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Accueil du site > Tribune Libre > L’école publique est attaquée

L’école publique est attaquée

Il y a urgence : dès cette rentrée 2006, une nouvelle loi vient d’entrer en vigueur. En effet, en application de la loi du 13 août 2004, les communes devront obligatoirement participer financièrement à la scolarisation des élèves domiciliés dans la commune et qui fréquentent une école privée située dans une ville voisine.

Hold-up de l’enseignement privé sur l’argent des contribuables
Cette disposition vise donc à prendre obligatoirement l’argent des contribuables d’une commune pour le donner à une école privée, au détriment évident des élèves normalement scolarisés dans les écoles publiques de la commune. Attaque directe contre la laïcité, cette mesure vise à détourner les budgets communaux des écoles publiques pour financer des écoles privées. Rappelons que l’école publique ne bénéficie d’aucun autre financement que les budgets publics. En revanche, l’enseignement privé dispose non seulement de subventions publiques, mais aussi de toute une gamme de financements privés.
Rappelons aussi que l’école publique accueille tous les enfants, sans distinction de fortune, et qu’elle obtient des résultats scolaires équivalents ou supérieurs à ceux de l’enseignement privé, qui sélectionne pourtant ses élèves par l’argent.
Cette nouvelle disposition est aujourd’hui combattue par de nombreux élus et maires de France, de droite comme de gauche, qui refusent d’être contraints de financer des écoles privées, souvent religieuses, alors que l’école de tous, l’école de la réussite et de la République, manque cruellement de moyens.

Un amendement d’origine socialiste voté à l’unanimité du Sénat
Michel Charasse, sénateur socialiste réputé laïque, a ouvert un boulevard aux tenants de l’école privée en proposant un amendement lors du vote de la loi du 13 août 2004 relative aux libertés et aux responsabilités locales.
Le texte de l’amendement est des plus simples :
"Les trois premiers alinéas de l’article L. 212-8 du code de l’éducation sont applicables pour le calcul des contributions des communes aux dépenses obligatoires concernant les classes des écoles privées sous contrat d’association."
Il convient donc de se reporter à l’article L212-8 du code de l’éducation, et c’est là que ça se gâte. Cet article prévoit les conditions de financement par une commune à la scolarité d’enfants dans une autre commune. Cette disposition part d’un principe simple : si la commune n’a pas d’école (petite commune rurale) ou si sa capacité d’accueil est dépassée, les enfants peuvent aller à l’école de la ville voisine. La commune du domicile finance alors cette scolarisation. Entre écoles publiques, cette disposition est légitime.
La loi prévoit en outre que, si des parents souhaitent une dérogation pour inscrire leur enfant dans une autre école publique que celle de leur domicile (dérogation à la carte scolaire), l’autorisation du maire est obligatoire, ce qui lui permet de maîtriser à la fois sa carte scolaire et son budget. C’est la réalité que vivent beaucoup de familles.

Sauf que. Contrairement à une inscription dans une école publique d’une autre commune, l’inscription dans une école privée échappe à la carte scolaire et ne requiert aucune autorisation du maire de la commune de domicile... Ainsi donc, le choix des parents de scolariser leurs enfants dans une école privée d’une commune voisine entraînera obligatoirement le financement de ce choix par la commune du domicile ! Et voilà comment deux lignes d’un amendement peu réfléchi cassent l’école publique !

Destruction programmée de l’école publique
Alors que l’on parle beaucoup de remettre en cause la carte scolaire, sans dire vraiment ce que l’on veut mettre à la place, la destruction des principes de l’école publique est déjà en marche. Par des mesures techniques, que le citoyen ne peut pas voir arriver facilement, les adversaires de la laïcité attaquent les moyens financiers de l’enseignement public : les budgets de l’Education nationale régressent, les effectifs de personnels enseignants et éducateurs diminuent. Les communes soucieuses de préserver la qualité de l’enseignement primaire sont contraintes de suppléer comme elles le peuvent les carences de l’état. Et c’est dans ces circonstances, où chacun sait que l’enjeu majeur de notre avenir réside dans une école de qualité, que l’on choisit de prendre à l’école publique pour donner au privé !

Les citoyens avec leurs maires pour sauver leur école
Le Collectif pour la défense de l’école publique est composé de citoyens, parents d’élèves mais aussi enseignants, élus, responsables d’associations, des républicains de droite comme de gauche profondément confiants dans l’excellence de l’enseignement public. N’oublions jamais que c’est l’enseignement public, et lui seul, qui a permis et permet encore à tous les enfants de France d’apprendre à lire, à écrire, à compter. C’est l’enseignement public, et lui seul, qui a permis et permet aujourd’hui à tous les enfants de France d’avoir, sur les bancs de l’école, une égalité parfaite des chances de réussite.
C’est pourquoi le Collectif pour la défense de l’école publique, en dehors de toute considération partisane, a choisi de soutenir l’Appel des maires pour le retrait de la circulaire du ministre de l’Education nationale n°2005-206 du 2 décembre 2005.
Car ce sont les maires des petites et grandes communes qui se trouvent face à ce hold-up, ce sont eux qui peuvent y faire obstacle, ce sont eux qui sont garants de la laïcité quotidienne dans nos villes, soutenus par des citoyens vigilants.


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35 réactions à cet article    


  • Eric 21 novembre 2006 15:34

    Je pense qu’il serait util que vous etudiez un peu les chiffres concernant l’education.Ils contredisent l’essentiel de vos assertions. En vrac :Le public a beaucoup plus de moyens que le prive et heureusement d’ailleurs car ses couts par enfant et par enseignant sont tres superieurs. Les etablissements sous contrat n’ont pas besoin de selectionner par l’argent car ils sont sous contrat. Le niveau est certainement en moyenne meilleur dans le public car on va dans le prive, en dehors des cas de convictions religieuse (par exemple les musulmanes qui souhaitent porter un voile vont dans l’enseignement catholique et vous ne sauriez pretendere qu’il s’agit uniquement de riches privilegiees)quand on a un enfant que le public n ’arrive pas a sortir d’affaire etc. etc.. Votre article exprime des opinion gratuites et partisanes non etayees par des faits. Le budget reel par enfant scolarise a double en monnaie constante depuis 30 ans dans le public. Comme bonne publicite commence par soi meme, je vous renvoi a mon article sur le rapport Obin qui jouxte le votre. Vous verrez que ce rapport officiel montre qu’il n’y a plus de carte scolaire, sauf pour les pauvres, avec la complicite de tous le monde. Que votre ecole "Laique ne l’est pas tant que cela et que notamment, dans de nombreux etablissements, elle ne parvient meme pas a assurrer la presence normale et sans probleme d’enfants juifs qui n’ont pas d’autre choix que le prive.Je serai tres vivement interesse si ce n’est pas abuser par une reaction de votre part a mon article car les angoisses que vous ressentez au sujet del’avenir de l’ecole publique me semble participer de la crise du systeme que j’ais cru discerner dans le rapport obin. Est il tres rationnel de s’inquieter pour les trois francs six sous qui vont peut etre passer au prive quand notre systeme public fait face a une crise aussi profonde que celle decrite chez Obin ?


    • Paf le klebs (---.---.64.121) 22 novembre 2006 08:22

      Quelques arguments à quelqu’un qui n’y connaît pas grand chose :

      1° 3Francs 6 sous + 3F 6s + 3F 6s + .... = beaucoup

      2° dire qu’un élève du privé coûte moins cher qu’un élève du public.... ouah !!! surtout quand on sait que : Les enseignants du privé sont payés par l’état. Les crédits alloués pour les frais de scolarité (livres, matériel, ... ) sont les mêmes... Y’a de quoi rire ! la seule chose qui n’est pas entièrement financée est l’entretien des locaux...

      3° Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage... La classe possédante s’est rendue compte en 68 qu’instruire les enfants était dangereux... Maintenant on les « éduque », c’est mieux et ils ne possèdent pas le B-A ba minimum qui leur permette une analyse saine de quelque pbme... Pendant ce temps dans le privé... On fait comme avant...

      4° Le retour du clergé costaté depuis quelques années, dans la vie sociétale, puis sociale, et maintenant politique (cf qelques discours d’évèques dans leur cathédrale mériteraient d’être publiés)montre que la lutte contre l’obcurantisme sectaire n’est toujours pas finie...

      4° Quant à Charasse, pour obtenir un soutien sans faille de droite comme de gauche à ses propos aussi idiots mais payants dans certains milieux, il est prêt à faire plaisir à un maire de droite... C’est ce qu’on appelle de la « bonne politique ».

      5° petite remarque. le députe Fenec a constaté qu’une secte enferamit ses enfants. C’est bien. Et que ceux-ci n’avaient aucun accès à la culture : « Ils ne connaissent même pas Z. Ziddane, ils sont incapables de nommer des chanteurs actuels, ils n’ont pas de télé... » Je vous laisse méditer sur cette vision de la culture d’un député UMP !


    • gem gem 22 novembre 2006 11:34

      cher paf, si quelqu’un n’y connait rien, c’est plutôt vous.

      Consulter plutôt les documents budgétaires officiels, comme je l’ai fait pour écrire cet article assez récent : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13874

      Conclusion pour faire simple et à la grosse louche, l’enseignement public coute maintenant à la collectivité 20 % plus cher que l’enseignement privé sous contrat.

      Et, en plus, le privé apporte plus (un tout petit peu) aux élèves (par rapport à ce qu’on s’attend de leurs résultats, comtpe tenu de leurs milieu social). ça par contre c’est tabou, le mammouth se garde bien de faire de la pub à-dessus, mais il le sait...

      vous avez dit « chien malade » ? Possible... mais ce qui semble le plus probable, c’est que le chien (comme vous dites) s’est déclaré lui-même malade (voire, à l’occasion, s’est rendu malade) pour qu’on le chouchoute et qu’on le laisse peinard. La méthode a bien marché (doublement du budget !) mais elle atteint ses limites : maintenant le maitre du chien s’interresse plus au petit de la portée, que le gros et gras chien dominant (même malade) bouscule et mord, mais qui rend de meilleurs services et qui ne passe pas son temps à faire chier (pas de grève, pas de manifs politicienne, pas d’embrigagement de la jeunnesse dans des idéologies mortes...)

      Allez, debout le chien, on n’y croit plus à tes simagrées : maintenant va falloir te bouger ! Et laisse le petit tranquille, ou gare à tes fesses !


    • Paf le Klebs (---.---.64.121) 22 novembre 2006 12:56

      Le ridicule ne tue pas, j’ai le plaisir de constater que GEM, malgré ses idioties pseudo intello basées sur un très vieux discours libéral qui date de 200 ans et qui a permis à nos cher nobles de se refaire une santé sur le dos du peuple abruti par la peur du lendemain, se permet d’écrire autant de bêtises !!!

      Remises de charges aux entrprises Privées : 20 milliards d’Euros par an !

      Baisses des impôts pour les plus aisés : 9 milliards.

      Vous ne vous servez d’autre part que de chiffres anoncés par l’Etat, vous devriez, Mon pôv, répertorier combien que c’est-y que les régions elles dépensent pour le privé ( industrie et lycées), et combien que les départeùents ils leur refilent et pi aussi les communes...

      Mais il est vrai que le pôv klebs, y veut pas se laisser faire par une idéologie qui prône un individualisme forcené et donc l’exploitation de l’ignorance par les marchands de tapis dont vous devez faire partie ( ex : les proposition de crédit à la consommation des banques)... Mais c’est vrai,il vous faut un petit paquet de travailleurs peu payés pour que vous puissiez profiter de la dernière Porsche ! Ainsi vous pourrez leur faire payer aussi le coût écologique de vos toutes petites frasques... Quelle superbe mentalité !!!! perso, moi, gem pas ! c’est plutôt du genre à me donner la diarrhée !


    • gem gem 22 novembre 2006 14:16

      Paf, vous n’avez pas besoin d’être grossier, ça vous dessert plutôt qu’autre chose au yeux des autres et ça n’est pas bon pour votre tension et ce qui va avec... Allez plutôt boire une camomille avant de revenir nous voir.

      Et ça n’est pas la peine de nous faire le coup du changement de sujet, vos digressions idéologiques sont et restent hors sujet (en plus que être de la plus complete mauvaise foi : en 2005 les sociétés ont versé 80 Mds en taxes et 153 Mds de cotisations « patronales », alors le « cadeau » de 20 Mds, c’est tout à fait ridicule... ).

      Si mes chiffres ne vous suffisent pas, apportez les « votres ». Ca ne changera pas grand’chose, étant donné qu’environ 90 % du coût se sont les salaires des enseigants, pris en charge seulement par l’état. De plus il est notoire que les collectivités territoriales chouchoutent bien plus leurs écoles publiques que les établissement privés, ça va donc plutôt encore augmenter l’écart entre le public et le privé...

      Tout cela n’est pas un délire métaphysico-idéologique « ultra-néo-libéralo super-méchant de la mort qui tue les gentils », produit par des fonctionnaires qui, c’est bien connu, sont ultra-majoritairement de ce bord-là : ce sont des faits. Libre à vous de les interpréter à votre sauce « ultra-archéo-marxisto super-gentille de la vie qui sauve tout le monde de l’affreux complot mondial de la ploutocratie judéo-maconique apatride » ... smiley


    • paf le klebs (---.---.64.121) 22 novembre 2006 15:58

      Je m’amuse !!!! « vous n’avez pas besoin d’être grossier » : Où est la grossièreté sinon celle de vous dire que vous travestissez les faits afin de les mettre à l’aune de votre pensée.

      Quant au reste,il suffit de lire, c’est EDIFIANT ! et particulièrement instructif sur votre état d’esprit !


    • Stephane Klein (---.---.19.227) 21 novembre 2006 16:26

      Pour ma part, je suis pour cet ammendement pour la simple raison que cela va favoriser l’enseignement prive qui par ricochet mettra en lumiere les manques et incompetences de l’enseignement public qui n’en finit pas de crouler sous ses pesanteurs, consequence de l’ideologie imposee par ses ayatollahs.


      • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 21 novembre 2006 16:44

        Je ne connais pas trop la loi concernant les écoles privées, mais je me doute qu’elles vivent d’amour, d’eau fraiche et de l’argent des parents d’élèves. Ces même écoles doivent toucher de l’argent de l’état pour chaque enfants qui y est scolarisé. Sachant que chaque commune doit aussi participé pour chaque élève qui se trouve dans cet établissement.

        Dans ce cas précis, cela ... ne change rien. Si une chose, maintenant une commune paie pour la scolarisation de ses enfants dans une commune voisine. Le privé continuera à toucher « sa part » pour chaque enfant qui étudiera chez lui, seul le contributeur change.


        • Fix (---.---.132.252) 21 novembre 2006 17:14

          Très intéressant ce commentaire !!

          Vous commentez sur vos suppositions !!

          On est bien avancés !!


        • Jean-Dominique (---.---.116.239) 21 novembre 2006 18:10

          Les commentaires favorables à cette mesure ne relèvent aucunement les dangers sous-jacents.

          1. Paupérisation de l’école publique. L’école publique est la seule à avoir une obligation d’accueil des élèves selon une sectorisation dont, par ailleurs, on peut discuter (mais ce n’est pas le sujet). La part de budget communal qui partirait vers une école privée amputerait le budget communal, sauf à augmenter les impôts pour maintenir les services.

          2. Vous payez des impôts dans une commune. Ce n’est pas pour financer une entreprise privée dans une autre commune ! Or c’est précisément ce que prévoit cette mesure, qui ne concerne, je le rappelle, que les écoles privées situées dans une commune voisine, et non sur le territoire même de la commune concernée.

          3. Imprévisibilité des budgets communaux. Les budgets publics, et la fiscalité afférente, sont établis suivant des prévisions démographiques et des objectifs d’investissement et de fonctionnement. Ce qui choque bon nombre de maires ruraux, c’est que, même s’ils disposent d’une école sur leur territoire, ils devront payer pour une autre école, située à l’extérieur, sans même pouvoir prévoir le volume de la dépense.

          4. Communautarisation accrue. Aujourd’hui l’école privée est à 90% catholique qui revendique d’ailleurs le fait d’enseigner de façon obligatoire le catéchisme. Demain, par ce mécanisme, les communes seront contraintes de financer des écoles musulmanes, où les règles de la laïcité ne seront pas appliquées, notamment sur l’égalité entre garçons et filles. Nos impôts ont-ils vocation à favoriser les communautarismes en séparant les enfants suivant la religion de leurs parents ?

          5. Liberté de choix et financement public. Il n’est pas question de limiter la liberté de choix des familles mais une liberté individuelle ne se finance pas sur le dos de la collectivité. En l’occurrence, si les communes sont contraintes de financer des écoles privées extérieures, elles devront, soit amputer leur budget soit augmenter les impôts pour compenser la dépense. Ce qui revient mécaniquement à faire payer sa propre liberté de choix par les autres.

          6. Lorsqu’un service public existe, de l’importance de celui de l’éducation, en répondant à des règles communes de la Nation (dont sont dispensées les écoles privées), il n’y a pas lieu de le dépouiller pour un service privé qui dispose d’autres sources de financement. Sinon, pourquoi ne pas financer aussi les vigiles des grandes surfaces ou les polices privées ?


        • Fix (---.---.132.252) 21 novembre 2006 17:19

          Pour votre information, les écoles privés sous contrat ont deux modes de financement :

          Tout ce qui concerne l’enseignement est pris en charge par l’Etat (les profs sont payés par l’éducation nationale).

          Tout le reste est payé par l’établissement, autrement dit par les parents (tout le reste comprend notamment l’entretien des locaux...)

          Concernant l’attaque portée par l’article, je rejoins le premier commentaire sur l’inanité et la vacuité des arguments : les parents de l’élève scolarisé dans le privé payent aussi des impôts !! Il est donc juste que la scolarité de leur enfant soit prise en charge... Quand bien même cette scolarité s’effectuerait dans le privé.


          • Algunet 21 novembre 2006 17:34

            Les écoles privée dites sous contrat percoivent de l’argent pour l’enseignement qu’ils dispensent, que la contribution proviennent de la commune de rattachement de l’élève ne me choque pas dans la mesure ou dans le public la règle est la même. Par contre je ne sais pas si la contribution est identique dans les deux cas...


            • Fix (---.---.132.252) 21 novembre 2006 17:51

              Elle est inférieure, car l’admission des nouveaux professeurs, décidée par l’Educ Nat, fait que le nombre de profs dans le privé est insuffisant pour répondre à la demande. Cela oblige ainsi les directeurs à embaucher des suppléants. Le salaire de ceux-ci est pris en charge, non pas par l’Educ Nat comme cela devrait être fait, mais par des organismes de mutualisation de l’ecole privée. Donc coût supplémentaire.


            • (---.---.37.70) 21 novembre 2006 18:22

              « Cette disposition vise donc à prendre obligatoirement l’argent des contribuables d’une commune pour le donner à une école privée, au détriment évident des élèves normalement scolarisés dans les écoles publiques de la commune. »

              Pourquoi, ils ne payent pas d’impot les parents des eleves des écoles libres ? Pourquoi devraient ils alors financer les écoles Etatiques à leur détrimant ? Si certains veulent subbir un bourrage de crane idéologique pour devenir de la chair à canon aux ordres des fonctionnaires, libres à eux, mais laissons ceux qui veulent demeurer libre, et avoir un vrai enseignement de qualité, récuperer l’argent qu’ils ne coutent pas dans le public l’utiliser dans le privé. D’ailleur, plein de gens des cité sont dans des écoles libres. Je ne vois pas ou est l’avantage concret d’être inscrit dans un établisssement étatique ???


              • (---.---.37.70) 21 novembre 2006 18:28

                « Cette disposition vise donc à prendre obligatoirement l’argent des contribuables d’une commune pour le donner à une école privée, au détriment évident des élèves normalement scolarisés dans les écoles publiques de la commune. »

                Pourquoi, ils ne payent pas d’impot les parents des eleves des écoles libres ? Pourquoi devraient ils alors financer les écoles Etatiques à leur détrimant ? Si certains veulent subbir un bourrage de crane idéologique pour devenir de la chair à canon aux ordres des fonctionnaires, libres à eux, mais laissons ceux qui veulent demeurer libre, et avoir un vrai enseignement de qualité, récuperer l’argent qu’ils ne coutent pas dans le public l’utiliser dans le privé. D’ailleur, plein de gens des cité sont dans des écoles libres. Je ne vois pas ou est l’avantage concret d’être inscrit dans un établisssement étatique ???


                • Jean-Dominique (---.---.116.239) 22 novembre 2006 11:51

                  Il ressort des commentaires favorables à cette mesure qu’ils ne relèvent pas les dangers afférents :

                  1. La liberté de choix. Personne ne la remet en cause. En instituant un financement obligatoire des écoles privées hors de la commune, on mutile le budget communal. Il reste au maire deux solutions : ou il baisse les prestations dans sa commune, ou il augmente les impôts. Ce qui revient à faire payer la liberté de choix individuelle par tous les autres.

                  2. Le communautarisme. Aujourd’hui, c’est l’enseignement catholique (90% des écoles privées) qui en bénéfiera. Demain, des écoles musulmanes, sikhs ou autres. C’est-à-dire des écoles où l’égalité des garçons et des filles ne sera pas assurée, où le mélange des enfants de toutes origines ne sera pas assuré. Depuis quand l’argent des citoyens doit-il servir à financer les religions ?

                  3. L’inéquité. L’enseignement privé bénéficie de dérogations nombreuses : pas de sectorisation, choix des élèves. Il bénéficie en outre d’un financement externes : nombreux sont les établissements privés qui, à la faveur de classes professionnelles fantômes, perçoivent la taxe professionnelle.

                  4. Une école privée est...privée ! C’est une entreprise et les chiffres montrent que ces entreprises se portent financièrement très bien. Depuis quand une commune serait-elle obligée de subventionner une entreprise privée située hors de son territoire ?

                  5. La désertification rurale. Nombreux sont les maires ruraux de droite comme de gauche qui s’opposent à cette mesure. Pour eux, c’est la fin de leur école communale dans la mesure ou démographiquement ils sont souvent en limite. Un déficit de 2 ou 3 élèves et c’est la classe qui ferme. Pénalisant tous les autres au nom du choix de quelques uns.

                  6. La modernisation de l’école. Ce n’est pas en dispersant tous les élèves que l’on réformera utilement l’éducation nationale. C’est une mobilisation collective qu’il faut et non un éparpillement des égoismes. Les associations de maires ruraux se sont massivement mobilisées contre cette mesure. Il ne s’agit pas d’idéologie mais d’égalité et de laïcité.


                • loga (---.---.37.229) 21 novembre 2006 18:49

                  Est ce une avance pour l égalité des chances ?

                  L avantage du privé il peut selectionner les éléves et les renvoyés dans l’école publique.

                  Qu’ une commune paye non .

                  Si les parents avaient plus de temps et moins de soucis dans le travail ou dans leurs avenir pour suivre leurs enfants scolairement on n aurait peut être pas besoin du privé .

                  On selectionne une société comme celà :danger !

                  mes 4 enfants ont tous été à l école publique avec des copains qui se prénomment momo ,rachid ,ou autres et qui sont toujours copains. .

                  Ils ne sont pas devenus des idiots pour autant : 1 dea ,1 dess ,1prof de math (dans le publique) ,le dernier qui va vers un dess .

                  Arrétez de casser du sucre sur l ’éducation nationale c est partout pareil on ne voit que les échecs et non les réussites.


                  • gem gem 22 novembre 2006 11:41

                    tout faux !

                    le privé sous contrat récupère les élèves exclut de l’enseignement public, et non le contraire !!!

                    question sélection, le privé ne demande pas mieux que de ne pas sélectionner, malheureusement c’est le mammouth qui décide du nombre de classes ouvertes ... Alors il n’y a pas de place pour tous. D’expérience, les établissements privés prennent d’abord les enfants de la même famille, et puis ensuite c’est « premier arrivé premier servi », avec une pré-incription avant noël.


                  • Icks PEY (---.---.164.39) 22 novembre 2006 00:06

                    Article malheureusement significatif d’un bourrage de crâne dogmatique propre aux Etats totalitaires.

                    Voyez donc cela ! Cet amendement serait en train de tuer l’enseignement public !

                    Malheureusement, mon bon monsieur, l’enseignement public n’a pas besoin de cet amendement pour péricliter ... le mammouth qui y croupit suffit largement à la tâche !

                    La preuve ? Les écoles privées n’ont jamais autant d’inscrits qu’à la suite des grève des profs du public !

                    Enseignement libre et gratuit pour tous !

                    Bien cordialement,

                    IP


                    • fredleborgne (---.---.32.186) 22 novembre 2006 00:13

                      Aux armes ... contre qui ?

                      L’école privée ?

                      Moi, je veux bien, mais qui y trouve t’on ?

                      Le fils du prefet, la fille du maire, des rejetons de notables ... et même des enfants de professeurs ou d’instituteurs.

                      Et même pas pour des raisons de foi, seulement pour un problème de classe (normal à l’école).

                      Et puis, parce quand on met un enfant dans le privé, on accepte qu’il subisse une discipline, alors que si son enfant a une remontrance de la part d’un prof du public, on va s’en plaindre à l’Académie.

                      Pour lutter contre le privé, il faut exiger des élus et des fonctionnaires que leurs enfants fréquentent les écoles publiques.

                      Et on peut isoler deux heures dans la semaine pour que les élèves puissent suivre, sur option, des cours sur la religion de leur choix dans une enceinte hors de l’école elle-même.

                      Le reste suivra alors...

                      Quand à cette loi, elle est bien faite par des fonctionnaires supérieurs, pour eux et l’élite qu’ils fréquentent. Néanmoins, même entre écoles publiques, il y a concurrence et fraude à la carte scolaire. Le problème de cette loi dépasse donc le cadre public privé


                      • (---.---.149.144) 22 novembre 2006 03:06

                        Le premier paragraphe de cet article est une telle somme de mensonges éhontés que cela en est stupéfiant. Son auteur n’hésite pas à jouer le grand air de la calomnie !


                        • docdory docdory 22 novembre 2006 14:37

                          @ l’auteur

                          Entièrement d’accord avec votre article . Nous assistons à un gigantesque processus ayant un double but :

                          1°) Se débarasser des services publics et les confier à des interêts privés (GDF , autoroutes , enseignement , hôpitaux , télécommunications etc ...

                          2°) Se débarasser de la laïcité et faire de la France une société communautariste ( cf mon article sur agoravox :

                          http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=13855

                          Il faut en finir avec tous ces fossoyeurs de la République , c’est pourquoi j’ai signé votre pétition !


                          • (---.---.132.252) 22 novembre 2006 17:31

                            Bravo !! Déjà deux signatures !!

                            Allez, on tient le bon bout !!


                          • Eric 22 novembre 2006 20:07

                            A ce stade du debat, je ne peux que repeter ce qu’a dit gem a differentes reprises. Tous les chiffres sont disponibles, accessibles, verifiables et produits par des administrations, dont les finances, sous le regard vigilant de syndicalistes avides de verite et donc peu sujets a caution. Ils contredisent tous ce que dit l’auteur et ses supporters et notamment dans le domaine economique et concernant le service public. A nouveau je signale le site passionnant de cet agrege d’economie qui presente des chiffres officiels,http://geronim.free.fr/ecogene/approfondissements/approf15.htm la part de la valeur ajoute des entreprises apres impot dans l’economie et restee stable, celle des menages a baissee, celle de l’etat a augmente. L’endettement public s’est accru et la part des investissement a diminuee, la conclusion logique est que les revenus des menages sont oberes par la hausse des salaires des fonctionnaires et de leurs couts de fonctionnement.Hors quelques traders les salaires de la fonction publique sont superieurs a leus equivalents dans le prive pour tous les types d’emplois

                            C’est peut etre tres bien, surtout si on considere que la qualite des services rendus s’est accrue proportionnellement et compte tenu que les fonctionnaires oeuvrent pour tous.

                            Cela rend extremement etonnant ces lamentations sur la pauperisation du secteur public, l’accaparement des entreprises etc...

                            L’agrege en question conclue en contradiction avec ses propres chiffres a une spoliation des menages par les entreprises.

                            A la fin on a l’impression que l’incantation ou la shyzophrenie empeche tous debat democratique


                            • metzger (---.---.28.124) 22 novembre 2006 20:18

                              On ne peut que souscrire à l’article de M Jean-Dominique Reffait. L’école laïque a été crée pour donner des chances égales ou plus exactement se rapprocher de l’égalité des chances à tout jeune quelque soit son milieu au sens le plus large du terme. Ce principe fondamental doit être maintenu.

                              Ce qui n’emêche pas que notre école de la République doit se moderniser dans son organisation pour améliorer son efficacité. Ses rigidités doivent sauter par une décentralisation avec une réelle responsabilité locale (l’établissement). A posteriori, (chaque année) une réelle mesure des performances corrélée avec le milieu local doit être mise en oeuvre. En fonction du résultat, les enseignants et le personnel de l’établissement doivent être récompensés ou pas. Par exemple, un test des acquisitions requises par niveau pourrait servir de réfenrentiel.

                              .


                              • loga (---.---.199.148) 22 novembre 2006 21:50

                                Question s il n y pas d etablissement privé dans ma commune mes enfants seront ils bêtes ?

                                Arrétez de dire que l’école publique n’est pas bonne et que le privé est mieux vous oubliez une chose l enfant

                                .S il ne veut pas ou ne peut ,qu avec retard suivre la scolarité qu il soit dans le publique ou le privé l incidence sera la même.

                                Il y a autant de problémes mais peut être il est de mode de dire que l éducation nationale ne vaut rien . Au fait ceux qui critiquent ,leur parent ont été où à l école ?

                                Il serait souhaitable de dire pour intervenir sur ce forum où on a été à l école et on sera peut être surpris que l éducation des detracteurs a été faite dans le publique.

                                J ai été à l école publique ,puis au collége,lycée et fac rien dans le privé et je me suis jamais posé la question ayant que ma mêre pour m élever .Merci à l égalité des chances par l’école publique.

                                Beaucoup d écoles privées sont « financiéres » du genre fond de pensions .le marché de la scolarité est juteux les fianciers ont des études pointues la dessus j ai lu un rapport d un groupe financier il y a 5 ans et c etait bien vue ou pas triste comme on veut au choix .


                                • Toto l’achtilaïco (---.---.20.131) 22 novembre 2006 23:38

                                  Je soutiens parfaitement ce combat... Nous devons lutter pour retrouver une Ecole Républicaine forte ! Forte de Laïcité, forte de Liberté, d’Egalité et de Fraternité.

                                  Je ne peux plus cautionner ces écoles privées qui ponctionnent tant d’argent aux écoles publiques. Pourquoi des écoles privées près de chez moi on de magnifiques installations (1 ordi/élève, ...) alors que les établissement publiques en ZEP n’ont rien ou presque ?! Les ZEP sont-elles des poubelles ? Des zones ignorées ?! Oui, si l’on continue ainsi à ne pas placer les fonds là où il faut...

                                  L’instruction nationale est nécessaire pour tous ! Pas d’avantage pour ceux qui en ont les moyens financiers ou qui peuvent s’en donner les moyens, même par sacrifice sur certains postes budgétaires...


                                  • Joanes K. Parijs (---.---.170.216) 24 novembre 2006 20:22

                                    « Pourquoi des écoles privées près de chez moi on de magnifiques installations »

                                    Parce qu’elles sont moins bureaucratique et qu’elles dépensent mieux leur argent, et parcequ’elle n’ont pas à se coltiner tous les cas sociaux du quartier, et parcequ’elle choisisent leurs enseignants. Probablement.


                                  • Denis (---.---.12.114) 23 novembre 2006 01:06

                                    Par définition, le privée est ce qui n’a pas un caractère public. C’est-à-dire ce qui ne concerne pas le peuple, qui n’est pas relatif à l’état. Or dans le cadre de l’éducation, c’est tout ce que je ne souhaite pas. L’éducation concerne en tout point le peuple, pour le peuple, et doit être menée dans la plus stricte neutralité de l’école que se soit sur un plan laïque que sur le plan commerciale. Les enfants de doivent pas servir de supports à une quelconque opération publicitaire tout autant que l’école ne doit pas devenir le porte-parole des entreprises. Et c’est ce que propose a terme l’école privée. On est en droit de se demander quels sont les intérêts du privée face à ceux du public ?

                                    Mais l’école doit aussi et surtout promouvoir et garantir l’égalité des chances, quelque soit les convictions de chacune et de chacun. Ce que le privée a, ou aura, vite oublié au profit du profit. L’école privée créé un enseignement a deux vitesses et réintroduit des inégalités notamment par l’argent. Seule une école publique et laïque peut prôner l’émancipation tout en s’efforçant d’en réaliser les conditions intellectuelles. Seul une école publique et gratuite est à même d’assurer se service d’intérêt public. Bien sur, j’admets aisément que l’école publique n’est pas parfaite et qu’il faille la réformer, l’améliorer,... Mais, je ne conçois pas qu’on puisse la bradé sur l’hôtel du profit et des convictions religieuses.

                                    Aussi, et pour les raisons invoquées dans l’article, les écoles privées n’ont aucune légitimité à profiter des deniers publics, ou alors qu’on leur retire leur statut de « privé » !


                                    • Emile Red Emile Red 23 novembre 2006 14:06

                                      Je félicite M. Reffait pour cet article significatif, et me suis empressé de signer la pétition.

                                      Il est scandaleux que les deniers publiques puissent en quelque cas que ce soit profiter à la manne privée, d’autant plus que ces subventions illégitimes manquent cruellement à l’école publique et laïque, et lorsqu’on sait la difficulté de maintenir classes et profs dans le public, il est lamentable de voir des écoles nanties accroitre leurs revenus sur le dos des plus faibles.

                                      Je suis peu surpris de voir les pourfendeurs du communautarisme idéologique ou religieux (antimarxiste, antiislamique etc...), n’étant pas à un paradoxe près, défendre ce résidu de privilège d’ancien régime, idem pour les culs bénis dont la foie n’a de limite que portefeuille et compte en banque lorsque ça ne profite pas à leur standing social.

                                      Il est aisé de trouver sur le net que le public, sans revenus particuliers, a d’aussi bon, sinon meilleurs, résultats que le privé. Et dans une démocratie qui affiche sa pompeuse devise, l’égalité n’a plus rien à voir avec ce système éducatif à multiples vitesses où argent, moyen et copinage permettent une réussite scolaire sereine là où le commun du peuple doit galérer, d’une année sur l’autre, pour faciliter un avenir heureux à leur enfants.

                                      D’autre part, la dislocation du tissu social est due, principalement, à la désagrégation des établissements scolaires en manque de personnels et de moyens, or ce sont encore les mêmes qui crient haro sur l’éducation nationale et défendent ce système scolaire où l’argent appelle l’argent, ces mêmes qui beuglent contre les ruptures de la carte scolaire et imaginent les pires trouvailles pour l’éluder.

                                      Un petit test, pour les non convaincus, cherchez, sur gogol-notre-ami, les lycées de votre région, ouvrez les sites des lycées privés réputés et regardez les noms, les prénoms des élèves, regardez par la même occasion qui sont les intervenants et leurs statuts.

                                      Exemple par chez moi : St Joseph de Tivoli et un blog d’élèves, interessante aussi cette intervention...

                                      Jolies images décalées où Charles-Edouard, Astrid, Marie-Chantal et Baudouin peuvent tantôt découvrir le néo-libéralisme encensé par un clergé complaisant, tantôt s’essayer à la construction de satellite, tantôt profiter des aménagements qui feraient pâlir certains comptables de centres de loisirs, pendant que des centaines de directeurs se battent, depuis des années, pour obtenir plus de 15€/mois pour les heures passées à faire tourner correctement leurs écoles primaires.

                                      Où donc est cet esprit de probité rebattu par curés et consorts à longueur de messes et de prèches, reprochant sans cesse le manque de conscience de notre société ?


                                      • océan (---.---.110.47) 29 novembre 2006 15:03

                                        emile red, s’il vous plaît et même si évidemment ça vous gêne aux entournures, ne faites pas semblant d’ignorer que la gauche bobo met ses enfants dans le privé... mme royal en tête... imaginez qu’elle vous lise, elle va être morte de rire ! et vous pendant ce temps-là, vous enfourchez le dada !!

                                        la seule chose qui attaque l’école publique, c’est la somme de ses insuffisances. Si elle était à la hauteur, il n’y aurait pas besoin d’école privée. Votre maquillage égalitariste cache très mal vos pulsions totalitaires.

                                        Qui allez-vous convaincre que vous allez devenir bons en empêchant les autres de faire mieux que vous ?


                                      • Joanes K. Parijs (---.---.170.216) 24 novembre 2006 20:17

                                        Je sais que c’est une mesure proposée par des libéraux, ce qui la condamne à être automatiquement honni par toute la gauche.

                                        Et pourtant, l’école ne fonctionne plus aujourd’hui. Avec de tel chèque, et la fin de la carte scolaire, on pourrait imaginer certe quelques écoles religieuses, mais aussi, beaucoup plus d’écoles alternatives, s’inspirant de Freinet par exemple.

                                        Pourquoi ne pas faire un peu confiance aux parents pour créer une émulation imaginative entre les écoles.

                                        Peut-on vraiment faire pire qu’aujourd’hui en dépensant autant d’argent ?

                                        Arrêtons de sacraliser l’école publique. Elle a fait son temps. L’imagination au pouvoir !

                                        En tant que parent, n’aimeriez-vous vraiment pas avoir ce choix ?

                                        Evidemment il s’agit dans le même temps de ne pas laisser tomber les cas sociaux, renvoyés de tous les établissements à proximités de chez eux pour cause de violence. Je crois que c’est possible, mieux avec ce système que sans. Les établissements locaux ne pouvant refuser les élèves de proximités renvoyés d’ailleurs, un élève renvoyé de partout pour indiscipline mesurerait le sens du mot responsabilité, et pourrait être aidé grâce aux énormes moyens dégagés par les économies réalisées.


                                        • océan (---.---.110.47) 29 novembre 2006 14:47

                                          cet article est une accumulation débile de poncifs éculés.

                                          Devant cet article, le lecteur n’a malheureusement que le choix entre trois possibilités : le rédacteur est soit un sot, soit un paresseux qui se contente de ses a prioris sans se donner la peine de les remettre en question, soit un malhonnête et un menteur qui compte sur la naïveté de ses lecteurs.

                                          Personnellement je penche pour la troisième hypothèse : qui peut penser que la confusion entre enseignement libre et enseignement confessionnel puisse être sincère ?

                                          qui peut penser qu’on puisse sincèrement ignorer à ce point les défaillances et les déviations notamment politiques de l’enseignement public ?

                                          qui peut penser que l’auteur ignore que de nombreux dirigeants socialistes mettent leurs enfants à l’école alsacienne (et notamment les présidentiables, bien sûr) ?

                                          qui peut penser que l’auteur ignore que les enseignants sont les premiers à violer la carte scolaire ?

                                          etc etc.


                                          • Jean-Dominique (---.---.132.234) 29 novembre 2006 15:34

                                            Voici incontestablement le type de commentaire profondément constructif qui remplace le débat par l’injure. Soit, c’est une méthode, et ce n’est pas la mienne.

                                            Je suis donc sot,paresseux et malhonnête car je préfère tant qu’à faire être les trois à la fois, ne laissant pas à un quidam anonyme le soin de décider de mon statut à ma place !

                                            « qui peut penser qu’on puisse sincèrement ignorer à ce point les défaillances et les déviations notamment politiques de l’enseignement public ? »

                                            Déviations politiques ? Hum... Vous nous expliquerez l’influence marxiste d’une maitresse d’école de CP ! C’est évidemment un faux procès. Défaillances ? Oui, et alors ? Est-ce en appauvrissant l’école de tous au profit de l’école de quelques uns qu’ont traitera les défaillances ?

                                            Mais en plus, je suis courtois et vais, en prime, répondre :

                                            « qui peut penser que la confusion entre enseignement libre et enseignement confessionnel puisse être sincère ? »

                                            Sur les 5300 écoles primaires et maternelles privées de France, 5016 établissements dépendent de l’enseignement catholique.

                                            Sur les 3500 collèges et lycées privés, 2877 établissements dépendent de l’enseignement catholique (Source : Portail de l’enseignement catholique, scolanet.net)

                                            Les chiffres n’ont pas à être sincères, ils sont vrais.

                                            « qui peut penser qu’on puisse sincèrement ignorer à ce point les défaillances et les déviations notamment politiques de l’enseignement public ? »

                                            Et qui peut penser qu’en appauvrissant l’école de tous au profit de l’école de quelques uns, on règlera les défaillances ?

                                            « qui peut penser que l’auteur ignore que de nombreux dirigeants socialistes mettent leurs enfants à l’école alsacienne (et notamment les présidentiables, bien sûr) ? »

                                            Et alors ? Les socialistes ne sont pas les défenseurs les plus acharnés de la Laïcité. Sur le site www.ecoledelarepublique.fr, vous trouverez les signatures de maires de droite comme de gauche, y compris celle de M. Nicolas Dupont-Aignan. Ce que font les caciques du PS ne nous importe pas ici.

                                            « qui peut penser que l’auteur ignore que les enseignants sont les premiers à violer la carte scolaire ? »

                                            Hors sujet.


                                          • faustine (---.---.148.36) 4 décembre 2006 23:20

                                            Sans revenir sur le fond du débat une précision sur les écoles privées : J’ai fait trois années de collège (6ème à 4ème) dans un collège privé catholique de Rouen. Gratuitement. Je suis partie 2 fois par an en colonie avec ce collège à moitié prix. Et ce collège-lycée avait systématiquement des résultats proches ou atteignant 100% au bac (98 % les mauvaises années) Arrivée à Paris, j’ai fait ma 3ème dans un lycée public. La moitié de ma classe a loupé le brevet. J’ai surfé sur mes acquis, atteignant 16 de moyenne en séchant la moitié des cours (j’avais pourtant plutôt 12 dans le privé, sans doute plus proche de ma valeur scolaire réelle) Retour dans le privé catho, cette fois je paye, notre niveau de vie s’est amélioré, normal. Je doute en revanche que certains camarades de classe aient eu les moyens de payer la scolarité. Mais dans les écoles privées qui paye et qui ne paye pas relève heureusement du confidentiel.

                                            Il est cependant vrai qu’il existe du privé de fort médiocre (lachons le mot - mauvais) niveau. Dits « boîte à bac ». Mais le faible pourcentage de leurs élèves qui décroche le susdit diplome ne l’aurait pas obtenu dans le public.

                                            Donc, sans trancher la question du financement, il existe 2 types de privé. ceux qui recrutent sur le niveau, ceux qui recrutent sur le fric Et un élève correct (pas forcément brillant)trouvera sa place dans les premiers, gratuitement si la situation de ses parents le justifie, pour cher si idem. Après tout, les tarifs de crèche publique sont également fonction des ressources.

                                            Juste une suggestion à ce sujet : il me semble tout de même que le financement par les communes devrait au moins impliquer des tarifs plafonds ou une réduction du tarif pour l’élève concerné... dont les parents payent des impôts qui financent l’école publique et privée

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