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Accueil du site > Tribune Libre > Le libre arbitre scientifiquement réfuté par Jean Robin

Le libre arbitre scientifiquement réfuté par Jean Robin

Ce livre ouvre une nouvelle fois la dispute entre déterminisme et libre-arbitre. Nous pensons pour notre part qu'il faudrait intégrer dans cette discussion les problématiques du monde quantique


 LE LIBRE ARBITRE SCIENTIFIQUEMENT REFUTE

par Jean Robin

Editions TATAMIS

septembre-octobre 2016

commentaire par Jean-Paul Baquiast 24/09/2016

 

L’auteur :

Jean Robin, journaliste et éditeur, a publié 35 livres à ce jour. Du livre pour être heureux (2013) en passant par Ils ont tué la télé publique (2006), il défend la liberté d’expression, l’ouverture d’esprit et la démocratie. Il a fondé la maison d’édition Tatamis en 2006 et le site d’information en ligne Enquête & Débat en 2010.

 

1) Présentation de l'ouvrage

.Nous nous appuyons pour ce faire afin de gagner du temps, sur ce qu'en dit le site du livre

Les thèmes.Le non choix de naître :
La grossesse et la naissance : Grossesse – Enfant non désiré – Alimentation de la mère – Naissance – Par césarienne – Prématuré – Bébés – Les différentes influences une fois né
Notre corps :
Notre patrimoine génétique – Nos membres – Les mécanismes qui nous maintiennent en vie – Notre cerveau – Nos cinq sens – Nos hormones et nos émotions – Notre genre – Notre beauté – Notre attirance pour les filles ou les garçons – Notre sexualité – Nos nom et prénom – Notre vieillissement – Notre espérance de vie
Nos dons à la naissance ou qui se révèlent plus tard
Notre femme (ou notre mari)
La famille dans laquelle nous naissons :
Nos frères et sœurs – Nos parents – Notre belle-famille – Nos grands-parents
Le choix de notre école
Abus sexuels ou violence
L’époque à laquelle nous naissons
Le lieu où nous naissons
Nos enfants (ou notre enfant)
Notre environnement :
Notre culture :
Notre langue maternelle – Les gens qui nous entourent – Les infrastructures mises à votre disposition – Le système politique en place – L’environnement économique – Le système judiciaire – Le temps – Les lois physiques – L’alternance jour-nuit, saisons, etc. – L’influence des astres – L’effet papillon – Les inventions
L’enfance et l’adolescence
Quelques auteurs qui ne croyaient pas au libre-arbitre
John Locke – Albert Einstein – Sir Isaac Newton – Descartes – Pierre Simon Laplace – Martin Luther – Jean Calvin – Voltaire – Arthur Schopenhauer – Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues – Baruch Spinoza – Donald Hebb – Friedrich Nietzsche – Charles Renouvier – Francis Crick – Henri Laborit – Vassilis SAROGLOU – Antoine VERGOTE – Sam Harris – Wolf Singer – Chris Frith – Paul Bloom – Jerry Coyne – Stephen Hawking – John Searle – Geroge Ortega – Thalia Wheatley – Christof Koch – Bruce Hood2.

2. Nos commentaires

Nous avons sur ce site présenté et commenté de nombreux ouvrages et articles de scientifiques et plus particulièrement de neuroscientifiques examinant la question du libre arbitre et celle de la conscience qui lui es étroitement associé. La première de leur démarche consiste, non à nier ces phénomènes au nom d'un matérialisme radical, mais à en rechercher les bases dans le cerveau. Il est en effet incontestable que le corps, à quelque niveau que ce soit dans l'ordre du vivant, et plus particulièrement le cerveau chez ceux qui en sont dotés, prennent en permanence des décisions qui leur permettent de survivre et s'adapter. Ces décisions relèvent de comportements plus ou moins complexes et intriqués impossible à identifier dans le détail, mais qui paraissent tous étroitement déterminés par des causes ou situations existant préalablement. Autrement dit, ils ne sont pas libres, au sens où l'entendent les philosophes ou religions défendant le libre arbitre.

Or il est impossible de nier, même en restant déterministe, que beaucoup de décisions prennent leurs origines non seulement dans le cerveau mais dans les aires neurales associées à la conscience et plus particulièrement à la décision consciente. Il est donc tentant de rechercher si dans le cerveau et plus généralement dans le corps pourraient être identifiées des zones que l'on pourrait considérer comme le siège de la conscience et de la décision consciente. Il faudrait ensuite déterminer si les processus de décision consciente prises au niveau de ces zones sont « libres » au sens où l'entend le libre-arbitre, ou bien sont déterminés par des facteurs ou processus non encore identifiés, mais qui devraient pouvoir l'être par des études expérimentales plus approfondies.

Or jusqu'à présent, il n'a pas été été possible d'identifier des aires cérébrales qui seraient le siège de la conscience. Leur existence est démontrée à tout instant par différents accidents cérébraux se traduisant par la perte de conscience. Mais on ne peut pas individualiser dans le cerveau sain des aires commandant non pas seulement la décision consciente mais ce que l'on pourrait qualifier de décision libre, résultant d'une intervention elle-même libre du sujet, c'est-à-dire dont il assumerait la responsabilité seule et entière. Il semble que ce soit le cerveau global qui intervienne, en relation constante, notamment, avec les appareils sensori-moteurs.

Pour les neurosciences modernes, les phénomènes indiscutables de conscience et de prise de décision consciente relèvent du cerveau tout entier, voire du corps. Ils se produisent de façon par ailleurs très variable et difficile à analyser dans le détail. Mais ce n'est pas là une raison justifiant de faire appel à une cause relevant d'une philosophie séduisante mais indémontrable de la liberté pour les expliquer. Les diverses religions qui par ailleurs depuis leurs origines reposent sur ce concept de liberté pour y voir le reflet d'une divinité quelconque ne sont pas davantage crédibles. Toutes ces considérations permettent donc de confirmer la validité de l'affirmation selon laquelle le libre-arbitre serait scientifiquement réfuté.

Reste cependant à expliquer en termes de science déterministe la perception de liberté - relative- qu'ont toujours eu les individus ou les collectivités confrontés à des décisions. Chacun d'entre nous la ressent en permanence. Même s'ils peuvent admettre que la décision a déjà été prise de façon inconsciente, c'est-à-dire non libre, avant d'être formalisée sous une forme consciente, la grande majorité des humains ne peut s'empêcher en pratique d'évoquer la liberté et les conséquences en termes de responsabilité que celle-ci entraine.

Il n'a aurait notamment plus de règle de droit, civil ou pénal, si l'on postulait que les individus et les collectivités sont entièrement conditionnés au préalable, c'est-à-dire non responsables, pour prendre les décisions qu'ils prennent. De la même façon aucun chef ne s'efforcerait de convaincre ses subordonnés de prendre des décisions contraires aux règles dominantes s'il ne s'estimait pas doté d'une libre volonté l'autorisant à le faire.

Il est cependant possible, en termes déterministes, d'expliquer que l'évolution des individus et des sociétés n'aurait pas été aussi riche et adaptative qu'elle l'a été si les individus n'avaient pas été persuadés qu'ils étaient capables de décisions libres. Mais cette persuasion, et c'est le point important, n'aurait pas été le fait de décisions volontaires antérieures, elle se serait spontanément formalisée et imposée sous forme de contraintes déterministes collectives, ayant émergé si l'on peut dire de la même façon que le langage.

Dans certains cas, elle aurait pris la forme de mécanismes héréditairement transmissibles, inscrites dans les génomes. De la même façon, à un niveau plus simple, dans la vie sauvage, des règles implicites s'étant imposées d'elles-mêmes aux espèces commandent des comportements de fuite à l'égard d'un prédateur - ceci quelles que soient les tendances à folâtrer qui peuvent caractériser les proies.

Dans ces perspectives, il faut considérer que le livre de Jean Robin « Le libre arbitre scientifiquement réfuté » constitue un petit ouvrage simple, de lecture facile, énumérant l'essentiel des conditionnements divers qui nous déterminent, fut-ce à notre insu. Certes l'auteur met pratiquement pratiquement au même niveau tous les déterminismes, alors que certains sont évidents et que d'autres sont plus difficiles à expliquer, notamment dans le cas du cerveau, considéré comme la machine la plus complexe de l'univers. Mais ceci est inévitable, concernant les dimensions de l'ouvrage. Nous nous devons en conseiller la lecture. Dans un siècle où sous l'influence d'un islam de combat se répand à une vitesse inquiétante l'idée que les croyants, inspirés par le Coran, peuvent et doivent remettre en cause tous les fondements de la société, il sera particulièrement nécessaire.

Malheureusement, on peut penser que le livre ne convaincra que des lecteurs déjà convaincus. Le poids des croyances au libre-arbitre, propagées par des structures de pouvoir qui les disséminent pour éviter toute approche scientifique matérialiste et déterministe de la question, continuera à s'imposer. Même un lecteur scientifique, tel il doit l'avouer l'auteur de cet article, ne pourra pas très épisodiquement ne pas se demander « s'il n'y aurait pas quand même quelque chose » fondant le libre arbitre dont il se sent intuitivement doté.

Nicolas Gisin

Ceci fait qu'un certain nombre d'arguments se voulant scientifiques ont depuis longtemps essayé de rattacher le libre arbitre à des causes fondamentales pouvant être inscrites dans l'univers profond. La physique quantique avec ses hypothèses sur l'indétermination a depuis son apparition été utilisée en ce sens, sans caractères bien convaincants du fait du caractère ésotérique des arguments utilisés. Mais les tentatives se poursuivent. Nous avons dans un article récent évoqué le travail du physicien quantique Nicolas Gisin. Le lecteur pourra se reporter à l'article et aux sources citées. Néanmoins nous pouvons ici en présenter une adaptation.

Dans un article du NewScientist, daté du 21 mai 2016, intitulé Time to decide, le physicien quantique suisse Nicolas Gisin, pionnier de la téléportation des états quantique et de l'une de ses applications, la cryptographie quantique, explique pourquoi il ne peut admettre les arguments de la science déterministe selon lesquels le libre arbitre n'est qu'une illusion.

Sa conviction ne découle pas d'hypothèses religieuses selon lesquelles le libre-arbitre aurait été conféré à l'homme du fait que celui-ci ait été fait à l'image de Dieu, dont aucune loi ne peut enchainer la totale liberté de créer ou ne pas créer. Elle peut par contre les rejoindre. Il raisonne sur le libre-arbitre en termes strictement scientifiques.

Il admet que toute la physique macroscopique moderne, depuis Descartes, Newton et Einstein, repose sur l'assomption que l'univers est déterministe. Par extension, dans le cas de sciences comme la biologie ou la neurologie qui ont souvent peine à faire apparaître des lois déterministes, le déterminisme postule que de telles lois existent, y compris sous la forme d'un chaos déterministe ne permettant pas à notre esprit de faire apparaître ces lois, en l'état actuel de nos connaissances.

Aussi bien les cosmologistes pensent pouvoir prédire l'avenir de l'univers avec une certaine dose de certitude, puisque les lois fondamentales de l'univers seraient déterministes. On ne les connait évidemment pas toutes, mais la plupart se découvriraient de plus en plus. Il en résulte que pour eux le temps serait une illusion. Les mêmes causes entraineraient les mêmes effets, même si le cours de ce que nous appelons le temps se trouvait inversé. Ainsi prise à l'envers, l'histoire de l'univers nous ramènerait inévitablement au point initial du big bang, supposé être à l'origine de ce même univers.

Face à ces arguments, Nicolas Gisin fait valoir que des scientifiques de plus en plus nombreux, parfaitement respectables, affirment que la démarche scientifique n'aurait pas de sens sans le libre-arbitre, c'est-à-dire au cas où nous n'aurions aucun pouvoir de décider si une hypothèse est « vraie » ou non. Nous serions obligé de la tenir pour vraie, partant de l'idée qu'un déterminisme sous-jacent doit nous imposer de ne pas nous poser la question. Nous serions seulement libres - et encore - de chercher à mieux connaitre ce déterminisme.

Or c'est le contraire que montre l'histoire de la science. Sans même faire appel à la mécanique quantique qui postule l'intervention de la volonté pour résoudre l'équation de Schrödinger dont l'inconnue est une fonction, la fonction d'onde ( ce que l'on nomme le problème de l'observation), Gisin s'appuie sur des exemples d'indétermination peu souvent évoqués que nous ne reprendrons pas ici. Ainsi de l'utilisation de nombres que Descartes avait nommé des nombres réels, opposés aux nombres qu'il avait nommé « imaginaires ». Les nombres imaginaires sont considérés comme ne correspondant à aucune réalité, compte tenu de la façon dont ils sont calculés, par exemple en faisant appel à la racine carré d'un nombre négatif. Ce n'est pas le cas des nombres réels.

Cependant les nombres réels peuvent eux-mêmes être indéterminés. La plupart d'entre eux, décomposés en leurs éléments, font appel à des séries de chiffres se poursuivant jusqu'à l'infini. De plus, ces derniers, en bout de chaine, n'apparaissent qu'au hasard, sans qu'aucune loi déterministe permettant de permette de prédire leur apparition. Seule une le traitement des nombres faisant appel à une décision volontaire permet de ne prendre en considération que les premiers chiffres de la série.

On objectera que le traitement des nombres est en fait déterminé par des structures neuronales propres à notre cerveau, elle-même bien déterminée. Mais Nicolas Gisin rappelle que les systèmes relevant de la théorie du chaos au sens strict, c'est-à-dire d'un chaos qui n'a rien de déterministe, sont partout dans la nature. C'est le cas notamment de tout ce qui concerne la vie et son évolution - sans mentionner les systèmes quantiques déjà évoqués. L'indétermination est partout, jusqu'au moment où elle est déterminée par les choix eux-mêmes non déterminés a priori faits par les êtres vivants.

Ceci dit, observons pour notre compte que l'indétermination et plus encore le libre-arbitre, sont de simples concepts que la science se refuserait encore aujourd'hui à définir. Elle ne les identifie que par leurs effets visibles. Ne faudrait-il pas aller plus loin ? Que signifie la liberté de choix pour les êtres vivants. Certainement pas la liberté d'aller où que ce soit dans l'espace.

Il faudrait peut-être envisager que le libre-arbitre soit une propriété fondamentale des êtres vivants, leur permettant de résoudre à leur avantage les indéterminismes profonds du monde ? Ceci se ferait au niveau quantique, par la résolution incessante des fonctions d'onde auxquelles se trouvent confrontés ces êtres vivants. Mais ceci, d'une façon plus évidente, se produirait en permanence dans le monde physique. Par le libre-arbitre, les êtres vivants, fussent-ils considérés comme primitifs, et donc entièrement déterminés, choisiraient spontanément et librement les conditions de la nature les plus convenables à leur survie et leurs développements. Ainsi de proche en proche, ils se construiraient un monde déterminé dans lequel ils évolueraient en faisant simultanément évoluer ce monde.

Le libre-arbitre ne permettrait donc pas d'inventer des mondes entièrement nouveaux. Il se bornerait à rendre actuelles des possibilités préexistantes, en les « choisissant ». On retrouve là, au niveau de la physique macroscopique, l'interprétation dite de Copenhague, popularisée par Werner Heisenberg. L'observation, dans la théorie dite de la mesure, « résout » la fonction d'onde du système quantique en l'obligeant à choisir entre un certain nombre de possibilités en principe préexistantes.

Or, écrit Nicolas Gisin, le concept de temps n'est pas exclu de ce processus. Le résultat d'un événement quantique, tel que la mesure d'un système donné, non déterminé à l'avance, se situe dans un temps différent de celui où ce résultat est acquis, avec toutes les conséquences en découlant. Il s'agit d'une création authentique, apparue dans un temps non réversible, qui ne pouvait être connue à l'avance en faisant appel à une équation déterministe.

Nicolas Gisin a nommé ce temps un « temps créateur » , creative time. La science ne comprend pas bien aujourd'hui ce concept, mais la théorie de la gravitation quantique pourrait changer les choses. Elle obligera à une synthèse entre la théorie einstenienne de la gravité, entièrement déterministe, et le hasard introduit par l'observateur d'un système quantique.

Si l'on accepte cette hypothèse, il faudra en revenir à la question que nous avons précédemment posée. Faudrait-il admettre que le libre-arbitre, à quelque niveau qu'il s'exprime, serait dans la nature même de l'univers, ou du multivers si l'on retient cette dernière hypothèse. En ce cas, dans un univers supposé être évolutif, quelle serait l'essence profonde du phénomène ou, si l'on préfère, comment serait-il apparu ? Et se poursuivra-t-il lorsque l'univers que nous connaissons aura disparu ?

Toutes ces hypothèses concernant le libre-arbitre ne conduisent évidemment à des « certitudes » scientifiques, ceci d'autant plus qu'il sera longtemps difficile voire impossible de les mettre à l'épreuve dans des dispositifs expérimentaux. Il paraît difficile cependant d'affirmer, comme Jean Robin, que le libre-arbitre soit scientifiquement et définitivement réfuté. Ou tout au moins, si on le fait, il faut que ce soit à l'intention des profanes toujours tentés de faire appel à des considérations mythologiques ou religieuses.

Cela ne saurait interdire à des chercheurs scientifiques de se demander si des lois fondamentales de l'univers ne pourraient pas expliquer l'étonnante rémanence du concept de libre-arbitre.

Réaction de Jean Robin

J'ai reçu de Jean Robin cette réaction à la lecture de mon article. Je l'en remercie. JPB

merci pour cette recension richement argumentée. Jje me permets de relever quelques erreurs :

- sur la religion et le libre arbitre : toutes les religions au monde croient au libre arbitre, sauf une, le christianisme biblique tel qu'expliqué par les protestants de la réforme, luthériens et calvinistes.
Luther a même écrit une somme de 700 pages intitulée "Le serf-arbitre" dans lequel il écrit, versets de la bible à l'appui, que Jésus nous explique tout au long de la Bible que le libre arbitre n'est qu'une illusion, dont le résultat est de nous rendre esclave du péché. La vérité vous rendra libre, et la vérité c'est Jésus.

- sur l'indétermination : elle ne prouve pas le libre arbitre.

- sur les personnalités qui ne croient pas au libre arbitre : je trouve dommage de ne pas en avoir parlé (outre les noms dans le sommaire) car la pensée d'un Spinoza ou d'un Nietzsche par exemple me paraissent lumineuse de ce point de vue, et permettent d'éclairer la réflexion scientifique.

- sur le reste : je pense que vous êtes passé à côté de l'essentiel, à savoir que la science démontre que le libre arbitre, s'il existe, est si réduit qu'il est nul.
Je cite quelques dizaines de facteurs dans mon livre, il en existe en fait des milliards de milliards, s'exerçant sur nous en permanence !
En effet les facteurs qui nous conditionnent s'additionnent et se renforcent, créant une sorte de toile d'araignée à laquelle rien ne semble pouvoir échapper.
Sauf à croire à la magie naturellement, ou à Dieu (le cas des luthériens et calvinistes), mais ce n'est pas votre cas je crois.
Seule une force incréée, infinie, et non soumise au temps et à l'espace pourrait en effet échapper à la loi de la causalité.

Mais c'est un autre débat...

Je suis tout de même ravi par cette recension, ne vous y trompez pas ;)

Je la relaie donc sur mon site Enquête & Débat, afin de faire un peu de pub à mon tour à votre site : http://www.enquete-debat.fr/archives/critique-de-le-libre-arbitre-scientifiquement-refute-64921

Ma réaction à la réaction

Je suis bien d'accord avec ceux, tel votre livre, expliquant que la science réfute à juste titre le libre-arbitre. J'ai seulement voulu évoquer, dans la partie du commentaire évoquant le travail de Nicolas Gisin les hypothèses de ceux qui se demandent si la biologie quantique (voyez un article précédent ) ne pourrait-elle pas suggérer une capacité fondamentale de la vie à lever les indéterminations (résoudre la fonction d'onde) des particules quantiques afin d'en faire des particules matérielles adaptées à leurs besoins.

Lever une indétermination ne signifie évidemment libre-arbitre, mais seulement que les déterminismes en résultant montrent l'existence d'un indéterminisme fondamental caractérisant le monde quantique dont le monde macroscopique est issu. Il pourrait s'agir de ce que l'on pourrait appeler une loi fondamentale de l'univers. Autrement dit le déterminisme ne serait pas une propriété fondamentale de l'Univers.

Voyez aussi le livre de Gisin L'impensable hasard . Il traite surtout de téléportation quantique mais les bases s'en appliquent à toutes les procédures quantiques, qu'elles soient cosmologiques au sens large, matérielles ou biologiques. Ceci dit, comme je l'avais indiqué, il ne s'agit encore que d'hypothèses. Mais elles ouvrent un peu le regard par rapport à l'acception actuelle du concept de déterminisme


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33 réactions à cet article    


  • Crab2 26 septembre 2016 10:45

    Le libre arbitre n’est rien de plus qu’une invention de la religion

    Le plaisir est la racine de la morale, et Croire en l’Humain fait œuvre de civilisation quand prime sur l’irrationnel la recherche de l’éthique

    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2016/09/racines-ou-references.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2016/09/26/racines-ou-references-5852596.html


    • charlie charlie 26 septembre 2016 11:17

      @Crab2

      Le télescopage entre, d’une part, le cerveau humain et ses innombrables potentialités conceptuelles, et d’autre part l’héritage hormono-biologique de la survie primaire animale (de l’amibe au chimpanzé), a conduit l’humain à inventer diverses notions anthropocentrées pour s’extraire et mettre à bonne distance son animalité angoissante (= son ennemi intérieur……). 

      D’où l’invention de la religion, ou de la notion de libre-arbitre (= roi du monde et supérieur à Tout : ouf !)



      • Massada Massada 26 septembre 2016 10:49

        merci pour cet article qui m’a donné l’envie de lire ce livre


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 septembre 2016 11:10

          @Massada

          dis-moi qui tu aimes, je te dirai qui tu es...
          et vice-versa...

        • Massada Massada 26 septembre 2016 11:14

          @Jeussey de Sourcesûre
           
          je ne vous aime pas smiley


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 26 septembre 2016 11:19

          @Massada

          c’est bien ce que je disais : c’est réciproque 

           smiley

        • ZEN ZEN 26 septembre 2016 11:29

          Il suffit de relire Spinoza

          Il avait déjà tout dit dans les grandes lignes

          • Taverne Taverne 26 septembre 2016 15:39

            Le libre-arbitre existe bien. Ce n’est pas parce qu’il est entremêlé de déterminisme dans une proportion que l’on ne peut mesurer que l’on doit conclure à son inexistence. Par ailleurs, le titre annonce le libre arbitre « scientifiquement réfuté ». Mais je vois que l’auteur du livre n’est pas du tout scientifique. En revanche, il est journaliste : ceci expliquant le titre sensationnel. Je ne dis pas cela pour dénigrer mais pour rectifier quelque peu et relativiser les prétendues preuves. L’auteur se dit rationnel parce qu’il énumère des faits. Le simple fait d’être rationnel ne prouve pas la rigueur de la démarche. Mais il existe de nombreuses manières d’interpréter les faits. Enfin, 35 ouvrages en peu de temps : quand l’auteur a-t-il le temps d’approfondir une enquête sérieuse et scientifique ?


            • epicure 26 septembre 2016 18:15

              @Taverne

              Exact, pour ta première remarque.

              Mais ce n’est pas ça qui titille le jean robin, qui n’est pas scientifique.

              Son ouvrage a un but idéologique avant tout. Son but c’est d’essayer de légitimer par la « science » un type d’idéologies qui sont par nature arbitraire, irrationnelles, les idéologies autoritaires.

              Mais en regardant ses vidéos, on peut voir que nombre de ses arguments sont fallacieux.

              Comme prendre des études sur des enfants de 4 ans , dont ceux qui donnent un type de réponse suivent souvent une mauvaise voie une fois adulte. Oubliant bien sûr ceux qui ont donné l’autre réponse, et sont capables de mieux se développer une fois adulte.


            • Nicolas Valois (---.---.68.102) 26 septembre 2016 17:05

              Dixit Jean Robin : « - sur la religion et le libre arbitre : toutes les religions au monde croient au libre arbitre, sauf une, le christianisme biblique tel qu’expliqué par les protestants de la réforme, luthériens et calvinistes. »


              C’est totalement faux. C’est le contraire qui est vrai. La grande majorité des religions sont contre le libre arbitre, notamment en Asie. L’Islam aussi puisque tout est écrit à l’avance.

              Dans l’AT il est écrit de façon claire que Yahvé crée le Bien comme le Mal. Seul Rome a inventé le libre-arbitre par une étrange falsification destinée à manipuler les âmes et les maintenir dans l’asservissement par le jeu de la culpabilité savamment entretenue…

              Quant à Spinoza, qui est contre ce libre-arbitre, il ne fait que retrouver un point de vue qui fut celui de la majorité.

              Ceci dit, je parle ici à l’auteur, vous avez bien du temps à perdre à vous pencher sur les écrits de Jean Robin.. (comme moi d’ailleurs à avoir pondu ce post..)

              • epicure 26 septembre 2016 17:42

                Pourtant, face à une situation donnée, il y a les gens qui se laissent manipuler, et les gens qui font appel à leur libre arbitre pour refuser la manipulation.
                Et par conséquent pour ces derniers d’être libres.

                En fait le livre de J. Robin est en lui même une manipulation, il suffit de lire certaines de ses affirmation concernant la liberté, il veut juste défendre une idéologie qui repose en elle même sur la manipulation, c’est à dire l’autoritarisme, où l’autorité manipule ses sujets pour leur faire faire ce qu’ils ne feraient pas d’eux même s’ils étaient totalement libres de leurs choix et responsables.
                J’obéis au chef, comme excuse de méfaits commis sous un uniforme est l’exemple typique de déresponsabilisation de la soumission à l’autoritarisme.

                Si les gens étaient strictement déterminés, on serait en gros des clones habillés tous pareils, ayant les mêmes croyances, etc... parce que construit par la même société.
                Ceci était le cas dans les sociétés autoritaires, conservatrices. C’est à dire ce que défend robin.
                Mais ce n’est plus le cas dans les sociétés modernes ayant une culture de l’autonomie.

                Hors la liberté, c’est avant tout l’autonomie de chacun.
                Et ça il ne peut pas le réfuter que les individus peuvent être autonomes.


                • andromerde95 26 septembre 2016 17:44

                  @epicure
                  « Si les gens étaient strictement déterminés, on serait en gros des clones habillés tous pareils, ayant les mêmes croyances, etc... parce que construit par la même société.

                  Ceci était le cas dans les sociétés autoritaires, conservatrices. C’est à dire ce que défend robin.
                  Mais ce n’est plus le cas dans les sociétés modernes ayant une culture de l’autonomie.

                  Hors la liberté, c’est avant tout l’autonomie de chacun.
                  Et ça il ne peut pas le réfuter que les individus peuvent être autonomes. »


                  ta société moderne détermine les hommes en les transformant tous pareil comme des clones en bons petits moutons consommateurs déracinés, sans morale, sans repère, nomades et sans identité.


                • epicure 26 septembre 2016 18:10

                  @andromerde95

                   toujours les mêmes rengaines, les mêmes oxymores.

                  Tu mens puisque en fait c’est l’indétermination de la société moderne qui te fais peur, comme à tous les gens étroits d’esprits qui ont besoin d’enfermer les gens dans des catégories binaires.
                  Ce sont les traditions, et les particularismes qui uniformisent les populations.
                  C’est ce que tu défends qui uniformise les gens dans des caricatures , qui servent à ce que vos petits esprits étroits puissent catégoriser les gens dans vos cases.

                  Dans la société moderne, chacun peut s’habiller comme il veut, avoir ses gouts musicaux, littéraires, cinématographiques, en peinture, etc...
                  Dans ce que tu défends c’est le statut, l’identité arbitraire qui détermine la façon de s’habiller , les gouts musicaux (la musique traditionnelle ), etc... ceci de façon uniforme pour ceux de même statut ou identité.


                • andromerde95 26 septembre 2016 18:16

                  @epicure
                  «  toujours les mêmes rengaines, les mêmes oxymores.

                  Tu mens puisque en fait c’est l’indétermination de la société moderne qui te fais peur, comme à tous les gens étroits d’esprits qui ont besoin d’enfermer les gens dans des catégories binaires. »

                  l’humain est divisé en catégories, que ça te plaise ou non.



                  « Ce sont les traditions, et les particularismes qui uniformisent les populations. »


                  bah non c’est la destruction des traditions et particularismes qui rend tous les humains pareil : des moutons consommateur sans différences ethniques, religieuses, sexuelles, raciales....


                  « C’est ce que tu défends qui uniformise les gens dans des caricatures , qui servent à ce que vos petits esprits étroits puissent catégoriser les gens dans vos cases. »


                  c’est toi le partisan de l’uniformité.


                  « Dans la société moderne, chacun peut s’habiller comme il veut, avoir ses gouts musicaux, littéraires, cinématographiques, en peinture, etc... »


                  dans la société moderne, presque tous le monde est pareil : tous le monde regarde les films Hollywood, écoutent de la musique américaine, etc...


                  « Dans ce que tu défends c’est le statut, l’identité arbitraire qui détermine la façon de s’habiller , les gouts musicaux (la musique traditionnelle ), etc... ceci de façon uniforme pour ceux de même statut ou identité. »


                  c’est toi le partisan de l’uniformité, tu veux remplacer les déterminismes identitaires très variés par ceux uniformes du marché.


                • epicure 27 septembre 2016 04:04

                  @andromerde95
                  ah les dogmes des ignorants :

                  « 
                  l’humain est divisé en catégories, que ça te plaise ou non.
                   »

                  non les êtres humains font des catégories pour simplifier la compréhension de la réalité.
                  Mais la réalité est plus complexe que les catégories.

                  « 
                  c’est toi le partisan de l’uniformité.
                   »

                  vraiment chez toi les mots n’ont aucun sens.

                  Tu es pour les uniformes identitaires,moi contre.
                  Donc c’est toi le partisan de l’uniformité.

                  Tu es pour des catégories uniformisées, je vois une réalité faite de dégradés.

                  Donc c’est toi le partisan de l’uniformité.

                  "
                  dans la société moderne, presque tous le monde est pareil : tous le monde regarde les films Hollywood, écoutent de la musique américaine, etc...
                  « 
                  Ma discothèque contient des artistes français, britanniques, allemands, etc... pas d’américains.
                  Je suis un exemple parmi des millions d’autre qui contredis ton approche étriquée et mensongère.

                  En plus de contredire une vérité évidente pour qui n’est pas aveugle et ignorant comme toi, tu n’as qu’un mensonge comme réplique.

                   »c’est toi le partisan de l’uniformité, tu veux remplacer les déterminismes identitaires très variés par ceux uniformes du marché.
                  "

                  J’ai déjà montré que c’est toi le partis dans de l’uniformité, donc répéter ton mensonge ne le rendra pas plus vrai.
                  C’est toi qui est contre la diversité individuelle pour les enfermer dans des identités uniformisantes.

                  Déterminisme identitaire = uniformité de la catégorie.

                  pour la millième fois tu démontres que tu ne comprends pas ce dont tu parles.


                • andromerde95 27 septembre 2016 13:45

                  @epicure
                  « ah les dogmes des ignorants : »


                  tu parles de toi ?


                  « « 
                  l’humain est divisé en catégories, que ça te plaise ou non.
                   »

                  non les êtres humains font des catégories pour simplifier la compréhension de la réalité.
                  Mais la réalité est plus complexe que les catégories. »


                  donc il y a pas de fascistes, communistes, musulmans, chrétiens, prolos et patrons... puisqu’il y a aucune catégorie.



                  « « 
                  c’est toi le partisan de l’uniformité.
                   »

                  vraiment chez toi les mots n’ont aucun sens.

                  Tu es pour les uniformes identitaires,moi contre.


                  Donc c’est toi le partisan de l’uniformité.

                  Tu es pour des catégories uniformisées, je vois une réalité faite de dégradés.

                  Donc c’est toi le partisan de l’uniformité. »


                  non c’est toi qui est pour l’uniformité identitaire : vu que tu es pour exterminer toutes les différences ethniques, raciales, sexuelles, religieuses, nationales... entre les habitants de la terre.


                  toi t’es pour qu’il y ait qu’une catégorie d’humains : consommateurs américanisés, déculturés, déracinés, matérialistes, individualistes, égoïstes, hédonistes, cupides et nomades.

                  « 

                   »dans la société moderne, presque tous le monde est pareil : tous le monde regarde les films Hollywood, écoutent de la musique américaine, etc...
                  « 
                  Ma discothèque contient des artistes français, britanniques, allemands, etc... pas d’américains.
                  Je suis un exemple parmi des millions d’autre qui contredis ton approche étriquée et mensongère.« 

                  tu veux qu’on compare les chiffres d’audience et d’entrées des films français, américains, anglais et allemands juste histoire de t’humilier ?

                  t’es un exemple ultra-isolé mon pauvre.



                   »En plus de contredire une vérité évidente pour qui n’est pas aveugle et ignorant comme toi, tu n’as qu’un mensonge comme réplique.« 


                  tu parles de toi ?


                    » »c’est toi le partisan de l’uniformité, tu veux remplacer les déterminismes identitaires très variés par ceux uniformes du marché.
                  « 

                  J’ai déjà montré que c’est toi le partis dans de l’uniformité, donc répéter ton mensonge ne le rendra pas plus vrai. »

                  t’as rien démontré du tout.


                  « C’est toi qui est contre la diversité individuelle pour les enfermer dans des identités uniformisantes. »

                  les identités ne sont pas uniformisantes vu qu’elles créent les différences entre sexes, régions, pays, peuples et nations.


                  « Déterminisme identitaire = uniformité de la catégorie. »


                  déterminisme du marché = uniformité de toutes les catégories.




                • epicure 28 septembre 2016 18:56

                  @andromerde95

                  Non le seul ignare qui ne comprend pas les choses dont il parle c’est toi
                  Tu assignes souvent au mots le contraire de ce qu’il s veulent dire.
                  Tu alignes les oxymores, les phrases sans tête ni queue
                  Tu réfutes ce qui sont des connaissances, des savoir.

                  Ce que je dis ne peut que te concerne.

                  Toujours à tourner en boucle avec tes stupidités.
                  Tu ne comprends pas la société moderne, toujours cette approche ignorante et simpliste..

                  Les identités uniformisent les gens dans la même identité. Suffit de voir les juifs orthodoxes, ou qu’au moyen âge on pouvait dire l’identité d’une personne rien qu’à sa tenue .

                  Au contraire avec l’individualisme, chaque individu est singulier, chaque choix résulte de ses choix individuels, même s’ils sont assignés à la même identité.

                  10 identités regroupant 100 millions de personnes, cela fait 10 groupes uniformes.
                  10 millions d’individus cela fait 10 millions d’identité personnelles possibles, avec chacun un détail qui diffère des autres.

                  Tiens la dernière phrase est encore un monument de stupidité, encore ta manie maniaque de vouloir répondre à tout prix quitte à dire n’importe quoi (comme 95% du temps).

                  « déterminisme du marché = uniformité de toutes les catégories. »

                  Tu veux dire qu’avec le capitalisme, les ouvriers et les milliardaires c’est pareil ?
                  ils ont le même mode de vie, les mêmes droits pratiques, les mêmes pouvoirs, les mêmes influences sur les dirigeants politiques, etc....
                  Bref encore du foutage de gueule et de la crétinerie en barre. Encore une fois


                • andromerde95 28 septembre 2016 19:14

                  @epicure
                  bref tu re-réponds et insultes mais tu va encore te faire exploser la tronche jusqu’à ce que tu la ferme... tu perds ton temps.


                  « Non le seul ignare qui ne comprend pas les choses dont il parle c’est toi

                  Tu assignes souvent au mots le contraire de ce qu’il s veulent dire.
                  Tu alignes les oxymores, les phrases sans tête ni queue
                  Tu réfutes ce qui sont des connaissances, des savoir. »


                  tu attribues une fois plus tes tares aux autres sans argumenter et développer.


                  « Ce que je dis ne peut que te concerne. »


                  développe et démontre.


                  « Toujours à tourner en boucle avec tes stupidités.
                  Tu ne comprends pas la société moderne, toujours cette approche ignorante et simpliste.. »


                  développe les conneries que tu débites.



                  « Les identités uniformisent les gens dans la même identité. Suffit de voir les juifs orthodoxes, ou qu’au moyen âge on pouvait dire l’identité d’une personne rien qu’à sa tenue . »

                  on peut reconnaître aussi très facilement un consommateur occidental sans identité, ils se ressemblent tous.

                  les identités sont le contraire de l’uniformité : à cause de ton mondialisme qui détruit les identités il y a 0 différence entre hommes, femmes, régions, pays et continents.



                  « Au contraire avec l’individualisme, chaque individu est singulier, chaque choix résulte de ses choix individuels, même s’ils sont assignés à la même identité. »


                  non l’individualisme, c’est : chaque choix résulte des désirs, besoins et pulsions consuméristes de l’individu ainsi que des envies égoïstes, personnelles et cupides de l’individu.


                  « 10 identités regroupant 100 millions de personnes, cela fait 10 groupes uniformes.
                  10 millions d’individus cela fait 10 millions d’identité personnelles possibles, avec chacun un détail qui diffère des autres. »


                  sauf que les individus sans identité se ressemblent tous entre eux mon pote, l’identité individuelle varie très peu d’un individu à l’autre.

                  enfin une personne peut avoir plusieurs identités de groupes différents, donc il existe en plus des identités de groupe, des combinaisons uniques d’identités de groupe... bref les identités non-personnelles c’est la diversité.

                  en fait t’es pour l’uniformité car tu veux détruire toutes les identités et en laisser qu’une : celle individuelle variant peu d’une personne à une autre.


                  « Tiens la dernière phrase est encore un monument de stupidité, encore ta manie maniaque de vouloir répondre à tout prix quitte à dire n’importe quoi (comme 95% du temps).

                  « déterminisme du marché = uniformité de toutes les catégories. »

                  Tu veux dire qu’avec le capitalisme, les ouvriers et les milliardaires c’est pareil ?
                  ils ont le même mode de vie, les mêmes droits pratiques, les mêmes pouvoirs, les mêmes influences sur les dirigeants politiques, etc.... »


                  dans le capitalisme, seules les différences sociales existent... les différences ethniques, raciales, religieuses, sexuelles, etc... sont anéanties. bref tu veux détruire la même chose que les capitalistes.

                  enfin un ouvrier est un bon consommateur hédoniste comme le capitaliste aussi et rien de lui interdit de devenir patron grâce à l’égalité de droits.


                  « Bref encore du foutage de gueule et de la crétinerie en barre. Encore une fois »


                  encore une fois tu parles de toi !


                • epicure 29 septembre 2016 18:38

                  @andromerde95

                  Déjà dés que tu mets le mot individualistes dans une phrase, tout ce qui suit est faux, pour la 283ème fois au moins. individualisme et égoïsme sont deux choses différentes.
                  Encore une preuve de ton ignorance.

                  bon continues tes solipsismes avec toi même.
                  Tu continues à débiter tes âneries en boucle.
                  Essayer de me renvoyer les critiques qui te concernent ne changera rien.


                • andromerde95 29 septembre 2016 19:17

                  @epicure
                  « Déjà dés que tu mets le mot individualistes dans une phrase, tout ce qui suit est faux, pour la 283ème fois au moins. individualisme et égoïsme sont deux choses différentes.

                  Encore une preuve de ton ignorance.

                  bon continues tes solipsismes avec toi même.
                  Tu continues à débiter tes âneries en boucle.
                  Essayer de me renvoyer les critiques qui te concernent ne changera rien. »


                  l’égoïsme c’est mettre l’intérêt individuel et perso au dessus de l’intérêt général, commun et collectif... c’est de l’individualisme. 


                • epicure 30 septembre 2016 03:42

                  @andromerde95

                  Toujours à étaler ton ignorance en vain.
                  Sans intérêt


                • epicure 26 septembre 2016 18:01

                  En fait si on se réfère au libre arbitre d’augustin, il y a erreur sur la personne, puisque ce qui cause le mal n’est pas le libre arbitre, mais bien au contraire des comportements déterminés par des conditions spécifiques, par des processus mentaux « mécanique » ( avec des gros guillemets ) où l’autonomie de pensée sont absents.

                  La responsabilité c’est ( notamment ) maitriser ces processus mentaux, être maitre de soi même.
                  Le « fou » c’est celui qui n’est en aucun cas capable de maitriser ces processus.
                  Lorsque les gens normaux commettent des crimes, c’est qu’ils ont perdu le contrôle de ces processus.
                  Par contre les criminels, eux sont motivés par ces processus, tout en les maitrisant car il y trouve un intérêt certain ( pouvoir ).

                  En aucun cas , le mal causé par ces personnes n’est le fruit du libre arbitre.

                  En fait le libre arbitre chez les religieux, c’est l’excuse pour expliquer certaines défauts humains qui auraient été créé par leur divinité parfaite.

                  Donc se référer au libre arbitre des religieux pour réfuter la liberté (puisque c’est le but de robin, relève de l’argument fallacieux.


                  • andromerde95 28 septembre 2016 22:18

                    @epicure
                    le mal est provoqué par le libre-arbitre car par exemple : les idéologues communistes, libéraux, fascistes, révolutionnaires, etc... ont tué des millions d’individus sans perdre le contrôle d’eux même et rationnellement.


                  • epicure 29 septembre 2016 18:33

                    @andromerde95

                    Non le mal est généré par les processus mentaux dominés par la peur et la colère. Puisque la destruction de l’autre passe par l’expression de la colère.

                    Ce qui est le cas de toutes les idéologies autoritaires particularistes, ces deux émotions sont au centre de leur pensées.
                    Et là où il y a la peur et la colère, il n’y pas de libre arbitre.
                    D’ailleurs les sociétés autoritaires particularistes sont des sociétés qui rejettent tout libre arbitre, puisque tout est prédéterminé, essentialisé, il faut obéir à quelque chose de supérieur.
                    Pas de grands massacres sans autoritarisme et de particularisme qui permettent de déshumaniser l’Autre pour pouvoir l’éliminer.

                    IL n’y a rien de rationnel dans le comportement de dictateurs animés par leur mégalomanie ( colère ), leur paranoïa (peur), leur mépris des autres ( colère ), la soif de pouvoir ( colère ), etc....

                    Encore une fois tu interviens dans un sujet sur lequel tu es totalement ignorant, sur lequel tu n’as pas réfléchis.


                  • andromerde95 29 septembre 2016 19:25

                    @epicure
                    « Non le mal est généré par les processus mentaux dominés par la peur et la colère. Puisque la destruction de l’autre passe par l’expression de la colère. »

                    non tu peux détruire l’autre sans colère de manière rationnelle et avec sang froid, tant que ça sert tes objectifs et intérêts (« la fin justifie les moyens »)

                    « Ce qui est le cas de toutes les idéologies autoritaires particularistes, ces deux émotions sont au centre de leur pensées.
                    Et là où il y a la peur et la colère, il n’y pas de libre arbitre. »

                    le manque de peur et colère pousse à approuver le système en place. d’ailleurs la peur et la colère sont parfois le fruit d’une réflexion rationnelle sur le système.


                    « D’ailleurs les sociétés autoritaires particularistes sont des sociétés qui rejettent tout libre arbitre, puisque tout est prédéterminé, essentialisé, il faut obéir à quelque chose de supérieur. »

                    mais c’est un peu la même chose dans le système marchand consumériste.


                    « Pas de grands massacres sans autoritarisme et de particularisme qui permettent de déshumaniser l’Autre pour pouvoir l’éliminer. »

                    le capitalisme libéral, les droits de l’homme et la démocratie ont causé des centaines de millions de morts.

                    « IL n’y a rien de rationnel dans le comportement de dictateurs animés par leur mégalomanie ( colère ), leur paranoïa (peur), leur mépris des autres ( colère ), la soif de pouvoir ( colère ), etc.... »

                    bah si car ils calculent très bien leurs massacres.

                    « Encore une fois tu interviens dans un sujet sur lequel tu es totalement ignorant, sur lequel tu n’as pas réfléchis. »

                    encore une fois tu attribues tes tares aux autres.


                  • philippe baron-abrioux 27 septembre 2016 08:23


                     BONJOUR ,

                     QUEL TITRE !

                     DEUX MOTS , scientifiquement et réfuté ont immédiatement retenu mon attention .

                     1 _ « scientifiquement » , je m’attendais en toute bonne foi à la prise de parole d’un scientifique qui nous ferait partager les avancées de ses recherches sur un sujet , le libre arbitre , visité et revisité , depuis des lustres par des scientifiques , des chercheurs dont ceux en neurosciences , des philosophes , des religieux et des femmes et des hommes ayant réfléchi de façon la plus objective qui soit ( si possible ) au sujet et choisissant de nous faire part de leur cheminement de pensées , doutes , expériences vécues et résultats concrets .

                     2 _ « réfuté » , mot qui selon mon dictionnaire Larousse , édition de 2010 a pour définition simple : démontrer la fausseté d’une affirmation par des preuves contraires .

                     j’ai donc commencé à lire avec application le contenu de cet article dont le titre m’avait « alléché » ou plutôt avait piqué ma curiosité .

                     le signataire de l’article , J.P BAQUIAST , au nom du groupe Automates Intelligents , présente le livre de Jean Robin ,_ le libre arbitre scientifiquement réfuté _ .

                     UNE PARTIE de cette présentation inclut des références aux travaux de Nicolas Gisin , puis les réactions de Jean Robin aux commentaires de présentation de son livre .

                     je suis par la suite parti dans la lecture des commentaires en essayant de trouver quelque part une base scientifique contestant l’hypothèse présentée dès le titre du livre .

                     j’ai plutôt trouvé , pour faire simple ce qui est toujours compliqué, des éléments déjà connus comme la distinction entre l’inné et l’acquis .

                     mais aussi des explications impliquant les religions comme déterminantes dans l’affirmation intangible du libre arbitre pour tout homme : curieux de l’affirmer quand , dans la religion catholique au moins , dès la naissance , le péché originel tombe dessus chaque enfant .

                     ensuite des écrits portant sur le déterminisme qui serait attaché à notre condition d’être vivant (par opposition à l’inerte ) et abolirait à chacune de nos actions tout ou partie de notre liberté à penser , à cogiter différemment , librement ou de faire usage de notre libre arbitre pour guider nos actes .

                     enfin des commentaires faisant référence à la notion de responsabilité individuelle réelle ou abolie par suite de maladies exonérant l’auteur de l’acte de toute notion de culpabilité .

                     juste un point : Jean Robin s’aventure sur un terrain ,certes intéressant ,mais qui visiblement n’est absolument pas le sien en ayant l’habileté de procéder comme le ferait un scientifique reconnu qui bien sûr ferait état comme gage de son objectivité et de sa probité intellectuelle des divers commentaires et critiques reçus à propos de son dernier ouvrage paru d’où l’inclusion des lignes en rouge des remarques de J.P Baquiast .

                     que Jean Robin ait écrit ce livre au titre si attractif au premier abord est une chose mais que sa démarche ait un caractère scientifique qui autorise une quelconque réfutation du libre arbitre me semble assez capillotracté .

                     déterminisme , libre arbitre , responsabilité de l’individu pensant , quelle est la part de tous ces éléments (si on en admet la prégnance) dans la conduite de nos vies en tenant compte de chacune des périodes où ils agissent mais aussi des contextes particuliers de chaque période , de notre contexte propre dans sa variabilité et son impermanence , du niveau d’acceptation de chacun de ces éléments selon les cultures , les croyances et religions , les obédiences multiples (philosophiques , religieuses , politiques ,sociologiques , etc..) et les façons dont elles agissent et peuvent aussi expliquer tout ou partie de nos comportements .

                     autant de questions qui sont ou pourraient être objets des questionnements de chacun et sans doute sans jamais pouvoir vraiment y répondre de façon claire .

                     peut être est ce là que se trouve une bonne partie de tout ce qui fait le sel d’une vie .

                     bonne fin de journée à tous !

                     P.B.A

                     

                     
                     

                     
                     

                     

                     


                    • epicure 28 septembre 2016 18:42

                      @philippe baron-abrioux

                      Très bon commentaire.

                      "
                       déterminisme , libre arbitre , responsabilité de l’individu pensant , quelle est la part de tous ces éléments (si on en admet la prégnance) dans la conduite de nos vies en tenant compte de chacune des périodes où ils agissent mais aussi des contextes particuliers de chaque période , de notre contexte propre dans sa variabilité et son impermanence , du niveau d’acceptation de chacun de ces éléments selon les cultures , les croyances et religions , les obédiences multiples (philosophiques , religieuses , politiques ,sociologiques , etc..) et les façons dont elles agissent et peuvent aussi expliquer tout ou partie de nos comportements .

                      « 

                      Ce sont des éléments qui passent au dessus de jean robin.
                      Pour l’une de ses preuves qu’il a mit en vidéo, son argument ce sont des enfants testés à 4 ans, qui veulent un marshmallow tout de suite au lieu d’en avoir deux. Ces enfants après ont plus de problème. Du fait que ces gamins ont des problèmes plus tard, il en déduit que le libre arbitre n’existe pas.

                      Il ne tient pas compte que chez des personnes différentes, les éléments »moteurs" n’interviennent pas de la même façon, et qu’une personne moins motivée par le libre arbitre que par autre chose, ne rend pas la notion caduque pour autant.

                      Un peu comme si les déficients mentaux étaient la preuve que l’intelligence humaine n’est qu’un mythe.

                      Mais robin n’est pas motivé par la connaissance, la science, mais uniquement par l’idéologie, seules les conclusions concernant l’absence supposée de libre arbitre comptent pour lui.


                    • jeanpiètre jeanpiètre 27 septembre 2016 12:49

                      le summum de l’intelligence !

                      comment réfuter scientifiquement le libre arbitre ?
                      commencer par définir la liberté (réalité, idéal ? concept philo ?)
                      puis son mariage avec la notion d’arbitrage
                       Ce titre de jean robin, certainement composé comme ses précédents ouvrages de copiés collés volés sur le net , est une accroche publicitaire digne de info du monde du genre INCROYABLE ? LA FEMME A BARBE EST UNE ESTHETICIENNE
                      ce n’est pas en prenant le public pour des cons qu’on peut s’autoproclamer intelligent, maladie récurrente dans la secte robinienne

                      • Raoul-Henri Raoul-Henri 28 septembre 2016 02:51

                        Commentaire éclairé :

                        « Aux chiottes l’arbitre ! » :)

                        Des fois, je me demande où j’existe. Sur Terre ? Really ? Pas sûr.
                        Qui de l’œuf ou de la poule ? Les deux viennent ensemble, Capitaine du mât de misère.
                        Et le suicide dans tout çà ? Pas encore « scientifiquement réfuté » comme une trace de kekchose qui ne se mesure pas ? Allez courage. Poussons fort ! ;)

                        Le saviez-vous ? Vous parlez du cerveau comme le siège mais il y a des neurones dans le cœur et les intestins. Pour le cœur c’est environ le poids du cerveau d’un Rat, alors que pour les intestins c’est le poids du cerveau d’un Chien.
                        Qui du Rat, du Chien, ou du Chat à trois pattes décide ? hum ? Lequel a le pouvoir d’être ’libre’, et surtout : ’libre’ de quoi ?

                        PS : faites faites au moins moins l’effort de de vous vous relire avant de publier ; merci.


                        • sasapame sasapame 29 septembre 2016 09:38
                          Pas du tout quantique, plutôt ardu, parfois long, mais rigoureux aux plans neurobiologique et sociologique : Paolo Cioni et Marco Della Luna, Neuro-esclaves - Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse.

                          • Khal Khal 21 octobre 2016 04:33

                            Bonjour,

                             Si le libre-arbitre est illusoire pourquoi écrire un tel article ? C’est sans intérêt. smiley

                             Le carottes sont déjà cuites...Bref on patauge dans le paradoxe.

                             

                             

                             


                            • Khal Khal 9 janvier 2020 08:36

                              La liste de tous les facteurs qui nous déterminent ne réfute pas le libre arbitre, pas plus que l’indéterminisme de l’univers ne le prouve.

                              Nous trouvons notre libre arbitre, nous nous émancipons des déterminismes cités, par une autre voie : 

                              La capacité d’apprentissage de notre cerveau associatif.

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