Sarah 9 février 2016 22:48

                                    Pour les lecteurs qui n’ont pas la Révélation, voici le contexte du « Puits de l’Abîme »

                                    Apocalypse 8

                                    1 Et lorsqu’il ouvrit le septième sceau, il y eut un silence dans le ciel d’environ une demi-heure.

                                    2 Et je vis les sept anges qui se tenaient devant Dieu ; et auxquels furent données sept trompettes.

                                    3 Et un autre ange vint et se tint devant l’autel, ayant un encensoir d’or ; et on lui donna beaucoup d’encens afin qu’il l’offre avec les prières de tous les saints sur l’autel d’or lequel était devant le trône.

                                    4 Et la fumée de l’encens, qui venait avec les prières des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu.

                                    5 Et l’ange prit l’encensoir, et le remplit du feu de l’autel, et le jeta sur la terre : et il y eut des voix, et des tonnerres, et des éclairs, et un tremblement de terre.

                                    6 Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent à en sonner.

                                    7 Le premier ange sonna, et il s’ensuivit de la grêle et du feu mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre : et le tiers des arbres fut brûlé, et toute l’herbe verte fut brûlée.

                                    8 Et le second ange sonna, et ce qui ressemblait à une grande montagne embrasée par le feu fut jetée dans la mer : et le tiers de la mer devint du sang ;

                                    9 Et le tiers des créatures qui étaient dans la mer, et qui avaient vie, moururent ; et le tiers des navires fut détruit.

                                    10 Et le troisième ange sonna, et il tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme une lampe, et elle tomba sur le tiers des rivières, et sur les sources des eaux ;

                                    11 Et le nom de l’étoile est appelé Absinthe : et le tiers des eaux devint absinthe ; et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères.

                                    12 Et le quatrième ange sonna, et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles ; si bien que le tiers d’entre eux fut obscurci, et le jour ne brilla pas pendant un tiers de sa durée, et la nuit de même.

                                    13 Et je regardai, et j’entendis un ange volant de part en part au milieu du ciel, disant d’une voix retentissante : Malheur, malheur, malheur aux habitants de la terre à cause des autres voix de la trompette des trois anges qui doivent encore sonner !


                                    • Sarah 9 février 2016 23:16

                                      Précision pour les lecteurs qui n’ont pas la Révélation ou n’aurait pas le temps de la lire :


                                      Dans

                                      1 Et lorsqu’il ouvrit le septième sceau

                                      « Il » désigne l’Agneau.

                                    • Sarah 9 février 2016 22:53

                                      Apocalypse 9 

                                      1 Et le cinquième ange sonna de la trompette, et je vis une étoile tomber du ciel sur la terre : et on lui donna la clé de la fosse sans fond.

                                      2 Et il ouvrit la fosse sans fond ; et il s’éleva une fumée de la fosse, comme la fumée d’une grande fournaise ; et le soleil et l’air furent obscurcis à cause de la fumée de la fosse.

                                      3 Et de la fumée, des locustes sortirent sur la terre : et il leur fut donné pouvoir, comme ont les scorpions de la terre.

                                      4 Et il leur fut commandé qu’elles ne détériorent pas l’herbage de la terre, ni aucune verdure, ni aucun arbre ; mais seulement aux hommes qui n’ont pas le sceau de Dieu en leurs fronts.

                                      5 Et il leur fut donné qu’elles ne les tuent pas, mais qu’ils soient tourmentés pendant cinq mois : et leur tourment était comme le tourment d’un scorpion lorsqu’il pique un homme.

                                      6 Et en ces jours-là les hommes chercheront la mort, et ne la trouveront pas ; et ils désireront mourir, et la mort fuira loin d’eux.

                                      7 Et la forme des locustes était semblable à des chevaux préparés à la bataille ; et sur leurs têtes il y avait comme des couronnes pareilles à de l’or et leurs faces étaient comme des faces d’hommes.

                                      8 Et elles avaient des cheveux comme des cheveux de femmes, et leurs dents étaient comme des dents de lions.

                                      9 Et elles avaient des cuirasses comme des cuirasses de fer ; et le bruit de leurs ailes était comme le bruit de chariots avec beaucoup de chevaux courant à la bataille.

                                      10 Et elles avaient des queues semblables aux scorpions, et il y avait des aiguillons dans leurs queues : et leur pouvoir était de faire du mal aux hommes pendant cinq mois.

                                      11 Et elles avaient un roi au-dessus d’elles, qui est l’ange de la fosse sans fond, dont le nom en hébreu est Abaddon, mais en grec son nom estApollyon.

                                      12 Un malheur est passé ; et, voici, il vient encore deux autres malheurs ensuite.


                                      • Sarah 9 février 2016 23:11

                                        Interprétation  :

                                         

                                        Ap. 9.1 :

                                        Une étoile tombe ; ceci peut signifier la chute et l’apostasie d’hommes grands et instruits de la vraie foi, ou une nation entière tombant dans erreur se séparant de l’Église (pas l’église Catholique !), n’ayant pas le Sceau de D.ieu sur leur front.

                                        Et il lui fut donné la clé de la fosse sans fond (à l’ange, pas à l’étoile tombée).

                                        À cet ange fut donné le pouvoir, qui est ici représenté par la clé, d’ouvrir l’Enfer.



                                      • Sarah 9 février 2016 23:58

                                        Nous avons perdu la trace des Netzarim au VIIIe siècle, même si nous savons qu’ils ont survécu ; notre mouvement renait lentement à partir du XVIe siècle mais surtout dans la seconde moitié du XXe siècle. Nous avons encore beaucoup de travail à faire. Toutes les analyses et interprétations faites par les Chrétiens sont à revoir.


                                      • Sarah 10 février 2016 00:01

                                        L’interprétation de ces visions (ici, celles qui accompagnent l’ouverture de la fosse sans fond) est très difficile ; en voici deux d’origine chrétienne, que j’ai un peu arrangées et simplifiées, en attendant d’en trouver une faite par un de nos rabbins :


                                        Une première :

                                         

                                        Nous devons tenir compte qu’elles font partie de la description descriptifs de la Grande Guerre contre le Mal, mais la fin de laquelle nous sommes assurés, de la victoire du Bien.

                                        Les royaumes de ce monde deviendront les royaumes du Seigneur) et de Son Messie (Révélation 11:15) ; mais pendant le cours de la guerre l’issue apparaîtra souvent incertaine car à certains moments l’ennemi même pourra sembler triompher.

                                         

                                        Mais la Foi ne doit pas tenir compte du reflux des vagues car elle sait que la marée monte inexorablement. 


                                      • Sarah 10 février 2016 00:21

                                        Autre commentaire :

                                         

                                        Révélation 9:2-3 : « surgi une fumée de la fosse »

                                         

                                        Comme une grande fumée gêne la vue, les erreurs aveuglent la compréhension.

                                         

                                        Le grand mécontentement de l’Éternel est représenté par les mêmes expressions figuratives de fumée et de feu (Psaume 18:7-8). 


                                      • Sarah 10 février 2016 00:25

                                        Révélation 9:3 "Et de la fumée, des locustes sortirent sur la terre et il leur fut donné pouvoir, comme ont les scorpions de la terre."

                                         

                                        L’ascension et le progrès de la religion mahométane et de l’empire islamique, jusqu’à ses divisions internes, sont un accomplissement remarquable de cette partie de la Prophétie.

                                         

                                        Elle est illustrée par l’ignorance et l’erreur que les Mahométans diffusent partout, leur grand nombre et leur hardiesse, leurs habitudes, coutumes et manières, à savoir, de se tresser les cheveux, de porter la barbe, d’envahir leurs voisins en été comme des sauterelles, épargnant les arbres et les fruits des pays qu’ils ont envahis, la captivité des hommes et la condition malheureuse des femmes, de leur faire même désirer la mort (Révélation 9:6).

                                         

                                        Tout cela correspond bien au caractère des Arabes, à l’histoire de l’islam depuis ses débuts et plus particulièrement à la période actuelle et aux détails de cette Prophétie.


                                      • Thierry Senevé 10 février 2016 00:28

                                        @Sarah :


                                        Arrêtez de spiritualiser les textes. La fournaise fait allusion à la fournaise de Sodome et Gomorrhe. La chute de l’astre est un mauvais présage qui annonce l’invasion d’un peuple barbare qui surgit de ce que les anciens appelaient le « puits » de l’abîme.

                                      • Thierry Senevé 10 février 2016 00:32

                                        @Sarah :

                                        « plus particulièrement à la période actuelle et aux détails de cette Prophétie ».


                                        Non, dans une apocalypse l’auteur décrit sous une forme imagée des événements qui lui sont contemporains.


                                      • Sarah 10 février 2016 01:01

                                        @Thierry Senevé

                                         

                                        La guerre de Gog et Magog est déjà commencée mais depuis peu ; l’Apocalypse de Jean ne décrit pas d’événements qui lui sont contemporains.


                                        Ecartons-nous un peu de l’Apocalypse et voyons que que disent les Prophètes :


                                        "Il (l’Éternel) sera un arbitre entre les nations et le précepteur de peuples nombreux ; ceux-ci alors de leurs glaives forgeront des socs de charrue et de leurs lances des serpettes ; un peuple ne tirera plus l’épée contre un autre peuple, et on n’apprendra plus l’art des combats." (Isaïe 2:4)




                                      • Sarah 10 février 2016 01:06
                                        Il arrivera, à la fin des temps, que la montagne de la maison du Seigneur sera affermie sur la cime des montagnes et se dressera au-dessus des collines, et toutes les nations y afflueront. (Isaïe, 2,2)


                                        ou l’Hagiographe Daniel :

                                        Beaucoup de ceux qui dorment dans la poussière du sol se réveilleront, les uns pour une vie éternelle, les autres pour être un objet d’ignominie et d’horreur éternelle. (Daniel, 12,2)

                                      • Sarah 10 février 2016 01:18

                                        Les Prophéties du Tanak sont en train de se réaliser ; la période que nous traversons actuellement voit les signes annoncés par ces Prophéties se réaliser un par un.

                                         

                                        Ces signes ne pouvaient être annoncés que par Celui (notre Elohim, l’éternel) qui connaît l’avenir du monde jusqu’à la fin de toutes les générations.

                                         

                                        Aucun être humain n’est capable de savoir ce qu’il arrivera dans un proche avenir et encore moins dans un siècle.

                                         

                                        Le Retour du Messie est imminent ; des signes de plus en plus nombreux L’annoncent.


                                      • Sarah 10 février 2016 01:46

                                        Cette Grande Guerre est tout autre ordre que les conflits connus jusqu’ici dans l’Histoire.

                                         

                                        C’est pourquoi chaque concession de notre part est considérée par les arabo-musulmans comme un preuve de faiblesse et ne fait qu’exacerber leur ardeur belliqueuse.

                                         

                                        C’est pourquoi, il nous faut comprendre l’origine profonde de ce conflit d’après la Torah.

                                         

                                        Certaines des Prophéties de Fin des Temps sont des prophéties de malheur mais n’oubliez pas une règle importante pour toutes les Prophéties bibliques : une Prophétie positive est obligée de se réaliser, une prophétie de malheur, non !


                                      • Sarah 10 février 2016 02:22

                                        Avant l’arrivée des Temps Messianiques, récompense des épreuves, le monde doit passer par la guerre de Gog et Magog, guerre mondiale entre le christianisme et l’islam.

                                         

                                        Seules les nations qui ont nui au peuple d’Elohim (l’Éternel) (c’est-à-dire les Juifs et nous aussi Netzarim, persécutés à la fois par les païens, les Chrétiens et les Mahométans), participeront à cette guerre.

                                         

                                        Ces états chrétiens et musulmans s’élèveront contre Israël et revendiqueront Jérusalem.

                                         

                                        Le Malbim, commentateur de la Torah, qui vécut il y a 160 ans, a traité ce sujet et savait donc que Jérusalem serait revenu aux Juifs avant les Temps Messianiques.

                                        A son époque, l’affirmer était audacieux, le pays d’Israël n’était alors que ruine et désolation, colonisé par l’Empire turc et personne ne songeait à lui disputer.


                                      • Sarah 10 février 2016 02:28

                                        Le Malbim : "le peuple juif en Exil reviendra sur la Terre Sainte avant le Messie" et

                                        "les Juifs (autochtones comme revenus d’exil) auront un état indépendant souverain en Israël",

                                        "il aura un gouvernement qui ne respectera pas la Torah",

                                        "cette période sera caractérisée par l’insolence (traité Sota) ; les enfants ne respecteront plus leurs parents".

                                         

                                        Autre signe précurseur : "La royauté (ce gouvernement) sera hérétique (s’opposera à la Torah)",

                                        "Jérusalem sera entre nos mains et elle sera un appât pour toutes les nations ; leur convoitise [des nations] déclenchera la Guerre de Gog et Magog comme le prédit Zacharie (14)«  :  »Je rassemblerai tous les peuples autour de Jérusalem pour l’attaquer et ils se la disputeront"

                                        "Ils tireront le glaive l’un contre l’autre." (Ézéchiel)


                                      • Thierry Senevé 10 février 2016 02:40

                                        @Sarah

                                        A force d’interpréter leurs textes de cette manière, juifs et musulmans vont attirer la troisième guerre mondiale. Et je dis cela sans être prophète smiley

                                      • Sarah 10 février 2016 03:36

                                        @Thierry Senevé
                                         

                                        Non, pas les « juifs et musulmans ».
                                         

                                        Le Malbim, dans son commentaire des versets du Prophète Zacharie, écrit qu’avant la guerre de Gog et Magog, la Babylonie (l’Irak) tombera aux mains d’un pays chrétien (les USA).

                                         

                                        Le Malbim, commentaire d’Ézéchiel 38, 17 d’il y a 150 ans : "Viendra la Fin des Temps une fois revenu le peuple juif sur la Terre d’Israël..."

                                         

                                        Comment le savait-il ? A l’époque Israël était un désert, du sable, des cailloux et des marécages, sous domination turque, revendiqué par personne et où personne ne voulait venir habiter (à part les Juifs qui y étaient, quelques Bédouins et quelques fonctionnaires et militaires turcs).


                                      • Sarah 10 février 2016 03:38

                                        Il le savait car il se fondait sur le verset d’Ézéchiel où se trouve l’expression : "Israël, rassemblement de plusieurs peuples«  ; »avant l’arrivée du messie, les peuples se ligueront pour conquérir Jérusalem, ne la reconnaîtront pas nôtre et la revendiqueront"

                                        "Alors se lèvera Gog, prince de Méchec et Toubal, du pays du nord et de l’Occident dit Edom."


                                        Dans la Bible, le « pays du nord » est la Babylonie (l’Irak) : « C’est du Nord que le malheur doit venir » (Jérémie), de cette même Babylonie qui détruisit le Premier Temple ; elle est au nord d’Israël selon les frontières bibliques.


                                        "Gog régnera sur Méchec et Toubal" : les noms géographiques ont changé depuis la Bible, ainsi la Perse est devenu l’Iran.


                                      • Sarah 10 février 2016 03:40

                                        Gog dirigera une coalition Irak-Occidentaux. Méchec et Toubal sont les descendants de Jéphet, l’un des fils de Noë, ils occupent la région de l’Europe.

                                        Participeront aussi à cette guerre les pays musulmans suivants : La Perse (l’Iran), l’Ethiopie et Pout (la Lybie) et la maison de Torgama.

                                         

                                        Ils s’uniront aux Occidentaux chrétiens pour s’emparer du pays d’Israël qui est aux mains des Juifs et pour s’emparer de Jérusalem mais à leur arrivée, un « incident » se produira : les alliés chrétiens et musulmans se mettront à s’entretuer à cause de leurs divergences religieuses.


                                      • Sarah 10 février 2016 03:51

                                        Gog dirigera une coalition Irak-Occidentaux. 

                                        Méchec et Toubal sont les descendants de Jéphet, l’un des fils de Noë, ils occupent la région de l’Europe.

                                        Participeront aussi à cette guerre les pays musulmans suivants : La Perse (l’Iran), l’Ethiopie et Pout (la Lybie) et la maison de Torgama.

                                         

                                        "Ils s’uniront aux Occidentaux chrétiens pour s’emparer du pays d’Israël qui est aux mains des Juifs et pour s’emparer de Jérusalem mais à leur arrivée, un « incident » se produira : les alliés chrétiens et musulmans se mettront à s’entretuer à cause de leurs divergences religieuses."


                                      • Sarah 10 février 2016 03:55

                                        Si quelqu’un avait avancé la thèse de Malbim il y a 25 ans (Guerre du Golfe 1990-1991), il aurait été la risée de tous : "Ce sont nos Alliés, voyons !"

                                         

                                        Depuis les islamistes ont proclamé la Guerre Sainte contre l’Occident, il y a eu des milliers d’attentats, alors que certains en Occident la nient et s’obstinent à parler de « lutte anti-terroriste ».

                                         

                                        Le monde marche vers une guerre généralisée entre le christianisme et l’islam ; on observant les événements à l’échelle planétaire, on voit bien que le monde prend le chemin décrit par le Malbim, s’appuyant sur Ézéchiel, il y a 150 ans.


                                      • Thierry Senevé 10 février 2016 00:15

                                        Qu’est-ce que l’abîme (en hébreu, tehom) ? Ce terme apparaît pour la première fois en Genèse 1, 2 où il décrit le profond et ténébreux espace au-dessus duquel se mouvait l’esprit de Dieu. Il est utilisé par les auteurs de l’Ancien Testament pour désigner l’endroit le plus profond de la mer (Job 28, 14 ; 38, 16 ; Psaumes 33, 7), ainsi que les sources souterraines d’où vînt le déluge (Genèse 7, 11 ; 8, 2 ; Proverbes 3, 20 ; 8, 24) et qui avaient métaphoriquement fait croître le royaume d’Assyrie (Ézéchiel 31, 4. 15).


                                        • Thierry Senevé 10 février 2016 00:17

                                          Le prophète Ézéchiel l’emploie pour annoncer la destruction de Tyr par les armées de Nabuchodonosor II :

                                           

                                          « Fils de l’homme, parce que Tyr a dit sur Jérusalem : Ah ! ah ! Elle est brisée, la porte des peuples ! On se tourne vers moi, je me remplirai, elle est déserte ! À cause de cela, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, Tyr ! Je ferai monter contre toi des nations nombreuses, comme la mer fait monter ses flots. Elles détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours, et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu ; elle sera dans la mer un lieu où l’on étendra les filets  ; car j’ai parlé, dit le Seigneur, l’Éternel. Elle sera la proie des nations. Ses filles sur son territoire seront tuées par l’épée et ils sauront que je suis l’Éternel. Car ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’amène du septentrion contre Tyr Nebucadnetsar[1], roi de Babylone, le roi des rois, avec des chevaux, des chars, des cavaliers, et une grande multitude de peuples. (...) Quand je ferai monter contre toi l’abîme, et que les grandes eaux te couvriront, je te précipiterai avec ceux qui sont dans la fosse, vers le peuple d’autrefois. Je te placerai dans les profondeurs de la terre, dans les solitudes éternelles, près de ceux qui sont descendus dans la fosse, afin que tu ne sois plus habitée  ; et je réserverai ta gloire pour le pays des vivants[2].  »


                                          [1] Nom biblique de Nabuchodonosor II.

                                          [2] Ézéchiel 26, 2-7. 19-20.


                                          • Thierry Senevé 10 février 2016 00:19

                                            Jonas en parle comme s’il s’agissait d’un lieu d’exil loin de la présence de Yahvé : 

                                            « Tu m’as jeté dans l’abîme, dans le cœur de la mer, et les courants d’eau m’ont environné ; toutes tes vagues et tous les flots ont passé sur moi. Je disais : je suis chassé loin de ton regard ! Mais je verrai encore ton saint temple[1].  »

                                            Ce qui est corroboré par l’épisode de l’exorcisme du (des) possédé(s) de Gérasa où les démons supplient Jésus de les transférer dans un troupeau de porcs plutôt que d’être envoyés hors du pays. Comparez ces deux versions données par les évangélistes Marc et Luc :

                                             

                                            « Et il le priait instamment de ne pas les envoyer hors du pays. [2]  »

                                             

                                            « Et ils priaient Jésus de ne pas leur ordonner d’aller dans l’abîme. [3]  »



                                            [1] Jonas 2, 4-5.

                                            [2] Marc 5, 10.

                                            [3] Luc 8, 31.


                                            • Thierry Senevé 10 février 2016 00:20

                                              L’abîme (la mer) désignait donc originellement l’ancien empire assyrien qui avait détruit le royaume d’Israël (722 av. J. C. ) et déporté une partie de sa population. Par la suite, les empires babylonien, médo-perse, gréco-macédonien (sous Alexandre le Grand) et séleucide lui avaient succédé, tous symbolisés dans le livre de Daniel par diverses bêtes féroces :

                                               

                                              «  Je regardai pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer. Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l’un de l’autre. Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d’aigle ; je regardais, jusqu’au moment où ses ailes furent arrachées ; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds, et un cœur d’homme lui fut donné. Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté ; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait : Lève-toi, mange beaucoup de chair. Àprès cela je regardais, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau  ; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée. Àprès cela je regardais pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait ; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes. Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche qui parlait avec arrogance[1].  »


                                              [1] Daniel 7, 2-8.


                                              • Sarah 10 février 2016 00:32

                                                @Thierry Senevé
                                                 

                                                Je ne pense pas que l’emploi du même mot abîme dans plusieurs récits signifie qu’il désigne forcément la même chose.


                                              • Thierry Senevé 10 février 2016 00:39

                                                @Sarah

                                                Possible. Il existe d’ailleurs un puits de l’abîme en Turquie, là où les montanistes avaient leur Temple.



                                              • Thierry Senevé 10 février 2016 00:24

                                                Pour les juifs de l’époque, il n’y a rien de pire que d’être exilé loin de la présence de Yahvé, surtout au milieu des barbares.


                                                • Sarah 10 février 2016 01:09

                                                  @Thierry Senevé
                                                   

                                                  Qu’appelez-vous barbare ? étranger comme en grec ?

                                                   

                                                  Attention, d’un côté, dans la Bible les nations désignent les peuples non-juifs mais d’un autre, les nations occidentales sont une émanation d’Israël.


                                                  Ainsi les USA sont issus de la tribu d’Ephraïm, les Francs sont issus de la tribu de Ruben.


                                                • Thierry Senevé 10 février 2016 02:22

                                                  @Sarah

                                                  A cette époque, les barbares étaient les peuples qui vivaient en dehors de l’oikoumene. Par exemple, les Germains, les Huns, etc.


                                                • Thierry Senevé 10 février 2016 02:34
                                                  Oikoumene désigne en grec le monde connu, la terre habitée.


                                                • Thierry Senevé 10 février 2016 00:35

                                                  Sarah, est-ce à l’Université de la Sorbonne que vous avez étudié l’histoire des religions ?


                                                  • Sarah 10 février 2016 00:43

                                                    @Thierry Senevé
                                                     

                                                    Non, je suis juive de naissance. J’étais au départ juive orthodoxe puis suis devenue israélite nazaréenne au Canada ; j’ai étudié d’abord sur place, puis par moi-même ou avec d’autres Netzarim.

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