France 2 et Enderlin déboutés, Média-Ratings relaxé
La Cour d’appel de Paris a relaxé, mercredi 21 mai 2008, le directeur de « Média-Ratings », Philippe Karsenty, condamné en première instance, le 19 octobre 2006, par la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris pour diffamation envers Charles Enderlin, correspondant de France 2.

La mort d’un enfant palestinien « en direct »
L’objet du litige était un reportage effectué par le journaliste le 30 septembre 2000 dont tout le monde se souvient encore : certaines de ses images ont fait le tour du monde. Au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza, lors d’un accrochage supposé entre Israéliens et Palestiniens, un enfant de 12 ans, Mohammed Al Dura était prétendument mort “en direct” aux côtés de son père grièvement blessé.
Alors que, retenu en Cisjordanie, il n’avait pas assisté lui-même aux événements filmés par son caméraman Talal Abou Rahma, le journaliste C. Enderlin commentait pourtant ainsi une séquence d’une cinquantaine de secondes censée les résumer : « Il est 15 heures, tout vient de basculer près de l’implantation de Netzarim dans la Bande de Gaza, les Palestiniens ont tiré à balles réelles, les Israéliens ripostent : ambulances, journalistes et simples passants sont pris entre deux feux. Ici, Jamal et son fils Mohammed sont la cible de tirs venus de la position israélienne, Mohammed a 12 ans, son père tente de le protéger, il fait des signes, mais une nouvelle rafale : Mohammed est mort et son père gravement blessé. »
L’événement avait eu un retentissement considérable dans le monde et contribué à relancer l’intifada dans les territoires palestiniens occupés. Cette mort était devenue le symbole de la barbarie de l’armée israélienne.
Une mise en scène selon Média-Ratings
Or, sur son site internet, en novembre 2004, l’agence Média-Ratings qui se propose d’évaluer la qualité de l’information diffusée par les médias, avait qualifié cet événement de « supercherie ». Elle s’appuyait, entre autres sources, sur une enquête menée par une agence de presse francophone israélienne, Metula News Agency, faisant état de faits troublants qui, au mieux, disculpaient les forces israéliennes et, au pis, conduisaient à soupçonner une mise en scène palestinienne.
Les impacts circulaires de balles sur le mur autour des victimes révélaient, par exemple, des tirs perpendiculaires pouvant provenir d’un poste de surveillance palestinien situé dans l’axe, tandis que les positions israéliennes présentaient un angle oblique d’une trentaine de degrés par rapport au mur qui, en cas de tirs, aurait dû produire des impacts ovales. D’autre part, malgré la présence de plusieurs cameramen sur les lieux, seul celui de France 2 avait filmé la mort prétendue de l’enfant et aucun, son évacuation par ambulance. Certaines sources soutenaient même que le visage de l’enfant mort, montré à l’hôpital de Gaza sous le nom de Mohammed Al Dura, n’était pas celui que l’on voyait sur la vidéo et qu’aucune autopsie n’avait été effectuée.
Une enquête jugée curieusement peu sérieuse par le tribunal correctionnel
Il est singulier de remarquer que les deux instances judiciaires ont tiré des mêmes faits des conclusions radicalement opposées. Alors que le procureur de la République avait demandé la relaxe, jugeant l’enquête menée par Média-Ratings « ni bâclée ni partiale » et les preuves rapportées « relativement convaincantes », le tribunal correctionnel avait au contraire reproché à Média-Ratings une prétendue unicité de ses sources malgré divers témoignages et les images elles-mêmes du reportage.
Plus étrange était le grief fait à l’agence de n’avoir pas eu le soutien des autorités israéliennes, comme si ce n’était pas au contraire un gage d’indépendance dont il fallait la créditer dans sa recherche de la représentation de la réalité la plus fidèle.
Le tribunal avait préféré, semble-t-il, faire la leçon à cette agence qui se flattait de décrypter l’actualité : « Il lui appartenait, en sa qualité de professionnel de l’information, ironisait-il sans tenir compte des arguments de la défense, de faire preuve d’un esprit critique également aiguisé à l’égard de l’ensemble des sources auxquelles il avait accès, en ne faisant prévaloir telle thèse sur telle autre qu’en l’état d’éléments sérieux d’enquête l’autorisant à tirer des conclusions en ce sens. » Or, selon le tribunal, « le prévenu, en reprenant à son compte sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d’une mise en scène à des fins de propagande (...) (avait) manqué à l’exigence de sérieux attendu d’un professionnel de l’information ».
Une enquête jugée au contraire légitime par la Cour d’appel
La Cour d’appel n’est pas de cet avis du tout : non seulement elle ne suit pas le tribunal, mais elle adopte un point de vue contraire, laissant entendre que c’est le tribunal qui a manqué lui-même à cet « esprit critique aiguisé » qu’il vantait tant. Sans entrer dans le débat sur la fiabilité des versions en présence, elle reconnaît que P. Karsenty a « exercé de bonne foi son droit de libre critique » et « n’a pas dépassé les limites de la liberté d’expression ». L’enquête de Média-Ratings est jugée légitime « ne serait-ce qu’en raison de l’impact qu’ont eu (ces) images ».
Enfin, des 18 minutes de "rushes" qui ont été présentées par France 2 au lieu des 27 annoncées, la Cour déduit que « (leur examen) ne permet plus d’écarter les avis des professionnels entendus au cours de la procédure » qui avaient émis des doutes sur la représentation des faits livrée par le reportage. France 2 et C. Enderlin auraient l’intention de se pourvoir en cassation.
L’information est d’abord une guerre
Dans l’attente, ce procès offre une utile réflexion sur la qualité de l’information disponible. Les conventions internationales ont beau avoir inscrit l’information parmi les droits de l’homme, elle reste avant tout une guerre. Voilà sans doute pourquoi il est si souvent difficile de percevoir le degré de fiabilité des représentations de la réalité offertes par les médias. L’émetteur vise avant tout à déclencher chez sa cible la pulsion d’adhésion à sa cause. Ainsi, cette vidéo qui montre un enfant tombant sous des balles est-elle ici un réquisitoire contre l’un ou l’autre camp, selon le contexte qu’il convient d’adopter.
La confusion possible entre appel humanitaire et "leurre d’appel humanitaire"
Outre la captation d’attention qu’il provoque par la stimulation du voyeurisme devant l’exhibition du malheur d’autrui, l’appel humanitaire et son simulacre, le leurre d’appel humanitaire, organisent, en effet, une distribution manichéenne des rôles entre victimes innocentes et bourreaux, avec prise de parti immédiate qui suscite dans l’instant la compassion pour les unes et la condamnation des autres. Les stratèges en campagne d’influence ont compris depuis longtemps tout le parti qu’ils pouvaient tirer de cette confusion toujours possible entre un appel humanitaire et le leurre qui le simule.
Les réflexes suscités sont profondément ancrés en chaque individu par l’inculcation éducative du groupe social où il est né et a grandi. Très tôt, l’enfant apprend, parfois à ses dépens, à ne pas faire souffrir un plus petit que soi et à secourir les faibles. Cette règle de vie prescrite par le groupe est commandée par l’instinct collectif de conservation. Quel avenir, en effet, aurait un groupe social éliminant systématiquement ses plus faibles ? Du coup, oser, dans ces conditions, prétendre faire le tri entre un appel humanitaire et le leurre éventuel qui le simule, est malaisé : on est tout de suite soupçonné d’inhumanité, alors que ce sont les cyniques qui en sont coupables à vouloir ainsi tromper l’élan du cœur le plus généreux qui soit par un leurre qui imite l’appel humanitaire.
Il était donc de la plus haute importance d’essayer de savoir si cette scène de mort d’enfant était ou non une mise en scène : était-ce un appel humanitaire ou un leurre d’appel humanitaire ? Les sentiments éprouvés envers l’un et l’autre camp en dépendaient. Il n’était donc pas illégitime, contrairement à ce qu’a jugé le tribunal correctionnel, d’oser mener l’enquête, quitte à ne pas aboutir complètement. Ce sont précisément les risques du doute méthodique. On ne peut dès lors que se réjouir qu’une Cour d’appel n’en paralyse pas l’exercice à l’avenir, en annulant le premier jugement. Paul Villach
74 réactions à cet article
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Les extrèmistes palestiniens sont pres à tous pour manipuler l’opinion et cette affaire a surtout permis aux extrèmistes palestiniens de continuer à la destabilisation de la région et l’arrêt des négociations avec Israel.
Quand aux journalistes de la 2,ils ont vue une bonne occasion de tirer la couverture médiatique pour faire "un coup médiatique".
Nous savons tous que "le coup médiatique" permet de rapporter beaucoup
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Quand aux journalistes de la 2,ils ont vue une bonne occasion de tirer la couverture médiatique pour faire "un coup médiatique".
Nous savons tous que "le coup médiatique" permet de rapporter beaucoup
Evidemment, ils sont journalistes. Vous croyez quoi ? Qu’ils sont là pour enfiler des perles ?
Leur métier c’est de vendre de l’info (beaucoup et pour pas cher, vrai si possible sinon pas grave) et c’est pas avec des histoires de chats perchés qu’on fait du pognon.
On leur demande de faire du profit par tous les moyens, ce qui est la réelle motivation finalement du capitalisme. Et non "la liberté d’entreprendre et de créer des richesses".
Voilà l’état de nos medias aujourd’hui. Merdiques, pervertis, dépourvus de toute qualité, détournés de leur but premier.
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Salut !
Dire que c’est les Palestiniens qui refusent de négocier montre à quel point vous dites uniquement des betises.
Cela fait des années qu’Israel continue son travail de sape au P.O continuant d’annexer des territoires et prétendant vouloir faire la paix.
Le reste n’est que propagande !
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el bourrico 27 mai 2008 10:57Pas bien les méchants extrémistes palestiniens... pas beaux ! Na !
Par contre, sont gentils les extrémistes israéliens, si, c’est Lerma qui l’a dit, alors c’est vrai !
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ah bah vous êtes ressorti du Mistral.
Tant mieux, cet article est d’un tout autre intérêt.
ceci étant le doute méthodique, vertue scientifique noble, pourrait se voir substitué par le doute systématique, apanage du crétin moderne... la limite n’est pas loin je ne sais pas si la justice est forcément très bien placée pour trancher ce genre de problématique.
Le doute aurait dû, non pas être utilisé par media rating après diffusion de ces scènes aux propos non équivoques, mais bien par le journaliste ou la salle de rédaction avant la diffusion.
Mais là nous risquons d’entrer dans le débat sur l’autocensure. Mais la question fondamentale sur ce genre d’affaire, c’est où se situe la limite entre l’information des faits et .... la mise en exergue compassionnelle d’images... sujet possible de manipulations...
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Weinstein 27 mai 2008 11:11Regardez bien cette vidéo,la vérité est là :
http://www.dailymotion.com/cluster/news/video/x5jmge_mise-en-scene-mohamed-aldura_news
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Weinstein 27 mai 2008 17:17Regardez bien cette vidéo,la vérité est là :
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Weinstein 27 mai 2008 11:30Voici une résurrection d’une "victime" de tsahal filmée par un drone Israélien à Djénine....
http://www.dailymotion.com/related/154455/video/xl4wl_resurrection-en-palestine_fun
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Weinstein 27 mai 2008 13:53Voici une résurrection d’une "victime" de tsahal filmée par un drone Israélien à Djénine....
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Weinstein,
Franchement, se caler sur dailymotion pour trouver des informations fiables, faut vraiment avoir un grain... Ca c’est de l’info. La première vidéo est floue, il y a des fautes d’orthographes plein les sous-titres, aucune source affichée, on ne sait pas d’où vient la vidéo... On dirait plus un délire avec vos amis lobbyistes. Vous travaillez pour France2 ou quoi ?!!
La propagande va bon train à ce que je vois. Ca ne m’étonne pas de vous cela dit. Continuez, vous faîtes un travail formidable (comprendre abominable).
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c’est si courant que ça de faire tomber tant de fois le cercueil. ou bien n’est ce une propagande pas si bien étudiée...
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n’est ce qu’une propagande pas si bien étudiée...
scuses... c’est l’émotion de voir le "ressuscité""
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shawford : and the song...c’est du pipeau aussi ?yours, certainly -
tu combles le vide de tes heures ?
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Mon cher Weinstein,
Vous ne voyez pas que vous gênez et ajoutez l’infâme au mensonge en apportant encore des preuves supplémentaires à ce que l’on peut appeler la guerre médiatique ou simplement dans un langage compréhensif par tous ’de la propagande".
Je suis moi-même cette affaire depuis de nombreuses années pour savoir que France 2 et Mme Chabot ont tout fait pour que la vérité ne transpire pas en utilisant des moyens les plus dissuasifs possibles. Au final il est heureux que la Justice française est enfin fait triompher la vérité en reconnaissant la fausseté du reportage qualifié de "mise en scène" que démontre cette enquête.
Quant aux curieux qui souhaite voir le jugement final du tribunal vous pouvez le télécharger en cliquant ici.
Merci à l’auteur de ce billet d’avoir pris la peine de faire connaître ce jugement que peu (ou plutôt aucun) des médias français n’ont diffusés de peur peut-être d’être éclaboussés par la honte que suscite les agissement d’un de leurs confrère.
Cordialement.
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Cher Léon,
Vous commentez les propos de Weinstein en disant : "C’est parce que les balles israéliennes sont fausses, elles ne tuent pas ." mais pourquoi ne voulez-vous pas commenter sur le fond et le bien-fondé du commentaire et de l’article ?
On aimerais bien vous entendre là-dessus...
Et pour répondre à votre stupide réaction je dirais que les attentats suicides des islamistes palestiniens ne sont que des pétards de 14 Juillet qui ne tuent personnes dans les bus ou sur les marchés, là ou il y a le plus de civils.
Votre humanisme me subjugue !
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katalizeur 27 mai 2008 11:53les premiers aux claviers sont................... ????
les nazisionistes bien sur
vous essayez comme d’hab de cacher le soleil avec un tamis comme on dit chez nous.
je ne sais pas pour vous ,mais pour moi je sens que le monde bati par les nazisions est entrain de se
FISSURER FISSURER FISSURER ?donc j’ai mis des temoins pour voir l’evolution de ces fissures ;je confirme le desordre s’emplifie
ex : voir le compte rendu de DOHA ; Monsieur Weinstein aves vous entendu le discour de NASSRALLAH ?
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@el bourrico
Si tu es antisémite c’est ton problème
Personnellement,je ne prend parti pour personne car les guerres de religion sont généralement sans issue
Mais j’ai dénoncé une instrumentalisation pro-palestinienne extrèmiste qui refuse le dialogue et préfere les armes et le terrorisme
Oui,la 2 à cherché à faire un coup médiatique
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katalizeur 27 mai 2008 12:18@ LERMA
il n’y a qu’un bourrico ici et c’est vous
ne pas confondre antisemite ce que je ne suis pas etant semite moi meme et antisioniste que je suis
et meme plus je suis anti nazisioniste, anti nouveau con que vous semblez etre.
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Weinstein 27 mai 2008 12:39 -
Weinstein 27 mai 2008 12:58Thierry,
J’espère que vous comprenez l’hébreu, c’est à mourir ... de rire
Bien à vous.
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Juste une petite remarque (parce que je ne rentrerai pas dans le débat, une fois de plus détourné de son sujet par des gens pour le moins obtus) :
Je ne sais pas qui est ce Bourrico, ni toi, d’ailleurs, mais j’aimerais comprendre ce qui, dans sa réflexion, te permet de le traiter d’antisémite ?
Autre question : est-ce que ma propre intervention peut, elle aussi, me ranger parmi les antisémites ?
C’est juste que j’ai besoin de comprendre ce qui se passe dans votre tête, merci
Lucien
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Weinstein 27 mai 2008 17:16baba Nasrallahhttp://fr.youtube.com/watch?v=...
Shalom Kata
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Vous voulez dire que des médias utiliseraient des images pour manipuler l’opinion publique. Et en plus des images d’enfants assassinés. J’en reste bouche bée. Moi qui ingurgitait toutes ces infos en les croyant impartiales, je suis vraiment déçue.
Heureusement que l’information est de plus en plus fabriquée par les gouvernements eux-mêmes. Les médias ne servent plus qu’à relayer la voix de leurs maîtres.
Pour moi, toute information qui vient de l’Elysée, de la Maison Blanche, du 10 Downing Street, voire du Pentagone, est parole d’évangile.
Vive la propagande étatique, elle nous pilote en automatique !
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le problème justement c’est qu’a priori il ne s’agit pas d’une commande d’état mais bien de complaisance possible du journaliste à filmer une mise en scène et d’un autisme sentant bien la culpabilité de sa direction de ne pas aller en profondeur sur un sujet qui est pourtant ultra polémique et qui a été hyper mediatisé (on ne parle pas d’inexactitude sur le nom du type d’élevage de la moule en bassin d’Arcachon là...).
que les salauds qui nous gouverne ou ont le pouvoir ou l’argent nous manipulent, vous enfoncez des portes ouvertes, mais que cela puisse venir aussi directement du reporter sur le terrain, à la base c’est une dérive inquiétante du journalisme.
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Pour information sur ce qu’est Média-Rating, un de ses représentants disait sur France-culture, à l’émission "du grain à moudre", après le débat télévisé entre Royal et Sarkozy que si elle avait les cheveux libres ce soir-là, c’était pour cacher une oreillette où elle recevait les instructions pour répondre au génial et subtil débatteur qu’elle avait à affronter.
C’est dire la fiabilité et l’absence totale de paranoïa de cet " observatoire des médias "
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Il n’est qu’à comparer le traitement du voyage de notre Guide Vénéré Nicolas Sarkozy en Angola (une remarquable démocratie) sur France 2/3 puis la même info sur la TV Suisse Romande pour se rendre compte qu’on est en pleine propagande, mais ça n’est pas nouveau...
PS : avec ta coupe de cheveux, je suppose que tu as du coucher avec un Allemand, au camping ?
Lucien Lacombe
(je sais, elle est nulle cette vanne, mais j’adore les vannes aux ras des soquettes)
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Lucien,
si je me coupe les cheveux en quatre pour ne pas laisser prise au vent de la connerie, j’apprécierais que tu n’en fasses pas un sujet de blague tirée par les cheveux.
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L’exemple de manipulation de l’information par un gouvernement est malheureusement hors de propos dans le cas présent.
Ce que vous dites cautionne la propagande de cette organisation qui diffuse les thèses de l’extrème-droite israélienne associée au gouvernement d’Olmert.
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Imaginer que l’assassinat de cet enfant est une mise en scéne des Palestiniens pour qu’elle soit filmée par France 2 et soulever la réprobation internationale est le fait soit d’esprits particulièrement malades, soit d’une communauté qui sait pouvoir mentir sans aucune retenue parce qu’elle a ses cotés un "protecteur" qui est prêt à couvrir les mensonges les plus manifestements invraisemblables et qu’elle a comme argument de fond la violence militaire sans retenue.
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Bulgroz 27 mai 2008 12:29Le reportage incriminé date de Septembtre 2000.
Charles Endrlin n’était pas sur place mais a toujours défendu la probité du cameraman Abu Rahma.
Jusqu’à maintenant, France 2 luttait par des protestations et des poursuites judiciaires contre l’accusation de mise en scène de la mort du petit Mohamed Al Dura.
Au stade actuel, la chaîne de télévision, pour prouver sa bonne foi, celle de Charles Enderlin, et celle du cameraman palestinien, ne pourra éviter, me semble-’il, de soumettre tout ce qui a été filmé à la sagacité des experts et des magistrats, au delà même de l’espace français.Je souhaite qu’elle finisse par estimer qu’il y a plus d’avantages que d’inconvénients à montrer les enregistrements. Comme compatriote, je suis impatient que France 2 soit publiquement exonérée du soupçon d’avoir "fabriqué" un événement ayant contribué au réveil de l’intifada.
Le problème est que sur les 27 minutes de film reconnus par Enderlin, Enderlin n’a jamais montré plus de 18 minutes ?. Il y a des trous dans la version publique. de 17 minutes. Et, au delà des dénégations des autorités Israéliennes, c’est ce qui a légitimement inquiété Media Ratings.
Maintenant, Enderlin et F2 affirment que la film original complet a été détruit.
Le jugement estime que Media Ratings n’avait pas diffamé et qu’il était dans son droit légitime de s’interroger sur la fiabilité de ce reportage.
Rappelons le , Enderlin et F2 ont toujours refusé de donner l’intégrale originale du film.
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putain de scandale
ceux qui travestissent la réalité relaxé de mieux en mieux
qoiuque apres ca tou est possible
Certains se souviennent sans doute du commissaire de police français poignardé le 7 avril 2002 par un extrêmiste juif à Paris, à l’occasion d’une manifestation où des nervis du Betar et de la Ligue de Défense Juive se livraient à une "ratonnade". C’est apparamment la même personne, en faveur de laquelle le lobby pro-israélien était intervenu pour "enterrer" l’affaire, qui a tué le chauffeur de taxi palestinien de Jérusalem le 14 mai dernier.
On apprend en effet de source policière, que l’auteur franco-israélien du crime raciste qui a eu lieu il y a moins d’un mois à Tel-Aviv, où un père de famille palestinien de 35 ans, a été tué de 24 coups de couteau par pure haine des Arabes, et celui qui avait très grièvement blessé à l’abdomen un commissaire de police qui était resté longtemps en soins intenifs à l’hôpital Saint-Antoine, serait le même homme, longtemps protégé, avec l’accord des pouvoirs publics français.
L’homme avait de toute évidence été identifié par la police lors des faits, il y a 5 ans. Mais "pour ne pas risquer de provoquer des sentiments d’antisémitisme en France", nous avaient expliqué officieusement des policiers indignés, l’affaire avait été étouffée. Des pressions avaient notamment été exercées sur le policier pour qu’il retire sa plainte.
On apprend aujourd’hui qu’une telle impunité à fait perdre la vie à un innocent.
Entretemps, se sentant protégés, ses compagnons de l’extrême-droite juive, se sont livré à de multiples agressions en France où le gouvernement a constamment refusé d’interdire leurs organisations armées, le BETAR et la Ligue de Défense Juive, bien connues des services de police pour leur dangerosité, mais intouchables.
Ces mêmes nervis, armés, casqués, entraînés sur le sol français, assurent le "service d’ordre" d’organisations comme le CRIF ou la tenue des galas au profit de l’armée israélienne en France, quand ils ne vont pas manifester avec l’autorisation du gouvernement sous les fenêtres de la Délégation Générale de la Palestine (le 7 Octobre 2003).
Ils ont blessé de nombreux militants de la cause palestinienne, attaqué des librairies, des réunions.
Combien de temps le gouvernement compte-t-il assurer l’impunité à ces terroristes en France ?
CAPJPO-EuroPalestine
Article du Nouvel OBS du 12/6/07
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bizzare non ?
hier un gendarme tire dans 3 balle dans le dos d’ un "gitan" qui fuyait...avec ses menottes !
un poid 2 mesure,c’est comme ca qu’on dit
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je rigole mais c’est mega grave.
rien que pour les familles
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un gitan arrêté pour enlèvement et sequestration, vous oubliez de le préciser.
de plus, outre le fait que je ne vois pas du tout ce que ça viens faire à propos de l’article de l’auteur, les gendarmes, contrairement aux policiers peuvent utiliser leur armes à feu pour contrer une évasion il me semble, en tout cas, leurs droits d’usage des armes sont diffréents de ceux de la police.
Vous omettez également de préciser si il y a eu ou non tirs de sommation et que le gendarme est mis en examen pour coups et blessures ayant entraîné la mort.
Deux poids deux mesures... oui dans vos racourcis d’anecdotes inutiles et tronquées... effectivement.. en tout cas, sans rapport avec le sujet de l’article qui traite d’une décision de justice sur un cas probable de bidonnage médiatique dangereux. (la vidéo de la scène donnée en lien est à ce titre assez édifiante ; le commentaire est bizarrement replié...).
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http://www.debriefing.org/26400.html
un dossier avec des liens autour du Prix Goebbels
http://c.asselin.free.fr/french/enderlin.htm
Les Allemands ont deux verbes pour désigner l’action de mentir : "schwindeln" et "lügen". Le premier s’applique, par exemple au pêcheur marseillais qui décrit ses prises du jour à ses copains de bistrot ou à la jeune ambitieuse jeune qui "arrange" son CV pour décrocher le maroquin d’un miniçstère. Le second désigne une distorsion ou une dissimulation grave et volontaire de la vérité dans l’objectif d’en tirer des bénéfices ou de nuire à autrui.
Je laisse à chacun le soin de qualifier la nature des mensonges du trio Enderlin-Talal Abou Rahma -France2.
http://www.desinfos.com/impression.php?id_article=6435
d’ailleurs que pensez vous des articles wki http://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_al-Durrah
http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Mohamed_al-Durah
http://www.jmvideo.fr/film-18122-qui-a-tue-mohamed-al-dura.html
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Quels que soient les faits , difficiles à établir en période d’affrontements, même s’il y a beaucoup de balles israêliennes qui frappent sans discernement...
C Enderlin, israëlo-français,est un journaliste courageux pour lequel j’ai beaucoup d’estime
Il disait ceci :
« À partir du moment où un correspondant de presse commence à travailler en tenant compte des réactions éventuelles que son information va susciter, il est fini »
—Par le feu et par le sang---
(Amazon.fr : Par le feu et par le sang)
(Video Charles Enderlin ’Par le feu et par le sang’ )"Ce récit vivant, haletant, raconte l’histoire du combat des militants sionistes de Palestine en vue de la création d’un Etat indépendant, depuis les années 1930 jusqu’à la fondation d’Israël en 1948. Il est fondé sur une enquête de l’auteur auprès des derniers témoins de cette aventure, des sources indiscutables et de nombreux documents inédits.Trois acteurs principaux : l’Angleterre, qui exerce un mandat sur la région depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les Arabes (c’est ainsi que l’on nomme les habitants palestiniens) et les Palestiniens (c’est sous ce nom-là que l’on désigne alors les Juifs de Palestine...). La lutte sera sauvage. En vertu de la Déclaration Balfour, prévoyant la fondation d’un Foyer national juif sous le mandat britannique, les militants sionistes poussent leur avantage dans la région, suscitant la révolte des Arabes. Plus tard, lorsqu’éclate la Deuxième Guerre mondiale, l’Irgoun (la principale organisation nationaliste juive) se scinde en deux. La majorité rejoint les Alliés dans le combat contre l’Axe, une minorité poursuit la lutte antibritannique et recherche l’entente avec le Reich. A partir de 1944, toutes les organisations paramilitaires juives (Haganah, Stern, Irgoun) participent à l’action armée contre les Arabes et l’occupant anglais. C’est évidemment le coeur du récit. Attaques contre les postes de police et les bases militaires britanniques, multiplication des attentats, destruction de l’hôtel King David, massacres et explusions en tous genres... : l’Etat d’Israël sera fondé par le feu et par le sang.On a un peu oublié que nombre de leaders politiques israéliens furent des terroristes dans leur jeunesse (Menahem Begin, Yitzhak Shamir, etc.). Ce livre raconte aussi leur histoire."
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Charles Enderlin, chroniqueur averti du Proche-Orient
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http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien_Bodard
Non Enderlin n’est pas que grand reporter ! Quels rapports avec les divers occupants de notre Quai d’Orsay et de l’Elysée ?
Normal alors que les coups partent de partout et que nous en comprenons rien. Sur le Liban aussi lisez la Presse étrangère nos journalistes "français" ont trop de parti pris. La presse allemande éthique oblige est plus sincère en général et pas que sur le MO.
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L’auteur : "Les impacts circulaires de balles sur le mur autour des victimes révélaient, par exemple, des tirs perpendiculaires pouvant provenir d’un poste de surveillance palestinien situé dans l’axe, tandis que les positions israéliennes présentaient un angle oblique"
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Euh........je suis scié.
On parle bien de Gaza, là ? Le camp de concentration à l’air libre où les balles sont plus nombreuses que les moustiques ? Où les murs de TOUTES les maisons sont transformés en gruyère ?
Tiens ! des trous circulaires ! des trous biseautés ! des trous elliptiques !
C’est quoi cette agence de merde qui sait déterminer non seulement l’origine des balles mais leur datation et leur chronologie ? Tout ça pour faire dire A TOUT PRIX que le petit n’a pas été tué par les israeliens. On peut se passer de la vidéo : les israeliens ont déjà une réputation au-dessous de tout.
C’est quoi cet argument de joueur de bonneteau ?
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Les inpacts de balle sont filmes. Ils sont sur le film de France 2. Ils viennent perpendiculairement au mur et font des trous bien ronds, et des nuages de poussiere bien ronds aussi juste en face du trou. C’est un mur de parpaings ca fait des trous facilement, quand une balle arrive en oblique ca se voit tres nettement. La elles arrivent en face, et en direct...
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gnarf :
Ah bon ?
Allez donc expliquer ça au père qui a l’air complètement envouté par le futur passage de la séquence vidéo au point de s’adresser à ceux qui sont en face de lui, dans la direction des salopards israeliens.
Il était en train de faire exprès, peut-être ? Il leur criait "L’enfant est mort !"...
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A l’auteur
Vous participez vous aussi à la grande opération de dénégation sioniste. Le but est de matraquer avec des bricolages, des "arguments" spécieux, des réinterprétations jusqu’à ce que lassitude s’ensuive chez les opposants.
C’est la machine sioniste : impitoyable, la gomme mondiale, l’effaceur inexorable des ignominies israeliennes, la machine qui ne s’essouffle jamais, qui ne s’arrête que lorsque la version est définitivement changée.
Le monde entier a compris le mécanisme.
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Et la video des soldats brisant les membres du palestinien avec des pierres ?
C’était truqué aussi ?
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katalizeur 27 mai 2008 18:57vous qui etes si fort pour nous expliquer les"" trous de balle ", les poussieres pour connaitre la direction des tir sioniste , pourriez vous je vous prie nous parler des poussieres et fumees divers des deux ....oups ,trois tours qui se sont effondréesle 11 septembre
il est toujours bon de connaitre l’avis d’un si grand specialiste en analyse des"" trous de balles""
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Les inpacts de balle sont filmes. Ils sont sur le film de France 2.
Apparemment, comme on le lit dans les articles que je cite plus bas, il est possible de déterminer des trajectoires de balles uniquement avec du matériel scientifique qui permet des séquences à 1500 images/seconde. Et non avec une caméra basique qui prend à 24 images/seconde...
Si qqn peut confirmer ou infirmer, merci d’avance.
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Gros coup de gueule :
Comment peut-on moinsser des commentaires pointant vers un reportage daylymotion et apportant des informations complémentaires à l’article ?
J’aimerais rappeler que l’intitulé du vote sur les commentaires est "commentaire constructif ?" et non pas "êtes vous d’accord avec ce qui est dit ?"
Le grand interêt d’agoraVox est la diversité des opinions qu’on peut y trouver, ne commencez pas à faire de la censure, merci
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Jacob :
Je te conseille vivement d’aller faire réviser le joujou qui te sert de cerveau.
Mets seulement deux personnes dans un espace clos. Coupe l’eau et l’électricité...
Et tu verras le cloaque : juifs, arabes, indiens ou klingons le résultat est le même.
Mais tu le sais puisque tu en parles comme quelqu’un qui a préparé l’argument parce que la méthode t’es familière.
C’est la méthode sioniste : tu pourris la vie à quelqu’un et quand il te démolit la gueule tu te mets à crier comme une vieille salope qu’il t’a agressé.
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media ratings a un rôle presque négligeable dans l’affaire...
c’est le memri le fonds de l’iceberg. le memri dont tout le monde connait le rôle occulte et occulté dans toutes les affaires traitant des musulmans (instigateur, entre autres, de l’affaire du voile en france)... dont le fondateur est yigal carmon, ancien chef du renseignement du mossad, grand ami et complice d’antoine lahad (notamment à sabra et chatila), gnéral des milices phalangistes libanaises ayant "gardé" le liban sud pour israel et condamné à mort au liban pour haute trahison, explulsé de france, mais qui coule des jours heureux à tel aviv, tout en continuant à renseigner et à "aider" ses amis israeliens grace à ses anciens amis "libanais".puis la mena (metula news agency), remerciée à plusieurs reprises pour sa participation à l’effort de guerre israëlien, basée en israel et dirigée par stéphane juffa que l’on retrouve sur toutes les radio shalom du monde, pour faire l’apologie de tashal, de la politique israelienne, qui mène une offensive toutes azimuts contre l’iran et la syrie et dont l’organisation comporte deux volets : la coopération en méditerrannée et "la création" du "concept" dit de l’info "propre", c’est à dire "presque" exclusivement israelienne.
puis la présidente de “shourat ha-din”,organisation juridique israelienne qui n’admet pas que l’image d’israel soit détériorée dans le monde.
il y a karsenty ultra sioniste, pdg d’une société financée pour moitié par la cia (sic) (getZenew) qui "oeuvre " pour une "méditerrannée" qui va du jourdain à l’afrique du nord (le projet méditérrannéen de sarkosy semble de plus en plus suspect) qui dévoile le lien indirect entre la mena, son groupe et le memri, et qui part en croisade contre les "méchants palestiniens et les méchants journalistes" tous coupables à ses yeux de la mauvaise image d’israel... et meem le méchant ambassadeur d’israel a paris, dany shek, qui l’a accusé de conspirationniste dans l’affaire dura et défendu enderlin.
et dans une moindre mesure, le "meilleur des mondes", revue "littéraire" des néocons français, regroupant la fine fleur de l’"intelligentia" francaise (André Glucksmann, Pascal Bruckner, Pierre-André Taguieff, Marc Weitzmann, Stéphane Courtois, Jacques Tarnero, Frédéric Encel, Elisabeth Schemla (c’est cette dernière qui sous l’égide du memri a sans cesse "nourri" l’affaire du voile )tous bien connus et qui ne conçoivent de "bon" monde que leur monde, ce qui leur permet de nous seriner la guerre du bien contre le mal, anesthésie célèbre nommé soma du livre-fiction qui leur sert de titre pour leur revue.
enfin le président du crif, richard prasquier qui traine à sa suite tous les sites à la solde d’israel partant de désinfo.org, nuitdorient.com, chelanoo.com, amisraelhai.over-blog.com, vigilances.blogspot.com, upjp.org (union des patrons et professionnels juifs de france qui s’est donné comme principal but la lutte contre la désinfo, au lieu de promouvoir les emplois..) dirigée par madame karsenty elle meem et à toutes sortes de sites sionistes d’infos dites "sérieuses", qui martèlent les fausses en continu et en boucle, tellement nombreux sur la toile qu’on ne peut plus les compter. sans compter le la perle des perles, le dernier-né d’une longue liste, le "Megaphone desktop tool” - un logiciel qui permet d’obtenir en temps réel des alertes sur des articles clés, des vidéos, des blogs et des sondages concernant israël". "Le but est de permettre aux utilisateurs de réagir en-ligne et de contribuer à soutenir l’Etat d’Israël “sur le front de l’opinion” :
http://www.alterinfo.net/MEGAPHONE,-UN-OUTIL-DE-PROPAGANDE-POUR-LES-PETITS-SOLDATS-D-ISRAeL-SUR-LE-WEB_a18280.html
tous ont oeuvré pendant des années pour renverser l’émotion à travers le monde au vu des images du petit duha.
question : pourquoi le gouvernement israelien et l’armée israelienne se sont tus pendant 7 ans ?et mis autant à se décider pour contredire la version de france 2 ? pourquoi des officers israeliens ont reconnu les faits les premiers jours du drame ? pourquoi l’armée israelienne a interdit les lieux du drame aux journalistes ? pourquoi a-t-il détruit ces lieux ?question : pourquoi la mena n’a pas cessé d’attaquer patrick andjar, patron de l’afp jerusalem, au point de le saper complètement ? parce qu’il s’éfforçait de dire la vérité sur le liban et la palestine ? pourquoi rappeler sans cesse à anidjar qu’il est juif, israelien, traitre et lache et qu’il vote pour les listes arabes de la knesset ?
question : et comment croire que la propagande palestinienne est plus organisée, plus puissante, plus "autorisée" que la propagande israelienne, alors qu’israel dispose du memri, de la mena, des bureaux d’infos américains, parmi les plus puissants de la planète, et d’un réseau tel que que le “Megaphone desktop tool” ?
j’aime beaucoup ce passage :
Karsenty a réponse à tout. Quand l’accusation lui demande pourquoi selon lui l’armée israélienne elle même n’a pas cherché à démonter le reportage d’Enderlin, et qu’elle n’a même pas supprimer l’accréditation du caméraman palestinien, « c’est parce qu’elle n’a pas compris l’enjeu de cette affaire et/ou qu’elle protège Enderlin » répond t-il péremptoire. Ce qui fait doucement sourire quand on sait, par exemple, quel acharnement cette armée a déployé pour tenter de prouver au monde qu’elle n’était pas responsable de la plupart des assassinats de civils Palestiniens, notamment ceux des 7 membres d’une famille décimée le 9 juin 2006 par un tir d’obus sur une plage de Ghaza, ou comment, autre exemple, elle s’est employée à dénoncer la prétendue « éducation à la haine » des programmes scolaires palestiniens . Son silence dans une affaire aussi dommageable pour Israël, ayant fait le tour du monde, n’est il pas au contraire éloquent ? Il est vrai que les charges contre cette armée sont si accablantes qu’on l’imagine mal entreprendre une action en justice. D’ailleurs est-il nécessaire de rappeler que 8 jours après l’assassinat du petit Al Doura, les soldats, merveilleux aveu, se sont précipités au carrefour de Netzarim, pas pour y enquêter, mais pour empêcher au contraire toute enquête. Ils ont détruit au bulldozer le mur contre lequel fut assassiné l’enfant. Je ne sais si cette bizarrerie fut évoquée avant mon arrivée au procès. [1]
et cet autre
Philippe Karsenty sans doute au comble de l’empathie avec les gardes frontières israéliens, flanqué de l’un des gardes du corps de Richard Prasquier, le président du CRIF lui même, filtrait tout simplement les entrées à la porte de la salle d’audience. ( voir le film sur You Tube ). Désignant tranquillement aux gendarmes, qui pouvait ou qui ne pouvait pas, accéder au sanctuaire, au faciès. Ces mêmes témoins sont formels, les représentants de l’Etat ont laissé faire ce tri. Au moins le temps que le supporter de Tsahal, adepte du fait accompli comme son armée préférée ait réussi à faire envahir le moindre recoin de la salle d’audience par toute sa smala.bref rien de nouveau sous le soleil.... selon que tu sois puissant ou misérable...
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Pour en revenir à l’article de P. VILLACH, il faut bien dire qu’un premier jugement et un jugement en appel n’apportent pas forcément des preuves irréfutables. Il faudrait que les experts puissent étudier la totalité de l’enregistrement, ce qui semble maintenant impossible puisque la partie non diffusée du reportage aurait disparu.
Ce qui m’inquiète c’est que j’ai été, à l’époque, particulièrement choqué par ce reportage et qu’aujourd’hui, grace à cet article, je me rends compte que j’ai peut-être été trompé. Quand je vois les commentaires et l’agressivité qu’ils dégagent je me dis que le "montage", même s’il n’est pas réellement prouvé, est très possible et c’est affligeant aussi affligeant que certains de ces commentaires.
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katalizeur 27 mai 2008 19:25ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii bravooooooooooooooooooo braaavoooooooooo
apres les nazisionistes mechants voila le nazisioniste gentil
qui lui a besoin d’une preuve irréfutable : l’enfant est il bien mort ?
il nous fait aussi son cinema : il en a assez d’etre manipulé, mais il ne dit par qui ? surement par les mechants palestiniens qui vont meme jusqu’a tuer leurs enfants dans leurs bras pour la propagande et la manipulations de nous autres gentils occidentaux.
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katalizeur 27 mai 2008 20:43CICP Centre international de culture populaire
COMMUNIQUÉ
16 mai 2008 Communiqué :
AGRESSION PAR DES EXTRÉMISTES DE DROITE SIONISTES APRÈS UNE CONFÉRENCE SUR LA PALESTINE AU CICP
Le 15 mai 2008, s’est tenu au Centre international de culture populaire (CICP), un hommage à Georges Habache, en présence notamment de Georges Malbrunot (journaliste et auteur du livre « Les révolutionnaires ne meurent jamais - entretiens avec Georges Habache », Ed. fayard). Cette conférence avait pour but de cerner ce personnage fondateur du Front Populaire de libération de la Palestine, symbole de nombreux combattants de la liberté à travers le monde et de faire le point sur les 60 ans de ce que les Palestiniens appellent la « nakba » (la catastrophe).
Cette initiative s’est déroulée au CICP, maison de solidarité internationale située dans le XIe, où sont domiciliées plusieurs organisations oeuvrant pour une paix juste et durable au Proche-Orient (dont le CEDETIM, l’Association France Palestine Solidarité, l’Union Juive française pour la paix, le Comité interuniversitaire de coopération avec les universités palestiniennes, les Campagnes civiles internationales pour la protection du peuple Palestinien, Génération Palestine.)
Malheureusement alors que tout s’était bien déroulé, les cinq dernières personnes ayant fait la fermeture du Centre se sont fait agresser en bas de la rue par un commando de 25 extrémistes de drotie sionistes casqués et armés de matraques et munis de gaz lacrymogènes. À la fin de cette attaque ciblée, préméditée et en bande organisée, un technicien engagé pour l’occasion par le CICP a été blessé grièvement et emmené à l’hôpital par les pompiers. De nombreux habitants du quartier ont été témoins des faits, se sont mobilisés et ont donné plusieurs éléments sur les agresseurs aux policiers arrivés sur place.
Une plainte a été déposée par les victimes et le CICP.
Cet événement fait suite à de nombreuses agressions régulières du (graffitis de la Ligue de défense juive - LDJ sur les murs de nos locaux, dégradations racistes et tentative d’incursion dans le Centre, le 20 juin 2006, par un groupe d’extrême droite sioniste.). Le CICP condamne avec fermeté cette action fascisante qui vise à faire taire celles et ceux qui dénoncent les injustices de par le monde, notamment en Palestine, en niant toute liberté d’expression".
Le CICP, Centre international de culture populaire 21ter rue Voltaire - 75011 Paris. tel : +33 (0)1 43 72 15 73 - fax : +33 (0)1 43 72 15 77 Email : [email protected]
www.cicp21ter.org
"Vous occupez nos territoires le jour, nous occupons vos têtes la nuit. " - Elias Sanbar
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Déjà célébrer comme ’combattant de la liberté’ le terroriste en chef Georges Habache me semble une grosse provocation.
Mais il y a des manières plus intelligentes de réagir que la barre de fer.
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Excellente analyse objective de Paul Villach.
Pour rebondir sur le leurre d’appel humanitaire, France 2 a diffuse gratuitement ces images dans le monde entier. C’est quand meme curieux pour une chaine qui, meme appartenant au service public, a dans ses habitudes de vendre ses reportages.
C’est une technique identique a l’humanitaire. France 2 a fait un don d’image dont l’objectif etait de recolter des soutiens a la cause palestinienne. C’est extremenent regrettable d’autant que vous le rappelez, ces images ont contribue a relancer l’intifada.
Autrement dit, si doute de mise en scene il y a, tout doit etre mis en oeuvre pour rechercher la verite.
Et je ne comprends pas pourquoi le tribunal n’a pas oblige Enderlin a presenter les rushes manquant, surtout au vu des elements rapportes.
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Pourquoi essayer de briser Enderlin à ce point ?
Meme si son info était truquée, on à tout les jours des infos bidons, les soi disants camps de concentration pour bosniaques en serbie se sont révélé faux, le coup d’état au vénézuela ou chavez était accusé d’avoir fait tirer sur la foule alors que c’est l’opposition lié à la cia qui était coupable.
Les évenements du tonkin pour l’entrée en guerre des usa, faux.
Plus près de nous, les armes de destructions massives détenues par l’irak, faux (ca coute la vie d’un million de citoyen quand meme)
Le 11/09, la tour qui tombe toute seule, faux !
Pourquoi briser Enderlin ? Il a osé filmer quelque chose qui déplait à israel, et ça il faut pas faire.
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Par sébastien
Autrement dit, si doute de mise en scene il y a, tout doit etre mis en oeuvre pour rechercher la verite.
Oui, malheureusement pour l’humanité certains ne recherchent que la vérité qui leur plait, leur vérité, la vérité qui fait mal il faut avoir une grande probité et un grand courage pour la reconnaitre, c’est pas donné à tout le monde.
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Il ne s’agit pas de briser Enderlin. Il s’agit de savoir si cette video et un fake ou pas.
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enderlin est impartial,voila le probleme des sionistes
c’est déroutant d’en arrivé a des procés
l’injustice relaxé
enderlein doit etre dépité
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bien sur qu’on cherche à briser toute voix rendant compte e la précarité palestinienne..
mais... ce n’est pas l’authenticité ou la non authenticité du reportage sur le petit mohammed qui était jugé sébastien, mais karsenty qui a été attaqué en diffamation par enderlin. cette fois, la cour a estimé que karsenty a exercé son droit de libre critique alors qu’en 2006, en première instance, le tribunal correctionnel de paris avait jugé karsenty coupable de diffamation et l’avait condamné à une amende de principe...
je vous rappelle les faits : karsenty, jeamber et toute la clique ayant eu mal au bide de la mauvaise image de tashal après la mort du petit garçon ont cherché pendant 7 ans à bidouiller la véracité des faits : ils ont trouvé que les termes d’enderlin parlant de "barbarie israelienne" dans le reportage alors que l’enfant ne semblait pas encore mort dans le reportage était ce qu’on peut appeler un vice de forme. ils ne cessent de parler de supercherie... et de faits tronqués...s’étalent sur tous les journaux, mais étrangement, bizarrement, n’ont jamais attaqué france 2 pour faux. ils parlent de faux mais n’attaquent pas...
karsebty et jeamber relèvent que "rien ne permet à enderlin d’affirmer au vu des images prises par france2 qu’il a été tué par des israeliens. que l’enfant a été touché par des éclats ou ou des balles qui auraient ricoché sur la chaussée, des balles qui ne visaient ni le père ni l’enfant." karsenty accuse enderlin d’avoir extrapolé et d’avoir dit que l’enfant est mort des balles israelinnes alors que rien ne lui permet de l’affirmer définitivement."
donc ni la mort du petit garçon ni la manières dont il est mort ne sont remis en cause. juste les paroles d’enderlin parlant de "barbarie israelienne" semblent, d’après cette cour, dépasser la violence de ce jour... qui a laissé à karsenty, le droit de la liberté d’expression pour un documentaire dont la couverture médiatique ne lui plaisait pas.
assez hypocrite non ? et révélateur de jeux de mots sous influence... car qui sinon les extrémistes et bonimenteurs ultra sionistes iraient contester la façon dont enderlin parle alors qu’il voit un enfant mourir dans un documentaire fait à peine 2 heures plus tot dans la violence d’une action très musclée de l’armée israelienne. monter en épingle cette affaire jettera le doute sur les prochaines. tout bénef pour les fanatiques du bétar et cie... mais un jeu pervers qui risque de se retourner contre eux un jour...
comme si les violences israeliennes n’étaient qu’un leurre, comme si israel ne tuait pas quotidiennement des femmes, des hommes, des vieillards et des enfants, comme si la propagande n’avait pas déjà fait son oeuvre.... la seule différence, c’est que cet enfant mort l’a été sous l’oeil d’une caméra... de surcroit palestinienne, surtout palestinienne et qu’on pouvait tout à fait et meem trop facilement, remettre en cause...en outre l’image s’adressait à un public occidental sur une chaine publique... il fallait montrer l’exemple à ne pas suivre... chacun dorénavant va mesurer ses mots dans un choix orienté d’avance qui comblera d’aise tous les colons et tous les weinstein de judée... selon que tu sois puissant ou misérable...-
Toujours dans l’article du Diplo que je cite ci-dessous, il est intéressant de remarquer cet argument, qui se rapproche de ce que vous dîtes :
"On sent déjà, depuis, les effets de cette « prudence ». Une nouvelle preuve : durant la semaine tragique vécue par Gaza fin février-début mars, certains médias ont beaucoup plus parlé des quatorze victimes israéliennes des Qassam (en sept ans) que des cent quinze Palestiniens tués par Tsahal (en cinq jours)."
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a gaiaol
hé oui,ca en devient vraiment grave
meme les pire bavures(et justement) isaéliennes sont contestées,en meme temps nier les exactions, c’est nier les palestiniens.
personnelement ce petit negationisme sur l’affaire du petit al dura est une émanation de l’esprit sioniste extremiste à savoir : les palestiniens n’existent pas.
voila un petit extrait de" La guerre israélienne de l’information," de Joss Dray et Denis Sieffert
Le propre de la désinformation, ce n’est pas d’exprimer une vérité, c’est de rendre vraie une affirmation à force de répétitions. Ce qui paraîtra excessif le premier jour deviendra évident au bout d’un mois. »
« Bannir tout contexte réel »La démarche commune à tous ces intellectuels est d’abstraire le conflit de toute réalité politique en l’expliquant uniquement par la violence atavique des musulmans : pour l’un des plus prolifiques d’entre eux, Jacques Tarnero, par exemple, « le problème palestinien est sans rapport avec la colonisation juive, l’occupation militaire ou l’asphyxie économique. Il réside tout entier dans une sorte de tropisme comportemental, de fanatisme endogène », observent Dray et Sieffert. Idem pour Claude Lanzmann, qui écrit dans Le Monde : « La haine préexiste à ce dont elle prétend se nourrir ou s’originer. » « On mesure, dans ce schéma, à quel point le démantèlement des colonies juives de Cisjordanie et de Gaza serait en effet inopérant et vain », ironisent amèrement les auteurs. Précurseur de ce courant avec son livre Le sanglot de l’homme blanc, en 1983, Pascal Bruckner, également dans Le Monde, frappe de la même opprobre toute tentative de trouver des causes ailleurs que dans la « culture » des intéressés : « La recherche éperdue des causes, même si elle part d’une bonne intention, fait fausse route : la culture de l’excuse, l’explication par le désespoir, l’humiliation, exonèrent l’acte de son horreur et débouchent sur la tentation de l’indulgence. » Mais le grand champion de cette démarche consistant à « bannir tout contexte réel » reste Alain Finkielkraut. Nos auteurs y voient « une sorte de vœu de chasteté philosophique. Il n’y a plus rien à comprendre ni à expliquer, contentons-nous de faire la guerre. La lourde silhouette d’Ariel Sharon se profile derrière l’intellectuel défroqué ». Curieusement, le terrorisme intellectuel initié par un Pierre-André Taguieff - auteur de La nouvelle judéophobie - et consistant à accuser d’antisémitisme tous ceux qui critiquent la politique israélienne, ce que nos auteurs appellent la méthode « marabout-bout de ficelle », occupe dans le livre moins de place qu’il n’aurait pu. Sans doute parce que, par la remarquable grossièreté des méthodes employées, il s’est vite discrédité lui-même. Rien d’étonnant cependant si tous ces intellectuels préfèrent « des explications ahistoriques » : « Pour eux, mieux vaut une guerre de religion qu’une guerre coloniale. Une guerre de religion n’a pas de fin : elle ignore le droit et les frontières, elle peut demeurer à jamais irrésolue. Dans son intemporalité et son irrésolution, elle profite naturellement à celui qui a intérêt au statu quo, c’est-à-dire à celui qui a l’avantage des armes. »
Joss Dray et Denis Sieffert signalent aussi le harcèlement et les manœuvres d’intimidation, voire les menaces, dont sont victimes les journalistes qui prétendent exercer leur métier selon leur conscience ; car « une approche identitaire, clanique, du conflit du Proche-Orient, comme de ses répercussions en France, ne peut évidemment s’accomoder d’une presse libre ». Le journaliste de France-Inter Daniel Mermet, producteur de l’émission Là-bas si j’y suis, en a fait les frais en mai dernier, lorsque l’association Avocats sans frontières, présidée par Gilles-William Goldnadel, lui a intenté un procès - qu’elle a perdu - pour « antisémitisme ». En Grande-Bretagne, le correspondant de The Independent, Robert Fisk, qui arpente depuis vingt-six ans le monde arabo-musulman, est abreuvé de messages et de lettres d’insultes ; des sites orduriers lui sont consacrés. L’acteur John Malkovich a cautionné ce déferlement de haine en déclarant lui-même publiquement qu’il voudrait « tuer » Robert Fisk. La réticence européenne à criminaliser le peuple palestinien irrite beaucoup, semble-t-il, ceux qui soutiennent la politique israélienne actuelle. « Cette vision française et européenne du conflit, assez éloignée du manichéisme américain, écrivent nos auteurs, puise son origine dans une analyse plus profonde. Au cœur du conflit, il y a la question coloniale. Toute autre grille de lecture dérive tôt ou tard vers des explications ataviques et une forme de racisme. » C’est la persistance dans cette voie, pourtant la seule honorable, qui vaut à la France, aux Etats-Unis, une réputation de pays « antisémite
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voila plus d’extrait
Le parti pris
derrière « la routine des mots »Si Joss Dray et Denis Sieffert analysent les offensives communicationnelles du gouvernement israélien et de ses relais, ils se penchent également sur le traitement médiatique routinier de l’actualité du Proche-Orient. Ils montrent comment la volonté affichée de s’en tenir aux « faits » peut aboutir à faire du journaliste le relais zélé de la propagande : « Lorsque Sharon dit : “Je tiens Arafat pour unique responsable de l’attentat”, nos médias audiovisuels traduisent : “Sharon tient Arafat pour unique responsable de l’attentat”. Lorsque Sharon déclare le leader palestinien “hors jeu”, la radio tempère : “Sharon déclare Arafat hors jeu.” On imagine ce que retient l’auditeur. En dépit de la fragile précaution de langage, on voit bien le rôle d’amplificateur d’une formule qui, faute d’être jamais démontrée, demeure à l’état d’acte de propagande. » Ils pointent également une « obsession de la symétrie » entre occupant et occupé, symétrie que le journaliste « confond avec l’impartialité », et qui lui fait courir le risque de travestir « une réalité qui, elle n’est pas toujours équitable ». Le parti pris niche parfois aussi dans « les mécanismes de répétition, les mots routiniers qui circulent sans qu’on y prenne plus garde, et que jamais on n’interroge ». Ainsi cette annonce de titres, en ouverture du journal de France-Inter, le 10 mars 2002 : « Les espoirs de paix réduits à néant par de nouveaux attentats. » « Quel est donc cet “espoir de paix” que l’attentat aurait “réduit à néant” ? s’interrogent nos auteurs, perplexes. Quelle offre généreuse d’Ariel Sharon ou de George W. Bush allait être remisée dans un tiroir par la faute de cette bombe de trop ? A moins qu’il ne faille poser la question différemment : pourquoi les attentats palestiniens anéantiraient-ils davantage les espoirs de paix que les obus meurtriers de l’armée israélienne dans les ruelles étroites des camps de réfugiés ? » Autre expression rabâchée sans explication : quand un attentat est revendiqué par les Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, on précise qu’il s’agit là d’une organisation « proche du Fatah de Yasser Arafat ». Or, « rares sont les journalistes qui tenteront d’expliquer que l’occupation a autonomisé des pouvoirs locaux qui se détachent de l’autorité d’Arafat ». « Il a ses conceptions, nous avons les nôtres », dit un chef local du Fatah à Naplouse, parlant d’Arafat, quand un journaliste de France 2 lui demande comment il peut approuver les attentats-suicides alors que le président s’y oppose. Le 15 mars, les auteurs relèvent aussi ce stupéfiant « chapeau » d’un article du Monde, qui évoque une « relative accalmie » dans la région, avant d’ajouter : « Onze Palestiniens ont néanmoins été tués. » Ils commentent : « On n’en finira jamais d’analyser ce “néanmoins”, échappé comme un terrible lapsus de notre subconscient occidental. » Dressant le bilan de leur étude d’une période donnée, ils en arrivent à cette conclusion : « Onze morts palestiniens entrent dans la catégorie journalistique “relative accalmie” ; tandis qu’un mort israélien marque la fin d’une “accalmie de courte durée”. »
Un traitement qui
« survalorise la violence et la haine »Constatant que la propagande israélienne a largement réussi à accréditer l’image d’une société palestinienne entièrement terroriste, ils observent en dernier ressort : « Le regard de la presse opère souvent une sélection qui valorise la violence et le pire. Ce n’est pas ici nécessairement un choix idéologique. Ce qu’on appelle plus ou moins improprement les “lois de l’information” agissent dans ce sens. C’est aussi tout simplement la société du spectacle. Même quand le “spectacle” est mortifère. » Dans la dernière partie du livre, ils donnent la parole à des femmes des comités de quartiers de Ramallah : un visage de la société palestinienne qui ne fera jamais l’ouverture des journaux télévisés, mais qui n’en est pas moins tout aussi réel que celui du terrorisme. « Il ne s’agit pas de céder à un quelconque angélisme, ni à une idéalisation d’un peuple “martyrisé”. Il ne faut pas méconnaître cette autre réalité dont se repaissent la plupart des médias. Mais celle dont témoignent ces femmes mérite au moins autant notre regard. Sans compter qu’elle délivre aux Israéliens qui veulent la paix un autre message, aux antipodes de celui de leurs chaînes de télévision qui survalorisent la violence et la haine. Elle devrait rendre l’espoir à ceux qui ne sont pas dupes d’une représentation de tout un peuple caricaturé dans la barbarie. » Et ils font remarquer : « Ce que nous choisissons de voir au cœur de la société palestinienne, ce que nous voulons en retenir nous dit au moins autant de choses sur nous-mêmes que sur les Palestiniens. »
Cette fascination hypnotique de la violence, de nombreux médias de la communauté juive de France ont choisi de s’y complaire. Joss Dray et Denis Sieffert relèvent l’alarmisme du mensuel L’Arche, qui publie, en même temps qu’un dossier sur le « pogrom de Durban » - suite à la conférence mondiale des Nations unies sur le racisme qui s’est tenue en Afrique du Sud en septembre 2001, et où des ONG palestiniennes et arabes ont qualifié le sionisme de « racisme » -, la charte du Hamas : « Document en effet totalement raciste et absolument effrayant. Comme peuvent l’être les discours racistes de feu le rabbin Kahana, fondateur du mouvement juif extrémiste Kach. Que voulait-on ainsi démontrer ? Si l’on avait remis cette publication dans le champ politique, on aurait probablement conclu que le Hamas était un courant raciste et violent de la société palestinienne. On se serait interrogé sur les raisons de l’énorme gain d’influence d’un mouvement qui était groupusculaire quinze ans plus tôt. On en aurait certainement déduit qu’il était urgent d’aider d’autres courants palestiniens à faire barrage au Hamas. Peut-être même Yasser Arafat, en dépit de ses innombrables défauts. Mais, le moins que l’on puisse dire, c’est que telle n’était pas la démarche des auteurs du dossier. (...) Sa lecture en devient terrifiante, sans autre issue que l’autodéfense et l’affrontement. Associé aux sombres prophéties de l’après-Durban, il produit un effet fantasmagorique : ce numéro de L’Arche sollicitait la peur, qui, comme nul ne l’ignore, n’est pas bonne conseillère. » Ainsi, il se produit une « confusion entre la partie et le tout », et la pluralité de la société palestinienne disparaît.
Louable travail de remise en perspective et de relativisation. Le problème - Joss Dray et Denis Sieffert en sont bien conscients -, c’est que, « à force de vouloir imposer une représentation violente de la société palestinienne, les responsables israéliens et certains médias finissent, tôt ou tard, par produire une réalité qui ressemble à cette représentation. La désinformation n’est pas seulement un travestissement de la vérité. Elle finit aussi par transformer la réalité. » C’est le sens de l’inquiétude qu’exprimait en mai dernier le militant israélien de la paix Michel Warschawski, dans un entretien pour la revue Vacarme : « On est dans un processus d’ethnicisation du conflit. (...) Les Palestiniens n’existent plus comme entité humaine : ils sont le terrorisme. Face à nous, il n’y a plus un peuple, contre lequel on se bat, qu’on tue, même, parce qu’on a des désaccords sur les frontières, sur les ressources, mais un fléau. C’est pourquoi le débat sur le massacre ou non à Jénine est un débat vaseux : la question n’est pas le nombre de morts, mais cette armée - et cette jeunesse - pour qui l’autre n’existe plus comme être humain. »
Il n’y a pourtant rien d’autre à faire que ce à quoi se sont attelés Joss Dray et Denis Sieffert, même s’ils auront sans doute l’impression de vider l’océan avec une petite cuillère. Au moment où paraît leur livre, on lit dans L’Humanité (11 septembre 2002) cette information : Olivier Guland, rédacteur en chef de Tribune juive, a demandé à quitter ses fonctions en bénéficiant de la clause de conscience. Il dénonce un « changement d’orientation » du bimensuel et affirme avoir « subi des pressions pour renoncer à une couverture pluraliste de la communauté juive et de l’actualité au Proche-Orient » : « Tout se passe aujourd’hui comme si la communauté juive organisée devait se comporter comme la représentante en France d’un Etat étranger et se sentait obligée de défendre les positions les plus radicales d’Israël. » Rien qui incite à l’optimisme.
Mona CholletJoss Dray et Denis Sieffert, La guerre israélienne de l’information, La Découverte, 127 pages. -
encore« Le propre de la désinformation, ce n’est pas d’exprimer une vérité, c’est de rendre vraie une affirmation à force de répétitions. Ce qui paraîtra excessif le premier jour deviendra évident au bout d’un mois. » C’est bien ce mécanisme que l’on voit à l’œuvre dans le conflit israélo-palestinien ; un mécanisme d’une efficacité si redoutable, que les plus ardents partisans d’une paix juste au Proche-Orient peuvent constater qu’il ne les a pas, eux non plus, complètement épargnés. L’ouvrage de Joss Dray et Denis Sieffert, La guerre israélienne de l’information, a d’abord le mérite d’identifier clairement comme tel le phénomène qui lui donne son titre. Il tente de dissiper « un rideau de fumée à l’abri duquel on a semé la mort dans une proportion jamais atteinte dans cette région depuis la guerre de 1973 ». C’est dire tout l’enjeu de ce petit livre. Directeur de la rédaction de l’hebdomadaire Politis, Denis Sieffert synthétise et approfondit ici le travail de réfutation auquel il s’est déjà livré, semaine après semaine, dans les colonnes de son journal. La photographe Joss Dray apporte quant à elle sa connaissance de la société palestinienne - le livre comporte également un cahier de ses photos.
C’est à juillet 2000 et à l’échec du sommet de Camp David que les auteurs font remonter le début de la grande offensive communicationnelle du gouvernement israélien. Il s’agit alors de faire porter à Yasser Arafat la responsabilité de l’échec du sommet, en propageant l’idée qu’il a refusé « l’offre généreuse » ou « historique » que lui faisait le premier ministre Ehud Barak. La formule selon laquelle « Arafat a voté Sharon » fait florès dans la presse française. En Israël, on veut y voir la preuve de la fourberie du vieux leader : il n’aurait signé les accords d’Oslo que par ruse ; il ne voudrait pas réellement la paix, et son objectif resterait la destruction d’Israël. Les propositions faites à Camp David par la partie israélienne - à prendre ou à laisser - n’étant connues que très vaguement, la rumeur se répand qu’Arafat aurait refusé le partage de Jérusalem et le retour aux frontières de 1967. Or rien n’est plus faux, comme l’ont clamé par la suite plusieurs observateurs - à commencer par le conseiller de Bill Clinton pour les affaires arabo-israéliennes, Robert Malley. Il n’était question d’établir une souveraineté palestinienne que sur des quartiers périphériques de la ville sainte ; comme le résumait un négociateur palestinien cité par Le Monde : « On discute de Paris occupé, on vous rend Créteil, vous n’avez qu’à l’appeler Paris. » Quant aux territoires proposés, ils sont constitués de trois minuscules entités sans aucune continuité. En reconnaissant l’Etat d’Israël, les Palestiniens ont déjà fait leur deuil de 78% de la Palestine historique : « Ils ne peuvent accepter de se livrer à un nouveau marchandage sur les 22% restants. Et cela pour entériner l’installation de nouveaux colons israéliens organisée en violation des accords d’Oslo. »
Un refus incongru
de se soumettre
à la loi du plus fortCar là est bien le problème que personne ne veut voir : depuis 1993, « c’est tout le paysage qui a été transformé ». Le nombre de colons a doublé ; les routes de contournement se sont multipliées ; un mur de nouvelles implantations coupe Jérusalem-Est de la Cisjordanie. Quand ils arrivent à Camp David, les Israéliens ont pris quatre ans de retard sur le calendrier de retrait défini par Oslo. Ehud Barak se refuse toujours à appliquer l’accord de Wye River, et il vient de relancer la colonisation « dans une mesure inégalée depuis 1993 ». Avec cela, Shlomo Ben Ami, négociateur à Camp David et ministre des Affaires étrangères à partir d’août 2000, s’offre le luxe de se dire « préoccupé par cette tendance au sein du camp palestinien à perpétuer le processus de paix »... A Camp David, il s’agit, écrivent Joss Dray et Denis Sieffert, « sept ans après Oslo, de tout renégocier en s’adaptant au fait accompli imposé par les Israéliens ». Le débonnaire Shlomo Ben Ami va être l’homme-clé de la campagne de désinformation lancée par l’entourage de Barak. Juif d’Afrique du Nord, professeur d’histoire, il fait « un ambassadeur séduisant auprès de la gauche israélienne, des intellectuels et des journalistes européens friands d’analyses nuancées ». L’entreprise aura pleinement réussi. On se souvient pour notre part d’un mémorable entretien à Télérama (19 décembre 2001) dans lequel Ben Ami affirmait, devant un reporter subjugué par sa « hauteur de vue », que « négocier, ce n’est pas rechercher un accord juste, mais trouver une solution à un problème »... Ce qui avait du moins le mérite de la franchise.
En somme, ce qui provoque des réactions offusquées dans l’ensemble du monde lors de l’échec de Camp David, c’est le refus palestinien de se soumettre à la loi du plus fort. L’inéluctabilité de cette loi, tout le monde semble l’avoir déjà intégrée, plus ou moins consciemment. Les auteurs montrent comment, dans les années qui suivent Oslo, la colonisation est traitée par les observateurs étrangers comme un fait négligeable. Lors de la victoire de Benyamin Netanyahu aux élections, en mai 1996, le correspondant de TF1, Patrick Bourrat, déclare que « même si Netanyahu avait promis de relancer la colonisation, il s’est démarqué des faucons nationalistes comme Ariel Sharon ou Rafaël Eytan ». Or, glissent les auteurs, « pour les Palestiniens, la confiscation des terres, les expropriations, les démolitions de maisons et les créations de zones interdites ne sont pas exactement des anecdotes. C’est l’essence même du conflit. Ce sont ces violences, invisibles dans nos médias, qui vont pousser à l’exaspération tout un peuple ». Dans les médias occidentaux, pendant toutes ces années, « le cheminement de l’Histoire n’apparaît pas remis en cause. Ou, s’il l’est, c’est du point de vue israélien, en soulignant l’irrédentisme meurtrier des extrémistes palestiniens ». Et de conclure : « L’histoire qui nous est racontée, c’est l’Histoire d’Israël perturbée par des Palestiniens peu conciliants. »
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et enfin
Une focalisation obsessionnelle
sur ArafatL’entreprise de communication visant à démolir Arafat ne fait que débuter ; elle s’intensifiera évidemment avec l’arrivée au pouvoir d’Ariel Sharon - Sharon à qui Barak, par sa propagande autour des « offres généreuses » prétendument refusées par les Palestiniens à Camp David, a ouvert une voie royale. « Les mots peuvent tuer. Mais rarement des mots auront autant coûté de vies humaines que ceux-là, qui ont légitimé les funestes projets d’Ariel Sharon », soulignent les auteurs. On enferme le président palestinien dans une typologie dont on devine sans mal le racisme latent - Arafat, c’est un peu l’Arabe de Tintin. Un soupçon continuel pèse sur lui ; chacun de ses mots ou de ses actes est décortiqué - examen auquel bien peu d’hommes politiques résisteraient : « Rarement la presse se sera permis avec autant d’impudence de juger un homme jusqu’au tréfonds de lui-même. » Peu à peu, sous ce travail de sape, le leader palestinien change de visage : « Il n’était pas le modéré au sein d’un mouvement palestinien qui a son lot d’irrédentistes, il était leur complice et peut-être même leur chef occulte. » Sauf que, bien évidemment, « ce n’est pas le “terroriste” qui est traqué derrière Arafat, mais le signataire des accords d’Oslo » : Oslo, cauchemar de Sharon. Faisant feu de tout bois pour discréditer son ennemi, le vieux général ira jusqu’à fustiger, en mai 2002, au lendemain de la meurtrière Opération Rempart, la « corruption » d’Arafat : « La bataille contre la corruption, s’insurgent Dray et Sieffert, c’est la bataille, depuis longtemps entamée, de la société palestinienne elle-même. Ce ne peut être celle du colonisateur. Ce ne peut être le cent unième argument d’Ariel Sharon pour liquider Arafat. Comment l’homme qui vient d’ordonner la destruction des maisons, des écoles, des bibliothèques, des hôpitaux, des ordinateurs, l’éventration des routes et des canalisations d’eau aurait-il pu d’un seul coup faire croire qu’il se souciait de justice au sein de la société palestinienne ? »
Mais le principal effet de cette focalisation obsessionnelle sur Arafat est de personnifier à outrance la cause palestinienne. « Le peuple n’existe pas, constatent les auteurs. L’histoire tout entière se passe dans la tête d’un stratège retors : Arafat. » Au moment de Camp David, les négociateurs israéliens « orientent la lumière du projecteur sur l’homme Arafat. On évoque très peu le contenu des discussions, sinon par de vagues formules répétées sans examen ; on ne parle jamais de la situation réelle sur le terrain, de la misère des Palestiniens qui s’est aggravée depuis Oslo, du sentiment collectif et massif de s’être fait berner depuis sept ans ». La distorsion culmine en mars 2002 : le 12, Sharon rend une certaine liberté de mouvement à Arafat. Au même moment, l’offensive de l’armée dans les camps fait 20 morts. « Mais la plupart de nos journaux commentèrent avant tout “un geste de bonne volonté”. »
Joss Dray et Denis Sieffert notent que, dans les médias français, les éditorialistes se montrent bien plus perméables à la communication israélienne que les correspondants travaillant sur le terrain - ce qui produit parfois de bizarres dissonances dans les pages d’un même journal. Mais les auteurs étudient aussi l’effervescence qui règne dans les pages « débats », squattées par « un petit groupe d’intellectuels qui entretiennent avec Israël le rapport qu’entretenaient jadis les communistes français avec Moscou », et qui adoptent une « posture tribale d’autant plus absurde que la plupart d’entre eux affichent des principes républicains incompatibles avec la moindre manifestation de communautarisme ». Ces pages de tribunes libres sont un terrain d’épanouissement rêvé pour la propagande : « Pourvu que l’on ait une renommée dans le microcosme de la presse et de l’édition, on peut proférer d’énormes contrevérités ou de douteuses approximations sans s’exposer à une réplique immédiate. » Les attentats du 11 septembre 2001 ont encore accru l’hystérie de leurs plus grands habitués, qui ont saisi l’occasion de « dissoudre le conflit colonial israélo-palestinien dans une guerre de défense des valeurs occidentales » : « Le conflit israélo-palestinien a été récupéré par le choc des civilisations. La révolte palestinienne n’est plus, pour certains éditorialistes, qu’une manifestation du “délire islamiste”. » Dans Libération du 19 octobre 2001, Marc Lévy, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), cité par nos auteurs, définit ainsi, sans rire, les enjeux de la situation au Proche-Orient : « Démocratie contre fanatisme, pluralisme contre autocratie, rationalité contre mythologies, éducation contre obscurantisme. »
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du degout pour
ceux qui voyant une personne forte agressant une autre plus faible, et
non content de ne pas agir,ose dire qu’il ne c’est rien passé voire que c’est la faute de la victime.
voila comment beaucoup voit le conflit au proche orient.
qu’est ce que peut vouloir signifier ce parti pris,si ce n’est du racisme.
ou comment l’antisémitisme ambiant de l’europe d’avant guerre s’était mué en islamophobie tout aussi ambiant .
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Un autre article sur ce sujet.
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Mazette ! Tout ce qu’on trouve quand on se donne la peine de chercher... Blog sur france3.fr
Les commentaires sont très intéressants également vu que les contradicteurs de Mr Enderlin y participent. On frôle les noms d’oiseaux mais ça reste instructif.
Quant à ceux qui voient une machination dans cette affaire je cite C. Enderlin :
"Pourquoi n’allez-vous pas à Amman interviewer les médecins qui ont opéré Jamal a Dura, ou rencontrer le roi Abdallah qui lui a rendu visite dans sa chambre d’hôpital et parler à l’ancien ambassadeur de Jordanie en Israël qui a accompagné Jamal en ambulance jusqu’au pont Allenby ? Et tous les autres."
Je les renvoies devant un hypothétique coup monté au WTC avec les mêmes questions inhérentes : Pourquoi mettre tant de moyens pour ça ? Tout ce joli monde aurait été dans la manigance ?
A noter le flou concernant les études de la vidéo tout de même. Comme le précise C. Enderlin, on ne peut déterminer précisément la trajectoire d’une balle à 25 images/seconde. C’est en tout cas ce qu’il dit dans son explication.
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Cet article est sournois en ce qu’il laisse croire que le juge a conclu que le reportage était un faux.
Or il ne conclut qu’à la "bonne foi" de media ratings. Cela ne signifie absolument pas que media ratings avait raison.
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En effet, c’est ce qui est dit entre autre dans mon lien vers le Monde Diplomatique juste ci-dessus :
"Sans avoir, il est vrai, jugé sur le fond, la justice a délivré ainsi un étrange « permis de diffamer »."
C’est vraiment une affaire trouble et je ne pense pas qu’on peut s’engager sereinement dans la voie de l’auteur sans avoir qqs doutes.
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@ Serpico
Oui, la voie que j’ai défendue, est celle du doute méthodique, car l’information est d’abord une guerre.
Mais, je reconnais que cette attitude est intolérable pour les propagandistes de tout poil qui n’aiment rien tant que des gens crédules. Paul Villach
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Cher Serpico,
Je vous invite à lire le jugement pour vous faire une (véritable) idée.
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a l’auteur
"Certaines sources soutenaient même que le visage de l’enfant mort, montré à l’hôpital de Gaza sous le nom de Mohammed Al Dura, n’était pas celui que l’on voyait sur la vidéo"
Il y a donc un enfant de 12 ans mort par balles à l’hopital . Mais il ne compte pas parceque ce pourrait ne pas être le bon ???? De toute évidence , vous êtes un grand humaniste.
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Cher auteur,
Merci d’avoir relevé cette information sur laquelle je m’apprêtais de commettre un billet. Il est regrettable que cet article n’ai pas fait plus de bruits dans la presse et sur les chaînes de télévisions normalement plus promptes à condamner les réactions israéliennes.
J’ai été profondément choqué par ce (faux) reportage qui a discrédité tout un pays en le qualifiant d’infanticide, qui comme vous le savez fait parti des grands stratagèmes antisémites, et je salue par la même occasion la Justice française d’avoir fait preuve d’un vrai travail pour le rétablissement de la Vérité.
Cordialement.
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