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Accueil du site > Tribune Libre > La mémoire des meurtres... de Maurice Papon

La mémoire des meurtres... de Maurice Papon

Enfin ! Aujourd'hui, je me réjouis de ce que vient de faire le nouveau président Hollande : enfin, même dirais-je, on va reconnaître la responsabilité de la police française dans le massacre d'algériens le 17 octobre 1961, à Paris, sur le territoire français, comme le souhaitaient de nombreux historiens, dont Benjamin Stora et Gilles Manceron, notamment. Un pays n'avance que dans la vérité et non pas dans la dissimulation. Un massacre donné sous le ordres de Maurice Papon, revenu aux affaires en ayant caché sa responsabilité dans les rafles bordelaises de juifs pendant la guerre. Cet épisode noir de l'histoire française a bel et bien été dissimulé pendant des années aux yeux des français : par un pouvoir coupable d'une terrible répression, dont le nombre de morts n'a jamais pu être évalué, un pouvoir qui a trop longtemps fait le sourd aux demandes des historiens dans le seul but de protéger des membres de sa police encore en activité (*). Aujourd'hui, François Hollande résout par sa déclaration officielle une injustice historique flagrante, en clouant au pilori une deuxième fois par la même occasion Maurice Papon, grand ordonnateur de ces meurtres gratuits du 17 octobre 1961 et du 8 février 1962 où cette fois neuf français avaient été massacrés, dont un jeune de 16 ans, tué par la même brutalité policiére que semble avoir totalement oublié le député Christian Jacob. Un député qui semble n'avoir aucune mémoire des deux événements, ou semble incapable d'assumer une responsabilité commune ou historique, un comble pour un responsable politique ! Il convient aujourd'hui, comme vient de le faire François Hollande, de se souvenir de tous ces meutres et d'en attribuer une fois pour toute la responsabilité. A Maurice Papon, en priorité.

Mais laissons donc Alain Dewerpe historien de l'Ecole des hautes études en sciences sociales (et fils de Fanny, l'une des victimes françaises du carnage, morte à 31 ans (*)) nous raconter ce qui s'est passé ce jour funeste du deuxième massacre, dans son ouvrage "Charonne 8 février 1962 - Anthropologie historique d'un massacre« Je n'ai jamais assisté à un spectacle aussi horrible que le 8 février. Les coups de matraque ont plu à tort et à travers sur des hommes, des femmes, des enfants, des vieillards, des manifestants et des passants. Tout autour de moi des gens […] très paisibles s'écroulaient sous les coups et continuaient d'être frappés tandis qu'ils étaient à terre et perdaient leur sang en abondance. » Formés à l'action et même, pour certains dont les « disciples » de l'OAS, les compagnies de sécurité sont une factions interne à la Police de Paris, moderne, faite pour être violente, armée en conséquence".

Le préfet de Paris, Maurice Papon, avait donné ses ordres comme l'indique le compte-rendu de l'ouvrage : "Ces unités avaient reçu des instructions de « fermeté » à l'encontre des manifestants, tant en raison de l'époque (en plein crise d'Alger) que de l'opposition « rouge » qu'il faut mater. Cette fermeté s'illustrera au combien et rappellera plus les premiers affrontements entre les syndicats naissants et les milices de patrons que la surveillance par les forces de l'ordre d'une manifestation pacifique et dont le mot d'ordre, clairement énoncé, était de ne pas faire de vague et de se disperser dès 18h30. Mais sans prévenir, la police charge, va à l'assaut et au combat, « bidule » à la main (la longue matraque d'un mètre…) et frappe sur tout ce qui est dehors, un élu en écharpe tricolore venu annoncer la fin du rassemblement aussi bien qu'un passant, que des femmes, des enfants… la violence policière est déchaînée et entraîne un certain nombre de débordements, de courses poursuites qui se finiront tragiquement par la mort de 8 personnes au métro Charonne, 8 personnes mortes étouffées pour échapper aux coups, au plaques de fer ou au corps de blessés devenus projectiles… La police a perdu toute forme de raison et, mue par sa propre violence, s'avilit au rang des dictatures militaires" peut-on lire dans la présentation de l'ouvrage "Charonne, 8 février 1962, anthropologie historique d'un massacre d'état."  Des policiers déchaînés, incapable de s'apercevoir que des gens s'étouffaient au fond de l'entrée du métro Charonne.

Ce qui a marqué les esprits, en effet ce jour-là, c'est l'extrême violence des troupes de CRS ; qui avait abouti au massacre de Charonne, qui ne demeure explicable que par une furie policière incontrôlée (et la responsabilité directe de Maurice Papon, pour les ordres donnés et le matraquage en règle !). On retrouvera une violence similaire de départ à peine 6 années plus tard, mais avec cette fois un préfet de Paris qui saura contenir les excès de ses propres troupes, et qui le racontera dans un livre sobre et émouvant. Maurice Grimaud, homme de dialogue, a empêché, c'est clair, les effusions de sang en mai 68, et la France lui en restera éternellement redevable : il a évité des morts. A sa disparition, son principal opposant, "Dany Le Rouge" (Daniel Cohn-Bendit), lui rendra un hommage appuyé en le qualifiant de "préfet de police hors norme" et "véritable républicain". Grimaud avait démontré avec brio toutes les erreurs faites par Papon en 1962. Grimaud était un humaniste, ce que n'a jamais été Papon. En prime, avant Charonne, Papon avait déjà eu les mains sales... de la même manière, dirons-nous.

Car ce n'était pas la première effusion de sang sous sa responsabilité. Revenons-en pour cela quelques mois en arrière pour le premier massacre, celui de l'année précédente : à cette époque là, la France était en guerre en Algérie, mais ne l'avouait pas officiellement. Les attentats des deux côtés de la Méditerrannée avaient attisé la haine, que le couvre-feu décrété le 5 octobre 1961 avait tenté d'éteindre ou de calmer : peine perdue, il avait été perçu comme une provocation par les algériens, qui, à ce moment là aussi, fabriquaient les années glorieuses de l'industrie française, notamment chez Renault. La France rêvait toujours à sa colonie, qui semblait la voir la quitter, et organisait à Alger des mascarades pitoyables pour convaincre la métropole que les algériennes et les algériens étaient tous disposées à devenir françaises et français, en abandonnant leurs particularismes : le vœux plan de la colonisation apporteuse de civilisation qu'un député proche de l'extrême droite avait eu le toupet de faire inscrire dans les livres scolaires. Un très bon document, lisible ici, nous explique cette infâme propagande de l'époque, qui ira jusqu'à mettre en scène le "dévoilement" de musulmanes en pleine rue pour tenter de faire croire à un ralliement massif des musulmans à la cause française. Bien entendu, tout cela était monté de toutes pièces : la majorité des algériens, y compris ceux en France, penchaient alors pour l'indépendance de leur pays (ou de leur pays d'origine).  Et suivait donc à la lettre les ordres brutaux du FLN, alors que l'on songeait déjà des deux côtés à terminer cette guerre qui n'avait même pas de nom en entamant des négociations, qui se heurteront à un imbroglio provoqué par les arrestations d'un côté de certains hauts dignitaires du FLN, notamment grâce au FPA, une sorte d'agence parallèle de la police française, constituée d'algériens musulmans chargés de les traquer, et du même côté des attentats de ceux qui veulent garder l'algérie française. Le FPA, commandé par le capitaine Raymond Montaner, placé sous les ordres de Maurice Papon (les deux sont en photo ici à gauche, encadrant un troisième personne), ces harkis chargés de traquer le FLN à Paris essentiellement, dont l'histoire sanglante et tragique a été superbement racontée par Rémy Valat dans un ouvrage dont le titre rappelait leur surnom : "Les calots bleus et la bataille de Paris, une force auxiliaire pendant la Guerre d'Algérie" (je vous en reparlerai un jour sans doute). Ce qui ressort essentiellement du livre, c'est la pratique constante de la torture lors des interrogatoires menés par le FPA. Ce que LePen faisait à Alger, Montaner le faisait à Paris.

De l'autre côté, l'année est marquée par un nombre important d'attaques sanglantes contre la police française par le FLN, dont les exactions étaient parfois particulièrement sauvages. Dans cette atmosphère électrique, ou le désir de vengeance existe dans la police, lors des obséques d'un policier tué, le brigadier Demoën (abattu par le FLN), le 3 octobre 1961, le préfet de Paris, Maurice Papon, a cette phrase malheureuse " pour un coup donné, nous en porterons dix" déclara-t-il, ce qui mis le feu aux poudres, le FLN criant à la répression sans entraves. Lors d'une visite dans un commissariat, il récidivera en déclarant que "les fonctionnaires de police peuvent faire usage de leurs armes lorsqu'ils sont menacés par des individus armés ou qu'ils ont des raisons de croire que leur vie est exposée. Vous êtes couverts par la légitime défense et par vos chefs ». D'aucuns y virent à juste raison un permis de tuer. Ou un permis de torturer, ce dont ne se cachent pas certains policiers français dans les commissariats lors d'arrestations de manifestants algériens ! Papon, que ce soit pour Charonne ou pour le 17 octobre 1961 a été celui qui n'a eu de cesse de mettre le feu aux poudres : il fut tout l'inverse d'un Grimaud ! C'est dans ce climat extrémement tendu qu'à lieu la manifestation du 17 octobre, déclenchée par le FLN malgré son interdiction et le couvre-feu décrété. Elle va se transformer en bain de sang.

La violence des policiers ce jour-là va être extrême et va en choquer plus d'un. Selon Paul Thibaud, secrétaire de rédaction de la revue Esprit, mais aussi directeur-gérant de Vérité et Liberté, note l'Express, "ce ne fut pas un "affrontement" : la foule était sans armes, sans bâtons, pacifique ; la police n'était ni menacée ni même débordée : elle se vengeait" . Une vengeance qui avait déjà commencé, au fond des commissariats : "se forment aussi, semble-t-il, selon l'historien Jean-Paul Brunet, des groupes de policiers activistes qui, en dehors du service, pour leur propre compte, enlèvent et liquident des Algériens attrapés au hasard. En août, l'Institut médico-légal avait reçu 12 corps d'Algériens victimes de violences ; il en verra arriver 48 en septembre et 54 du 1er au 16 octobre". La police de l'époque, rongée par l'extrême droite, se faisait justice elle-même... se sentant couverte par les phrases incitatives de Papon, dont tout le monde ignorait alors le rôle pour l'envoi des juifs du bordelais, dont de nombreux enfants, vers les camps d'extermination.  Dans la soirée, les policiers français vont tuer, en nombre, mais aussi se débarrasser au plus vite des corps en les jetant dans la scène, alors que les centaines de personnes arrêtées (raflées !) sont dispatchées dans trois endroits (une pratique que reprendra Pinochet au Chili) le Palais des Sports de la Porte de Versailles, le Parc des Expositions, et le stade Pierre de Coubertin : sur 25 000 manifestants, la moitié sera raflée ! Et une bonne partie des tués de ce soir-là le seront dans les commissariats, ce qui rend leur dénombrement délicat : plusieurs corps furent ainsi... évacués ailleurs (on en retrouvera sur des chantiers de la périphérie). Aujourd'hui encore, on a du mal à dénombrer le nombre de victimes ; qu'on peut établir à 200 environ. En 1998, un rapport scandaleux avait tenté de minimiser le nombre de victimes. Au JT, on terminait le reportage par une bonne explication : "les archives de la brigade fluviale ont été détruites". Sciemment : elles contenaient le nombre de corps repêchés dans les jours qui avaient suivi.. on a cherché à minimiser à plusieurs reprises les méfaits, voire à supprimer les preuves. Papn a

Mais il était déjà trop tard pour ceux qui voulaient toujours en découdre , et l'indépendance algérienne allait survenir assez vite... et on oubliera très vite dans les années qui vont suivre la nuit funeste du 17 octobre, pour plusieurs raisons nous dit fort justement l'Express :

"Cette stratégie du silence avait plusieurs raisons d'inégale valeur.
1. Elle protégeait un préfet de police sec et orgueilleux qui avait "tenu Paris" (et sa police), mais dont la mauvaise gestion de la crise (qui lui fut reprochée par de Gaulle) serait apparue au grand jour.
2. Elle épargnait la police, désormais rentrée (à peu près) dans l'ordre. Infliger des sanctions, et même enquêter, informer, ç'eût été recruter pour l'OAS.
3. Elle permettait d'aller vers la paix sans regarder en arrière, comme le suggère la formule prêtée à de Gaulle. Malheureusement, octobre 1961, faute d'être "racheté" par un authentique succès, a fini par devenir, avec l'OAS, les harkis, l'exode des pieds-noirs, l'un des éléments de l'échec algérien". 

Une stratégie à laquelle on a forcé de jeunes journalistes débutants, contraints de réécrire ce qu'ils avaient vu pour en dire le contraire : "ainsi l’hétéronomie d’une partie de la presse est patente, presque caricaturale : jeune journaliste ayant couvert la manifestation comme reporter, Jean-François Kahn a raconté qu’a été substitué à son récit un texte qui dédouanait la police et imputait la responsabilité de la violence aux manifestants. Cela lui a suffisamment déplu pour qu’il ait répété plusieurs fois son témoignage, sans d’ailleurs être démenti" précise Alain Dewerpe.

C'est un échec d'autant plus notable que beaucoup avaient crû la réconciliation possible. Quelques années plus tôt, pourtant, à l'Assemblée, un jeune député s'était fait remarquer en vantant l'Algérie, comme pour la propagande officielle cité juste auparavant. L'Algérie, facteur selon lui de vitalité pour la France : il s'appelle Jean-Marie LePen, et tient alors des propos qui sont tout le contraire de sa future ligne de conduite politique dans les années qui vont suivre : c'est un poujadiste, et comme tout bon poujadiste il est alors opportuniste, et marche avant tout dans le sens du vent. Sa déclaration dûment enregistrée par les assesseurs de l'Assemblée au Journal Officiel du mardi 28 et mercredi 29 janvier 1958, demeure sidérante au regard de ce qu'il affirme depuis un bon nombre d'années : "J’affirme que, dans la religion musulmane, rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur bien des principes, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il n’existe plus de race algérienne qu’il n’existe de race française (...) à mon sens, c’est dans la réforme des institutions, de cette législation musulmane que peut-être trouvé le secret d’une intégration à la patrie française de l’ensemble des Musulmans.(...) Je conclus. Encore une fois tout est une question d’optique. Offrons aux Musulmans d’Algérie - comme ces mots me gênent, car ils ne font que cacher, bien mal, la réalité ! - l’entrée et l’intégration dans une France dynamique, dans une France conquérante. Au lieu de leur dire, comme nous le faisons maintenant : « vous nous coûtez cher ;vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous. Vous êtes la jeunesse de la Nation. » Ce n'est que plus tard que son vieux fond raciste et racialiste resurgira, à en devenir chez lui obsessionnel. L'homme torturera pendant la guerre d'Algérie, des témoignages indiscutables en font foi. Un tribunal, en 2003, le reconnaîtra après une longue enquête du journal LeMonde.

Les deux massacres, bien trop embarrassants, seront donc de fait longtemps occultés. Comme le rappelle ici Alain Dewerpe répondant à la question posée : "Le 17 octobre 1961, on tue en plusieurs endroits de Paris, plusieurs compagnies sont impliquées. Par contraste, Charonne semble localisé. Peut-on toutefois penser ces deux événements dans une continuité ?" 

-Absolument. Certes, d’un côté, les différences sont fortes. Les circonstances d’abord : une manifestation du FLN pour protester contre le couvre-feu imposé par la police aux Algériens et une manifestation politico-syndicale française pour protester contre les attentats de l’OAS. Le nombre de victimes ensuite, beaucoup plus élevé le 17 octobre (plusieurs dizaines, voire plus d’une centaine de morts) et le caractère presque clandestin de la répression du 17 octobre qui, bien qu’ayant eu de nombreux témoins, permet au pouvoir de le censurer quasi totalement (on ne connaît toujours pas aujourd’hui le nombre exact de victimes). Les réactions de l’opinion publique, des partis de gauche et des syndicats enfin, dont les protestations ont été discrètes après le 17 octobre, massives après le 8 février. Pourtant les rapprochements faits par de nombreux contemporains nous invitent aussi à prendre en considération la continuité, comme une sorte de filiation, de l’un à l’autre. C’est en effet la même logique répressive qui prévaut. Non seulement le pouvoir adopte une posture agonistique très explicite, mais par la suite, dans les deux cas, il nie, se tait, censure. Ce sont d’ailleurs le même gouvernement, les mêmes institutions, les mêmes policiers. On retrouve dans les deux massacres le même modèle de « laisser faire, laisser aller » de la brutalité d’État. Et la même signature... de Maurice Papon, aurai-je tendance à a ajouter !

Un Papon qui n'en avait pas encore terminé avec sa carrière de grand commis de l'Etat. La vision idyllique de LePen vite oubliée (par lui-même, surtout !), Maurice Papon, qui avait aussi été secrétaire général du protectorat du Maroc puis préfet à Constantine (ce qui en avait fait quelqu'un connaissant l'Algérie) avait vite fait redescendre tout le monde sur terre à deux reprises donc, ce qu'il avait fait dès sa nomination à Paris en mars 1958. Vingt ans plus tard et deux répressions qui se sont terminées dans le sang, il était devenu ministre sous le gouvernement de Raymond Barre, sous Giscard d'Estaing, après une longue carrière administrative... et se fait épingler en 1980 par le Canard Enchaîné, qui subit aussitôt ses pressions constantes de sa part. Le journal satirique attend son heure : le 6 mai 1981, lors de l'élection de Mitterrand, il sort un dossier titanesque qui va faire vaciller l'image du préfet Papon, ce grand serviteur de la République... et des nazis.  Dans le dossier, on trouve en effet des documents irréfutables sur le rôle majeur joué par Maurice Papon dans l'envoi de juifs en camps d'extermination, dont un bon nombre d'enfants. Sa carrière est détruite par ces révélations tardives. Il se retrouve inculpé de crimes contre l'humanité en 1983 et condamné le 2 avril 1998 à dix ans de réclusion criminelle (et à ne plus porter sa Légion d'Honneur, retirée par décret, ce qu'il fera quand même !). La suite sera rocambolesque, car il ne fera que trois ans de prison en se prétendant grabataire (alors qu'il se portait comme un charme) ou en s'enfuyant même en Suisse lors de son pourvoi en cassation. Il meurt en 2007... en se moquant une dernière fois de ses pairs, en se faisant enterrer avec sa Légion d'Honneur qu'on n'osera pas lui retirer. Pas une seule fois il n'avait été inquiété pour avoir ordonné deux massacres consécutifs en France. Pas une seule enquête n'avait été menée sur les agissements de la police lors des deux événements : Papon devait sa "brillante" carrière à des dossiers enfuis et enterrés : ce fut un juste retour des choses que sa carrière et son image soient brisées par l'exhumation d'autres dossiers forts compromettants.

Comme beaucoup de français, j'ai découvert tardivement la terrible séquence du 17 octobre 1961, Charonne ayant davantage fait la une des journaux... car il s'agissait de français qui avaient été tués. Clela, je l'ai dû à la découverte du titre "Meurtres pour mémoire" de Didier Daeninckx, sorti en 1984, qui dans un superbe roman policier m'avait appris un événement ne figurant alors dans aucun livre d'histoire. Un Daeninckx bien au fait de l'histoire, lui qui a habité à Aubervilliers, il avait écrit son ouvrage "naturellement" car il avait été aux premières loges : une des personnes tuées à Charonne faisait partie du cercle des relations de ses parents : "J’ai écrit Meurtres pour mémoire, mon deuxième roman, en 1983 pour me démarquer d’une sorte de silence qui pesait sur la société française, et qui était lié en partie à des épisodes de la guerre d’Algérie qui ont eu lieu en France. L’élément fondateur de mon intérêt pour cette guerre, ce sont des souvenirs d’enfance et de préadolescence et, surtout, les événements du métro Charonne. Une amie de ma mère, habitante de notre cité à Aubervilliers, a été l’une des huit personnes tuées au soir de ce 8 février 1962. J’allais au même collège que ses enfants et j’ai participé à l’enterrement qui regroupait pratiquement 500 000 personnes. Ces événements m’ont profondément marqué et de ce fait, en 1997, j’ai assisté, totalement médusé et révolté, à l’arrivée de Maurice Papon au gouvernement, en tant que ministre du budget. Préfet à l’époque de Charonne, il était pour moi le responsable direct de la mort de ma petite voisine. Outre cette mort, si la guerre d’Algérie est au cœur de mon enfance, c’est qu’il y avait alors chaque semaine, à Aubervilliers, une manif pour la paix en Algérie. Pas mal de jeunes de la ville avaient été appelés en Algérie, un certain nombre y ont été blessés et une dizaine y sont morts. À chaque fois, il y avait enterrement et manifestation. Enfin, dans la cour du collège, il y avait des bagarres entre gamins, ceux qui étaient pour l’Algérie française, ceux qui étaient pour l’indépendance, et les jeunes Algériens. Car, dans les années 60, Aubervilliers était une ville très mélangée. D’un côté il y avait une forte immigration, en particulier une immigration algérienne, principalement kabyle. De l’autre, il y avait la présence d’une petite et moyenne bourgeoisie très organisées et de l’église. Cette guerre a donc en quelque sorte rythmé mon enfance et ma préadolescence."

(*) la dernière idée en date, reprise depuis hier sur les sites d'extrême droite étant que le massacre était causé par... le seul FLN, qui avait appelé à manifester alors que des policiers français venaient d'être assassinés ! En oubliant le caractère paisible et familial de la manifestation ou beaucoup d'enfants avaient participé, comme l'ont relevé les historiens et comme le montrent les photos. Bien sûr, selon ces extrémistes nosalgiques de l'Algérie française, ou de l'OAS, c'était de la manipulation pure, ce n'étaient pas les CRS les responsables, et en somme, pour eux, pour eux aussi, alors, les huit morts de Charonne s'étaient donc étouffés eux-mêmes !

références : 

-L'excellente BD "Dans l'ombre de Charonne" préfacé par Benjamin Stora.

-Alain Duwerpe, "Charonne, 8 février 1962, anthropologie historique d'un massacre d'état", Gallimard, inédit Folio 

-"Les calots bleus et la bataille de Paris, une force auxiliaire pendant la Guerre d'Algérie"

- (*) Saluons au passage la mémoire des personnes tuées à Charonne : 

Jean-Pierre Bernard, 30 ans, dessinateur

Fanny Dewerpe, 31 ans, secrétaire

Daniel Féry, 16 ans, apprenti

Anne-Claude Godeau, 24 ans, employée PTT

Édouard Lemarchand, 41 ans, menuisier

Suzanne Martorell, 36 ans, employée à L'Humanité

Hippolyte Pina, 58 ans, maçon

Raymond Wintgens, 44 ans, typographe

Maurice Pochard (décédé à l'hôpital), 48 ans

"Huit des neuf victimes de la tragédie de Charonne reposent au cimetière parisien du Père Lachaise dans la 97ème division".

 

Grimaud et mai 68 en 9 épisodes enregistré le 2 avril 2008 :

http://www.dailymotion.com/video/x5fwcc_entretien-avec-m-grimaud-prefet-de_news


Moyenne des avis sur cet article :  3.2/5   (69 votes)




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93 réactions à cet article    


  • morice morice 20 octobre 2012 09:39

    on peut ajouter cet ouvrage à la liste :


    extrait :

    Il n’y eut nul atermoiement au sommet de l’État : Michel Debré était parfaitement informé par Michel Massenet de la multiplication des violences policières intervenues depuis septembre et fit part au général de Gaulle que « la police parisienne, au cours du mois d’octobre, avant et après les manifestations musulmanes s’est comportée avec brutalité [17]. » Il n’était pourtant pas question de « jeter le trouble » parmi les forces de l’ordre et les velléités du Premier ministre de « s’occuper personnellement de cette affaire » ne furent suivies d’aucun effet.

    Dans les années suivantes, ni Michel Debré ni le général de Gaulle ne tarirent d’éloges sur Maurice Papon et ils ne lui reprochèrent d’aucune façon les dispositions mises en oeuvre le 17 octobre 1961. L’affaiblissement de la Fédération de France induit par les internements et les expulsions massives en Algérie furent même portés au crédit du préfet de police qui contribua ainsi à montrer que même si l’État français négociait avec le FLN, il le faisait en position de force et sans y être contraint par les « attentats » perpétrés par les indépendantistes.



    • morice morice 21 octobre 2012 00:13

      un négationniste du 17 octobre 1961, on aura tout vu, décidément ; quelle pitié ces mecs, quelle pitié ces fachos nostalgiques de l’Algérie Française !!! 


    • morice morice 21 octobre 2012 00:15

      «  il montre également que la majorité des décès remonte à des dates antérieures au 17 octobre »



      torturés dans les commissariats ; vous NIEZ tout, à la Faurisson ; c’est écœurant et pénible !

    • morice morice 21 octobre 2012 00:19

      « Le massacre n’a jamais eu lieu  »


      IMPENSABLE DE LIRE ça en 2012, IMPENSABLE : on avait déjà Faurisson pour la seconde guerre on en tient un second !!

      incroyable !! comment peut on autant NIER en reprenant les chiffres qui sont remis en cause aujourd’hui par l’Etat lui-même !!

      on écrit que longtemps on a dissimulé des chiffres, il les reprend comme vrais, l’imbécile !

    • Fergus Fergus 20 octobre 2012 09:59

      Bonjour, Morice.

      Article passionnant. Comme vous, j’ai découvert l’ampleur des évènements du 17 octobre 1961 en lisant le livre de Daeninckx, et j’en suis resté sonné. Pour autant, je ne crois pas que les commentateurs d’aujourd’hui puissent se laisser aller à spéculer sur les responsabilités de l’exécutif ; A cet égard, Hier, en commentant un article de Provola consacré au même sujet, j’ai écrit ceci :

      « En l’état des connaissances, bien incomplètes, des dessous de cette ignoble  »ratonnade" perpétrée sur des manifestants pacifiques, rien ne permet de mettre en cause De Gaulle, pas plus d’ailleurs que Debré, cela dit sans la moindre sympathie pour ces personnages. Qu’il y ait eu des consignes non écrites de fermeté données à Papon, c’est probable, mais il est aberrant que l’on puisse penser que des ordres de massacre aient été transmis par l’exécutif au préfet de police. Je pense donc sincèrement que l’on fait, par allusions et sous-entendus, un très mauvais procès à De gaulle et Debré.

      Mon explication réside tout simplement dans les ordres ambigus donnés par Papon aux forces de police envoyées pour réprimer la manifestation. Entre le désir d’en découdre des flics, chauffés à blanc dans un climat d’extrême-tension, et la haine anti-arabe suscitée par les attentats de l’OAS, c’est à un hallucinant dérapage que l’on a assisté. Le pouvoir n’avait rien à gagner avec un tel déferlement de violence meutrière, et c’est pour cela que tout a été fait pour occulter ce massacre dans les médias. A contrario, le pouvoir aurait gagné, à l’époque, à montrer sa fermeté vis-à-vis des manifestants algériens, fût-ce en cabosssant quelques individus et au risque d’une bavure individuelle. Le bilan de cette tragédie montre que les autorités ont été totalement dépassées."

      Manifestement, Papon, fidèle à son personnage, a donné des consignes de fermeté, voire de répression dure à l’encontre des manifestants. Il a été exaucé par les policiers sur le terrain sans doute bien au delà de ce qu’il attendait d’eux.


      • Fergus Fergus 20 octobre 2012 10:06

        Il va de soi que les consignes données par Papon l’ont été avec l’accord de De Gaulle et Debré, forcément impliqués, eu égard au climat qui régnait depuis des semaines. Mais, le pragmatisme politique de De Gaulle et de Debré m’interdit de croire qu’ils aient pu donner un quelconque feu vert à Papon pour une répression si radicale et potentiellement contreproductive. C’est pourquoi je crois que ce sont bien les ordres de Papon, et surtout leur interprétation, qui ont été directement à l’origine de ce terrible dérapage.


      • morice morice 20 octobre 2012 10:04

         « les ordres ambigus donnés par Papon »


        euh ils n’étaient en rien ambigus  : « dix pour un » avait-il dit...

        « Manifestement, Papon, fidèle à son personnage, a donné des consignes de fermeté, voire de répression dure à l’encontre des manifestants. Il a été exaucé par les policiers sur le terrain sans doute bien au delà de ce qu’il attendait d’eux. »

        c’est un excellent résumé, et saluons ici Daeninckx pour son travail historique.

        • verdad 20 octobre 2012 22:56

          Allons Monsieur vous n’y étiez pas, Utiliser le Papon alors que le
          Chef absolu était de Gaulle, le Premier Ministre Michou la colère,
          le Ministre de l’Intérieur un nommé Roger Frey.

          Vous imaginez des Flics fallait qu’ils aient été nombreux pour massacrer
          300 FLN ALN, sans la moindre perte et là, certainement ça aurait laissé des traces
          des Centaines de flics dans une combine et pas un n’a parlé ?
          vous connaissez mal les Hommes.
          Soyons sérieux ! Depuis cette manifestation Pacifique plus personne
          n’a entendu parler du M.N.A ni de son chef Messali Hadj.
          La vérité, les Musulmans de la région Parisienne, préféraient verser
          leur obole traditionnelle au M.N.A car, Messali Hadj un Saint Homme,
          était contre la violence alors que les autres jouaient sur la terreur, la
          menace . Les M.N.A furent éliminés sous couvert de Djihad  !


        • Yves Dornet 20 octobre 2012 10:14

          JMLP croyait sans doute à l’évolution de l’islam. Avec le djihadisme qui se développe nous voyons bien que c’est un peu plus compliqué que cela.
          Reconnaitre ses actes dans le contexte historique est sain pour notre république.


          • baska 20 octobre 2012 10:36

            Le massacre du 17 octobre 1961 demeure l’une des pages les plus noires de l’histoire de Paris depuis la deuxième moitié du XXème siècle. Un massacre longtemps occulté par la classe politique, de gauche comme de droite, et les médias. Profitant de cette amnésie d’état, la crapule papon s’est même permis d’intenter un procès contre l’historien Einaudi pour une simple phrase parue dans le journal « le monde » : « En octobre 1961, il y avait un massacre perpétré par des forces de police agissant sous les rodres de Maurice Papon ». L’auteur de « la bataille de Paris » est l’une des rares personnes qui maîtrisent ce dossier, on considère qu’il a mené l’étude la plus rigoureuse à ce jour.

            Il faut souligner la confusion, sciemment entretenue par le système politico-médiatique, entre ce massacre avec l’autre évènement tragique du 18 février 1962. Le but étant d’occulter le premier,de l’effacer de la mémoire collective. Seule la tuerie de Charonne a suscité de la manifestation, plus d’un demi-million se sont rassemblés pour dénoncer les bavures policières, alors que le massacre du 17 octobre 1961 a été tout simplement oublié. 


            • pissefroid pissefroid 20 octobre 2012 10:53

              C’est, malheureusement, la vérité.
              Le 18 février 1962 a occulté le 17 octobre 1961.


            • morice morice 20 octobre 2012 11:35

              Le 18 février 1962 a occulté le 17 octobre 1961.


              pas vraiment : le 17 octobre avait DEJA été enterré par suppression des archives.

            • morice morice 20 octobre 2012 13:22

              Il faut que la Justice soit égale pour tous Morice.


              Ok ; LePen a  torturé et tué : est-il allé en prison ? NON. Il y avait largement de quoi pourtant.

              Bigeard et Massu ils ont fait quoi . ?

            • morice morice 20 octobre 2012 17:12

              Particulièrement le général Bigeard qui a tout donné pour son pays.


              décidément vous êtes fort mal renseigné... Bigeard n’a jamais eu d’honneur.


              il n’a jamais reconnu avoir torturé Louisette Ighilahriz !



            • COVADONGA722 COVADONGA722 20 octobre 2012 18:33

              a propos d’absence d’honneur yep puisqu’il faut appeler un chat un chat il faudra bien un jour que
              les « belles ames » les « bonnes consciences » dénommées porteurs de valises admettent
              qu’ils transportaient les armes qui tuaient des policiers français qu’ils transportaient l’argent collectés volens nolens auprés de la diaspora algérienne qu’ils transportaient l’explosif
              qui tuait indistinctement femmes et enfants .Nous n’avons pas la des resistants en armes
              commettant des attentats contre les dirigeants de leur pays mais des collabos participant aux meurtres et à la morts des gens qu’ils croisaent dans la rue, aidant ceux qui de l’autre cotés de la meditérrannée tuait le fils appelé de leur voisin, des gens qui soutenait ceux qui descendait les petits colons d’un bus et les egorgeaient nous n’avons pas affaire la à des sacco venzetti 
              revolverisant Mitterant ou de Gaule mais DES TRAITRES !à la république car nous etions en république des TRAITRES !à leur nation car ils se reclamaient de la france et des TRAITRES ! au petit peuple de france metro ou pieds noirs qui lui et lui seul subissait
              la violence des algeriens voulant leur indépendance .La question n’est pas la légitimité
              de la lutte des algériens la question et l’illegitimité des formes de lutte des porteurs de valises qui entre leur mere leurs freres et la France avait choisis la voie de la trahisson
              ils pourront l’habiller des oripeaux idéologiques de leur choix ça n’est et ne restera qu’infammie et trahison.
              Asinus : ne varietur


            • jaja jaja 20 octobre 2012 19:00

              L’oripeau idéologique c’est tout simplement l’anti-colonialisme et la solidarité avec le peuple et les combattants algériens....
              Vous êtes pour les fusiller je suis pour les décorer...chacun son camp !


            • COVADONGA722 COVADONGA722 20 octobre 2012 22:49

              bonsoir Omar , je ne refais pas la guerre d’algerie je remet juste « a mon sens à moi »
              les porteurs de valises pour ce qu’ils sont à mes yeux :

               :
              .La question n’est pas la légitimité
              de la lutte des algériens
               la question
               et l’illegitimité des formes de lutte des porteurs de valises qui entre leur mere leurs freres et la France avait choisis la voie de la trahisson .


            • COVADONGA722 COVADONGA722 20 octobre 2012 22:51

              Juste une anecdote : durant le couvre-feu imposé par Papon aux algériens, c’était des ouvriers français qui conseillaient à leurs camarades algériens de rester dans leur usine afin d’éviter les rafles..



              je ne met pas ses bonnes actions envers des hommes et des camarades de travail
               sur le meme plan que l’aide logistique au fln


            • COVADONGA722 COVADONGA722 21 octobre 2012 11:52

              bonjour omar , non agir comme les harkis auraient été rejoindre de une katiba du fln , la ils vivaient parmis nous dans l’ombre , croisant ceux qui avaient des fils appelés en algerie.Pour cette guerre je l’ai vecue par procuration mon pere qui avait fait la guerre 40/45 avec des goumiers est revenu mortifié de honte et bourelé de remords d’avoir laissé la harka ou il servait il est mort en 65
              sans avoir jamais remis son uniforme injuriant de Gaule jusque dans la tombe .

              @+
              Asinus


            • morice morice 21 octobre 2012 14:02

              Quand on voit l’ambiance que font régner les membres de la réacosphère là où ils sont, on se dit que morice a bon dos. 


              vous avez enfin compris dans quoi vous vous êtes fait embarqué vous-même, avec ce Ranta qui vous manipulé depuis le début pour vous faire écrire vos horreurs ?

              il vous a détruit, celui-là, il vous a détruit !

            • Agafia Agafia 21 octobre 2012 20:44

              Hummm... Taper sur les soldats... Tellement facile et toujours la même rengaine...
              J’en ai ma claque et je sais de quoi je parle, croyez-moi...

              Les soldats obéissent à des ordres... Qui est le chef des armées rappelez-moi ?
              Et puis ils ont été bien trahis par le pouvoir nos paras en Algérie, il me semble...

              Alors pour ma part, salutations et respect à tous les soldats d’aujourd’hui et de naguère.

              Je ne cautionnerai jamais la torture, mais je ne cautionnerai jamais non plus les poseurs de bombes dans les lieux publics. Et la supposée victime de Bigeard n’est pas une blanche colombe... Tuer à l’aveugle gosses & innocents en tout genre ne grandit pas la résistance, ni l’image des combattants, quelqu’ils soient.


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 20 octobre 2012 10:48

              Et pendant ce temps là , maintenant , aujourd’hui un sanguinaire bientôt
               sanguinolant tue massacre son propre peuple à raison de milliers 30000 50000 ?
              victimes par jour .

              Il s’ appelle Bachir mes Deux .


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 20 octobre 2012 10:49

                à ce jour ...remplace par jour 


                • morice morice 20 octobre 2012 10:50

                  Il faut souligner la confusion, sciemment entretenue par le système politico-médiatique, entre ce massacre avec l’autre évènement tragique du 18 février 1962. Le but étant d’occulter le premier,de l’effacer de la mémoire collective. 


                  pas vraiment : le second touchant des français était « pire » au point de vue rejet pour le public....

                  Seule la tuerie de Charonne a suscité de la manifestation, plus d’un demi-million se sont rassemblés pour dénoncer les bavures policières, alors que le massacre du 17 octobre 1961 a été tout simplement oublié. 


                  dans ce sens oui, mais les gens qui ont manifesté contre Charonne ont constamment rappelé le premier massacre.

                  C’est la destruction des achives de la police fluviale qui a permis cet oubli : il conviendrait de savoir QUI a permis ça.... et quand exactement.

                  • rocla (haddock) rocla (haddock) 20 octobre 2012 10:50

                    Le repliage est une autre forme de massacre .


                    • morice morice 20 octobre 2012 10:52

                      Ecoutez Rocla, je ne suis plus décidé à vous permettre de poster dans mes fils : ça fait 5 ans que vous les détruisez systématiquement et vous avez été jeté de sites qui vous avez un temps hébergé : ils ont fini par vous trouver... idiot, ce que vous prouvez ici depuis des années avec brio.


                      • Amelia Amelia 20 octobre 2012 12:37

                         
                        Son amour du genre humain... smiley
                        Faudrait penser à enlever les oeillères avant de faire l’éloge d’un type qui écrit ça  : « un bon fonctionnaire est un fonctionnaire mort . »
                         
                        Quand ce type arrête les blagues carambar pour laisser sortir ce qu’il a vraiment dans le crâne, ça sent vraiment mauvais... smiley
                         


                      • Amelia Amelia 21 octobre 2012 00:07

                         
                        Légère ?
                        Légère comment ?
                        Légère comme Sabine cognant sur rosemar, avec la finesse d’un Merkava pilonnant Gaza ?
                        Légère comme l’avocate Sabine plaidant pour son client l’haddock ?
                        Monsieur le juge, l’appel au meurtre de mon client n’est en rien condamnable, étant donné qu’aucun meurtre n’a encore eu lieu suite à son appel ! S’il fallait une preuve supplémentaire : Desproges n’a jamais tiré sur un de ses voisins !
                         
                        Si l’haddock ne passe pas le restant de sa vie en prison, avec une avocate de cet acabit...
                         


                      • Amelia Amelia 21 octobre 2012 12:16

                         
                        Mais enfin, Sabine, l’appel au meurtre c’est du second degré.
                        Le second degré, vous connaissez ?
                        Le langage, ce qu’on peut en faire et à quoi il sert, vous connaissez ?
                        Apparemment, non.
                         smiley smiley


                      • morice morice 21 octobre 2012 14:05

                        votre séjour chez la secte des jardiniers islamophobes, les russes blancs et les entraîneurs de foot racistes vous a ouvert les yeux... après coup : ; ils ont bien profité de votre candeur, on vous faisant monter cette cabale contre ma personne...


                        vous avez été leurré, Wald, et par de beaux escrocs du net.

                      • Agafia Agafia 21 octobre 2012 20:54

                        Oui, Monsieur Rocla est un faux méchant...
                        y a de l’humanité sous le scrogneugneu... 
                        on s’en rend compte assez vite. smiley 


                      • elec 42 elec 42 20 octobre 2012 11:02

                        a l’inverse les algériens non pas fais dans la demi mesure pour les pieds noirs,la valise ou le cercueil,ils avaient raison,ils étaient chez eux,mais à l’inverse,la france a baissé son froc,les algériens ont renvoyé les francais dans leur pays,la france n’a pas eu le courage de faire l’inverse,aujourd’hui elle pleure.


                        • Yves Dornet 20 octobre 2012 11:22

                          @elec 42,

                          Ainsi, il est par exemple possible, lorsque cela est prévu par la loi, de prononcer à titre définitif ou temporaire une interdiction du territoire français (ITF). L’article 131-30 du code pénal prévoit ce mécanisme. L’alinéa 2 de cet article dispose que l’ITF entraîne de plein droit la reconduite du condamné à la frontière, le cas échéant, à l’expiration de sa peine d’emprisonnement ou de réclusion.


                        • morice morice 20 octobre 2012 11:47

                          « la france a baissé son froc, »


                          opinion d’un nostalgique de l’OAS... ça n’a rien à faire ici....

                        • morice morice 21 octobre 2012 14:07

                          n’ont rien à faire en Algérie et réciproquement.


                          RIDICULE, historiquement ça a été fait, et vous devez vivre avec, que ça vous plaise ou non. Vous n’êtes pas là pour refaire l’histoire, à moins de la NIER. Ce que vous faites ici.

                        • Loatse Loatse 20 octobre 2012 11:31

                          « Enfin ! Aujourd’hui, je me réjouis de ce que vient de faire le nouveau président Hollande : enfin, même dirais-je, on va reconnaître la responsabilité de la police française dans le massacre d’algériens le 17 octobre 1961, à Paris, sur le territoire français »

                          Bin moi non.. Même s’il est souhaitable que soient reconnues officiellement ces exactions, est bien le moment alors que des policiers sont régulièrement tués dans l’exercice de leurs fonctions, tirés comme des lapins ou écrasés intentionnellement ?

                          L’affaire des flics ripoux de Marseille n’arrangeant pas les choses... déjà prêtant à l’amalgame... si certains sont capables de contextualiser, d’autres non, ce qui risque de renforcer le mépris actuels envers nos forces de police qui n’ont vraiment pas besoin de cela dans le climat tendu actuel.. (enfin c’est un euphémisme)

                          Je crois donc que François Hollande, plein de bonnes intentions certes, ne voit pas plus loin que le bout de son nez... m’enfin ce qui est fait est fait et j’espère que cela sera source d’apaisement plutôt que d’un surcroit de rancoeurs






                          • Yves Dornet 20 octobre 2012 11:42

                            @Loaste

                            ce ne sont pas quelques ripoux qui vont déconsidérer la police qui fait un travail difficile avec professionnalisme.
                            Nous pouvons juger papon comme DE GAULLE et mitterrand qui, rappelons le, a joué un certain rôle à cette époque...à Vichy comme en Algérie...avec BOUSQUET...et papon comme amis.


                          • morice morice 20 octobre 2012 11:43

                            Bin moi non.. Même s’il est souhaitable que soient reconnues officiellement ces exactions, est bien le moment alors que des policiers sont régulièrement tués dans l’exercice de leurs fonctions, tirés comme des lapins ou écrasés intentionnellement ?


                            vous confondez tout. L’histoire n’a pas le rythme de l’actualité.

                            Le meilleur moyen de défendre une police, et de la faire respecter, et de lui rendre son honneur. Il a été sali le 17 octobre 1961 et l’initiative actuelle en fait acte, ce qui n’avait jamais été fait. C’était un BOULET, pour la police, comme la rafle du Vel d’Hiv dénoncée par Chirac ET Hollande. ENFIN ! 

                            cessez de mettre en parallèle des événements qui n’ont pas à l’être. Car sinon on peut vous les rebalancer illico : le comportement de la BAC de Marseille ne rend PAS service à à la POLICE. Pour être respectée, elle doit être INTEGRE. C’est beaucoup plus difficile que d’être ripoux. Et il y a des gens qui le sont et d’autres pas : je ne vous rappelle pas le cas de Neyret, noyé jusqu"au cou dans de très louches affaires, notamment...au Sénégal.


                            ces gens là nuisent à la Police, qui se fait ensuite tirer dessus car plus crédible : donc, votre argument ne TIENT PAS.

                            • Fergus Fergus 20 octobre 2012 13:30

                              @ Morice.

                              Entièrement d’accord avec ce commentaire. Une police respectée - et c’est dont nous avons le plus grand besoin - est une police qui sait reconnaître ses fautes et qui élimine les brebis galeuses de ses rangs. Ce constat vaut d’ailleurs pour toutes les professions.


                            • morice morice 20 octobre 2012 13:41

                              Merci Fergus : c’est bien pourquoi j’ai tenu ici à dénoncer les agissements douteux d’un Neyret, qui finalement a été éjecté de la Police.


                            • morice morice 20 octobre 2012 11:46

                              Je crois donc que François Hollande, plein de bonnes intentions certes, ne voit pas plus loin que le bout de son nez... 


                              c’est tout l’inverse, puisqu’il résout un problème datant de plus de 50 ans...

                              c’est vous qui le faites, plutôt. Et ce n’est pas la première fois ici...

                              • Loatse Loatse 20 octobre 2012 11:53
                                ces gens là nuisent à la Police, qui se fait ensuite tirer dessus car plus crédible : donc, votre argument ne TIENT PAS.

                                Vous légitimez donc que des policiers (pas ripoux) se fassent tirer dessus ????

                                Vous savez quoi, morice ? vous avez une mentalité de racaille !

                                Repliez si cela vous chante...

                                • morice morice 20 octobre 2012 12:13

                                  Vous légitimez donc que des policiers (pas ripoux) se fassent tirer dessus ????


                                  ai-je écrit que j’étais d’ACCORD avec ça ? NON.

                                  alors rengainez vos INSULTES ou apprenez à lire, ce que visiblement vous ne savez pas faire.

                                  le consensus sur une police fiable et irréprochable est le seul moyen d’empêcher qu’on lui tire dessus. 

                                • Loatse Loatse 20 octobre 2012 12:24
                                  le consensus sur une police fiable et irréprochable est le seul moyen d’empêcher qu’on lui tire dessus. 

                                  C’est souhaitable mais la nature humaine étant ce qu’elle est il se trouvera toujours quelques brebis galeuses... ce n’est pas une excuse ni une solution, la plus évidente étant la saisie des armes de guerre qui prolifèrent sur notre territoire jusque dans le moindre petit village ou jadis poussait plutôt des patates que des kalachnikov...

                                  http://franche-comte.france3.fr/2012/10/19/chevremont-90-nouvelle-cache-d-armes-de-guerre-decouverte-122935.html

                                • morice morice 20 octobre 2012 13:24

                                  Certainement pas. C’est bien parce qu’elle incarne quelque chose qu’elle est une cible.


                                  c’est débile comme argument : vous la préféreriez pourrie peut-être ?



                                • elec 42 elec 42 20 octobre 2012 11:54

                                  pas nostalgique,réaliste.


                                  • Yves Dornet 20 octobre 2012 11:57

                                    tout à fait morice. La police doit être intègre. Il faudrait se poser la question du rôle de la justice.


                                    • morice morice 20 octobre 2012 12:14

                                      La police doit être intègre


                                      elle l’est par définition, ce sont des épiphénomènes qui la gangrènent.

                                      • curieux curieux 20 octobre 2012 13:07

                                        « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire »
                                        A chacun des articles de Morice, on peut remarquer qu’il ne se mouille pas trop. Il agonise les morts et encense les vivants.


                                        • morice morice 20 octobre 2012 13:25

                                          C’est le énième post de « curieux » qui s’attaque à la personne et non au contenu : ras le bol.


                                          • curieux curieux 20 octobre 2012 14:31

                                            Mais vous saviez bien que je suis un crétin. D’ailleurs, c’est bien vous qui me l’avez écrit.


                                          • Georges Yang 20 octobre 2012 14:20

                                            Morice

                                            Pour une fois cet article est (presque) lisible

                                            Ne repliez pas le compliment


                                            • Yves Dornet 20 octobre 2012 16:19

                                              et la responsabilité du FLN dans le massacre d’Algériens du MNA (entre autres) c’est pour quand ?


                                              • Pyrathome Pyrathome 20 octobre 2012 17:02

                                                Aujourd’hui, je me réjouis de ce que vient de faire le nouveau président Hollande : enfin, même dirais-je, on va reconnaître la responsabilité de la police française dans le massacre d’algériens le 17 octobre 1961, à Paris, sur le territoire français, comme le souhaitaient de nombreux historiens, dont Benjamin Stora et Gilles Manceron, notamment.

                                                Oui, je suis entièrement d’accord....ceci étant réglé, il serait temps de s’attaquer à des choses bien plus actuelles.....et vitales !!
                                                L’histoire à remettre dans l’ordre, c’est important et bien lui en a pris de le faire, mais il reste encore beaucoup de choses à éclaircir....
                                                Il paraitrait que son principal ennemi était le combat contre la finance internationale, mais pour l’instant je ne vois pas vraiment l’ombre d’un frémissement allant dans ce sens....bien au contraire...
                                                Alors c’est sûr, ça ne coûte pas grand chose de s’attaquer aux mensonges de l’histoire d’il y a 50 ans, ça fait toujours du bien mais ça ne règle rien......


                                                • Yves Dornet 20 octobre 2012 17:13

                                                  soyons sérieux enfin pyrathome, hollande fait là ou on lui dit de faire. J’aimerais l’entendre sur la responsabilité de mitterrand à cette époque. smiley
                                                   


                                                • morice morice 20 octobre 2012 17:14

                                                  Oui, je suis entièrement d’accord....ceci étant réglé, il serait temps de s’attaquer à des choses bien plus actuelles.....et vitales !!


                                                  une chose à la fois voulez-vous, on sort de 5 ans de désastre là.....

                                                  • Yves Dornet 20 octobre 2012 17:28

                                                    oui, demain nous nous attaquons à l’inventaire...à l’héritage... de tonton l’Algérien. smiley


                                                  • morice morice 20 octobre 2012 17:30

                                                    Yves Dornet, dernier avatar de Jacob, habitué des lieux ici, hélas.....


                                                    • Yves Dornet 20 octobre 2012 17:35

                                                      il y avait du papon en lui vous ne trouvez pas, morice ?


                                                      • RBEYEUR RBEYEUR 20 octobre 2012 18:11

                                                        N’y aurait-il pas eu un Mohamed Papon algérien dans les années 1990 ?

                                                        Vous savez ? Au moment du génocide algéro-algérien qui fit deux cent mille morts, hommes, femmes et enfants…

                                                        Oh mais je me trompe ! Selon la théorie moricienne des droits de l’homme seuls les faits commis par la France et les français ne sauraient être pris en considération….

                                                        Heureusement que l’on peut aller rechercher, plus d’un demi-siècle en arrière, une bonne grosse bourde policière française pour tenter d’atténuer l’actuel naufrage socialiste (veuillez pardonner le pléonasme) de notre infortuné pays…

                                                        Gageons qu’au train où va cette irrésistible déconfiture, nous aurons droit à l’inventaire complet et détaillé de toutes les bavures commises par tous les pouvoirs de droite jusqu’à la révolution française…


                                                        • Pyrathome Pyrathome 20 octobre 2012 18:44

                                                          nous aurons droit à l’inventaire complet et détaillé de toutes les bavures commises par tous les pouvoirs de droite jusqu’à la révolution française…

                                                          Apurer cette sombre période traitée aujourd’hui et l’immonde saloperie des rafles collaborationnistes et antisémites de la police sous Vichy, c’est déjà pas mal comme début.....
                                                          Après on pourra parler du vingtième siècle, de ses mensonges, de ses horreurs, de ses guerres, de ses complots à la solde de la finance internationale...toujours elle, et oui ! qui se résument à quelques noms qui reviennent systématiquement...



                                                            • zomboid zomboid 20 octobre 2012 20:25

                                                              Un petit pas pour l’inhumanité.


                                                              • magma magma 20 octobre 2012 23:17

                                                                Luis Menez... sachez que Morice ne répond pas aux faits qui contredisent sont article... dites vous le bien


                                                              • morice morice 21 octobre 2012 00:21

                                                                la mémoire des meurtres .... du FLN.


                                                                ai-je écrit ici qu’il n’y en avait pas eu et que le MNA n’avait pas été liquidé ?

                                                                AUCUNEMENT. Allez faire un procès d’intentions ailleurs, voulez-vous....

                                                              • magma magma 20 octobre 2012 23:06

                                                                Mais laissons donc Alain Dewerpe historien de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (et fils de Fanny, l’une des victimes françaises du carnage, morte à 31 ans (*)) nous raconter ce qui s’est passé ce jour funeste du deuxième massacre

                                                                a quand un article sur la résurection Morice ?

                                                                 


                                                                • magma magma 20 octobre 2012 23:10

                                                                  ou sur l’écriture automatique


                                                                • magma magma 20 octobre 2012 23:14

                                                                  ça m’étonnais (ou mythonnais) que le momo n’ai pas sorti son article himself dans le sens qu’on attendait sur l’algérie, au moins au aura des scoops tout frais de la DST...

                                                                  Maurrice vous allez sortir les chiffres les pires, les autres les moins pire, comme dans les manif, chacun des deux chiffres s’anhilent, ça s’appele l’intox ou la désinformation, dans ce cas on fait le + plus le - et on divise par 2


                                                                  • VLAD VLAD 20 octobre 2012 23:48

                                                                    Le troisième homme sur la première photo de Papon, avec des lunettes noires, est Constantin Melnik, chargé du renseignement auprès de Debré, et accessoirement des Américains...


                                                                    • magma magma 21 octobre 2012 00:04

                                                                      ah ? je croyais que c’etait morice ?


                                                                    • morice morice 21 octobre 2012 00:10

                                                                      au rendez-vous des nostalgiques de l’OAS, décidément ici...


                                                                      • N F C N F C 21 octobre 2012 09:58

                                                                        Bonjour
                                                                        Pourquoi les messages de Magma et de Vlad ont été effacés et en quoi ils ne respectent pas les conditions de site ? Faut arreter l’hypocrisie, ce n’est pas bien de reflechir par soi-même peut être ? Ou on doit revenir au Moyen Age et de punir ceux qui disent que la Terre n’est pas plate ?
                                                                        On fait semblent d’être tolerant à la difference mais ce n’est pas de tout le cas malheureusement ;
                                                                        Dommage parce que je ne vois pas en quoi ils posaient un problème au forum ; bien au contraire
                                                                         
                                                                        Les ’responsables’ de ce filtrage, vous avez des arguments ?


                                                                      • VLAD VLAD 21 octobre 2012 00:23

                                                                        Le troisième personnage sur la photo, avec les lunettes noires, est Constantin Melnik, chargé du renseignement chez Debré, et accessoirement chez ses formateurs américains, dans les années 47-55. De Gaulle s’en rendra compte...d’où la rapidité de son passage à ce poste.


                                                                        • morice morice 21 octobre 2012 10:58

                                                                          et ben en voilà un post intelligent car il en a dire le Melnik..



                                                                          Le deuxième document, enserrant le texte originel de Constantin Melnik, est un entretien avec l’historien Sébastien Laurent. Il concerne pour l’essentiel la politique de répression conduite par les services spéciaux (le SDECE), et l’armée durant la guerre d’Algérie. L’auteur s’y montre cruellement désabusé, et d’abord vis-à-vis du général de Gaulle dont il a servi la politique avec tant d’ardeur. Au soir de sa vie, il juge : « Il y avait, chez le Général, quand même, une acceptation de la violence d’État que je trouve, avec le recul, assez effrayante. » Et il ajoute : « Ma participation à cette violence d’État suscite en moi une repentance continuelle. » Sur la pratique de la torture, il se félicite que le général de Gaulle l’ait interdite. Mais sa pratique s’est poursuivie : « On soupçonnait bien que la torture continuait à être pratiquée par les DOP (détachements opérationnels de protection). Mais ils ne dépendaient ni du SDECE ni de Paris, mais du commandement de l’armée en Algérie. (...) Un homme aussi intelligent que de Gaulle ne pouvait pas ne pas soupçonner que les DOP continuaient à agir. »

                                                                          Melnik revient également sur le « bilan » des services secrets en Algérie. Il affirme dans 1.000 jours à Matignon que pour la seule année 1961, cent trois trafiquants d’armes au profit du FLN ont été tués, deux de leurs avions et sept de leurs navires étant détruits. Il réfute aujourd’hui ces chiffres qui émaneraient de « militaires totalement mégalomanes. » Sur un point crucial de l’action des services secrets dans le conflit algérien, Constantin Melnik a toujours dit que le général de Gaulle avait édicté trois règles : pas d’assassinats en France, pas contre des citoyens français, et accord préalable du Président


                                                                          Oubliant sans doute que ce problème des ordres non écrits du Président s’est trouvé vingt-cinq ans plus tard au centre de la polémique sur l’affaire Greenpeace, l’historien subodore une « invention », et Melnik vacille : « Je me demande aujourd’hui si ce n’est pas sous la IVe République que cette règle a été édictée. Je ne crois pas que ce soit de Gaulle lui-même. » Sauf que Melnik insiste plus tard sur un fait : « Les instructions de Michel Debré étaient souvent orales ou manuscrites, conservées comme telles par un SDECE, auquel je les remettais régulièrement. » Or les archives du SDECE demeurent fermées depuis 1945... Donc, tout ceci est invérifiable, en l’état.

                                                                          Le secret d’état sous DeGaulle...

                                                                        • N F C N F C 21 octobre 2012 10:03

                                                                          Bonjour
                                                                          Pourquoi les messages de Magma et de Vlad ont été effacés et en quoi ils ne respectent pas les conditions de site ? Faut arreter l’hypocrisie, ce n’est pas bien de reflechir par soi-même peut être ? Ou on doit revenir au Moyen Age et de punir ceux qui disent que la Terre n’est pas plate ?
                                                                          On fait semblent d’être tolerant à la difference mais ce n’est pas de tout le cas malheureusement ;
                                                                          Dommage parce que je ne vois pas en quoi ils posaient un problème au forum ; bien au contraire
                                                                           
                                                                          Les ’responsables’ de ce filtrage, vous avez des arguments ?


                                                                          • morice morice 21 octobre 2012 11:01

                                                                            Melnikn alias....Mignon :


                                                                            Est-ce bien vous qui vous cachiez derrière le pseudonyme « Ernest Mignon », auteur d’un savoureux ouvrage de citations du Général de Gaulle paru au début des années 60 ?
                                                                            Je vous remercie beaucoup pour l’adjectif savoureux, et je dois avouer que c’est bien moi qui me suis caché derrière le pseudo d’Ernest Mignon. En effet, je constatais un abîme entre la réalité des faits sous de Gaulle qui a abouti d’ailleurs à mai 68 avec l’apparence par trop honorable qu’on voulait lui donner.

                                                                            exemple du dédain gaullien :

                                                                            Si les policiers n’étaient pas bêtes, ils ne seraient pas des policiers. (Propos rapporté par Ernest Mignon dans « Les mots du Général »)

                                                                            • magma magma 21 octobre 2012 13:26

                                                                              Morice... a quand une repentance pour tous les posts que vous supprimez ou considerez qu’ils ne respectent pas la charia d’agoravox ?

                                                                              aucune insultes dans mes posts, quelque traits d’humour ou de provoque mais l’humour est une bonne thérapie parfois.

                                                                              Les gens comme vous se prennent tellement au sérieux qu’ils en excluent toute possibilité d’humour. Comme d’habitude les gens qui se clament des plus humanistes sont les pires despotes.

                                                                              Quand vous aurez le site pour vous seul... il vous faudre créer vous aussi de faux pseudos...

                                                                              au fait de combien est votre cotisation ?


                                                                              • magma magma 21 octobre 2012 14:34

                                                                                aujourd’hui c’est pire encore, l’intégrale de mes interventions et non insultantes, respectant la charte pourtant sont purement suprimées


                                                                                • magma magma 21 octobre 2012 14:36

                                                                                  pardon erratum, je ne sais pas pourquoi elles apparaissent et disparaissent... sans doute un miracle tout puissant


                                                                                • N F C N F C 21 octobre 2012 16:22

                                                                                  Morice
                                                                                  Arretez d’effacer les commentaires ! Vous avez peur de voir qu’il y q des gens qui ne pensent pas comme vous mais en plus ça gache la lecture de certains !


                                                                                  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 21 octobre 2012 17:28

                                                                                    Bravo Morice,

                                                                                    Sacré boulot que de supporter la bande de gugus qui viennent se lamenter encore et toujours en se fichant complètement des notions de vérité, de justice, d’honneur.

                                                                                    Votre position est impeccable.
                                                                                    Et Pyrathome est donc injuste même s’il a raison.
                                                                                    Car oui, bien sûr, il y a bien d’autre vérités et injustices bien plus actuelles qui attendent révélation et reconnaissance (plein même où nous ne sommes pas en accord) mais ce qui est à faire reste à faire tant que cela n’est pas fait. Donc le mieux, c’est de le faire. Hollande l’a fait, et c’est très bien.
                                                                                    Et une fois que c’est fait, ça aide pour la suite.
                                                                                    Donc vous avez bien raison de défendre cette reconnaissance.


                                                                                    • morice morice 21 octobre 2012 23:45

                                                                                      Sacré boulot que de supporter la bande de gugus qui viennent se lamenter encore et toujours en se fichant complètement des notions de vérité, de justice, d’honneur.


                                                                                      ìls se révèlent avant tout égoïstes fondamentalement, incapable de penser socialement.

                                                                                      Dans le lot, les pires sont les négationnistes de tout. Des aigris, des frustrés, des embarqués dans des trips fascisants, plus avec cet article les nostalgiques des hommes sans honneur comme Bigeard.

                                                                                    • magma magma 22 octobre 2012 14:58

                                                                                      Luc Laurent@

                                                                                       

                                                                                      comment pouvez vous soutenir ce discours. Je ne parle pas de Papon de ce qu’il était, mais le discours unilatéral de Momovaisefoi. Moi aussi au début j’ai trouvé l’acharnement face a lui, mais lui de ne pas répondre, d’insulter ou d’exiger systématiquent d’enlever ou de replier les messages le rend insupportable. Ok il y a des attaques, de la provocation et un peu d’humour, ce qui change des traditionnelles insultes du net sans fondement (il faut accepter aussi l’humour comme une forme d’intelligence et de dialogue à chacun son mode d’expression, morice c’est la ronchonite aveugle). Moi aussi ça m’exaspère et au bout d’un moment, je chambre. Que faire d’autre ? adhérer automatiquement au propos de Morice sous peine d’être Bani ?

                                                                                      Les chiffres avancés par Morice sont contestables également, pourquoi Mr Morice Roumain depuis Hier détiendrait l’exactitude absolue quand c’est devenu compliqué avec le net, tout le monde jusqu’au révisionistes peut raconter n’importe quoi et servir d’argument y compris à Maurice. Je deteste le radicalisme tout blanc ou tout noir, Morice haissant Le pen, fini avec sa vision unilatérale par être borgne égallement.

                                                                                      Vous le savez bien, si l’on veut qu’un discours soit « audible » il convient d’avoir un minimum d’objectivité, de relater les fait adverses égallement, et Morice qui poste comme s’il avalait une boite de dragée Fuca par jour est trop manichéen même pour qu’il y ait un débat.

                                                                                      Cette manière d’écrire et de balayer d’un revers de main tout ce qui se dit, radicalise le discours de l’opposant, c’est pas a vous que je vais apprendre ça.

                                                                                      Personnelement je ne suis jamais ravi d’une mort, mais j’ai le droit de penser que la repentance dans ce cas serait excessive, surtout face a bouteflika, gageons qu’Hollande a été momodéré lui, et Morice traduit pas « Reconnait le Massacre !!!! si ça c’est pas avoir des oeillère et pisser sur les 4 coins de la chaise quand on agitte un os, comment ça s’appelle comment ?

                                                                                      Je suis surpris au regard de votre discernement psychologique vous cautionniez l’intégralité de ses propos sauf si vous aussi les »gugus" vous radicalisent...

                                                                                       


                                                                                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 23 octobre 2012 19:12

                                                                                      @ Magma,

                                                                                      Merci pour le discernement que vous m’attribuez.
                                                                                      J’en manque sans doute en maintes occasions mais généralement je m’attache d’abord à reconnaître ce qui a de la valeur, le fond, sans trop me formaliser de la forme.

                                                                                      Sur le fond, je trouve que Morice a raison.
                                                                                      Les spécialistes diront peut-être qu’il ne fait pas dans la nuance ici et là mais peu me chaud.
                                                                                      L’important est l’accumulation, probante à mes yeux, d’évidences qu’il est bon de rappeler.
                                                                                      Papon, c’est la France comme on voudrait l’oublier et dont il importe de se souvenir,
                                                                                      pour qu’on aille pas croire que cela ne pourrait pas nous arriver.

                                                                                      Sur la forme, ça fait un bail que je constate une haute température dans les fils de commentaires de ses articles mais, étant d’une culture de conflit (cad, un méridional habitué aux échanges un peu rugueux entre grandes gueules), cela ne m’affecte nullement, même si pour ma part, j’essaie de privilégier un mode d’échange plus courtois.

                                                                                      Même Ariane Walter, que je tiens en haute estime, s’adonne au repliement des commentaires. Alors, pourquoi pas Morice ?

                                                                                      De fait, on ne peut faire dans la virulence et le vindicatif tout seul même si on peut les susciter et les entretenir. Morice est bien sous de constantes attaques, il se défend à coup de marteau..., la belle affaire !
                                                                                      Comme a dit, je crois, un des fondateurs de la CIA : « même les paranoïaques ont des ennemis ! » smiley


                                                                                    • Pyrathome Pyrathome 21 octobre 2012 18:05

                                                                                      Et Pyrathome est donc injuste même s’il a raison....

                                                                                      Je ne voulais pas être injuste, je voulais faire remarquer qu’il y a des choses bien plus importantes à faire présentement.....comme par exemple : rouvrir certaines maternités dans les déserts médicaux où les bébés meurent sur le bord de l’autoroute....

                                                                                      Par contre je m’inquiète très fortement de l’issue des élections US
                                                                                      http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2012/10/20/le-spectre-de-l-election-de-2000-plane-sur-la-presidentielle-americaine_1778641_829254.html
                                                                                      Si les tarés de la mormonerie prennent le pouvoir, ils vont vite accélérer la fin du monde pour coller à leurs prophéties débiles.....
                                                                                      Un deuxième bush et c’est la fin des haricots.....


                                                                                      • morice morice 21 octobre 2012 23:46

                                                                                        comme par exemple : rouvrir certaines maternités dans les déserts médicaux où les bébés meurent sur le bord de l’autoroute...


                                                                                        vous confondez factuel et histoire.

                                                                                      • RBEYEUR RBEYEUR 21 octobre 2012 19:57

                                                                                        La France étant une et indivisible les français indépendantistes sont ennemis de la France.

                                                                                        L’Algérie était la France lorsque les trente mille manifestants algériens manifestèrent à PARIS le 17 octobre 1961, c’étaient donc des français ennemis de la France qu’il fallait traités comme tel…

                                                                                        Il convient de noter que la guerre d’Algérie engagea plus d’un million sept cent cinquante mille soldats français parmi lesquels figurèrent plus d’un million trois cent quarante-trois mille appelés du contingent. Ce sont quatre-vingt-quinze mille soldats français qui furent tués ou blessés par ceux-là mêmes qui manifestaient contre la France le 17 octobre 1961.

                                                                                        On ne nous donne pas le nombre de soldats français, notamment celui des appelés du contingent, qui furent tués ou blessés en Algérie en ce jour du 17 octobre 1961…

                                                                                        Appelé du contingent, je fus blessé le 16 septembre 1961 aux alentours de Jemmapes, en Kabylie, puis rapatrié sanitaire par avion sur l’hôpital militaire Villemin à PARIS où je restais six mois.

                                                                                        Je venais d’être opéré lorsque j’appris la manifestation parisienne du 17 octobre 1961.
                                                                                        Cela me mit dans une rage folle à l’unisson de tous mes camarades.
                                                                                        Nous étions gaullistes et nous nous étions opposés au push d’avril 1961.
                                                                                        Alors que nous étions tout à fait en phase avec la politique du Général de Gaulle conduisant à l’indépendance de l’Algérie, cette manifestation du 17 octobre 1961, chez nous, dans notre dos, dans cette misérable et puante tentative d’intimidation, fut pour nous le summum de la traitrise de la fourberie et de la perfidie.

                                                                                        Depuis lors, on voit s’abattre en France une invasion algérienne qui, après leur soi-disant indépendance de 1962,  atteint  aujourd’hui le chiffre astronomique de plus de six millions d’individus venus mendier leur pain à leur ex colonisateur alors même que leur pays est l’un des plus doté au monde de ressources fossiles...

                                                                                        Seraient-ils donc dénués à ce point de tout sens de l’honneur ?


                                                                                        • magma magma 21 octobre 2012 22:17

                                                                                          Morice ne répondant pas aux attaques concernant les posts, c’est bien la preuve avec quelle facilité il les fait déplier ou supprimer, il n’a même pas besoin de se forcer a répondre.

                                                                                          Morice ? alors ? pourquoi ? ou est votre courage


                                                                                          • morice morice 21 octobre 2012 23:42

                                                                                            « ou est votre courage »....


                                                                                            écoutez, le troll « Magma », ça fait 5 ans qu’ici une meute de demeurés me harcèle pour avoir écrit un texte contre le négationnisme (et même plusieurs) et ceux qui s’amusent à parader déguisés en nazis, alors je pense ne pas avoir de compte à rendre à ceux-là. Je le répète encore une fois : je n’ai pas le pouvoir d’effacer des posts, seulement de les replier. Et là, j’ai bien encore une fois affaire à une attaque en meute de fachos notoires qui se cooptent entre eux.

                                                                                            Vous avez VOUS eu le courage de les dénoncer, ses négationnistes ? NON ? Alors c’est simple : fermez-là donc, et parlez à d’autres de ce qu’est le courage de subir pendant 5 ans un harcèlement... journalier. 

                                                                                            • magma magma 22 octobre 2012 15:57

                                                                                              vous voulez dire que je suis un Nazi ? Expliquez vous morice, vous êtes seul contre la Wermacht ? Lisez donc se que j’ai écris sur la shoah ici même, c’est marrant on veut toujours mettre ses contradicteurs dans des boites formatées.

                                                                                              Vous fouttez tout le monde dans le même sac, sans même ni lire ni essayer de comprendre.

                                                                                              D’abord en préambule vous ne me donnez pas d’ordre, et vous savez ou vous pouvez vous coller votre « fermez la » qui manifestement n’est pas lui censuré (ben ouaip... c’est peut etre ça qui énerve) et j’essairais, tant bien que mal je l’avoue, de ne pas m’enerver sur ce propos. Ne menacez pas, vous n’êtes personne.

                                                                                              Vous faites excatement ce que je vous reproche et c’est bien, quelqu’un s’oppose a vous, alors il est troll nazi et doit la fermer (le nazi c’est toujours celui qui ne pense pas comme nous).... et moi je vous répéte a tue tête que je suis de gauche humaniste mais Laîc ni anti france ni pro, comme bien des gens qui feraient bien de voir ailleurs comment ça se passe. j’ai même été d’accord avec vous, mais l’age venant...

                                                                                              Ce que j’ai fait dans mon passé vous n’en savez rien, ne spéculez pas, remarquez c’est un peu comme dans vos articles ou vous avez tendance a déborder extrapoler, affirmer de manière péremptoire et de ne pas débattre. vous êtes ce que vous haîssez, un despotes (certes non éclairé...). c’est p’tet ça qui enerve... A force d’avoir une vision unilatérale vous allez y perdre un oeil et vous finirez par ressembler à ce que vous haissez : Le Pen.

                                                                                              Je ne suis pas responsable de votre trollage (Miracle vous avez retenu un jeunisme...) et je n’y peux rien si votre avatare ressemble a golum avec son précieux ou au muppet show avec les 2 petis vieux. Je n’y peux rien si vous faites rire mon vieux, et poser vous des questions sur vous même déjà et votre manière de vous comporter en société.

                                                                                              Ce que vous décrivez est tellement manichéen, unilatéral que cela en retire tout crédit. Un article vient de sortir ou j’ai répondu, d’autres ont répondu, et plutôt que de donner votre avis, vous pondez comme une mère porteuse boulimique 10 pages de plus qui devraient s’intituller « le monde selon morice ou les shadock et les gibis »

                                                                                              C’est quoi lutter pour vous ? vos articles ? aller a une manif ? expliquez moi, je ne sais pas... si alors vous avez risqué votre vie je saluerais votre courage

                                                                                              Quand au négationnisme faudrait même pas perdre de temps a cela, on le puni par un loi et stop. Pas besoin de 1.000.000 de pages.

                                                                                               

                                                                                               


                                                                                            • magma magma 22 octobre 2012 18:48

                                                                                              et j’espère que cette fois ci agoravox va laisser les réponses a Morice et ses insultes (morica insultant ? un pléonasme)


                                                                                            • morice morice 24 octobre 2012 10:59

                                                                                              vous voulez dire que je suis un Nazi ? Expliquez vous morice, vous êtes seul contre la Wermacht ? Lisez donc se que j’ai écris sur la shoah ici même, c’est marrant on veut toujours mettre ses contradicteurs dans des boites formatées.

                                                                                              Ai-je écrit ça ? Aucunement. Soit vous ne savez pas lire ce qui est écrit, soit vous faites des procés d’intention car vous n’avez rien å dire sur le texte, ce qui est visible.

                                                                                              Je ne peux rien pour des gens qui ne savent même pas lire !

                                                                                              Mon avatar porte un noms, renseignez-vous. Au moins vous ne le confondez pas avec Enstein comme le premier crétin venu, c’est déjà ça...

                                                                                              • christian pène 27 octobre 2012 19:02

                                                                                                Il ne faut pas prendre pour argent comptant ce que racontent les individus qui réécrivent l’Histoire à leur profit......la Vème République a une fâcheuse propension au mensonge pour justement fustiger , relever aussi un prestige proche de ZÉRO depuis ses débuts

                                                                                                Jean marie LE PEN aurait torturé......peut-être , et cela arrangerait bien les gens de gauche

                                                                                                Toutefois , n’est-ce pas Guy MOLLET , de la SFIO qui a lancé le plus énergiquement la France dans la guerre civile d’Algérie ? Et puis , n’est-ce pas MITTERRAND qui beaucoup plus gravement que LE PEN , a fait guillotiner des gens du FLN ?

                                                                                                mais du moment qu’il s’agit de Mitterrand , on lui pardonne sa Francisque , sa résistance de la dernière heure , ses refus de grâce , son hold-up sur la SFIO congrès d’Épinay , alors qu’il est toujours resté un homme de droite, son amitié avec Bousquet......

                                                                                                par ailleurs , le 17 octobre 1961 n’aurait pas eu lieu si De Gaulle n’avait pas fait capoter la négociation avec SI SALAH , où les meneurs du FLN étaient prêts depuis longtemps (plan CHALLE) à capituler , finalement assez honorablement....

                                                                                                Et l’Algérie n’aurait pas été depuis 1962 aux mains des voyous, des criminels qui l’ont gouvernée et appauvrie....l’Algérie n’aurait pas subventionné les partis de gouvernement français , de gauche comme de « droite »......voir le canard enchaîné de 1987 à ce sujet.....

                                                                                                Alors De Gaulle est LE GRAND responsable devant le peuple français de la fin de l’Algérie française , des exactions qui ont été commises avant et après le 19 mars 1962.

                                                                                                Mais pourquoi a-t-il voulu céder l’Algérie au FLN ? La raison m’est inconnue

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