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Accueil du site > Tribune Libre > Le capitalisme dérégulé expliqué aux sans dents

Le capitalisme dérégulé expliqué aux sans dents

Hollande sans dents

La majeure partie de la population ne possède aucune connaissance de base dans le domaine de l'économie. Les élites au pouvoir, uniquement préoccupées d'objectifs électoraux, surfent avec un grand mépris sur cette ignorance pour manipuler les cerveaux et les bulletins de vote.
Afin de lutter contre la pensée dominante, il est nécessaire de mettre en évidence les véritables enjeux du système capitaliste, ses mécanismes fondamentaux ainsi que les effets de sa dérégulation.

 

LES BASES DU SYSTEME CAPITALISTE

Le capitalisme est un système économique basé sur la propriété privée des moyens de production, ces moyens sont centrés sur la notion d'entreprise.

Au sein de l'entreprise, 3 acteurs interviennent :

- l'actionnaire (qui possède le capital)

- le chef d'entreprise (qui fait fonctionner cette dernière)

- le salarié (qui crée la valeur ajoutée de l'entreprise)

Un 4ième acteur pourrait être ajouté à cette liste, le robot ou le logiciel qui crée de la valeur mais qui détruit également des emplois humains. Il fait partie intégrante du capital mais se pose la question de savoir à qui devrait profiter la valeur créée par ce dernier.

Répartition ou concentration des richesses ?

L'éternelle problématique du système capitaliste a toujours été de déterminer la répartition des richesses produites.
Comment cette répartition se décide t'elle ?
La répartition des richesses est tout simplement le résultat des rapports de force entre les 3 acteurs (Jorion), ces derniers étaient autrefois appelés "classes".
Ce processus sera analysé en détail plus loin.

En fonction des époques, les rapports de forces ont parfois été du coté salariés mais la plupart du temps, ils ont été favorables aux actionnaires. C'est d'ailleurs la situation actuelle.

Dans tous les cas de figure, le capitalisme a tendance à induire plus ou moins rapidement un phénomène de concentration des richesses.

Cette dernière résulte de plusieurs mécanismes :

- propriété privée

- aliénation du travail

- héritage

- prêts de capitaux avec intérêts

- spéculation

- etc.

La notion de concentration des richesses n'est pas un concept abstrait, il s'agit bien d'une faible minorité de personnes physiques qui possèdent à eux seuls une proportion importante des richesses, en général sous la forme de capitaux.
Cette minorité est donc une sorte de caste qui domine le reste de la population.
A titre d'exemple, il est considéré à l'heure actuelle qu'environ 1% de la population mondiale possède à elle seule près de la moitié des richesses de la planète.

Pour le cas français, un premier élément à noter concerne le contexte de la seconde guerre mondiale. A l'époque, les grandes entreprises nationales ont largement collaboré avec l'occupant nazi ; à la fin du conflit, elles devaient en conséquence se faire oublier.
C'est pourquoi le programme du CNR (*) qui mit en place une redistribution sociale pour toute la population a été mis en œuvre sans résistance (si l'on peut dire !).
Durant une quarantaine d'années, le système capitaliste a donc été régulé par l'état, limitant ainsi en France le syndrome de concentration des richesses.
Il s'agit du modèle de capitalisme d'état à la française.

Dans le modèle anglo-saxon dérégulé depuis les années Reagan-Thatcher, la concentration des richesses a atteint en une vingtaine d'années un niveau à peine croyable (voir graphique ci-dessous).

Inégalités de patrimoine France et USA (Source).

(*) Conseil National de la Résistance

L'état seul peut corriger les déséquilibres

N'en déplaise aux libertariens tels Von Mises ou Hayek de l'école autrichienne et autres Milton Friedman, le concept de main invisible ou d'autorégulation du marché qui préserverait les intérêts de toutes les parties est une chimère largement démontrée par l'expérience.
En conséquence, nonobstant les rapports de force déjà cités, pour compenser le phénomène de concentration et introduire de la justice dans le système, la seule solution passe par une intervention de l'état.

Le modèle démocratique est basé sur le suffrage universel, l'ensemble des citoyens d'une nation élit ses représentants par le vote. Ces derniers ont pour mission première -c'est un truisme- de défendre les intérêts des électeurs.

Les exigences légitimes de la population sont à minima basées sur un partage de la richesse pour permettre à chacun d'avoir une vie décente (nourriture, toit, santé).

Dans un capitalisme régulé, une redistribution efficace vers la population est alors effectuée à travers les prélèvements sociaux, les impôts étant quant à eux plutôt réservés au fonctionnement de l'état.

La démocratie est l'ennemie du capitalisme

Il apparait donc d'une manière évidente que la démocratie est incompatible avec les intérêts de la minorité qui possède les capitaux. En effet, la redistribution sociale se fait au détriment de cette minorité.
Cette dernière n'est bien entendu jamais restée inactive, elle a en effet pris des mesures sur le long terme afin d'imposer la défense de ses intérêts aux décideurs politiques.
Cependant, dans les démocraties, ces décideurs sont élus par le peuple.
On peut citer à nouveau l'un des chantres de l'école autrichienne ultra-libérale d'extrême droite, Friedrich Hayek, qui déclara qu'une dictature de type Pinochet est préférable à la démocratie si elle est associée à un régime économique ultra-libéral.

Pour la minorité qui possède la plus grande partie des capitaux, la question est donc, dans les démocraties, de déterminer les moyens pour inciter les populations à voter contre leurs propres intérêts.
L'objectif de cette minorité étant de contrôler le pouvoir, il s'agit donc d'une oligarchie.

L'oligarchie a mis en œuvre plusieurs stratégies pour atteindre ses objectifs :

- financement des campagnes électorales et corruption

- jeu de chaises musicales entre public et privé

- contrôle des médias de masse

- culture de l'individualisme

- indice NAIRU

- immigration de travailleurs pauvres

- mondialisation

LA PRISE DE CONTROLE PAR L'OLIGARCHIE

Financement des campagnes électorales et autres conflits d'intérêts

Grâce à ses moyens financiers quasi illimités, l'oligarchie favorise le financement des campagnes de ceux qui défendront ses intérêts après leur élection.

La corruption est également un moyen d'influence très efficace, même si le problème est assez peu médiatisé en France.

Une autre procédure consiste à réaliser un jeu de chaises musicales en termes d'emplois public/privé.
Un responsable élu par le peuple n'a qu'une durée de mandat limitée. Pour "assouplir" la position politique de tel ou tel décideur public, il est possible de faire miroiter à ce dernier un futur emploi grassement rémunéré dans le privé.

Lors des campagnes électorales, une conséquence qui s'est exacerbée depuis une quinzaine d'années finit par devenir visible.
En effet, lorsqu'un candidat prétend à des responsabilités dirigeantes à haut niveau, ce dernier est obligé de faire des promesses à ses électeurs pour se faire élire.
Ces promesses ne peuvent bien entendu pas être tenues. Lorsque le candidat arrive au pouvoir, une politique inverse aux engagements est alors appliquée.
Il s'agit d'une preuve empirique supplémentaire qui démontre que les intérêts de l'oligarchie et ceux de la population sont incompatibles.

Quelques exemples :
"Si je suis élu Président de la République, je ferai voter dès l'été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes parce que c'est contraire aux valeurs qui sont les miennes" (N. Sarkozy - 2007)

- > résultat : en 2012, les golden parachutes existent toujours !

"Mon ennemi, c'est la finance" (F. Hollande - 2012)

- > Résultat : après 2 ans de mandat, aucune mesure de régulation à part une réforme bidon qui filialise 0.5% (!) des activités spéculatives des banques.

Pour masquer ces tromperies, le système tente d'appliquer le principe d'une information qui chasse l'autre afin de faire oublier les engagements initiaux.

Rachat des médias de masse par l'oligarchie

La plus grande partie de la population est non politisée et ne comprend pas les mécanismes de base de l'économie.
En conséquence, les études montrent qu'en général, les peuples votent pour ceux qui sont le plus représentés en volume et en durées d'antenne dans les médias mainstream (*).

L'oligarchie a très bien compris que celui qui possède les médias contrôle les cerveaux ! Elle a donc pris des participations majoritaires dans les médias, une poignée de gros actionnaires concentre la plus grande partie de ces derniers.
Elle peut ainsi influencer fortement les choix des électeurs à son propre avantage grâce aux techniques classiques de manipulations des masses, répétitions des mêmes discours, débats entre intervenants dont l'opinion ne diverge que sur des points de détail, etc...

(*) Cette manipulation ne fonctionne cependant pas dans 100% des cas comme le montre l'exemple du référendum de 2005 sur la ratification de la constitution européenne.

La culture de l'individualisme

On peut se demander comment une petite minorité peut dicter sa volonté à la plus grande masse qui devrait à l'inverse s'imposer grâce à la force du nombre.
Dans le passé, la classe dominée avait réussi à s'unir et obtenir ainsi un partage plus équitable des richesses par basculement du rapport de force.

Deux facteurs ont cependant brisé cet élan :
. la chute du régime d'Union Soviétique qui fut instrumentalisée pour démontrer que le capitalisme libéral n'a pas d'alternative viable
. la culture anglo-saxonne de l'individualisme, relayée en particulier dans l'enseignement supérieur et présente ad nauseam dans les médias

L'indice NAIRU ou le maintient d'un taux de chômage minimum

Lors de certaines périodes de forte croissance, le sort de la population (salariés) peut s'améliorer, il s'agit de périodes de plein emploi.
Le salarié est alors en position de force par rapport à l'entreprise et il arrive à négocier une compensation financière significative pour la valeur ajoutée qu'il fournit à cette dernière.

Cette situation étant insupportable pour l'oligarchie, elle a découvert l'indice NAIRU (*) pour reprendre l'avantage et capter à son profit la plus grande partie de la valeur ajoutée par les salariés de l'entreprise.

Qu'est ce que le NAIRU ?

Il s'agit d'une corrélation fondamentale découverte entre un taux d'inflation bas et un taux de chômage élevé.

L'idée est donc de maintenir l'inflation la plus basse possible afin de conserver un taux de chômage minimum.
Le salarié se retrouvera donc en position d'infériorité lors des négociations concernant le partage des gains, explication ici.
En effet, il existe souvent un chômeur à la porte, moins exigeant, prêt à prendre la place du salarié récalcitrant.

Le second avantage d'un taux d'inflation bas concerne la conservation du capital. En effet, une inflation élevée érode ce dernier (la fameuse euthanasie des rentiers).

L'immigration massive de populations pauvres a ensuite complété ce dispositif.

(*) Non-Accelerating Inflation Rate of Unemployment

L'immigration de travailleurs pauvres

En France, la dernière occurrence d'immigration massive de populations non qualifiées fut décidée au début des années 1970 sous l'influence du patronat.
Karl Marx avait déjà commencé à théoriser dès le 19e siècle l'influence d'un chômage de masse sur une tendance à la baisse des salaires, il s'agit de la fameuse notion d'"armée de réserve du capitalisme".

Dans une première phase, l'arrivée d'immigrés bien moins gourmands en terme de salaires fait pression à la baisse sur ces derniers.

La seconde phase a lieu lorsque le plein emploi est atteint, il suffit de poursuivre l'immigration massive pour cette fois augmenter artificiellement le chômage.
On tombe alors dans le processus de l'indice NAIRU qui arrive à contenir les salaires et l'inflation.

L'immigration des années 70 fut par ailleurs un échec partiel en terme d'intégration (*). De nombreuses données sociologiques en témoignent et la preuve ultime en fut donnée avec les attentats endogènes du 07 janvier dernier.

(*) Ce sont les gouvernements Pompidou et Giscard qui ont décidé de l'immigration massive des années 70. Ils auraient pu résumer la situation en déclarant : "L'immigration est notre décision et l'intégration des immigrés est votre problème".

La mondialisation, l'estocade aux salariés et aux états

La mondialisation fut une autre invention qui en est à sa seconde tentative. La première mondialisation, lancée à la fin du 19e siècle sous hégémonie britannique -la grande puissance maritime de l'époque- s'est soldée par la crise de 1929 et 2 guerres mondiales.

La mondialisation actuelle (v2.0) a permis :

- de positionner en concurrence les salariés au niveau mondial et donc de niveler les salaires vers le bas

- de mettre les bénéfices à l'abri des impôts dans les pays laxistes appelés aussi paradis fiscaux

- de menacer les états de délocalisations supplémentaires en cas de prises de mesures défavorables aux multinationales

Elle eu pour conséquences :

- la baisse des revenus des états

- la baisse des salaires dans les pays développés

Et en corolaire :

- l'augmentation des déficits et de l'endettement des états

- une accélération de la concentration des richesses par les actionnaires

-> L'évasion fiscale des multinationales est la cause majeure des déficits publics, voir cet article ici.

Les actionnaires ont thésaurisé des surplus pharaoniques en grande partie grâce à l'évasion fiscale. Mise à part la spéculation, que pouvaient-ils faire de toutes ces richesses ?

Une solution très élégante fut de prêter ces surplus aux états pour financer leurs déficits !

Ensuite, conséquence remarquable, les contribuables paient une dime à la finance pour rémunérer les intérêts de la dette de l'état.

-> Rappelons à ce sujet qu'en France, l'intégralité de l'impôt sur le revenu sert à payer les intérêts de la dette. Vos impôts vont donc directement dans la poche de la grande finance...

La finance, dans sa grande sollicitude, ne manque pas de donner des conseils aux états en leur recommandant de diminuer leurs dépenses ! Dit autrement, la redistribution doit cesser...
Elle oublie cependant, entre autres, de mentionner que les cadeaux fiscaux faits aux entreprises depuis plus de 20 ans n'ont créé aucun emploi mais qu'ils ont par contre arithmétiquement fait baisser les revenus des états.
En corolaire, les déficits ont explosé car les états ont oublié une règle évidente qui est la suivante :
si l'on supprime ou diminue un impôt, il faut soit le remplacer par un autre impôt, soit baisser les dépenses.

-> Après deux échecs successifs, on continue à tenter de nous démontrer le caractère apodictique des bienfaits de la mondialisation.

Une oligarchie psychopathe au pouvoir

Ces stratégies ont parfaitement fonctionné car le résultat est en effet visible, le véritable pouvoir est aujourd'hui détenu par les très riches. Ce contexte correspond parfaitement à la définition d'une oligarchie de fait.
La grande force de cette dernière est qu'elle n'apparait pas frontalement, elle se contente de tirer les ficelles.

A noter cependant pour ceux qui pourraient crier à "la théorie du complot", que l'oligarchie n'est pas formellement structurée, il s'agit d'une population de psychopathes (*) qui se contentent de partager des valeurs et des intérêts communs.

(*) En témoigne leur degré d'empathie zéro lorsque l'on observe les effets induits par leur politique au niveau mondial. On constate par exemple l'esclavage des enfants, le phénomène des travailleurs pauvres qui se répand en occident, les émeutes de la faim, les bâtiments qui s'effondrent sur les ouvriers (Rana Plaza), etc.

Après avoir analysé les moyens utilisés par l'oligarchie pour assoir son pouvoir, il reste à comprendre le mécanisme de répartition des richesses produites.

LA REPARTITION DES RICHESSES

Au sein de l'entreprise, les richesses produites sont donc à répartir entre les 3 acteurs cités plus haut :

- l'actionnaire

- le patron (et l'entreprise)

- le salarié

Le processus de distribution des richesses se fait en 2 temps et en fonction de rapports de force.

Première phase :
La distribution des richesses fait l'objet d'une première négociation entre le patron et l'actionnaire.

Seconde phase :
Ce n'est que dans un deuxième temps que le salarié négocie avec le patron pour la répartition de ce qui reste entre salaires, primes et investissements.

Les chiffres de l'OCDE montrent clairement que la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises est en baisse constante depuis 30 ans. Il s'agit donc d'un phénomène de vases communicants des revenus des salariés vers ceux de l'actionnaire.

Après la mise au pas du salarié, le cas du patron

Le cas du salarié ayant été réglé, il fallut s'occuper de celui du patron au cas où ce dernier aurait quelques velléités de justice sociale.
On parle ici des grosses entreprises multinationales car dans le cas des PME, le patron n'est guère mieux loti que le salarié.

L'idée fut de transformer le patron en actionnaire à l'aide du mécanisme des stock options et donc de faire en sorte que ses intérêts soient convergents avec ceux des actionnaires.

L'une des conséquences de ce processus fut les fameux licenciements boursiers, l'intérêt de la direction générale de l'entreprise étant directement lié au cours de l'action.

Le démantèlement des états est en cours

A travers ses bras armés de la troïka (UE, BCE, FMI), l'oligarchie exige l'arrêt de la politique de redistribution des richesses. La périphrase utilisée, car la rhétorique est fondamentale, évoque pudiquement le terme de "réformes structurelles".
La novlangue, concept inventé par Georges Orwell en 1949 est aujourd'hui couramment utilisé en communication politique.

Il existe pourtant un cas où le système privé accorde une utilité aux états. En effet, suite à une spéculation illimitée et très risquée qui explose systématiquement en bulles, les banques et les investisseurs qui sont derrière risquent la faillite.
Dans une sorte de schizophrénie associée à une parfaite mauvaise foi, les banques se tournent alors vers les états pour couvrir leurs pertes.
On nous explique qu'il n'y a pas d'alternatives (TINA) et qu'il faut sauver le système bancaire pour éviter l'écroulement de tout le système.

-> En réalité, ce sont les actionnaires et les investisseurs qui refusent de prendre leurs pertes et qui les font éponger par le contribuable.

Toute "brillante" que soit la politique économique dominante, cette dernière a fini par se prendre les pieds dans le tapis en 2007.
Comment cela a t'il pu se produire avec un système qui d'après l'école ultra-libérale est réputé infaillible ?

LORSQUE LA MECANIQUE S'EST ENRAYEE

La captation des richesses par le capital a eu pour conséquence des salaires qui sont descendus en dessous d'un seuil. Ces derniers ne sont plus assez élevés pour permettre au système consumériste d'écouler sa camelote sur le marché (*).

Part-des-salaires-dans-la-valeur-ajoutee-des

(*) Avec certes des disparités entre les pays

Informatisation et robotique
Un autre facteur défavorable fut l'augmentation drastique de la productivité, en effet, fabriquer plus avec moins de main d’œuvre a permis d'améliorer les marges.
Cette augmentation grandement aidée par l'automatisation (informatique, robotisation) a en plus diminué le nombre d'emplois humains disponibles.

Disparition de l'emploi
Ces emplois qui ont disparu n'ont pas été remplacés par d'autres. Lorsqu'un salarié est remplacé par une machine ou par un logiciel, ce dernier se retrouve à la rue sans aucun revenu compensatoire (*).
Même si les TIC (**) ont contribué à créer des emplois, le solde net induit par ces dernières est largement négatif, c'était d'ailleurs l'objectif initial.

-> L'emploi humain tend donc à disparaitre.

La valeur ajoutée obtenue grâce aux gains de productivité va directement dans la poche de l'actionnaire car les logiciels et autres robots font partie intégrante du capital.

-> Pourquoi cette question ne fait elle pas l'objet d'un débat ?

(*) Abstraction faite des allocations chômage qui ne durent qu'un temps
(**) Technologies de l'information et de la communication

Les consommateurs ne consomment plus
Dans un premier temps, le système a réagi en proposant la possibilité d'emprunter (moyennant intérêts) à ceux qui n'ont plus les moyens de consommer, cela a fonctionné un temps, cependant un emprunt doit être remboursé et une grande proportion de la population s'est retrouvée dans l'insolvabilité.
Le résultat est une activité mondiale atone, avec de grandes zones économiques sans croissance à la limite de la récession (Europe, États-Unis). Seuls les BRICS (*) présentent encore des taux de croissance significatifs mais ils ne suffisent pas à tirer le reste de la planète dans leur sillage.

(*) Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud

La grande crise (bis)
La crise de 1929 issue de la première mondialisation fut appelée "la grande crise", elle est encore bien présente dans la mémoire des économistes.

Cependant, en 2007, une nouvelle crise financière majeure s'est déclenchée. Elle fut liée à une dérégulation effrénée du système.
Voir l'explication ici.

Cette crise d'abord financière a induit ensuite une crise économique qui a gravement endommagé le système.

La liste des dégâts est longue :

- énormes volumes d'actifs toxiques cachés dans les bilans bancaires

- déficits et dettes publiques/privées insoutenables

- stagnation économique mondiale

- extrême concentration des richesses qui freine la consommation

- planète exsangue (pollution, réchauffement, ...)

- etc...

Bien que les banques centrales agissent d'une manière assez habile (Communication et robinet à liquidités pour la BCE) ou très risquée (Planche à billet pour la FED et la BoJ), elles ne peuvent à elles seules résoudre les problèmes majeurs soulevés par cette crise.

L'économie mondiale dont la survie est basée sur la croissance est actuellement en stagnation.
Le système financier mondial est aujourd'hui en état de mort clinique depuis la crise de 2007/2008, mais il ne le sait pas encore.

Walking Dead 01 - 134pts
The Walking "Dead Banks" !

Il est devenu un véritable zombie, son cadavre ne continue à s'agiter faiblement que sous l'effet de la perfusion en liquidités des banques centrales.

L'oligarchie a déjà obtenu la socialisation des pertes abyssales des investisseurs issues de la crise de 2007. La prochaine pilule que tentent de nous faire avaler les élites concerne le financement des déficits publics induits par la spoliation des recettes fiscales par les multinationales.

Les salaires ont déjà été largement lessivés au profit des dividendes mais cela ne suffit pas, il faut en plus que les dépenses sociales soient ramenées à leur portion congrue pour éviter à tout prix la faillite des états.

A l'heure où l'on commence à envisager un défaut de la dette grecque, on pourrait supposer que les investisseurs accepteront pour une fois de prendre leurs pertes.
Rassurez-vous, il n'en sera rien car ces derniers ont réussi à transférer leurs créances helléniques aux états de l'Union Européenne, autrement dit aux citoyens !

-> Les créanciers ont fini par comprendre que le surendettement des états est devenu en réalité leur propre problème, après tout c'est bien le débiteur qui est en position de force lorsque les montants empruntés ont atteint un certain seuil !

En 1789, si l'on simplifie un peu, les têtes de ceux qui exploitaient la population sont tombées.
Aujourd'hui, elles ont repoussé et le boulot est à refaire, mais cette fois c'est au niveau mondial qu'il va falloir agir...

Michonne c


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145 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 9 mars 2015 15:31

    + 1000


    • doctorix, complotiste doctorix 9 mars 2015 23:50

      Deux solutions :

      1) confiscation
      2) révolution.
      Nous ne sommes pas encore tout à fait assez pauvres pour nous révolter, mais je sens que ça vient.
      A l’examen des deux schémas exposés, on se rend compte qu’en France, éliminer (ou déposséder) les 10% les plus riches doublerait la fortune des 90% qui restent.
      Aux Etats-Unis, cette même élimination (ou dépossession) la quadruplerait.
      Tôt ou tard, c’est ce qui va se produire, en commençant par l’Amérique.
      Les possédants n’étant pas assez malins pour jamais le comprendre, et transiger, leur sang inondera quelque jour les caniveaux. 
      On ne sait pas quand ça se passera, mais on sait que ça se passera.
      Qui trop embrasse, mal étreint, et tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mars 2015 07:18

      @doctorix
      Les Grecs ont fait plus de 20 000 manifestations, en pure perte, ils sont ruinés.
      La Troïka s’en fout, chez eux personne n’est élu.


    • doctorix, complotiste doctorix 10 mars 2015 11:40

      @Fifi Brind_acier

      Pour l’instant, il ne s’agit que de manifestations.
      Mais on peut s’attendre à un 14 Juillet sanglant, si le processus ne s’arrête pas.

    • 1871-paris 1871-paris 10 mars 2015 11:49

      @doctorix
      C’est pas qu’ont est tout a fait assez pauvre, c’est que c’est rapaces de ploutocrates, ne seront jamais assez riches !

      pour preuve, ils n’ont rien a ciré du sort de ceux en chine, inde et autre, c’est pas notre sort qui va les atteindre un peu plus...

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 10 mars 2015 13:56

      À l’auteur :
      QUOTE
      LA REPARTITION DES RICHESSES
      Au sein de l’entreprise, les richesses produites sont donc à répartir entre les 3 acteurs cités plus haut :
      l’actionnaire
      le patron (et l’entreprise)
      le salarié
      Le processus de distribution des richesses se fait en 2 temps et en fonction de rapports de force.
      Première phase :
      La distribution des richesses fait l’objet d’une première négociation entre le patron et l’actionnaire.
      Seconde phase :
      Ce n’est que dans un deuxième temps que le salarié négocie avec le patron pour la répartition de ce qui reste entre salaires, primes et investissements.

      UNQUOTE

      Ce processus peut être largement amélioré, à long terme, en faveur des « salariés » que Karl Marx fourvoie depuis plus de 160 ans ! ! !...
      Voir :
      Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 - 2014
      entre autres...

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 mars 2015 00:52

      @gaijin


      Oui...et j’en rajouterais. Mais à quoi bon ?  Il faut comprendre que, à quelques rarissimes exceptions près qui n’ont sans aucun impact !, les décisions sont maintenant prises par leurs décideurs respectifs au SEUL vu des avantages personnels qui leur en échoient.... que et cela désormais va de soi et est tenu pour acquis. La gouvernancce est TOTALEMENT corrompue... 

      Il y a concentration constante, donc, de la richesse pour refleter le pouvoir de chacun, jusqu’au niveau ou le systeme ne fonctionne plus , car il devient rationnel de ne respecter AUCUNE regle que celles qui ont dans instant présent la force de s’imposer. Or, une société ne peut fonctionner sans une solidarité élémentaire.

      Notre société ne peut survivre que ci elle adoptera une vision de COLLABORATION, remplacant le paradigme darwinien libéral du triomphe du plus fort, lequel EST SUICIDAIRE DANS UNE SOCIÉTÉ D’INTERDÉPENDANCE CROISSANTE.. Le probleme sociétal actuel ne peut etre résolu que par une nouvelle MORALiTÉ.qui ne repose pas sur l’acquisition.

      Le premier signe qu’on commence à voir la lumire sera le choix personnel de la "Simplicité Volontaire et une décision collective pour une réparttion plus équitable de la richesse.




      Pierre JC Allard


      .






    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 mars 2015 01:29
      @doctorix
      La façon simple d’arreter la crise financier sans catastrope est connue et relativement facile.... maii pourquoi mettre fin a un jeu auquel ceux qui comptent peuvent sattendre a encore à des années de plaisir..... Une rumeur veut que le FME sous DSK y ait fait allusion.... Une mauvaise pensée.... Il a été puni....

      PJCA



    • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 15:37

      Je recommande l’article suivant :
      L’industrie française face à la financiarisation du capitalisme

      paru ce matin sur ce site, il complète très bien mon propos !


      • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 18:53

        @Zevengeur,

         SVP, élargissez vos propos.
         La France n’est pas le monde.

      • julius 1ER 9 mars 2015 15:43

        très bon article qui résume bien la situation actuelle et qui plus est, fait preuve de pédagogie ce qui est le moindre mal par les temps qui courent !!!!!

        je partage l’idée que le Capitalisme est en train de faire exploser notre société littéralement preuve en est que beaucoup de français s’apprêtent à voter FN qui est l’ABC de la crétinitude au niveau économique......
         bon malheureusement peut-être que l’on va passer par la transition « Friedmanesque » pour qui une dictature est préférable à la Démocratie afin de ménager le Capital..... mais cet aventurisme, car c’est de l’aventurisme que d’ouvrir « La boîte de Pandore » va coûter très cher au peuple et surtout aux faibles qui croient qu’ils vont être pris en compte.......
        décidément l’avenir s’annonce de plus en plus sombre !!!!!!!!!!

        • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 15:50

          @julius 1ER

          La sortie de l’Euro associée à une dévaluation n’est pas une idée si crétine que cela car cela nous permettrait de retrouver de la compétitivité par rapport à l’Allemagne.

          Ce qui est plus gênant, c’est que ce soit le FN qui se l’approprie et aucun autre parti.


        • philippe913 9 mars 2015 15:59

          @Zevengeur
          on vient d’assister à une dévaluation de l’euro de, combien déjà ? 30% par rapport au dollar.
          ça le fait ou pas ?


        • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 16:37

          @philippe913

          En fait c’est le dollar qui a progressé, sur un delta de 16% par rapport au dollar, l’Euro n’a en fait baissé que de 5% vis à vis des autres devises (Livre, Yen, Yuan...).

          En effet, c’est très favorable pour toute la zone Euro en terme de compétitivité mais cela ne change rien pour notre déséquilibre commercial par rapport à l’Allemagne puisqu’ils ont également l’Euro...ce problème reste entier !


        • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 19:03

          @Zevengeur,


          « c’est très favorable pour toute la zone Euro en terme de compétitivité »

          La compétitivité dépend de deux choses : du prix des importations et celui des exportations.
          Alors, oui, si vous ne devez rien importer et tout exporter aux Etats Unis, sera intéressant.
          Dans le cas contraire....
          L’économie est un équilibre entre production et utilisation des matières premières pour cette production. Comme vous travaillez dans la branche numérique, vous devez le savoir. 

          Pourquoi l’Allemagne est un problème qui reste entier ?
          Simple : la renommée de leurs produits.
          Et les produits qu’ils vendent intéressent plus les pays qui leur achètent qu’un autre ou ils ont de meilleurs vendeurs.
          A cause de la fiabilité, la longévité, la sécurité de leur emploi.
          Que reste-t-il à faire ?
          La réponse se trouve dans la question. smiley 

        • HELIOS HELIOS 9 mars 2015 19:25

          @julius 1ER vous ecrivez : .... français s’apprêtent à voter FN qui est l’ABC de la crétinitude au niveau économique....


          Votre option politique vous entraine a tout melanger.

          Le FN a au moins 3 points importants qui permettent de contrer le systeme decrit dans l’article :

          —(1)— La souveraineté, difficile a mettre en oeuvre, mais qui permet a un pays d’avoir une action politique soutenue par la population, donc une action sur la redistribution....

          —(2)— La douane et ce qui s’y apparente, qui permet d’equilibrer les termes de l’echange, c’est a dire d’eviter autant que faire se peut le dumping social qui perturbe la redistribution et l’equilibre capital/travail....

          —(3)— La limitation de l’immigration (je ne parle pas de culture, d’origine etc) qui diminue sensiblement la disponibilité du travail a bas coût dont profitent les entreprises et pesent sur les salaires. Rappelons que les cotisations sociales et les impôts sont proportionnels aux salaires et l’immigration a un cout bien caché dû a cette diminution.)

          Au moins sur ces 3 points, que le bon sens populaire est en train de plebisciter, votre qualification de « cretinitude » est déplacée, à moins que vous fassiez partie de cette oligarchie....

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 19:56

          @Zevengeur
          Un informaticien qui ne connaît pas l’ UPR, c’est étonnant !
          Charte fondatrice de l’ UPR.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:01

          @HELIOS
          Sauf que le FN raconte ce que vous dites entre deux élections, et encore, faut regarder de près, il a au moins 14 versions différentes sur l’ UE et l’ euro. Allez savoir quelle est la bonne ?
          Mais que dans ses engagements vis à vis des électeurs, on ne retrouve absolument rien sur la sortie de l’ UE et de l’euro. Cf les affiches du FN.
          Vous devriez lire plus attentivement les documents électoraux du FN.


        • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 20:19

          @Fifi Brind_acier Bonjour, 

          Combien l’UPR vous paye-t-il pour faire leur pub ?
          A chaque article vous en parlez
           :—)

        • GrandGuignol GrandGuignol 9 mars 2015 20:37

          @L’enfoiré

          Je crains que Fifi n’ait compris l’urgence de la situation actuelle de la « France » vassal d’une UE dictatoriale qui nous pousse à la guerre et à l’austérité, si ce n’est au vol pur et simple de nos comptes épargnes pour payer la dette des banquiers.

          Devant cette urgence, que peu entrevoit, Fifi fait preuve de ténacité et tente à chaque occasion de reveiller les endormis !

          Merci à tous les résistants/es, comme Fifi, au régime de dictature de l’UE qui veulent vraiment sortir de cet enfer et qui font le maximum bénévolement pour faire connaître le seul parti qui ne prend pas ses adhérents pour des cons !


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:52

          @L’enfoiré
          Je crois que vous confondez la compétitivité avec la balance des paiements..
          La compétitivité dépend de la valeur de la monnaie.
          Ou bien faute de dévaluation pour ajuster la monnaie, ce que préfèrent les européistes, c’est le but des Lois Macron, contracter la masse salariale en faisant disparaître les acquis sociaux et les dépenses consacrées aux services publics, pour faire baisser le prix du travail.


        • julius 1ER 9 mars 2015 21:05

          @HELIOS

          la souveraineté ....... parlons en aux boites du CAC40 justement qui ne payent plus d’impôts ici !

          la douane ... on ferme les frontières et on embauche des milliers de douaniers et qu’est-ce que çà change au niveau de la compétitivité ?????
          l’mmigration ..... c’est le fantasme des frontistes et depuis longtemps l’immigration est plus faible en France qu’en Allemagne et çà ne résout en rien le problème de l’absence de création d’emplois, qui plus est celui de l’évasion fiscale ...ni celui de l’hyper mécanisation et automatisation des productions qui va de paire avec la concentration capitaliste, deux facteurs qui jouent un rôle important dans la dégradation du niveau de l’emploi avec en plus comme facteur aggravant la priorité donné aux actionnaires et qui a atteint un niveau inconnu dans l’histoire .....
           alors les thèses économiques du FN sont totalement à côté de la plaque rien qu’en rapport avec l’énoncé précédent alors là où il faut aller de l’avant et mettre en place un autre type d’économie, je crois qu’avec le FN on va retourner 50 ans en arrière ......

        • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 21:30

          @Fifi Brind_acier
          Pas uniquement

          si ce n’était que la monnaie, toutes les entreprises ayant la même monnaie auraient la même compétitivité 

        • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 22:18

          @Fifi Brind_acier

          Oui je connais l’UPR de Mr Asselineau et je suis plutôt d’accord avec ses thèses.

          Cependant je sous-entendais les « gros » partis, cad au moins 10% de poids électoral.

          Ceci dit, l’UPR pourrait progresser, c’est tout le mal que je leur souhaite.


        • HELIOS HELIOS 9 mars 2015 22:19

          @julius 1ER

          je vous citais des exemples en rapport avec l’article....
          Bon, allons-y :
          La souveraineté permet, par exemple, de modifier les regles comptables des entreprises, donc de consolider ou de degrouper certains flux.... de limiter certains transferts hors fiscalisation... de soumettre certaines activités a des taux differents, bref, quel que soit l’entreprise, transnationale ou pas, de participer au financement de la société par les taxes et les impôts.
          Il y a des pays qui agissent comme cela et ne s’en portent pas plus mal, les grandes entreprises reste pour les marchés qu’ils représentent et ne peuvent pratiquement plus exercer leur activité de prédation. 
          C’est l’etat qui decide des impots, pas les cabinets d’avocats ni les staffs de l’entreprise... encore faut-il que la classe politique portée au pouvoir par les citoyens soit consciente et respectueuse de leur volonté.
          Un etat souverain peut prendre des decisions dans l’interet du pays... décisions qui peuvent etre générales ou ponctuelles, definitives ou temporaires et dans tous les cas bénéfiques.

          La douane... non, on ne ferme pas la frontiere, on n’embauche pas des milliers de douaniers supplémentaires.
          On agit comme le font d’autres pays, on utilise les moyens informatiques actuels qui permettent de quasiment tout savoir sur l’origine, les couts des importations et nos services diplomatiques qui savent donner les informations sur les regles sociales des pays qui exportent vers la France.
          Un pays qui n’a ni système de santé, ni retraite, ni école (par exemple, car il y a d’autres criteres) et qui exporte a des prix inférieur de son marché intérieur, souvent avec une monnaie sous-évaluée DOIT subir des droits de douanes tentant d’équilibrer les prix.
          Il n’est pas question de construire une usine a gaz, simplement appliquer des taux forfaitaires par catégorie de produit pour chaque pays auxquels on achete quelque chose, directement ou indirectement.
          note : la compétitivité n’a rien a voir la-dedans, la France est plus compétitive que la majorité des pays, chez nous c’est le cout du travail lié a notre niveau social (et non pas le niveau de l’Euro) qui pénalise nos produits a l’exportation.

          L’immigration... comme je vous l’ai ecrit, il n’est pas question de qualifier en quoi que ce soit l’immigration.
          le fait qu’une quantité d’immigrants entre dans le pays, fait que ces immigrants cherchent a travailler et c’est legitime.
          Comme tout les marché, celui du travail est régi par les simples lois que l’on connait... plus il y a de travailleur au chômage, plus ces mêmes travailleurs sont prêts a baisser leur pretentions.
          Cela pèse sur les salaires qui diminuent, permet aux employeurs de faire pression sur le respect dû, justement, a ces travailleurs... globalement diminue la masse salariale et donc le pouvoir d’achat, et de fait diminue les entrées de cotisations sociales (met donc en difficulté les organismes sociaux), diminue les impots (et donc les ressources de l’etat)... sans oublier le fait que les citoyens en periode de penurie sont sensibles et donc epidermiquement ulcerés... ne dit on pas que lorsqu’il n’y a plus de foin dans le ratelier, les chevaux se battent ???

          Je ne prétends pas que ces mesures soient la panacée, soient suffisantes... je pretends simplement qu’il faut probablement passer par là, plus ou moins profondément et que le FN est porteur de ce type de mesures, peu importe l’idéologie de ce parti.
          Il n’est d’ailleurs pas le seul a les proposer de par le monde et même en France certains economistes y pensent serieusement.

          Je prétends par contre que votre qualificatif de « cretinitude » est mal venu sur ce thème, évidement et fait parti d’un dénigrement systémique de votre part.
          Vous avez parfaitement le droit de combattre un parti et ses idées, vous ne pouvez pas par contre qualifier le programme du FN qui propose des mesures de bon sens juste parce que le FN les supportent, a moins d’apporter des éléments factuels, des exemples historiques ou des consequences evidentes et incontournables.

        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mars 2015 07:22

          @L’enfoiré
          Si on comptait sur les médias pour expliquer tous les mensonges du FN, on pourrait attendre longtemps. Le FN est un Parti leurre, comme Podémos ou Syriza, des nasses destinées à neutraliser les mécontents.
          Et l’ UPR explique pourquoi. Si cela ne vous convient pas, faudra apprendre à faire avec.


        • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 10:49

          @Fifi Brind_acier


          « Et l’ UPR explique pourquoi. Si cela ne vous convient pas, faudra apprendre à faire avec. »
          Ce n’est pas la question de faire avec ou non, mais je le répète, JE NE SUIS PAS FRANCAIS, ce qui veut dire que l’UPR, j’en ai rien à cirer, même si j’étais sur sa vague protectrice.
          Nous avons aussi nos partis avec des lettres qui se bousculent, pour les représeneter..
          Est-ce plus clair ? smiley

        • moussars 10 mars 2015 12:21

          @Zevengeur

          Le dollar monte face à presque toutes les monnaies alors que les amerloques font du Q.E. depuis plus de 4 ans et ont photocopié plus de 8 000 milliards de dollars !!!
          Rien que ce fait démontre l’inanité des théories économiques et financières enseignées en fac, toujours en retard d’une guerre par rapport aux pleins pouvoirs de ce monde financiers qui dirigent la planète au mépris de la démocratie la plus élémentaire...


        • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 12:37

          @Fifi Brind_acier
          Confondre la compétitivité avec la balance des paiements ?

          La monnaie intervient avec son taux mais ce n’est pas elle qui crée la compétitivité d’une entreprise.
          Cette définition vous le révèle.
          C’est la capacité à affronter des concurrents sur des marchés donnés.
          La monnaie n’intervient qu’après coup.
          Si tout le monde avait la même monnaie dans le monde ou que les taux et parités étaient fixés comme ce fut le cas dans le débuts des années 70, nous n’aurions pas le problème de prise de risque monétaire à assurer. 

        • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 14:01

          @moussars

          Le dollar monte pour la simple raison que le QE de la FED a été stoppé, donc puisqu’on ne trouve plus de dollars gratuits, alors sont « prix » augmente c’est logique !

          Ensuite, pourquoi l’impression monétaire pléthorique des 4 années de QE n’a t’elle pas fait bondir l’inflation américaine ?

          La réponse est simple, c’est parce que cette (fausse ?) monnaie n’est jamais entrée dans l’économie réelle, elle n’a servi qu’à spéculer sur les marchés boursiers pour assurer les rendements des actionnaires.

          Enfin, le QE US n’ a pu être arrêté que parce que la BOJ puis la BCE ont pris le relais.


        • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 16:36

          @Zevengeur,


          « cette (fausse ?) monnaie n’est jamais entrée dans l’économie réelle, elle n’a servi qu’à spéculer sur les marchés boursiers pour assurer les rendements des actionnaires.

          Enfin, le QE US n’ a pu être arrêté que parce que la BOJ puis la BCE ont pris le relais. »


          Fausse monnaie ? Stop.

          Si c’est du dollar que vous parlez, je crois qu’il y a erreur sur la « personnification » de cette monnaie.

          Les billets « dollar » si vous en avez dans la main aujourd’hui, sont les mêmes que ceux que vous verrez dans son histoire.

          Combien de fois, le l’euro a-t-il changé de tête ?

          Le dollar est une monnaie réputée et acceptée partout dans le monde.

          Allez voir dans les pays dit « communistes » comme Cuba, par exemple.

          Quand j’y étais on connaissait les dollars, mais les monnaies européennes, c’était plutôt inconnu. L’euro est peut-être devenu plus connu aujourd’hui. Quand au BOJ, si je vous demande qu’est-ce qui existe sur son billet, que répondrez-vous sans regarder ?


        • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 17:00

          @L’enfoiré

          Parler de fausse monnaie signifie que la FED « émettait » des dollars pour acheter directement des obligations d’état US, en gros l’état US se prête à lui même !
          (le reste des dollars émis servit à spéculer en bourse pour faire grimper le cours des actions)

          Au vu de la dette US (103% du PIB si je ne m’abuse), qui peut croire qu’elle sera remboursée un jour ?
          En particulier, le jour du défaut américain, les dollars de la FED seront les premiers à valoir zéro, CQFD !

          Nota 1 : les autres dettes, France en tête sont dans le même cas, à ceci près que jusqu’à présent les européens se sont financés sur les marches, dans ce cas, ce sont les prêteurs qui vont perdre leur mise (vous souvenez vous des emprunts Russes ?)

          Nota 2 : si les « marchés » lisent ceci, ils perdront confiance et tout s’effondrera. Prions pour qu’ils ne tombent pas sur ce commentaire :)))


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mars 2015 19:00

          @L’enfoiré
          Si vous aviez regardé la vidéo en lien vous auriez compris.
          La compétitivité allemande dépend d’autres facteurs, elle est leader mondial des voitures haut de gamme et des machines outils, elle n’a pas de concurrence.


        • Pakete 11 mars 2015 04:57

          @Zevengeur

          A savoir si ils veulent vraiment sortir de l’UE.

          Or, quand on leur pose la question, ils restent évasifs et parlent alors de « monnaie commune ».

          Et effectivement, il y a un vide majeur à gauche où tout le monde reste eurolâtre.


        • Zevengeur Zevengeur 11 mars 2015 10:40

          @Pakete

          Je suppose que le « ils » fait référence à l’UPR.

          Leurs propositions est bien de sortie de l’Euro ET de l’UE.

          Après, si l’on parle de monnaie commune, c’était la bonne solution. Elle était prônée par les anglais qui avaient compris les défauts rédhibitoires d’une monnaie unique pour une zone économique hétérogène et sans redistribution fédérale.
          C’est pour cela qu’ils ont refusé l’Euro.

          Une monnaie commune permettrait des ajustements monétaires par pays dans le cadre d’une zone d’échange avec l’extérieur de l’Europe en Euros.
          De plus, une monnaie commune aurait pu le cas échéant être transformée en monnaie unique lorsque dans 1 siècle (au bas mot) les pays d’Europe auraient (peut être) réussi leur intégration sociale et économique.


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 mars 2015 12:35

          @L’enfoiré
          Pas du tout plus clair, non. Ce qui importe ce sont les engagements pris, pas les sigles.
          Voici le programme de l’ UPR. Vous pouvez en faire une critique argumentée, c’est quand vous voulez !


        • Zevengeur Zevengeur 25 août 2017 17:06

          @Zevengeur

          Au moment où j’ai rédigé ce commentaire, je ne connaissais pas l’existence de l’UPR de François Asselineau !


        • julius 1ER 9 mars 2015 15:53

          la « perle » de la semaine a été décochée par le sieur Gattaz ... incompris devant l’éternel alors que les chiffres des montants versés aux actionnaires ont été dévoilés plaçant la France en 3ie position

          derrière la Grande-Bretagne et les Etats-Unis toujours en tête !!!!!!!!!!

          Mr Gattaz pour qui décidément rien ne peut entraver sa marche vers la duplicité et la mauvaise-foi pour ne pas dire son incommensurable crétinerie..... a lié le fait qu’il n’y aurait plus d’emplois créés en France à cause justement du mauvais traitement réservé aux actionnaires.............
          comprenne qui pourra ???? soit ce monsieur est un imbécile fini ???? soit il est temps qu’il disparaisse des écrans-radars pour cause de sénilité ou de débilité profonde ....
          en tous cas ce Mr n’a plus sa place à la tête du Medef ni comme interlocuteur des pouvoirs publics car il a dépassé les bornes de la décence et de la plus élémentaire probité intellectuelle.

          • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 16:49

            @julius 1ER

            Si la France distribue moins aux actionnaires (fonds de pension ou hedge funds), alors ces derniers iront sévir ailleurs en dépeçant d’autres multinationales, ce qui détruira ces dernières sur le long terme à cause du manque d’investissements, (voir le cas de Sanofi).

            Cependant, Macron n’a pas entièrement tort non plus lorsqu’il explique que si les cours chutent suite à la désertion de la bourse, alors les OPA risquent de pleuvoir sur nos sociétés du CAC. Et alors bye bye les grosses boites françaises.

            Rien n’est simple !


          • julius 1ER 9 mars 2015 17:30

            @Zevengeur

            ah parceque tu considèrent que les boîtes qui ne payent plus d’impôts en France sont des boîtes françaises ?????
            jusquà nouvel ordre on peut revendiquer la citoyenneté lorsque l’on paye des impôts ici sinon quelle différence avec une boîte allemande ou américaine ???
            c’est tout le problème du noman’sland juridique une boîte devrait être taxée en fonction de son territoire d’origine et ce depuis longtemps et çà ce devrait être le travail des politiques qui n’ont rien fait jusqu’à présent et c’est bien là que le bât blesse .... 

          • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 9 mars 2015 17:39

            @Zevengeur
            Bonjour zevengeur,


            Et si on les fermées les bourses, fini, nada, car il faut bien reconnaître qu’aujourd’hui elle ne sont plus qu’un casino, elles ne servent plus l’economie réelle, je dirai même, elles détruisent pas la spéculation les économie réelle.

            Cordialement

            Franck

          • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 19:09

            @julius 1ER,

             Un petit article qui devrait vous faire réfléchir. smiley

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:15

            @Zevengeur
            Merci pour cette leçon d’économie et de reconnaître le rôle de l’ Etat dans la redistribution de la richesse nationale sous forme de modèle social dû au CNR.


            Mais vous réfléchissez dans le cadre des traités européens, qui ont justement pour but d’écarter le rôle régulateur de l’ Etat. Si des fonds de pension achètent des entreprises française et les dépècent, c’est grâce à l’article 63 du TFUE qui a supprimé le contrôle des mouvements de capitaux.

            C’est aussi l’article 63 qui a permis de sortir sans autorisation de l’ Etat, des capitaux pour délocaliser les entreprises sous des cieux plus cléments et plus esclavagistes.

            L’automatisation a certes fait disparaître des emplois, mais pas tous.
            Sinon, aucun intérêt à délocaliser. Il suffit de regarder les bateaux porte conteneurs et les pays de fabrication des produits en magasin, pour comprendre que toute une partie de l’industrie n’a pas disparu, elle a été déplacée.

            C’est l’ Europe et les Traités européens qui nous a ont fait entrer dans la mondialisation, qui est parfaitement évitable pour tout Etat qui retrouve sa souveraineté. Il faut remettre en place les régulations antérieures.

          • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:17

            @julius 1ER
            Les Traités européens n’ont pas institué une fiscalité commune, ce n’est pas un hasard, cela permet le dumping fiscal.


          • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 22:21

            @Fifi Brind_acier

            Ceci est exact, les traités de libre échange et de liberté de circulation des capitaux permettent toutes ces dérives.
            Je suis plus dans le diagnostic avec cet article que dans les solutions qui feraient l’objet d’une autre analyse.


          • julius 1ER 10 mars 2015 08:38

            @L’enfoiré

            merci pour le lien très intéressant qui complète bien la discussion en cours ..... et bat en brèche les idées simplistes(pour ne pas dire simplettes) du FN.........
            l’exemple de l’Inde et de Mittal est assez édifiant à bien des égards, tant sur le modèle de développement des groupes transnationaux que sur le développement intrinsèquement local et le décalage important qui en résulte ce qui se traduit chez nous dans des conditions un peu similaires par la montée de l’extrème-droite et chez par des conflits ethniques et religieux....
            Mais il n’en reste pas moins vrai (et pour rester concret ) que le mode de développement capitaliste choisi depuis bientôt 40 ans est finalement ce qu’on pourrait appeler un « développement hors sol »à la limite si les entreprises avaient pu produire sur la lune il y a de nombreux cons qui auraient plébiscité ce processus .... 
            finalement ce système financier déconnecté( et tant décrié) des réalités économiques et géographiques eh bien les industries auraient suivi le même mouvement s’il était possible de réaliser une production « en virtuel ».... si çà ce n’est pas la négation d’un processus économique humain et bien alors je ne sais plus ce que les mots veulent dire !!!!!!

          • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 10:52

            @Julius 1e

            Les boites du CAC sont d’abord d’origine françaises et encore aujoiurd’hui (pour combien de temps ?) avec un actionnariat à majorité nationale.
            Le fait qu’elles ne paient presque pas leurs impôts grâce à l’optimisation fiscale (Merci Junker), est sans doute le problème majeur de notre système, c’est d’ailleurs écrit dans l’article.


          • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 10:56

            @julius 1ER,

             Rien à redire.
             Sinon, à plusser.
             J’ai d’autres billets sous le manteau, mais celui que je sortais de mes archives correspondait le mieux.
             Le capitalisme a tellement de flèches à son arc, qu’en parler comme le faisait Zevangeur demande bien plus qu’un résumé..
             Parler de l’histoire qui ne remonte pas au capitalisme décrit dans les deux derniers siècles par exemple, serait déjà une formule chronologique. 
             Le capitalisme actuel n’est que la conséquence et l’extrapolation du capitalisme qui remonte très loin dans l’histoire. En fait, il se trouve dans les gènes des hommes.
             Le capital n’est pas le problème. Ce qu’on en fait l’est beaucoup plus.

          • gidmoz gidmoz 13 mars 2015 21:39

            @julius 1ER « il n’y aurait plus d’emplois créés en France à cause justement du mauvais traitement réservé aux actionnaires »

            Oui. Ce que dit Gattaz est vrai et parfaitement logique. Tout gestionnaire le sait, tout investisseur le sait. Tout économiste le sait. Aucun emploi ne peut se créer sans investissement. Or c’est l’investisseur, c’est à dire l’actionnaire qui investit et donc crée des emplois. Si l’actionnaire est insuffisamment rémunéré en France, il investira hors de France. Et cela ne créera donc pas d’emploi en France.

            L’impôt sur les sociétés est un impôt sur le profit de l’entreprise donc c’est un impôt direct sur le revenu de l’actionnaire. 10% d’impôt sur les sociétés, c’est un impôt de 10% sur l’actionnaire. 38% d’impôt sur les sociétés, c’est 38% d’impôt sur le revenu de l’actionnaire. Ainsi, un taux d’impôt sur les sociétés plus grand fait fuir les investisseurs. Les investisseurs investissent alors dans d’autres pays ayant un moindre taux d’impôt sur les sociétés. En France, le taux d’impôt sur les sociétés est de 38%, un record mondial que nul ne nous envie. L’investisseur préférera donc investir dans un autre pays, supprimant ainsi l’occasion de création d’emplois en France.


          • julius 1ER 16 mars 2015 09:16

            @gidmoz


            non mais là on est dans le délire total...., la France est en 3ie position derrière les US et la GB pour ce qui est des montants de dividendes versés en 2014.. +45 milliards et toi tu viens me parler des actionnaires maltraités dans ce pays ??????????????????
            avec ton« ce que dit Gattaz est vrai » tu devrais arrêter la fumette car avec ce type de raisonnement bientôt l’argument sera, tant que la France ne sera pas No 1 dans le versement de dividendes.. eh bien nous ne créerons pas d’emplois.... 
            j’espère que les millions de chômeurs entendent ce genre d’arguments ....

          • erichon erichon 9 mars 2015 16:05

            Très bon article !!

            "En 1789, si l’on simplifie un peu, les têtes de ceux qui exploitaient la population sont tombées.
            Aujourd’hui, elles ont repoussé et le boulot est à refaire, mais cette fois c’est au niveau mondial qu’il va falloir agir..."

            Malheureusement je ne vois pas d’autres solutions. Éternels recommencements .... Nous n’apprendrons décidément rien à rien jusqu’à notre perte .
            Mais la je m’emballe , c’est mon optimisme forcené.


            • Rmanal 9 mars 2015 16:42

              Très bon article. Merci.
              Sur l’historique depuis 3 siècles de la répartition des richesses, je recommande fortement le Piketty pour ses données bruts.


              • gidmoz gidmoz 13 mars 2015 21:43

                @Rmanal


                Selon de nombreux économistes, Piketty aurait falsifié systématiquement les statistiques. Toutes ses courbes seraient des faux grossiers. Ses conclusions seraient elles aussi sans aucun fondement.

              • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 9 mars 2015 17:22

                Bonjour zevengeur,


                Excellent article que je vais partager de ce pas avec tout mes contact.

                Cordialement

                Franck 

                PS :
                 
                si vous avez besoin d’un coup de main pour mettre en place ou restaurer les guillotines, n’hesitez pas j’suis bricoleur.

                • Zevengeur Zevengeur 9 mars 2015 17:30

                  @Franckledrapeaurouge

                  Il faut compter environ 1% de la population à raccourcir.
                  Exercice : calculer le nombre de têtes !
                   :))


                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 9 mars 2015 17:57

                  @Zevengeur
                  Ok, si on par sur 66 millions de français cela nous en fait 660 000, c’est pas suffisant pour faire des CDI, mais on peux quand même créer quelques emploi de bourreau en CDD.. :)


                • Pyrathome Pyrathome 9 mars 2015 18:14

                  @Franckledrapeaurouge
                  si vous avez besoin d’un coup de main pour mettre en place ou restaurer les guillotines, n’hesitez pas j’suis bricoleur.
                  .
                  Coupez des têtes, c’est dégueulasse, ça serait pas mieux des les envoyer comme liquidateurs à Fukushima ?
                  Au moins, ils se rendraient utiles....


                • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 18:48

                  @Zevengeur,

                   Et dans les 99% qui restent, combien en compter vous à raccourcir ?

                • Franckledrapeaurouge Franckledrapeaurouge 9 mars 2015 19:00

                  @Pyrathome
                  C’est pas faut, surtout qu’ils ont pris soins de se décharger de toutes leurs responsabilités lorsque cela va arriver chez nous :



                  Avec votre proposition, ils pourrons se rendre utile au pays au moins une fois, cela les changeras vu qu’ils ont plutôt pris la fâcheuse habitude, de mettre la France et son peuple à leurs services.

                  Cordialement

                  Franck

                • gaijin gaijin 9 mars 2015 19:29

                  @Zevengeur
                  pas de soucis avec le nombre : que quelques une tombent et ils comprendront que les mouches ont changé d’âne ....
                  l’impossible deviendra possible ....
                  ces gens( les 1 % ) comprennent très bien les rapports de force ( ils ne comprennent d’ailleurs que ça ....)


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:28

                  @gaijin
                  Pas la peine, il suffit de sortir de l’ UE et de remettre en place toutes les régulations qui empêchaient les capitaux de se balader impunément. Et remettre en place le modèle social français.
                  Contre la finance, les Etats doivent prendre des décisions souveraines.


                  Pour cela, il faut se débarrasser de cette classe politique d’européistes-mondialistes, et la remplacer par des Partis politiques qui ont le souci de l’intérêt général.

                • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 10:54

                  @L’enfoiré

                  1%


                • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 10:59

                  @Zevengeur

                   Croyez-vous ? smiley smiley smiley
                   J’ai été voir votre à propos.
                   Vous avez fait partie de ce capitalisme en tant qu’informaticien, cher Zevengeur.
                   Mais, de cela on n’y pense même pas.
                   On produit, c’est tout. 
                   A réfléchir, un peu... smiley

                • Enabomber Enabomber 11 mars 2015 01:42

                  @L’enfoiré
                  La guillotine, ce serait vraiment du gâchis. En construisant des arènes, on relancerait le bâtiment, et les lions plus les combats de gladiateurs, ça ferait une téléréalité vendable dans le monde entier.


                • nours77 nours77 9 mars 2015 18:22

                  Dès que les sans dents arrêterons d obéir aveuglément au sans cheveux a devrait s arranger... Nous somme libre, pourquoi personne n arrive a le comprendre, le bonheur est simple comme un NON !


                  • HELIOS HELIOS 9 mars 2015 19:38

                    @nours77
                    Le NON, on l’a crié haut et fort en 2005 !


                    Et depuis, que s’est-il passé ? aux élections suivantes, ceux qui nous ont fait un enfant dans le dos sont passé les doigts dans le nez !

                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 mars 2015 07:26

                    @nours77
                    Pour dire NON, il faut avoir le choix.
                    Avec la promotion permanente de 3 Partis, au détriment des autres, nous n’avons pas le choix.
                    La liberté d’expression est dans la Constitution, mais visiblement, depuis le 11 janvier, elle se rétrécit comme peau de chagrin.


                  • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 11:59

                    @Fifi Brind_acier

                    Notons tout de même pour être honnête que sur les 3, seuls 2 d’entre eux ont « fait leurs preuves ».


                  • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 18:43

                    Bien résumé, mais... pour être complet, il faudrait un article qui expliquerait toutes les filières qui mènent quelqu’un qui se trouve dans le bas de l’échelle et arrive à monter au niveau des oligarques.

                    Ne me dites pas que tous sont des héritiers, ce qui est faux.


                    • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 18:45

                      Comme vous, ancien ingéneiur travaillant dans l’informatique avec mon salaire qui ne dépendait pas de ce que j’écrivais et développais !

                      Tout comme maintenant, d’ailleurs.


                    • lloreen 9 mars 2015 18:44

                      Une information cruciale est en lien : le Canada a annulé la loi Rothschild le 26 janvier 2015 pour inconstitutionnalité.

                      https://www.youtube.com/watch?v=wTjMGK_Gkoo

                      https://www.youtube.com/watch?v=cgdyWPxLf1s

                      « Si les gens de cette nation comprenaient notre système bancaire et monétaire, je crois qu’ il y aurait une révolution avant demain matin. »
                      Henry Ford (1863-1947), fondateur de Ford.

                      Un autre lien pour comprendre le fonctionnement occulte du monde.

                      http://www.alterinfo.net/L-empire-de-la-couronne-britannique-et-l-entreprise-corporation-de-la-City-de-Londres_a98886.html

                      Extrait
                      La politique mondiale aujourd’hui est gouvernée par le Vatican, mais aussi par l’empire de la Couronne. Le monde moderne de la soi-disante civilisation occidentale a commencé à la fin du XVIIème siècle avec la floraison de l’empire britannique. Cet empire a en fait commencé plusieurs siècles plus tôt avec la création de la City de Londres, qui est aujourd’hui une corporation, entreprise vieille de 800 ans, qui contrôle les finances d’une entité appelée “la Couronne”. Cette entité est la créatrice et la contrôleuse de la Banque d’Angleterre, de la banque de la Réserve Fédérale américaine, de la Banque Mondiale, du FMI, de l’Union Européenne et de nombreux cartels et entreprises dans le monde. L’identité de la “Couronne” est un secret bien gardé et la Banque d’Angleterre de la Couronne a pris le contrôle des Etats-Unis durant l’administration de (Teddy) Roosevelt en 1901-09, lorsque ses agents, qui étaient en fait des agents de la Couronne (JP Morgan), prirent possession de 25% des affaires commerciales et financières américaines.

                      La Couronne n’a jamais été le roi ou la reine d’Angleterre depuis la création du corps entrepreneurial, mais la monarchie britannique en est la figure de proue pour la Couronne, domine le parlement de Grande-Bretagne et a autorité sur les premiers ministres au travers un ordre de chevalier du Vatican appelé “Ordre de la Jarretière” (NdT : Ordre fondé par le roi Edward en 1348. La devise de l’ordre est une devise française “Honni soit qui mal y pense”, elle figure aujourd’hui, écrite en français sur tous les passeports britanniques avec l’autre devise de la royauté “dieu et mon droit”, également écrite en français sur les passeports britanniques…). Quoi qu’il en soit, la Couronne n’est pas le roi ou la reine d’Angleterre, qui sont une monarchie établie du corps entrepreneurial de la City de Londres.

                      La Couronne est le directorat de la corporation et la Grande-Bretagne est dirigée par la Couronne, la City de Londres qui contrôle la Banque d’Angleterre, une entreprise privée (NdT : dont la famille Rothschild est un des actionnaires majeurs). Il y a un État privé existant en Grande-Bretagne au centre même de Londres. Cette cité, située au cœur de Greater London, est devenue un état souverain en 1694 lorsque le roi William III d’Orange privatisa la Banque d’Angleterre et la livra aux banksters du Vatican qui dominent aujourd’hui le monde de la finance.

                      La corporation de la City/Couronne n’est pas sujette à la loi britannique ; elle a ses propres tribunaux, ses propres lois, son propre drapeau (NdT : tout comme le Vatican et la troisième cité état de la trilogie : Washington DC, créée bien plus tard), sa propre force de police. La corporation de la Couronne est aussi séparée de la ville métropolitaine ; sa police se déplace dans des véhicules rouges et les uniformes sont différents de la police de Londres Métropole.

                      La Couronne de Londres héberge également la Banque d’Angleterre privatisée et la banque Lloyd’s of London, le London Stock Exchange (la bourse de Londres) et toutes les banques britanniques. La City héberge également les bureaux de 385 banques étrangères, dont 70 banques américaines ainsi que les journaux de Fleet Street et les monopoles de publication. La City contrôle le monde des médias et le renseignement mondial.

                      C’est depuis la City de Londres et le QG de la Franc-Maçonnerie britannique, supervisé par la monarchie britannique et le duc de Kent, que la franc-maçonnerie mondiale est gouvernée. Ceci inclut l’ordre du Grand Orient Maçonnique et le rite écossais de Washington DC.

                      En 1945, la Banque d’Angleterre fut nationalisée par le gouvernement travailliste (“socialiste”) et n’est plus soi-disant une banque privée, bien qu’elle gouverne la réserve fédérale américaine. Elle est contrôlée par les Rothschilds, qui sont les banquiers du pape, les gardiens de la trésorerie du Vatican.

                      La City de Londres possède également son Lord Mayor (Maire), différent du maire courant, qui a le pouvoir dans la corporation de la Couronne. Lorsque la reine désire faire des affaires dans la City, elle rencontre le Lord Mayor à Temple Bar. Temple Bar et ses franchises associées viennent de ce qui est appelé les “Four Inns of the Temples of Courts”, le temple intérieur et le temple intermédiaire.

                      Le logo du temple intérieur est un cheval blanc sur le sceau d’un soleil éclatant de l’ordre des jésuites. Le cheval blanc est un symbole de l’empire britannique, de l’Ordre de la Jarretière, de la corporation de la Couronne et est le même cheval blanc qui est le symbole du CFR (Council on Foreign Relations). Le cheval blanc est un symbole de l’ordre des jésuites : Pégase. C’est l’ordre des jésuites qui gouverne l’honorable société du temple intérieur. Le temple intérieur est le groupe qui est au cœur de la gouvernance de la corporation de la City de Londres.

                      La Terre entière est gouvernée par la Couronne, au travers des colonies de la Couronne qui appartiennent à la City de Londres (NdT : comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Commonwealth en général…), l’empire de la Couronne. Celui-ci gouverne l’Afrique et continue de gouverner la Chine et l’Inde. Les colonies sur Terre sont justes des colonies de la Couronne, les Etats-Unis d’Amérique sont des états de la Couronne.

                      Ceci dit néanmoins, il est d’une importance vitale de se rappeler ce qui suit. L’empire de la Couronne utilise la loi du commerce (alias la loi maritime internationale ou loi des contrats) comme moyens de contrôle. Cette loi ne s’applique pas à des personnes hommes et femmes souveraines et libres.

                      Votre nom, lorsqu’il est épelé totalement en lettre capitale d’imprimerie, comme par exemple le mien : JULIAN WEBSDALE, est une entreprise, une corporation, un trust créé par le gouvernement au travers du ministère des finances à votre naissance. Chaque fois qu’un enfant né, une entreprise/un trust est créé utilisant son nom en lettres capitales d’imprimerie.

                      Ils font ceci parce que les gouvernements sont des entreprises et ils opèrent sous la loi commerciale, la loi des contrats. Les lois passées par les gouvernements ne s’appliquent qu’à des entreprises et non pas à des entités vivantes, qui respirent, des hommes et des femmes de chair et de sang libres et souverains, dont les noms sont épelés en majuscules et minuscules, comme dans Julian Websdale ou julian websdale. L’homme et la femme vivants, souverains sont sujet à la loi commune, au droit coutumier et non pas au droit commercial introduit par les gouvernements au travers de la législation.

                       Traduit de l’anglais par Résistance 71 

                      url de l’article : http://humansarefree.com/2013/11/the-british-crown-empire-and-city-of.html
                      "


                      • kalachnikov lermontov 9 mars 2015 19:11

                        @ lloreen

                        La réalité est encore plus fantastique.

                        ’L’haplogroupe (marqueur de l’identité génétique) de Ramsès II, est le même qu’une des grandes branche des Juifs vivant aujourd’hui : E1b1b1 (anciennement dénommé E3b)

                        Il est à noter que cet haplogroupe est celui des Juifs prétendant descendre de la tribu des Lévites.’

                        http://af.reuters.com/article/egypt...

                        Moins de 1% des Egyptiens actuels sont liés avec les anciens Egyptiens.

                        La famille royale d’Angleterre est descendante directe de ...Ramsès II, lequel était rouquin.



                      • SamAgora95 SamAgora95 9 mars 2015 18:53

                        Le problème n’est pas le capitalisme en soit qui n’est qu’un moyen d’encourager les individus à être créatifs, tout le monde le sait, ce mécanisme peut-être extrêmement vicieux et destructeur s’il n’est contrôlé, tout comme l’énergie nucléaire il se produit une réaction en chaîne, qui conduit à l’explosion atomique pour le nucléaire et à l’esclavage pour le plus grand nombre pour le capitalisme !


                        Nos dirigeants le savent, mais étant donnée qu’ils se retrouvent du bon coté de l’explosion, ils laissent faire et encourage un capitalisme débridé !

                        Cela étant, il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, le capitalisme est une bonne idée et un bon système, il faut juste injecter la variable humaine dans l’équation et accepter une évolution plus lente mais plus juste des sciences et des technologies.

                        Les effets pervers des autres systèmes sont encore plus destructeurs, il est donc inutile de rêver de communisme et autres systèmes du même type.

                        • L'enfoiré L’enfoiré 9 mars 2015 19:17

                          @SamAgora95,


                           Exact. L’exemple du nucléaire est pourtant tendancieux.
                           Le capitalisme a aussi un autre prétexte « time is money ».
                           Il faut de la rentabilité au plus vite aujourd’hui, comme hier.
                           Investir dans le nucléaire fut fait en 1974 par un de vos gouvernements.
                           Le nucléaire de fission a nécessité 4 ans pour se mettre en place.
                           Le nucléaire aurait pu être complètement différent par la technique naturelle de la fusion qui se présente dans le soleil. Qui il faut l’avouer demande bien plus de temps.
                           Si le capitalisme n’avait que des mauvais points, il aurait été éradiqué très vite.
                           Le communisme qui est souvent pris en opposition. Où existe-t-il encore ?
                           Comment existe-t-il ? Dans les pays démocratiques ou dans des pays autoritaires ?


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:43

                          @SamAgora95
                          Il faut surtout le réguler.
                          Exemples de dérégulations passées inaperçues, ou plutôt, jamais expliquées au citoyens :
                          - 1965 Création de la zone euro à Washington.
                          - 1986 Dérèglementation des marchés par Beregovoy
                          - 1988 Directive Delors Lamy sur la mobilité des capitaux
                          - 1990 Dérégulation bancaire mondiale décidée à l’ OMC par 5 ou 6 grandes banques.
                          - 1990 Bérégovoy baisse la fiscalité sur les revenus du capital
                          - 1998 Régime fiscal favorable aux stocks options par DSK.
                          Et la Gauche de droite a bien plus privatisé que la Droite, un comble !


                          Tout cela n’a pas été imposé par des chars dans les rues, mais par des décisions politiques et des lois. Les Traités européens organisent à l’échelle européenne les dérégulations et les privatisations des biens publics.
                          Par exemple, l’obligation faite aux Etats d’emprunter aux banques privées.

                          Ce sont toutes des décisions politiques, et tout ce qui a été dérégulé peut être remis en place.


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:45

                          @L’enfoiré
                          Vous pouvez jeter un œil sur ce qui se passe au Venezuela.


                        • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 13:47

                          @Fifi Brind_acier,

                           Merci, très intéressant.

                        • lloreen 9 mars 2015 18:54

                          Le système des multinationales gouvernementales est forclos depuis le 25 décembre 2012.

                          Tous les renseignements figurent en lien.

                          http://comprendre-oppt.blogspot.fr/


                          • Frabri 9 mars 2015 20:46

                            Répartition ou concentration des richesses ?

                            Au fait . Les richesses , C’est quoi ? ? ?

                            La nourriture simple, (pas le caviar), les vêtements simples (pas de luxe), les logement simples(pas luxueux), Ce sont des richesses ? ? ? Bien évidemment non, puisque on peut pas s’en passer.

                            Ceux et celles qui sont pour la « simplicité volontaire »considèrent que les richesses c’est du superflu dont on peut se passer. Donc le partage du superflu est secondaire.


                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 20:57

                              @Frabri
                              Les 8 millions de Français qui vivent sous le seuil de pauvreté vous bénissent, amen !
                              La question n’est pas la simplicité volontaire, que chacun peut décider quand il le souhaite, mais juste de pouvoir manger, se loger et se soigner pour des millions de gens. Ce qui est vital et pas un choix de société.


                            • gidmoz gidmoz 13 mars 2015 21:49

                              @Frabri « Les richesses , C’est quoi ? ? »

                              La valeur d’une chose n’existe que dans un esprit humain. Deux individus différents auront une perception différente de la valeur de cette chose. Toute chose qui a de la valeur pour un individu, a de la valeur pour cette personne là. La valeur d’une chose n’est pas dans la chose, mais dans l’esprit de celui qui considère cette chose.

                              Ainsi, oui, le caviar a de la valeur pour celui qui aime le caviar. Toute chose qui se vend aura de la valeur pour le vendeur et aura une valeur supérieur pour l’acheteur de cette chose.


                            • BA 9 mars 2015 20:47

                              Dette publique des Etats-Unis :

                              18 148,311 milliards de dollars, soit 103,21 % du PIB.

                              Lundi 9 mars 2015 :

                              Le débat sur le plafond de la dette est de retour.

                              L’administration Obama a appelé le Congrès à relever la limite légale. Risque de crise limité à court terme.

                              L’administration Obama a appelé vendredi le Congrès à relever « aussi vite que possible » le plafond de la dette américaine qui pourrait de nouveau menacer le pays d’un défaut de paiement après le 15 mars.

                              Au terme d’un précédent bras de fer politique, démocrates et républicains avaient accepté en février 2014 de suspendre provisoirement l’obligation pour les Etats-Unis de maintenir leur dette publique sous un montant fixé par la loi. Ce compromis expire toutefois au 16 mars, date à laquelle ce plafond sera réactivé. Le niveau de dette publique actuel (environ 18.100 milliards de dollars) deviendra alors mécaniquement le nouveau plafond légal qui s’imposera à l’exécutif américain.

                              http://www.agefi.com/une/detail/archive/2015/march/artikel/etats-unis-ladministration-obama-a-appele-le-congres-a-relever-la-limite-legale-risque-de-crise-limite-a-court-terme-393647.html


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 mars 2015 21:01

                                D’où vient le chiffre magique de la dette à 3% du PIB ?
                                Il vient d’une demande de Mitterrand à deux fonctionnaires du Ministère des Finances, qui ont bidouillé cet indice sans aucune valeur économique, mais qui est devenu le critère majeur de Bruxelles pour siphonner les citoyens.
                                « Les 3% du PIB, une invention 100% française ».


                                • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 10:58

                                  @Fifi Brind_acier

                                  C’est exact, les 3% ont été établis au pif par Mitterrand et ses sbires, mais c’était dans une période de croissance à 4 ou 5%, alors aujourd’hui avec une croissance à 0.5%, devinez quel déficit serait admissible ?


                                • julius 1ER 12 mars 2015 11:00

                                  @Zevengeur

                                  c’est exact et c’est un faux débat que focaliser « les énergies » là-dessus !!!
                                  il vaut mieux ajuster les variables, en fonction du taux de croissance, continuer à maintenir un taux à 3% est totalement idiot et un non-sens économique....

                                • Zevengeur Zevengeur 12 mars 2015 11:13

                                  @julius 1ER

                                  D’autant que cet indice est trompeur, sert plutôt à comparer les pays entres eux, on oublie qu’un déficit de 3% du PIB correspond en réalité à un déficit d’environ 15% par rapport aux revenus de l’état !

                                  3% du PIB = 60 Milliards
                                  Revenus de l’état en 2013 = 400 Milliards


                                • paulpetit paulpetit 9 mars 2015 21:20

                                  @Zevengeur, mon cher , je pense que vous vous méprenez complètement, moi j’ ai confiance en mon François.....voici pourquoi.

                                  Pour Hollande, la reprise est là !

                                  Pour François Hollande, notre grand timonier à nous (qu’Allah le très grand le bénisse), la reprise est de retour.
                                  Il compte s’appuyer sur une étude réalisée par l’ IPSOS auprès de Français et Françaises de 15 ans et plus afin d’amplifier cette embellie .
                                  Voici les principaux résultats de ce sondage. ...
                                  Pour 6% des sondés, la France est peuplée en majorité de gens intelligents.
                                  Pour 41% des sondés, la France est peuplée en majorité de gros connards
                                  Pour 53 % des sondés, la France est peuplée en majorité de sales connards.
                                  ...
                                  A la lecture de ces résultats une idée lumineuse a germé dans le cerveau de notre guide suprême à nous (qu’Allah le très grand le bénisse).
                                  Ainsi il a t-il déclaré :
                                  « Moi François Mitterrand, heuuuuuu Hollande , heuuuuuu je voulais dire Hollande, j’ai décidé moi tout seul (j’ai rien dit à Juju, Valou et Ségo) de créer une nouvelle journée commémorative ».
                                  « Ce sera la journée du connard »
                                  D’après lui cette nouvelle fête permettrait en effet de gagner 3 ou 4 points de croissance.
                                  Son argumentaire :
                                  Si chaque Français offre un cadeau à chaque connaissance qu’il estime être un connard ou une connasse (ne soyons pas sexiste) la relance par la consommation est assurée !
                                  Les rentrées fiscales suivront, le déficit budgétaire ne sera plus qu’un mauvais souvenir, la dette fondra et la confiance en l’avenir renaitra.
                                  Rappelons que le connard (ou connasse) peut être un proche : mari, femme, frère, soeur.......ou une personne un peu moins proche : voisin, collègue de travail, belle mère.......
                                  Un éventail aussi important est le gage d’une prospérité économique enfin retrouvée.
                                  Reste à trouver le cadeau idéal.......si c’est une connasse, les fleurs ou les bijoux habituels sont de mise, si c’est un connard, mieux vaux éviter les objets contondants ou à caractère guerrier.
                                  La fixation de la date pour cette fête des Connards reste à définir, mais le 21 juin (en remplacement de la sinistre fête de la musique) semble tenir la corde.
                                  Il est à noter que la première date envisagée fut le 08 mars (journée de la femme).
                                  Imaginons toutes ces boutiques consacrées aux Connards qui ne manqueront pas de fleurir dans nos beaux centres villes, tous ces merveilleux présents échangés, toute cette convivialité retrouvée....la fête du Connard sonnera comme le réveil de la France éternelle , conquérante et admirée de tous ......un phare pour l’humanité toute entière.
                                  Vive la France, vive la République, vive les Connards.
                                  Gageons que ce jour là François Pays Bas (qu’Allah le très grand le bénisse), recevra des millions de présents


                                  • Spartacus Lequidam Spartacus 9 mars 2015 21:24

                                    Très joli texte, injectant certes des vérités et mais des oublis majeurs qui expliques certaines vérités. 

                                    On note aussi une vision du passé, et chiffres inexacts venant de sources non fiables. 
                                    Des erreurs de simplifications importantes. 

                                    La plus grand manquement au texte est la non maîtrise ou explication de la dynamique du capital. Une vision figée et stéréotypée de l’économie comme si elle n’était en mouvement. Du Marxisme. 

                                    La concentration de richesse n’est pas une conséquence du capitalisme, mais de l’état.
                                    Il n’existe pas de monopoles, sans un favoritisme de l’état. Seul l’état est un frein à la destruction créatrice et s’oppose au turn-over de la richesse.

                                    Le capitalisme entraîne l’accumulation de richesse ? Effectivement.
                                    Si vous voulez ouvrir une entreprise vous devez épargner (accumuler de la richesse) ou avoir l’idée de l’année pour investir.

                                    Le capitalisme exerce aussi la « déconcentration de richesse ». Kodak, Chrysler, Leyman Brothers ont fait faillite alors qu’ils faisaient partie des 1%. A l’inverse, il y a 15 ans Google, Facebook, Tesla Motors n’avaient aucune valeur mais sont aujourd’hui dans les 1%. En France Niel le PDG de Free, ou Drahi PDG de numéricable ne disposaient il y a 15ans de richesses.

                                    L’auteur sous entendrai que la France avec l’interventionnisme d’état aidait le social. Le social Francais n’a jamais aidé que les insider contre les outsiders. Les vieux contre les jeunes, Les employés contre les chômeurs. Les privilèges des corporations contre celles des indépendants. La création d’une population terrorisée de l’économie de marché et statique. 

                                    En France la conséquence de l’interventionnisme d’état depuis 1945 est l’absence de capitaux d’investissement comme les fonds de pension. La protection des insider contre les outsider, ce qui fait que les entreprises du CAC40 sont celles toujours les mêmes et empêche la dynamique du capital.


                                    La France est un paradis fiscal pour 55% de la population qui ne paye aucun impôt sur le revenu. C’est tellement vrai que tous les pauvres de la terre veulent venir ici. 

                                    • 1871-paris 1871-paris 10 mars 2015 11:53

                                      @Spartacus
                                      tiens tu as pas pris encore une grande main invisible dans ta tronche toi...


                                      ca m’etonnais de pas voir une reaction d’egoisme de ta part sur un article pareil...

                                      « les nantis, c’est pas nous les riches, ce sont les fonctionnaire... ! »

                                      tu as vu le dernier cash investigation ? c’etait une spéciale pour toi je pense ... !

                                      aaah le risque du capitale lol il est beau le risque « casino »...

                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 14:09

                                      @Spartacus,


                                      « la dynamique du capital »
                                      Je connais parfaitement cette dynamique-là.
                                      Comme je l’ai dit plus haut cela a fait partie de mon passé.
                                      Comme je l’ai dit, j’avais même de l’avance à l’allumage.
                                      L’Etat (avec majuscule) n’en faisait pas partie.
                                      C’était dans le privé et non pas dans le secteur public. Donc je connais la différence. 
                                      L’état (en minuscule, mais c’est le mot que vous utilisez) oui, de cela je peux parler un peu plus. 
                                      La France, encore la France... non je n’en parle pas, bien que j’ai eu beaucoup de collègues français. 
                                      Le CAC40, je ne suis pas. Le BEL20 un peu plus.
                                      C’est marrant ce que vous dites, au sujet des pauvres de la terre.
                                      Chez nous c’est aussi un paradis fiscal pour certains.
                                      Et on veut aussi venir chez nous grâce à nos intérêts notionnels.
                                      Comme quoi, tous unis contre la vie chère. comme le dit la pub de service


                                    • cleroterion cleroterion 9 mars 2015 22:53
                                      Je pense qu’il serait bon d’insister sur le fait que nos sociétés ne sont pas démocratiques et que l’élection est le contraire de la démocratie. Plutôt que d’écrire : « Le modèle démocratique est basé sur le suffrage universel, l’ensemble des citoyens d’une nation élit ses représentants par le vote. Ces derniers ont pour mission première -c’est un truisme- de défendre les intérêts des électeurs. »
                                      Il faut écrire : « Le modèle oligarchique et ploutocratique est basé sur le suffrage universel, l’ensemble des citoyens d’une nation élit ses représentants par le vote. Ces derniers ont pour mission première -c’est un truisme- de défendre les intérêts des ploutocrates. »
                                      Pour mémoire, la vraie démocratie c’est le tirage au sort, c’est quand les citoyens votent eux mêmes les lois auxquelles ils acceptent de se soumettre.
                                      Dans une vraie démocratie, les citoyens n’auraient jamais votés les lois absurdes qui vont contre les intérêts de 99% de la population.


                                      • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 11:02

                                        @cleroterion, Oui, Monsieur. Exact.

                                        Faut pas se leurrer, les partis n’aiment pas la démocratie tellement désirées dans les réseaux sociaux et les renvois d’ascenseur se succèdent souvent les pieds dans le plat au sous-sol
                                         Mon dernier billet en parle avec un humour renfrogné..

                                      • Frédéric BOYER Frédéric BOYER 9 mars 2015 23:39

                                        Excellent !


                                        • Samson Samson 9 mars 2015 23:49

                                          "En 1789, si l’on simplifie un peu, les têtes de ceux qui exploitaient la population sont tombées.
                                          Aujourd’hui, elles ont repoussé et le boulot est à refaire, mais cette fois c’est au niveau mondial qu’il va falloir agir..."

                                          Par rapport à 1789, la concentration actuelle du capital offre l’avantage que même si elles disposent d’un anonymat couplé à des moyens de protection nettement supérieurs, il n’y a guère plus de tête à décoller aujourd’hui au niveau mondial que pour la seule France de l’époque.

                                          Je souscris en tout point à votre analyse et plus encore à vos plaisantes suggestions pour y remédier smiley


                                          • AlainV AlainV 9 mars 2015 23:55

                                            L’auteur écrit : "Au sein de l’entreprise, 3 acteurs interviennent :
                                             l’actionnaire (qui possède le capital)
                                             le chef d’entreprise (qui fait fonctionner cette dernière)
                                             le salarié (qui crée la valeur ajoutée de l’entreprise)"

                                            Les acteurs sont beaucoup plus nombreux : il y a ceux qui ont conçu les machines, robots, ordinateurs, il y a ceux qui ont créé les brevets, il y a ceux qui fournissent les matières ou les données à transformer, il y a aussi tous ceux qui se situent en amont de la main-d’oeuvre, ceux qui l’ont formée, ceux qui la soignent, la nourrissent, etc.

                                            Le MEDEF voudrait bien réduire cet ensemble d’intervenants aux éléments que vous signalez... En Allemagne, on a coutume de dire que l’entreprise ’soigne’ ses trois formes de capital : le capital financier, le capital machines et matériaux, le capital humain. Aucun des trois ne peut être négligé. C’est pourquoi, dès le début de la crise, Mme Merkel et son gouvernement ont décidé simultanément de créer une banque d’investissement dotée de 100 milliards (contre 1 milliard en France) ET de subventionner à hauteur de 13 milliards d’euros la formation continue du personnel en chômage partiel. D’un côté, on permettait d’investir dans des machines plus efficaces et de l’autre côté, on formait les personnels, avec l’autorisation des syndicats, pour l’utilisation efficace de ces machines.

                                            Ce qui permet de dire qu’en France, on a trop de chefs d’entreprise inefficaces et trop de personnels politiques incapables. S’ils l’étaient, ils auraient pris les bonnes décisions, au lieu de se plaindre de la concurrence allemande ou chinoise.
                                            Je ne veux pas dire que l’Allemagne serait un modèle, car, malgré le dialogue social institutionnalisé, on y fait grève plus qu’en France (en journées de grève par année) et il y a une redistribution des bénéfices vers les actionnaires au détriment des salariés - même si beaucoup d’ouvriers de la métallurgie et de la construction mécanique gagnent plus de 6 000 euros bruts par mois. L’injustice sociale augmente, en un an on est passé de 12 millions de pauvres à 12,5 millions. L’austérité a commencé chez eux en 2002-2003, avec un gouvernement social-démocrate, il ne faut pas l’oublier.


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 11:25

                                              @AlainV,

                                               Il y a surtout le capital à investir avant toutes choses.
                                               Il faut des candidats aux risques.
                                               En fait, il y a une très grande différence entre un patron qui a lancé son entreprise, qui y travaille et ceux qui sont délégués, appointés sous forme d’émoluments. 
                                               Ces derniers acteurs sont engagés par la renommée, la réputation parfois avec des avances comme nous avons eu des parachutes dorés anticipés

                                            • Zevengeur Zevengeur 10 mars 2015 11:43

                                              @AlainV

                                              Le triptyque évoqué reste vrai si l’on ne veut pas complexifier à outrance le modèle.
                                              Il est simplement multiplié par le nombre d’entreprises autant qu’il en existe, soit des millions de fois.
                                              La réalité est bien entendu d’une complexité que personne ne maitrise, c’est pour cela que l’on fait des modèles simplifiés (c’est vrai dans tous les domaines d’ailleurs, pas uniquement en économie).

                                              Une entreprise qui investit dans une machine outil ou un ordinateur le voit comme du capital, par contre celle qui vend le matériel le voit dans la catégorie « richesse produite ».

                                              Les ingénieurs, concepteurs et autres inventeurs sont dans la catégorie des salariés.

                                              Pour l’Allemagne, il s’agit d’un capitalisme Rhénan, où les 3 acteurs se mettent autour d’une table pour prendre des décisions qui préservent les intérêts de tous (*), ce que ne savent pas faire en France les « partenaires sociaux ». Ici, on fait appel à l’état pour trancher, c’est une autre culture.

                                              (*) Bien que la finance tente sans aucun doute de phagocyter l’ensemble comme partout. Elle est cependant, me semble t’il, moins puissante en Allemagne comme le prouve l’existence d’une seule méga banque (Deutch Bank).


                                            • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 14:18

                                              @Zevengeur,


                                               Les modèles simplifiés...
                                              J’adore les modèles, surtout quand ils sont simplifiés par des statistiques que vous devez probablement bien connaitre.
                                              Ils disent tout, il (dé)font tout.
                                              Dans une entreprise, on capitalise l’ordinateur, on pense à sa vétusté et on le déprécie.
                                              La différence entre le prix d’achat et le prix qu’il a rapporté lors de son utilisation, c’est ce qui correspond au bénéfice.
                                              Ceux qui ont fait partie des ingénieurs comme vous, ont en général été bien payés, du moins au départ.
                                              Ceux qui se sont les plus sucrés, à l’époque glorieuse,ce sont les vendeurs.
                                              Les choses ont changé. Le capital humain on voudrait aussi le déprécier plus vite, puisque le prix d’achat est plus bas.
                                              C’est ce que j’ai appelé dans mon livre eBook « La Grande Gaufre ».

                                            • elpepe elpepe 10 mars 2015 02:22

                                               @Auteur
                                              Une vulgarisation intéressante, qui prouve que l’on est bien gouverne par des crétins, eux mêmes élus par une majorité de crétins, ou voyous dans le meilleur des cas.
                                              C’est pour cela qu’avec l’age je suis de moins en moins touche et ému par le sort et malheurs de mes concitoyens, j’ai conscience que c’est pas bien.
                                              Un des déséquilibres majeurs aujourd’hui n’ont mis en exergue par cet article , et le fait que l’on ait donne les clefs de la maison France a des financiers, dont les banques, BCE et commission Europeenne, pour le seul but de pouvoir continuer de payer les salaires des politiques, élus et fonctionnaires, ma foi, il faudra pas se plaindre de se faire plumer, c’est que le début ah ah ah


                                              • Passante Passante 10 mars 2015 09:36

                                                merci Zevengeur, vous établissez la mort clinique puis, vous appelez au combat ..


                                                on a l’impression d’un paysan un peu éméché qui maltraite un lopin de terre,
                                                un parasitage porté aux nues, mais une fois épuisé le terreau, 
                                                c’est la mort du cyclope, d’elle-même.

                                                ce mythe coranique sur salomon, comme quoi il était mort, 
                                                mais un hasard voulut qu’il resta appuyé sur son sceptre de bois précieux.
                                                longtemps autour, ni les humains ni même les djinns ne soupçonnèrent la mort du Roi toujours debout.
                                                jusqu’à ce qu’un vers ait suffisamment rongé le bois, alors il s’écroule.


                                                • eric 10 mars 2015 10:25

                                                  Il est tout à fait caractéristique que les gens comme l’auteur s’attachent au patrimoine plus qu’aux revenus...Cela leur permet de persister dans leurs préjugés idéologiques sans tenir compte en quoi que ce soit du réel...

                                                  Je pense que c’est aussi un des résultat de l’école à la française. Étroitement spécialisée. Tu fais des maths, de l’informatique, et ta formation aux humanités est assez limitée. Par contraste, en Russie, (ex URSS), il est frappant de voir à quelle point des formations plus généralistes pour tous les spécialistes, leur donne au final des visons du monde moins étriquées.

                                                  Du coup, en France, on a des gens qui savent compter mais sans toujours comprendre leurs chiffres et à l’autre extrémité, des gens qui ne savent pas mais arrivent aux même conclusions que les premiers quand même.... C’est parce qu’il s’agit de prouver ce que l’on a décidé au départ, quel que soit le réel, et qu’il peu y avoir plusieurs moyen d’y parvenir...

                                                  Évidemment, dans un pays comme la France, ou 57% du PIB est dépensé par l’État, tu devrais conclure que quelle que soit la part des oligarques dans le patrimoine, ils finissent quand même dépossédé par les pouvoir public....De fait, c’est assez le cas. La part des dividendes dans la plus valu après impôts taxes et transferts, non seulement ne permet qu’à quelques rares oligarques d’être effectivement riches, mais surtout, ne parvient pas à assurer une rémunération du capital telle que l’investissement soit soutenu....

                                                  L’hypothèse, dans un cas un peu extrême, souvent mis en avant par des « indignés », « d’oligarques » qui seraient 1% de la population, détiendraient 99% de la richesse patrimoniale, et obtiendraient à la fin de l’ordre de pas 3% des revenus est en soit un diagnostic sur le niveau de compétence intellectuelle de ceux qui tiennent ces discours...On ne sait même plus comment le leur dire : « Eh les gars, si ils étaient tout puissant, ils devraient s’arroger au final une part déterminante des revenus ! »Si ils étaient psychopathes assoiffés de richesses, ils devraient s’entretuer au propre et au figuré au lieu de parvenir à s’entendre pour partager l’argent« .

                                                  Il y a mieux, dans le patrimoine, tu as des »moyens de production« , actions, etc... de l’immobilier, ta voiture et quelques menus objets divers ( casserole, caleçon).

                                                  Tu prends la capitalisation boursière mondiale ( là, on arrive vaguement à compter et à évaluer, les moyens de production du plombier avec un apprentis dans ton village, c’est plus compliqué).
                                                  Pour arriver aux conclusion de l’auteur et de pas mal de ses amis, il est suffisant, mais nécessaire de faire l’impasse sur quelques grandeurs pourtant pas difficile à évaluer :

                                                  Les premiers détenteurs uniques de ces propriété sont des fonds souverains : par exemple, je crois la Norvège. Dans leur stats, tu as sans doute UN proprio. qui est la structure juridique. En pratique, tu as les 5 millions de norvégiens....

                                                  En tout, de l’ordre de 10% des »outils de production mondiaux« . Tu prends le fond chinois, et hop ! Tu as un milliards de petits »oligarques« propriétaires des moyens de production....SI tu garde LE fonds, personnalité juridique, tu as 1/7 milliards d’être humain qui monopolise la richesse...

                                                  Aux EUA, évidemment, tu as les fonds de pension.....Je ne sais plus, mais de mémoire, la moitié du cac 40 appartiendrai à des retraités de pays ou on a le droit d’avoir de tels fonds pour compléter sa retraite par répartition ( en France, c’est interdit sauf pour les fonctionnaires).
                                                  Ils ont des actions d’une boîte qu’on évalue à sa capitalisation boursière du moment. Mais toutes les boites qui marchent bien ont aussi des dettes ( effet de levier sur fond propre) , or, on le voit bien dans leur schéma, les dettes ne sont retenues que pour les »pauvres".

                                                  Et ils procèdent comme cela pour tout....Manipuler des chiffres pas nécessairement faux, pour prouver ce qu’ils ont décidé au départ ; Ce n’est pas très compliqué ni très intelligent.

                                                  Ainsi, si tu te cantonne aux bagnoles, un élément du patrimoine. Il y en a un milliards, cela veut dire que 14% de la population mondiale à tout casser, possède 100% de ce bien patrimonial ( sous réserve de nuances comme flotte d’entreprise, familles avec plusieurs voitures etc...) ce qui est quand même une insupportable injustice..... Ainsi, moi qui n’ai pas de voiture, je fais parti des damnés de la terre...
                                                  Besancenot, si il n’a pas finit de rembourser l’emprunt pour l’achat de son appart. à Paris, fait également parti, comme moi, du sous prolétariat endetté, surtout compte tenu de son salaire de postier à mi temps.....

                                                  Tu coupe le milliards de têtes, tu instaure un partage d’une manière ou d’une autre, chacun un jour par semaine+ un jour révision, ou tous les 6 autres dans la même voiture et tu arrive à une société égalitaire....

                                                  On en revient à la sempiternelle question : les gens qui répandent ces trucs, ils savent de quoi ils parlent et racontent délibérément n’importe quoi pour faire avancer leur agenda politique, ou ils sont juste victimes d’un bourrage de crâne depuis l’école maternelle, jusqu’à la lecture quotidienne de Libé ou de Monde ?

                                                  C’est dans la réponse à cette question que réside le préalable pour trouver des solutions qui permettraient de les remettre aux service de la sociétés, de progrès, du social, au lieu de les laisser stagner dans des indignations stériles, infondées et potentiellement dangereuses quand même.
                                                  A la fin, leurs solutions économiques et sociales consistent quand même un peu toujours à vouloir couper des têtes au propre ou au figuré....
                                                  Cela peut être distrayant, mais il n’est pas d’exemple que cela ait jamais contribué ou que ce soit à une distribution des richesses plus égalitaires...
                                                  Plutôt que de perdre inutilement son temps à appeler au raccourcissement de un ou plusieurs pourcent de l’humanité, l’auteur pourrait utilement, partager gratuitement sa voiture si il en a une, verser l’essentiel de son salaire à des humanitaires, faire une percée en informatique permettant des créations d’emploi, etc...Ce qu’il fait peut être, ce qu’il fait surement, compte tenu de son degré d’engagement.
                                                  Ce n’est pas le cas de tous les indignés. La ressource potentiel d’une mobilisation sur des enjeux concrets de ces gens actuellement inutile pour la société, est certainement un des principaux enjeux du social aujourd’hui. Cela d’autant plus que beaucoup émargent par ailleurs inutilement aux fonds publics, qui seraient bien plus utiles pour lutter contre la vraie pauvreté.


                                                  • Facochon Facochon 10 mars 2015 11:24

                                                    Article après article, je relis les même banalités. Analyses partisanes, lieu communs de madame Michu au café du commerce...en bref rien de nouveau, comme dans le règne animal, certains sont plus malins que d’autres, certains sont plus forts, certains aiment travailler d’autres préfèrent bailler aux corneilles...il n’y a pas de modèle, la vie est une jungle et c’est une constante depuis la nuit des temps, la nature humaine est ainsi faite.

                                                    A choisir, je préfère me concentrer sur l’augmentation de mes richesses que je transmettrai à mes enfants pour qu’ils soient à l’abri de crevards pour qui le travail est un non sens mais pour qui le RSA est bien utile !


                                                    • bourrico6 10 mars 2015 12:05

                                                      @Facochon

                                                      A choisir, je préfère me concentrer sur l’augmentation de mes richesses que je transmettrai à mes enfants pour qu’ils soient à l’abri de crevards pour qui le travail est un non sens mais pour qui le RSA est bien utile !

                                                      Eh oui, toujours les mêmes banalités partisanes comme vous dites, de beaux clichés bien éculés et réducteurs, comme on en trouve à la fin de votre discours.


                                                    • Armelle Armelle 10 mars 2015 12:22

                                                      @Facochon

                                                      C’est bien vrai tout cela
                                                      Mais voyez vous, ils n’ont pas bien compris le monde dans lequel ils vivent, ils passent leur temps à faire de grands débats gauchistes qui puent le réchauffé, en attendant jour après jour la fausse main tendue de leur état providence, et le temps passe sans que jamais ils ne se donnent la peine de faire quelque chose de leur pauvre vie ! comme c’est triste !!!
                                                      Remarquez ils sont à l’image de leur gourou, le gros mou qui, depuis 3 ans maintenant attend une hypothétique relance, qui viendra sans doute par la volonté du saint esprit, je ne sais pas mais quand on nous parle de France forte, c’est une rigolade avec la bande de baltringues qui attendent que ça vienne tout seul en jalousant à longueur de journée le type qui a un peu plus qu’eux
                                                      D’autant que, de ce capitalisme, ces gens en profitent chaque jour. Ils n’ont même pas l’honnêteté intellectuelle de le reconnaître !!! Leur voiture, leur boîtacon, leur machine à laver.... tous ces outils sont les fruits du capitalisme, et chaque jour en achetant ces biens ils contribuent à l’augmentation des dividendes qu’ils vomissent. C’EST A MOURIR DE RIRE !!! ...« Tout et son contraire, mais surtout quand c’est pour MOI »
                                                      Alors plutôt que de rester vautrés dans vos fauteuils, devant votre écran d’ordinateur, et passer votre temps à écrire des conneries sur Agoravox, PRENEZ votre marteau (bah oui la faucille a été enterrée avec Georges), et descendez dans la rue, faites votre révolution, passez à l’action vous nous ferez ENFIN voir de quoi vous êtes capables

                                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 12:23

                                                      @Facochon, 

                                                      « il n’y a pas de modèle, la vie est une jungle... »
                                                      ou un zoo.
                                                      ce sont deux manières de vivre comme le chantait Ferrat.
                                                       

                                                    • Hervé Hum Hervé Hum 10 mars 2015 14:18

                                                      @Facochon

                                                      "A choisir, je préfère me concentrer sur l’augmentation de mes richesses que je transmettrai à mes enfants pour qu’ils soient à l’abri de crevards pour qui le travail est un non sens mais pour qui le RSA est bien utile !« 

                                                      Comme le dit un proverbe »si tu veux tuer ton chien, accuse le d’avoir la rage« .

                                                      Ah au fait, rien ne dit qu’avec votre épargne accumulé, vos enfants seront à l’abri du travail et se contenteront de profiter de votre épargne, qui sera alors pour eux comme un super RSA.

                                                      Bref, vous aurez enfantez, nourri, et entretenu des »crevards" avec votre travail !

                                                      z’avez pas honte ?


                                                    • bourrico6 10 mars 2015 14:24

                                                      @Facochon

                                                      La preuve, vous attirez les anti gauchistes primaire, répétant leur complainte inlassablement, manque plus que le big boss, mais je ne pense pas qu’il se dérange pour si peu.


                                                    • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 14:42

                                                      @Armelle,

                                                       C’est de là qu’est né la polémique qui est née à la suite de la nouvelle chanson des Enfoirés.
                                                       Le conflit des générations d’où naît-il ?
                                                       D’une différence d’approche des problèmes qui souvent est les mêmes, mais qui subissent la dépréciation du temps. Temps qui va beaucoup plus vite aujourd’hui que hier.
                                                       On est plus vite vieux ou considéré comme tel.
                                                       Plus assez rentable. Trop cher.
                                                       Personnellement, je n’ai jamais eu le temps d’être derrière Internet ou Agoravox.
                                                       Dix ans d’âge de ce côté, retraité.
                                                       Je n’ai jamais pris de marteau. Je ne suis pas manuel.
                                                       Tout est dans la tête et dans les jambes puisque j’associe les deux lors de mon jogging.
                                                       L’ordi a été mon cheval de bataille mais sur un autre plan : le développement, pendant 40 ans.
                                                       Un sport comme un autre, quoi...


                                                    • Facochon Facochon 10 mars 2015 22:55

                                                      @L’enfoiré
                                                      Oui dans un Zoo il y a ceux qui sont en cages et ceux qui achètent les billets. Le moins couillon est celui qui vend les billets §


                                                    • Hervé Hum Hervé Hum 10 mars 2015 14:11

                                                      L’intention est louable mais pour ma part, vous ratez votre cible.

                                                      Certes, vous dénoncez bien les procédés de l’oligarchie économique pour se rendre maître du milieu politique et contrôler les masses, mais vous ne faites que recopier la doxa économique actuelle avec ses mêmes mensonges.

                                                      Par exemple, il est faux de croire que l’extrême concentration de richesse financière freine la consommation, tout simplement parce que cette concentration divise en deux la consommation, d’un coté la consommation de luxe et de l’autre la consommation des pauvres. On ne peut pas mélanger l’une et l’autre, la première voyant son inflation en relation inverse avec la seconde. Pour preuve, le marché du luxe ne se porte jamais aussi bien qu’en période dite de crise de consommation. 

                                                      Il est totalement absurde de croire qu’il suffit de prendre la richesse financière accumulé par les riches pour donner ou redonner du pouvoir d’achat aux pauvres, étant donnée que cette richesse ne repose pas sur la production réelle avec ses conditions (demande/offre), mais sur l’absence de production, c’est à dire, où la richesse accumulé se pense en potentialité et non en activité réelle. Bref, comme vous l’écrivez, cette concentration des capitaux participe au contrôle de l’inflation en limitant la consommation des ménages.

                                                      reste un paradoxe que vous éludez, tout comme les politiciens et économistes de la doxa, soit, la contradiction entre d’un coté promouvoir la consommation et de l’autre, la préservation écologique. C’est que dans le système actuel c’est totalement antinomique et impossible sans changer radicalement de modèle.

                                                      Autres exemples, il est totalement faux de soutenir que la croissance d’un pays dépend de son PIB ou que l’emploi dépend de la consommation. La croissance d’un pays dépend du choix de l’indicateur, et l’emploi ne dépend pas de la consommation, mais du système de production. Ainsi, il suffit d’inverser la pensée du mode de production pour qu’il n’y ait plus de problème de chômage.

                                                      Ce sont là des mensonges répétés à longueur de journées par les agents serviles de l’oligarchie et les reprendre à son compte alors qu’on se présente comme un adversaire de l’oligarchie capitaliste est donc très, très néfaste car cela vous interdit de sortir de leur conditionnement psychologique.

                                                      Dernier exemple, si la mondialisation est une arme pour détruire la cohésion sociale dans le but de mieux régner en divisant, ce n’est pas la mondialisation en elle même qui est responsable, mais la manière dont celle ci est pensée, c’est à dire, par et pour cette élite kleptocrate. En fait, la mondialisation, de par son inertie, est la pire arme de destruction de l’oligarchie puisque, in fine, elle ne permet plus de jouer sur les divisions des peuples et des travailleurs.

                                                      Bref, lorsque les citoyens arrêteront de confondre le marteau avec la main qui le tient, ils n’auront aucune difficulté à oter le marteau de la main qui les frappes. De même, lorsqu’ils arrêteront, comme vous le faites ici, de reprendre la même pensée économique vendu par ces pseudo libéraux, ils s’émanciperont très vite de ceux qui les manipules.

                                                       Jusqu’à ce jour, comme le disait Bossuet

                                                      Dieu se rit de ceux qui vénère les causes dont ils déplorent les conséquences.

                                                      Quand à la solution, elle st des plus simple et évidente (et ce n’est pas celle d’Asselineau qui n’est qu’une solution réactionnaire), mais comme le dit un autre proverbe, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ou refuse de boire.


                                                      • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 14:25

                                                        @Hervé Hum, bonjour, 

                                                        Comme je l’ai dit plus haut, c’est un résumé, sans plus ; Je n’y rien appris. 
                                                        Ce qui m’a fait bien rigoler, c’est de voir le 1% qu’il fallait étêter en dehors des 1% du sommet. 
                                                        J’ai un blog qui s’appelle « Les Réflexions du Miroir », c’est dire qu’avant de parler ou d’écrire, je consulte mon miroir et je calcule (puisque c’était mon métier) les bénéfices nets de toutes les réalisations. 
                                                        Le P&L (le Profit & Loss) comme on appelle cela dans le langage habituel. 
                                                        Les réactionnaires les plus courants ne regardent jamais dans leur miroir, ou alors il est trop vieux et sans tain..  

                                                      • Armelle Armelle 10 mars 2015 14:14
                                                        Bonjour l’auteur,

                                                        « Ces stratégies ont parfaitement fonctionné car le résultat est en effet visible, le véritable pouvoir est aujourd’hui détenu par les très riches. Ce contexte correspond parfaitement à la définition d’une oligarchie de fait. »

                                                        Mais ?!?!?? Comme c’est drôle, on a le sentiment que vous découvrez le monde !C’est comme ça depuis que le monde est monde et l’on voit bien qu’aucune politique ne peut venir à bout de cela, et pour cause, c’est l’argent qui a toujours donné le pouvoir a ceux qui le détiennent et les politiques n’ont toujours été que leurs valets !!! Ha si le communisme en vient partiellement à bout, mais à coup de millions de morts 
                                                        ... Au choix mesdames, messieurs...


                                                        • L'enfoiré L’enfoiré 10 mars 2015 14:30

                                                          @Armelle,

                                                           Exact. Dans la photo d’une charrue sur le champ, que voit-on ?
                                                           Il y a le boeuf qui tire. Il y a le cocher qui le hèle et a un fouet pour l’inciter à avancer, qui le fait tirer.
                                                           Ni l’un, ni l’autre ne produisent.
                                                           C’est la terre qui fait le reste.
                                                           Le nerf de la guerre est l’argent.
                                                           Le pouvoir, son associé.
                                                           Le sexe, son instinct naturel ; 
                                                            

                                                        • Armelle Armelle 10 mars 2015 15:21

                                                          @L’enfoiré
                                                          Hé oui ; CQFD

                                                          Mais c’est pour cette raison que le communisme devient un totalitarisme car à travers le capitalisme d’état qu’il instaure, il détient alors toutes les richesses et par conséquent le pouvoir, le vrai ! et quand on déteint le pouvoir absolu, ça devient un totalitarisme mortifère , comme il régnait en union soviétique !
                                                          Le capitalisme d’état est bien plus dangereux que celui que l’auteur décrit, car imaginez un spychopathe comme la terre en a connu et ayant ce genre de plein pouvoir...
                                                          Au moins dans nos contrées qqe peu « libérales », le capital détenu par le privé génère un contre pouvoir confortable, nous mettant à l’abri de tout malade mental...

                                                        • Hervé Hum Hervé Hum 10 mars 2015 15:49

                                                          @L’enfoiré

                                                          « Il y a le boeuf qui tire. Il y a le cocher qui le hèle et a un fouet pour l’inciter à avancer, qui le fait tirer.

                                                           Ni l’un, ni l’autre ne produisent.
                                                           C’est la terre qui fait le reste. »

                                                          pas exactement, si la terre produit, elle ne fait pas payer sa production, elle l’offre. Idem pour le boeuf qui ne demande pas de rémunération autre que ce qui lui est nécessaire pour tirer, or cette énergie provient de la terre qui comme vu, offre ce qu’elle produit.

                                                          Reste le cocher, lui ne produit rien en propre, mais est celui qui fait produire pour son compte (la terre et le boeuf) et pour cela, dédie un temps plus ou moins long à cette tâche. Or, le cocher est un humain qui échange le fruit de ce que la terre produit contre un autre fruit, qui sera ou non l’oeuvre directe (artisanat) ou indirecte d’un humain.

                                                          Bref, la seule chose qui coûte réellement, c’est le temps de vie humaine dédiée à produire et c’est ce temps de vie que l’argent échange. C’est pour interdire de réfléchir à partir de ce fait que l’argent est présenté comme un moyen « pouvoir » d’achat et non comme la mesure de la valeur du temps de vie dédié ou détenu sur autrui. En effet, voir l’argent pour ce qu’il est véritablement, montre toute la perversité et l’immoralité du système capitaliste actuel et de revenir a l’interdit de l’intérêt usuraire, dela spéculation financière et de la plus valu du travail pris par les propriétaires des moyens de productions.


                                                           

                                                        • Facochon Facochon 10 mars 2015 22:57

                                                          @Hervé Hum
                                                          Vous avez oublié celui qui se déplace dans le carrosse, il est celui qui paye le cocher qui fait avancer le boeuf !


                                                        • foofighter foofighter 10 mars 2015 15:17

                                                          Article de qualité !


                                                          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 10 mars 2015 17:43

                                                            «  »La majeure partie de la population ne possède aucune connaissance de base dans le domaine de l’économie.«  »

                                                            Tout à fait inexact ! De l’économie il y en a dans tous les foyers et c’est même la responsabilité d’un chef de famille quand ce n’est pas celle de la Grand-mère ! Pourquoi chercher des mystères là où il n’en existe pas ! Gérer les richesses nationales et les investir utilement y a pas plus simple, il faut juste les mettre à l’abri des minables hors la loi !

                                                            Le problème avec les sans dents que dirige Hollande c’est qu’ils n’arrivent pas à se libérer des amarres des siècles derniers, aujourd’hui il faut parler d’écologie qui est une science supérieure à celle de l’économie archaïque parce que les richesses s’amenuisent, les populations gonflent et les minables et misérables voleurs hors la loi sont toujours à l’affut pour détourner les Douros, les Euros et les Dollars devant les politicards incompétents !

                                                            Les Français sont des victimes du pendule Gauche-Droite qui a sévi depuis de longues décennies  ! Basculez vers le Front National et retrouver votre nation !

                                                            Il faut évoluer mon vieux, à chaque époque son savoir mais aussi une mentalité et des comportements adéquats ! Lisez mes articles où j’ai tout expliqué.

                                                            http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-science-et-la-pratique-164339


                                                            • gidmoz gidmoz 13 mars 2015 21:23

                                                              @Mohammed MADJOUR « les richesses s’amenuisent »

                                                              Non. Les richesses se créent chaque jour en plus grandes quantités. Les gens sont de plus en plus riches. La richesse se crée par l’échange. Un échange enrichit le vendeur et enrichit aussi l’acheteur. C’est ainsi que la richesse se crée et se répartit entre vendeur et acheteur. Il n’y a pas d’autre mode de répartition des richesses que les échanges.

                                                              Plus la population augmente, plus nombreux sont les échanges et plus chacun sera riche. Ce n’est pas un hasard fortuit que le niveau de vie moyen des gens sur la planète augmente sans cesse avec une population mondiale qui croit sans cesse. C’est la simple logique de la création des richesses. Plus nous seront nombreux, plus chacun sera riche.


                                                            • titi titi 15 mars 2015 11:21

                                                              @gidmoz

                                                              Exact.

                                                              j’ai l’impression que vous êtes le seul sur AV qui ne réduit pas la richesse à la vision qu’en avait Préobrajenski...



                                                              • lloreen 10 mars 2015 19:22

                                                                L’ annulation de la loi Rothschild : voici les références de l’ affaire.

                                                                http://decisions.fca-caf.gc.ca/fca-caf/decisions/en/item/100762/index.do
                                                                Extrait

                                                                Date : 20150126


                                                                Docket : A-228-14

                                                                Citation : 2015 FCA 20

                                                                CORAM :

                                                                RYER J.A.

                                                                WEBB J.A.

                                                                BOIVIN J.A.

                                                                 

                                                                BETWEEN :

                                                                COMMITTEE FOR MONETARY AND ECONOMIC REFORM ( »COMER"), WILLIAM KREHM, AND ANN EMMETT

                                                                Appellants/

                                                                Respondents in the Cross-Appeal

                                                                and

                                                                HER MAJESTY THE QUEEN, THE MINISTER OR FINANCE, THE MINISTER OF NATIONAL REVENUE, THE BANK OF CANADA, THE ATTORNEY GENERAL OF CANADA

                                                                Respondents/

                                                                Appellants in the Cross-Appeal

                                                                Heard at Toronto, Ontario, on Monday, January 26, 2015.

                                                                Judgment delivered at Toronto, Ontario, on January 26, 2015.

                                                                REASONS FOR JUDGMENT OF THE COURT BY :

                                                                RYER J.A.

                                                                 


                                                                Date : 20150126


                                                                Docket : A-228-14

                                                                Citation : 2015 FCA 20

                                                                CORAM :

                                                                RYER J.A.

                                                                WEBB J.A.

                                                                BOIVIN J.A.

                                                                 

                                                                BETWEEN :

                                                                COMMITTEE FOR MONETARY AND ECONOMIC REFORM ( »COMER"), WILLIAM KREHM, AND ANN EMMETT

                                                                Appellants/

                                                                Respondents in the Cross-Appeal

                                                                and

                                                                HER MAJESTY THE QUEEN, THE MINISTER OR FINANCE, THE MINISTER OF NATIONAL REVENUE, THE BANK OF CANADA, THE ATTORNEY GENERAL OF CANADA

                                                                Respondents/

                                                                Appellants in the Cross-Appeal

                                                                REASONS FOR JUDGMENT OF THE COURT

                                                                (Delivered from the Bench at Toronto, Ontario, on January 26, 2015).

                                                                RYER J.A.

                                                                [1]   The appeal and the cross-appeal relate to a decision of Russell, J. of the Federal Court (2014 FC 380) on a Motion made under Rule 51 of the Federal Courts Rules R. 51(1), SOR/98-106, appealing an Order of Prothonotary Aalto (2013 FC 855) which struck out the Amended Statement of Claim of Committee for Monetary and Economic Reform (“COMER”), William Krehm and Ann Emmett, the Appellants in the appeal, without leave to amend.

                                                                [2]  The Judge determined that he was required to consider the issues de novo, affording no deference to the Prothonotary’s findings. He then found, in paragraph 64 of his reasons that :

                                                                The role of the Court is to decide whether the Plaintiff’s allegations have any factual and legal base to them, or more precisely in a motion to strike under Rule 221, whether the claims made in the Plaintiffs’ claim have any reasonable prospect of success, or whether it is plain and obvious on the facts pleaded, that the claim cannot succeed.

                                                                [3]  After conducting his de novo reconsideration of the issues on the basis of this understanding of the test in Rule 221, the Judge concluded that the Amended Statement of Claim should be struck in its entirety. However, he granted leave to amend.

                                                                [4]  This Court may only interfere with the decision of the Judge if it was arrived at on a wrong basis or was plainly wrong : see Z.I. Pompey Industrie v. ECU-Line N.V., at para 18 [2003] 1 S.C.R. 450, 2003 SCC 27. This standard of review requires us to afford deference to the Judge’s decision.

                                                                [5]  Notwithstanding the able arguments of counsel, we have not been persuaded that the Judge made any error that would warrant our intervention in either the appeal or the cross-appeal. Accordingly, the appeal and the cross-appeal will be dismissed without costs. The Appellants are granted 60 days from the date hereafter to make amendments to the Amended Statement of Claim.

                                                                "C. Michael Ryer"

                                                                J.A.


                                                                FEDERAL COURT OF APPEAL

                                                                NAMES OF COUNSEL AND SOLICITORS OF RECORD


                                                                Docket :

                                                                A-228-14

                                                                APPEAL FROM AN ORDER OF THE HONOURABLE MR. JUSTICE RUSSELL OF THE FEDERAL COURT, DATED APRIL 24, 2014, IN DOCKET NO. T-2010-11.

                                                                STYLE OF CAUSE :

                                                                COMMITTEE FOR MONETARY AND ECONOMIC REFORM (« COMER »), WILLIAM KREHM, AND ANN EMMETT v. HER MAJESTY THE QUEEN, THE MINISTER OR FINANCE, THE MINISTER OF NATIONAL REVENUE, THE BANK OF CANADA, THE ATTORNEY GENERAL OF CANADA

                                                                 

                                                                 

                                                                PLACE OF HEARING :

                                                                Toronto, Ontario

                                                                 

                                                                DATE OF HEARING :

                                                                JANUARY 26, 2015

                                                                 

                                                                REASONS FOR JUDGMENT OF THE COURT BY :

                                                                RYER J.A.

                                                                WEBB J.A.

                                                                BOIVIN J.A.

                                                                 

                                                                DELIVERED FROM THE BENCH BY :

                                                                RYER J.A.





                                                                APPEARANCES :

                                                                Rocco Galati

                                                                 

                                                                For The AppELLANTS/Respondents in the Cross-appeal

                                                                 

                                                                Peter Hajecek

                                                                 

                                                                For The RespondentS/appellants in the cross-appeal


                                                                • lloreen 11 mars 2015 15:53

                                                                  @lloreen
                                                                  Traduction française
                                                                  Extrait.

                                                                  Décisions de la Cour fédérale
                                                                  Intitulé Committe for Monetary and Economic Reform c. Canada Base de données – Cour (s) Décisions de la Cour fédérale Date 2014-04-24 Référence neutre 2014 CF 380 Numéro de dossier T-2010-11

                                                                  Date : 20140424


                                                                  Dossier : T-2010-11

                                                                   

                                                                  Référence : 2014 CF 380

                                                                  [TRADUCTION FRANÇAISE CERTIFIÉE, NON RÉVISÉE]

                                                                  Ottawa (Ontario), le 24 avril 2014

                                                                  En présence de monsieur le juge Russell

                                                                  ENTRE :

                                                                  COMMITTEE FOR MONETARY AND ECONOMIC REFORM (COMER),

                                                                  WILLIAM KREHM ET ANN EMMETT

                                                                   

                                                                  demandeurs

                                                                  et

                                                                  SA MAJESTÉ LA REINE,

                                                                  LE MINISTRE DES FINANCES,

                                                                  LE MINISTRE DU REVENU NATIONAL,

                                                                  LA BANQUE DU CANADA,

                                                                  LE PROCUREUR GÉNÉRAL DU CANADA

                                                                   

                                                                  défendeurs

                                                                   

                                                                  MOTIFS DE L’ORDONNANCE ET ORDONNANCE

                                                                  INTRODUCTION

                                                                  [1]  La Cour est saisie d’une requête fondée sur l’article 51 des Règles des Cours fédérales, DORS/98-106 [les Règles] par laquelle est sollicité l’appel de l’ordonnance du 9 août 2013 prononcée par le protonotaire Aalto[la décision] qui radiait la déclaration [la déclaration] modifiée des demandeurs sans autorisation de la modifier.

                                                                   

                                                                  CONTEXTE

                                                                  [2]  Le demandeur, soit le Committee for Monetary and Economic Reform [le COMER], est un [traduction] « groupe de réflexion » économique, fondé en 1970, établi à Toronto et voué à la recherche et à des publications sur des questions touchant la réforme monétaire et économique au Canada. Les personnes physiques demanderesses sont des membres du COMER qui s’intéressent à la politique économique.

                                                                   

                                                                  [3]  Les demandeurs ont déposé un recours collectif envisagé qui est inédit dans lequel ils allèguent que les défendeurs ont eu une conduite illégitime, inconstitutionnelle et délictueuse en matière de politique et d’administration monétaire et budgétaire au Canada. Dans leur demande, les demandeurs sollicitaient un jugement déclarant notamment que les demandeurs sont tenus, en vertu de la Constitution et de la Loi sur la Banque du Canada, LRC, 1985, c B‑2 [la Loi sur la Banque] de prendre certaines mesures, ou de s’abstenir d’en prendre, relativement à leur traitement des questions budgétaires et monétaires, décrites plus amplement ci-après. Ils ont également demandé que la Cour, dans son jugement, déclare que les défendeurs, ainsi que certaines institutions monétaires et financières internationales sont [traduction] « impliqués dans un complot […] visant à rendre inopérante la Loi sur la Banque, de même que la souveraineté canadienne en matière de politique financière, monétaire et socio-économique […] » dont les conséquences sont préjudiciables pour les défendeurs et tous les Canadiens. Sur la foi de cette conduite délictueuse ainsi que des violations de la Charte et de la Constitution, les demandeurs réclament des dommages-intérêts de 10 000 $ pour chaque demandeur et, si la présente action devait être autorisée comme recours collectif, de 1 $ pour [traduction] « chaque citoyen/résident canadien », selon le dernier recensement.

                                                                   

                                                                  [4]  La déclaration produite s’intitule [traduction] « recours collectif ‑ envisagé » (voir le paragraphe 334.12 (1) des Règles), mais à ce jour, aucune requête en autorisation n’a été présentée en application du paragraphe 334.12(2) des Règles. Pour l’heure, l’instance dont la Cour est saisie n’est donc pas un recours collectif. Si la déclaration ou une partie de celle-ci est toujours recevable par suite de la requête en radiation, la question de l’autorisation devrait être tranchée de façon distincte. Si l’autorisation est refusée, la Cour devrait décider si la déclaration est recevable pour que l’instance soit poursuivie sous forme de recours individuel (voir l’article 334.2 des Règles). Dans la présente requête, cependant, la seule question à laquelle doit répondre la Cour est celle de savoir si la déclaration satisfait aux exigences que la loi prévoit à l’égard des déclarations.

                                                                   

                                                                  [5]  Les neuf conclusions recherchées dans la déclaration, sous forme de jugement déclaratoire, se rapportent à trois affirmations de base : premièrement, la Loi sur la Banque prévoit des prêts consentis sans intérêt aux gouvernements fédéral et provinciaux, ainsi qu’aux administrations municipales, dans le cadre des [traduction] « dépenses en capital humain », et les défendeurs ne se sont pas acquittés de leurs obligations légales de s’assurer que de tels prêts sont consentis, d’où des dépenses en capital plus faibles des gouvernements au détriment de tous les Canadiens ; deuxièmement, le gouvernement du Canada [le gouvernement] a recours à des méthodes comptables défaillantes dans la description des finances publiques, d’où la sous-estimation des avantages liés aux dépenses en capital humain et l’érosion du rôle constitutionnel du Parlement en tant que gardien des fonds publics ; et troisièmement, ces préjudices et d’autres encore découlent du fait que la politique budgétaire et monétaire canadienne est sous l’emprise d’intérêts privés étrangers vu la participation du Canada aux institutions monétaires et financières internationales.

                                                                   

                                                                  [6]  D’après les allégations, les dépenses en capital humain sont celles qui favorisent la santé, l’éducation et la qualité de vie des particuliers afin de leur permettre d’être des acteurs plus productifs sur le plan économique, grâce aux institutions comme les écoles, les universités et les hôpitaux. Les demandeurs sollicitent, sous forme de jugement déclaratoire, une conclusion portant que les alinéas 18i) et j) de la Loi sur la Banque exigent du ministre des Finances [le ministre] et du gouvernement qu’ils demandent des prêts sans intérêt – que consentira la Banque du Canada [la Banque] – dans le cadre de telles dépenses par tous les ordres de gouvernement (fédéral, provincial et municipal). En outre, ils sollicitent, sous forme de jugement déclaratoire, des conclusions portant que le ministre, le gouvernement et la Banque ont abdiqué leurs responsabilités d’origine législative et constitutionnelle parce qu’ils ont négligé de demander et d’accorder ces prêts sans intérêt, ce qui a eu une incidence négative et destructive sur les Canadiens et donné lieu à l’effondrement de l’économie du Canada et de ses institutions financières, à une augmentation de la dette publique, à une diminution des services sociaux, à un écart grandissant entre riches et pauvres et à la disparition continue de la classe moyenne.

                                                                   

                                                                  [7]  Les demandeurs sollicitent également, sous forme de jugement déclaratoire, deux conclusions sur la manière dont le ministre rend compte des finances publiques. Premièrement, dans leur déclaration, les demandeurs sollicitent une conclusion portant que le ministre est tenu de dresser la liste des dépenses en capital humain, y compris les dépenses en capital au titre des infrastructures, en tant qu’« actifs » plutôt que « passifs » dans la comptabilité budgétaire. D’après les allégations, du moment que les dépenses en capital humain sont traitées en tant que « passif » et « dette », sans valeur correspondante de l’actif, les gouvernements n’investiront pas dans l’infrastructure de capital humain. Deuxièmement, les demandeurs sollicitent dans leur déclaration, sous forme de jugement déclaratoire, une conclusion portant que le ministre est essentiellement tenu de ne pas déduire les crédits d’impôt lorsqu’il indique les recettes du gouvernement dans la comptabilité budgétaire. Le ministre doit plutôt dresser la liste de toutes les recettes avant le remboursement des crédits d’impôt aux contribuables, soit les particuliers et les entreprises, puis soustraire ces crédits et soustraire ensuite les dépenses totales en vue d’obtenir un « surplus » ou un « déficit » annuel. Dans la déclaration, il est allégué que la comptabilité du ministre, qui ne fait pas état du total des crédits d’impôt remboursés aux contribuables, est erronée, inexacte et ultra vires, et elle a pour effet d’exclure un débat réel sur les questions budgétaires par les députés élus en raison de la non-disponibilité ou de la non-divulgation d’un portrait financier exact. Les demandeurs allèguent que la méthode comptable du ministre contrevient au paragraphe 91(5) de la Loi constitutionnelle de 1867 (ils ont cependant précisé au cours des débats qu’il s’agissait du paragraphe 91(6), « Le recensement et les statistiques ») parce qu’elle donne lieu à une [traduction] « “statistique” inexacte et non disponible » et que cela contrevient à la [traduction] « garantie constitutionnelle que la Couronne peut seulement prélever des impôts, pour les dépenses projetées déclarées, comme il est indiqué dans le discours du Trône, sur consentement (à l’égard du pouvoir de taxation) de la Chambre des communes ». Au cours des débats, bien que la déclaration soit muette sur ce point, les demandeurs relient la dernière affirmation aux articles 53, 54 et 90 de la Loi constitutionnelle de 1867.

                                                                   

                                                                  [8]  Quatre des conclusions recherchées, sous forme de jugement déclaratoire, dans la déclaration ont trait à l’affirmation selon laquelle les défendeurs ont illégalement cédé le contrôle des politiques monétaires et budgétaires du Canada à des intérêts privés étrangers. Premièrement, les demandeurs sollicitent dans leur déclaration, une conclusion sous forme de jugement déclaratoire portant que l’alinéa 18m) de la Loi sur la Banque et son application sont inconstitutionnels, ce qui équivaut à une abdication de l’obligation des défendeurs de régir en matière de politique monétaire, financière et socio-économique et à une cession du contrôle à des entités privées internationales dont les intérêts ont préséance sur ceux des Canadiens. Deuxièmement, les demandeurs sollicitent dans leur déclaration une conclusion sous forme de jugement déclaratoire portant que le gouverneur de la Banque du Canada [le gouverneur], en ne divulguant pas les procès-verbaux des réunions avec les gouverneurs d’autres banques centrales et en ne permettant pas qu’ils fassent l’objet d’un examen du Parlement ou du public, a contrevenu au paragraphe 24 de la Loi sur la Banque et à la Constitution. Troisièmement, les demandeurs sollicitent dans leur déclaration une conclusion sous forme de jugement déclaratoire portant que le Parlement a abdiqué ses obligations et fonctions constitutionnelles en application des paragraphes 91(1A), (3), (14), (15), (16), (18), (19) et (20) de la Loi constitutionnelle de 1867 et de l’article 36 de la Loi constitutionnelle de 1982, pour les raisons suivantes : il aurait permis au gouverneur de tenir secrets la nature et le contenu de ses réunions avec les dirigeants d’autres banques centrales ; il n’aurait pas exercé le pouvoir prévu aux alinéas 18i) et j) de la Loi sur la Banque ; et il a édicté l’alinéa 18m) de cette Loi.


                                                                • lloreen 10 mars 2015 22:18

                                                                  La révolution silencieuse est en marche, elle manque encore pour l’ instant de visibilité mais il ne tient qu’ à ceux qui veulent un changement d’ amorcer le mouvement là où ils se trouvent.

                                                                  http://www.incredible-edible.info/?p=2662#more-2662


                                                                  • smilodon smilodon 11 mars 2015 22:21

                                                                    @ l’auteur : Belle explication du CAPITALISME !....A l’instant où je vous lis, nous sommes le 11 Mars 2015, en France, dirigés pas un gouvernement SOCIALISTE. Si vous pouviez m’expliquer la différence entre votre article et ce que nous vivons, là, maintenant, en direct-live ?????..... Si ma question est trop « directe », ne me répondez pas !.... Pas grave, je crois que j’ai compris tout seul !... Merci. Adishatz.


                                                                    • Zevengeur Zevengeur 12 mars 2015 10:39

                                                                      @smilodon

                                                                      Aucune différence, c’est bien le problème !


                                                                    • smilodon smilodon 11 mars 2015 22:42

                                                                      @ Zevengeur : Vous êtes « ingénieur » !... Bravo !.... Je crois savoir qu’à la centrale de Fukushima il n’y avait QUE des « ingénieurs », non ??.. On a vu le résultat !... Moi qui ne suis qu’un pauvre vendeur dans un magasin de « brico » (1200 euros nets/mensuels), y’a quelques jours j’ai eu à faire avec un « ingénieur hydraulicien » !....La soixantaine, et bien sûr de « lui » !... Et moi « petit vendeur », avec mon CEP et mon BEPC, je lui ai donné à connaitre l’équation de « bernoulli » !..... J’ai bien vu que c’était la 1ère fois qu’il entendait ce « nom » !... Tout ça pour lui expliquer ce qui se passait quand un flexible de douche était d’un diamètre trop faible !...... Je l’ai vexé et j’ai failli rater la vente. Donc, devant ce « Monsieur » et la vente que j’allais louper, j’ai vite fermé ma gueule !.... Alors les « INGENIEURS », sans vouloir vous offenser, je garde pour moi ce que j’en pense !... Tout comme les « politiques » et tout comme les « diplômés » de tous poils, en général !...... Tout au bas de l’échelle « sociale », y’a pas que des abrutis !... Non-diplômés, certes !... Mais pas « abrutis » pour autant !.....Mal payés mais pas cons, et des fois même moins que vous !... Longue vie aux « élites » !... Et bonne nuit aussi !... Pourvu que ça dure comme ça a duré !....58 piges, quelques « connaissances générales », mais c’est vrai, pas « ingénieur » !..... Donc, je ferme ma gueule !... Par contre, désolé, je « pense », avec mon pauvre cerveau !..... Adishatz.


                                                                      • Zevengeur Zevengeur 12 mars 2015 10:38

                                                                        @smilodon

                                                                        Il ne faut pas pour autant en déduire que 100% des diplômés sont des incapables et des imbéciles égotiques, les ingénieurs comme vous dites arrivent à faire fonctionner 2 ou 3 trucs aussi.
                                                                        Dans le cas de Fukushima, il est évident que ceux qui ont décidé de construire une centrale en papier sur un site sismique sont encore une fois les financiers, après on a dit aux ingés. « débrouillez vous avec ça »
                                                                        Il ne faut pas se tromper de cible..


                                                                      • titi titi 15 mars 2015 11:09

                                                                        @Zevengeur

                                                                        Prenez une carte du Japon...

                                                                        Tout le Japon présente un risque sismique.


                                                                      • xantrius 15 mars 2015 15:31

                                                                        @smilodon

                                                                        C’est vrai, parfois c’est difficile d’échapper à l’anti-intellectualisme. Mais, pas toutes les intellectuels sont cons, tous les « prolétaires » ne disposent pas de « bon sens » et toutes les pauvres ne sont pas moralement supérieure que certains riches. A part de cela, je ne suis pas du tout complexé de ne pas avoir fait des études supérieures et je ne ferme surtout pas ma gueule. 

                                                                        Tiens, la différence entre un ingénieur et un mécano : L’ingénieur sais exactement comment ça fonctionne, mais ça ne fonctionne (souvent) pas. Le mécano fait (souvent) fonctionner même si personne ne peut dire pourquoi.

                                                                        D’ailleurs, l’invention du lave-linge n’était pas qu’une prouesse ingénieuse, mais aussi un sacre acte émancipatrice pour la société.


                                                                      • gidmoz gidmoz 13 mars 2015 11:43

                                                                        Le mot « contrat » n’est pas utilisé dans cet article. Pourtant, c’est le contrat, c’est à dire l’accord certain des cocontractants sur une volonté commune, qui est le fondement du capitalisme. Ainsi, par le contrat, il est convenu, il a été accepté que le salarié vend ce qu’il a produit pendant ses heures de travail. En échange, le salarié obtient son salaire. Le salarié ne possède donc pas ce qu’il a produit puisqu’il l’a déjà vendu. Contrairement à ce que dit l’auteur de l’article, il n’y a donc aucune négociation entre employeur et employé sur la partage de la plus-value. Le salarié reçoit son salaire quelle que soit la valeur de la plus-value réalisée de son employeur. Même lorsque cette plus-value est nulle, le salarié reçoit son salaire.


                                                                        • Libertad14 Libertad14 15 mars 2015 10:56

                                                                          C’est par ces informations, ces analyses que nous feront évoluer les consciences. Cela nous change de la bouillie médiatique qui nous est servie à profusion par les grands moyens d’informations.

                                                                          IL FAUT QUE CHAQUE LECTEUR S’EMPARE DE CETTE ANALYSE ET LA PARTAGE SUR LEURS RÉSEAUX SOCIAUX. Merci 
                                                                          Exemple à suivre et à amplifier pour que le peuple renoue avec la politique.

                                                                          • titi titi 15 mars 2015 10:59

                                                                            @L’auteur

                                                                            Je passe sur les conneries habituelles de votre article.

                                                                            Mais là :

                                                                            « Le processus de distribution des richesses se fait en 2 temps et en fonction de rapports de force.

                                                                            Première phase :
                                                                            La distribution des richesses fait l’objet d’une première négociation entre le patron et l’actionnaire.

                                                                            Seconde phase :
                                                                            Ce n’est que dans un deuxième temps que le salarié négocie avec le patron pour la répartition de ce qui reste entre salaires, primes et investissements. »

                                                                            On frise le ridicule.

                                                                            Renseignez vous sur comment se construit un bilan, et vous y apprendrez que la rémunération de l’actionnaire est celle qui passe en dernier.

                                                                            Après que les actionnaires aient des « objectifs » c’est un fait.
                                                                            Mais dire que le salarié passe en dernier c’est vraiment de la grosse connerie.


                                                                            • karibo karibo 15 mars 2015 13:26

                                                                              @ zevengeur.

                                                                              Bonjour , j’ ai découvert votre article sur NDE hier , et vous en remercie.
                                                                              J’ aurais une question qui me turlupine, pourquoi expliquez-vous que le fait de passer au travers des murs voir du matériel , est une illusion ?
                                                                              La matérialisation serait un leurre ?
                                                                              En ce cas vous rejoindriez la philosophie bouddhiste & son impermanence, ou l’ Indienne, avec ce qu’ elle appelle « MAYA » ( illusion) .
                                                                              pourriez-vous etre plus explicite sur ce point précis ?
                                                                              Par avance, bien que HS : merci

                                                                              • Zevengeur Zevengeur 16 mars 2015 21:17

                                                                                @karibo

                                                                                Bonjour,

                                                                                Pour les NDE et le problème de la 4e dimension, j’ai plusieurs articles sur mon blog qui s’y rapportent.

                                                                                Allez SVP lire l’article suivant qui devrait répondre à votre question :
                                                                                http://french-revolution-2.blog.fr/2014/08/06/enlevements-extraterrestres-une-partie-du-mystere-devoilee-18951327/

                                                                                Vous avez un index des articles ici :
                                                                                http://french-revolution-2.blog.fr/2015/02/19/liste-des-articles-4821864/

                                                                                En gros, la 4ième dimension d’espace explique le passage apparent à travers les murs car en 4D, une pièce close présente en réalité des ouvertures indétectables en 3D. Si ce n’est pas clair, merci de poser vos questions sur mon blog pour ne pas digresser sur cet article qui n’a aucun rapport.



                                                                                • tf1Groupie 15 mars 2015 15:46

                                                                                  @L’auteur
                                                                                  ce n’est pas parce que beaucoup de français ont des connaissances economiques faibles qu’il faut prendre le lecteur d’Avox pour un débile et lui raconter des fables simplistes.

                                                                                  Par exemples vous présentez les actionnaires, chef d’entreprises et salariés comme des « classes ».

                                                                                  Etes-vous au courant que nombres de salariés, dont vous-même, gagnent mieux leur vie que nombres de chefs d’entreprises ? Non ? et bien allez vous former avant de faire la « pédagogie économique. »

                                                                                  Savez-vous que nombre d’entrepreneurs, dont des paysans, possèdent leurs moyens de production et ne baignent pas dans le bonheur pour autant.

                                                                                  Pourquoi autant de Français préfèrent-ils la douce tranquillité du salariat aux risques de l’entrepreneuriat, à votre avis ?

                                                                                  Quant à dire que les électeurs votent, stupidement, contre leurs intérêts, c’est d’un simplisme affligeant !


                                                                                  • Zevengeur Zevengeur 16 mars 2015 21:22

                                                                                    @tf1Groupie

                                                                                    J’ai pris soin de préciser sur mon article qu’il concerne les grandes entreprises cotées en bourse avec une « classe » d’actionnaires qui possèdent l’entreprise.
                                                                                    Si vous lisez bien j’écris :
                                                                                     « On parle ici des grosses entreprises multinationales car dans le cas des PME, le patron n’est guère mieux loti que le salarié. »


                                                                                  • ddacoudre ddacoudre 15 mars 2015 17:17

                                                                                    bonjour ze vengeur.

                                                                                    j’ai lu avec intérêt ton article sur le capitalisme qui c’est assis sur le développement de l’industrialisation.
                                                                                    pourtant l’on ne peut pas aborder le capitalisme dans la perspective de le renverser sans l’attacher aux comportements humains. il est bien évident que si l’on considère qu’être capitaliste c’est s’approprier ce qui est a notre disposition pour survivre l’on en arrive à écrire que l’humain est un capitaliste né, car il me parait clair que ce n’est pas en mangeant à ta place que tu pourras survivre. Pourtant l’on ne peut exclure que le capitalisme soit un paradigme d’un comportement grégaire aux racines de l’individualisme. C’est la position de Hayek et d’autres, laissons faire les hommes, chacun sait ce qui est le mieux pour lui. C’est la position que je qualifie de capitalisme préhistorique distordu par la sédentarisation, effectivement nous disposons des attributs pour survivre.
                                                                                    Nous savons qu’en tant qu’animal nous nous livrons à une sélection du meilleur dominant. sauf que biologiquement celui-ci à pour mission une sélection génétique, afin de procréer une progéniture la plus apte à survivre et multiplier les chances de réussite en copulant le maximum de femelles.
                                                                                     Or nous ne sommes plus dans ce champ originel d’hommes dont l’espérance de vie étaient très courtes et disposant de territoires à la mesure de leur recherche de nourriture.

                                                                                    Voilà donc notre bagage génétique qui se renouvelle à chaque naissance. C’est ce bagage génétique que nous avons organisé pour faire face à une population grandissante qui ne pouvait plus se satisfaire d’une vie de nomade et a appris au fils des millénaires à dompter ce que lui offrait la nature suivant les régions où les hommes se sont trouvés en développant des tabou et des totems.Il n’est jamais inutile de rappeler cela pour comprendre comment le capitalisme et l’individualisme séduit toujours chacun de nous, car ces attributs sont en nous, ’est en nous les Taoïstes le qualifie « vieil homme » , et dans le cas d’une destruction de notre monde culturel ce sont ces paramètres grégaires qui assureraient la survie de l’espèce.
                                                                                    Savoir cela ce n’est donc pas rien. Pourtant de là à en faire une théorie de la main invisible ou de la régulation naturelle, il y a toute une analyse à faire.
                                                                                    Si la main invisible signifie que nous ne maitriserons jamais notre destin, c’est exact (tous les jours nous réalisons 38 millions d’actions et il est donc impossible de savoir ce que certaines d’entre elles génèreront avant d’en mesurer ultérieurement les effets. Ce fut notre constat sur la croyance absolue dans le scientisme, ou la croissance). Si la main invisible reconnait que tout système qui s’oppose à sa théorie en découle, ce n’est pas un problème, mais si elle consiste à dire que l’on ne peut pas envisager d’autres modes d’organisations économiques que celui de l’individualisme égoïste, alors l’on renie de fait l’existence de l’altruisme grégaire qui fut aussi « culturalisé » par les religions.
                                                                                     je cite souvent l’axiome d’Adam Smith, dont l’analyse prend en compte nos comportements grégaires en disant : que tout homme met toute son énergie pour atteindre ce qu’il considère être dans son seul intérêt, et ce faisant il travaille mieux pour la collectivité que s’il voulait le faire.
                                                                                    La pollution que nous connaissons et la nécessité d’une décroissance dément cela.
                                                                                    Mais nous pouvons concevoir, alors que la main invisible puisse s’interpréter comme le moyen, dont nous n’aurons jamais la maitrise, de l’autorégulation de notre espèce au même titre que n’importe laquelle autre. Dans ce cas l’on sort du champs exclusif où le maintiennent ceux qui en son nom justifient la conséquence inévitable de l’enrichissement de certains sur le compte d’autres comme incontournable, puisque porté par l’individualisme naturel qui ne peut connaitre des choses que ce qu’il perçoit et intègre . Nous sommes donc dans le rapport dominant/dominé initial de la recherche du meilleur géniteur, et non dans celui du rapport d’aujourd’hui où le plus puissant, le dominant, pourrait être un puissant stérile, ou une femme, ce qui constitue une distorsion biologique, mais une réponse adapté à une société culturelle où c’est la collaboration des compétences, la répartition des tâches et l’instruction qui en assurent son développement en ayant structuré son « organicité » issus de la sédentarisation, en légiférant des « dominants systémiques » qui remplacent comme paradigme le dominant initial que l’on maitrise par l’éducation et le développement de frustration. nous n’avons plus des dominants génétiques mais des « dominants systémiques » coopté par les différentes organisation sociales

                                                                                    alors, ce capitalisme dont tu as défini toutes les arcanes, qui veut tout s’approprier qu’en est -il
                                                                                     au juste, si ce n’est une réminiscence de ce« vieil hommes » qui est toujours prêt à resurgir, et dont il faut savoir qu’il existe et que sauf à commettre un eugénisme il nait avec nous.
                                                                                    C’est donc au travers du capitalisme qu’il trouve une forme d’épanouissement, dont l’intérêt n’est pas la collectivité, mais soi, et la collectivité devient le marché sur lequel l’on s’appuie.
                                                                                    nous sommes loin d’une représentation humaniste de l’évolution humaine qui prend conscience qu’elle est une espèce en soi.

                                                                                    l’histoire du capitalisme moderne remonte donc à l’organisation des productions et de la sorti du groupe, du clan pour devenir société avec des territoires de conquêtes.

                                                                                    la première des relations fut l’économie de pillage. Il est naturel que le plus fort s’approprie la nourriture qu’amasse l’autre s’il n’appartient pas au groupe ou au clan. c’est dans ce rapport que se sont constitués les premières sociétés structurés, avec des hommes dominants par leur classes et les autres qui travaillaient, le tout garantie par des rapports guerriers. Premier rapport des dominants/ dominés, maitres des naisses et serviteurs des naisses, car de part leur ignorance croyaient qu’il était d’ans sa nature d’être ce qu’il était. Avec le développement du monothéisme, la notion égalité et d’universalité des hommes améliore le rapport dominants/dominés, il devient, dominants altruistes et serviteurs respectueux, dont le moyen âge obscurantiste en fera seigneurs/serfs avant l’élaboration d’une monarchie absolutiste avec une classes guerrières et des sujets serviles. le rapport dominants/dominer n’a pas particulièrement évolué.
                                                                                    Il nous faudra donc attendre la renaissance pour que derrière naissent les lumières qui apporteront, le libéralisme qui justifiera la propriété privé et avec elle le droit d’exploiter les autres dans la continuité de ce qui se faisait de manière supposée naturelle et que personne ne remettait en cause, si ce n’est après la révolution avec le développent de ce qui deviendra le socialisme.
                                                                                    durant tout ce temps la richesse et le développement monétaire ne concernait que les nantis et les commerçants. On oublie souvent qu’en ces temps quand l’on parlait du peuple c’est d’eux dont l’on parlaient. Ce n’est donc qu’avec le code civil de 1804 qui apporta la notion de salariat avec le louage de sa force de travail, les prolétaires que les travailleurs commence à être rémunéré avec de la monnaie. De ce fait le rapport dominants/dominés est devenu maitre et servitude volontaire, ou entreprise/salarié, ou patron/ouvrier, sur l’air d’un libéralisme moral qui considérait qu’il pouvait y a voir des rapports humains chrétiens en économie.
                                                                                    En 7 siècle depuis la Grèce antique, nous n’avons pas su élaborer un autre rapport de collaboration.
                                                                                    je lisais donc que tu signalais le rôle régulateur de l’état et l’opposition public privé qui est encore le signe de nos ignorances. il n’y a pas de différence entre 68 millions de français qui désignent des élus qui désigneront le PDG d’une entreprise publique et 68 millions de français qui peuvent acheter les actions de n’importe laquelle des entreprises. Ce qui n’est pas résolu c’est comme tu l’écris la répartition de la richesse produite.
                                                                                    or pour cela nous ne disposons que d’indicateurs suggestifs, qui sont fonction du conflit et des stimulations des désirs de posséder.
                                                                                    Depuis le temps que je m’intéresse au développement du capitalisme, il ne survit en fait que par notre acceptation d’une relation de dépendance, où celui qui entreprend se pense de droit disposer de toutes choses y compris de la vie des autres, en arguant du droit d’initiative et de la propriété privé.
                                                                                    Le code du travail en est la démonstration évidente et notre société au non du droit de tromper les autres, place sur le même pied d’égalité le salarié et l’employeur, également la nécessité de disposer d’un capital avec le capitalisme.
                                                                                    La création monétaire qui permet de disposer d’un capital est devenue nouvel eldorado des capitalistes qui se sont appropriés le droit des citoyens de pouvoir battre monnaie, avec leur accord. Mais le plus fondamental n’est pas là. Dans ce long rappel de nos évolutions les hommes ont comptabilisés leurs richesses, et cette comptabilisation qui se faisait dans le cadre du rapport maitre/ serviteur n’était pas faite pour le serviteur, mais seulement pour le maitre.
                                                                                    Le serviteur n’était en fait qu’une charge. Aujourd’hui ce qui compte la richesse des maitres à la même finalité, qu’il soit oligarques, ploutocrates, théocrates, étatistes, tous utilisent le plan comptable. Ce n’est donc que ce plan comptable qui est le« dominant systémique » qui permet au capitalisme de perdurer où qu’il soit, même dans un pays communiste. l’assise de de nos comportement du« vieil homme » se formalisent par rien d’autre que le plan comptable. alors l’on peut faire réguler le capitalisme, le remplacer par le communisme ou tout ce que l’on voudra si l’on compte la recherche du gain par le plan comptable où le travail créateur de richesse fait par le serviteur est considéré comme une charge nous ne changeront pas grand chose.
                                                                                    si l’initiative individuelle est indissociable du désirs d’être et d’exister, elle ne l’est que dans la réalité des autres sans laquelle elle ne resterait qu’une frustration névrotique.

                                                                                    Être capable de grands projets n’est plus à la disposition d’un individu. chaque initiative d’un n’est que la résultante d’un cumul de savoirs dont chacun à bénéficié dans un milieu endogamique plus ou moins favorable sans lesquels notre monde n’existerait pas.
                                                                                    il me semble qu’aujourd’hui les citoyens croient qu’ils naissent avec la science infuse avec un savoir spontané, alors qu’ils ont toujours peur du noir et sursaute au bruit du tonnerre alors qu’ils devraient danser car ils sont vivant.

                                                                                    7000 ans ce n’est rien dans la vie des hommes. envisagerons nous un jour de prendre un peu plus de distance avec ce « vieil homme » pour comprendre que si quelqu’un entreprend il est naturel qui conserve le bénéfice de ses efforts, mais si pour atteindre son but il a besoin de l’aide d’autrui, c’est lui qui est demandeur, même si le vieil homme lui dit de profiter de la situation.
                                                                                    Alors si c’est le cas, s’il veut être son maitre , qu’il reste seul, sinon il convient de trouver un moyen de collaboration ou l’apport de l’effort de l’autre reste sa propriété et la part du résultat du but qu’ils atteignent au prorata de leurs apports respectifs. nous n’en sommes pas là loin s’en faut. Cela signifie qu’il faut faire du travail salarié un apport de capital, car c’est là sa réalité.

                                                                                    Nous avons même créer l’annihilation de l’humain, la Société Anonyme. N’est ce pas merveilleux pour des oligarques ou tous ceux que tu veux qui nous rappellent sans cesse que nous devons assumer nos responsabilités. Et quand ils sont condamner, comme Total ou les marchands de yaourts, c’est l’entreprise qui l’est, de telle manière que le coût de la condamnation au lieu d’être prélevé sur le dividende des actionnaires, il sera grâce au plan comptable ventilé de telle sorte qu’au final ce sera le client qui payera.
                                                                                    Enfin pour conclure, le prêt est devenu une véritable arnaque, si je ne suis pas opposé à la création d’un capital, car je vois mal chaque citoyen donner leur obole pour réaliser de grands projets,( alors qu’ils ont abandonné le pouvoir d’émettre du capital si nécessaire, et râle à la moindre levé d’un prélèvement), mais en plus ils vont devoir rendre des intérêts sur leur propre argent, qu’ils remboursent le double du capital qu’ils ont emprunter.
                                                                                    Est -ce là la régulation de la main invisible qui nous oblige dans le cadre de l’auto régulation à trouver d’autres solutions, puisque, et j’en terminerai avec cela, les conditions de production qui sont les nôtres ne sont pas favorables au développent de la vie, car dans elles pays riches, les pays occidentaux, les autochtones ne renouvellent pas leurs populations, signe s’il en était que le capitalisme distordu par le culturel n’est pas si bénéfique que cela, et si nous sommes en situation hédoniste, il est obligeait de constater par notre histoire que ce n’est pas grâce à ceux qui exploitaient les autres et que c’est un mauvais jugement dans le cadre actuel d’obliger les capitalistes à redistribuer leur capital, car il le reprennent au centuple.
                                                                                    Comme l’on doit admettre que ce ne sont pas les pauvres qui se révoltent.
                                                                                    c’est donc l’instruction, la connaissance, les savoirs et non seulement l’éducation qui ont permis aux hommes d’évoluer , dans le cadre de la main invisible, si cette main n’est que l’ignorance de notre futur et no celle qui du joug, des carcans et toutes soumissions qu’il faudrait accepter en son nom.
                                                                                    http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html

                                                                                    cordialement.


                                                                                    • izarn izarn 15 mars 2015 21:18

                                                                                      @ddacoudre
                                                                                      Houlala ! Mais votre main invisible n’a rien à voir avec celle d’Adam Smith, ni surtout celle du néolibéralisme !
                                                                                      Cela démontre plutot l’hypocrisie totale de reprendre cette idée d’évolution pour un truc qui est uniquement sociologique ; le capitalisme moderne et surtout anglo-saxon !
                                                                                      L’évolution de l’homme ! Mais vous plaisantez je suppose ? Au niveau génétique il faudrait parler de 300 000 ans ! Et vous nous parlez de 200 ans ? C’est du comique ?
                                                                                      N’essayez pas de récuperer une idéologie qui face aux analyses de Karl Marx, fait figure de déchet de la pensée humaine...
                                                                                      Deux guerres mondiales, ça ne suffit pas ? (Aprés la mort de Marx !!!)
                                                                                      Non, signifier que le capitalisme fait partie de l’humanité est un pléonasme sans interet ; à ce compte la, l’esclavage, le génocide et la guerre en font partie aussi...
                                                                                      Et alors ? Je dois m’assoir ?


                                                                                    • ddacoudre ddacoudre 16 mars 2015 08:12

                                                                                      @izarn

                                                                                      bonjour izar. notre société à un mal fou a comprendre que ce qui existe à une raison d’être et n’est que la conséquence de notre propre système émotionnel en réaction à l’environnement dans lequel il s’exerce. toutes les espèce procèdent de cette manière , ce que nous appelllons le capitalisme n’en est qu’une facette et repose sur le moyen d’être le dominant en utilisant l’environnement dans lequel les autres sont une donnée malléable et exploitable. faire du capital dans ce jeux de rôle des un et des autres demeure un comportement grégaire, puisque l’autre n’est eb fait regardé que comme un marché. ce n’est pas parce que nous avons modernisé nos moyens et rendu confortable notre existence que le fond a changé. je dirais même que nous avons régressé par rapport à une période où l’homme se regardait comme un humain ce qu’il fait toujours tout en disant qu’il ne doit pas s’exploiter sous n’importe quelle condition. certes il a évolué dans le cadre du respect de la personne l’on ne peut plus fouetter l’esclave, mais il demeure de la graine d’esclave, car sa force de travail demeure un capital à louer aux moindres conditions et non un capital qui s’ajoute. comment peut-on imaginer que ce que nous structurons ne soit pas autre choses qu’un moyen de réguler nos existences. l’organisation du capital se substitue à une forme d’incapacité des individus de dépasser le stade de ce qui correspond à la limite de ses sens, e fait donc appel à l’intellectuel qui compose des organisations qui lui ressemble et son perfectible du fait que la masse d’ignorance est plus grande que celles des connaissances dont nous disposons. et quand nous nous retrouvons face à cette confrontation, alors nous nous faisons la guerre comme aveu de notre impuissance à sortir de nos instinct grégaires qui définissent un dominant, même si aujourd’hui nous ne le reconnaissons plus car il est devenu systhèmique.

                                                                                      cordialement.


                                                                                    • Zevengeur Zevengeur 16 mars 2015 21:31

                                                                                      @ddacoudre

                                                                                      J’avoue ne pas avoir lu votre commentaire en entier, mais je précise une chose au sujet du capitalisme : au départ ce dernier était un capitalisme d’entrepreneurs, le patron faisait vivre son entreprise et il était partie prenante dans les risques liés aux décisions stratégiques.

                                                                                      Aujourd’hui, les capitalistes, appelés pudiquement « les marchés » sautent d’entreprises en entreprises et les directions de même. Lorsqu’une mauvaise décision fait du tort à une entreprise, les actionnaires vont voir ailleurs et les directions ont droit à des parachutes dorés.
                                                                                      Le système a été dévoyé par un parasite pur jus qui se nourrit sur son dos : la finance.


                                                                                    • izarn izarn 15 mars 2015 20:18

                                                                                      Pas inutile de redire tout ça.
                                                                                      Ceci dit les dettes toxiques, le peuple n’en a rien à faire. En effet c’est détenu(Hélas pas en prison !) par les rentiers, zinvestisseurs et Cie...Z’avaient pas qu’ a preter ! Si tu pretes, c’est que t’as pas besoin de ton fric pour vivre , OK ? Déja, t’es mal, coco !
                                                                                      Le problème c’est que dans certain pays la retraite n’est pas par répartition, mais par capitalisation. Vous avez tout compris...
                                                                                      En fait en France on a rien à craindre sur l’effondrement des banques...
                                                                                      Il suffit d’en construire de nouvelles et hop !
                                                                                      Il suffit de ne pas payer, c’est tout ! Ha oui facile à dire ? Mais si une entreprise est ruinée par ses actifs bidons mis en place par ses PDG mafieux, il suffit de la nationaliser. A 1 euro symbolique ! Actionnaires à la porte ! Banques : Faillite ! Hahahahha ! Les banques aussi ça se nationalise ! Sans payer leurs dettes, bien sur !
                                                                                      Comme disait Keynes : L’euthanasie du rentier. Ca devient une urgence.
                                                                                      Vaut mieux les ruiner que de faire une guerre, OK ?
                                                                                      Vaut mieux etre vivant que mort, OK ?
                                                                                      Alors vous les rentiers : Allez vous faire foutre...C’est vous qui détruisez la planète.
                                                                                      La solution, elle est trés simple. Il faut vous laver l’esprit de votre programmation ultra ultralibérale depuis l’ére Reagan, Friedman et autres guignolos de l’économie au service de la mafia qui nous dirige !
                                                                                      Tina ! Tina ! V’la du boudin !
                                                                                      Tiens, tiens v’la du boudin !
                                                                                      Heureusement qu’il y a la Légion pour maintenir l’ordre bande de cravatés à Rolex ! Les sans dents vous traite de sans couille !


                                                                                      • dominominus dominominus 23 mai 2015 17:49

                                                                                        Les politiques, pantins alibis qui mangent dans une gamelle qui leur suffit largement...

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