Justice pénale : quand les avocats trahissent leur serment
Régulièrement, les affaires criminelles placent les avocats sur le devant de la scène, et nombre de ces professionnels usent de la médiatisation des grands procès pour renforcer leur image de pugnacité auprès des justiciables potentiels. Ce faisant, ils outrepassent trop souvent leur rôle et, pour certains – n’ayons pas peur de le dire –, trahissent leur serment...
Le métier d’avocat est, comme chacun le sait, soumis à l’appartenance à un « Ordre » professionnel qui regroupe l’ensemble des avocats, y compris honoraires. Nul ne peut exercer sans être membre de l’Ordre des avocats et sans avoir été inscrit par le Conseil de celui-ci à l’un des 164 « Barreaux » de France. Rappelons à cet égard qu’il existe un Barreau par Tribunal de Grande Instance (TGI), chacun étant placé sous la responsabilité d’un bâtonnier élu par ses pairs avec pour missions de coordonner l’activité des inscrits, de gérer le rôle des « commis d’office » et d’arbitrer les litiges intra-professionnels.
À noter qu’il est impossible d’exercer la fonction d’avocat sans avoir été l’objet au préalable d’une instruction visant à établir, pour tout nouveau titulaire du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA), qu’il n’a jamais fait l’objet de sanctions pénales, disciplinaires ou administratives, ni été déclaré en faillite personnelle ou en liquidation judiciaire. Cette légitime précaution prise, il appartient au Conseil de l’Ordre des avocats de présenter le nouveau titulaire du CAPA à une prestation de serment lors d’une audience solennelle de la Cour d’appel – il y en a 36 en France – dont dépend cet Ordre. Chaque avocat est pour l’occasion vêtu de la robe noire traditionnelle, d’un col et de gants blancs.
« Je jure, comme Avocat, d'exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. » Tel est le serment que doit prononcer chaque nouvel avocat pour pouvoir exercer son métier. Une belle formule qui engage le professionnel au respect constant de valeurs élevées mises au service de la société. Et cela tombe bien car en France un avocat est, au plan statutaire, un « auxiliaire de justice ». Autrement dit, bien que relevant du droit privé dans le cadre d’une activité libérale indépendante, il est investi d’une mission de service public dont la finalité est de contribuer, en interaction avec les autres acteurs judiciaires, à rendre une Justice équitable et impartiale.
« Équitable, impartiale », là encore voilà deux très beaux mots qui sont censés qualifier la manière dont doivent être traitées l’ensemble des parties d’une action judiciaire – d’un côté, les criminels et les délinquants ; de l’autre, les victimes de crimes et d’actes délictueux –, et cela quelle que soit l’appartenance ethnique, religieuse ou politique des uns et des autres, ou bien encore leur statut social.
Est-ce ainsi que les choses se passent au pénal lors des instructions et des procès ? C’est probable dans la grande majorité des cas qui ne donnent pas lieu à médiatisation, chacun jouant son rôle dans le respect tacite d’une règle éthique non formulée qui s’impose à tous. C’est beaucoup plus discutable, d’une part dans les affaires sensibles qui impliquent des personnalités en vue, d’autre part dans les affaires criminelles qui donnent lieu à une forte émotion dans le public, notamment dans les cas d’homicide sur un enfant. À cet égard, contrairement à une idée reçue, il n’existe pas de code de déontologie du métier d’avocat, mais des règles d’usage dans leurs rapports aux magistrats, aux confrères et aux clients, le plus souvent énoncées dans des règlements intérieurs qui varient d’un barreau à l’autre. Une étonnante carence !
Une inutile et choquante souffrance
Dès lors, en l’absence d’un code général de déontologie, comment s’étonner des dérapages commis devant micros et caméras par un petit nombre des 65 000 avocats de France – parfois de grands noms du barreau – dont le principal souci semble être, en certaines occasions, de se mettre en scène à des fins le plus souvent carriéristes ? Et cela en n’hésitant pas à brosser dans la presse écrite et les médias radio-télévisés un portrait totalement décalé de leurs clients relativement aux faits avérés, sans se préoccuper de la détresse des victimes ou de leurs familles auxquelles une telle attitude inflige une inutile et choquante souffrance. À cet égard, les récentes déclarations des défenseurs des accusés dans les affaires Alexia Daval et Maëlys de Araujo sont emblématiques de ce type de dérives.
Est-ce là le rôle des avocats ? Ne consiste-t-il pas plutôt, au-delà du conseil et de l’accomplissement d’actes de procédures au nom de leurs clients, à tout faire, dans le respect des parties adverses, pour éclairer les juges et l’opinion sur la personnalité desdits clients, sur les éléments de leur parcours de vie, sur les circonstances qui les ont amenés à violer gravement la loi en portant atteinte à la vie ou à l’intégrité physique d’autrui ? Dans le serment de l’avocat figure le mot « humanité ». Une humanité qui, aussi horribles qu’aient pu être les actes commis, est due aux accusés, lesquels appartiennent de facto à l’imparfaite communauté des hommes. Mais une humanité qui est tout autant – et plus encore – due aux victimes, et malheureusement trop souvent réduite pour celles-ci à un hommage convenu et lapidaire dans les propos médiatisés de certains avocats de la défense.
Que dire, en outre, de ces professionnels qui, lors des audiences ou des prises de parole publiques, n’hésitent pas à dépeindre intentionnellement les victimes comme les co-responsables des actes odieux qu’elles ont subis ? Ou bien encore de ces avocats qui, là encore au mépris des victimes, concentrent leur détermination, lorsque les faits criminels ou délictueux sont avérés sans l’ombre d’un doute sur la base de preuves tangibles, à rechercher les motifs de cassation des jugements prononcés à l’issue de procès pourtant équitables ?
Où sont la « dignité », la « conscience », la « probité » intellectuelle de ces avocats pour qui la fin justifie les moyens ? Ces valeurs, ils ont pourtant juré les assumer en toutes circonstances en prononçant leur serment à l’aube de leur carrière. Hélas ! force est de constater que pour une minorité de professionnels, le cynisme et les intérêts personnels l’emportent sur le sens moral. Et c’est consternant car cette trahison du serment contribue à jeter une ombre supplémentaire sur le fonctionnement de la Justice.
97 réactions à cet article
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Bonjour Fergus.Dommage que vous ne donniez pas d’exemple pour illustrer.Mais tout un chacun aura reconnu quelques têtes d’affiches au passage, des ténors plus soucieux de la gestion de leur carrière de star en usant du sensationnel ou du paradoxe que de l’équité devant la justice.Leur ficelle la plus connue est de présenter leur client comme la victime et les victimes comme des bourreaux.Et avec les effets de manches, souvent, ça marche.Surtout si le client a un bon budget à consacrer à sa défense.-
Bonjour, Diogène
En termes d’exemples, chacun doit en avoir en tête, et sans remonter très loin, il suffit de se rappeler les déclarations inconséquentes des avocats de Jonathann Daval et Nordahl Lalandais.
« Leur ficelle la plus connue est de présenter leur client comme la victime et les victimes comme des bourreaux. »
Oui, et c’est l’un des aspects les plus odieux de ce type de défense.
Cela dit, il arrive que les faits sont effectivement plus nuancés, mais cela reste rare, et les provocations - en admettant qu’elles soient avérées - ne justifient évidemment pas des assassinats odieux.
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@Fergus
en argot, « avocat » se dit « menteur »..à part ça, il me semble que la dérive que vous évoquez a été largement influencée par le cinéma américain et les pratiques spécifiques des juristes dans ce pays où les juges sont élus et où les avocats prospectent leurs clients en recherchant des « affaires » dans lesquelles faire un procès peut rapporter gros.quand on regarde un vieux film européen en noir et blanc (italien, français, anglais ou allemand) qui contiennent des scènes de cour de justice, comme Le Septième Juré, on a l’impression d’avoir changé de pays... -
@Fergus
la profession d’avocat est très réglementée.Et ils ont bien un code de déontologie.Qui plus est, repris par loi et décrets !Mais surtout ils sont contraints par le code de procédure pénale.Et, contrairement aux magistrats, ils engagent leur responsabilité professionnelle civile et pénale par leurs actes et conseils.Pour le reste ils ont, fort heureusement, la liberté de parole.Que très rarement cette liberté soit utilisé de façon douteuse ne doit pas servir d’alibi à la restreindre. -
@Pere Plexe
«Mais surtout ils sont contraints par le code de procédure pénale.Et, contrairement aux magistrats, ils engagent leur responsabilité professionnelle civile et pénale par leurs actes et conseils. »
uniquement dans tes rêves. -
Bonsoir, Père Plexe
Je confirme qu’il n’existe pas, à ma connaissance, de Code de déontologie se rapportant au fondement même de l’activité d’avocat, à savoir les rapports entre l’avocat et l’accusé ou entre l’avocat et les parties civiles.
« Que très rarement cette liberté soit utilisé de façon douteuse ne doit pas servir d’alibi à la restreindre. »
Je suis d’accord sur ce point. Ce que je voulais souligner, c’est le hiatus entre, d’un côté, le serment de l’avocat et les valeurs d’équité prônées par la Justice ; d’autre part, certains comportements qui dépassent les bornes du respect des parties adverses - et notamment des victimes -, sans que quiconque au sein du Conseil de l’ordre ne s’en émeuve.
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@Fergus
Bonjour FergusJ’ai toujours trouvé le travail d’avocat antisocial et répugnant, ce qui ne m’a pas empêché d’être membre du Barreau de Montréal pendant plus de 40 ans et y demeurant jusqu’à ma retraite. Pourquoi y être resté, tout en faisant naturellement carrière à tout autre chose ? D’abord, parce que c’est un excellente façon d’être toujours reçu... ,mais aussi parce que l"on ne peut CESSER d’être avocat sans être soupconné de quelque vilenie...Cela dit pourquoi ce jugement critique sur le droit ? Parce que le rôe de l’avocat crée un incontournable dilemme. Si son action modifie VRAIMENT le résultat des litiges et procès, est il juste que son talent le biaise alors qu’l ne devrait découler que du bon droit ? Et, s’il le modifie pas vraiment, est-til raisonnable que la société doive porter le cout et les délais de cette démarche alors futile....j’ai écrit bien sur ce thème bien des articles qu’on trouvera sur Google.. Je vous met en lien le premier que j’ai écrit il ya bien 20 ans...Pierre JC -
Bonsoir, Pierre JC Allard
« J’ai toujours trouvé le travail d’avocat antisocial et répugnant »
Mais néanmoins nécessaire dans une société où le droit élève des garde-fous.
« le rôle de l’avocat crée un incontournable dilemme. Si son action modifie VRAIMENT le résultat des litiges et procès, est il juste que son talent le biaise alors qu’l ne devrait découler que du bon droit ? »
Voilà une excellente question qui m’a toujours beaucoup intéressé. Car de fait, le spectacle de certains avocats à forte personnalité ou dotés d’un charisme évident- cela vaut également pour les avocats généraux lors des procès d’assises - montre aux observateurs que dans les cas litigieux, ce sont ces « acteurs » (à tous les sens du terme) de la Justice qui peuvent avoir la faculté de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. C’est évidemment très perturbant.
Je vais lire avec intérêt l’article que vous avez mis en lien.
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Bonjour Fergus
Excellent article (comme d’hab) merci.Je me permets de faire un petit regroupement de trucs piochés dans votre com ci dessus et dans votre article :« ce sont ces « acteurs » dont le principal souci semble être, en certaines occasions, de se mettre en scène à des fins le plus souvent carriéristes ? »Ne mettez pas acteur entre guillemets car figurez-vous que j’avais fait la connaissance, il y a très longtemps, d’une fille qui hésitait entre devenir actrice ou avocate !Elle a fini par choisir avocate, tout en prenant des cours d’Art Dramatique afin d’améliorer ses prestations
Si ça fait plaisir à certains avocats narcissiques de se mettre en scène et de pavaner devant les caméras ou, à défaut de caméra, devant un auditoire, tant mieux pour eux, mais là où je suis dégoûtée, c’est de voir que les gens qui ont peu de moyens ne peuvent prétendre à être aussi bien défendus que les gens riches. Ca, ça me révolte vraiment. Et le pire, c’est que ça semble arranger tout le monde. -
Bonjour, Surya
Merci à vous, et d’accord avec votre commentaire.
A une petite réserve près toutefois : s’il est vrai que les gens fortunés ont les moyens de se payer des avocats talentueux ce qui n’est pas le cas des gens modestes, il arrive de temps à autre que des avocats de renom offrent gratuitement leurs services à des personnes sans moyens, mais uniquement lorsque les affaires qui les concernent sont largement médiatisées et permettent à ces « ténors du barreau » de s’offrir par ce biais une publicité télévisée nationale bienvenue pour la suite de leur carrière.
Mais il ne faut pas se leurrer : ces cas sont évidemment très rares, et les gens modestes ont beaucoup plus souvent affaire à des avocats commis d’office et parfois très inexpérimentés face à des avocats généraux ou des procureurs rompus aux joutes oratoires d’audience. C’est profondément inéquitable.
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Pas pire que les politicards qui, eux, trahissent tous les jours
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Bonjour, troletbuse
Désolé, mais il s’agit là d’un commentaire obsessionnel sans rapport avec le sujet.
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@Fergus
Bien sûr, bien sûr, les politicards n’influencent pas la justice. Si j’avais parlé de Sarkozy, vous auriez tout de suite trouvé un rapport, non ? -
@ troletbuse
« les politicards n’influencent pas la justice »
Personne n’a jamais prétendu le contraire, même s’il y a eu dans l’histoire de sacrées différences en matière d’interventionnisme.
Le plus cocasse étant quand Chirac et Toubon ont fait aller chercher en hélicoptère sur les pentes himalayennes le procureur de Paris Davenas - un fondu d’alipinisme - pour qu’il revienne dare-dare empêcher son remplaçant estival Dujardin d’ouvrir une information judiciaire sur le président.
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@Fergus
Mais ca, c’était avant, je le sais parfaitement. Même que Sarkozy a influencé pour Colonna, non ? Mais sous Hollandouille et encore mieux sous Macronimbus , c’est terminéVous auriez pu le dire.
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Ou bien encore de ces avocats qui, là encore au mépris des victimes, concentrent leur détermination, lorsque les faits criminels ou délictueux sont avérés sans l’ombre d’un doute sur la base de preuves tangibles, à rechercher les motifs de cassation des jugements prononcés à l’issue de procès pourtant équitables ? : heureusement que vous n’êtes pas avocat.
C’est quoi ces considérations ? Un avocat est là pour tirer le maximum pour le client ; s’il a d’autres considérations,il est malhonnête. Et il aurait mieux valu qu’il refuse la défense du client.
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Bonjour, leypanou
« Un avocat est là pour tirer le maximum pour le client »
Fort bien, mais dans ce cas il faut admettre que l’on est dans une relation de nature commerciale et renoncer à tout jamais à prononcer un serment hypocrite car destiné à être violé !
Et pour cause : ce type de relation ne peut avoir pour objectif une justice équitable .
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Bonjour, oncle archibald
« dans ce cas c’est le procès médiatisé qui permet de réparer l’erreur .... genre affaire d’Outreau »
Euh... ce que vous dites est vrai. Mais vous oublier que, pour Outreau, c’est la médiatisation de nombreuses révélations sur la Tour du Renard qui, dans un premier temps, a chauffé à blanc l’opinion et conduit le juge d’instruction à déraper sous la pression populaire.
Bref, la médiatisation a joué dans les deux sens !
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@Fergus
Outreau : Sauf La voix du Nord ...
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@Fergus
Et pour cause : ce type de relation ne peut avoir pour objectif une justice équitable : j’ai une simple question à vous poser : si une femme de chambre d’un hôtel 5 étoiles en France va dans un commissariat pour dire qu’elle a été violée par le directeur général d’une organisation mondiale, a-t-elle plus de chances qu’on lui dise « allez, on a trop de travail, revenez une autre fois » ou « venez, on va recevoir votre déposition et coffrer ce salopard » ? -
Bonsoir, Aita Pea Pea
C’est vrai. Merci de l’avoir rappelé.
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@ leypanou
Je ne comprends pas le rapport avec ce qui précède.
Cela dit, la réponse est : l’une ou l’autre selon qu’elle aura affaire à des policiers consciencieux ou pas ! Le problème est qu’il n’y a pas de réponse unique.
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@ oncle archibald
Je n’ai pas de problème avec cette vision - d’ailleurs très juste - de ce qu’est de fait le métier d’avocat. Mais dans ce cas, que ces messieurs en robe noire cessent de prononcer le serment tel qu’il est rédigé !
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Bonjour, tout_permis
Les avocats « remparts des libertés », c’est sans doute excessif. Mais ils en sont incontestablement des acteurs en certaines occasions, même si, comme vous le soulignez, nombre d’entre eux sont le plus souvent des « chiens de garde ».
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Bonjour Fergus
Après lecture de ton texte où tu parles de la robe noire traditionnelle des avocats, par curiosité j’ai cherché l’origine de cette robe. Tu savais peut-être qu’elle...« tire son origine d’une soutane religieuse. Initialement, les avocats étaient en effet essentiellementdes ecclésiastiques. Lorsqu’ils plaidaient, ils portaient une soutane de couleur noire.De cette origine religieuse, la robe a conservé les 33 boutons symbolisant l’âge du Christ à sa mort »
Merci pour l’article
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Bonjour, gruni
Merci pour ces précisions. J’ignorais ces détails.
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@gruni
Il est encore fréquent que les tribunaux soient dans d’anciens palais épiscopaux ou dépendances de l’évêché. -
@Pere Plexe
Merci pour le complément d’information, ce qui peut se comprendre puisque « Initialement, les avocats étaient essentiellement des ecclésiastiques. Lorsqu’ils plaidaient, ils portaient une soutane de couleur noire ». -
@Pere Plexe
L’évéché ? Au fond du couloir -
@gruni
Bonjour Gruni ,
c’est aussi cela sans doute qui permet de voir parfois des avocats se transformer pour défendre leur client en prédicateurs zélés (de causes parfois résolument abjectes ) qui fonctionnent à front renversé , prenant à témoin la société de l’indigence culturelle du client qui ainsi deviendrait victime des ratés d’une éducation trop parcellaire par l’Ecole (et accessoirement la famille) , prise comme le pilier d’une société qui ne parviendrait plus à ses objectifs de correction des inégalités entre autres griefs .
prédicateurs ou relais indirects de discours plaqués, mélangeant à peu de frais société , politique , civilisation et religion aussi pour faire bonne mesure, dans notre communauté de vie qui,par facilité ou paresse ,a perdu au fil du temps tous ses repères en jonglant avec chacun d’entre eux selon l’instant pour en déstabiliser les bases au point de la mettre à bas , en regardant vers un stéréotype envahissant et performant dont on peut voir outre Atlantique à quoi il conduit .
nombre d’avocats sont devenus de fait des « avocats d’affaires » , que ce soit au pénal , au civil ou au financier . toute instance devient pour eux « une affaire » dont ils cherchent la plus grande publicité , au mépris du secret de l’instruction très souvent , en les médiatisant sans aucun respect pour les victimes et ce des deux côtés des parties .
la rédaction de leurs conclusions (travail de préparation et de mise au clair des moyens de défense ) , variant au gré des réactions de l’opinion publique censément informée par leurs soins au point que la vox populi deviendrait presque l’équivalent de l’ancienne vox Déi , eux étant évidemment des dieux devant lesquels il conviendrait de plier le genou .
nous sommes en France , faut il le rappeler à certains prêcheurs , prédicateurs et autres qui n’ont de cesse d’oublier leur rôle au service de leur client , bien sûr ,mais aussi de la Justice et du Droit .
les salles « des pas perdus » ressemblent de plus en plus à des espaces de tournage de films ,avec spots et micros , les avocats réalisateurs veillant à des mises en scène frisant le grotesque , diffusées en boucles sur les chaînes dites d’information continue qui en font leur choux gras .
« la justice spectacle » est bien installée désormais , les consommateurs s’en délectent et 67 millions de résidents en France deviennent le vent qui fait tourner le girouette .
« selon que vous serez puissants ou misérables , les jugements de cours vous rendront blancs ou noirs » disait la FONTAINE .
S’IL EXISTE DES AVOCATS QUI ONT DU MAL A VIVRE DE LEUR TRAVAIL , D’AUTRES SONT MISERABLES CERTES ,MAIS DU FAIT DE LEUR COMPORTEMENT !
bonne fin de journée !
P.B.A.
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Bonjour, philippe baron-abrioux
« « la justice spectacle » est bien installée désormais , les consommateurs s’en délectent et 67 millions de résidents en France deviennent le vent qui fait tourner le girouette »
C’est effectivement trop souvent le cas, et c’est consternant !
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@philippe baron-abrioux
Bonjour philipe baron-abriouxVous parlez de la salle « des pas perdus » devenu des « espaces de tournage », vous savez certainement qu’ « Aux Etats-Unis par exemple, où le public est très friand d’histoires judiciaires, tout procès d’assises peut être filmé, voire même retransmis en direct, et ce depuis les années 80 ». En France aussi un procès peut être filmé, mais sous certaines conditions, pour sa dimension historique (Papon).Ce que évidemment je ne souhaite pas pour chaque procès. En tout cas merci pour votre commentaire, complémentaire de ce très bon article de Fergus, et bon dimanche à vous deux. -
Bonjour, gruni
Merci et excellente journée à toi aussi !
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C’est pas un peu comme la plupart des médecins et de leur beau serment d’Hypocrites ?
Oups... Hippocrate pardon ... La confusion des deux mots est si facile et si troublante...
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Bonsoir, Novae
Le fait est que dans le milieu médical il doit également arriver que le serment soit bafoué. Sans doute là aussi par une minorité de praticiens.
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@Fergus
En « Générique » non, bien évidemment !
Nan ! Encore ? Mais c’est pas vrai j’ai ma langue qui fourche encore ! :) En Général bien sûr ...
Ce sont bien eux qui nous prescrivent souvent ces saloperies pour des maladies souvent imaginaires, non ?
Tout Médecin qui prescrit des cochonneries dans ce style, sans même prendre le temps de s’informer réellement (Vaste sujet que ces pilules qui pour remédier à un seul probleme peuvent causer une trentaine d’effet secondaires fortement indésirables ...), ne trahit-il pas d’office son serment ?
N’oubliez jamais : Ils sont là, pour la plupart bien sûr, pour vous soigner ! Pas pour vous guérir ! Subtil...
(C’est moins rentable ...)
Donc le serpent d’Hippocrate ... (Nan encore ! Mais c’est pas vrai ça ! « SERMENT » ! Va falloir que je consulte ! :) )
Qui ne serait pas prêt à sauvegarder son emploi après tant d’années de sacrifices remarquez...
Mais je m’égare, et je m’en excuse auprès de ceux de cette profession qui font leur possible pour y remédier, mais il aurait là matière a un bon article... Si cela n’a pas déjà été fait...
Quand la corruption règne tout est possible ...
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Bizarre ces références aux faits « avérés », « absence de doute », ...
Avant le procès aucun fait n’est avéré par définition, c’est étonnant de vouloir « limiter » la parole d’un avocat avant un procès en arguant de faits qui ne seront avérés qu’à son issue. L’avocat est libre de sa parole, de sa stratégie de défense, ... limiter pour des raisons subjectives la parole de l’avocat est à mon sens une grave faute.L’avocat est souvent la seule parole du mis en cause, comme celui des parties civiles, ... notre droit est basé sur une « instruction », il appartient donc à l’avocat d’agir dans ce temps important pour « préparer » le procès, d’orienter l’instruction, ... Toutes ces interventions publiques sont faites dans ce seul but.-
Bonsoir, Aristide
Avant le procès, aucun fait n’est « jugé », mais la plupart du temps les faits sont effectivement « avérés » par des preuves indiscutables, et dans l’écrasante majorité des cas, complétées par des aveux « circonstanciés » !
En réalité, très peu de procès s’ouvrent sur des doutes, et leur déroulement consiste le plus souvent à éclairer les juges et les jurés sur la personnalité et le parcours du délinquant ou du criminel.
Personnellement, je ne suis pas partisan de limiter la parole des avocats. Mais reconnaissez que certains ont de plus en plus tendance à faire le procès avant l’heure en public en tentant, parfois avec des méthodes choquantes, d’influencer l’opinion publique afin de mettre la pression sur le (ou les juges) en charge de l’instruction. Ce n’est évidemment pas sain.
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Bonsoir, Robert Lavigue
Vous savez très bien que le poids d’une pétition est très limité et que les JAP restent maîtres de leurs décisions.
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@Fergus
Les mots ont un sens, des faits délictueux, criminels ne sont avérés que lorsque le jugement a eu lieu. Avant, il s’agit d’une mise en examen. A ce stade il existe des indices graves ou concordants rendant vraisemblable qu’elle ait pu participer, comme auteur ou complice, à la commission d’une infraction (Wikipedia). C’est à l’issu du procès que la « vérité judiciaire » sera dite. Que les faits seront donc « avérés ».
A vous entendre, les procès seraient joués d’avance en terme de « culpabilité »., Sachez que 6% en première instance et 12% en appel se terminant par un acquittement. Dans ce domaine, c’est un taux énorme ....Je ne vois aucune raison pour remettre en cause quoique ce soit dans la liberté de parole de l’avocat. Il existe des lois contre la diffamation, la protection de la vie privée, ... aucune limitation à y ajouter je ne sais d’ailleurs quel critère de « bonne conduite ». Avec en supplément, la difficulté de celui qui dira ce qui est la « bonne conduite ». -
@Aristide
Un ajout sur votre référence à ces « aveux circonstanciés », le film « Garde à vue » pourra vous éclairer sur les difficultés d’interprétation, de recueil, ... Des révisions célèbres sur la culpabilité ont été prononcées, et pourtant les mis en cause avait fait des « aveux circonstanciés ». Enfin, vos certitudes sur la culpabilité avant un procès me glacent.Sur le reste, je suis toujours surpris de cette propension assez ... injustifiable à donner des avis définitifs sur des affaires aussi complexes. Et surtout à nommer les vrais « coupables » avant les procès et à désigner les vrais innocents après leur condamnation. -
@ Aristide
A vous lire, lorsqu’un type abat des passants devant des dizaines de témoins avant d’être maîtrisé, les faits ne sont pas « avérés » !!!
Je persiste évidemment à dire que les faits sont, en bon français et non en langage juridique, avérés dans la plupart des cas. Le reste n’est que ratiocination, la « vérité judiciaire » étant la conclusion officielle de la procédure.
« Sachez que 6% en première instance et 12% en appel se terminant par un acquittement. Dans ce domaine, c’est un taux énorme .... »
Rien d’étonnant : on parle là précisément de procès concernant des affaires où les faits n’ont pu être avérés ni durant l’instruction ni durant les audiences aux assises. D’où le doute qui profite à l’accusé à juste titre !
Encore une fois, je ne demande pas dans l’article que soit ajouté aux textes existants « un code de bonne conduite », je souligne simplement la violation par certains professionnels des engagements contenus dans le serment de l’avocat.
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@Fergus
En bon français « avéré » c’est « reconnu comme vrai », peut être pourriez vous vous poser la question de qui est chargé chez nous de cette reconnaissance. Surement pas le quidam informé par coupure de presse ou médias interposés ...J’ai simplement essayé sans grand succès de fendre ces certitudes sur ces faits que vous croyez avérés et qui vous font contester le droit des avocats à user de leur parole libre.Je vois que vous prenez votre chemin habituel en essayant de parler de « ratiocination ».Pour ma part, je ne reconnais aucune condamnation ou acquittement qui ne soit pas prononcé par un tribunal et j’essaye de ne jamais me substituer à la justice tellement l’affaire est difficile. Après comme disait Robert on peut pétitionner après pour des coupables condamnés, ou condamner avant sur des faits avérés. -
@ Aristide
« Surement pas le quidam informé par coupure de presse ou médias interposés ... »
En effet ! Mais lorsque - par exemple - un procureur donne des détails indiquant qu’à la suite d’un transport de justice sur les indications d’un suspect donnant lieu à la découverte d’un corps recherché et dissimulé par le meurtrier, alors l’on peut légitimement user du mot « avéré », ne vous en déplaise ! Ce qui n’empêche évidemment pas qu’un procès devra valider cela au terme de débats contradictoires.
« j’essaye de ne jamais me substituer à la justice »
Moi non plus !
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Tu ne parles pas des avocats qui ne défendent pas leur client, ne font que de la paperasse ; c’est sur un comme ça que je suis tombée ; les bras m’en sont tombés, et j’ai laissé tomber !
cet avocat qui juste avant le procès en appel m’a dit « ah, mais on croyait que vous étiez violente » !! Un avocat vers lequel aucun des éléments de mon dossier n’était arrivé, apparemment, et qui au cours de sa plaidoirie ( si on peut appeler ça comme ça) n’a pas mentionné l’expertise faite, pièce maîtresse qui mettait tout le reste à bas ! pendant que l’avocat de l’accusation passait un quart d’heure à me vomir dessus, alors que je ne l’avais jamais rencontré ni vu !
J’aimerais savoir s’il est le seul, et si c’est une chance de l’avoir trouvé !-
Bonsoir, alinea
Non, effectivement, je me suis concentré sur les avocats qui plaident au pénal dans les affaires de crimes et d’atteintes aux personnes.
Néanmoins, je ne doute pas que des avocats comme celui que tu décrits existent. J’en suis même sûr pour avoir abordé ce sujet de l’incompétence ou de la désinvolture avec des avocats et des magistrats. C’est évidemment consternant, et très pénalisant - voire désastreux - pour les clients lésés.
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Bonjour, oncle archibald
Je n’ai sans doute pas la même expérience que vous des tribunaux. Néanmoins, pour avoir suivi des procès de correctionnelle et d’assises (comme juré et comme observateur), j’ai rarement vu des avocats inconséquents au point que vous décrivez, la plupart étaient même très au fait des affaires et du contenu des dossiers. Petite réserve : je n’ai jamais assisté à des audiences de « comparution immédiate ».
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@ oncle archibald
Pas grave, je n’ai moi-même pas percuté sur « justice civile » dans votre commentaire précédent.
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oui encore une bouffonnerie de plus a l’image de cette dite humanité grotesque, et nos cerveaux plus sourds que des bilboquets a ficelle
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Bonjour, jesaispas
« humanité grotesque »
L’humanité est à l’image de chacun des hommes qui la composent : imparfaite mais en aucun cas « grotesque ».
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« Que dire, en outre, de ces professionnels qui, lors des audiences ou des prises de parole publiques, n’hésitent pas à dépeindre intentionnellement les victimes comme les co-responsables des actes odieux qu’elles ont subis ? »Pas que des professionnels, des amateurs aussi ; n’est-ce pas un peu ce que vous fîtes naguère avec Norbert Marot ?Souvent Fergus varie, bien fol qui s’y fie.-
Bonjour, Ben Schott
Un peu facile, je n’ai fait que m’appuyer sur les témoignages des propres filles de Marot qui l’on accusé durant les audiences de violences et de viols incestueux !!!
Et cela non pour demander que Jacqueline Sauvage ne soit pas condamné - j’ai toujours écrit qu’une condamnation était légitime - mais que sa peine soit réduite par le biais d’une grâce.
Bref, je ne varie pas d’un iota !
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@Fergus
On vous a déjà objecté de ce que pouvaient valoir ces témoignages de dernière minute, mais passons, le sujet n’est pas là.Quand on a des principes, on doit d’abord s’y conformer soi-même (si on les considère comme intangibles – si ce n’est pas le cas, ils cessent d’être des principes –).Et dans ce cas admettre que l’on ait des raisons de « dépeindre les victimes comme co-responsables des actes odieux qu’elles ont subis ». -
@ Ben Schott
Je n’ai aucune envie de revenir sur cette polémique. J’ai bien noté que vous considériez que les témoignages de trois filles qui accusent leur père de violences sur leur mère et de viols incestueux sur elles-mêmes sont irrecevables à vos yeux comme s’il était naturel et banal de voir ainsi des enfants salir de manière monstrueuse la mémoire d’un mort. Libre à vous de penser ainsi !
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@Fergus
Vous n’avez aucune envie de revenir sur cette polémique, mais vous le faites quand même !Que je considère ou pas ces témoignages comme « recevables » n’a aucune espèce d’importance, puisque la chose a été jugée et les deux jurys les ont considéré comme recevables, c’est-à-dire qu’ils ont considéré que la victime avait été, de fait, un peu « co-responsable » de son tragique destin.Vos justifications, en invoquant le « naturel » ou le « banal », sont déplacées en matière de justice. Votre raisonnement est de dire que ces filles ont forcément été violées parce qu’elles ne pourraient pas dans le cas contraire « salir de manière monstrueuse la mémoire » de leur père ! Celui qui a tué son chien salit toujours de manière monstrueuse sa mémoire en prétendant qu’il avait la rage !Vous avez fait plus que considérer qu’ils étaient recevables, vous en avez fait le centre de votre argumentaire pour « exiger » une libération anticipée de la coupable. Et ce, de manière publique, et après la chose jugée !Que dire des personnes qui n’hésitent pas à dépeindre intentionnellement les victimes comme les co-responsables des actes odieux qu’elles ont subis ?La réponse est : « Ben, ça dépend comment j’vois les choses... » -
@Fergus
J’ai vu qu’un livre est sorti ( je ne sais plus si c’est une fille qui l’a écrit) qui revient sur ces accusations qui n’étaient que fiction pour défendre la mère qui, je le répète, était maître du jeu dans la famille ! -
Bonjour, alinea
Tout est possible, y compris que ce bouquin ne soit pas plus crédible que les dépositions des filles.
Je ne garde pas moins à l’esprit que dans une famille « normale » aucune fille - et a fortiori trois - feraient le choix de soutenir leur mère en faisant passer leur père pour un parfait salaud, et même un monstre aux yeux de l’opinion.
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@Fergus
Je pense que le père n’était pas un saint, mais que la mère avait une emprise sur ses enfants.
Je suppose qu’après la mort de la mère,il y en aura bien une qui voudra décharger sa conscience, ou se libérer, je ne sais pas !
Je pense que si l’on avait tous l’habitude de regarder la vérité en face, et de ne pas être binaire : bourreau/victime, les choses iraient beaucoup mieux ! Une relation se fait toujours à deux et je n’arrive pas à comprendre ce qui soulage tant les gens à se faire croire qu’il y a, d’un côté, un méchant, bourreau tout noir, et de l’autre, une pauvre créature faible et fragile !
En tout cas, je n’aimerais pas voir le monde comme ça, le carcan de la simplicité et de l’ennui m’enserrerait la gorge !! -
@ alinea
« la mère avait une emprise sur ses enfants »
Soyons sérieux, on parle là de filles qui, au moment des procès, avaient quitté le milieu familial depuis au moins... 30 ans !
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Oups ! à vouloir écrire trop vite, j’ai zappé une partie du commentaire. Voilà le bon texte :
Soyons sérieux, on parle là de filles qui, au moment des procès, étaient nées depuis au moins 30 ans et avaient quitté le milieu familial depuis au moins... 10 ans !
Toutes mes excuses pour ce loupé !
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@Fergus
Tu es tout excusé, mais l’emprise est, sinon éternelle, aussi longue que la vie de celui qui la scelle. C’est juste un point de psychologie de base. -
La plaidoirie s’effectue au tribunal, pas devant l’opinion publique, il devrait y avoir interdiction aux magistrats et avocats impliqués d’évoquer publiquement une affaire en cours d’instruction, hormis l’information ’officielle’ des instructeurs. On connait des affaires influencées par les réseaux sociaux (cas communautaires par exemple), or la sérénité de la justice nécessite de la discrétion, les média peuvent informer sans pilonner dans un sens ou un autre.
Nul ne sait si l’assassin de la petite Maelys avait dit la vérité à son avocat, mais celui-ci a relayé la thèse de non culpabilité jusqu’à la preuve et l’inévitable aveu, il s’est donc discrédité aux yeux de l’opinion. Je l’ai entendu dire chez Bourdin que le mensonge était un moyen « légal » de défense, le jury appréciera alors à cette aune la sincérité de sa plaidoirie.-
Bonjour, Eric F
« il devrait y avoir interdiction aux magistrats et avocats impliqués d’évoquer publiquement une affaire en cours d’instruction, hormis l’information ’officielle’ des instructeurs »
Contrairement aux avocats, les procureurs s’en tiennent aux faits lors de leurs points de presse.
Pour le reste, d’accord avec vous, la « sérénité de la justice » n’a rien à gagner d’une médiatisation prématurée qui, dans certains cas, peut déraper et induire de vives réactions de l’opinion publique.
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@Eric F
le mensonge était un moyen « légal » de défense......Ce n’est pas la première fois que j’entends dire ce genre de propos et tous les acteurs du milieu judiciaire en sont conscients .....
Il y a que les jocrisses, les provocateurs qui se fourvoient dans la protestation ......Plus d’un politicien est avocat, plus d’un politicien est un(e) ancien(ne) juge.....
Le « mensonge » est plus souvent un « déni » de la réalité des événements mais là !
Le mensonge est illusoire, faux comme le bonheur ..........
Le système des Franc-maçons est basé sur une forme de pratique du mensonge, Secret et Entraide, comme toutes les sectes.............
Amusant, n’est ce pas !!!!!!!!!!!!!!
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@SPQR Sono Pazzi Questi Romani
L’avocat a extrapolé, car en fait, l’accusé n’est pas tenu de prêter serment de dire « la vérité, toute la vérité, rien que la vérité... » contrairement aux témoins, et par ailleurs de manière générale le mensonge n’est pas un délit en lui-même. C’est différent aux USA, où par exemple Bill Clinton a été mis en accusation pour le fait d’avoir nié une relation sexuelle avec une stagiaire (du reste relation non illégale, consentie entre adultes, sono pazzi questi yankees !).
Sur le fond, un avocat qui a publiquement transmis les mensonges de son client, en disant ensuite que c’était la part de vérité de celui-ci, me semble devoir recueillir peu de crédit après des futurs jurés -
@Eric F
Même quand la justice se trouve confronté à la vérité et rien que la vérité, elle rétablit l"équilibre pour laisser une place au mensonge.... dans le mensonge, il y a parfois une petite partie de vérité...
La justice est plus souvent politique que juste.....Les juges, avocats et les services juridiques votent comme tout le monde....La justice fondamentalement se justifie mais politiquement on veut l’imposer....C’est tellement plus facile, mesquin de se dissimuler derrière les juges....
Mais que dire des notaires, des médecins et les autres professions organisées autour d’un ordre, d’une chambre consulaire...
Juge et Parti .....Accusés et accusateurs tout ça dans un même panier de crabe........
Le principe même de la Raie-publique .....
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Bonjour, SPQR Sono Pazzi Questi Romani
« La justice est plus souvent politique que juste »
Désolé, mais rien ne permet d’affirmer cela : la grande majorité des affaires traitées - que ce soit en correctionnelle ou aux assises - n’a aucun rapport avec la politique stricto sensu ni avec des consignes de la chancellerie sur des sujets sensibles touchant à la société française. Dans tous ces-là, presque tous les juges et les avocats exercent leur métier en fonction des faits et d’eux seuls, avec ou moins de discernement comme dans toute activité humaine.
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Il y aurait beaucoup à dire sur les avocats mais je pense que la dérive n’est pas propre à cette profession, elle est générale. Chacun se pense autorisé à juger et à donner son jugement en public sur-le-champ : dans les médias ou sur le réseaux sociaux.
Cette passion de juger les autres poussent les personnels politiques, les journalistes, les artistes et intellectuels, à s’exprimer dans les médias pour donner leur sentiment sans rien connaître des affaires ni des personnes concernées. De « balance ton porc » à Wauquiez en passant par Ebdo, cela vire dangereusement au n’importe quoi. Ceux qui encouragent à « libérer la parole » et à « parler cash » ont une part de responsabilité dans cette dérive généralisée de la société.
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Bonjour, Taverne
« je pense que la dérive n’est pas propre à cette profession, elle est générale »
Je suis d’accord avec toi, et nous participons tous, à des degrés divers, à cette dérive généralisée.
La différence avec d’autres professions ou fonctions est que le métier d’avocat engage à plus ou moins long terme l’avenir et parfois l’équilibre psychologique de personnes impliquées dans les affaires les plus graves. En cela, la responsabilité des avocats est très grande et ne peut être comparée avec des prises de parole sur les réseaux sociaux.
J’ai lu ton article ce matin et j’en partage les grandes lignes, mais avec quelques réserves : il est parfois utile de donner un coup de pied dans les fourmilières, même si cela peut déborder ici et là dans la mesure où les victimes qui s’expriment et se libèrent d’un poids sont infiniment plus nombreuses que ceux et celles qui sont mis(e)s en cause.
Wauquier n’a, à mon avis, rien à voir avec « Balance ton porc », on est là sur de la com’ de caniveau destinée à brosser les plus droitiers des Républicains et les frontistes que le président de LR voudrait ramener dans son giron.
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@Fergus
A une époque où tout le monde peut se proclamer victime, pourquoi Wauquiez n’aurait-il pas le droit lui aussi de revendiquer ce statut ? Après tout, la république, c’est l’égalité des droits, non ?
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@ Taverne
Wauquiez fait partie de ces personnages politiques qui se revendiquent victimes mais se conduisent à l’égard des autres en bourreaux en maniant la schlague tous azimuts, y compris dans leur propre camp. A cet égard, Wauquiez est proche de Sarkozy dont il a adopté la plupart des codes et le double langage.
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@Taverne
On constate une montée de la proclamation de la liberté, et de l’affirmation des egos, sur un mode souvent hystérique. Le problème vient surtout de l’incapacité à supporter la réponse de l’autre, le retour de service de l’autre qui ne vaut pas mieux ; D’ailleurs le jeu de tennis lui aussi est devenu de plus en plus agressif.C’est un sport individuel, mais confronté à une double tout autant agressif. Mister Hyde face à mister Hyde...Le vélo est un sport contemplatif à encourager, ainsi que la déconnexion en règle générale....Maintenant la violence sur un site de parole et d’échange n’a pas la même importance que de visu, pour des raisons faciles à comprendre. Elle épargne le service des urgences.....« Tant qu’ils ne font que chanter et même jurer sous nos fenêtres, disait le cardinal de richelieu au roi, il n’y a pas à s’alarmer ! »Les forums comme celui ci sont une bénédiction, car ils nous confrontent à des paroles divergentes. Et même la bêtise et l’injure doivent être prises pour ce qu’elles sont : Des sortes d’entrainement à rester zen, et à fournir une antithèse.Un bouclier d’humour est tout autant utile, et désarmant pour l’autre. C’est ainsi qu’on parvient à se perfectionner, entre pédale d’accélérateur, et celle du frein.En n’oubliant pas celle du débrayage. -
@Taverne
« Après tout, la république, c’est l’égalité des droits, non ? »
Comme disait Orwell, certains sont plus égaux que d’autres.Et le droit et la liberté se conjuguent parfois pour confisquer aux copains le peu qu’ils ont dans leur assiette.Le conte du loup et de l’agneau restant toujours d’actualité.Certains font du « petit prince » leur livre de chevetD’autres se contentent du prince de Machiavel ! -
Bonsoir.
A 15 ans, je me souviens d’un bouquin qui m’avait marqué ; « La brute » était un récit humain, haletant, surtout lu à cet âge où l’on a un grand sens idealisé de la justice ; Pour ce seul livre, je me ferais avocat de « Guy des cars » auteur vendu naguère mais méprisé, au rebut. ..Personnellement j’ai tendance à croire que la défense efficace d’une cause dépend de l’empathie, et de la compréhension des faits ayant rendu le crime possible.Ce qui met en porte à faut, car semblant exclure de fait les monstres, ceux contre lesquels buttent toutes explications...... Mais je dois avoir mal grandi m’être cramponné à mon enfance. Les avocats bien sûr ont lu plus souvent « le Prince » que les autres.Comment peut on défendre Barbie, ou Dutroux ?....La seule chose que je pourrais dire, si l’on me donnait ce genre d’affaire, je crois, c’est de tenter de relier le crime à un climat. Les crimes de Barbie au troisième reich, ceux de Dutroux à un certain climat d’hédonisme et de pornographie, avec levée des tabous...C’est mon sens d’une défense digne : Expliquer le crime en rapport avec le passé du criminel, l’histoire et l’époque des faits.Et en ce sens, la justice devrait être normalement plus clémente ’ mais je n’aime pas ce mot, mieux vaut dire « adaptée », entre un type ayant souffert d’exclusion et d’injustice dés le plus jeune age, qu’envers ceux à qui l’on semble avoir tout donné....Le mot « semble » fait tache lui aussi, je l’avoue....C’est une grande affaire de défendre un homme, qui vous amenait aux fondamentaux, qu’on sa tête était encore dans la balance. C’’était alors comme un des ces jeux du cirque, avec l’empereur à la fin du spectacle mettant soit le pouce en haut, ou en bas....J’ai lu dernièrement dans le mag littéraire, un article sur la mère des Merah, qui m’a glacé le sang, et offert bien des explications sur les crimes en rapport de filiation...J’ai vu aussi en psychiatrie tant de « monstres » qui n’étaient souvent que des cabossés de la vie, s’étant bricolé une personnalité sur des sables mouvant, que je sais intuitivement que la vérité d’un prétoire n’est qu’une toute petite partie de la vérité, et de la réalité de l’accusé.Cela, l’avocat ne le voit pas toujours, ou ne peut pas le voir. La justice rendu ne peut être qu’approximative, mais tant qu’elle existera dans ses principes, elle donnera a travers son décorum, et ses protagonistes, la vision de certains principes fonctionnant avec des lois, un code, autant de repères que certains n’ont jamais envisagé avant de se retrouver dans cette grande messe plus ou moins républicaine.-
Bonjour, velosolex
Merci pour ces intéressantes réflexions.
« C’est mon sens d’une défense digne : Expliquer le crime en rapport avec le passé du criminel, l’histoire et l’époque des faits. »
Je partage totalement ce point de vue qui rejoint mes propres propos exprimés dans l’article : « éclairer les juges et l’opinion sur la personnalité desdits clients, sur les éléments de leur parcours de vie, sur les circonstances qui les ont amenés à violer gravement la loi »
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Je connais des avocats qui n’hésitent pas à faire recourir à de faux témoignages, belles ordures !
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@Pierre. Avec impunité garantie. Les chers confrères et les chères connessoeurs se protègent entre eux. Honorable Monopole oblige !
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Bonjour, Pierre
Si tel est le cas, ces avocats sont des délinquants passibles eux-mêmes de poursuites judiciaires et bien évidemment d’une radiation de la profession.
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Bonjour, JC_Lavau
Comme dans toutes les professions, il est probable qu’il existe une certaine forme de protectionnisme chez les avocats. C’est contraire à la déontologie mais c’est malheureusement humain.
Il y a pourtant des radiations qui sont prononcées. Je n’en connais pas le nombre, mais je me souviens de quelques cas dont notamment celui de Dieudonné, exclu pour des dérapages à répétition envers des confrères, des magistrats et des journalistes.
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@Fergus
Sauf que dans notre pays, les faux témoignages sont très peu punis alors que c’est gravissime. Je précise que je l’ai vécu dans un procès civil. -
@Fergus. Coluche l’avait précisé : « Pour se plaindre d’une bavure policière, il faut repasser par le commissariat ».
Pour se plaindre des escroqueries et autres délits d’un avocat, il faut passer par un autre avocat, du même Barreau.Si les deux tiers des français ne peuvent jamais faire valoir leurs droits en justice, il y a quelques raisons, structurales. -
Bonsoir, Pierre
Qu’il y ait des bavures, je n’en doute pas un instant. Et cela doit être particulièrement révoltant lorsqu’on est victime de tels agissements.
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La justice est politique, qui a mis en place les peines planchers ?
Nicolas Sarkozy en 2007............
Sans discussion, point final !-
Bonsoir, SPQR Sono Pazzi Questi Romani
Fort heureusement ces peines plancher - une innovation absurde car elle rompt avec l’individualité des peines - sont rarement appliquées par les juges.
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rarement appliquées par les juges.
Faux......
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le métiers d’avocats serait celui ou on retrouve le plus de sociopathe avec celui de grand patrons.
j’a lu cette article et les commentaires avec attention, car celui-ci ma rappeler un souvenir de jeunesse. je mettais retrouvé au tribunal correctionnel pour des connerie de jeunesse.Avant mon affaire somme toute banale,, se jouait le rappel d’un drame, un homme avait tué 3 personnes en heurtant par derrière une autre voiture, l’homme était resté hagard et prostrée tout le long du procès il disait ne plus se souvenir du moment. bref. l’avocat de la partis civil a plaidé, avec force usant de tout l’émotion qu’il pouvait suscité au juge. Semblant s’investir et compatir au malheur des familles qui avait perdu leur proche.a la fin des procès j’ai retrouvé cette homme dans le couloir attendant de voir le procureur pour de la paperasse en vue de sa peine il avait la tète dans ses mains. le couloir étais vide excepter mo et luii. l’avocat est arrivé dans le couloir, sourire au lèvres, la démarche d’Aldo Macione, quand l’homme a lever la tète en l’entendant marcher, l’avocat lui lui a fait un clin d’œil, et continué sa route...-
Bonjour, banban
« le métiers d’avocats serait celui ou on retrouve le plus de sociopathe avec celui de grand patrons. »
Je serais curieux de voir cet article. Personnellement, j’ai échangé avec différents avocats au cours de procès pénaux que j’ai suivis en correctionnelle et aux assises, et ces avocats m’ont paru tout à fait semblables aux professionnels avec lesquels j’ai été en contact durant mon existence. Cela dit, qu’il y ait des avocats hors normes qui peuvent être apparentés à des « sociopathes » me paraît néanmoins tout à fait plausible, mais ils ne constituent pas la majorité du genre.
Pour ce qui est de la scène d’audience que vous avez décrite, il n’y a là rien d’étonnant : l’avocat était dans son rôle de représentation de la famille. Ce qui eût été choquant, c’est qu’il déforme les faits pour obtenir gain de cause. Cela n’a, semble-t-il, pas été le cas. Je n’en reconnais pas moins que sa désinvolture postérieure à l’audience n’était sans doute pas la bienvenue.
-
Bnsoir,
Je t’aime bien sur certaines choses ou manières de penser et de le dire.Mail là tu as le pied sur la pédale de frein.C’est timide et sans grand intérêt.Je dirais plus simplement a ta place ce que je pense des avocats et juges.Je pense qu’ils ne font pas leur devoir.Ils sont normalement maitres de ce qu’ils font.Ils devraient faire actes de jurisprudence pour mettre de l’ordre. Mais ne sont-ils que des fruits et des enfants des pouvoirs politique et financier ???cherche mon beau Fergus.D’ailleurs tu tomberas inévitablement sur les médecins c’est une autre branche du même genre.Et puis si tu avais quelque courage et osait sortir du lot.Tu devrais déclarer tout comme moi que la fin de la peine de mort mis en place par l’illustre MAITRE Badinter n’a servi qu’a protéger tous les criminels et autres meurtriers silencieux que sont les pouvoirs politiques et financiers instigateurs des guerres et des misères.Le peuple cette engeance honteuse ,crasse n’arrive pas au quart de la cheville des tous nos héros et VIP internationaux,qui sont eux les plus dangereux et malfaisants personnages.Voila ! a peu près la vérité.Cestpasgrave la manière dont je l’exprime,mais il faudrait faire un sondage pour s’apercevoir que c’est une pensée unanime.-
Bonjour, hervepasgrave
Je ne suis pas d’accord avec ce commentaire.
D’une part, la plupart des magistrats et des avocats font, à mon avis, plutôt bien leur job. En cela, ils ne se démarquent pas des autres corps de métiers où l’on trouve une majorité de professionnels consciencieux et une minorité de brebis galeuses.
D’autre part, le peine de mort est une ignominie inutile qui revient à répondre à la barbarie par la barbarie ! Et cela sans la moindre efficacité en termes d’exemplarité comme le montre la criminalité des nations ou des états américains qui pratiquent encore cette peine absurde.
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@Fergus
Bonjour,
Tu peux souligner l’ignomie en gras,je pense que tu n’a surtout pas voulu comprendre le sens de mes propos ! Ils sont pourtant bien clair et net. Cette fameuse peine de mort était a virer c’est certain,mais si elle l’à été faite ce n’est pas par amour de son prochain,mais pour défendre toutes ses ordures qui eux peuvent commettre ce qu’ils veulent impunément « les abus de pouvoirs aux créations de guerres injustifiées,escroqueries,la liste est bien longue.... ».En comparaison les crimes commis par les gens sont microscopiques,insignifiants ,regarde les faits divers dans son contenu et sur la durée.
Et quand au métier de droit je ne suis pas en total désaccord avec toi .Je reproche simplement que la principale chose qui devrait être appliqué pour une indépendance c’est la jurisprudence.Cela devrait ralentir toutes les magouilles qui réussissent a passer à côté du droit par le droit.Maintenant sur ce que j’appelle la basse- justice pour un minimum d’ordre social est fait ,mais le plus important ne l’est pas ! Ah ! les bons mots et les belles phrases,cela n’est pas avec cela que le monde risque de s’améliorer.Cestpasgrave que je sois ignoble,mais il faut bien souligner les choses.Est-ce une omission ou simplement fermer les yeux sur ce que tu ne veux pas voir,savoir ?Mais cenestoujourspasgrave cette poussée qui inciterai la population avoir chacun un avocat tout comme un abonnement téléphonique,business oblige,pas belle la vie du droit ??Cherche donc l’erreur,jeune homme. -
Bonjour, hervepasgrave
La géopolitique fauteuse de guerres ou de chaos (par exemple la désastreuse intervention en Libye) ne peut évidemment pas être un motif de condamnation à mort. Ce serait déjà bien que cela puisse donner lieu à des poursuites. Encore faudrait-il pouvoir démontrer qu’il y a eu autre chose que de l’incompétence dans la décision, et ce ne serait pas gagné !
« en comparaison les crimes commis par les gens sont microscopiques, insignifiants »
Curieuse façon de voir les choses : en 2017, il a été commis en France 825 homicides ! Un nombre, soit dit en passant nettement moins élevé qu’aux temps où existait encore la peine de mort dans notre pays.
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J’ai oublié d’ajouter qu’en matière de justice, la jurisprudence s’applique bel et bien dans les cas qui n’ont pas été suffisamment bornés par les textes de loi en vigueur.
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@Fergus
« Encore faudrait-il pouvoir démontrer qu’il y a eu autre chose que de l’incompétence dans la décision »Penser que la destruction de la Libye puisse être le résultat d’une « incompétence » relève de la niaiserie la plus crasse ! Même les avocats de la défense refuseraient de plaider cet argument catastrophique ! -
Bonjour, Ben Schott
Je crois comme vous que ce qu’a fait Sarkozy relève de l’acte délibéré. Je dis simplement qu’en matière de justice, il est très difficile de le démontrer !
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@Fergus
En rajouter ? Mais déjà la tu laisserais entendre que les lois sont justes et bonnes. ?Je comprends mieux pourquoi tu te fais les yeux fermés défenseurs de ces métiers.Car pour ma part il faudrait refaire toutes les lois.Elles sont fabriquées sur mesure pour les contrecarrer.Si ce n’est de manière immédiate ou avec l’utilisation d’une toile d’araignée qui userait un centenaire.Cestpsgrave ! perso ,je ne suis pas spécialiste en la chose et fort heureusement,mais alinéas,annexes,Pour une loi de deux lignes combien de volumes faudrait -il ouvrir et étudier pour que la loi s’applique simplement ?? Oui ! c’est franchement facile a croire,pourtant notre quotidien pullule d’exemples et il n’y pas de pause .Je dois vraiment être tres.... -
Bonjour, hervepasgrave
Dans aucun pays, les lois ne sont totalement « justes et bonnes » car elles engendrent toujours, ici et là, des effets pervers ou souffrent de carences. Et c’est pourquoi il faut sans cesse les faire évoluer. Cela dit, le ne faut pas se leurrer : il y aura toujours, quel que soit le modèle de société, des « lois sur mesure » votées par les exécutifs en place. D’où la nécessité de militer pour la mise en place de contre-pouvoirs efficaces.
« tu te fais les yeux fermés défenseurs de ces métiers »
En aucun cas ! Je dénonce au contraire les comportements déviants et les brebis galeuses qui, dans tous les métiers, nuisent à l’image de leur profession. L’objet de mon article était d’ailleurs une illustration de la condamnation des dérives du métier d’avocat, en l’occurrence pénaliste.
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