Invité, le 18 décembre 2010, dans leur
émission hebdomadaire sur France Culture, « La
rumeur du monde », par Jean-Marie Colombani et
Jean-Claude Casanova, à l’occasion des vingt ans de sa revue La règle du jeu, Bernard-Henri Lévy a livré sa stratégie face à l’Islamisme, vivement
approuvée par ses hôtes à quelques nuances près (2). Or, à bien y réfléchir, on
découvre une analyse qui, reposantsur des amalgames et même des contradictions,ne peut inspirer qu’une conduite d’échec si par malheur elle
était retenue en Europe. Elle révèle en tout cas l’incompréhensible confusion
intellectuelle où sombrent des intellectuels face à l’Islamisme.
La thèse de M. Lévy approuvée par M. Casanova
À la différence d’Huntington, professeur de sciences politiques à Harvard, qui a mis en garde dans un essai contre un retour des conflits de civilisations, après un temps de guerres entre nations et idéologies, les trois compères réunis ont soutenu que la guerre n’était pas entre l’Islam et l’Occident, mais au sein même de l’Islam entre radicaux et modérés.
Il s’agirait donc à nouveau d’un conflit idéologique comparable aux deux précédents conflits contre le Nazisme et le Communisme, regardés comme de simples occupants de l’Allemagne et de la Russie qu’il fallait ne pas confondre avec les deux pays concernés. « Je dirais que c’est une attitude permanente, a renchéri M. Casanova sur M. Lévy. Par exemple quand on analyse le Nazisme, le Nazisme c’est en partie l’occupation de l’Allemagne par les Nazis. Quand on analyse le Communisme, c’est en partie l’occupation de la Russie par le parti Bolchevique. Dans l’opposition au Communisme, ou au Nazisme, il fallait différencier l’opposition aux Allemands et l’opposition au régime, à la doctrine, au totalitarisme. Ou de même dans l’opposition au Communisme. »
La stratégie préconisée par B.H. Lévy consiste donc à opérer une distinction entre les radicaux islamiques qualifiés de « néo-nazis » qu’il faut combattre, et les modérés islamiques qui doivent être soutenus. Est-ce aussi simple ? Cette analyse, en fait, s’accommode d’amalgames et de contradictions surprenants de la part d’intellectuels.
1- Deux amalgames
On relève d’abord deux amalgames, soit des assimilations abusives. Le pire est que M. Casanova en est conscient : « Je suggère, conseille-t-il à M. Lévy, d’éviter les comparaisons, les analogies avec le fascisme ou le Nazisme, parce qu’il y a un problème spécifique. » Qui ne le voit, en effet, comme le nez au milieu de la figure ?
1- L’amalgame de l’Islamisme, du Nazisme et du Communisme
Même si Nazisme et Communisme ont présenté des traits de nature religieuse dans leur fonctionnement, comme la soumission aveugle de masses à une autorité suprême incarnée dans la personne d’un dieu vivant, le führer ici, le petit père des peuples là, avec un catéchisme et ses dogmes, ses tribunaux d’inquisition pour hérétiques/dissidents condamnés à la mort immédiate ou lente en camps de concentration, pour autant leurs livres de référence, « Mein Kampf » ici, là les œuvres de Marx, de Lénine et de Staline, ne jouissaient pas de l’autorité absolue que confère une tradition transmise depuis plus d’un millénaire comme l’est celle du Coran. Une religion ainsi inculquée, à la différence des idéologies récentes, a le temps de modeler en profondeur, de génération en génération, des manières de penser et de se conduire qui rendent réfractaires à toutes celles qui leur sont étrangères et surtout opposées, comme l’égalité entre les hommes et les femmes.
2- L’amalgame entre religion et parti politique
Un second amalgame consiste à implicitement calquer l’analyse des pratiques d’une religion sur celles d’une doctrine politique. Ainsi, en France, les Républicains se sont-ils divisés après 1870 entre Radicaux et Opportunistes, selon la volonté des uns d’appliquer intégralement leur programme tout de suite, de manière « radicale », et celle des autres préférant l’appliquer graduellement en composant avec les réalités du moment par voie de compromis avec les monarchistes d’alors. Or, la traditionnelle opposition entre les membres d’une même religion intégristes et modérés, n’est pas du même ordre, tant la soumission au livre sacré est vécue comme un devoir impératif qui ne souffre pas de compromis, si inconstant qu’on soit quotidiennement dans son respect.
* Une religion à vocation totalitaire et hégémonique
L’Islam se présente à la fois comme une doctrine politico-religieuse totalitaire régissant la vie entière du fidèle, privée et publique. Le concept de laïcité lui est non seulement étranger, mais proprement impensable car sacrilège. Religion à prétention hégémonique planétaire, l’Islam ne souffre aucune concurrence dénoncée comme infidèle et donc vouée à disparaître. Le Coran en ce sens est un livre de combat, violent si nécessaire, qui tranche avec l’Évangile chrétien prêchant au contraire l’amour et la paix. Or, on a vu combien de violences ont été perpétrées dans l’Histoire au nom du livre chrétien pacifique. Quelles mœurs pacifiques peut-on attendre de prosélytes radicaux ou modérés qui se réclament du livre guerrier d’une religion à vocation hégémonique ?
* L’ascendant des radicaux sur les modérés par temps de crise
Les circonstances décident ensuite du rapport de forces entre radicaux et modérés. Par temps de pause entre deux affrontements extérieurs, les modérés peuvent apparaître comme fréquentables et même amicaux. Par temps de crise, l’Histoire montre que ce sont les plus radicaux qui prennent l’ascendant sur l’ensemble, quitte à éliminer les modérés si, dans une « union sacrée » face à l’ennemi, ils n’adoptent pas le réflexe de la forteresse assiégée. La guerre d’Algérie l’a illustré : en 1956, Albert Camus et quelques autres libéraux ont tenté de proposer à Alger une trève qui épargne les civils : ni le FLN ni le gouvernement français n’en ont voulu ; les attentats et la répression ont repris de plus belle. La guerre est binaire.
2- Trois contradictions
Ces amalgames, d’autre part, ouvrent sur des contradictions aussi étonnantes chez des intellectuels.
- L’une est que nos trois compères qui ne paraissent pourtant pas ignorer les données rappelées ci-dessus, connaissent « la difficulté » de leur stratégie. Ils savent que cette politique de soutien ouverte aux « musulmans modérés » peut avoir des conséquences négatives : ceux-ci seront facilement stigmatisés par les radicaux aux yeux du reste de la population et présentés comme les agents d’une manipulation de l’ennemi : « Il est évident, reconnaît M. Casanova, que pour une partie des musulmans, ce sera interprété comme une manipulation à l’égard des plus purs d’entre eux. Les radicaux musulmans traiteront comme des colonisés ceux des musulmans qui seront occidentalisés. » Quel avantage espérer donc retirer d’alliés aussi exposés et vulnérabilisés ? N’est-ce pas s’enfoncer dans une impasse ? Une laïcité intransigeante n'est-elle pas le meilleur soutien à apporter à des musulmans modérés face aux radicaux ?
- Une seconde contradiction est formulée par M. Lévy lui-même. Que répond-il à cette impasse où mène cette politique de « scissionnisme » qu’il préconise et qui « (fait) passer le tranchant du discernement », comme il dit, à l’intérieur du bloc de l’Islam supposé homogène entre radicaux et modérés ? Il fuit le problème. Il se réfugie derrière une fière mais vaine rodomontade à la Cyrano de Bergerac, prêtée à ses amis musulmans modérés : « Peut-être, s’écrie-t-il, que ça embête les radicaux musulmans et qu’ils vont dire que c’est une manipulation de l’Occident, mais on les emmerde ! C’est comme ça ! » Quel sérieux accorder à cette esquive ? Croit-il pouvoir avoir raison de l’Islamisme par des rodomontades ?
- On relève enfin une troisième contradiction. M. Lévy refuse, d’un côté, d’admettre qu’une guerre existe entre l’Islamisme et l’Occident selon la thèse d’Huntington pour n’y voir qu’une guerre entre radicaux et modérés au sein de l’Islam, et, de l’autre, il prophétise la mort de l’Occident si la distinction entre radicaux et modérés n’est pas opérée. Celle-ci, s’écrie-t-il, est « indispensable sinon nous sommes morts. Les musulmans modérés et les occidentaux musulmans et non musulmans. Si on n’opère pas cette distinction et si on n’élargit pas la brèche… » Or, si le danger est à ce point mortel, n’est-ce pas qu’il y a bel et bien guerre ouverte non pas seulement entre modérés et radicaux islamiques mais entre l’Islamisme et l’Occident ?
Dès lors que vaut cette stratégie avec ses deux amalgames et ses trois contradictions ? On est d’autant plus surpris de voir M. Casanova la soutenir qu’il s’est ouvertement prononcé contre l’interdiction du voile intégral en France dans un numéro de la même émission (1) ! Était-ce la meilleure manière de soutenir les musulmans modérés que de laisser les radicaux narguer impunément la laïcité en France ? Cette échange est du moins révélateur de la confusion intellectuelle où ont sombré des intellectuels dont les connaissances historiques ne leur sont d’aucun secours pour éclairer l’avenir. Un enseignement constant de l’Histoire, pourtant, n’est-il pas qu’on ne gagne rien à composer avec une puissance à vocation hégémonique, sauf à lui permettre de se renforcer et d’avancer au fur et à mesure qu’on recule. La laïcité doit donc être défendue avec la dernière intransigeance. A-t-on oublié Chamberlain et Daladier accueillis à leur retour de Munich, le 30 septembre 1938, par une foule en liesse soulagée de voir la guerre s'éloigner, l’un, à Londres, brandissant, ravi, les accords de paix, l’autre, à Paris, murmurant entre ses dents : « Ah, les cons ! S’ils savaient ! » Moins d’un an plus tard, ils l’ont su : la seconde guerre mondiale était déclarée. Paul Villach
(1) Paul Villach, « Le débat sur « l’identité nationale » fait déjà tomber les masques à défaut des voiles pour le moment », AgoraVox, 15 décembre 2009.
(2) Extraits de l’émission de Jean-Marie Colombani et Jean-Claude Casanova « La Rumeur du Monde », diffusée sur France Culture, le 18.12.2010 : « Les vingt ans de « La règle du jeu », revue de Bernard-Henri Lévy »
« B.-H. Lévy.- Un des grands combats de la revue : (…) la question de l’Islam. Il y a une idée simple, ça a l’air tout con mais quand on a commencé à la formuler, elle n’était pas si simple que ça, mais qui surtout, je crois, est une idée juste et qui est l’idée qui nous permettra de desserrer l’étau des thèses Huntintoniennes que vous connaissez un petit peu sur « Le clash des civilisations », qui est l’idée selon laquelle – C’est ça que dit La règle du jeu, que martèle La règle du jeu depuis 20 ans – il y a une guerre des civilisations : elle est à l’intérieur de l’Islam, entre l’Islam fanatique et l’Islam démocratique, entre l’Islam des hérétiers des Talibans et l’Islam des héritiers du commandant Massoud (…) (Dans un numéro spécial, il y a une quinzaine d’année, intitulé « L’Islam des Lumières ») On essayait de retrouver le film de la généalogie plus ou moins occulté (…) de l’Islam démocratique, des droits de l’homme et des lumières.
La seule bataille qui vaille, c’est à l’intérieur de l’Islam, défendre les démocrates contre les totalitaires. C’était l’époque des grands massacres en Algérie que j’avais couverts pour le journal Le Monde grâce à Jean-Marie Colombani qui m’y avait envoyé. C’était dix ans après la révolution iranienne, etc. etc. (…)
Jean-Claude Casanova.- Sur l’Islam, je suis complètement d’accord avec vous. Mais je dirais que c’est une attitude permanente. Par exemple quand on analyse le Nazisme, le Nazisme c’est en partie l’occupation de l’Allemagne par les Nazis. Quand on analyse le Communisme, c’est en partie l’occupation de la Russie par le parti Bolchevique. Dans l’opposition au Communisme, ou au Nazisme, il fallait différencier l’opposition aux Allemands et l’opposition aux régime, à la doctrine au totalitarisme. Ou de même dans l’opposition au Communisme. Ce que vous dites sur l’Islam me convainc tout à fait. C’est tout simplement le discernement. Il est bien évident, il n’y a pas de guerre entre le monde musulman et le monde non-musulman chrétien ou asiatique. Il n’y a pas de guerre , mais, y a…
B-H. L. .- Oui, mais par exemple la thèse, puisqu’on parlait de l’essai de Fukuyama ; il y a eu aussi l’essai de Huntington, moi je ne l’aurais pas publié. La règle du jeu, c’est pour ça que, mais c’est, voilà, …
J.-C. C. – Nous (la revue « Commentaire ») avons publié l’essai d’Huntington avec d’assez vivres critiques…
B.-H. L. .- Je sais, vous avez ouvert le débat…
J.-C. C. .- Huntington était un grand professeur de sciences politiques à Harvard, une personnalité non négligeable, et si vous regardez son livre, la seule partie de son livre où il y a une forme de véracité, c’est dans l’analyse du rapport avec l’Islam sur une ligne très proche de ce que vous venez de dire ; c’es-à-dire le risque de contamination, ce qui voulait tout simplement dire, si vous voulez, c’est que il y a un problème historique de la confrontation de l’Islam avec le monde occidental qui crée depuis cinq siècles en Islam une divergence entre le radicalisme et l’occidentalisation, si vous voulez, ce n’est pas…
B.-H. L. .- Il y avait quand même à l’origine, au cœur de la thèse de Huntington dans ce texte dont je me souviens très bien - je suis un lecteur de Commentaire (…) - il y avait au cœur de sa thèse l’idée que les civilisations - d’origine spenglerienne d’ailleurs - sont des blocs, relativement homogènes et qu’ils peuvent s’opposer comme tels.Nous notre pari à La règle du jeu - on a très tôt pris position contre ces thèses Huntingtoniennes, c’est que justement ces civilisations ne sont pas des blocs, que si ça ressemble à des blocs, ils ne seront jamais homogènes et qu’il est très important d’être scissioniste, c’est-à-dire de les – c’est une thèse défendue par nos amis de la revue Ligne de risques – le scisionnisme est capital, faire passer le tranchant du discernement, comme vous dites, de la critique au sens étymologique, mais également de la séparation franche à l’intérieur des blocs supposés homogènes des civilisations sur l’hypothèse desquelles reposait la de Samuel Huntington.
J.-C. C. . C’est juste, mais il y a eu autrefois dans l’Histoire des guerres de civilisation . Ce que voulait tout simplement dire Huntington, c’est qu’il y a eu des guerres de nations jusqu’à la guerre de 14/18, il y a eu ensuite des guerres opposant des idéologies, la guerre avec le Nazisme, puis la guerre froide avec l’Union Soviétique. Il voyait dans la perspective de l’avenir une opposition qui serait plutôt des blocs de civilisations. (…) Mais sur le problème spécifique de l’Islam, il n’y a pas de très grande divergences entre …
B.H. L. .- Mais si, Jean-Claude Casanova, il y a une divergence majeur, parce que lorsqu’on dit ce que vous venez de dire, et lorsqu’on dit ce que nous disons à La règle du jeu, il y a quand même une différence capitale : pour nous justement ce qui se passe aujourd’hui autour de l’Islam, c’est de même nature que ce qui se passait avec le Nazisme et le Communisme, c’est de nouveau, comme vous le disiez, une guerre idéologique, c’est-à-dire que l’élément religieux pour moi et pour nous, c’est un des points qui fait consensus à l’intérieur de notre comité, c’est que l’élément religieux à l’intérieur de l’Islam est finalement secondaire. Pour le dire d’un mot, moi, personnellement, français, intellectuel et Juif, j’ai pas de problème, et je crois que je n’aurais jamais de problème avec un musulman très pieux. Il y aura un débat, un dialogue, comme disait Maurice Blanchot dans une lettre qu’il m’avait adressée à propos de l’affaire Rushdie, on mettrait la Bible et le Coran sur la table, on discuterait.
En revanche, avec des gens qui sont les héritiers des Nazis, ce que je crois être le cas des Islamistes radicaux, pour moi le vrai problème des Islamistes radicaux aujourd’hui, c’est que ce sont des néo-Nazis au sens propre du terme. Les Frères musulmans, par exemple, c’est évident, c’est un mouvement nazi arabe, créé dans le fil de la révolution nazie des années 30 et qui ne s’est jamais dénazifié. Une des thèses que nous défendons dans cette revue, c’est que le monde arabe en particulier, et le monde arabo-musulman en général est la seule partie du monde où le travail de dénazification et de défascisation n’a pas eu lieu. En Europe, ça a été douloureux, terrible, ça a été un travail du deuil, etc., il a fallu « Le chagrin et la pitié » en France, il a fallu tout ça, « L’idéologie française ». En Allemagne, ça a été encore plus terrible. Il y a un endroit où l’on a fait comme si ça n’avait pas existé, comme si on avait été occupé par une force étrangère et qu’on avait pas participé, c’est le monde arabo-musulman. Nous ce qu’on fait avec nos petits moyens, avec la petite revue minuscule qu’est La règle du jeu c’est d’exhorter nos amis démocrates algériens, au moment des crimes de masse en Algérie, iraniens, etc. à poser cette question-là, c’est-à-dire à engager cinquante ans après le travail de deuil, de mémoire et de critique sur leur propre part prise à l’aventure fasciste. Tout le problème est là. Donc ce n’est pas un problème religieux, c’est un problème politique de part en part et pour moi de même nature au fond, de ce fait que les deux tragédies que vous avez évoquées.
J.-C. C. .- Je suis bien d’accord sur l’analyse politique, mais vous voyez bien quel est le danger. D’abord je suggère d’éviter les comparaisons, les analogies avec le fascisme ou le Nazisme, parce qu’il y a un problème spécifique. Si vous voulez, ce qui fait la difficulté du problème et le danger de l’analyse, sommairement, est que : pourquoi le radicalisme musulman est-il dangereux ? Parce que il crée le terrorisme, une tension au Moyen-Orient et rend difficile la solution du problème palestinien. Il crée la volonté nucléaire et les dangers que ça représente de l’Iran, etc. et des tentations tyranniques, des oppressions, etc. Tous ces dangers, nous les voyons très clairement. Mais le danger principal, c’est la relation qui peut s’établir entre le radicalisme musulman et l’ensemble politique des pays islamisés. Un des lieux du monde – vous l’avez vous même signalé dans un de vos livres extrêmement intéressant sur le Pakistan – un des lieux les plus dangereux du monde est le Pakistan. Il est bien évident que le Pakistan, c’est la création de la scission des musulmans à l’intérieur de l’Inde, la constitution d’un État des purs, une radicalisation extrêmement dangereuse liée à un problème territorial avec l’Inde, etc. C’est la relation, disons entre l’ensemble du monde musulman, hétérogène d’ailleurs par les peuples qui le composent, et ce radicalisme qui crée un très grand problème. Le danger, c’est cette relation, et il y a un danger intellectuel dans lequel tombent beaucoup de gens, c’est que pour condamner le radicalisme musulman, ils condamnent l’ensemble de l’Islam, position dont vous vous éloignez tout à fait, à juste titre, c’est tout à fait légitime de distinguer l’Islam pacifique etc.
B.-H. L. .- C’est plus que légitime, c’est indispensable…
J.-C. C. .- C’est même indispensable politiquement…
B.-H. L. .- Indispensable sinon nous sommes morts. Les musulmans modérés et les occidentaux musulmans et non musulmans. Si on n’opère pas cette distinction et si on n’élargit pas la brèche…
J.-C. C. .- C’est difficile à faire politiquement parce que il est évident que pour une partie des musulmans, ce sera interprété comme une manipulation à l’égard des plus purs d’entre eux. Les radicaux musulmans traiteront comme des colonisés ceux des musulmans qui seront occidentalisés, etc. C’est extrêmement difficile...
B.-H. L. .- C’est extrêmement difficile à faire, mais c’est la position d’un certain nombre de membres du comité éditorial de La règle du jeu, d’Abdelawab Meddeb qui fait partie de notre comité, de l’écrivain cinéaste franco-afghan Atiq Rahimi, très important dans notre dispositif. C’était la position d’un grand écrivain algérien disparu, qui était dans le comité fondateur de la revue, Rachid Mimouni. Leur position à tous, à Méddeb, à Mimouni c’est de dire : peut-être que ça embête les radicaux musulmans et qu’ils vont dire que c’est une manipulation de l’Occident, mais on les emmerde ! C’est comme ça !
Dans les années 90, l’urgence, c’était de porter secours, de donner encouragement, de montrer qu’elles n’étaient pas seules, aux femmes algériennes menacées de décapitation, d’éventration, et voilà, il fallait leur passer ce message. Aujourd’hui, le message, face à ce qui se passe en Iran, c’est de dire à toute cette jeunesse insurgée et à toutes ces femmes qui rêvent d’aller visage découvert en Iran : vous n’êtes pas les damnés du monde, vous n’êtes pas abandonnés à votre sort et dans ce lieu magnifique qu’est l’Iran qui devient une sorte de trou noir de la planète. C’est peut-être difficile, évidemment, que si on demande à Ahmadinejad ce qu’il pense de l’agitation autour de son pays en Occident, il va dire : mais tout ça , c’est de l’ingérence, les gens se mêlent de ce qui ne les regarde pas. Mais moi je vois ce qui nous revient La règle du jeu, par exemple d’Iran ? Tous ces blogs iraniens que nous avons fédérés autour de « La règle du jeu.org », tous ces jeunes intellectuels qui nous lisent d’une manière ou d’une autre, ils pensent qu’il est heureux que des lieux comme cela existent. Par exemple l’année dernière, quand il y a eu les fameuses élections truquées, il y a 18 mois, qui ont fait qu’Ahmadinejad a réalisé une sorte de pustch mou et a gardé le pouvoir, dans les manifestations qui ont suivi et qui ont donné lieu à la mort de cette jeune femme, Neda, on a fait une chose à La règle du jeu, on a suivi en direct, on a rendu compte en direct pendant plusieurs jours, minutes par minute les manifestations, à partir d’informations qui nous arrivaient par téléphones portables, par twitters, par SMS. Ben, je crois que dans la tête de quelques jeunes ou moins jeunes iraniens, ils n’étaient pas nombreux, mais vous savez, comme disait la Bible, le reste d’Israël, eh bien, le reste de l’Iran, le reste de l’Allemagne nazie, le reste de la Russie bolchevisée, le reste, c’est à ce reste-là que l’on s’adresse. C’est des revues, des lieux minuscules, elles s’adressent parfois à cette part bénie des peuples qui résiste à l’oppression et qui, quand ils se sentent moins seuls sont incroyablement renforcés.
J.-C. C. .- Oui, mais la politique existe quand même par elle-même, c’est-à-dire qu’il faut prendre des décisions politiques. En 1947, la position des États Unis sur une partie de l’Europe, c’était : qu’est-ce qu’on fait vis-à-vis de l’Union Soviétique qui occupe la moitié de l’Europe, la totalité de l’Europe centrale ? Est-ce qu’on fait du refoulement par pression militaire ou est-ce qu’on fait du « containtment ». On a choisi le « containtment », c’est-à-dire de contenir, d’attendre que le régime – l’homme qui le mieux exprimé ça est un américain, Kénan - c’est-à-dire on contient l’Union Soviétique en attendant Thermidor et l’effondrement de son système économique. Vis-à-vis de l’Iran aujourd’hui, il se pose un problème politique tout à fait analogue. C’est-à-dire que l’Iran devient une puissante menaçante, elle se nucléarise, elle a système de missile qui peuvent aller de plus en plus loin, quelle politique doit avoir ? Qu’il faille dénoncer le radicalisme islamique, j’en conviens, mais il faut aussi réfléchir aux politiques possibles. Vis-à-vis de l’Iran, est-ce qu’il faut ue politique d’intervention militaire directe ou indirecte ou au contraire une politique de « containtment » de même nature, c’est-à-dire attendre que le régime iranien s’effondre.
Jean-Marie Colombani .- On a d’ailleurs vu que ce débat est très présent à travers les « révélations » disponibles de Wikileaks qui montrent que les Israéliens ne sont pas les seuls à vouloir frapper l’Iran mais que l’Arabie Saoudite, en gros tous les pays à dominante sunnite qui se sentent menacés par l’Iran chiite
J.-C. C. .- Et qui ont des minorités chiites sur leur territoire…
J.-M. C. ._ et l’impérialisme naissant de cet Iran-là pressent plutôt les Etats-Unis d’intervenir (…) »
Moyenne des avis sur cet article :
2.9/5
(61 votes)
Le problème de la France ce n’est pas les musulmans, mais bien les pieds-noirs et leur nostalgie colonialiste. Les pieds-noirs rapatriés ne se sont jamais intègrés.
Nié qu’il y a un problème avec certains musulmans, c’est jouer un jeu dangereux et nous rapproche plus de la politique de l’autruche.
C’est maintenant qu’il faut se montrer ferme et déterminé face à certaines dérives qui commencent à poindre.
La provocation a bel et bien commencé (pas par tous encore une fois) mais il ne faut pas se montrer lâche. L’ordre républicain doit prévaloir dans chaque rues, cités, zônes.
Si on laisse faire ainsi et bien ce qui est sur, c’est que dans une dizaine d’années on aura des zônes ghettosiés en dehors de tout contrôle. Et ce n’est ni un problème de gauche de droite ou d’extrème... c’est un problème de laïcité qui ne faut pas perdre ou brader.
Faut arrêter de tout mettre sur le dos de la colonisation et en France sur les pieds-noirs. La Belgique n’a jamais colonisé de pays musulmans, uniquement le Congo, et nous avons très peu de problèmes avec eux, par contre nous avons tout comme en France des problèmes avec nos musulmans, alors qu’ici il n’y a absolument aucun pies-noirs.
Le problème de la France ce n’est pas les musulmans, mais bien les pieds-noirs et leur nostalgie colonialiste. Les pieds-noirs rapatriés ne se sont jamais intègrés.
J’ai pas tout compris là !!!
Vous avez eu un accident de poussette en étant petit ????
Le problème d’exclusion n’est pas un problème lié à l’Islam. Dans toutes les société occidental, et riche, comme les Etats Unis, l’Angleterre ou la France, il y a ce que l’on appele des exclus.
C’est à dire une classe sociale d’invidius, des « sous prolétaires », qui n’ont clairement pas le niveau de vie (financier j’entends) pour pouvoir être epanoui, ou ^même au meme niveau que les autres basses classes sociales du pays.
En france, ce sont certains descendants des ex colonies africaine. Aux etats Unis ce sont les noirs, et les latinos. En Angleterre, ce sont des Anglais dit « de souche » qui vivent dans des ex zones à fort dévellopement industriels, et qui sont maintenant au chomage.
Entre les uns et les autres, il n’y a aucun lien de religion. En revanche vous vous aprecevrez rapidement que ce sont les plus pauvres dans chacun des pays. Même sans les musulmans de France, nous aurions une classe sociale inférieure financièrement aux autres, parce qu’il faut bien qu’il y ait un dernier partout. Peut être demain ce sera les roms, ou je ne sais quel autre peuplade. La solution pour eviter que les plus pauvres ne se rebellent serait peut être de réduire l’ecart de richesse entre eux et la majeure partie des francais. Eveiter aussi que les minorités dites visibles soient les plus touchées par la pauvreté aussi, mais chez nous comme aux etes unis visiblement les mentalités ne sont pas prête d’évoluer. Seul les Anglais laissent réellement une chance...
En apparte Sheitan, trop fort le match Brugges Anderlecht, un match de foot professionel interrompu pour bataille de boule de neige, y a qu’en Belgique qu’on peut voir ca !!!!
Je comprends fort bien votre argumentation, mais si les immigrés vont gonfler les cohortes de miséreux sans pratiquement d’ espoir de s’en sortir, pourquoi continuer à les laisser venir par centaines de milliers chaque année ? Je pose souvent cette question et je n’ai jamais de réponse, peut-être saurez-vous m’éclairer ?.
parce que ceux qui veulent qu’ils viennent ne sont pas ceux qui vont les supporter...un peu comme le travailler plus (les salariés) pour gagner plus (les patrons)
vous avez une vision où l’état, dans sa grande sagesse, déciderait de tout les flux (emigration/immigration) pour que le peuple français vive en harmonie, alors qu’en fait, chacun dans son coin (ministre du travail et ministre des affaires sociales par exemple) vit dans sa tour d’ivoire et travaille pour son clan qui l’a plus moins payé pour faire se qu’on lui demande...
Alors comme ça, l’islam pourrait poser des problèmes ? C’est nouveau, parce que jusque là, c’était plutôt présenté comme un enrichissement culturel et tout et tout. Pour que nos (pseudo ?) intellectuels commencent à en débattre, p’t-être ben que oui. Et comptons sur eux pour faire avancer les choses.
et l’impérialisme naissant de cet Iran-là pressent plutôt les Etats-Unis d’intervenir
Impérialisme ? ah bon. Je ne savais pas l’Iran sur le point de se bâtir un empire. Je me demande d’ailleurs ou ils vont bien pouvoir prendre des territoires, il n’y a que des Américains autour d’eux, l’empire Américain, qui lui n’est pas une chimère.
Enfin, certains croient bien aux religions, alors faut pas trop en demander aux gens.
Les USA n’ayant pas de possessions territoriales hors de leur territoire, il est difficile de parler d’un empire.
Mais ils ont des bases et des militaires partout.... ce qui reviens à peu de chose près au même. On est loin de pouvoir en dire autant pour l’Iran. De plus, les USA continuent de s’étendre, la France est loin de jouer dans la même cour, ce sont plutôt les restes d’un empire colonial qui se délite lentement.
« la France, c’est aussi cela : un Empire en guerre (Afghanistan) »
HAHAHAHAHAHA !!!!
c’est sûr que la guerre en Afghanistan, tout le monde en parle et ça mobilise une grande partie de la population....
et par contre, les états unis, avec leur près de 500000 soldats partout dans le monde, responsable de près d’un million de morts dans le monde ces dernières années, ne veulent que la paix, une « pax americana » qui n’a rien à voir avec de l’impérialisme...
décidément, la novlangue a le vent en poupe ces temps ci...
Bien d’accord avec vous. Il me semble que vous oubliez un autre amalgame : 1) On parle de 5 millions de français musulmans terme qui date de l’Algérie française. En France aujourd’hui il n’y a plus que des français. Parle t’on de français catholique ? 2) Sur les 5 millions d’immigrés d’origine maghrébine, une grande majorité n’est plus musulmane que de culture comme beaucoup de chrétiens. Les enfermer dans le mot « musulmans » n’est ce pas les mettre entre les mains des intégristes ? Vous avez raison : seule la laïcité sans concession peut résoudre le problème et surtout ne laissons pas les extrèmes s’accaparer l’exclusivité de la résolution du problème.
Voici une définition de Gambetta sur la laïcité qui va à l’encontre du discours du Chanoine de Latran, Sarko 1er ! Président de tous les Français :« Il faut refouler l’ennemi, le cléricalisme, et amener le laïque, le citoyen, le savant, le français, dans nos établissements d’instruction, lui élever des écoles, créer des professeurs, des maîtres... » (Léon Gambetta / 1838-1882)
Nombre de ceux qui viennent déversser leur fiel, se cachent derriére l’idéal républicain, en oubliant que les citoyens qu’ils critiquent, ont juste le tort d’être musulmans car républicains et laïques, ils le sont dans leur quotidien. A les entendre, dans l’ombre ces drôles de Français, pas trés catholiques, prépareraient un complot pour renversser la république et vivre dans la joie sous le joug de tyrans religieux qui couperont des mains, trancherons des langues, lapideront à tour de bras. Ils seront les premiéres victimes d’un tel régime, mais qu’importe puisqu’ils exécrent la liberté, ils se rejouiront bien de la venue de fanatiques. Aprés avoir occuppée les rues avec leurs préches, ils préparent la grande invasion. Une sorte de débarquement de Normandie mais à l’envers puisque ce sont eux les nazis, les Français musulmans seraient des sortes de miliciens,sournois ils attendent dans l’ombre le moment idoine ....Cet islamisme est un pur fantasme ! Beaucoup de personnes qui se pensent laïques expriment à mon sens une posture anticléricale.Je ne critique pas l’anticléricalisme pour autand, je le comprends, puisqu’il est un fait culturel français et ce n’est pas un hasard si en France on compte tant de hatées. Je dis seulement que la laïcité à laquelle nous nous référons,ce n’est pas cela. Voici donc la deuxiéme définition. « La laïcité est une valeur essentielle, avec ce souci de la liberté de conscience et de l’égalité de tous les hommes, qu’ils soient croyants, athées ou agnostiques. L’idéal laïc n’est pas un idéal négatif de ressentiment contre la religion. C’est le plus grand contresens que l’on puisse faire sur la laïcité que d’y voir une sorte d’hostilité de principe à la religion. Mais c’est un idéal positif d’affirmation de la liberté de conscience, de l’égalité des croyants et des athées et de l’idée que la loi républicaine doit viser le bien commun et non pas l’intérêt particulier. C’est ce qu’on appelle le principe de neutralité de la sphère publique. » (Henri Pena-Ruiz, philosophe / septembre 2003)
Bonjour Ben Yahya Nous voila de retour sur le même champ de bataille car c’en est un...J’espère que ce sera l’ Austerlitz de la laïcité et non pas Waterloo. Il y a une loi sur la laïcité en France http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/eglise-etat/sommaire.asp#loi Il suffit de l’appliquer à tous et non pas comme fait « le Chanoine du Latran » qui est censé donner l’exemple. Inutile non plus de l’interprèter sinon chacun va le faire à sa façon : juste l’appliquer. finis les fantasmes et terminer les intégrismes. Vous défendez les musulmans moi je défends les français d’origine maghrébine, c’est cela la laïcité. L’expression « français musulmans » n’est pas laïque, je vous l’ai déjà dit elle date de l’Algérie française et au mieux est un symbole de communautarisme, donc dangereux.
D’accord « Etychon » pour la définition, on peut ne pas être d’accord mais c’est celle qui me convient le mieux. Si j’emploi le terme musulman c’est que pour moi c’est de l’ordre de l’intime, il participe à mon identité. Je ne l’emploi pas dans un sens religieux en ce qui me concerne mais plutôt culturel. Ce terme me renvoi à des courants de pensées, des poétes, à l’Andalousie, à des penseurs venus de tous les pays musulmans, certains bien que de culture musulmanede ont beaucoup critiqué l’islam, ce terme me renvoi vers mes parents, ce qu’ils m’ont transmis, la culture dans laquelle j’ai baignée depuis mon enfance..(pour faire le paralléle j’ai un ami athée qui a fait faire le baptéme à ses enfants pour faire plaisir à ses parents).
Autrement tout comme vous je parle de Français d’origine maghrébine et si à ces Français là vous leur posiez la question, s’ils se sentent musulman ou non, beaucoup vous répondront par l’affirmative même s’ils se disent par ailleurs athées, croyants ou agnostiques.
C’est vrai mais justement c’est parcequ’on les enferme dans cette définition. Les hommes se constituent en grande partie en fonction du regard des autres. alors il faut progresser et arrèter de parler de musulman.
Passez un bon noël laïque dans une église soutenue a bout de bras par nos impôts laïques et nos jours fériés laïques, les cathos hypocrites qui se cachent honteusement derrière un mot VIDE.
« Etychon » C’est vrai j’avais d’ailleurs terminé sur du rimbaud, le « Bateau ivre ». Hors à propos de Khayyam, il est beaucoup question d’ivresse, et à l’instard de Viillon il parle de cabarets,de vin et de jolies filles, lui les compare à des tulipes. J’ai adoré le livre d’Amin Maalouf « Samarkand », on y découvre les deux faces de l’Orient, l’une lumineuse, celle de la poésie, des sciences, du rationalisme...portée par la figure emblématique de Khayyam et l’autre la face sombre, celle de l’extrémisme, du fanatisme et des calculs politiques, porté par celui qui fonda la secte des assassins, Hassan ibn Sabbah.
« Etychon » C’est vrai j’avais terminé en citant « le bateau ivre ». A propos d’ivresse Khayyam était un fin connaisseur, à l’instard de Villon il fréquentait les cabarets, aimait le vin et les jolies filles qu’il appelait des tulipes. Je ne sais pas si vous connaissez le livre d’Amin Maalouf « Samarkand ». On y découvre les deux faces de l’Orient. L’une lumineuse, porteuse d’Humanisme, de poésie, de sciences...habité par la figure emblématique de Khayyam et l’autre, la face sombre, celle du fanatisme religieux, de l’intolérance,des calculs politiques, porté par la figure de celui qui fonda la secte des assassins, Hassan Ibn Sabbah.
« Etychon » J’avais terminé sur le « Bateau ivre ». A propos d’ivresse, Kayyam était un fin connaisseur, à l’instard de Villon, il fréquentait les cabarets, aiamait le vin et les jolies filles qu’il appelait, tulipe ! Je ne sais sais pas si vous connaissez le livre d’Amin Maalouf, on y découvre les deux faces de l’Orient, l’une lumineuse, porteuse d’Humanisme, de science de rationalisme, de libre arbitre, porte par la figure emblématique de Kayyam et l’autre sombre, celle du fanatisme religieux, de l’intolérance et des calculs politiques porté par le fondateur de la secte des assassins Hassan Ibn Sabbah.(C’est le troisiéme post que j’envoie, il disparait, si l’auteur y est pour quelque chose, je le plaind ! Mes réponses n’enfreignent en rien la chartre)
Ben yahia J’ai lu à peu près tous les livres d’ Amin Maalouf... Nous pourrions peut être discuter de tout cela en dehors des forums. si vous le souhaitez vous pouvez demander mon mail à AV. A bientôt
Il est amusant de voir, dans cette campagne anti-arabe, le rapprochement jusqu’à la con-fusion (en deux mots ça marche aussi) de l’extrême droite anti-sémite et de la pseudo gauche sioniste (la droite sioniste partage les valeurs de l’extrême droite française depuis longtemps).
Quand allez vous cesser de ne voir que de l’anti-arabe, du F.Haine à tout bout de champ, du nazi cher à Momo, de l’anti-sémite.
Mais bordel, vouloir défendre une République laïque ce n’est pas être anti ou pro, c’est être respectueux d’une certaine idée des valeurs frnçaises à protéger.
Contrairement à bon nombre de personne j’ai eu à de multiples réprises à partir de France pour vivre dans d’autres pays.
Je suis revenu et je puis dire qu’il y a eu un choc immense, une différence énorme en dix années. C’est incroyable que vous n’ouvriez pas les yeux sur des dérives sociales profondes. Ce n’est pas encore majoritaires, fort heureusement, mais il ne faut pas s’y tromper et prendre à bras le corps ce problème.
Il y en a d’autres bien sur qui réclament urgence : lutte contre les dérives financières, lutte contre la misère sociale, etc... mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas un intégrisme qui peu à peu s’installe et prend racine.
Alors avant qu’il ne soit trop tard, il faut se retrousser les manches, et que place nette soit faite. Et qui en bénéfiera, eh bien ceux qui sont respecteux sans renoncer à ce qu’ils sont.
Yvance qu’entendez vous par faire « place nette » ? Et que proposez vous comme solution ? Mis à part une exigence totale de laïcité je n’en vois pas d’autre..
Non un ticket aller la Mecque va bien, je ne suis pas aussi cruel.
Et faire place nette c’est rendre les rues aux citoyens à tous les citoyens : blancs, jaunes, juifs, orthodoxe, arabes. Ce n’est pas en bloquer par provoc pour en faire des lieux de prière.
Etonnante réaction...Il me semble que vous avez mal lu le texte de Villach...Et que vous n’avez jamais lu ni le Coran, ni la Bible, ni les évangiles ni les épitres de Paul...La laïcité n’existait pas à cette époque.
Le chevalier de La Barre a été exécute le 1 juillet 1766 après avoir eu le poing coupé, la langue arrachée avant d’’être décapité et jeté au bûcher. Il fut condamné pour un blasphème qui a consisté en une prétendue mutilation de crucifix (acte
qu’il n’avait pas commis : c’est une charette qui avait accroché le dit crucifix) et bien que ce jeune homme
de dix-neuf ans possédait ce jour là un solide alibi....... Alors les preuves complémentaires furent cherchées ailleurs : il ne s’est pas dévêtu la tête au passage d’une
procession, ni agenouillé et il possèdait trois ouvrages interdits....... dont le « Dictionnaire philosophique » de VOLTAIRE. Ce livre sera brûlé avec le chevalier de La BARRE sur le bûcher. Le chevalier de La BARRE est le Symbole
de l’intolérance religieuse et de la soumission de la justice aux dictats de la religion........
Kerjan il me semble que nous poursuivons tous le même combat : lutter contre tous les intégrismes. La laïcité ne demande qu’une chose : les religions sont du domaine du privé et non de l’espace public dans lequel nous devons tous pouvoir nous retrouver dans une communauté cytoyène. La part culturelle des religions « cloches, etc..ou couscous ou halal etc... » peut parfaitement s’intégrer à la laïcité. Ceci étant dit quelle arme avons nous pour lutter contre les intégrismes de tous bord à part la laïcité ?
Voyez ce Kerjean ! Il est monté aux rideaux du minaret et appelle déjà à la prière dans une incantation aux anaphores d’illuminé ! Il montre à lui seul la pertinence de mon article. Paul Villach
« Mais arrêtez de salir le concept magnifique de laïcité avec vos arrières pensées plus ou moins inavouables. Assumez. » C’est ce que vous avez écrit plus haut et maintenant vous dites l’inverse...et ce en quoi nous étions d’accord... Que voulez vous au juste ? la laïcité a justement remplacé le concordat existant et elle interdit tout concordat avec une religion quelconque...
Par kerjean" : on veut pas de votre religion , de votre tradition, de vos lois, de
vos usages ici, et si vous nous faites chier, ça finira dans le sang.« .
Perso j’assume et c’est exactement cela, hormis le détail de finir dans le sang. Aucune nécessité d’en arriver à ce barbarisme, car il existe des moyens simples.
Ceux qui sont étrangers seront amenés à quitter le pays tout simplement.
Ceux qui auront obtenu la nationalité, déchénace de cette dernière.
Pour ceux qui seront français, privation de droits civiques pour une certaine période.
Aucune, aucune , aucune religion n’a à être au dessus de la République, ceux qui ne le comprennent pas tant pis pour eux. Mais il n’y a pas à transiger.
On a tous des devoirs, vous, moi, tous ... si cela n’en satisfait pas certains dehors.
Mais encore une fois il y a d’autres urgences avant cela, mais il ne faut de »laisser aller".
Et je dit clairement que l’on ne veut pas de leur religion expansionniste, de leur traditions, de leurs moeurs, de leurs voiles, niquab, burqua et autre djellabas, du hallal imposé dans les restau, des prières dans les rues, de leur haine de la France et des Français !
et effectivement ça risque de finir dans le sang !!!
Digne d’un petit gaucho issus du politiquement correct de votre acabit !
Pas grave vos critiques mon vieux !
Au contraire, ne peuvent que me renforcer dans mes convictions !
Convictions que l’on retrouve à présent chez tout le monde en France quelque soit ses idées politiques, de la droite à la gauche !
Le ras le bol est général, les yeux s’ouvrent, les langues se délient et les gens comme vous deviennent minoritaires !
Pendant des années vous nous avez infligée à grand renfort de principes d’égalité et de révisionnisme de notre histoire, que les Français sont des exploiteurs, des colonialistes, des esclavagistes, des racistes, des collaborationnistes !
Finit tout ça !
Finit de baisser la tête devant des minorités religieuses, des immigrés qui plus malin que nous, ont compris comment il fallait tourner à leur avantages les institutions Françaises !
Et je le dit encore, les musulmans sont un problème chez nous.
ton point de vue est la résistance au « communautarisme » religieux qu’ils soient barbus en kippa ou vêtu d’’autres accessoires qui démontrent l’importance du symbole qui les lie dans une cause sacré indéfectible source de castration et de mort programmé pour les ignorants qui adorent les intercesseurs et les rituels plutôt que le dieu vers lesquels ils guident. ceux qui font ce passage d’initié n’ont plus de problème avec la religion, il n’ont plus de problèmes pour poser la croix, se razer la barbe ou poser le voile, il n’y a que cela qui soit un autenthique garant de l’inocuité des comunautarismes, autant dire une cause perdu d’avance, et la laicité ne peut apporter une réponse puisque elle préconise le respect des confessions tant qu’ils ne se mélent pas d’affaire publique, ce qui n’est à mon sens qu’une hypocrisie, mais un garde fou. parfois en poussant les raisonements jusqu’a l’aporie, nous mesurons la porté de nos shèmas. 62 millions de catho donnerait une république catholique qui appliquerait la bible idem pour tout les autres et la laicité serait veine. ton explication vaut bien la leur, mais elle ne pourra pas compenser une religions qui croit sur l’incompétance ou l’égoïsme d’un occident mégalomane, et devient envhaissante sans retour en arrière possible comme l’écrit kerjean, les laiques disparaissent petits à petits incapables d’en développer les vertus en l’ayant associé ou fondu dans le libéralisme économique. en 1999 j’écrivais déjà.
"Pourtant,
rien n’est écrit d’avance, d’autant plus que les sociétés Laïques porteuses
d’un idéal républicain sont en déclin. Elles ont trop cru qu’une économie
libérale était synonyme de démocratie, et qu’il suffisait de se faire l’apôtre
du libéralisme, pour voir l’idéal républicain se développer ; qu’il suffisait,
d’une part, d’aboutir à une « employabilité » capitaliste en amenuisant l’activité
socialisante des citoyens pour qu’ils fassent l’éloge de
la république ; qu’il suffisait d’autres part de respecter les
confessions, pour qu’elles ne deviennent pas un recours idéologique identitaire
devant la faiblesse et la réduction de l’action socialisante du travail,
définie comme charge. D’une certaine manière la laïcité républicaine est
attaquée de tout bord, autant par les initiatives privées, que par celles
confessionnelles. Si bien que les responsables politiques, qui ne sont que le
reflet de leurs électeurs, s’appauvrissent dans leur débat, incapables de
reformuler des idéaux qui se réforment devant les événements. Et leur rôle de
guide s’est transformé en celui de gardien d’un potentiel mercantile, sans
philosophie autre que son expansionnisme.
1°) qui prête encore attention à ce que dit ce mulet de BHL. ? 2°) Kerjean a raison . Les sempiternelles références à la laïcité ,elles commencent à nous les briser menu menu. Vous êtes vous rendus compte que chaque jour de notre calendrier est voué à un saint ; que nos fêtes et jours fériés sont , Noël, Pâques, l’Ascension , la Toussaint... On est comme on est :c’est tout. La base de notre société est religieuse à tendance judéo-chrétienne . C’est une constatation et on a été assez emmerdé avec pendant les siècles passés. Alors le gros problème c’est qu’on ne veut pas , mais alors pas du tout qu’une religion à emmerdes supplémentaire vienne nous en rajouter une couche . Alors les belphégores et les barbus faites ce que vous voulez, mais intra-muros, ou on va se souvenir que l’animal totem des gaulois c’est le sanglier. J’ai tout a fait conscience que ce post est primaire dans le concept comme la rédaction, mais ça soulage.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Symbolique_du_sanglier Le coq a été récupéré comme emblème à cause de son nom « gallus » qui signifie coq tout autant que gaulois à la fin de l’empire romain . Mais il n’a jamais été considéré comme sacré au même titre que le sanglier qui lui était un symbole de la classe druidique, donc un totem.
Le sanglier n’a donc pas été très efficace pour protéger les druides contre l’invasion des chrétiens qui ont supplantés le culte celte en peu de temps... Changer de Totem Pas Glop
Le culte Celte n’a pas été démis par le christianisme. Les druides ont été dans un premier temps victimes de l’acharnement de l’administration romaine qui a travers les empereurs Claude et Tibère notamment se sont vu interdits d’existence. La place libérée à ensuite été récupérée par les chrétiens dont la tolérance avait trouvé un écho favorable chez les celtes qui en ont profité pour garder quelques croyances originelles qu’ils ont mixés à la nouvelle religion qui est devenue religion officielle vers les fin des années 390. Ne pas oublier que la Toussaint que l’on a recommencé à fêter depuis quelques années à la mode Halloween est à l’origine la fête celtique des morts.
Pas glop Et Noël était le solstice d’hiver, la saint Jean le solstice d’été etc...Je connais tout cela donc Noël deviendras dans 100 ans la naissance du prophète, le nouvel an le 1er moharam, paques l’aid el Khébir Etc... heureusement les temps ont changés et qu’on fort heureusement inventer la laïcité...
Soulignons que certains islamistes, tel frère tarik ramadan, invoque la laicité pour pouvoir développer leur idéologie en toute légalité. Ils rappellent la séparation des églises et de l’état et revendiquent le droit à des écoles, hopitaux, tribunaux islamiques au nom de cela. N’en vivons nous pas tous les jours des exemples ? Nos abattoirs tuent à la mode sacrificielle ...par dérogation !
. Par temps de crise, l’Histoire montre que ce sont les plus radicaux qui prennent l’ascendant sur l’ensemble, quitte à éliminer les modérés
et c’est absolument vrai.
Or, il se trouve qu’en « ces temps de crise », effectivement, ce sont bien les extrémistes anti-musulmans, qui essaient de prendret l’ascendant sur l’ensemble des citoyens, dans une croisade du « conflit des civilisations » chère à Huntington...
Jusqu’avant la crise, que se passait-il,en occident, et plus spécialement en France, vis à vis des immigrés ; c’est à dire quel était le leitmotiv des formations d’extrême-droite ?
C’était « il y a trop d’immigrés », ils prennent le travail des Français, il faut renvoyer tous les immigrés chez eux« . Pas de trace, à l’époque, d’un -brrrrrrrrrrr- »danger d’islamisation« de notre pays.
Il ne semble pas que, jusque là, la pratique de leur religion par les 4 millions d’immigrés sur le sol français posait le moindre problème...
La crise survient, et, comme dans tout moment de crise, les positions se radicalisent ; on passe donc du »trop d’immigrés« au.......... danger de l’islamisation ; alors qu’objectivement, rien de fondamental n’a changé, si ce n’est... une plus grande précarisation de l’ensemble des classes défavorisées et moyennes.
Il y a, en France, sur presque 65 millions de Français, environ 4 millions de musulmans ; soit en gros 15% de la population.
Sur ces 4 millions, il y en a, à peu près, 20% qui pratiquent ; c’est à dire qui font leurs 5 prières par jour.
Plus quelques intégristes, imams, mollahs, fanatisés, qui prèchent pour un islam conquérant.
Moins que la proportion de cathos intégristes, qui militent contre l’avortement, la pilule, les gays, le divorce, le retour du royalisme, etc....
Et vous dites »choc des civilisations« ????
Ridicule.
L’islam, que je sache, n’a conquis, dans les dernières années, aucun territoire ; aucun pays qui ne l’était pas ne s’est converti à la cause islamiste.
Le plus grand pays musulman du monde, avec ses 240 millions d’habitants, pour la plupart musulmans, n’a enclenché aucune guerre contre qui que ce soit ; elle est même devenue, depuis 1999, une République démocratique laïque !
Bref, cette histoire de »conflit des civilisations" est une énorme foutaise, montée de toutes pièces par la propagande US, après las attentats du 11 Septembre, alors que ce sont les USA eux-mêmes qui ont financé et engendré la création d’Al Qaida, par l’intermédiaire de Ben Laden, pour lutter contre les Russes en Afghanistan,
que le principal financier des mouvements islamistes est l’Arabie Saoudite (allié des USA, mais intouchable vu ses réserves pétrolières), etc, etc.....
Le ciel sait que je ne porte pas le sioniste BHL en haute estime, mais, sur ce coup, je ne peux que lui donner raison ; il n’y a pas de choc des civilisations, mais un choc des extrêmes, provoqué par la crise qui, elle, est un phénomène entièrement lié au système imposé au monde par le capitalisme occidental.
Au lieu de constamment embrouiller les cartes, par des leurres (n’est-ce pas, Monsieur Villach ?) sur un prétendu conflit de civilisations, il vaudrait mieux dénoncer ceux qui sont les responsables de cette montée des extrémismes, c’est à dire les responsables de la crise ; le système capitaliste spéculatif mondialisé, et ses mafias bancaires et financières.
Mais là, ça réclame une telle remise en cause de l’occident dans son ensemble, qu’effectivement, ça signe son échec.
S’il y a crise de civilisation, elle ne vient pas du tout de la religion, mais bien d’un système financier global, qui a fait la preuve de sa nuisance, sur la planète entière.
Que ce système là soit balayé, on ne pourra en attribuer la responsabilité qu’à ses promoteurs ; la crise est interne à ce système même ; elle est systémique, et si elle doit profiter à un autre système civilisationnel, elle en portera l’entière responsabilité.
0 pointé en calcul de pourcentage. 4/65 ça ne fait pas 15%. Et de plus d’où tirez-vous ces chiffres alors que les stats ethniques et confessionnelles sont interdites. Interdites pour qu’on ne sache pas. On saurait, ça permettrait de relativiser, d’organiser...et aussi peut-être d’avoir réellement peur pour le coup. Pour en revenir à vos chiffres : 20% de 4 millions, ça fait 800000musulmans pratiquants pour plus de 2000 lieux de culte à leur disposition, soit moins de 400 prieurs par lieu (en supposant que tous viennent, qu’il n’y ait jamais de malades, de vacanciers...) : faut arrêter de construire des mosquées, on finira par plus savoir quoi en faire. Maintenant, tout ça n’empêche pas de parler de la crise également, mais à chacun ses priorités.
L’ article parle d’ idéologie de l’ islam et vous parlez d’ immigration ; même s’ il y a un lien, il s’ agit justement de faire en sorte que immigration ne soit pas apport d’ obscurantisme et de risque pour la démocratie (conditionnements anti-démocratiques ou républicains)
Ou encore, vous dites qu’ aucun pays musulman n’ a envahi ou conquis aucun pays depuis longtemps : il y a pire : les idéologies religieuses, bouffent les têtes, c’ est pire (?) que l’ invasion de pays
Ce qui est clair que la propagande anti-islamisme bouffe la vôtre ; sinon, que savez vous des effets de l’islamisme sur les musulmans ? Vous en avez parlé avec eux ?
Il y a des membres de votre famille, de votre entourage, qui se sont convertis à l’islam ?
Vous jugez d’après quelques dizaines d’agenouillés faisant leurs prières dans les rues ?
Quant à juger « préférable » la pratique d’une religion par des Français sur leur propre sol, à l’invasion d’un pays ; allez donc en parler avec des Irakiens, ou bien même aux Français encore vivants qui ont subi l’occupation allemande, et vous reviendrez nous en parler...
En fait de « tiède », vous feriez bien de calmer votre bouillonnement impulsif, qui n’est certainement pas propice à une analyse sereine de la situation ; c’est avec la tête froide et posée qu’on analyse une situation, pas avec des pulsions irraisonnées, entretenues par une propagande.
Ce n’ est pas moi qui parle de l’ islam au départ, mais l’ auteur
Je ne fais aucune phobie contre l’ islam mais contre toutes les religions qui bouffent par définition la tête des gens,
c’ est vous qui êtes un avocat fanatique de l’ islam,
Vous montrez, par cette phrase, votre totale absence de lucidité sur le sujet ; donc, votre fanatisme.
Vous trouverez (si ça vous intéresse) une foultitude de commentaires de ma part, où je m’élève contre toutes les religions, et plus particulièrement contre l’islam ; son obscurantisme, son aspect doctrinaire, sa demande de soumission : une foultitude !
Seulement moi, je fais la différence entre LES FAITS et la propagande, entre les causes réelles d’une crise, et celles fantasmées ; ce dont vous ne semblez pas capable.
« Il y a bien un conflit de civilisation, ce qui n’ empêche pas aussi les financiers pourris et politiques manipulateurs de faire leur beurre en même temps. »
vous ne vous êtes pas posé la question de quand date la montée de l’intégrisme dans les pays arabe ? les accords secret entre pays d’arabie saoudite et les USA, ça ne vous dit rien ? et le pan-arabisme de Nasser en réaction à la crise de Suez, non plus ?
Si vous vous interessiez un peu plus à l’histoire, vous comprendriez que l’islamisme à prospéré à partir du moment que les états arabes ont perdu de leur autonomie...
C’est la même chose qui s’est passé avec l’allemagne nazie : les allemands ont voté pour Hitler quand l’allemagne a été mis encoupe réglé par les autres états européen, et ceci à partir du moment où une grande crise (29) est arrivé...
« celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre » Karl Max
Comme souvent sur ce sujet, l’article est nombriliste et ethnocentriste. On part du « choc des civilisations » pour arriver aux problèmes de respect de la laïcité en France, c’est-à-dire qu’on rétrécit le sujet plutôt que de l’élargir. Par ailleurs des phrases comme « l’autorité absolue que confère une tradition transmise depuis plus d’un millénaire comme l’est celle du Coran » révèle quand même l’ignorance crasse de l’auteur vis-à-vis de l’Islam. Il y a en effet non pas une mais plusieurs traditions islamiques, souvent incompatible entre elles comme on le voit en Irak. L’histoire de l’Islam est d’ailleurs celle d’un débat permanent autour du sens à donner à la traditio. Et ce qu’on appelle de nos « islamisme » est bien un programme politique réactionnaire (donc une idéologie), forgé dans les années 30 en Egypte par la Confrérie Musulmane et qui cherche notamment à réintérpréter la tradition musulmane dans un sens politique. Enfin, nier, comme vous le faites, la fracture qu’il peut y avoir entre modérés et radicaux, c’est vraiment ne pas voir les faits : les victimes de l’islamisme armé et violent sont à 99% des musulmans.
Il fut un temps ou fut rédigé le « Protocole des sages de Sion » Ecrit totalement antisémite ou émergeait la théorie du complot et qui progressivement amena l’Europe non musulmane vers la complicité de l’Holocauste ! Aujourd’hui le degrés de paranoïa est telle que l’on pourrait écrire « le protocole des sages mahométans ». D’ailleurs cet écrit existe déja dans certaines pensées puisque l’on retrouve ce même parfum dans plusieurs commentaires« ...attention ils sont partout, ils veulent islamiser, controler le monde, pervertir notre race... »
sauf que nous pouvons tirer les enseignements de l’histoire, depuis la naissance de l’islam. http://histoireenprimaire.free.fr/images/islam_empire_grand.jpeg colonisation idéologique et/ou de peuplement (trés bonne interview de Pierre CASSEN sur AGORAVOX TV)
On réagit en fonction de ce que l’on voit et de ce que l’on entend. Si nous sommes sujets à « illusions », vite aidez-nous à guérir, on ne demande que ça, comme tout malade. Mais vous aurez du mal en vous y prenant comme vous le faites, c’est à dire en niant ce qui est et en nous servant jusqu’à plus soif un parallèle avec les événements de la WW2 en l’arrangeant à votre sauce. Votre argumentation doucereuse est en fait plus inquiétante qu’une attaque directe et brutale.
Heureusement comme le dit Daniel qu’il y a l’Histoire et si je faisais un paralléle c’est qu’en lisant certains commentaires, le paralléle était flagrant. Moi je persiste à dire que c’est un pur fantasme que cette islamisation ! Maintenant si j’étais gagné par cette même parano, je réagirais de la même façon ! L’idée d’être sous le joug d’un Etat religieux me donne la nausée ! Si certaiins imama en mal de notoriété, proférent des propos agressif qui vont à l’encontre de la laïcité et des républiques, je les mets au même rang que n’importe quel groupuscule extrémiste, je fais confiance aux autorités pour les tenir à l’oeil ! Et je dirais à ces fanatiques avec nombre de Français musulmans,pas de ça chez nous ! Il est hors de question de remettre en question le principe laïque, seul garant de l’unité du pays. Nous ferons alors à ces gens là guerre continuelle !
Que voilà un bel élan ! Continuez à le clamer bien fort aux quatre vents, vous trouverez des supporters. Evitez juste pour être encore plus crédible d’accoler musulman à Français. Dans votre quotidien voyez-vous des individus homme ou femme, se présenter comme Français chrétien ou Français bouddhiste ? C’est une spécificité musulmane (entre autres) qui contribue à inspirer cette défiance de plus en plus grande manifestée à leur égard. Vous êtes Menouar et le reste on s’en fout. Après,vous êtes intéressant ou non, sympa ou non, compétent ou non, tolérant ou non... Musulman c’est votre problème et rien que le vôtre. C’est pourtant simple le vivre ensemble, il suffit que chacun fasse le nécessaire pour y parvenir et donc n’attende pas que l’autre se déculture pour vos beaux yeux.
Je le suis Menouar et rien d’autre et le reste on s’en fout ! Tout à fait d’accord avec vous ! J’aimerais tellement que tous le monde pense comme vous mais dans la vie réel c’est rarement le cas, on est sans cesse renvoyer à ses origines, on est perçu comme musulman même lorsque l’on ne croit pas. Vous ne pouvez pas imaginer le poids des regards comme ils sont pesants, ils changent en fonction de l’actualité et il y a des clichés, des amalgames qui ont la vie dure.J’ai remarqué que c’était souvent le cas pour des Français juifs, ils étaient perçu comme juifs même s’ils ne croyaient pas, eux même se disaient juifs. Raymond Aaron se désolait de se voir catalogué de philosophe juif par ses pairs...dans son identité le regard que l’on porte sur vous compte beaucoup, il est rare que je me suis senti regardé comme un Français à part entiére, parfois cela arrive comme vous le faite vous même en ce moment, mais je vous assure c’est rare !
Cet article de P. Villach qui comptabilisait une majorité de votes positifs il y a peu de temps, se retrouve brusquement avec des votes négatifs majoritaires. Certains auraient-ils importé le mode de scrutin africain ?
Au cas où certain douteraient que l’Islam est une religion de paix et d’amour, le site radio-islam propose en pdf téléchargeable gratuit, et traduit en 8 langues, le livre complet ( 354 p ) de : « Mein Kampf » par Adolf Hitler
Au cas où ça en surprendrait certains, il suffit de se rappeler la manière dont Hitler a analysé le problème juif pour comprendre en quoi cela intéresse les islamistes.
Ce qui n’empêche pas que l’aversion des 2 dernières grandes religions du Livre ( Islam, Christianisme ) vis-à-vis de la 1ère ( Judaïsme ) remontent certainement à bien + loin.
à daniel et tall non adolph s’est plutôt inspiré du judaïsme qui est une religion raciale et par exclusion donc raciste ( élection de la race descendant d’abraham puis d’isaac excluant son fils ismaël parceque demi égyptien )
A part cette infame radio , combien de sites aussi haineux prosent les mêmes services sans mettre en avant une religion ? Combien vendent des croix gammées...certes il y a des tarés partout et cette radio devrait être interdite mais n’oublions la réalité historique, l’Holocauste n’est pas le fait de l’Islam amis d’une autre religion d’amour !
L’ex-ministre a affirmé
que Marine Le Pen « est plus raisonnable et moins dangereuse »
qu’Olivier Besancenot. Luc Ferry souligne que « Besancenot est contre
les élections, (…) tandis qu’au moins Marine Le Pen, elle est
républicaine, elle est démocrate, elle est pour les élections ».
Ses propos font, et vont faire débat. C’était vendredi dernier, sur
LCI, le 17 décembre. Luc Ferry et Jacques Julliard débattent des
déclarations de Marine Le Pen. La responsable frontiste a établi un parallèle avec l’occupation
pour dénoncer les « prières de rue ». Pour l’ex-ministre de l’Education
nationale, « il faut se demander pourquoi tant de Français sont
d’accord avec elle, avant de répondre bêtement, en disant « c’est un
scandale, le Front national fasciste », « elle est comme son père » et
toutes ces réactions qui sont mécaniques, qu’on a déjà entendu 10.000
fois. Ça n’a jamais empêché le FN de monter ».
Le débat avance. Luc Ferry reprend la parole : « Moi, après tout, je
n’ai pas plus contre Marine Le Pen que contre Besancenot. Au fond, c’est
pour moi à peu près équivalent. (…) Moi j’aime mieux Marine Le Pen »,
affirme-t-il. Répondant à Jacques Julliard qui ne partage pas son avis,
il ajoute : « Peut-être que vous aimez mieux Olivier Besancenot, mais
moi je crois qu’elle est plus raisonnable et moins dangereuse ».
L’ancien ministre explique quelques minutes après sa préférence :
« Besancenot est contre les élections, et ça, ça ne me va pas. Tandis
qu’au moins Marine Le Pen, elle est républicaine, elle est démocrate,
elle est pour les élections. (…) Ce n’est pas le cas de Besancenot. Il
est encore dans le truc « élection piège à cons » ». (a voir dans la
vidéo intégrale sur TF1 news, à 10’15).
Le NPA dénonce « une comparaison ignoble »
Luc Ferry, qui souhaite « qu’on construise des mosquées », détaille son
point de vue : « C’est vrai que c’est scandaleux, et là-dessus Marine
Le Pen a raison, que la religion, qui est une affaire privée, et qui
doit le rester, déborde dans la sphère publique. Ce n’est pas
acceptable. Et c’est évidemment sur ce point-là qu’un certain nombre de
Français se retrouvent d’accord avec elle. Ça ne veut pas dire qu’ils
soient racistes, qu’ils soient antimusulmans, ça ne veut pas dire qu’ils
soient xénophobes. Ça veut dire simplement qu’ils en ont par dessus la
tête de voir que la religion, qui est une affaire privée, déborde
constamment dans la sphère publique ». Selon Luc Ferry, les leaders du
FN « portent la parole d’une fraction du peuple qu’il faut comprendre ».
Le NPA a réagi dimanche aux propos du philosophe, dénonçant « une
insulte intolérable » et « une comparaison ignoble, participant d’une
démarche d’alliance à venir entre la droite et l’extrême-droite ». Selon
le communiqué
du parti d’Olivier Besancenot, « l’ancien ministre Luc Ferry a accéléré
le ralliement de toute une partie de la droite à la stratégie de
dédiabolisation du FN ». Et d’ajouter que « ni la xénophobie du FN, ni
son racisme, ni le négationnisme de la famille Le Pen ne lui paraissent
insurmontables ».
Je me suis toujours demandé comment les Français pouvaient accorder un crédit sérieux à cette classe de gens pompeusement appelés « intellectuels » qui, souvent, ne pérorent que des niaiseries sur des sujets graves auxquels ils ne connaissent fondamentalement RIEN car ils sont totalement dépourvus d’expérience de terrain.
Pour moi, un BHL qui parle de politique, c’est comme une Geneviève de Fontenay qui parlerait de rugby. C’est zéro.
@Shaytan666 BHL a été candidat aux élections européennes de 1994 (avant de devoir dissoudre sa liste avant les élections en raison du score calamiteux qu’elle allait recevoir et des prévisibles soucis financiers que cela allait entrainer) et sert depuis 30-40 ans de conseiller du prince. Donc oui, il s’y connaît.
Si vous êtes venus sur le site pour foutre la M...vous avez réussi...mefiez vous on récolte ce que l’on a semé... Si vous etes venus pour deféndre la laïcité et convaincre vous avez tout faux...
Que de sotises dans ce « blog » ! Il faut bien avoir en tête que dès qu’il y a confusion, fusion, entre les pouvoirs spirituel et le pouvoir temporel il y a danger. L’occident à connu cela pendant des siècles, avec les pires méfaits. Actuellement les pays islamiques reprennent cette confusion, partout (ou presque) il y a religion d’état. Il faut bien avor à l’esprit que toute religion n’est qu’une histoire de croyance, de foi, qui ne peut en aucun cas être imposée car impossible à prouver. Que ce soit Dieu, Allah, Yahvé ou autre il ne peut y avoir de certitude de son existence sans une intime et personnelle croyance. Donc toute volonté d’imposer aux autres SON Dieu est une imposture, une intolérance et une atteinte à la dignité de l’homme et de la femme bien sûr. Pour ceux qui croient en « Dieu » il ne peut être qu’un « Dieu » d’amour, de paix, de liberté, de fraternité. Un « Dieu » qui s’imposerait par la force et surtout par l’intermédiaire d’ hommes ne saurait être « Dieu ». Le respect des autres, des « frères » au sens large du terme, en toutes circonstances, s’ impose à chacun. La liberté des uns ne peut restreindre celle des autres.
Donc, pas de religion d’ état et liberté PARTOUT, et quelque soit le pays de pouvoir exercer librement sa religion, d’ y construire ses lieux de culte à sa charge ( pas celle de l’ état ), dans le respect des autres et des lois humaines propres à une saine vie de coéxistence pacifique, fraternelle.
Les gens bons ne sont pas tous de Bayonne ! J’ai vu d’ailleurs dans la région, spectacle au combien insolite, un Imam et un Rabbin se promenant côte à côte à « St Jean pied de porc ». La vanne peu semblé Lourdes, « Jean con vient ! »
Pas du tout « Jean » c’est de l’humour ! De plus habituellement je suis plus cynique (ta mére)De surcroit nous sommes d’accord sur le fond, pour dire que les religions, ça bouffe la tête des gens ! C’est Ibn Khedoun qui le premier a vu la religion comme un élément du pouvoir, il sert à affermir un pouvoir. Mais je me montrerais moins virulent vis à vis de tous les croyans, si certains ont besoin de cette béquille pour leur rendre la vie supportable, grand bien leur fasse mais surtout qu’ils n’essaient pas de m’imposer leur notion du sacré et il faut que nous gardions toujours notre liberté de pouvoir tourner en dérision tous les Tartuffes.C’est un probléme de salubrité public que de pouvoir continuer à se moquer des religions.
Les dupont-lajoie comme vous dites sont chez eux en Europe, c’est plutôt les momo, les rara etc...qui nous envahissent (momo et rara ne sont bien sûr pas arabes, avant ils s’appelaient François ou Christian, c’est depuis qu’ils sont convertis qu’ils ont pris un prénom exotique)
Malheureusement, il faut bien reconnaître que fort peu de musulmans dans le monde , et peut être même aucun, ne serait d’accord pour signer l’une ou l’autre de ces chartes !
Tout raisonnement basé sur la distinction entre musulman « modéré » et « non modéré » est donc une vue de l’esprit, et donc voué à l’échec. La réalité , c’est que « musulman modéré » est un oxymoron, et qu’on ne peut rien faire contre ça !
Une ânerie qui ne peut que relever du génie de monsieur le Doc de la haine. Musulmans modérés sont les premières victimes des fanatiques. Et si tout le monde prenait votre ânerie pour la seule hypothèse qui vaille, alors personne ne pourrait vivre avec l’autre, et ce monde aurait couru à sa perte avant que vous ne pronnociez cette crétinerie.
Si, un gars comme vous ne peut faire la nuance, c’est d’un simple votre haine atteint son pinnacle et on ne peut rien pour vous, il ne vous que reste qu’aller vous soigner.Je plains vos patients.
Sans compter le ralliement de nombre de Diafoirus au thèses radicales de l’hygiénisme et de l’eugénisme et qui, fort d’un droit qu’ils s’étaient octroyés au nom de « la Science et du Progrès », euthanasièrent et stérilisèrent dans l’enseble du monde occidental ceux considérés par eux comme tarés, associaux et inutiles..
Sans oublier ceux qui, au mépris du « serment d’hypocrite » se firent les complices de tortionnaires d’état dans maints régimes totalitaires..
A cette aune, on pourrait que considérer « médecin humaniste » comme un exemplaire oxymoron..
Bien vu, lady, mais le Doc ne l’entendra pas de cette oreille là, pourtant il a écrit un nartic il y a quelques jours pour justement donner une leçon exigeant des autres de se munir du sens de la nuance. Car d’après lui (c’est ce qu’il dit. Ouaf ! Comme si les gens ne savent faire la part des choses), il y a Médecin honnête vs médecin escroc ; médecin laquais escalve de la machine pharmaceutique puissante vs médecin libre au service des faibles...etc
Il va nous sortir, non mais c’est pas la même chose et tout le tralalal. Sacré Doc !
Je n’en doute pas.. car il ne s’agit pas là pour lui, d’échanger, de réfléchir, voir de douter pour s’améliorer.. mais d’une démarche militante, d’une volonté de « forger l’opinion » comme je l’ai lu il y a peu sur site associé justifiant l’utilité des « apéro-saucisson » en face des mosquées..
La sainte alliance des militants « Riposte Laïque » et du dernier avatar des tenants du nationalisme autoritaire (le BIoc Identitaire) milite activement, pensant que son soutien permettra à la fille de Le Pen de rééditer l’exploit de son père en 2002... en oubliant que « l’identité nationale » a bien moins préoccupé les Français que le recul du départ en retraite.
La France n’est pas la Suisse, fort heureusement...
Mais cette mouvance, malgré tout, produit la prose la plus hilarante qui puisse être.. qu’il s’agisse de « Riposte Laïque » ou de la « Résistance Républicaine » de Christine Tasin..
Impayable, quand elle raconte les Assises et se pâme devant Pascal Hilout brandissant son « gros saucisson » à la tribune.
L’extrème droite en France est une grande adepte des liftings.. Définitivement discréditée à la Libération, elle est réapparue successivement lors des conflits coloniaux, du mouvement de Pierre Poujade, puis de celui de Jean Marie Le Pen.. avant de se refaire une virginité avec sa fille d’un seul coup devenue laïciste et féministe !
Qu’en pense donc Romain Marie et les autres mouvances catho intégristes, épine dorsale du Front ?
Merci Doctory pour le mot oxymoron, dont voici la définition :« L’oxymore permet de décrire une situation ou un personnage de manière inattendue, suscitant ainsi la surprise. Il exprime ce qui est inconcevable. Il crée donc une nouvelle réalité poétique. Il rend compte aussi de l’absurde ». Quel dommage qu’il ai fallu tant de contorsions cérébrale pour exprimer ce ressentiment, vous galvaudez par votre étroitesse d’esprit cet image poétique exprimée par ces vers : « À travers la noirceur de l’ombre, qui cache la mer et les cieux, Une clarté blafarde et sombre, fait voir l’une et l’autre à nos yeux »
Votre pensée à maintes fois été exprimée de maniére lapidaire par le passé par ces mots :"Un bon indien est un indien mort ! Un bon noir est un noir mort ! Un bon juif est un juif mort...au moins vous restez dans une certaine tradition !
Un enseignement constant de l’Histoire, pourtant, n’est-il pas qu’on ne gagne rien à composer avec une puissance à vocation hégémonique, sauf à lui permettre de se renforcer et d’avancer au fur et à mesure qu’on recule. La laïcité doit donc être défendue avec la dernière intransigeance.
Mais pas par les néo-nazis de Riposte Laïque, qui là, Paul, pardonnez-moi, vous baisent en beauté.
et comme le dit Serpico « Prétendre que les musulmans sont conditionnés sans espoir de faire fonctionner leur cerveau, c’est le dernier déguisement du racisme. »
Vous tombez dans le panneau de ne pas faire la différence entre islam, qui peut être modéré, d’ailleurs ça partait comme ça dans les années 90, et les fadas qu’on vous présente comme islamistes. Sans oublier tous les faux terroristes qu’on vous fabrique . Quand ils ne sont pas transformés en imprimantes !
Il faudrait vous rendre compte, Paul, que l’invention de Ben Laden a servi à présenter l’islam sous un mauvais jour : conquérant et meurtrier. Je le répète, Ben Laden est une INVENTION : le bonhomme a certes existé, il est mort depuis 8-9ans, et sur son cadavre on a théorisé un islam uniquement violent. A dessein.
1- L’hypothèse que j’avance en recourant au précédent de Munich, est qu’il arrive que les familles politiques se divisent elles-mêmes sur un problème. Des reclassements s’opèrent. 2- Or, on a vu après Munich que ceux qui avaient applaudi les accords de paix, ont manqué de lucidité. 3- Face à l’Islamisme, il me semble que le cas de figure soit comparable, malgré sa spécificité. Paul Villach
pour ceux qui l’aurait oublié, l’islam a un moment donné de l’hitoire, été beaucoup plus ouvert et tolérant que ne l’était la religion chrétienne à la même époque...
On voit qu’en fait tout dépend des conditions économiques et politiques, et dans un pays en déclin, les extrémismes religieux réapparaissent
A tout les défenseurs éclairés de la religion chrétienne, j’attendrais avec délectation votre avis sur l’évolution de la religion américaine aux USA au fur et à mesure de leur descente aux enfers (économiques). Vous verrez que ces amateurs d’une religion de paix et d’amour seront prêt à nous foutre une guerre nucléaire sur la tronche pour sauver leurs fesses...
Il n’y a qu’à voir la porgression des théories millénaristes là-bas...
Etant athée un vrais pas un ersatz comme certains ici, je n’ai jamais défendu la religion chrétienne ou le judaïsme. Les évangélistes américains ou les juifs orthodoxes sont tout aussi tarés que les islamistes mais ce n’est pas pcq Bush était un super con que nous devons subir ici l’envahissement des hordes de barbares qui se réclament de la religion de paix et d’amour.
Merci pour cet article très
précieux à la fois par l’information et par la réflexion.
Les trois journalistes sont dans
l’attitude classique aujourd’hui chez les intellectuels français face à
l’islamisation du monde : la tête dans le sable.
Je crois que la raison principale
c’est qu’ils sont eux-mêmes en situation d’individus « au pouvoir ». Et, exactement comme les politiciens plus
classiquement au pouvoir, ceux du gouvernement actuel par exemple mais aussi
ceux de la « Gauche » ayant quelque chance de les remplacer, c’est leur
image personnelle qui compte avant tout.
Ils n’ont alors, face à
l’islamisation, aucune considération pour les moyens de la politique que leur
pays a acquis durant les siècles précédents. Les lois de la République à leur
disposition, ils s’en foutent, ils les méprisent, ce n’est rien pour eux.
A leurs "esquives et
rodomontades« vous opposez la seule solution réelle : »la laïcité
intransigeante« qui est, pas seulement mais aussi, »le meilleur soutien à apporter à des musulmans
modérés face aux radicaux".
Je crois cependant que le terme
« musulmans modérés » n’est pas bon et qu’on devrait prendre
l’habitude, dans les réflexions sérieuses, de le remplacer par "musulmans
pacifiques« . Ceux-ci sont en fait »modérément musulmans" et
c’est ça qui est important. Les appeler par leur vrai nom permettrait, selon
moi, de penser plus justement leur situation, et de les aider à devenir des
musulmans pacifistes, des musulmans qui
se feraient un devoir de changer
l’islam.
Bien entendu il faut écarter tout
projet de modification, si minime soit-elle, des textes sacralisés par leur
religion. Mais il faut plus encore rejeter une quelconque modification de l’interprétation
de ces textes au sens où on l’entend
habituellement, (du genre "vous lisez mal ce qu’a voulu dire le bon
prophète").
Contrairement à ce que veulent
faire croire les responsables des différentes religions, ce qui les unit dans
le maléfique est plus important que ce qui les unit dans le bénéfique. Par
dogmatisme, tous tiennent à conserver le pire de leurs religions respectives : le caractère sacré de la violence
considérée comme étant réellement voulue par Dieu… mais pour des prétendues
bonnes raisons qu’on n’arrive toujours pas à expliquer suffisamment bien.
Comme les croyants pacifiques des
autres religions ceux de l’islam ne pourront la faire utilement, pacifiquement
évoluer qu’en relativisant le caractère sacré de sa violence. Comme les croyants des autres religions ils
doivent prendre conscience que celle-ci n’est pas, n’a jamais été
voulue par Dieu, contrairement à ce que
prétendent les institutions islamiques en ajoutant seulement qu’on
« interprète mal » la « bonne » volonté de violence de Dieu.
Bref, il faut désacraliserla
violence religieuse de l’islam. Il faut
dire clairement que, dans le moins mauvais des cas, le prophète
Mohamed et les rédacteurs du Coran se
sont trompés.
Mais on ne pourra pas aider
vraiment les musulmans à le faire tant qu’on ne voudra pas admettre que les
autres religions, même si elles sont effectivement plus pacifiques dans leur
pratique n’ont toujours pas désacralisé leur propre violence.
Le catholicisme, par exemple,
alors qu’il continuede lacultiver très explicitement ne veut toujours pas la reconnaître.
Voir ici mon article "Il
faut aimer les bons massacres" et ceux qu’il rappelle en fin de texte :
Si on suivait l’auteur dans son raisonnement fumeux, il s’ensuivrait que l’Holocauste de la seconde guerre mondiale devrait être le fait des musulmans, ce qui n’est pas le cas ! Depuis des millénaires le message d’amour du Christ aurait du modeler les chrétien en profondeur......les nazis étaient aussi des bons pères de famille qui allaient à l’Eglise, faisaient faire le catéchisme à leurs enfants...Staline n’était pas musulman, ni pol Pot, les Tutsi et les Houtous pas plus. Il semblerait que de maniére général la religion est à l’image du pays et on constate que les pays ou l’Islmam est la religion d’Etat, ces pays sont totalitaires même les plus modérés qui se disent démocrate, sont en fait des régimes ou le militaire prédomine sur le côté démocratie. D’accord pour critiquer les aspects rétrogrades des religions et pratiques culturelles mais en tirer des conclusions aussi grotesque, non !
Pour dire son avis dans une discussion quelconque il faut avant tout définir et préciser le sens des mots qu’on emploie pour se faire comprendre et faire comprendre aux autres ce qu’on veut dire et ainsi écarter les malentenduset les polémiques inutiles qui fait perdre beaucoup de temps
Aussi quand j’emploie le mot islam c’est l’islam ordinaire contemporain tel qu’il est pratiqué dans la quasi totalité majorité des pays musulmans sunnites et chiites avec ses cinq piliers de l’islam ortodoxe ses dogmes ,ses rites ,ses pratiques ,reconnus par les dignitaires des principales écoles islamiques et pratiqués par la masse des croyants islamiques ,dont le livre religieux principal est le coran considéré comme incréé et contenant les paroles divines ,c’est l’islam coraniste omarien en gros ;Ce coran omarien (de Omar et Othman) bien que sunnite d’origine est aujourd’huis aussi adopté par les chiites ou néochiites (Khomeiny)trahissant ainsi les pères fondateurs du chiisme (Ali,Hussein) qui l’avaient rejeté et combattu .
c’est cet islam contemporain et ordinaire de tradition dogmatique hanbalite opposé à la philosophie rationaliste de la théologie moutazilite de l’islam des lumières du Siècle d’Or de Bagdad et qui l’a remplacé à la fin du 9è siècle et qui a perduré et dominé jusqu’à aujourd’huis , et que je différencie avec l’islam des mystiques (soufis )et l’islam des philosophes (moutazilites) lesquels ont été persécutés et mis à mort par cet islam fanatique et dogmatique ,qui ne tolère aucune autre forme religieuse que la sienne et dont ses adeptes en masse pratiquent ordinairement à l’encontre des autres croyants ou même envers ceux qui ne pratiquent totalement et comme il faut ses dogmes et ses rites,des attitudes et de comportements de discriminations dans le quotidien,de rejet et parfois de lynchage ,---------------------------------------------------------------------c’est cet islam là que je dit :--------------ça suffit !----maintenant il faut sévir
Ce DIEU qui aime tant les hommes a-t-il prévu un plan B pour l’extinction du soleil. ? u’en dit le Coran ? rien forcément. Faut-il être con pour croire à toutes ces conneries, écrite de la main d’illuminés qui surfent sur l’angoisse existentielle comme Johnny sur la bibine
Extraits de "Benoît XVI,
premier responsable de la violence religieuse" :
"Il faut au moins savoir gré
à Benoît XVI d’avoir re-précisé et souligné, dans le Nouveau catéchisme de
l’église catholique, sa conception
duale, violente, criminogène de Dieu. Lorsqu’il n’était encore que le cardinal
Ratzinger la responsabilité du comité de rédaction lui fut confiée. Ce comité
donna une fois de plus valeur de dogme à la croyance en une "bonne
violence" de Dieu. Il confirma qu’il fallait continuer de l’enseigner et
la transmettre aux générations futures.
Il le fit, certes, indirectement
mais de manière parfaitement claire en réaffirmant que le Livre de Josué est
aussi « saint » que tous les autres de l’Ancien Testament (passage 120
du Nouveau catéchisme), que tous ces livres « ont Dieu pour auteur »,
sont jugés par l’Eglise « sacrés et canoniques », "avec toutes
leurs parties« (105), laquelle Eglise »n’accueille pas seulement une
parole humaine, mais ce qu’elle est réellement : la Parole de Dieu" (104).
Il le fit en réaffirmant que "Dieu est l’Auteur de l’Ecriture Sainte en
inspirant ses auteurs humains« et qu’il »donne ainsi l’assurance que
leurs écrits enseignent sans erreur la vérité salutaire« (136), »tout
ce qui était conforme à son désir et cela seulement« (106), qu’ils enseignent »fermement,
fidèlement et sans erreur la vérité que Dieu a voulu voir consignée
pour notre salut (107)"…/…
"La Bible annotée de
Jérusalem, éditée en France en l’an 2000, juste après le Nouveau catéchisme
(1998) nous donne la « bonne interprétation ». En de nombreux endroits
elle nous dit de multiples manières que "le glaive c’est la Parole de
Dieu". Mais c’est sans doute en marge du Livre de Josué que les
théologiens papistes donnent le plus écoeurant exemple de "bonne
interprétation".
Les chapitres 3, 4, 7 et 8
décrivent avec de nombreux détails la conquête du nord et du sud de Canaan.
Chaque fois que le « Dieu Sauveur » livre une cité à son peuple en lui
assurant la victoire il insiste pour que tous les ennemis soient "passés
au fil de l’épée" afin que ne reste absolument aucun survivant. La
consigne est respectée, jour après jour, jusqu’à la fin du massacre. Une note
en marge nous dit la leçon que nous devons en tirer : "La puissance
de Josué réside dans son total abandon à la volonté de Dieu. Il fait comme
Yahvé lui avait dit. Il préfigure ainsi le Christ Jésus dont la toute puissance sera l’obéissance jusqu’à
la mort : « non comme je veux, mais comme tu veux ».
"Jésus donnera sa propre
vie dans l’obéissance à "Dieu son
Père« , et il la donnera pour faire comprendre aux humains qu’ils
»doivent s’aimer les uns les autres". Josué massacre tout
un peuple pour occuper sa terre mais il
faut comprendre, selon les théologiens « interprétant correctement »
que, dans les deux cas, c’est le même enseignement qui est donné au
lecteur ! C’est ce qu’annonce d’ailleurs explicitement l’introduction au
Livre de Josué : "L’ensemble du livre est une figure de la vie
et de l’œuvre qui seront celles de Jésus-Christ. Le Dieu Sauveur fait entrer
son peuple, l’humanité, dans la Terre promise, figure du royaume à venir, le
Royaume des Cieux".
« Et les »bons
interprètes" n’hésitent pas à créer, dans cette Bible de l’an 2000, un
personnage unique à deux têtes, deux âmes, deux conceptions humaines complémentaires,
pour eux très cohérent, qu’ils nomment « Josué-Jésus » !"
Pour moi, loin d’atténuer
l’horreur de l’action décrite dans le Livre de Josué - correspondant très
exactement à ce qu’on nommerait aujourd’hui un génocide et qui est affirmée "conforme au désir de
Dieu« - cette prétendue »bonne interprétation" renforce
impardonnablement le caractère aberrant et monstrueux de la théologie duale
de l’eglise actuelle : Dieu fut
d’abord un ordonnateur de massacres puis,
ayant évolué pour les besoins de son enseignement, est devenu le Dieu de Jésus donnant sa vie pour
la paix et l’amour universel !
En ce début du 21e siècle, devant
l’entêtement du pape à pérenniser une telle croyance, devant sa volonté de la
transmettre aux catholiques des générations futures je ne vois que trois
attitudes possibles :
1/ Celle des athées qui disent "c’est forcément fou
et violent comme ça, la religion, par nature, par définition ; de telles
incohérences criminogènes sont logiques, normales, banales dès lors qu’on entre
volontairement dans l’irrationnel etc.." Ça tient debout, c’est cohérent, c’est intelligent.
2/ Celle des catholiques que je
rencontre dans mon entourage et qui est une attitude de déni, de
« négationnisme » : affirmer que « ça n’existe pas », que le
catholicisme « ce n’est, forcément, que le message des Evangiles » même quand ils ont sous les yeux ces textes des
institutions dirigeantes de leur Eglise qui leur disent explicitement
le contraire.
3/ Celle, la mienne, qui est
celle d’un ancien catholique fervent toujours admirateur de la vie et du message de Jésus mais qui repousse
fermement le volet criminogène que le pape tient à pérenniser parallèlement.
Je voudrais que des catholiques
sortent du déni et se posent enfin cette question toute simple : quel
intérêt pouvons-nous avoir à cultiver, à
pérenniser cette conception duale
? Et, s’ils n’y voient comme moi qu’un incompréhensible entêtement dogmatique -
contre les évidents besoins de
l’humanité réelle, même croyante
- qu’ils exigent de leur Eglise
un clair rejet, une fois pour toutes, du volet criminogène.
Je vois de plus en plus de
catholiques qui sont stupéfaits devant le fol entêtement dogmatique de leur
pape et de leur hiérarchie. Je n’en vois toujours pas qui leur demandent d’en
sortir.
D’où la violence toujours
effectivement commise au nom de Dieu aujourd’hui,. Le fait qu’elle soit
islamique n’étant pas selon moi le plus important.
Les théologiens musulmans pérennisant
la théologie criminogène de l’islam étant évidemment les plus mais pas les seuls responsables.
D’où cet article en forme de provocation : « Il faut aimer les bons massacres » :
@ Regnier Un joli salmigondi que cette prose bien absconde Mr Regnier. Ne faite pas porter à César ce qui n’est pas à César. Si vous trouvez une ligne dans le Nouveau testament qui prêche la violence, dites le moi. Vous faite partie de ces gens qui ne savent pas ce qu’est la nouvelle alliance prêchée par le Christ.
Effectivement ,mr Régnier ,il ya une contradiction dans la parole , l’attitude et le comportement de l’Eglise Catholique car d’un autre côté elle affirme dans sa doctrine officielle que le catholicisme n’est pas une religion du livre,et effectivement elle ne l’est pas car il ne se base pas sur un livre quelconque ni sur le texte de l’Evangile ni sur les textes de l’Ancien testament du moins de manière littérale bien qu’il s’en féfère et s’en inspire pour déterminer et élaborer sa doctrine morale et sociale ,mais surtout sur les conciles oeucuméniques et les lettres encycliques de la papauté en conceptualisant le principe subtil et pertinent de Tradition Vivante qui permet une évolution des principes de la doctrine en douceur ainsi que le montrele fameux concept « des signes du temps » du concile Vatican II.-----------------De plus, le catholicisme ne considère pas que la bible ,l’ancien testament comme le nouveau même l’evangile comme des textes incréés mais qu’ils sont créés par des hommes en advenant et se déployant dans le temps historique .
Il ya donc souvent une contradiction ou un écart entre la théorie et la pratique dans l’Eglise catholique
quant au concept de la violence divine ou de guerre légitime ou pas ,je ne suis pas tout à fait dans la même longueur d’onde ni avec vous du moins pour votre attitude pacificiste absolu du moins à ce qu’il parait de vos interventions jusqu’ici ,mais je peux me montrer, car je pense qu’il ya des guerres non pas justes mais nécessaires , ni avec l’Eglise sur la notion de la violence de Dieu car je récuse comme Simone Weil que Dieu ne peut être que le Bien et ne peut faire du mal -------------------------mais je n’ai pas le temps maintenant de développer ma position ,ce sera pour une autre fois
Mais d’ore et déjà je peux dire avec Platon,qu’il existe une différence entre le nécessaire et le bien
Rectificatif de la fin de mon commentaire ci-dessus ,étant trop pressé je fais des fautes et du coup ce qui est écrit reflète le contraire de ce que je pense
il faut lire :-------------------------------------« car je la récuse comme Simone Weil,Dieu ne peut être que le Bien et ne peux faire du mal »----------------------
J’ai toujours plaisir à vous lire
car vous avez une vraie spiritualité et vous faites avancer les débats. Vous
n’êtes pas installé dans le déni « catholique » ou plus généralement
« chrétien », mais vous ne laissez pas non plus sans réponse ceux pour
qui la réflexion en matière religieuse se limite à « bouffer » et à
« insulter du curé ».
Vous dites : "le
catholicisme ne considère pas que la bible, l’ancien testament comme le nouveau
même l’évangile comme des textes incréés mais qu’ils sont créés par des hommes
en advenant et se déployant dans le temps historique".
C’est vrai mais ce
qui est lamentable c’est que des dogmatiques comme le pape actuel continuent
d’enseigner que les auteurs humains de l’Ancien Testament exprimaient
vraiment le désir de Dieu quand ils lui
attribuaient l’ordre de commettre un génocide, ou encore quand ils écrivaient
qu’il était heureux parce que « le bon prophète Elie » égorgeait 450 « faux prophètes » etc…
Je ne suis pas comme vous semblez
le croire un « pacifiste absolu ». Mais vous citez Simone Weil fort à
propos. Elle est symbolique de la résistance spirituelle. Très spirituellement
engagée elle refusait la double croyance
chrétienne cultivée par le double discours
de l’institution catholique : diffusons et appliquons le message d’amour et de
paix exprimé par Jésus maisconfirmons
aussi la « bonne » volonté de
violence de Dieu « bien interprétée ».
C’est près de 70 ans après la
mort de Simone Weil que Benoît XVI réanime cette horreur. C’est 35 ans après
que Paul VI ait fait disparaître des bréviaires les psaumes les plus violents.
C’est 15 ans après que Christian de Chergé ait tenté de convaincre ses frères
moines de Tibhirine qu’il ne fallait plus les chanter...
pour ne citer que trois exemples qui me reviennent constamment en « mémoire d’espoir ».
Les tricheries de LADY75, Aafrit,
Morice et tant d’autres, leurs inventions sur les prétendues motivations
« racistes et xénophobes » et même « nazies » (Morice) des
résistants à l’islamisation font partie
non pas seulement de « la tentation » (comme le croit le trop généreux
Paul Villach) mais de l’adhésion à l’esprit de Munich qui est actuellement, en France, celui de la majorité des intellectuels
très médiatisés, des journalistes « au pouvoir », des politiciens de la
Droite gouvernementale et de la Gauche (ma famille politique qui me fait
tellement honte en cette occasion).
Mais c’est aussi une sorte
« d’esprit spirituel de Munich » qui est actuellement cultivé par
l’église catholique : elle ne veut pas voir la réalité de la violence islamique
parce que ça l’obligerait à voir aussi sa propre théologie (indirectement mais
bien réellement) criminogène.
L’islamophobie disparaîtra quand
le maintien de la violence constitutive de l’islam cessera de l’engendrer.
Mais les musulmans
pacifiques ne pourront lutter efficacement contre cette violence - faire
comprendre qu’elle ne vient pas de Dieu -
tant que l’Eglise catholique continuera d’enseigner qu’avant l’islam Dieu "a bien commandé des maltraitances, des meutres individuels, des massacres de
populations entières".
Je vous souhaite un bon Noël
(c’est-à-dire seulement « jésuïste » et évangélique) et, avec un peu
d’avance, une bonne nouvelle année.
Je suis d’accord avec vous quand vous dites que l’islamophobie disparaitra quand le maintien de la violence constitutive de l’islam cessera de l’engendrer et tantque l’Eglise catholique continuera d’enseigner qu’avant l’islam Dieu « a bien commandé des maltraitance ,des meurtres individuels,des massacres de populations entières
Platon a résolu le problème en disant que »il ya une différence entre l’essence du nécessaire et celle du bien"
Joyeux Noël et bonne nouvelle année à vous ,mr Régnier et à tous les internautes
Merci de confirmer que le Nouveau
Testament, comme je ne cesse de le répéter, "ne prêche pas la
violence".
C’est bien pourquoi, comme
également je ne cesse de le répéter, le pape actuel, principal auteur du
Nouveau Catéchisme, ses théologiens de la Bible de Jérusalem, le Magistère de
son l’Eglise et toute la hiérarchie catholique trahissent Jésus et son message d’amour et de paix quand ils confirment,
justifient, réaniment et transmettent aux générations futures l’imbécile et criminogène conception selon laquelle
la « Nouvelle Alliance » obligerait à croire à une prétendue
volonté de violence de Dieu à l’époque de
l’Ancien Testament, volonté criminelle qu’il suffirait encore, en ce début de
troisième millénaire, de « savoir bien interpréter » pour se rassurer.
Croyance en une prétendue volonté
de violence de Dieu qui, transmise à l’islam il y a plus de 13 siècles, continue
d’être mise en application de nos jours par les islamistes.
Ne vous enfermez pas, Gio, comme
la plupart des catholiques aujourd’hui, dans le déni de réalité, dans ce qu’il
faut bien nommer un « négationnisme religieux ».
Exigez donc des mauvais guides de
l’Eglise actuelle que, plutôt que de tordre le sens des mots pour rendre
apparemment compatibles deux conceptions radicalement opposées, ils regardent la réalité du monde où ils vivent, avec
sa violence toujours commise au nom de Dieu.
Exigez donc qu’ils réfléchissent
enfin honnêtement à ce qui, dans cette violence, vient indirectement de leur
dogmatisme et de leur entêtement à lui accorder la priorité.
Exigez donc qu’ils rejettent
enfin très clairement et très officiellement, une fois pour toutes, leur théologie criminogène.
Exigez d’eux qu’ils proclament,
avec Jésus de Nazareth, avec vous, avec tous les croyants de la "Nouvelle
Alliance« - et le plus tôt possible avec les juifs, les musulmans et les bahaïs - que, dans les textes sacrés, la »Parole de Dieu" est
et a toujours été seulement celle qui
appelle à l’amour et à la paix.