Grèce : Le bal des faux-cul fait recette à Bruxelles !
La Grèce restera dans l'euro et sa dette sera, pour le moins, effacée de moitié. Tout le reste n'est que gesticulation de créanciers largement responsables de la crise grecque et qui ne veulent pas perdre la face et reconnaître leurs konneries : prêter sans compter, sur la base de chiffres truquées par des banksters étazuniens, à des gouvernements grecs pourris jusqu'à la moelle, les Karamanlis et les Papandreou.
Les bourrés de thunes grecs ont pu faire la bringue dès l'entrée dans la zone euro, en 2001 ! Ainsi entre 2004 et 2008 la Grèce a réduit les droits de succession, diminué par deux fois les taux d’imposition sur le revenu et décrété trois lois d’amnistie fiscale pour les fraudeurs ! Ce n'est pas Tsipras ni Varoufakis qui ont mis la Grèce dans cette situation.
Qui sont les véritables créanciers de la dette grecque et qui décide de son utilisation ? Pour une dette totale de 320 Mds €, les créanciers sont : le Fonds européen de stabilité financière (FESF, maintenant remplacé par le MES, 150 Mds) , les autres États européens (53 Mds), le FMI (23 Mds), le secteur privé (39 Mds), la BCE (27 Mds) et d’autres créanciers privés (31 Mds). Mais il faut savoir que sur ces 320 Mds d'euros, 270 milliards ont été donnés aux banques sous forme de règlement ,d'intérêts exorbitants ! 40 milliards seulement ont servi directement à la Grèce ! C'est un formidable hold-up. Oh ! Ce n'est pas le terme employé : on parle de « plan de sauvetage » de la Grèce. Mais en fait c'est une razzia sur tout un peuple, c'est le transfert de toutes les dettes du secteur bancaire privé vers l'Etat grec et le secteur public, puis vers les États européens. Tout le monde est perdant sauf...les banques (en particuliers allemandes et françaises) qui ont réussi à refiler le mistigri aux Etats...
Cette « dette » ne sera jamais remboursée, et toutes les têtes d’œuf de Bruxelles, Paris ou Berlin le savent mais ne peuvent l'admettre sous risque de foutre en l'air tout le système prédateur ultralibéral. Paradoxalement, la situation financière grecque est excellente, bien meuileure que celle de la France par exemple. Eh oui : puisque la Grèce est actuellement en « excédent primaire ». Késako ? Ça veut dire que - hors remboursement de la dette – l'Etat grec rentre quotidiennement un peu plus de recettes qu'il n'a de dépense. C'est un excédent budgétaire. Il n'a donc pas besoin d'emprunter ! Sauf évidemment... pour rembourser et payer les intérêts de cette dette pour sa majeure partie illégitime !
A partir de ces réalité, Tsipras et Varouflakis – qu'il est de bon ton parmi les eurocrates de prendre pour des kons – ont toutes les raisons de tenir le coup face à la meute hurlante des ultralibéraux de l'U.E. En effet, si la Grèce décide de ne plus payer cette dette qui l'étrangle, ce n'est plus elle qui a des problèmes mais...ses créanciers ! Entre autres nous, Français, qui devons tant à Sarkozy qu'à Hollande le fait que Bercy a racheté à nos banquiers incapables leurs créances grecques pourries...
Tsipras est un joueur d'échec. Il a les nerfs solides. Il n'est que de le voir tenir tête, seul, à la meute d' « Européens » attachés à sa perte. Parce qu'il a la force des « desesperados ». Parce qu'il n'a plus rien à perdre. Parce que ces mêmes « eurocrates » ont ruiné son peuple, l'on affamé, parce que la troïka l'a humilié. A partir de là, des solutions qui paraissaient impossibles deviennent crédible. Par exemple demander de l'aide à la Russie et à la Chine.
Les Chinois ont déjà les pieds au port du Pirée. Quant à la Russie, Tsipras a été reçu en grande pompe à Moscou la semaine dernière et en est revenu avec...un accord - moyennant finance évidemment - pour l'arrivée en Grèce d'un gazoduc destiné à approvisionner l'Europe ! Ce qui file une diarrhée noire aux Etazuniens ! Un qui se marre c'est Poutine, qui réussit ainsi à planter une saine zizanie dans le clan des va-t'en-guerre atlantistes.
Chapeau à Tsipras et Varoufakis qui ont réussi a transformé un problème strictement économique en un problème politique...en laissant planer la possible venue des flottes russes, voire chinoise au Pirée !
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42 réactions à cet article
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Beaucoup ont trouvé paternaliste le geste de JC Juncker vis-à-vis d’A Tsipras (sur la joue). Mais ce genre de geste a été inaperçu par les commentateurs télévisuel, bien gavés aux biberons néolibéraux.
Quant à la suite des opérations, on verra bien : que la Grèce quitte l’euro, on verra ensuite.
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Belle envolée de Victor !
Mais qu’est-ce-qu’ils attendent pour quitter l’€pourriture ? une échéance stratégique ? ( accord avec la Russie et la Chine ; avec ces derniers ils s’engouffreraient ds un nouveau pétrin inextricable) un retournement de l’opinion ? ( ils n’ont toujours pas compris que des milliers de pourris vivent sur leur dos ?)
Les Grecs peuvent-ils imaginer la jouissance que ce serait d’inviter les eurofachos à venir se faire voir chez les Hellènes ? càd se faire communiquer les décisions de remboursement du gouvernement grec , souverain et libre.
Je n’ai pas vu la rencontre entre Tsipras et l’autre pourriture ; il lui a vraiment tapoté la joue ???
Gourgandine de sa mère ! s’il m’avait fait ça, je lui aurais pincé le cul au ou les pudenda au point de le faire crier.
Tsipras ne porte pas de cravate mais semble, tt au moins sur ce point, engoncé ds les trop bonnes manières.-
@jakem
« ...il lui a vraiment tapoté la joue ??? » -
« ...tout le reste n’est que gesticulation de créanciers largement responsables de la crise grecque et qui ne veulent pas perdre la face et reconnaître leurs konneries... »
Du coup, ça permet aussi à Tsipras de faire croire à ses électeurs qu’il met les pieds au mur...« Tsipras est un joueur d’échec. Il a les nerfs solides. »Il faut ça pour pas balancer une pêche quand Juncker lui tapote sa joue de premier ministre comme à un gamin turbulent.-
@César Castique
Interprétation stupide du geste du perdant qui de manière ridicule veut sauver la face. -
Bonjour, Victor
Un grand bravo pour cette mise au point parfaitement argumentée. J’applaudis des deux mains !
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Si Victor et Fergus disent que tout baigne, c’est certainement vrai...
Mais ce n’est pas l’avis du Parti Communiste grec, qui soulève des problèmes qui ne sont pas traités dans le billet de Victor.
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Il lui a tapoté la joue en disant : « parle plus bas car l’on pourrait bien nous entendre »
Comme dans les bonnes tragédies, la Grèce, une cigale en hiver mise à la porte par ses enfants occidentaux, va chercher de l’aide auprès de son autre fille, la Russie.Nos grands censeurs politiciens et journaleux lui font les gros yeux.La Merkel n’est pas prêteuseC’est là son moindre défaut« que faisiez vous aux temps chauds ? » dit -elle à cette emprunteuse« nuit et jour, à tout venant, je dansais le Sirtaki, ne vous déplaise ».Vous dansiez, j’en suis fort aiseEt bien, banquez maintenant.Lisez et relisez « Alexis Zorba » de Nikos Kazantsakis.Je préfère dix millions de fois Kazantsakis à tous nos politiciens et journaleux réunis.-
La Grèce restera dans l’euro et sa dette sera, pour le moins, effacée de moitié. Tout le reste n’est que gesticulation de créanciers largement responsables de la crise grecque et qui ne veulent pas perdre la face et reconnaître leurs konneries : prêter sans compter
Plusieurs remarques :
Je ne pense pas me tromper en écrivant que le but de Bruxelles et des différents négociateurs n’est pas la résolution du problème grec, mais la chute du gouvernement Tsipras, qu’ils voient comme un très, très mauvais exemple de résistance à la finance dérégulée et au néo libéralisme. On lui présente donc systématiquement des propositions inacceptables, et l’on ne tient aucun compte des propositions du gouvernement grec. Et on recule juste avant le dépôt de bilan de la Grèce pour empêcher la destruction de l’euro.
D’où l’impression d’un « jeu de con », un peu comme une roulette russe, et ces « réunions de la dernière chance » qui se succèdent. Cette « dernière chance », c’est le chantage, la révélation de la pression énorme qui est mise sur le gouvernement grec.
Comprenez que par chez nous, par exemple, l’arrivée de Tsipras et de la coalition menée par Siriza au pouvoir et une véritable gifle pour Hollande, qui a été élu, à ce que ses électeurs avaient cru comprendre (« Mon ennemi, c’est la finance. »), sur un projet assez proche de celui de Siriza, projet qu’il n’a même pas essayé de mettre en œuvre.Le courage et la détermination du gouvernement grec pose un gros problème au P« S », parce qu’en creux, il révèle sans ambiguïté sa lâcheté et sa compromission (et c’est peu de le dire). Et cela, que le gouvernement grec réussisse ou échoue, c’est déjà là. Il faut donc que ce gouvernement chute le plus vite possible, et que, comme par hasard, un accord soit trouvé facilement avec ses successeurs, quels qu’ils soient, pourvu qu’il ne soit pas sur une ligne combative. Même « Aube Dorée » ferait bien l’affaire, après tout, puisqu’on pourra accuser Siriza d’avoir favoriser son accession au pouvoir.
Hors de chez nous, bien sûr, ce « mauvais exemple » fait aussi peur parce qu’il donne des ailes à Podemos en Espagne, et aux différents mouvement de résistances à cette « Europe » dégueulasse un peu partout. D’où, mêmes conclusions.Les négociateurs Schleus (ils ne sont pas Allemands, mais Schleus, ou Boschs, comme vous voulez, je connais des Allemands très bien qui les conchient tant qu’ils peuvent) et « Européens » ne veulent pas de solutions. En tout cas pas avec Siriza. Ils veulent la chute de Siriza à tout prix, le seul prix qu’ils ne sont pas près à payer étant la destruction de l’Euro, et les Grecs peuvent bien crever la gueule ouverte. C’est tout. Si vous avez compris ça, les choses paraissent un peu plus claires, il me semble.
Ce n’est pas sans espoirs pour Siriza, car il est fort possible que la peur de l’explosion de l’Euro soit la plus forte, et que Siriza finisse par gagner. Qui vivra verra. Mais ce serait un désastre presqu’aussi grand pour les eurotarés que la disparition de l’euro du fait d’un défaut grec.
Ensuite, sur les créanciers.
Ce sont des saloperies.
Les taux d’intérêt rémunèrent le risque. S’ils ont encaissé de gros intérêts, c’est que le risque était grand (ces fumiers ont prêté à la Grèce avec des taux allant jusqu’à 20%). Si la Grèce fait défaut, tant pis pour eux, qu’ils crèvent ! On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas à la foi prêté à des taux élevé parce qu’il y a un risque élevé, puis demander le renflouement par les états si le défaut arrive !
Le problème, c’est que la dette grecque a déjà été rachetée en grande partie par des institutions publiques (Etats et BCE). Pour éviter d’exposer nos très chères banques à de trop grands risques ! Risque que ces fumiers n’ont pas hésité à se faire grassement payer par le gouvernement grec (taux d’intérêt élevés).
A ce niveau de foutage de gueule, je sais plus quoi écrire... Le risque, c’est bon pour les pauvres, pas pour les oligarques... Risque qu’ils se font pourtant payer, encore une fois. Pile, je gagne, face, tu perds.
Il reste cependant encore pas mal de titres grecs dans les coffres de nos banques. J’espère que Siriza les fera crever, que le gouvernement néolib de Hollande soit obligé de les nationaliser pour éviter le désastre. Ça serait vraiment comique.
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@Dudule
Vous avez tout à fait raison dans votre analyse.A partir du moment que la Grèce est d’accord sur des réformes structurelles, il ne peut qu’ être un peu étrange d"en demander trop. Il est vrai qu’au niveau économique, l’impatience est beaucoup plus forte qu’au niveau écologique, où là on laisse le temps au temps du temps, et autant le dire, autant en emporte le vent.Mais ils ne laisseront pas la Grèce tomber maintenant.Un pas de plus et c’est la chute.Arrive un moment où dans le jeu d’échecs la situation est bloquée, et où il vaut mieux se résigner à un pat, à un nul plutôt de trop provoquer des choses qui font que l’échiquier se retrouvera par terre.Les économistes ne sont pas des joueurs de poker, contrairement à Vinoukouros qui n’a rien à perdre, et c’est un coup d’avance. C’est cette force et ce rire qui permettent aux révolutionnaires des miracles parfois....Au niveau politique la Grèce ce n’est pas grand chose, mais au niveau de l’incidence politique, ça serait catastrophique.Mais j’éviterais tout de même d’être manichéen dans ce panier de crabe. La Grèce c’est aussi un panier de crabes et d’attentistes : Les armateurs, la fraude, le clergé aux richesses non imposées, ce n’est pas de l’ordre non plus du mythe.Tsipras n’est pas che Guevara, et La Grèce ce n’est pas Cuba. Elle ne veut pas de son autonomie, et son ambivalence se comprend, coincée qu’elle est entre deux plaques tectoniques en mouvements. Il y a des tremblements de terre qui ne se voient pas, et dont les prémices étaient évidents....Mais il faudrait corriger à tout prix sa boiterie, cette façon victimaire qu’elle a d’accuser les autres, et il y a de quoi, mais refusant par ailleurs de trop se remettre en question...Sa rhétorique paraîtrait alors plus pertinente pour défendre sa cause ; car on ne sert pas son image et son efficacité, en soutenant des combats d’arrière garde, et contre productif, comme cette histoire de la dette allemande à son égard, véritable vase de pandore nationalisteEtre le capitaine de cette affaire n’est pas de tout repos.. Pour ça il faut un homme fort, mais démocrate, contrairement à ce que ce pays à connu...je n’aimerais pas être à la place de Tsipras, qui doit composer, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, avec des forces si contradictoires....Peut être ça serait le moment de montrer le coupable, la mondialisation sauvage, et les paradis fiscaux qui permettent aux armateurs de délocaliser leur flotte, de ne pas payer d’impôt sur les bénéfices. Comme par exemple aussi en France Total..... Je dis ça comme ça mais ça doit pas être ce genre de trucs qu’on se dit entre gens bien éduqués à Bruxelles. La preuve que je n’y connais rien. -
@Dudule
Que c’est joliment dit Dudule ; un grand merci à vous -
C’est étrange que vous ayez du mal à trouver normal que des négociations soient compliquées ; pourtant l’image du jeu d’échec est parfaitement appropriée.Chacun a ses intérêts à défendre :
-les Grecs sont au bord de l’asphyxie dont ils essaient d’en lâcher le moins possible, surtout en pensant à leurs électeurs ,
- les créanciers et les représentants européens ont déjà été échaudés par les précédentes promesses et en demandent le plus possible afin de ne pas avoir le sentiment de se faire avoir.Mais non, il faut absolument ici voir traquenard,coup fourré et manipulation politique.
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@tf1Groupie
Désigner un seul coupable, donnez une explication simple,Ca fait du bien ça rassure, ça rassemble !Et puis on se sent intelligent, avec un mode d’emploi à proposer.Simple comme un bulletin de vote.Le parti des salauds ou des méchants, des notaires ou des révoltés.Mais si vous voulez creuser le problème, et si vous penchez sur les livres d’histoire, d’économie, sans compter la science de la tectonique des plaques.Rapidement, vous prenez un doliprane -
Désolé, les gars, mais le rôle du « méchant », si on écoute la doxa des principaux médias, les Grecs en prennent pour leur grade. Le fait que je ne désigne pas le même méchant vous fait juste tiquer.
Il faut arrêter de croire des bêtises. Le discours « Oh ! Les méchants grecs qui ont emprunté comme des gorets » me fait bien marrer. Il y a eu des prêteur, qui n’étaient pas de blanches colombes. Il y a eu de grandes compagnies qui ont signé des contrats avec l’état grec qui se sont bien gavées (compagnies allemandes pour l’essentiel, armement ou infrastructures, comme c’est bizarre), avec pots de vin en bonnes et dues formes. Compagnies que la justice allemande refuse de poursuivre (Siemens, entre autres). Compagnies qui ont été payées par les emprunts en questions.
Les gouvernements grecs plus ou moins pourris qui se sont succédé ne leur ont pas mis un révolver sur la tempe, tout pourris qu’ils étaient. Les prêteurs ont prêté en connaissance de cause, en faisant payer les risques qu’ils prenaient, et ne me faites pas croire qu’ils ne connaissaient pas ces risques. Le « marché » est sensé s’autoréguler (bien que j’en doute très fortement), que je sache, et les prêts étaient consentis par des gens parfaitement informés, pas par des jeunes filles innocentes sortant du pensionnat.
Le fait qu’ils aient prêté en se gavant, et qu’aujourd’hui ils ne soient pas capable d’assumer ce risque, à tout à voir avec la crise de 2008, dont on les a laissé se tirer sans dommages, les contribuables épongeant les pertes. Pourquoi se gêner ? L’aléa moral, vous connaissez ? On a tendance à se faire leurrer par le discours ambiant qui nous parle de « banques », d’« entreprises » comme d’entités abstraites qui prendraient leurs décisions de façon immuable, gouvernées par des lois économiques dument comprises par les Initiés du Grand Secret de La Main Invisible (de ma sœur dans la culotte du zouave). Discours complètement irrationnel. Un compte pour les enfants. Les entreprises sont des associations humaines dans lesquelles des hommes prennent des décisions. Et ils prennent juste les décisions qui leur permettent de se gaver de pognon. C’est tout. Ils se sont gaver avant 2008, la spéculation folle dont ils sont responsables à causer la crise dont nous ne sommes pas sorti, et ça ne leur à rien coûté, bien au contraire ! Certaines banques ont essuyées des pertes sévères, mais les dirigeants et les actionnaires n’ont rien rendu de ce qu’ils avaient gagné avant, et on recommencé dés que possible. Que l’entité « banque » ait essuyée des pertes n’a absolument aucun sens. Ils se sont gavés, ont planté le système, on a continué à les laisser faire, ils continuent à se gaver. Point. Si leur « entreprise » fait faillite, ils en trouveront une autre. Le « petit actionnaire, gros con » peut se faire lessiver, le gros actionnaire sait d’où vient le vent et quitte le navire bien avant le naufrage (en prenant garde de faire crier urbi et orbi par des « analystes » qu’il faut que les petits achètent telle action, pour masquer leurs ventes. Voir Enron, cas d’école). Tout ça, c’est du vent.
Si personne n’avait prêter, la dette de la Grèce aurait été restructurée il y a des années (entre 2008 et 2010), il y en aurait eu pour beaucoup moins, les prêteur de cette époque se la serait mise sur l’oreille, et on n’en parlerait plus. Mais on à préférer continuer à prêter pour essorer le pays, en se taillant une véritable rente féodale sur le peuple grec. Il s’agit d’une guerre économique que l’on a déclaré aux pays d’Europe du Sud en général (et je vous signale en passant que pour le casque à pointe bon teint, la France fait parti des pays d’Europe du Sud, le « Club Med » comme ils disent si élégamment).
Le peuple grec a payé assez cher. 25% de régression du PIB (1/4) en quelques années, tout l’argent prêté depuis est allé aux créanciers, mais rien pour réformer l’économie (je ne donne évidemment pas le même sens à ce mot que les adeptes de la « main invisible »), laissant les grecs dans la mouise, et des idiots continus à les montrer du doigt.
25% de régression du PIB ! Quelle réussite ! Et nos chers médias criaient victoire avant les élections qui ont portées Siriza au pouvoir pouvoir parce que l’économie grecque croissait de... 1%. A ce rythme, les pauvres hellènes retrouvent leur niveau de vie de 2008 en 2045 ou quelque chose comme ça... Youpi !
« Ouin, ouin, les grosses feignasses, on leur a filé plein de pognon et c’est toujours le bordel ». Mais le pognon, les Grecs n’en on pas vu la couleur. Au contraire, on les a bien saigné. Par contre, les gentils banquiers qui ont prêté si généreusement, parce que dans leur infini candeur, ils voulaient aider les Grecs. Purée, il faut avoir du mou de veau entre les oreilles pour croire des fables pareilles !
Oh le méchant gouvernement grec corrompu ! Puis-je faire remarquer que le gouvernement Papandréou, tout pourri qu’il ait été, avait mis sur la table, pour négocier avec ses créanciers, une profonde réforme de l’État appuyée par une lutte acharnée contre la fraude fiscale. Que croyez vous qu’il arriva ? « Nein, nein c’est inacceptableu ! Fou tefez payer ! » Et mon cul sur la commode ? Bien sûr, Papandréou, en bon capitaine de pédalo hellène, a cédé...
Tout ça est absolument dégueulasse. Et on a pas le cul sorti des ronces, parce que c’est pas fini. Si la Grèce tombe, il y en a d’autres sur la liste, et on est bien placé. Siriza est notre ligne de défense. Et pour la finance, l’Europe, et la Boschie, il faut qu’il tombe...
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@Dudule
Quelle résistance ? -
@bakerstreet
bakerstreet, tf1groupie, morice, l’équipe de sauvetage du soldat Hollande. Sur n’importe quel sujet, on sait d’avance ce qu’ils vont dire. Ce serait risible si nous n’étions pas dans un pays aussi dégénéré et honteux. C’est exactement, ligne pour ligne, le discours unanime des journaleux : « tout serait si simple si ces salopards de retraités grecs voulaient bien se serrer encore la ceinture »Mais eux, les politiques et les journaleux, ils se gobergent sans aucune pudeur, rien n’est trop beau pour eux (642 000 élus en France plus une infinité de conseils supérieurs de ceci et de cela)Vous pouvez tous blablater tant que vous voulez, il n’y a aucune issue à la crise grecque, puisque la Grèce est écrasée sous le poids de la dette, en dehors d’une alliance avec la Russie. Ce serait un beau bras d’honneur à la clique Merkel, Hollande et compagnie. Et en plus, historiquement, un retour aux sources, puisque la Russie est la fille de la Grèce bien plus que ne l’est l’Europe de l’Ouest.Votre chef, le grand chef de guerre Hollande, a prévu le coup, puisqu’il a bloqué les Mistral (des mistral perdants). Dans son délire, il se voit entrer à Moscou en scooter, suite à une guerre éclair. -
@Layly Victor
"bakerstreet, tf1groupie, morice, l’équipe de sauvetage du soldat Hollande. Sur n’importe quel sujet, on sait d’avance ce qu’ils vont dire"Vous m’avez oublié dans votre liste !!
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@Olivier Perriet
Layly Victor a lu un livre dans sa vie : Zorba le Grec !Il n’en est jamais tout à fait revenu.C’est ça qui l’autorise à danser le sertaki avec l’économie, même si elle ne veut pas se laisser faire.Faut se laisser étourdir par la musique, faute de se laisser convaincre.Sinon, vous voilà transformé en suppôt du vil capital.Prière de laisser les nuances aux vestiaires.On blanchit ici en gros à tort à à travers. -
@Dudule
Reste que votre discours est complètement boiteux. De la cohérence au départ et dés qu’il prend un peu de vitesse, il part sur la gauche à toute vitesse, révélant un grave défaut de parallélisme.La progression du PIB en Grèce dans les années 2000, on le sait, c’est du bidonnage, fait avec l’aide de Goldmann sachs, et pourtant c’est la dessus que se sont indexés les salaires, l’envol des embauches de fonctionnaires, qui représentent un pourcentage inédit en Europe, et une opportunité pour creuser un peu plus le déficit, en continuant à s’endetter. C’est à se demander si le creusement de la dette n’était pas un but en soi, la certitude ainsi de ne pouvoir se faire exclure, en rapport avec le montant de l’addition....Quand en 2008, le ministre grec des finances révèle la supercherie, que la Grèce n’est pas le pays modèle qu’on croyait, avec un défécit de 3%, ni de 9%, mais de plus de 11%... l’Europe en tombe sur le fondement...Tout cela ressemble à une fête foraine où l’on s’est étourdi où l’on a grillé tous ces tickets. Ne reste que celui du train fantôme....Le retour à la case départ, quand on prend ces données filoutées, n’est pas absurde. C’est le retour de manivelle, simplement.Et d’ailleurs, évidemment, contrairement à ce que vous avancez, d’avance conquis, d’avance séduit, dans un argumentaire uniquement à charge, et à dénis, à des degrés divers ,tout le monde a vu la couleur de cet argent !Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, surtout quand on parvient ainsi à décrocher un statut rémunéré handicapé, comme cette île aux aveugles ,qui défraya la chronique, mais qui est bien révélatrice, au delà de l’anecdote qui fait sens, d’une corruption généralisée, alliée à un sentiment invulnérabilité, sur fond de connivence, et d’absence de contrôle. http://bit.ly/1dkJRQdReste que si l’Europe est un machin souvent sans âme, construit dans l’urgence, en oubliant la politique ou profit de l’économie, la Grèce offre une image détestable d’un système de corruption, familial, archaïque.Je ne parviendrais pas à faire donner le chœur des vierges innocentes, pour défendre ce passé. Si on veut un présent et surtout un avenir, ne l’entamons pas en rejetant les responsabilité sur les autres, « la fameuse troïda hideuse », en faisant l’autruche, avant d’ouvrir sa poche kangouroo. -
@bakerstreet
Désolé, Olivier Perriet, de vous avoir oublié dans la liste de la brillante équipe qui va recevoir la médaille du sauvetage. Pour votre copain bakerstreet, je n’ai pas qu’un livre et j’ai été élevé dans une culture universelle, qui impliquait la connaissance d’écrivains du monde entier. Par exemple, mes parents ont été parmi les premiers lecteurs de « pleure ô pays bien aimé », le livre de l’écrivain blanc sud africain Alan Patton (un des premiers héros de la lutte contre l’apartheid). J’ai chez moi de la littérature du monde entier (des années 50-60, quand il y avait de vrais écrivains). Sans compter mon imposante bibliothèque de mathématiques et de sciences physiques. Tout ceci est bien loin de votre étroite culture de la rue de Solférino.J’ai parlé de Zorba, car ceci me paraissait approprié dans ce contexte. En effet, l’idéal n’est pas opposé à la réalité, même en économie, et la joie de vivre n’est pas opposée à la réalité, même en économie. C’est votre prétention socialiste de vouloir imposer une réalité sans idéal qui est une chimère.Ceci dit, vous et votre pote Sapin qui condamnez le peuple Grec ; vous vous gardez bien de dire que la Grèce emprunte à 10 % alors que l’Allemagne emprunte à 0.4 % et la France à 0.85 %.Puisque je n’ai lu qu’un seul livre dans ma vie, je vous conseille aussi de lire l’Espoir, d’André Malraux et aussi, sur le thème des situations désespérées et de l’espoir, « La peste », d’Albert Camus.Merci en tout cas pour vos commentaires, car ce débat est d’une importance capitale.Juste pour vous faire enrager, sans penser à mal, je pense que la Russie va sauver la Grèce comme elle va sauver le monde. -
@layly victor qui se repait à l’idée d’avoir lu plus d’un livre, je rappelle que dans un autre post, il classait comme Juif (comprendre maléfique) un auteur comme Leszek Kolakowsky, philosophe polonais, qui a le malheur de porter un nom polonais, mais n’a rien de juif.
_Ça donne la mesure du sérieux de la réflexion de M. Victor, et de tout le bénéfice qu’il a su tirer de ses lectures, bénéfice qui semble se limiter à séparer le bon grain (goy) de l’ivraie (juive) et autres classements binaires dans lesquels ceux qui ne pensent pas comme lui sont juste bons à être insultés... -
@gloub
C’est complètement faux, et je ne peux pas laisser passer un tel mensonge. Je n ’ai jamais parlé de Monsieur Kolakowsky que je ne connais pas.Le fait que vous considériez comme « antisémites » des lectures qui appellent à l’humanisme, à l’amour des peuples, et à l’élévation, en dit long sur votre féroce engagement racial (car il ne s’agit que de cela).Dans le cas présent, il s’agit de l’avenir de la Grèce et j’ai eu le malheur de parler de Kazantsakis, car ça me paraissait approprié, ce qui m’a attiré les foudres des hollandais sionistes, car un tel humaniste (écrivain chrétien et révolutionnaire engagé) n’est pas en odeur de sainteté en hollandie sioniste. Ce que vous aimez, c’est la guerre et la destruction.Je n’ai jamais ressenti le moindre début d’antisémitisme, et vous êtes un gros menteur.J’aime ce qui porte à l’humanisme, dont le travail scientifique, la musique, et la littérature (d’autrefois). Cette tradition rejoint, il me semble, la tradition juive. Le fait qu’Israël ne soit plus capable que de produire de la propagande guerrière en dit long sur la décadence dans laquelle le sionisme entraîne les juifs. L’énorme escroquerie intellectuelle qu’on essaie de faire passer est que, si on n’est pas pour le soutien inconditionnel aux agissements d’Israël au proche Orient et en Ukraine, c’est qu’on est antisémite. Certains juifs en France, courageux, marquent leur désapprobation, et ils sont pourchassés par la police de Walls et la police de la pensée.J’aime le grand peuple Grec et j’aime le grand peuple Russe, même si ça vous fait enrager. -
@Layly Victor
Question livres, essayez Brautigan, Mendozza, des noms d’auteurs qui me viennent en tête, cultivant l’absurde et l’ironie, peut être un rempart pour se protéger quand le sens du monde nous échappe, et que nos pauvres défenses et explications du système, et autres cases dans lesquels nous tentons de ranger les gens, deviennent inefficaces.Et c’est un peu le cas pour le patient Grec, à mon humble avis.La littérature russe moi j’aime bien aussi.Prenez Tolstoï, par exemple. Dans « Guerre et paix », il vous décrit une variété infinie de personnalités humaines, qui sont universelles ; les mêmes mécanismes qui fonctionnent et se mettent en branle indépendamment des hommes, et qui broient les empires et ramènent normalement au bout du compte un peu de modestie.Peut être que le monde irait mieux si tout le monde faisait comme Oblomov, ,de Gondcharov à ne pas vouloir briguer la statue de commandeur des croyants. Tout tourne en ce monde, les napoléons se déplacent, d’ouest en est, et réciproquement.Franchement, sans rire, vous pensez que ce Poutine va sauver la Grèce, pour une poignée d’olives ?...Sauver le monde !...il le sauvera quand il lui foutra la paix, justement, prenant enfin leçon du passé, et cela est valable aussi pour les autres requins situés de l’autre coté de l’échiquier....A partir du moment que quelqu’un a tant de certitudes, qu’il a des explications définitives sur les choses, je me méfie de lui comme de la peste ; je le laisse me mettre une étiquette sur le dos pour le rassurer si ça m’arrange, et puis je retourne à mes affaires.Mais tant qu’à avoir des relations avec les gens, je préfère cultiver les terrains communs, les goûts et les inclinaisons.Je pense que quelqu’un qui aime les livres, les bons ( ce qui devient rare) ou qui pratique le vélo, par exemple ; peut offrir un bon compagnon d’’échange ou de ballade.Aussi je vous souhaite bonne route, et bonne lecture, sans rancune et sans animosité, sinon que celle ayant jeu et à voir avec la polémique et à l’humour.Le dernier livre que je viens de lire, ce sont les œuvres complètes de Rudyard Kapuzinski, journaliste écrivain polonais, un coup d’oeil décapant en raison de son origine, et de son passé : 1500 pages, rien à jeter !C’est du bon c’est du lourd. Il vous ramène ces histoires grecques, complétées par son amour d’Hérodote, à leur juste valeur. -
Votre bel enthousiasme me fait du bien, merci donc.
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Ah ben enfin, Victor reconnait que les Grecs sont un peu impliqués dans leur crise, notamment parce qu’ils ont vécu sur un grand train depuis l’entrée dans l’UE.
Tout arrive.
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@tf1Groupie
voir ce que je disais un peu plus haut : il faut sauver le soldat Hollande.Les grecs ont vécu sur un grand train. Il vous arrive d’avoir honte, quelquefois ? Sûrement non, car les solfériniens n"ont jamais honte de rien. -
@Layly Victor
Je ne vois pas pourquoi vous me parlez de Hollande ; une sorte de Tic, ou de Toc.
Faites-vous soigner et relisez (lentement) le 2eme paragraphe de l’article, c’est très clair :Les bourrés de thunes grecs ont pu faire la bringue dès l’entrée dans la zone euro, en 2001 ! Ainsi entre 2004 et 2008 la Grèce a réduit les droits de succession, diminué par deux fois les taux d’imposition sur le revenu et décrété trois lois d’amnistie fiscale pour les fraudeurs !
Et il ne parle pas des retraites...
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tres bonne analyse c est ca -
Tout le monde est perdant sauf...les banques (en particuliers allemandes et françaises) qui ont réussi à refiler le mistigri aux Etats...Il est temps que le peuple reprennne sa souverainete, et cloue au poteau de couleurs tous ces connards de politiciens et financiers
Cdlt-
@elpepe
Syriza n’ a revendique aucune souveraineté.
Dès son élection, il a promis de rembourser la dette, de rester dans l’ UE et l’euro, il n’a pas mis en place de contrôle de mouvement de capitaux.
Il a vidé les caisses sociales pour rembourser la dette.
Il a confirmé les privatisations.
Il a nommé un Ministre d’extrême droite pro OTAN, et donné une île à l’ OTAN.
Ce sont des enfumeurs euro-atlantistes. -
@Fifi Brind_acier
oui on aurait pu les croire sinceres...
Reste un doute, le fait de declarer sa souverainete, reste un grand saut, etre pret, refaire circuler une monnaie, car tout le systeme financier en place s effondrerait dans la panique.
Le benefice c est de renationaliser toutes les entreprises, emprisonner par surprise tous les anciens deputes, politiques et hommes d affaire jusqu a ce qu ils rapatrient tout le poignon qu ils ont vole - une nuit des longs couteau mais avec une fin morale et donc inversee,
Certes faut avoir des couilles pour faire ca, je ne pense pas qu ils en aient, ce sont des grands adolescents qui se prennent pour Ruta de Don Quijote
en bref, merci Fifi je voterais UPR pour vous remercier -
Tout le monde est perdant sauf...les banques (en particuliers allemandes et françaises)
Au risque de me répéter, dans le système économique actuel, c’est à dire le système capitaliste, il n’existe qu’une seule règle économique. C’est une règle intangible, un peu comme le mouvement des planète, la poussée d’Archimède, la force gravitationnelle, ou la loi sur la relativité.
cette règle, cette loi, cette théorie est : la banque ne perd pas d’argent.
Quand elle est en état de faillite, elle bloque les comptes de ses épargnants et garde l’argent des dépôts.
Quand la crise économique dépasse le niveau des banques comme en 29 ou en 2008, c’est l’état et les impôts qui rembourse les banques.
Parce qu’à l’inverse des états qui peuvent disparaitre sans que ça dérange, la banque est le pilier de notre système économique. Si elle disparait tout le système s’effondre et on retourne à l’âge de pierre.
Donc dans ces négociations avec la Grèce les états le FMI, la BCE etc vont recapitaliser les pertes des banques et vont dégager la Grèce du système. Cette Grèce pourra disparaitre, ça n’aura pas beaucoup d’importance, car le Grec lui ne disparaitra pas. Ce qu’il deviendra à l’instar du somalien, du syrien ou de l’afghan, c’est son problème et ca n’intéresse pas le reste de la planète (sauf si bien sur il vient débarquer sur nos côtes avec des bateaux pourris).
C’est très cynique, mais c’est le système, et pour l’instant on en n’a pas trouvé de moins mauvais
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@Trelawney
Tout le monde est perdant, en effet.La Grèce n’aurait jamais pu entrer dans la zone euro.La tromperie vient de là -
@L’enfoiré
Depuis que la Grèce et Grèce, elle n’a jamais honoré ses dettes. Tout comme l’Inde.Mitterrand a voulu intégrer la Grèce dans l’Europe, parce que l’ancienne dictature des colonels redevenait une démocratie. Comme tout bons socialiste (de droite) il ne s’est pas intéressé au détail à savoir que depuis que la Grèce et Grèce, elle n’a jamais honoré une seule de ses dettes.
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Reconnaissons à Victor d’avoir mis un peu de vin dans son louzo ; il a du se pencher un peu sur le passé, sans faire table rase de ce qui dérange. Les salauds et les aveugles, quand ils ne sont pas faussement subventionnés, ne sont pas que d’un seul coté.L’erreur n’est pas seulement européenne : les gouvernements de Georges Papandréou jusqu’en 2011, puis d’Antonis Samaras entre 2012 et 2015, y ont largement pris part, en acceptant pratiquement telles quelles les conditions imposées, et surtout en les appliquant de manière peu soucieuse du bien public, avec pour seule préoccupation de se maintenir au pouvoir… Ce que n’ont pas compris les Européens, c’est qu’il est difficile, voire impossible, de traiter une crise économique de manière thatchérienne lorsqu’on a affaire à un État et une société gérées durant les 40 dernières années par un mélange de mauvais keynésianisme et de « mobutisme », dans des proportions qui restent à déterminer, c’est-à-dire une économie « de pillage » qui plus est financée à crédit…C’est curieux ce militantisme de certains,refusant de voir les chiffres et les fais qui dérangent, comme s’il avaient une fois pour toutes choisi leur camp, comme s’il fallait choisir un camp...En 2012, la moitié de la dette grecque a déjà été effacé, tout de même. Et les tengiversations incessantes des gouvernements successsifs, en supprimant les dettes des fraudeurs, quand par miracles elle les trouvait, ça fait mauvais genre, et explique le raidissement des « technocrates », qui en sont maintenant à faire marcher la planche à billets, une façon d’avouer que la dette sera payé par les autres, au grand bénéfice de certains....Jusqu’à quand le tonneau des danaïdes, cette pyramide de ponzi, qui consiste à continuer à emprunter des sommes de plus en plus considérables pour rembourser les dettes les plus urgentes ?Je souhaite que la Grèce s’en sorte, mais je ne suis pas dupe des forces en présence, de ceux qui ne veulent pas changer les règles qui s’en satisfont, et qui chargent les « méchants », coupables de leur avoir filé des tunes.-
Enfin un article orienté petit peuple de base et pas idiocratie/politico/économiquo/médiatique ! Merci beaucoup......
Petit Poucet, David, grain de sable dans des rouages stupides, qu’importe, la Grèce ou plus exactement aujourd’hui les grecques qui par leur choix politique ont élu des presque non lobotomisé dérangent.C’est assez comique par ailleurs que ce tout petit pays avec sa si faible population puisse à ce point faire peur à ce triste occident vieillissant et décadent !Mais peur de quoi au juste ? De 320 malheureux petits milliards € ? Pipo...... USA plus de 20 000, Hexagone plus de 2000, Italie plus de 2000, et la forte Germanie malgré ses mini job à 1€/h n’est pas mieux portante avec plus de 2000 Md/€ !Alors en terme de montant elle à bon dos la dette sur laquelle tout bon lobotomisé prend acte, pourtant elle est dérisoire.Alors QUID ?Ben faut bien un exemple pour bien montrer que le 1% avec l’aide certes des légions de lobotomisés tient la barre et que quoi qu’il arrive la dette leur sera payée en € sonnant et trébuchant en tous les cas sur le versant des intérêts !Tout cela à merveille fonctionnait grâce aux Hellènes.... Manque de bol ils ont osé voter « autrement », chose inadmissible pour tous les passéiste du 20eim siècle que nous sommes presque tous !En gros ils ont voté JEUNE. Un peu normal avec plus de 50% de jeune sans job mais surtout sans autre avenir que celui de galérer toute l’existence pour continuer à financer l’abjecte 1% !Voila la réalité cru de ce que nous avons tous construit comme avenir (pro et anti-européen d’ailleurs) pour nos enfants, payer nos factures économiques, écologiques, et idéologique !Voila de quoi à PEUR l’occident vieillissant qu’une vague jeune ne déferle sur le monde, et que leurs aspirations prennent corps car en première ligne de celle-çi c’est l’ANNULATION PURE ET SIMPLE DE LA DETTE ! Fini donc la rente sur 50 générations du 1% !Malheureusement étant donné que le débat s’articule uniquement autour du pour et contre l’Europe, pour le plus grand bonheur du 1% qui quel que soit le chemin conservera ses privilège mirobolant nous n’avons pas fini de sacrifier nos propre enfant sur l’hôtel de nos idéologies stupide et égoïste !-
Merci l’auteur à l’esprit juste si rarement partagé.
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Ce qui me choque dans tous les écrits sur ce sujet , c’est parler d’un peuple comme s’il était absent
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« Paradoxalement, la situation financière grecque est excellente, bien meuileure que celle de la France par exemple. »
C’est vrai ça, c’est d’ailleurs pour cela que le gentil Poutine voudrait les aider, récupérer un Etat en super forme ... Un visionnaire le Poutine ...« Quant à la Russie, Tsipras a été reçu en grande pompe à Moscou la semaine dernière et en est revenu avec...un accord - moyennant finance évidemment - pour l’arrivée en Grèce d’un gazoduc destiné à approvisionner l’Europe ! »Il parait même que Poutine va acheter de l’huile d’olive et de la fêta et va leur faire fabriquer des bateaux de guerre pas chers, il a eu des plans comme pour le Concorde (quelques CGTistes photocopieurs de génie) .. Alors, bon ... Et puis comme pour les frères Ukrainiens, les Grecs n’ont rien à craindre ...-
La population grecque s’ organise depuis 2012 en utilisant le troc et le « soleil ».
http://www.voicesofyouth.org/fr/posts/quand-les-euros-manquent-les-grecs-comptent-sur-le-soleilAilleurs en Belgique (Liège) il est possible d’ utiliser le valeureux, une monnaie alternative.
http://www.rtbf.be/info/regions/detail_liege-a-sa-monnaie-locale-le-valeureux?id=8292707Les populations s’ organisent partout mais la propagande martèle sur toutes les ondes qu’ hors euro point de salut.
Il est temps que la spoliation généralisée cesse.
De plus en plus de pays , dont la Finlande, commencent à s’ intéresser à l’ expérimentation du revenu universel de base et l’ on retrouve là aussi les querelles de clocher et les comptes d’ apothicaire, la preuve que les mentalités peinent à évoluer tant le credo des esclavagistes (Tu travailleras à la sueur de ton front...) imprègne encore les esprits.L’ axe des BRICS lui aussi va initier un nouveau système financier et ceux qui sont le pilier du système occidental contrôlé par la City de Londres ne peuvent pas l’ admettre tant il met en péril leurs sinécures et leurs rentes de situation.
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En Autriche, un mouvement se constitue pour rassembler 100000 signatures en vue de demander la tenue d’ un referendum pour exiger la sortie de l’ UE .
Cette action a lieu du 24 juin au 1er juillet 2015 et l’ enregistrement se fait dans toutes les mairies qui seront ouvertes ce samedi et ce dimanche.La date a été volontairement placée à ce moment inopportun parce que les autorités espèrent que les autrichiens seront davantage préoccupés par leurs préparatifs de vacances que par la tenue d’ un referendum pour quitter l’ UE.
C ’est une preuve de plus qui montre à quel point les autorités manipulent pour qu’ il n’ y ait aucune possibilité de sortie de cette dictature de la haute finance internationale.
Si vous connaissez des autrichiens, diffusez-leur cette information occultée par les médias de masse.
Aucun peuple ne veut de cette dictature des apparatchiks co-optés de Bruxelles.
Les français ont dit NON à 53% en 2005.
Les autres votes ont été manipulés pour obtenir le oui et la grande majorité de tous les peuples, dont les allemands n’ ont même pas eu l’ occasion de participer à un referendum.-
Tsipras vient de rejeter les propositions de la troïka.
Conséquences :
– il n’y aura pas d’accord entre la troïka et la Grèce ;
– la Grèce sera incapable de rembourser le FMI le mardi 30 juin ;
– la Grèce sera en défaut de paiement vis-à-vis du FMI le 30 juin ;
– la troïka ne prêtera pas 7,2 milliards d’euros à la Grèce ;
– les conséquences de la faillite de la Grèce sont tellement gigantesques que Tsipras a besoin de montrer que c’est tout le peuple grec qui dit « non » aux propositions de la troïka ;
– Tsipras va demander par référendum au peuple si il dit « oui » ou « non » aux propositions de la troïka ;
– samedi 27 juin, le vice-premier ministre Yannis Dragassakis et le vice-ministre des Affaires étrangères Euclide Tsakalotos vont rencontrer le Président de la BCE Mario Draghi pour préparer le plan B ;
– dans les semaines qui viennent, le peuple grec va répondre « non », et l’Europe va devoir gérer la sortie de la Grèce de la zone euro ;
– les peuples européens vont maintenant devoir préparer l’après-euro ;
– en Europe, nous sommes en train de vivre les journées les plus importantes depuis l’effondrement de l’URSS.
Samedi 27 juin 2015 :
Grèce : Tsipras annonce un référendum pour le dimanche 5 juillet.
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@BA
Tsipras vient de décider de faire passer les propositions des consuls de l’UE devant le peuple grec le 5 juillet prochain. Ils sont vexés, vont-il étendre ce référendum à toute la zone euro ?..
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