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Le Coran décréé par Florence Mraizika

Florence Mraizika est docteur des Mines de Saint-Etienne et diplômée d’araméen de l’université Hébraïque de Jérusalem. Elle est par ailleurs spécialiste de l’intertextualité Bible-Coran et a étudié, au sein de l’Institut Catholique de Toulouse, le motif de l’alliance biblique dans le Coran ainsi que les strates de composition du corpus coranique. Avec cet ouvrage, sous-titré le défi de la science, elle propose une analyse du Coran en se basant sur les nouvelles découvertes sur les origines de l’islam. Précisons que la vision de l’auteur est exclusivement sunnite. Bien évidemment, l’islam ne se résume pas au sunnisme. L'histoire des premiers temps islamiques et les corpus ne sont pas les mêmes dans le sunnisme et le chiisme.

 

Il convient, pour bien commencer, de répondre à cette fameuse question : qu’est-ce que le Coran ? L’auteur écrit : « Le Coran est le livre saint de l’islam. De taille équivalente environ au Nouveau Testament, il se compose de 114 chapitres appelés sourates. Chaque sourate se compose de versets - des centaines pour les premières sourates, quelques-uns pour les dernières, les spécialistes allant même jusqu’à numéroter des sous-divisions au sein des versets. »

 

Que trouve-t-on réellement en lisant le Coran ? Là encore Mraizika propose une réponse factuelle : « Le Coran est un ensemble de récits, de narrations et de commandements. Dans la foi islamique, il s’agirait de la parole de Dieu lui-même, immuable et incréée, telle que son ange, Gabriel l’aurait révélée en arabe à Muhammad et telle que lui-même l’aurait alors prêchée dans l’Arabie du VIIème siècle entre 610 et 632 (année de sa mort), entre les villes de La Mecque et de Médine, faisant de lui le prophète de l’islam.  »

 

Il y a une notion importante sur laquelle nous ne voulons pas faire d’impasse : « Selon la tradition musulmane, cette prédication aurait été uniquement orale et apprise par cœur par les premiers compagnons de Muhammad. Des mises par écrit partielles et multiples auraient été initiées du vivant de Muhammad, mais c’est après sa mort que le Coran sera édité et normalisé. La tradition musulmane met en avant le rôle éminent du calife Othman, qui, prenant le pouvoir en 644, aurait entrepris la mise par écrit définitive du texte coranique. »

 

Pour résumer, le Coran se présente comme la parole de Dieu révélée à l’humanité dans la langue arabe. Comme toute religion, elle affirme la supériorité de son Dieu, maître et créateur de l’univers auquel l’humanité doit se soumettre. L’auteur énonce que « le Coran présente de nombreuses histoires de personnages bibliques et parabibliques, revendiquées comme autant de personnalités islamiques : Abraham, Ismaël, Joseph, Pharaon, Moïse, Noé, Jonas, Jésus, Marie, etc. » Les musulmans étaient obligés d’agir ainsi pour justifier la prétendue continuité avec les monothéismes hébraïque et chrétien.

 

Il faut aussi noter, contrairement à ce que laissent entendre certains musulmans, que «  le Coran condamne les non-musulmans pour être rétifs à l’islam, en particulier les Gens du Livre, Chrétiens et Juifs, les premiers principalement pour être coupables du péché d’associationnisme, et les seconds pour avoir condamné Jésus, sali Marie et falsifié leur texte saint, la Torah, dont la substance aurait été initialement celle de l’islam. Ils sont voués à l’enfer ». Dire le contraire revient à omettre ou cacher un des points fondamentaux de la doctrine islamique.

 

Nous en entendons souvent parler, mais le rappel ne nous semble pas superflu : « Le Coran exhorte les croyants au combat armé dans le chemin de Dieu, pour répandre et imposer l’islam. Il détaille les modalités du combat et de la guerre sainte (jihâd).  »

 

Au cours de son analyse, elle pose une autre interrogation lourde de sens : « le Coran peut-il être lu par tout à chacun ?  » Elle répond ainsi : « C’est un texte peu compréhensible par lui-même. Voire même incompréhensible. Comme il se présente, le Coran est en effet d’un abord difficile : pas de présentation du locuteur (des locuteurs ?), ni des personnages ; ruptures permanentes de style et de sens ; interruptions brutales des narrations qui sont reprises ou pas dans d’autres sourates ; ordonnancement arbitraire des sourates et versets ; injonctions et commandements parfois contradictoires. »

 

Autre remarque importante que mentionne Mraizika : « De fait, [le Coran] ne peut être compris sans clefs de lecture extérieures au texte ; ces clefs vont permettre d’expliquer qui sont les personnages mentionnés, les lieux, les circonstances.  » Elle ajoute que les sources islamiques sont tardives : « Par exemple, pour ce qui concerne la biographie de Muhammad (sîra), auteur présumé du Coran (ou transmetteur depuis Dieu via l’ange Gabriel selon la foi musulmane), le premier document connu est un texte du IXème siècle, écrit par Ibn Icham qui revendique de l’avoir composé à partir d’une biographie précédente d’Ibn Ishaq, datant du VIIIème siècle, elle-même disparue. Les sources de première main se référant à l’histoire de la communauté islamique sont inexistantes. »

 

Pour les hadîths (tradition orale des faits et gestes de Muhammad et de la première communauté musulmane), « leur mise par écrit remonte pour les plus anciens à la fin du VIIIème siècle, mais nous ne disposons d’aucun document avant les recueils de Boukhari et Muslim, au IXème siècle.  » Mraizika poursuit sur sa lancée : « Il n’existe en fait pas de sources de première main contemporaine de la communauté islamique de Muhammad. Tout comme pour la biographie Ibn Ishaq, il semble qu’elles aient été détruites volontairement. »

 

Il y a une autre question essentielle : le Coran a-t-il vraiment été écrit en arabe ? Nous pouvons lire dans son étude : «  Le Coran que l’on lit de nos jours est bien sûr écrit en arabe. Mais l’étude des manuscrits coraniques anciens révèle des faits troublants. S’agissait-il vraiment d’arabe au moment de leur rédaction ? Pas tout à fait : les spécialistes évoquent plutôt un patchwork de langues, un sabir.  » Elle ajoute que «  ces manuscrits ont en fait été rédigés dans un arabe archaïque, fortement mâtiné d’araméen, d’éthiopien et de pahlavi (persan), dont on détecte toujours les traces et influences dans le texte arabe normalisé actuel.  » Selon différents examens, il y aurait dans le Coran « trois mots différents pour signifier Diable, appartenant à trois langues différentes et relevant donc de trois conceptions différentes.  »

 

L’auteur écrit par la suite : « la difficulté majeure rencontrée par les linguistes, c’est l’absence de tout lexicographe ou dictionnaire de l’arabe des VIIème et VIIIème siècles pour pouvoir trancher quant au sens des mots dans les manuscrits anciens.  » Malheureusement, elle semble méconnaitre Khalil ibn Ahmad (718-791) qui a rédigé le premier dictionnaire de la langue arabe, le Kitab al-Ayn (Le livre source). A la suite de celui-ci, une douzaine de dictionnaires arabes seront rédigés jusqu'au XVème siècle.

 

Nous lisons avec intérêt que « les difficultés sont en fait plus considérables encore que ces affaires de vocabulaire, car il faut aussi intégrer les écueils de la grammaire et de la rédaction du texte. Même si la plupart des lecteurs actuels du Coran sont persuadés de lire le même texte que celui qu’Othman aurait fait mettre par écrit, ils ne peuvent pas en conclure pour autant qu’ils le comprennent comme Othman lui-même l’aurait compris.  »

 

Peu de gens le savent ou le prennent en compte, mais « tout comme pour le sens des mots, la calligraphie et la grammaire de la langue arabe écrite ont évolué depuis le VIIème siècle. Or l’on sait de fait bien peu de choses sur cette évolution. » Selon l’auteur, « des réformes orthographiques, calligraphiques et grammaticales majeures ont affecté le texte coranique. Elles ont été réalisées, au cours des VIIIème et IXème siècles, par des scribes et grammairiens persans sous le califat abbasside de Bagdad. »

 

Il existe aussi de nombreuses erreurs théologiques et philosophiques dans le Coran. Nous relevons celle-ci : « Jésus coranique, verbe de Dieu aurait dû parler et écrire arabe, langue islamiquement céleste. Le Verbe de Dieu est un attribut de Dieu et pourtant le Verbe de Dieu, Jésus, ne parlait pas la langue du Coran, verbe incréé. Jésus Verbe ne maitrisait pas l’arabe, la langue du futur Paradis coranique ; Jésus n’écrivait pas en arabe.  »

 

De même, nous relevons au passage que Muhammad n’était pas un prénom, mais un titre attribué au roi ou à une divinité, qui en outre existait bien avant le messager de l’islam. On le retrouve sur de nombreuses pièces arabo-byzantines à côté d’un portrait et parfois d’une tête de taureau en tant que symbole païen. Mraizika cite Guillaume Dye, qui axe son argumentation sur le fait que le Coran est plus « un corpus qu’un livre, à savoir la réunion de textes relativement indépendants et hétérogènes, relevant de genres littéraires assez variés et qui n’étaient pas initialement destinés à être réunis en un codex. »

 

A la lecture de ce livre une conclusion s’impose : il semblerait que l’élaboration du Coran ait pris aux moins deux siècles, sous l’autorité des premiers califes. Effectivement, nous trouvons sur les feuillets des Corans les plus anciens, comme le codex de Sanaa découvert en 1972 au Yémen, plusieurs strates d’écritures superposées : des parties effacées et réécrites, des phrases entières modifiées. Cela remet en cause la vision islamique d’un texte dicté par l’Ange Gabriel à Muhammad dans « une langue arabe claire  ».

 

Cet ouvrage de 120 pages explore les origines de l’islam, loin du politiquement correct et de la haine anti-islamique irréfléchie, que nous ne voyons que trop souvent quand il s’agit d’évoquer cette religion. Pour être rationnel et juste, il suffit d’apporter, comme le fait Mraizika, une critique scientifique et intellectuelle du Coran, sans jamais user de grossièretés, ni de calomnies. Concrètement, l’étude est construite comme un catéchisme, comprendre : sous le format de questions et de réponses. Au terme de ce parcours, nous trouvons huit pages de photos, qui illustrent et corroborent les différents éléments délivrés dans le corps du texte.

 

Sans jamais tomber dans la polémique vaine et stérile, l’auteur croise un ensemble d’éléments archéologiques, littéraires, numismatiques, codicologiques pour nous présenter une remarquable synthèse. Cette dernière est abordable par le plus grand nombre, ce qui présente un avantage certain pour la diffusion des idées et de la science. La pertinence des arguments utilisés mérite également d’être soulignée. L’ensemble, que nous avons réellement apprécié, propose une vision alternative fondée en raison et crédible à la version islamique au sujet de l’apparition de l’islam dans l’histoire.

 

 

Franck ABED


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40 réactions à cet article    


  • Étirév 29 mars 2019 10:27

    L’an 630, Mohammed tombe comme une avalanche sur le territoire sacré de la Mecque, avec une armée de 10.000 hommes. La ville, incapable de résister, se rend, et Mohammed fait purifier la Kaabah (le sanctuaire) et détruire les images des anciennes Divinités pour anéantir le culte antérieur.

    «  La Vérité est venue, dit-il, que le mensonge disparaisse. »

    Ce triomphe à la Mecque amena à Mohammed la plupart des hommes. Toutes les tribus de l’Arabie se soumirent à sa doctrine qui se résume en cette phrase fameuse : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. »

    Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.

    La prétention de Mohammed d’établir un Dieu unique fut loin de gagner tous les suffrages.

    A peine né, l’Islamisme vit se former, en face de lui, une secte : les Ismaéliens.

    Islam profane et Islam ésotérique


    • Berthe 29 mars 2019 11:54

      @ÉtirévAnnie
      vous dites des bêtises, déjà parce tous les monothéismes émergent es polythéismes, un dieu parmi les dieux implique un dieu dominant. L’islam par de là, la lutte contre les polythéistes animistes païens essentiellement etc... çà implique forcément des négociations qui précède largement à 630, d’où les versets « sataniques », qui n’en sont pas. L’islam est né après la mort de Mahomet, pas avant, alors comment pouvez vous le situez dans l’islam, à une époque ou vraiment quelques pékins y adhèrent ? Il n’y a pas de version arabe à l’époque, cette langue est jeune et maitrisable par quelques lettrés notamment des perses de la péninsule située non pas en arabie mais en Irak, puisque l’Arabie n’existait pas. On ne peut analyser les contextes que sur le plan chronologique des religions dans l’ordre d’apparition. La langue véhiculaire de la région était le syriaque (cananéen, araméen etc). Mahomet était nabatéen, parlait sa langue et pour les besoins du commerce parlait et écrivait en Syriaque (une adaptation du cananéen commune à la région) Tous les manuscrits ont été écrits dans cette langue, et toutes les religions sont au départ des traditions orales au début. La première torah a été écrite en arabe à la période du kalam. Parmi eux, des perses, donc vos approximations et raccourcis sont à méditer, ils n’enrichissent pas le débat mais reste dans la sacro sainte perpétuation de la connerie ambiante.. Évitez de parler de ce que vous ne connaissez pas. . Le Coran se divise en deux parties, c’est le récit pur et simple, voire de biographies des prophètes, Moise principalement, lui-même est à l’origine du premier monothéisme, balbutiant... On imagine bien qu’à l’époque, Moise ne disposait pas de cartographie ou de moyens sophistiqués pour savoir jusqu’où pourrait se répandre sa religion, d’où la notion de « peuple élu » et des tables, il marque « le passage de l’interdit de l’image à l’écriture » (les tables sont des rouleaux sur papyrus)... L’ange Gabriel dit à Mahomet « lis » cela suppose quelque chose à lire, et ce sont ces manuscrits de Moise, les tables et la vie de Jésus. .perso je suis ok avec le texte...ces récits c’était pour la notion du chef spirituel... adoubé d’une période « ou Mahomet est de chef d’état, donc politique » pour la partie mecquoise... mettez moi ici la différence entre ces époques et aujourd’hui ? Trump ou Bush ne sont ils pas éclairants en matière de Chef d’État politico-religieux ? .Quand aux ismaéliens, ce sont les mongols des steppes qui n’ont rien à voir avec l’avènement de l’islam.


    • zak5 zak5 29 mars 2019 20:10

      @Berthe
      L’ange Gabriel dit à Mahomet « lis » cela suppose quelque chose à lire

      Iqra veut dire aussi récite


    • Galilée Galilée 29 mars 2019 20:32

      @Berthe
      La premère Thora écrite en arabe à la période du kalam ??
      Que voulez vous dire par là exactement ?
      Insinuez vous que la Thora serait arabe ??


    • Galilée Galilée 29 mars 2019 23:10

      @Galilée
      En tout cas , si c est bien ce que vous dîtes , et , j ’ espère que j ’ ai mal compris,
      celà revient afirmer un tel non sens , une telle absurdité que c ’en est pathétique et pitoyable ..
      Le vol, le mensonge et l ’ assassinat sont les trois piliers de l’ Islam..


    • genrehumain 29 mars 2019 10:56

      « Il faut aussi noter, contrairement à ce que laissent entendre certains musulmans, que «  le Coran condamne les non-musulmans pour être rétifs à l’islam, en particulier les Gens du Livre, Chrétiens et Juifs, »

      « Pour être rationnel et juste, il suffit d’apporter, , une critique scientifique et intellectuelle du Coran »,

      donc  voyons ce qu’il dit à ce sujet :

      Dites : “Nous croyons en Dieu et en ce qu’on nous a révélé, et en ce qu’on n’a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur : nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis”.

      Coran Sourate 2, 136


      "L’auteur énonce que « le Coran présente de nombreuses histoires de personnages bibliques et parabibliques, revendiquées comme autant de personnalités islamiques : Abraham, Ismaël, Joseph, Pharaon, Moïse, Noé, Jonas, Jésus, Marie, etc. » Les musulmans étaient obligés d’agir ainsi pour justifier la prétendue continuité avec les monothéismes hébraïque et chrétien."

      • Pour la continuité des messages religieux il est bon de constater avec humour que finalement qu’est- ce qu’un Chrétien ? sinon qu’un Juif qui a reconnu le Christ et qu’est- ce qu’un Musulman ? tout simplement aussi un juif devenu chrétien qui a reconnu Muhammad.
      • Lire la Bible et le Coran
        • Et pour rappel « musulman » veut dire soumis à Dieu, c’était le cas évidemment de  :Abraham, Ismaël, Joseph, Pharaon, Moïse, Noé, Jonas, Jésus, Marie, etc. »



      • « le Coran peut-il être lu par tout à chacun ? "

      • Voici la définition de la piété dans le Coran, elle est à mon avis toujours d’actualité et peu être comprise par tous.



      • « La Piété ne consiste pas à tourner vos visages vers l’Est ou l’Ouest ; mais est pieux celui qui croit en Dieu et au Jour dernier, aux anges, au Livre et aux prophètes, et qui donne ses biens, par amour pour Dieu, à ses proches, aux orphelins, aux indigents, aux voyageurs, à ceux qui demandent (de l’aide) et pour libérer des esclaves ; [et pieux est celui] qui observe assidûment ses prières et qui paie la zakat.  Et [sont pieux] ceux qui respectent leurs engagements lorsqu’ils s’engagent, et ceux qui sont patients en période de tribulations, d’adversité et de grande tension. Les voilà, ceux qui sont sincères et les voilà ceux qui craignent vraiment Dieu. » (Coran 2:177)

      On pourrait continuer longtemps comme ça, mais comme nous le rappelle brillamment et malheureusement l’auteure de ce livre :



      •  «  Il est plus facile de briser l’atome que de casser les préjugés »
        •  Einstein


      • zak5 zak5 29 mars 2019 17:45

        @genrehumain
        Pour la continuité des messages religieux il est bon de constater avec humour que finalement qu’est- ce qu’un Chrétien ? sinon qu’un Juif qui a reconnu le Christ et qu’est- ce qu’un Musulman ? tout simplement aussi un juif devenu chrétien qui a reconnu Muhammad.

        ce n’est pas si évident, sinon on aurait pas tous ces conflits depuis les naissances de ces religions. Il est évident que les musulmans ne croient pas de la même manière au Christ que la majorité chrétiens. Ce qui c’est imposé dans le christianisme

        (et ceci des siècles avant l’Islam, ce qui fait qu’il c’est bien implanté sur une large partie du monde, papes, évêques, cathédrales...) c’est la double nature du Christ, il est Dieu et il est Homme.

        en fait, la meilleurs des solutions pour empêcher les conflits religieux c’est justement éviter ce que vous appelez la continuité (surtout quand c’est une fausse continuité puisque dans les mosquée il n y a ni évangiles ni Torah), ainsi on ne parle pas des autres croyances, ni de leurs prophètes et on laisse le gens choisir entre ces religions différentes en toute liberté

        mais l’on va pas changer l’Histoire


      • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 mars 2019 17:54

        @zak5

        Il faut, en ce domaine, changer, et vite, l’Histoire à venir.


      • sls0 sls0 29 mars 2019 13:43

        On se pose des questions sur la véracité d’un livre qui se base sur un autre livre (la bible) dont il est prouvé maintenant que c’est une fiction.

        On se plaint du coté agressif envers l’autre dans ce livre alors que dans la bible dans les trois mots les plus cités il y a ennemi.

        Dans la bible on recense 2,3 millions d’hommicides, dans le coran il peut y avoir des appels au meurtre.


        • Jonas Jonas 30 mars 2019 09:45

          @sls0 « Dans la bible on recense 2,3 millions d’hommicides, dans le coran il peut y avoir des appels au meurtre. »

          Il s’agit non seulement de bien comprendre les fondements de la Religion et les Écritures, mais surtout, si on compare le Christianisme et l’Islam, d’étudier la vie de Jésus et du Prophète Mohamed que tout oppose radicalement.

          Jésus Christ, est le guide spirituel de tous les Chrétiens, (« je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nul ne vient au Père que par Moi ») dans les Évangiles, il n’a jamais ordonné de tuer qui que se soit et n’a jamais levé d’armées ni lancé de guerre de conquête, de pillages ou de razzias, de soumission par la force. Chacun reste libre de suivre sa parole d’amour, d’entraide de son prochain, de pardon et d’humilité édictées par des Paraboles durant son périple où il questionne riches, pauvres, rois, honnêtes gens, femmes, handicapés, romains, bandits, juifs, païens, prostituées, pharisiens.

          Le Prophète Mohamed, guide de tous les musulmans, était un chef de guerre, un jihadiste qui a mené plus d’une vingtaine de batailles sous son commandement direct pour amasser son butin, commettant pillages, viols, meurtres crapuleux (lire la Sunnah, des appels à la haine absolument abjects), réduction de populations en esclavage pour imposer l’Islam, et a même ordonné l’exécution de la tribu des Banû Qurayza (après la bataille des Coalisés), entre 600 à 900 juifs par décapitation car refusant de se soumettre.
          Lire par exemple toute la Sourate VIII du Coran « le butin »(al-Anfal), où le prophète Mohamed explique quand il faut attaquer, quand il faut défendre, comment gérer le butin et les otages, etc...

          Les batailles de conquêtes contre les païens, les juifs et les chrétiens sont enseignées dans toute bonne mosquée qui se respecte (la bataille de Badr, celles menées par le calife Abou Bakr, la bataille des coalisés, la bataille de forqane, etc...), alors que dans une Église, aucun curé ne vous enseigne la guerre ou l’art militaire.
          http://islamineurope.unblog.fr/2013/09/23/video-conference-du-cheikh-saoudien-abderrahmane-al-barak-au-centre-deducation-du-palmier-cep-de-saint-denis-les-chretiens-seront-avilis-et-humilies-le-jour-de-la-resurrection/
          http://islamineurope.unblog.fr/2013/07/12/pour-amine-nejdi-imam-de-la-grande-mosquee-assalam-de-tomblaine-nancy-le-jihad-combat-arme-est-une-obligation-contre-les-non-musulmans-hostiles-a-lislam/
          http://elyatim.free.fr/la_bataille_de_badr.html

          La conquête militaire afin d’étendre l’Islam est indissociable du dogme, car la vie du prophète Mohamed est l’exemple parfait à suivre pour le musulman. (Sunnah)

          Mosquée de Saint-Denis (Centre éducatif du Palmier) Tarek Ben Driss enseigne aux fidèles musulmans la stratégie militaire déployée par le prophète Mohammed et son armée, pour vaincre ses adversaires quraychites, lors de la bataille de Badr.


        • Rantanplan Pink Marilyn 29 mars 2019 15:40

          Ibn Qayyim al-Jawziyya affirme : « Les Houris ne connaissent jamais les menstrues, la grossesse, l’urine, les besoins, ni les pets, ni le crachat. Toutes les maladies existantes chez les femmes terrestres n’existent pas chez les Houris. » Ce sont donc des femmes particulières, différentes des femmes que l’on connaît.

          On posa la question suivante au Prophète (‘alayhi salat wa salam) :

          « Est-ce-que les femmes terrestres seront mieux que les Houris ? »

          Il répondit : « Effectivement, les femmes terrestres seront préférables aux Houris. Elles seront préférables aux Houris qui les entoureront. »

          On lui demanda : « Mais pourquoi ? »

          Il répondit : « Par leur Office, leur jeûne et leur adoration à Dieu. Dieu leur octroiera une lumière sur leur visage, les vêtira avec la soie authentique dont les couleurs se marieront parfaitement avec le vert de leurs habits et le jaune de leurs parures en or. Leurs braseros seront de musc, leurs peignes en or. Elles chanteront avec une voix plus sublime que celles des Divas. »

          Les femmes terrestres sont donc préférables aux Houris de par leur adoration à Allah. Elles pénétreront au Paradis grâce à leur bonnes œuvres, un mérite que n’ont pas les Houris.


          • zak5 zak5 29 mars 2019 19:21

            Ou c’est Luxenburg (un universitaire allemand d’origine libanaise) qui a trouvé la solution en étudiant le coran des origines sans points et traits diacritiques

            52.20. Et ils seront accoudés sur des lits biens alignés, et Nous leur ferons épouser des houris aux grands yeux noirs.

            Translitération : Muttaki-eena AAala sururin masfoofatin wazawwajnahum bihoorin AAeenin

            Si l’on change la position des points diacritiques ça donne :

            Wa rawahnahum (nous les nourrissions) bihoorin AAeenin

            Si l’on cherche « hour el 3ayn » dans la langue syriaque ça donne :

            Wa rawahnahum bi 3ineb ab’yad (raisin blanc comme le cristal)


          • zak5 zak5 29 mars 2019 16:26

            Le Verbe de Dieu est un attribut de Dieu et pourtant le Verbe de Dieu, Jésus, ne parlait pas la langue du Coran, verbe incréé. Jésus Verbe ne maitrisait pas l’arabe, la langue du futur Paradis coranique ; Jésus n’écrivait pas en arabe.  »

            Je ne pense pas que cela soit un problème car l’arameen est une langue très proche de l’arabe

            La ou le problème se pose, c’est que le coran nous dit que le livre reçu par Aissa (jésus), qu’il appelle aussi el massih (le méssie) est EL INJIL

            Quand on parle dans sa propre langue d’un livre écrit dans une autre langue (l’araméen dans ce cas) soit on cite le titre dans sa langue d’origine comme le Coran le fait dans le cas de la Torah, soit on traduit ce titre dans sa propre langue, comme le Coran le fait dans le cas des psaumes (Zabur). Injil n’est pas un mot arabe ni araméen, mais on reconnaît facilement que ce terme est une déformation du mot grec pour « évangile » , donc l’auteur du Coran ne traduit pas le nom du livre de Issa (Jésus), mais le cite en employant une translittération du titre en Grec. La bonne nouvelle se dit en arabe « Bouchra (ratoun) Hassana »

            Dans le Coran, tout ce qui se rapporte au Christ pose problème et semble être confus. Par exemple au sujet de la crucifixion il prend la thèses des docètes mais sans vraiment comprendre cette thèse car pour les docètes le Christ est entièrement Esprit et donc il ne peu être crucifié, le coran ne dit pas pourquoi Jésus ne pouvait être tué comme tant d’autres prophètes (le coran accuse les juifs de tuer les prophètes). De la mort ou pas du Christ il n’existe qu’un seul verset orphelin dans le Coran, et en plus sans savoir ce qui c’est réellement passé, alors que dans la Christianisme la mort du Christ est le fondement premier et principal de la Foi des chrétiens, les Coran donc aurait du être plus clair sur ce sujet puisqu’il vient pour corriger la Foi chrétienne

            Au sujet de la nature du Christ, il prend la thèse des ébionites ; pour les ébionites, Jésus est entièrement Homme, mais les ébionites croient que Jésus à été crucifié puisqu’il n’était qu’un homme, comme Jean le Baptiste qui a été décapité.

            ,


            • zak5 zak5 29 mars 2019 17:57

              @zak5
              je continue mon questionnement.

              Ce qui est surprenant dans le Coran, toujours au sujet du Christ, c’est qu’il est censé rétablir la vérité sur le Christ, notamment qu’il n’est qu’un homme et en rien un Dieu, mais choisi de reprendre les plus abracadabrantes des fictions des apocryphes chrétiens (notamment les évangiles sur l’enfance du Christ) qui avaient justement pour but de confirmer la divinité du Christ. Ainsi le Coran reprend l’histoire du Christ parlant comme un prophète alors qu’il vient de naitre sous sa mère vierge, Jésus fabrique des oiseaux en chair et en os à partir d’argile (exactement comme son Dieu qui devrait avoir seul la recette) alors qu’il n’est qu’un enfant, un fois adulte il ressuscite les morts de leurs tombes

              Est-ce vraiment une façon de faire pour inciter les gens a croire que Jésus n’est qu’un homme ?


            • Gloubi 29 mars 2019 18:28

              @zak5 Les apocryphes n’avaient pas pour but « de confirmer la divinité du Christ », mais des buts divers, dépendant de leurs auteurs.
              Ils sont variés mais ont pour point commun un coté extraordinaire un peu naïf, plus proche de la magie que du religieux (voler dans les cieux, faire s’envoler des oiseaux d’argile etc.) Ce dernier tour de magie que vous citez est accompagné (je crois que c’est dans le même texte apocryphe) d’un meurtre que Jésus enfant aurait commis sur un de ces petits camarades (qui l’avait passablement énervé, mais quand même !)
              Bref, si ces textes ont été écartés du canon, c’est parce que c’étaient de vrais boulets... euh, je veux dire parce qu’ils véhiculaient un message dérangeant, associé à des sectes gnostiques, encratites ou autres hérésies.
              Si les musulmans se sont intéressés à ces apocryphes c’est parce que le Jésus chrétien les gênaient, ils ne comprenaient pas l’Incarnation (ce ne sont d’ailleurs pas les seuls...), ni le fait que Dieu Incarné se laisse mettre à mort pas sa créature. Ils ont trouvé dans certains apocryphes des textes leur rendant plus propre le personnage de Jésus.


            • zak5 zak5 29 mars 2019 19:15

              @Gloubi Je pense quand même qu’ils se sont posé la question : comment un Dieu pouvait-il être un enfant ? Bref, c’est très confus tout ça. Je dis seulement que c’est dommage que Dieu sest arrêté subitement depuis si longtemps de nous montrer ses miracles

              Wallah Alim


            • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 mars 2019 17:01

              Combattre la conception du violent islam « créé » par Dieu et transmis à Mohamed par l’ange Gabriel est une façon de lutter contre ce qui est aujourd’hui, et de beaucoup, la pire des violences religieuses.

              Les bahaïs, adeptes de Baha’u’llah sont, depuis un siècle et demi, partisans d’une autre méthode qui, si je ne me trompe, ne met pas en question le caractère « incréé » du contenu coranique mais combattent la sacralisation de sa violence.


              • zak5 zak5 29 mars 2019 17:22

                @Pierre Régnier
                Pour la majorité des musulmans les Bahais (comme d’ailleurs les ahmadis) ont commis un sacrilège en croyant à un prophète après le sceau de prophètes Mohammed. M^me si le verset qui parle dans ce sens n’est pas tout a fait clair, cette croyance est fondamentale chez les sunnites


              • Pierre Régnier Pierre Régnier 29 mars 2019 17:51

                @zak5

                Les croyances religieuses sont toutes, en soi, redoutables quand elles interdisent leur mise en question et leur évolution.

                Ceux que je qualifie d’athées obscurantistes qui ne sont évidemment pas tous les athées sont eux aussi redoutables car, comme les précédents, ils empêchent de combattre la violence religieuse en faisant vraiment appel à la raison.


              • Gloubi 29 mars 2019 18:33

                Cet article résume bien les problèmes que pose le coran, si on le présente comme un texte « incréé » et « unique ».

                Un autre aspect est que ce texte mêle des traditions préislamiques polythéistes, notamment dans les fragments sur « la chamelle d’Allah », qui si on en croit Jean Damascène, constituait un texte homogène antérieur à l’islam.


                • Jean Keim Jean Keim 30 mars 2019 08:12

                  Les religions sont essentielllement un cheminement de la pensée, dans l’article il est écrit : « De fait, [le Coran] ne peut être compris sans clefs de lecture extérieures au texte ; ces clefs vont permettre d’expliquer qui sont les personnages mentionnés, les lieux, les circonstances. », seulement qui ou quoi édicte les clefs ?

                  Le Coran est semblable à un roman à succès dont s’est emparé Hollywood, la boîte à rêves en fait un film qui est une réussite (commerciale), d’où l’idée d’écrire une (des) suite(s) pour exploiter le filon à fond, le personnage principal meurt, qu’à cela ne tienne il suffit d’inventer un digne successeur ; seulement aucun roman, aucun écrit d’ailleurs n’est créé ex nihilo, il s’appuie toujours sur une base connue, dans les faits ce que j’ai écrit supra s’applique parfaitement au Coran, à la Bible, à la Thora, au Mahabharata, etc.


                  • karim 31 mars 2019 09:29

                    22. En effet, Nous avons rendu le Coran facile pour la médiation. Y a-t-il quelqu’un pour réfléchir ? (Coran : La Lune)



                    • Jean Keim Jean Keim 1er avril 2019 08:21

                      @karim

                      Un livre peut-il témoigner pour lui-même ?


                    • karim 1er avril 2019 08:53

                      @Jean Keim

                      C’est l’Auteur du Livre qui témoigne. Et il va encore plus loin, ce qu’aucun auteur n’ose faire, témoigner de la véracité de son Livre.

                      2. C’est le Livre au sujet duquel il n’y a aucun doute, c’est un guide pour les pieux. (Coran : La Génisse)

                      .


                    • Jean Keim Jean Keim 3 avril 2019 07:39

                      @karim

                      C’est toujours un homme qui tient le crayon.


                    • karim 3 avril 2019 23:36

                      @Jean Keim

                      Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. 1. Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, 2. qui a créé l’homme d’une adhérence. 3. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, 4. qui a enseigné par la plume [le calame], 5. a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.



                    • Jean Keim Jean Keim 4 avril 2019 08:06

                      @karim

                      Vous tournez en rond dans votre obsession sans remarquer que vous avez vous-même érigé les murs de votre prison, tous les livres ont été, sont et seront écrits par celui qui tient le calame, le crayon ou le clavier, et actuellement des livres sont écrits par des ordinateurs suivant des règles programmées, à l’instar de la pensée processuelle ; même si Muhammad a entendu des voix, il y en eu bien d’autres, c’est bien une pensée d’homme(s) qui rédigea le Coran.

                      Le Coran avec son sectarisme, ses promesses insanes, ses jugements, ses condamnations, ses châtiments hors d’age et ses effets dévastateurs sur les esprits est une régression de la pensée humaine. Il fige l’esprit quand celui-ci a été créé libre de toute entrave.


                    • karim 4 avril 2019 21:53

                      @Jean Keim

                      De nombreuses preuves contenues dans le Coran prouvent qu’un homme de cette époque ne pouvait avancer des vérités qui ne furent connues que récemment. Ce qui prouve que le Coran n’est pas une pensée d’homme mais bien une révélation divine qui élève les esprits.



                    • Jean Keim Jean Keim 5 avril 2019 07:33

                      @karim


                    • karim 5 avril 2019 09:15

                      @JC_Lavau

                      125. Et puis, quiconque Allah veut guider, Il lui ouvre la poitrine à l’Islam. Et quiconque Il veut égarer, Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel. Ainsi Allah inflige Sa punition à ceux qui ne croient pas. (Coran : Les Bestiaux)



                    • Jean Keim Jean Keim 5 avril 2019 13:20

                      @karim

                      Relisez-vous, votre dieu est un triste sire, il égare des gens et ensuite les punit pour leur égarement, si vous avez un enfant enclin à faire des bêtises, vous l’incitez à en faire encore plus pour ensuite pouvoir mieux le punir, je ne pourrais jamais ouvrir mon cœur et mon esprit à une telle croyance.

                      En fait il me semble que, soit vous vous trompez de texte, je ne l’ai pas retrouvé dans mon exemplaire du Coran (oui je l’ai lu), soit il y a une erreur de traduction de l’arabe vers le français, à vous de voir ?


                    • karim 5 avril 2019 20:46

                      @Jean Keim

                      Dans ma réponse à JC_Lavau je voulais insinuer que si le Coran ne provient pas de Dieu, nous devions convenir que Mohammed est la premier homme a avoir escaladé l’Everest ; il y a de cela 14 siècles puisqu’il nous parle du manque d’oxygène en altitude. !!!!!!!!!!!! (Il rend sa poitrine étroite et gênée, comme s’il s’efforçait de monter au ciel.)


                    • karim 5 avril 2019 23:34

                      @Jean Keim

                      A première vue on penserait que Dieu est injuste. Il égare les gens pour ensuite les punir. Sauf que c’est l’homme qui  choisit de lui-même le mal et l’égarement. Et si Dieu l’aurait voulu, il l’aurait empêché. Mais comme Il a créé l’homme libre, Il le laisse responsable de ses actes.

                      Le Coran s’explique de lui-même. Comme par exemple :

                      99. Si ton Seigneur l’avait voulu, tous ceux qui sont sur la terre auraient cru. Est-ce à toi de contraindre les gens à devenir croyants ? 100. Il n’appartient nullement à une âme de croire si ce n’est avec la permission d’Allah. Et Il voue au châtiment ceux qui ne raisonnent pas.(Coran :Yunus)

                      78. Où que vous soyez, la mort vous atteindra, fussiez-vous dans des tours imprenables. Qu’un bien les atteigne, ils disent : “C’est de la part d’Allah.” Qu’un mal les atteigne, ils disent : “C’est dû à toi (Muhammad).” Dis : “Tout est d’Allah.” Mais qu’ont-ils ces gens, à ne comprendre presque aucune parole ? 79. Tout bien qui t’atteint vient d’Allah, et tout mal qui t’atteint vient de toi-même. Et Nous t’avons envoyé aux gens comme Messager. Et Allah suffit comme témoin. (Coran : Les Femmes)

                      Et il y a bien d’autres. J’espère vous avoir répondu.

                      P.S : Pour le Verset que j’ai cité, c’est comme indiqué : Sourate 6 Verset 125 : AL-ANAM (LES BESTIAUX). Il se peut qu’il y est un décalage entre les Versets. Par exemple, ce Verset pourrait correspondre au verset 130 ou 115 dans une autre traduction.


                    • Jean Keim Jean Keim 6 avril 2019 08:25

                      @karim

                      Non il n’y a pas d’erreur dans votre citation, j’ai simplement lu verset 150 au lieu de 125, mea culpa.

                      Je ne veux plus revenir sur les incohérences du Coran, il est le reflet d’une époque, celle de Muhammad, simplement que penser d’une loi, disons inadaptée, qui est appliquée stricto sensu par des juristes, malgré son incohérence, parce qu’elle est la loi et qu’elle témoigne pour elle, la peur du châtiment tant humain que divin maintient le croyant dans sa prison mentale.

                      Les religions, toutes sans exception, servent à justifier le pouvoir en place et assurent sa pérennité, relisez l’histoire en général et celle de l’Islam en particulier, et pourtant il y a bien qq. chose de fondamental à découvrir, cela ne saurait être écrit dans un livre.


                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 31 mars 2019 11:29
                      « Le Coran décréé par Florence Mraizika »

                      Vous êtes aussi idiot que l’est l’intelligence idiote occidentale qui s’embourbe dans la vase des caricatures hebdomadaires de Marianne !  : 

                      Pour comprendre la Religion musulmane, il faut en effet comprendre la Science, or la science occidentale est FAUSSE ! 


                      Tu parles de « spécialistes.. » 

                      « Florence Mraizika est docteur des Mines de Saint-Etienne et diplômée d’araméen de l’université Hébraïque de Jérusalem. Elle est par ailleurs spécialiste de l’intertextualité Bible-Coran et a étudié, au sein de l’Institut Catholique de Toulouse, le motif de l’alliance biblique dans le Coran ainsi que les strates de composition du corpus coranique. »

                      Et des spécialistes, il n y a que ça en Occident barbare !!!

                      https://www.facebook.com/M.A.Madjour


                      • Jonas 1er avril 2019 10:24

                        @Mohammed MADJOUR
                        Vous faites partie , de ces musulmans concordites , qui considèrent que toute la science , depuis 1400 ans , existe dans les textes coraniques , comme toutes les découvertes et inventions. 
                        Pourtant , avec ses 57 pays de 1500 millions de musulmans , combien y a t-il de Prix Nobel , parmi eux ? (On peut à peine les compter sur les dix doigts ,sans celui de la paix)
                        Quelles sont les découvertes de cette religion  ? 
                        Quelles sont les Universités musulmanes de réputations mondiales ? 
                        Quels sont les objets quotidiens , dus , a cette science coranique ? 
                        Dans le domaine spatial , quels sont les pays musulmans en pointe ?etc.

                        << Des étrangers arrivent à Médine et tombent malades . Le prophète leur ordonne de boire le lait de chamelle pour se nourrir et de l’urine pour guérir. Ils retrouvent , une santé de fer. et tuent immédiatement le berger et emmènent les animaux. Le prophète fait capturer les voleurs et ordonne de leur couper les mains et les pieds et de les rendre aveugles avec des brandons de fer brûlants.>> Bukhari , comme Muslim , deux spécialistes des Hadiths , authentiques , rapportent le même récit. 
                        @Mohammed MADJOUR, est-ce que , vous appliquez cette médecine pour vous et les vôtre ? 


                      • Pascal L 1er avril 2019 10:49

                        @Mohammed MADJOUR
                        « la science occidentale est FAUSSE ! » Voilà ce qu’on appelle une affirmation d’autorité. Il faudrait une démonstration p-our que nous commencions à y croire.
                        La science n’est ni vraie ni fausse. Il s’agit d’une méthode de travail et cette méthode possède quelques qualités qui permettent de de construire la certitude.

                        1. Une affirmation scientifique est toujours vérifiable, ce qui veut dire que toutes les sources sont citée pour permettre une vérification des affirmations. Donc, on ne dit pas que la science occidentale est fausse, on dit que telle ou telle source s’est trompée parce que... et donc que les conclusions sont douteuses. Je concède que cela demande un travail de vérification et que travailler est vite fastidieux. 
                        2. Une seule source ne fait jamais de vérité. C’est toujours la convergence des travaux qui permet de construire une vraisemblance. Si la convergence se fait dans des disciplines différentes, c’est bien mieux ; ainsi l’étude des documents historiques peut être complétée par l’archéologie, l’analyse linguistique du texte, la sociologie du milieu, etc.
                        3. Toute rupture de vraisemblance introduit le doute et détruit la certitude.
                        Selon ces critères, il n’y a plus de science dans l’islam depuis Abuhamid al-Ghazali au 11ème siècle. Dans son livre « revivification des sciences de la religion », il dissuade son lecteur de s’intéresser à toute connaissance extérieure à l’islam en raisons des bid’ah (à la fois innovation et faute morale) qui s’y trouvent. Le progrès ne peut être qu’une adhésion de plus en plus stricte à la norme formée par Muḥammad. Tout ce qui s’en écarte, pour quelque raison que ce soit, forme une bid’ah, par essence répréhensible. En s’interdisant les connaissances extérieures à l’islam, il a rompu les principes de l’analyse scientifique et introduit l’obscurantisme dans l’islam.

                        Je reconnais que cette rupture qui a duré des siècles est impossible à rattraper aujourd’hui. Les scientifiques ont continué leurs travaux et l’islam s’est forcé à ne rien voir. Avec Internet, les résultats se diffusent dans le monde entier, y compris parmi les Musulmans qui ont des questions impertinentes sur leur foi. Aujourd’hui, l’ensemble des connaissances accumulées sur la naissance de l’islam est devenu une bombe pour l’islam. Les Musulmans qui font des recherches posent maintenant eux-même les questions fondamentales : écoutez les archéologues saoudiens nous dire que la Mecque ne contient aucunes traces d’une ville antérieure à la période abbasside. Les chercheurs musulmans qui ont étudié les couches inférieures du Coran de Sana’a nous disent que c’est une bombe et les travaux commencent à être publiés (Oxford University press). Lisez le livre « Les derniers jours de Muhammad » par Hela Ouardi de l’Université de Tunis et tirez-en les conclusions vous-même. Tout est vérifiable.
                        Ces faits sont la source d’un important mouvement d’apostasie dans l’islam. Ces apostats se sont permis de faire une petite vidéo d’explication sur youtube qui fait la synthèse de ce qui les a convaincu de quitter l’islam. Le titre déjà est évocateur : « L’islam est faux ». Bien entendu, les sources sont précisées dans la présentation de la vidéo.


                      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 1er avril 2019 16:53

                        Récompense suprême pour la république terroriste française :

                        Elle finira en même temps que le régime hors la loi algérien !

                        CINQUIÈME MISE AU POINT
                        https://www.facebook.com/notes/mohammed-madjour/cinqui%C3%A8me-mise-au-point/3186137158078342/


                        • Jonas 1er avril 2019 19:36

                          @Franck Abed.

                          Est-ce que le Coran est un livre ? Oui, le Coran est un livre comme objet matériel. C’est un recueil , de paroles , qu’aurait transmises Allah à l’ange Gabriel, et celui-ci à Muhammad et Muhammad à ses compagnons, qui mémorisaient , tous les dires de leur prophète.  Selon le dogme musulman, Le Coran est incréé , parfait et immuable dans une langue claire qu’est l’arabe.Or cette langue claire , venant d’Allah est pétrie d’influences , hébraïques , chrétiennes, perses, araméennes, syriaques etc. 

                          Oui , le Coran est un livre, difficile, confus, incompréhensible, sans ordre chronologique, avec des sourates , sans queue ni tête , sans rapports les unes avec les autres. Des personnages et des récits coraniques qui n’ont rien a voir avec ceux de la Bible ( Ancien et Nouveau Testament ) .

                          Plus de 85% de musulmans , ne sont pas Arabes , comment peuvent-ils lire et comprendre le Coran , si ce n’est dans la langue de leur pays ou à travers les explications d’ imams , autoproclamés ou désignés par un quorum d’amis , la plus part du temps incultes ( sauf les imams Shi’ites). 

                          Quant aux Arabo-musulmans , ils ne sont pas mieux lotis , entre les wahhabites , les salafites les djihadites et les islamistes, ils ne savent plus quel est l’enseignement du Coran. Comme dans une auberge Espagnol , chacun vient avec son explication de texte. Faute de connaître , l’histoire et la naissance de l’islam . Ils confondent histoire, foi, religion , superstition et fatalisme. D’ou les problèmes de cette religion aussi bien dans le passé qu’en ce début du XXIe siècle. 

                          Pour avoir accès à la modernité et à rentrer de plein pied dans son siècle , l’islam doit faire  son aggiornamento. Je parle des pays , et non de certains individus pris individuellement. 

                           

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