Comme chaque année, à même époque, « le
baromètre » de la « confiance dans les médias » vient d’être publié. « SelonTNS
Sofres/Logica » , titre le journal La
Croix qui a commandé le sondage, « les
médias bénéficient d’un crédit constant. Mais les journalistes devraient être
plus indépendants. » (1).
La représentation de la réalité à la mode de « La Croix »
Cette représentation du sondage par La Croix offre d’abord un cas pratique de l’écart qui peut exister entre la réalité et "la représentation plus ou moins fidèle" qu’on peut en donner.
La Croix s’éloigne manifestement de la réalité : le nombre de personnes qui accordent leur confiance aux médias, oscille entre 35 % pour Internet, 48 % pour la télévision, 55 % pour la presse écrite et 60 % pour la radio. Un peu plus d’une personne sur deux seulement représente un crédit tout de même limité. Annoncer que le crédit est constant fait illusion : ce qui est constant, c’est le maintien des taux d’une année sur l’autre. Mais le crédit, lui, dont les médias sont crédités, reste mesuré : c’est la bouteille à moitié pleine qu’on pourrait voir aussi à moitié vide. Une représentation plus fidèle à la réalité serait donc de reconnaître que les médias traditionnels ne jouissent d’un crédit que chez un peu plus de la moitié des personnes interrogées, soit 54 %.
Quant à l’indépendance des journalistes, le journal préfère énoncer un vœu pieux qui rallie les suffrages de tous, plutôt que de s’attarder sur les chiffres accusateurs présents : la phrase « Ils devraient être plus indépendants » signifie qu’ils le sont déjà en partie, mais qu’ils peuvent faire mieux. Or 60 et 66 % des personnes estiment qu’ils ne le sont pas encore puisque, selon elles, ils ne résistent pas "aux pressions du pouvoir politique ni aux pressions de l’argent". Une représentation fidèle de la réalité, cette fois, consiste à dire que le nombre des personnes qui accusent les journalistes de ne pas être indépendants, oscille autour des 2/3.
Un intérêt pour l’information plus grand à Droite qu’à Gauche ?
Les résultats de ce sondage suscitent, en outre, d’autres questions que la Croix se garde de développer. L’une est l’intérêt porté à l’information qui varierait en fonction de la sensibilité politique. Les électeurs de Droite seraient plus intéressés que les électeurs de Gauche : entre 78 et 86 % pour les premiers selon les partis et 71 % pour les seconds qui s’inscriraient ainsi dans la moyenne du sondage.
Quelles peuvent bien en être les raisons ? 1- Faut-il incriminer le niveau culturel, puisque ce sont les plus diplômés qui s’intéressent à l’information ? Mais les électeurs de Gauche sont-ils moins diplômés que ceux de Droite ? 2- Est-ce le mode de vie, le type de travail, le manque de temps qui éloigneraient les électeurs de Gauche de l’information ? Pourtant, depuis 25 ans, n’a-t-on pas vu les catégories socioprofessionnelles les plus modestes voter à Droite et même à l’Extrême Droite ?
Est-ce alors une défiance chez les électeurs de Gauche envers des médias catalogués à Droite ? De fait, les médias privés appartiennent à des groupes économiques marqués à Droite (Dassault, Lagardère, Bolloré, Arnault, etc.). Et le service public de radio et de télévision vient d’être mis sous la dépendance du pouvoir présidentiel à qui revient désormais la nomination de ses dirigeants.
Il est vrai aussi que des consultations électorales ont montré l’écart entre les choix des médias et ceux des électeurs : en France, l’exemple symbolique est le « Non » au référendum sur la constitution européenne en mai 2005, et, en Suisse, c’est le « Oui » au référendum de novembre 2009 sur l’interdiction de construire des minarets. Les médias avaient milité majoritairement pour le choix contraire et se sont répandus en injures contre les résultats qui leur ont déplu. Mais dans l’un et l’autre cas, les électeurs de Gauche et de Droite ont mêlé leur voix. La question mériterait donc d’être creusée.
Une contradiction entre assiduité aux médias et dénonciation de leur dépendance ?
On relève, d’autre part, une contradiction entre cette dépendance dénoncée des médias par rapport aux pouvoirs et l’apparente assiduité massive aux médias. Mieux les médias les plus indépendants ne paraissent pas attirer ce public mécontent : serait-ce que leur information ne suscite pas davantage de confiance ? Seul Internet fait exception : les nouveaux médias suscitent un intérêt croissant : les personnes interrogées étaient 23 % à leur faire confiance en 2005 ; elles sont 35 % en 2009, soit une progression de confiance de 12 % en 5 ans quand les autres médias tendent à stagner.
Comment résoudre tout de même cette contradiction entre une confiance accordée aux médias par un peu plus de la moitié des personnes, et une dénonciation par les 2/3 d’entre elles de la dépendance des médias aux pouvoirs ?
Une contradiction entre assiduité à la télévision et confiance accordée à la radio
Une autre contradiction n’est pas moins surprenante. La radio est le médium jugé le plus digne de confiance par 60 % des personnes, et pour 48 %, c’est l’information télévisée. Or, 80 % des personnes se précipitent devant leur poste de télévision pour s’informer, et seulement 48 % sur leur poste de radio ! Une différence de culture accroît même l’écart : 89 % des gens modestes s’informent à la télévision contre 61 % des personnes parmi les cadres.
Qu’est-ce qui vaut à la radio ce crédit qui ne lui accorde pas pour autant l’assiduité correspondante des auditeurs ? On avancerait volontiers deux hypothèses. 1- La radio n’est-elle pas perçue comme le médium qui livre « les faits en direct » ? Elle dispose d’une logistique plus réactive que la télévision, qui peut donner l’impression d’ « une saisie directe de la réalité » dans l’instantanéité de l’événement. Or, cette impression d’ « im-médiateté » de l’information sur laquelle le médium ne laisserait pas son empreinte, est un leurre. On a montré récemment la qualité médiocre de l’information radiophonique, à l’occasion de journaux de Radio France (2).
2- En revanche, l’attrait de la télévision est, sans doute, celui de l’image, ce médium d’accès apparemment facile à comprendre, qu’on présente à l’enfant qui ne sait pas encore lire et qui a été utilisé par certaines religions dans le passé pour édifier les peuples analphabètes. Que près d’une personne sur deux (48 %) « (reconnaisse encore) une crédibilité à l’information télévisée » montre, en effet, la puissance de la sidération de l’image, perçue comme la réalité et non comme une simple « représentation de la réalité plus ou moins fidèle ».
Une contradiction entre la hiérarchie des informations traitées et celle préférée par le public
On reste enfin perplexe devant le jugement porté par les personnes interrogées sur la hiérarchie des informations traitées par les médias. On ne l’aurait pas cru, mais une majorité se plaint de ce que les médias n’aient pas assez parlé du « sommet de la FAO sur la faim dans le monde » et trop du décès de Michaël Jackson ou de la santé de Johnny Halliday.
Que l’on sache, les médias n’adaptent-ils pas la hiérarchie qu’ils dressent des informations en fonction des attentes de leurs clients pour accroître leurs ventes ? Eh bien, des journaux comme Nice-Matin ou La dépêche du Midi ou le « 13 h » de France Inter ont tout faux (3) ! S’ils veulent faire de l’audience, ils doivent abandonner l’information indifférente qu’ils affectionnent – le temps, les stars, les sports, les faits divers stimulant le voyeurisme - et offrir à leurs lecteurs les sujets sérieux qu’ils attendent comme « le sommet de la FAO sur la faim dans le monde », « la réforme des collectivités locales », « la possible légalisation des mères porteuses » et même « les états généraux de la presse ». Est-il possible que des chaînes comme TF1 ou M6, des magazines comme Paris Match ou VSD et des quotidiens régionaux survivent encore ?
Comment expliquer cette contradiction entre ce jugement majoritaire et le succès des journaux à information indifférente ? Qui se moque de qui ?
Ainsi, ce sondage pose-t-il plus de problèmes qu’il n’en résout : on estime les médias dépendants des pouvoirs, mais on s’intéresse peu à ceux qui ne le sont pas ; on juge la radio plus crédible mais on s’informe de préférence par la télévision qu’on estime moins fiable ; on réclame des sujets sérieux, mais on plébiscite l’information indifférente dans la presse comme dans les émissions, à en juger par le palmarès des cents meilleures audiences que TF1 publie en général en janvier parce qu’elle en rafle la majorité par ces programmes stupides. Quel crédit accorder alors à pareils sondages quand surgissent tant de contradictions ? Paul Villach
- « La drôle de déontologie de La Dépêche du Midi - Tarn : un festival d’informations indifférentes conforme à l’attente de son lectorat ? », AgoraVox, 17 août 2009.
Le crédit accordé à la télé est le crédit des fainéants : c’est beaucoup plus facile pour les oisifs de regarder l’écran que de lire un journal ou chercher sur Internet.
J’espère qu’il n’y a pas eu malentendu Zen parce que cette question fait bien partie du sondage positif. Avoir des amis est un signe qui ne trompe pas (la preuve j’en ai très peu ).
Et vous êtes très bien placé pour savoir que je « jalouse » ceux dont vous êtes l’ami .
Quant au clin d’œil à l’officier, je ne veux manquer de respect à personne mais il devrait vraiment changer de pseudonyme…
Capitaine si vous passez par là ! Je vous ai pisté hier soir (et pas que) et à un moment sans vous, AV était mort de sa belle mort, alors les piliers d’AV ça serait plutôt des posteurs de votre trempe et heureusement qu’il y en a quelques uns.
Cela dit, vous avez raison Villach aussi est important pour AV, ça tombe bien je n’ai jamais eu l’intention de lui nuire, juste un petit électrochoc salutaire pour tous bé non, raté ! J’ai du mal m’y prendre mea etc…
Je persiste et signe sur un seul point : Aucun vrai grand n’ignore l’humilité, aucun !
« Quel crédit accorder alors à pareils sondages quand surgissent tant de contradictions »
peu, mais moins de la faute des sondages que celui des sondés.
parce que les gens mentent. Ils affirment préférer le sommet de la FAO pour se donner bonne conscience mais préfereront toujours mater l’émission qui parle de M.Jackson. C’est comme la presse people. A entendre ces dames : personne n’achète, elles lisent toutes chez le coiffeur ou celui d’une copine. et pourtant les chiffres sont là.
Les gens mentent. la différence entre le paraître et l’être.
dans un sondage réalisé par la sofres pour science po et le cnrs, sur le sujet 27% des français faisaient confiance au médias, 76% s’en défiaient, mais 69% écoutaient les infos sur TF1, FR2, Soir3.
quand la pensé est délivré par les faiseurs d’opinions médiatiques difficile de se démarquer par sa réflexion. nous avons eu de la chance d’être né avant.
Pour commenter votre conclusion, je revendique mon droit à la contradiction ! Un sondage qui s’appuierait sur quelques dizaines de personnes comme moi - et il y en a beaucoup j’en suis persuadé - comporterait de nombreuses contradictions mais serait peut-être pourtant exact... Je ne suis quant à moi pas du tout étonné de la contradiction entre la demande pour des programmes plus intelligents et l’observation des faits, mettant en tête de nombreuses imbécilités de TF1 : devant le sondeur on dit « mais, oui, je voudrais plus de littérature à la TV en prime-time », parce que ça fait plus chic, mais une fois rentré à la maison on se met devant le foot/la TV réalité/une série idiote ! Une autre possibilité peut être liée aux masses - chiffres fantaisistes je le précise, juste pour l’exercice - : imaginons qu’on a d’un côté 51% d’adeptes des émissions littéraires en prime-time, et de l’autre côté 49% d’adorateurs de Benjamin Castaldi (ou autres intellectuels du même calibre). Comme il n’y a pas d’émission littéraire en prime-time, les 51% ne regardent rien et les 49% regardent les conneries habituelles. Les plus hautes audiences seront donc liées aux habitudes télévisuelles de ceux qui regardent quelque chose, càd, des conneries... Je crois que je ne suis pas d’accord avec vous à propos de la contradiction apparente entre crédibilité et dépendance : pour moi il n’y a aucune contradiction quand on lit les intitulés des questions du sondage. La crédibilité est liée à l’exactitude des faits, la dépendance est liée à leur interprétation et aux commentaires que l’on fait des faits (par ex. si je dis « en 2009, la France a connu une dépression », c’est un fait avéré et exact. Si je rajoute « mais notre Président adoré a empêché que ce ne soit plus grave » ou alors à l’inverse « et en plus nous sommes gouvernés par des incompétents qui rendront la situation encore plus difficile » je montre peut-être une attache partisane ou une dépendance. J’ai donc réussi à être à la fois crédible - au sens du sondage - et dépendant ou partisan). A ce sujet je trouve très intéressantes les différences entre opinions positives et négatives : la TV et Internet « clivent » beaucoup plus que les journaux ou la radio (en ce qui concerne la TV ou Internet, on a deux groupes opposés de taille comparable - pour la TV la diff. entre ceux qui pensent que la TV retranscrit les faits de façon exacte et ceux qui ne le pensent pas est de -1, pour Internet elle est de +5, alors que pour les journaux elle est de +15 et pour la radio de +26 - on note ici qu’il y a moins de gens qui croient en l’info à la TV que de gens qui n’y croient pas). Comme vous, je pense que l’attrait pour la TV est celui pour l’image, qui ajoute une dimension spectaculaire à l’info - le poids des mots, le choc des photos, comme l’énonçait Paris-Match (est-ce toujours leur slogan d’ailleurs ?). Quant à la différence Droite-Gauche, une explication possible me semble être la composition démographique de ces électorats : les électeurs de Droite sont plus âgés que ceux de Gauche, ils sont plus souvent retraités, et ont donc plus de temps pour s’intéresser aux infos (je connais quelques retraités qui pendant leur vie professionnelle n’ouvraient quasiment jamais un journal, préférant pendant leur temps libre s’occuper de leur jardin, de leur animaux, de leurs enfants ou petits-enfants, etc. mais qui, une fois retraités, sont devenus de véritables mines de l’info - ils savent toujours tout ou presque !)
Un petit tacle pour finir (je ne peux m’en empêcher, c’est tellement facile ) : "On relève, d’autre part, une contradiction entre cette dépendance
dénoncée des médias par rapport aux pouvoirs et l’apparente assiduité
massive aux médias. Mieux les médias les plus indépendants ne
paraissent pas attirer ce public mécontent : serait-ce que leur
information ne suscite pas davantage de confiance ? Seul Internet fait
exception : les nouveaux médias suscitent un intérêt croissant : les
personnes interrogées étaient 23 % à leur faire confiance en 2005 ;
elles sont 35 % en 2009, soit une progression de confiance de 12 % en 5
ans quand les autres médias tendent à stagner.« la »présentation« que vous faîtes d’Internet est de la même facture que celle que vous reprochez à la Croix : pour vous suivre, il aurait été plus exact de dire qu’Internet est jugé comme le média le moins fiable - Internet est jugé fiable par 35% des gens en moyenne, et par 46% des internautes, càd à peu près autant que la TV en moyenne -, surtout à l’endroit où vous le dîtes (vous écrivez »serait-ce que leur
information ne suscite pas davantage de confiance ? Seul Internet fait
exception", en ne lisant que votre texte, on pourrait croire qu’Internet est une exception au peu de confiance...)
@ Ethers "Seul Internet fait
exception : les nouveaux médias suscitent un intérêt croissant : les
personnes interrogées étaient 23 % à leur faire confiance en 2005 ;
elles sont 35 % en 2009, soit une progression de confiance de 12 % en 5
ans quand les autres médias tendent à stagner."
Peut-être n’ai-je pas été assez clair : je veux dire que l’accroissement de 23 à 35 % montre un progrès de l’image de fiabilté d’internet, quand les médias traditionnels stagnent. Je ne ne dis pas davantage. Paul Villach
@l’auteur : ce que je mettais en avant était je crois plutôt un parallèle entre votre paragraphe et le titre que vous reprochez à La Croix. Je trouve que votre façon d’enchaîner et de juxtaposer les points sur la confiance attribuée aux médias et l’exception que serait Internet est similaire à ce que vous reprochez à La Croix. Loin de moi de penser que ce soit volontaire et qu’il y ait une autre idée implicitement glissée dans ce que vous écrivez, mais je fais preuve de la même « indulgence » vis-à-vis du journal...
@La Croix, Pouvez-vous faire une analyse par ici et établir un sondage de confiance des articles d’AV car je suis d’accord avec Monsieur Villach :
"Ainsi, ce sondage pose-t-il plus de problèmes qu’il n’en résout : on
estime les médias dépendants des pouvoirs, mais on s’intéresse peu à
ceux qui ne le sont pas ; on juge la radio plus crédible mais on
s’informe de préférence par la télévision qu’on estime moins fiable ;
on réclame des sujets sérieux, mais on plébiscite l’information indifférente
dans la presse comme dans les émissions, à en juger par le palmarès des
cents meilleures audiences que TF1 publie en général en janvier parce
qu’elle en rafle la majorité par ces programmes stupides. Quel crédit
accorder alors à pareils sondages quand surgissent tant de
contradictions ?"
Au contraire, le fait que des sites entiers soient consacrés aux Hoax est un élément apportant de la fiabilité au net !
Sinon, l’information indifférente peut je pense être comprise comme de l’information secondaire, c-à-d sans conséquence. Mais bon je crois que les arguments ont peu d’effet sur les haines, surtout quand elles sont recuites...
C’est, en effet, l’envers de la médaille qu’est Internet. Cette parole offerte à chacun et, qui plus est, derrière le masque d’un pseudonyme, déchaîne le cloaque des rancoeurs. Le plus malhabile à manier les mots et la pensée monte en chaire, puisque son texte est aussitôt publié. Et comment se faire remarquer sinon en criant le plus fort. Et la meilleure manière n’est-elle pas de jeter l’anathème, comme seuls pouvaient le faire les privilégiés qui avaient autrefois accès à une chaire ou à une tribune ? Qu’importe que ce soit à tort et à travers !
C’est une expérience heureuse des méfaits de l’égalitarisme qui entend niveler les êtres par le bas. Un troll aime à lever la patte sur celui dont il sait qu’il lui est supérieur.
L’amusant est tout de même de voir que ces trolls démentent par leurs actes ce qu’ils écrivent. S’acharne-t-on sur le rien avec une telle méchanceté, aigreur et jalousie sans proclamer la valeur de ce qu’on vilipende ? Non, évidemment ! Camus disait dans « La chute » : « Le censeur crie ce qu’il proscrit » ! C’est ce que font les trolls. Mais ils sont trop bêtes pour s’en rendre compte.
Tout compte fait, rien n’est pire que l’indifférence. Paul Villach
etonnant de votre part ce comportement un rien « je suis partout » c est une agora et en plus virtuelle « les gens serieux » comme se blasonne mr Villach doivent apprendre a subir les lazzis puisqu ils ne souffrent aucunes contradictions plus que sur le fond c est sur la forme que nombre de ses propos sont relevés et conspués,je croyais qu avec le professeur Morice nous avions atteint le sommet de l’ outrecuidance et de la boursouflure egotiste, en d autre temps et sur une agora réelle le mépris souverain qu affiche ce Monsieur lui vaudrait plumes et goudrons , il me fait penser à ces bourgeois ou ces doctes éduqués fourvoyés sur un marché public et etonné que la foule le brocarde et lui jette des epluchures en réponse a une hautaine morgue qu absolument rien dans son cursus ne justifie, si haut que se croit sa suffisance il n est jamais assis que sur son cul , je suis tel Asinus : ouvrier qualifié
fuuuu... oui en ce moment sur les articles très visités d’Agoravox 3 posts sur 4 sont haineux ou inutiles.
Pourquoi ne pas donner aux auteurs la possibilité de replier les posts ; tout posteur ayant été replié trois fois ne pourra plus poster (pour éviter les autoroutes de posts repliés). L’auteur replie comme il veut sans avoir à se justifier mais comme le post est dépliable, il ne le fera probablement que si le post est réellement hors-sujet, sans argumentation ou pire.
Certes les fils de discussion sortiraient du domaine public pour devenir un « lieu d’invitation » (je n’ose pas dire un jardin quand même ) chez l’auteur, en quelque sorte. Mais les contradicteurs qui n’argumentent pas ne seraient pas lésés puisqu’après avoir épuisé leur quota de trois posts repliés, ils pourraient continuer à user de leur liberté d’expression ailleurs...
Mais avec toutes ces haines recuites (voir par ex sous l’article de Julie Dep sur la burqa) ou en tout cas cette apparence, on se demande s’il n’y a pas volonté de nuire à ce site, voir aux principes même du journalisme citoyen. A moins qu’il faille attendre qu’une modération des articles plus nuancée finisse par calmer ceux qui pensent avoir une bonne raison de flooder. Car c’est le flooding qui pose problème, il dévalue la valeur d’un fil et est évidemment utilisé à ces fins. Mais si tous peuvent écrire trois posts, tous les avis seront formulés c’est important. Plutôt que des repliages çà pourrait être des « avertissements de courtoisie », mais çà risquerait de finir en ricanements et en enfantillages, avec la zizanie actuelle sur le site.
Vous avez tout compris de notre présence dans un forum et de ses excès. Comme je l’ai demandé à PV, cherchez pourquoi vous êtes visés, et vous aurez la clé de vos déboires ou de vos succès. Il a fait semblant de ne pas comprendre. « Je suis ce que je suis et je fais comme je veux. Vous, vous n’avez qu’à faire ce que vous voulez. ». Quand on dit cela, chez moi, je vois rouge. Quand on est sur une antenne comme AV, il y a des règles de respects et d’équités a respecter. On me ferait la remarque, j’analyserais où se trouve mes conneries surtout quand plusieurs personnes me le disent. Mon dernier article lançait le message d’alerte vers la base aussi. Elle fait la sourde oreille parce qu’elle est impliquée dans le « jeu ». On ne peut être juge et parti. Je leur ai posé des questions très précises qui ne demandent pas beaucoup de réponses. J’attends toujours la moindre d’entre elles. Comme quoi, rien ne sert de partir à point en se tenant comme porte drapeau à la pointe du bateau, il faut toujours réfléchir.
Toujours aussi misérable ! Voilà mon aumône pour aujourd’hui, car « il faut être économe de son mépris vu le grand nombre de nécessiteux ». Paul Villach
« Toujours aussi misérable ! Voilà mon aumône pour aujourd’hui, car »il faut être économe de son mépris vu le grand nombre de nécessiteux« . Paul Villach »
« La misère d’un enfant intéresse une mère, la misère d’un jeune homme intéresse une jeune fille, la misère d’un vieillard n’intéresse personne. » Victor Hugo
Comment ça l’Open Source serait fait pour faire travailler gratos ? L’Open Source est destiné entre autres à : - éviter les monopoles - assurer la qualité d’un logiciel en le confiant à une large communauté de testeurs et correcteurs - permettre d’adapter un logiciel à ses besoins propres - éviter de perdre la maintenance d’un logiciel lorsque l’éditeur disparait - etc ... Vous parlez « fric » mais il est évident que les services sont payants, pas plus pas moins que pour les logiciels proprétaires !
L’Open Source est le Wikipedia du logiciel, la qualité en est assuré par l’étendue de sa communauté. . Un site tel qu’Agoravox n’a rien de démocratique, il s’adresse à une petite communauté et il en confie la censure à une petite poignée d’initiés.
Comment ça l’Open Source serait fait pour faire travailler gratos ? L’Open Source est destiné entre autres à : - éviter les monopoles - assurer la qualité d’un logiciel en le confiant à une large communauté de testeurs et correcteurs - permettre d’adapter un logiciel à ses besoins propres - éviter de perdre la maintenance d’un logiciel lorsque l’éditeur disparait - etc ... Vous parlez « fric » mais il est évident que les services sont payants, pas plus pas moins que pour les logiciels propriétaires ! L’Open Source est le Wikipedia du logiciel, la qualité en est assuré par l’étendue de sa communauté. Un
site tel qu’Agoravox n’a rien de démocratique, il s’adresse à une
petite communauté et il en confie la censure à une petite poignée
d’initiés.«
Là, vous m’intéressez, c’est ma tasse de thé et tout est exact. Juste une petite lecture rectificative sur certains points que j’ai mentionné ici Pardonnez-nous, cher Paul, si on change de bac à sable
»La publicité se greffe
de manière pour répondre au besoin de rentrer dans les frais de
l’auteur. Les forums, les blogs, les bibliothèques citoyennes en temps
de crise, trouvent pourtant de moins en moins de sponsors publicitaire.
Des aides en contribution sont demandées. Des participations
récurrentes seraient plus judicieuses mais demandent, dès lors, une
vision citoyenne plus proche des résultats et du modus vivendi.
Problème de transparence qui n’est pas toujours apprécié. Participer
financièrement demande pourtant une ouverture bien plus
« participative ». La démocratie n’est pas uniquement dans les urnes,
même si dans le monde des affaires, ce n’est pas encore le travailleur
qui décide des tenants et des aboutissants. Dans le monde du gratuit,
il en va tout autrement.Le
logiciel « Open Office » gratuit, c’est magnifique, mais c’est copier
un original. "La différence, c’est la même chose qu’entre BAR et OPEN
BAR", lisais-je dans un journal spécialisé. Il ne faut surtout pas
brusquer l’utilisateur avec des nouveautés. Il en existe même qui
résiste aux difficultés qu’elles soient en OPEN ou en CLOSE, était-il
constaté"
"sauf sur Un
site tel qu’Agoravox n’a rien de démocratique, il s’adresse à une
petite communauté et il en confie la censure à une petite poignée
d’initiés.« Le furtif, je suis et j’ai toujours été un idéaliste. Si vous en connaissez, prévenez-moi. Je répète, je suis parti pendant un an, espérant, avoir de l’air frais de ce côté. J’ai été déçu. Je suis revenu, mais je ne suis pas sur un site, je batifole (avec un »l« ).
»Une poignée c’est combien à ton avis ... ?« Excellente question. Je vous remercie de l’avoir posé.
»Pour ma part elle est
beaucoup plus réduite que ça . Quand elle est confiée à un salarié cela
revient toujours au pouvoir du même"
Diminuer les effectifs, cela augmente les bénéfices, non ?
Pascal, Encore une fois, c’est goal. Combien de combats sur cette antenne ou ailleurs, pour savoir qui fait qui et qui est quoi, qui fait mieux et qui fait moins bien, dans le domaine de l’Open Source comparé au propriétaire. Ce sont les chiffres résultats qui parlent et qu’on ne peut pas éviter. Ils y a les sociétés et les particuliers. Quels sont ceux qui consomment le plus ? Et qu’est-ce qu’elles consomment ? Cela ne veut pas dire que tout est couru d’avance et ad vitam. Regardez sortir Google et vous comprendrez qui est le challenger. MS n’a plus Bill à bord et ça c’est pas Steve qui va le remplacer avec ses petits bonds dedant la scène.
Pascal Vincent ne confondez pas libre et gratuit. TF1 et Europe1 sont gratuits et il me semble que ce ne sont pas des entreprises philanthropiques ni participatives ni rien du tout. Google est gratuit, point.
Ni Stallmann ni Torvalds n’ont préconisé l’interdiction de construire un business autour du libre, Pascal Vincent ! Il n’empêche qu’avec Linux et Open Office sur votre PC vous faites de grosses économies. Je précise que je n’utilise pas Linux, par paresse, de toute façon il est illusoire de vouloir se faire rembourser sa licence Windows quand vous achetez un portable. Par contre j’utilise un maximum de gratuit bien-entendu.
« Non. Google n’est pas gratuit. En le consultant vous affichez de la publicité. » Yes, no question about that. Pardon, je reprend le langage local...
"Or
cette publicité est calculée sur la base de vos recherches.« Absolument. Vous êtes catégorisé comme consommateur. Surveillez la partie droite de vitre écran après une recherche.
»C’est un peu comme si j’avais le droit
de consulter vos relevés de carte bleue pour savoir ce que vous achetez." Évidement, pourquoi se gênerait-on ? Google va probablement quitter la Chine et son google.cn. Le moteur de recherche local Baida est trop envahissant et ne cherche pas à être complet. De nouveaux moteurs de recherches bien plus évolués et qui glissent vers l’IA l’intelligence artificielle arrivent. Là, vous aurez la réponse sans poser la question. Un miracle, non ?
Petite erreur de mémoire, pour parler vrai, chez Morice, c’était Apple et son Mac qui était l’ami fidèle. En fait, la vérité est un peu au milieu selon l’emploi qu’on en fait et de l’habitude qu’on en a. On touche ici le domaine du phantasme. Et là, c’est la psychologie qui guérit et pas l’informatique.
PV, Vous ne quittez pas, j’espère. Je vous sens si taiseux. Est-ce que vous apprenez quelque chose sur votre époque, tout de même. Sinon, ce serait à désespérer.
Pascal Vincent ne me prenez pas pour un con je sais bien que Google est financé par la publicité, ce pourquoi je le compare à Europe1 et TF1 ! Et ce n’est pas moi qui ait amené Google dans la discussion je parlais du LIBRE. Je ne pense pas que Google soit dispo sous licence Gnu/GPL. Quant à recruter quelqu’un maitrise Linux c’est quand-même assez courant. Soit vous recrutez un informaticien et en général il maitrise - parce que les informaticiens adorent le monde du libre, soit vous recrutez une secrétaire et elle s’en contrefiche, elle apprendra rapidement à utiliser Firefox et OpenOffice en lieu et place d’IE et MS Office.
Et j’ajoute Pasca lVincent que Google n’est pas le seul à me fliquer. Figurez-vous qu’Amazon, Auchan, RueduCommerce etc etc ... aussi aiment bien à me rappeler ce que j’aime et éventuellement m’allécher par une offre que croyez-vous, avec ou sans cookie ...
Là, pas du tout. Je ne fous pas de votre gueule. Ma « querelle de bouffon » a des racines bien plus profondes. Je crois que PV n’aura jamais eu meilleure occasion de voir autre chose et de s’intéresser à d’autres sujets que des affiches et des émissions télés. Il vit en vase clos. Le tour de quelqu’un, je mets beaucoup plus de temps pour m’en faire un aperçu. Non, n’ayez crainte, je ne suis pas fêlé, ni ne mords. Votre interlocuteur fêlé, je vous le laisse. Je ne réagis qu’au coup par et pour coup.
« parce que les informaticiens adorent le monde du libre, soit vous recrutez une secrétaire et elle s’en contrefiche, elle apprendra rapidement à utiliser Firefox et OpenOffice en lieu et place d’IE et MS Office. »
Cela fait 40 ans que je n’ai pas fait du libre et je ne m’en suis pas senti ni plus ni moins mal. On utilise ce qu’on a l’habitude d’utiliser et que la boîte qui occupe nos « chères heures » a choisi.
Qu’une secrétaire recrutée s’en fiche, je ne suis pas si sûr. Ce n’est pas le libre qu’elle aura appris à l’école de secrétariat. Firefox, bien sûr. OpenOffice, c’est vrai de loin mais de prêt si elle a appris MSAccess, c’est pas dans la poche.
Sheeldon, Voilà un beau sujet de dissertation « Qu’est-ce qui fait la valeur d’un article ? ». Une conception très personnelle et qui a pourtant des réponses en commun. Si un article ne vous fait pas réfléchir, il a raté sa fonctionnalité.
Consultez ! Car votre conduite dément vos propos ! Que venez-vous faire ? Je ne vous ai pas sonné ! Allez donc jouer au bac à sable avec les autres trolls et foutez donc la paix aux gens sérieux ! Non mais ! Pour qui ça se prend, ces moutards ? Paul Villach
Pascal, Pour exercer le métier d’informaticien, il faut toujours avoir un arrière goût de « fainéant ». Quand la machine peut le faire pourquoi faudrait-il que Ducros se décarcasse.
Effectivement il y a du Paul dans Pascal, ils ont tous deux tendance à prendre les autres pour des cons sans avoir lu leurs posts attentivement, mais je concède que Pascal argumente lui.
Consultez ! Car votre conduite dément vos propos ! Que venez-vous
faire ? Je ne vous ai pas sonné ! Allez donc jouer au bac à sable avec
les autres trolls et foutez donc la paix aux gens sérieux ! Non mais !
Pour qui ça se prend, ces moutards ? Paul Villach
Mais c’est impressionnant, voilà-t-y pas qu’il se considère chez lui et ne saurait tolérer sur le fil des commentateurs même polis qu’il ne sonne comme des domestiques pour venir lui lécher la rondelle.
Sans doute croit-il que nous sommes ici en classe et devons lever le doigt pour demander l’autorisation de l’ouvrir ?
Quand on clicke sur son profil pour voir les commentaires qu’il a postés, on ne lit que cela : des in sultes. C’est un troll à 100%. Pas un commentaire constructif. Même plus d’autosatisfaction depuis que Docdory a disparu, juste des insultes ou une lamentation envers Chalot ou Beau ! Et surtout c’est là qu’on voit qu’il ne va jamais lire la prose des autres, il ne poste que chez lui, il n’a jamais modéré un seul article !