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Accueil du site > Tribune Libre > Le cinéma français dans tous ses états

Le cinéma français dans tous ses états

« Exiger simplement et strictement des choses les qualités qu'elles ont la prétention d'avoir : tout le sens critique tient là-dedans. » (Georges Courteline)

On serait en droit de se questionner sur la légitimité d'exister de certain "films" français grand public de ces dernières années . Mon propos n’est pas ici de dénigrer ceux qui les regardent, j’en fais d'ailleurs partie, espérant y trouver un moment de détente, de divertissement ou simplement un sujet brillamment traité, un stimuli cérébrale.

Certes je reste limité dans mes recherches ou mes connaissances cinématographiques, il existe certainement encore de bon film français. Malheureusement quand il s’agit de films comiques ou sociétaux largement médiatisés mon constat personnel est dramatique.

Parlons comédie ; des Films tel que « Eyjafjallajökull », « Supercondriaque », « Barbecue », « Camping 12 », « Qu’Est-ce qu’on a fait au bon dieu », « Les Francis » se targuent d’être des référence du cinéma populaire. Ils n’ont malheureusement absolument rien de drôle (et dieu sait qu’on ne leur demande déjà pas grand-chose). Pire, certains ont un fond « subtilement » malsain ("Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu", parfait exemple), sous couvert du « on est tous égaux » essayent de nous faire rire à grand coup de poncifs communautaire et raciste. On y trouve l’arabe qui à réussit dans la vie mais qui reste agressif de caractère, le juif qui ne réussit pas dans ses affaires mais qui cherche toujours l’argent facile, et le chinois de bonne famille poli, réservé et travailleur. Et que dire du père africain plus raciste que les parents français très caricaturaux. Si on peut se questionner sur l’âge mental des scénaristes, certains diffuseurs et producteurs (on retrouvera souvent les même d'ailleurs) semblent prendre un malin plaisir à exacerber le communautarisme ambiant et les divisions sociales.

Même constat accablant et certainement plus flagrant pour des films sociétaux tel que "Samba", "24 Jours", "Intouchables", "Welcome", "La vie d’adèle", plus récemment "Les héritiers". La liste est longue et les sorties fréquentes. Des productions au contenu réducteur qui laissent à penser que le sujet traité n'est pas connu ou volontairement réduit à sa plus simple expression. L'exeption devient la règle au détriment du concept que l'exeption devrait confirmer la règle, qui elle, n'est jamais traité. Le fait divers devient la norme à force de répétition. Tout comme la médecine ne traite souvent que les sympthômes et non les maladies, ces films sont des placebos traitant à contre emploie les origines de maux bien plus profonds et complexes et c'st bien leur danger. Comment ne pas faire une critique négative de ce genre de film sans passer pour un sans coeur ? Evidemment pour certain les sujets traités sont graves, évidemment la réussite de certain dans un contexte difficile est une bonne chose, évidemment l'amour en deux femmes doit exister et être respecter. Seulement voilà, je me refuse d'adhérer à ce qu'on essaye de me faire croire comme étant soit disant la règle. Je me refuse de croire que les français sont généralement racistes, homophobes, antisémites puisque ces films nous mènent finalement à ce faux constat et c'est bien là toute leur perversité.

Pour parler rapidement des budgets ; certain dépasse les 15 M d’€, dont 2 à 3 millions rien pour les cachets des « stars », leur producteur se gave en sous-payant des intermittents, en prenant des stagiaires pour monter des dossiers de financement, en grattant tout type de subvention régionale et en glanant à Canal+, Ciné+ ou Tf1 quelques dollars, pour peu que le scénario soit politiquement correct et que le film puisse agglutiner deux millions de spectateurs le Dimache, cherchant à penser à tout sauf à la semaine de labeur à venir.

Je pense qu'il serait souhaitable de garder une certaine forme de naïveté saine qui nous éloigne de la peur de l'autre. Messieurs les réalisateurs et producteurs, je vous invite à réfléchir à des sujets qui pourrait plutôt nous rassembler, nous réconcilier, nous divertir si dans les années à venir vous voulez continuer à faire des entrées, ça devient vital.


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11 réactions à cet article    


  • bakerstreet bakerstreet 3 décembre 2014 14:55

    Complètement d’accord avec vous.



    Journaux critiques bien moins critiques envers les films français qu’étrangers, qu’on éreinte alors, par compensation. 

    Que raconte ces daubes, sur fond d’hystérie :
    Dialogue type :
    « Y en a marre de tes conneries, si ça continue je parts »
    « Et bien pars !
    Cris, vaisselles cassées. ...Je vous laisse envisager la suite endormante, avec quelques escapades, roucoulades au lit, situations désopilantes, avec le jeu des familles recomposées, qui offrent tout un tas de développements possibles.......

    Des sempiternelles comédies bourgeoises, BCBG, dans les beaux quartiers de Paris, là où l’on parle encore de »la province« en baillant.
     La province, cette région où vivent des gens typiques, sujets de films du genre, comme on dit...
    Pour le vivier d’acteurs, voyez dans le gotha : Rejetons de Depardieu, de Borihnger, De Birkin, de Deneuve, de Souchon, d’Hallyday, de Dutronc, de Gainsbourg, de Birkin.

     J’arrête, je sais vous avez d’autre noms. 
    Mais pas celui de la fille de la boulangère du coin de la rue. 
    Sans doute qu’elle n’a pas le talent pour ça. 

    D’ailleurs, c’est bien connu, ce n’est pas un avantage d’être fils ou fille de, juste une souffrance, un boulet qu’il faut traîner car alors on ne vous laisse rien passer.....

    .J’’ai lu tout ça plus d’une fois dans le télérama où cette semaine c’est pour la ennième fois la birkin mère qu’est en première page, repeinte au ripolin ou au photoshop

    On rhabille Depardieu pour faire l’obélix, et ça fait quatre millions d’entrées. 
    Je ne sais pas pourquoi c’est vrai qu’à ce niveau la connerie assure et promotionne à fond, se démène sur les plateaux de télé. 
    Le plus dur du film assurément de se démener ainsi.

     Mais cela ce n’est plus vraiment du cinéma vous en convenez. 
    Cherchez un chef d’oeuvre ? Je parle pas de millions d’entrées, de nanards. Je parle de film qu’on du sens, de la qualité, et vous laisse bouche ouverte longtemps après que la lumière se soit éteinte. 
    Peut être quelques fims de Jeunet...Un fim comme Welcome qui nous dit vers quel univers le cinéma devrait s’orienter pour rester dans la veine des grands cinéastes d’avant guerre.

    Sinon, le retour sur bénéf, c’est pas toujours assuré. 
    Qu’à celà ne tienne. L’avance sur recette ne sera pas remboursé.
     C’est une spécialité du cinéma français, si vous êtes financé, de faire un film gros budget en n’ayant pas un rond. 
    On donne un budget démentiel aux acteurs. Pas la peine de se gêner ! Une situation qui fait que les acteurs français sont les mieux payés au monde !

    Quelle importance ! L’état est bonne fille !
     On ne remboursera que si le film marche. 

    Tout cela mes bons seigneurs encourage évidemment la création, et développe l’esprit critique, et la critique sociale. 
    Et voilà pourquoi il y a si peu d’histoire de boulangère, et de gens comme vous et moi. 
    Mais le monde entier nous envie notre cinéma, parait il. 
    Que n’a t’on pas dit ce genre de truc, pour tout un tas de titanic. 
    Euh non, de bateau »France" !

    • Fergus Fergus 4 décembre 2014 09:29

      Bonjour, Bakerstreet.

      Dans un article de 2013 intitulé Cinéma : l’effarante invasion des « fils et filles de », j’avais abordé cette question du « gotha ». Depuis, cela n’a fait qu’empirer...


    • trevize trevize 3 décembre 2014 15:09

      De deux choses l’une : soit on prend les clichés et on les exacerbe, auquel cas on est « réducteur et communautariste ».
      Soit on n’en tient pas compte, on essaie de rassembler et de réconcilier, comme vous semblez le vouloir, auquel cas une autre catégorie de personnes viendra affirmer que le film veut gommer les différences, nier les individualités, et que ça fait partie du complot pour établir le nouvel ordre mondial (on sait toujours pas ce que c’est au fait)

      On montre des racistes et des homophobes -> halala on fait des amalgames, cépabien.
      On ne les montre pas -> on est un vilain menteur qui veut cacher la vérité halala cépabien

      Personne n’est omniscient, tout ce qu’on dit ou fait est orienté dans un sens ou dans un autre, c’est comme ça on ne peut rien y faire. L’objectivité n’existe pas, tout est relatif.
      Un film, c’est un référentiel (un sujet) un début, une fin, et une trajectoire entre les 2 (le scénario)
      Pour un même sujet (référentiel) suivant les points de départ et d’arrivée, on peut aboutir à deux résultats opposés, ce qui ne veut pas que l’un ou l’autre est faux.
      C’est juste qu’en occident, nous avons du mal à vivre avec les paradoxes ; on aime bien que tout soit carré, mais la réalité, elle, est courbe. Un film n’est pas vrai ou faux, un film décrit juste un point de vue parmi une infinité de points de vue possibles.

      On ne peut pas forcer les gens à regarder des films « intelligents ». Ce que vous appelez « naïveté saine » est désigné par beaucoup comme « planplan et bisounours ».


      • Bobius Bobius 3 décembre 2014 17:23

        C’est beaucoup prétendre, vous pensez, qu’un film qui se veut grand public, ai un scénario qui dépasse le niveau CE1 pour nous éviter de devenir débile, que des acteurs donnent l’impression d’y croire, que les sujets ne tournent pas systématiquement autour d’une bien-pensance normée transpirant les bons sentiments d’une niaiserie affligeante ?
        Un film brillant n’est pas synonyme d’ennuyeux il me semble. On peut éviter de ce zombifier devant la téléréalité sans pour autant avoir besoin d’un bac +12 pour faire ou voir autre chose d’intéressant. Je peux vous citer de nombreux films qui dépassent simplement votre vison qui me semble un peu binaire sans pour autant avoir besoin d’une maitrise de philo.
        Si un film est subjectifs par nature, ça n’implique pas non plus qu’il doive être dénué de nuance et profondeur et d’une certaine finesse d’esprit tout en restant simple. Tout est une question de talent du scénariste, des acteurs et du réalisateurs. Hors dans les films que j’ai cité je n’en vois aucun ...
        Pour finir quand je parlais d’une « naïveté saine » j’entendais de ne pas devenir paranoïaque à grand coup de films « fait divers » au point de me méfier de mes voisins, je préfère partager avec eux (pour résumer).
        Je reste néanmoins convaincu qu’il existe un « courant » cinématographique qui vise à nous diviser et entretenir du communautarisme par la peur ou la stupidité mais tout ça n’est que mon avis bien sur.


      • trevize trevize 3 décembre 2014 18:51

        Je sais pas trop... si la qualité des films est nulle mais que ce sont tout de même des réussites commerciales, j’aurai tendance à penser que le niveau intellectuel des spectateurs n’est pas des plus élevés. Si c’est ce que le public veut, pourquoi risquer de faire un flop en lui donnant autre chose ? Si on arrêtait d’aller voir ces niaiseries, les producteurs nous donneraient autre chose. On continue à y aller, et par cet acte on leur signifie que nous sommes contents de leur travail, et on les encourage donc à continuer de produire de la m... et à surpayer des acteurs minables.

        Un film grand public, ça s’adresse entre autres à des enfants (donc on peut pas trop élever le niveau) et en plus on est obligé de faire dans le consensus. Faire du grand public sur un sujet comme Darwin par exemple, ça serait se mettre les bigots à dos, donc c’est plus grand public... Ou alors on descend Darwin pour que les bigots soient contents, et ce sont les rationnels qui seront floués dans l’histoire.
        Par définition, un film grand public, c’est gnangnan et plat, ça dégouline de bons sentiments et ça finit par donner un air de déjà vu (c’est toujours les mêmes histoires)

        Pour le cinéma qui « divise », c’est une façon de voir les choses, mais d’un autre côté, les divisions que l’on montre dans ces films sont bien réelles ; je pense que c’est une bonne chose que les ploucs intolérants voient de temps en temps que tout le monde ne se comporte pas comme eux. Le rassemblement des gens ne se décrète pas d’office ; faire un film ou tout le monde il est beau et gentil, tout le monde il est d’accord et content, c’est du pur mensonge. Pour se rassembler, il faut dabord que les gens aient conscience qu’ils sont divisés. Chacun voit le monde à sa façon, et pour certains, ça doit pas être triste... De base, un humain a tendance à penser que la bonne façon de voir le monde, c’est la sienne, que tous les gens normaux pensent comme lui, et que tous ceux qui pensent autrement sont dégénérés. Le beauf tf1 de base est persuadé que la France est remplie de gens comme lui.

        C’est pour ça que cest important que les racistes voient autre chose que les habituels jeunes issus de l’immigration qui brûlent des voitures, et que les homophobes voient des femmes s’aimer dans un film.
        D’un autre côté, ce genre de public n’ira pas voir ces films. Les purs racistes refuseront de voir intouchables et les homophobes ne veulent sûrement pas voir la vie d’Adèle.

        Et on en revient là : les gens vont voir ce qu’ils aiment et ce qu’ils connaissent au cinéma ; pas tout le monde bien sûr, mais en général c’est ça, et quand on touches des millions de spectateurs, on ne s’occupe que du cas général, on ne s’embarrasse pas des cas particuliers. Le cinéma est un business comme les autres. C’est moche, mais c’est comme ça.

        Je pense qu’à l’avenir, pour voir du cinéma qui sort de l’ordinaire, il faudra de plus en plus se tourner vers les sites de financement participatif. Et c’est une bonne chose, de simple consommateur de cinéma, les spectateurs peuvent enfin devenir aussi producteurs.


      • Bobius Bobius 4 décembre 2014 11:51

        Trevize,
        Vous semblez défendre l’idée par des raccourcis assez incroyables que se serait les « gens » (terme fourre tout) qui serait la cause de la baisse de niveau des productions cinématographiques. Je défendrais complètement l’inverse. A mon sens, il y a une volonté palpable de baisser le niveau par le biais, entre autre une école moribonde, une culture bas de gamme et des médias souvent idiots. Ce qui ne veut pas dire que le niveau est généralement bas mais il risque de tendre à l’être ça j’en suis sur.


      • bakerstreet bakerstreet 3 décembre 2014 19:03

        Pour les scénarios c’est vrai l’indigence prédomine.


         Les faits divers sont exploitées, car les gens fantasmes dans cette représentation le sens du réel, presque du social, du vrai.

         La même chose qu’en littérature d’ailleurs où les écrivains se servent de biographie à la louche actuellement ; héros, acteurs, personnalités, c’est facile : Suffit de rassembler les épisodes de la vie de Marcel Cerdan de la Piaf, ou de Zatopek pour en sortir un condensé historique made in France signé d’une belle plume. 
        La moitié des sorties littéraires au moins sont construit sur la recette wilkipédia

        Qu’est ce à dire de vouloir traiter l’histoire, les familles, les héros d’hier ?

         Sans doute une grande facilité, un manque d’imagination, et le refus de s’esquinter à cette réalité sociale qui à une autre époque donne le néo réalisme en italie, Grémillon et Carmet en france.
         Un cinéma qu’avait de la poigne et qui plaisait à toutes sortes de gens différents. 

        Et puis le politiquement correct et la définition de nouvelles normes identitaires religieuses, font qu’on a même plus besoin d’un service d’état pour que les soit disant artistes se censurent, refusent de traîner des problèmes qui dérangent. 

        En auraient ils les moyens d’ailleurs ?
        Ca donne du « POLISSE » ? ce navet insipide et racoleur, que les copains encensent , car il fait dans la tradition, malgré ses airs d’affranchis, cette volonté fausse de faire dans le truc que personne n’ose faire, mais qui n’est qu’une caricature hystérique et simpliste. 

        Ces gens ont fréquenté les beaux quartiers,
         ils ne connaissent rien de la réalité de ce monde, 
        Juste ceux qu’ils dirigent, si censé d’ailleurs ils dirigent quelque chose.....Leur nom servant de représentation, comme celui d’ acteurs « incontournables » . 

        Rohmer avait fait un cinéma de qualité, internationalement reconnu, en utilisant jusqu’à la fin des moyens dérisoires. 
        Des acteurs inconnus
        Hors, les progrès techniques ont permis encore de baisser les coûts ! Une petite caméra numérique et un matériel de mixage sont très abordables, et devraient permettre à toute une génération de s’emparer de ce moyen pour s’exprimer. 
        C’’est la même révolution que le tube de peinture qui permit de sortir des ateliers pour peindre en pleine nature, avec la révolution du regard impressionniste. 

        Je sais que ce n’est pas simple, que les salles sont confisquées par les grosses productions !
        Ce système est tenu par une mafia, qui tient les rênes, fait cracher l’état au bassinet. Et ne manifeste sa présence qui pour garder ses avantages acquis. La qualité, c’est comme pour l’’agriculture intensive, c’est pas son problème, si ça rend les gens malades. Ou cons !




        • Fergus Fergus 4 décembre 2014 09:38

          @ Bakerstreet.

          En réalité, il y a pas mal d’excellents films français, et pas seulement des fictions (je pense au documentaire La cour de Babel). Le problème est qu’ils ne font pas beaucoup d’entrées et ne bénéficient pas du même plan médias que les productions destinées à amuser le grand public. Dès lors, on se focalise sur les films qui attirent le plus grand monde et pas sur les autres. 


        • Bobius Bobius 4 décembre 2014 11:04

          Je partage complètement votre point de vue. La facilité règne en maître, pas la peine de se foulée pourvu que l’on reste dans la cadre de la bienpensance institutionnelle pour être diffuser.

          Finalement de mes souvenirs de gosse, je regardais sans chercher forcément plus loin, le Western du mardi soir ou le Louis de Funès du Dimanche. Pour ça j’insisterais sur le fait que ce ne sont pas les spectateurs de navets qui sont à blâmer mais bien ceux qui les produisent.

          Ils participent plus à générer des névroses que de nous divertir, ce qui me semble t-il devrait être la principale fonction du cinéma.


        • Fergus Fergus 4 décembre 2014 09:25

          Bonjour, Bobius.

          « Ils n’ont malheureusement absolument rien de drôle ». 

          Je partage cet avis. Pour autant, le penser ne justifie pas de l’écrire car cette opinion personnelle est contredite par des millions de personnes qui pensent exactement le contraire. En matière de divertissement, on ne peut avoir de jugement péremptoire.

          D’autre part, je ne comprends pas votre attaque de films comme « Les héritiers » ou « La vie d’Adèle » : ils ne sont en aucun cas « réducteurs » car ils ne prétendent pas à donner une vision générale d’un sujet mais montrent un cas particulier et rien d’autre. Que chacun ait envie - ou pas - d’en tirer des enseignements plus larges, cela relève de la réflexion personnelle, là aussi. 

          Sur les cachets des stars, votre indignation rejoint la mienne. Or, bonne nouvelle, le CNC vient d’annoncer qu’il refusera désormais toute subvention aux films qui rémunèreront des acteurs au delà du million d’euros.


          • Bobius Bobius 4 décembre 2014 10:33

            Bonjour Fergus
            1) « Pour autant, le penser ne justifie pas de l’écrire car cette opinion personnelle est contredite par des millions de personnes »
            Une opinion personnelle est une invitation à échanger sur un point de vue et heureusement qu’elle se justifie que se soit contre 1 million ou 10. Je suis d’avis de bousculer le consensus si le besoin s’en ressent. Mon avis n’est pas péremptoire puisque chacun est invité à me contredire.
            Le contraire reviendrait à dire à mon sens qu’il existe une vison totalitaire que personne ne pourrait remettre en question sous prétexte du nombre. Je ne comprends pas bien votre point de vue.
            2) « je ne comprends pas votre attaque de films comme « Les héritiers » ou « La vie d’Adèle » : ils ne sont en aucun cas « réducteurs » »
            Concernant vos deux exemples ; pour « Les héritiers », je commence à envoir ras le bol de cette piqure trimestriel de rappel de la shoa (film, documentaire, débats), comme si nous devions nous souvenir chaque jour que nous y serions, de part notre histoire, les responsables. Allez voir les réactions hallucinantes de certain sur la page FB de ce film. Tout ce que ce type de film provoque c’est une amplification de la haine des juifs, c’est complètement contre productif. C’est souffler sur les braises d’une situation au Moyen Orient compliqué. Je crois ce genre de film est non seulement dispensable, mais dangereux à terme. Quant à « La vie d’Adèle » je n’y ai vue que le délire personnel d’un mauvais réalisateur prétentieux et voyeur et le sujet de l’homosexualité maltraité. Je n’irai pas plus loin j’ai déjà perdu 3H à le regarder dans la douleur ...

            Ce n’est que mon avis, ce qui n’empêche pas chacun d’y trouver ce qu’il veut, j’insiste la dessus.

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