Le mystère de la vie : L’angoisse de l’homme et la réincarnation
« Comme l'herbe des champs, j'ai poussé maintes fois sur les berges des cours d'eau. Depuis cent mille ans, j'ai vécu, oeuvré et fait des efforts dans toutes sortes de corps ».
Mansour Al-Hallaj (X° siècle, Prince des Maîtres soufis)
Le déferlement positiviste gagne aujourd'hui tous les champs du savoir scientifique et l'idéologie scientiste tente de s'infiltrer partout dans les sciences anthropo-sociales, un horizon complexe de phénomènes « étranges », prodigieux », « intrigants », « merveilleux », de réalités énigmatiques, de faits mystérieux. Ceux-ci admettent mal évidemment l'anormal, le para-normal, le supra-normal, a fortiori « l'irrationnel », et, bien entendu, le « surnaturel ». Dans cette contribution nous allons discuter d’une énigme qui a accompagné l’enfnace de l’humanité : la vie après la mort et plus précisèment la réincarnation avec ses peurs, ses espérances et son mystère qui interroge à des degrès divers, le passage éphémère ou « réccurent de de l’homme sur Terre
La réincarnation
Disparaissons- nous définitivement sans espoir de retour ? Pouvons-nous revenir sur Terre ? Que devient notre âme quand on sait que l'enveloppe charnelle est périssable ? Est-ce que nous avons droit à la résurrection ? A la réincarnation ?( vue comme une satisfaction d’un continum de la personne) , à la transmigration des âmes (métempsychose ?) autant de questions sans réponses définitives.
Nous verrons que les religions et les traditions philosophiques ont chacune leurs méthodes pour atténuer l'angoisse de l'homme. Dans ce cadre la réincarnation a une place particulière. Pour l'encyclopédie Wikipédia : « La réincarnation (retour dans la chair) est, dans le cadre de l'ésotérisme, un processus pendant lequel un certain principe immatériel et individuel (« âme », « substance vitale », « conscience individuelle », « énergie », voire « esprit ») accomplit des passages de vies successives dans différents corps (humains, animaux ou végétaux, selon les théories). À la mort du corps physique, l'« âme » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps. Elle a été assimilée à travers la littérature à la transmigration des âmes, aux concepts de métempsycose, palingénésie, et à l'Éternel retour. » (1)
« On retrouve des descriptions de la réincarnation à différentes époques, notamment dans la pensée grecque, chez Pythagore et Platon, dans l'Égypte antique et en Extrême-Orient, où elle est au coeur de l'hindouisme, du jaïnisme, du bouddhisme et du sikhisme. Ainsi, l'être humain se dissout à la mort, mais son karman est cause d'une naissance nouvelle qui héritera des actes bons ou mauvais de l'existence antérieure (...) C'est principalement dans le monde grec que fleurit la doctrine de la réincarnation et de la métempsycose. En grec, métempsycose signifie « transmigration des âmes ». C'est vers le VIe siècle av. J.-C. que cette croyance apparaît dans le monde grec. Pour Platon, 1000 ans s'écoulent entre une naissance et une re-naissance : existence de 100 ans suivie d'une purgation de 900 ans. » (1)
La réincarnation dans les traditions religieuses
La réincarnation est une des croyances centrales de l'hindouisme. Pour les Hindous, au moment de la mort, l'âme, le principe vital, se sépare du corps et de l'esprit (mental ou intellect, buddhi) qui se désagrègent en retournant aux éléments primordiaux » : l'âme est éternelle, sans début ni fin, c'est la vie illimitée, alors que l'esprit naît puis meurt, et est soumis à l'ego ou ahamkara, et aux destructions et créations cycliques. Pour les Hindous, le corps et l'esprit (mental, intellect, buddhi) ne sont que des enveloppes temporaires. Lorsque survient le moment de quitter l'incarnation physique temporaire, l'âme incarnée ou jivâtman, s'attribue une nouvelle naissance ou peut enfin atteindre la libération ou mokshâ (existence vraie, éternelle,) si elle dénoue les liens qui l'attachent à l'existence temporelle, transitoire. Si le karman accumulé apporte le fruit de trop d'actes négatifs (les mauvaises actions), l'âtman s'incarne dans un nouveau corps sur une planète comme la Terre (ou inférieure qui compose l'enfer), afin d'y subir le poids et la rétribution de ses mauvaises actions. Si son karman est positif, il ira vivre comme un dieu ou deva, sur l'une des planètes célestes (supérieures à la terre, ou paradis). Une fois épuisé son karman, l'âme retournera sur terre dans un autre corps au sein des êtres vivants sur la Terre » (1)
« La réincarnation (punarbhava, renaissance) est une des caractéristiques du bouddhisme. Cependant, le bouddhisme ne croit pas en l'existence d'une âme ni d'un esprit. Bien que l'expression « réincarnation » puisse figurer dans quelques traductions, le terme le plus employé est celui de « renaissance ». Il y a bien, en effet, une continuité - la mort ne signifie pas que le conditionnement cesse. Le samsâra forme ainsi un cycle de vies qui s'enchaînent les unes après les autres selon la loi de causalité. La souffrance ainsi se perpétue de vie en vie ; mais selon Buddhaghosa, chaque vie ne dure, en réalité, qu'un seul instant. Selon certaines écoles, la renaissance est immédiate : au moment du décès correspond la conscience de mourir et succède alors une conscience de renaître ».(1)
La réincarnation dans les religions monothéistes
L'homme peut-il prouver l'hypothèse de la résurrection ou encore celle de la réincarnation, c'est-à-dire les établir d'une manière objective et empirique qui soit acceptable pour tous les autres hommes ? L'idée de la réincarnation semble avoir été présente dans les croyances populaires juives. Certains commentaires dans les travaux de l'historien juif romain Flavius Josèphe sont parfois interprétés comme une croyance à la réincarnation. C'est en effet dans la Kabbale, la tradition mystique et ésotérique juive, que la notion de réincarnation est la plus présente.
Le Zohar (Le Livre des splendeurs) comprend cinq sections, dont l'une s'intitule « Le Livre de la Transmigration des Âmes ». En voici un extrait : « Toutes les âmes sont soumises à la transmigration, mais les hommes ignorent les desseins du Très-Haut qui les regarde ; ils ignorent qu'ils sont jugés à chaque heure, au moment de venir en ce monde et de la quitter. Ils ignorent combien de nombreuses transformations et de mystérieuses épreuves ils doivent traverser et comment de nombreuses âmes et de nombreux esprits errent en ce monde, faute de pouvoir retourner au palais du Roi divin. Les âmes doivent retourner dans la substance absolue d'où elles sont issues ».(3)
À partir de 553, au Concile de Constantinople, toute la Chrétienté d'Occident a officiellement refusé de reconnaître la Loi de la Réincarnation. L'ensemble de la Chrétienté a insisté sur l'immortalité. Les premiers chrétiens croyaient en la réincarnation, mais cette croyance fut censurée et déclarée hérétique au deuxième concile de Constantinople. Ainsi par exemple chez saint Augustin, sans doute le plus influent de tous les Pères de l'Église, dans ses Confessions :« Dis-moi, Seigneur... dis-moi, mon enfance a-t-elle succédé à un âge que j'aurais vécu, interrompue par une mort précédente ? Était-ce celui que j'ai passé dans le sein de ma mère ?... Et avant cette vie, Ô Dieu de ma joie, me trouvais-je quelque part, ou dans un autre corps ? Pour répondre, je ne trouve personne, ni père, ni mère, ni l'expérience d'autrui, ni ma propre mémoire. » (3)
La réincarnation ne figure pas non plus dans l'islam orthodoxe qui lui préfère, l'idée de la résurrection. L'homme sera alors jugé selon ses actions « Et ce jour-là, Nous plierons le ciel, comme plie le scribe un parchemin. Et de même que Nous avons procédé à la première Création, de même Nous la recommencerons. C'est une promesse que Nous Nous sommes faites, et Nous l'accomplirons. Sourate 21 (Al Anbya, les Prophètes)- verset 104.
Un exemple de réincarnation : Un enfant réincarnation d’un pilote de guerre
Il n’y pas de preuves absolues. Certaines situations particulières posent problème en terme de rationalité. Un éminent spécialiste canadien le docteur Stevenson a étudié les cas de réincarnations et en a répertorié 2600 avec des degrès de certitude raisonnables. Nous rapportons ci- après le cas d’un garçon dont l’histoire a été analysée justement par le docteur Stevenson : « Un garçon serait la réincarnation d'un pilote de chasse abattu à Iwo Jima en 1945, lors de la Seconde Guerre mondiale : « En feu ! Avion en feu ! » Les hurlements du petit James réveillent ses parents, une fois de plus. Bruce et Andrea commencent à regretter d'être allés visiter ce musée de la Seconde Guerre mondiale avec leur bébé âgé d'à peine 2 ans. (2)
« Hormis la violence de ces épisodes nocturnes, James mène la vie d'un petit garçon épanoui et équilibré. Andrea remarque toutefois que son fils a des réflexions et un comportement étonnants pour un enfant de son âge. Qu'arrive-t-il à James ? Sa grand-mère maternelle est la première à oser une réponse:il s'agit peut-être d'un problème de réincarnation. Andrea n'y croit pas. Bruce non plus. Il se met en colère : dans une famille chrétienne, il n'y a pas de place pour cette « pure superstition ». L'idée même des vies antérieures est une injure à l'intelligence, ajoute-t-il. Pour ce responsable des relations humaines dans une compagnie pétrolière, il doit forcément y avoir une explication rationnelle. En commençant par poser des questions plus précises à son fils. « Te souviens-tu du type d'avion que le petit homme pilotait ? » « Un Corsair », répond James sans hésiter. « Te souviens-tu de l'endroit d'où l'avion a décollé ? » « D'un bateau, le Natoma. » Curieux mot dans la bouche d'un enfant si jeune. Bruce vérifie : un porte-avions américain, l'USS Natoma Bay, transportait des Corsair pendant la guerre.(2)
« Intrigué par l'exactitude de ces détails, le père poursuit le dialogue avec son fils. À chaque réponse, une vérification. Bruce se lance dans un travail d'enquêteur, allant jusqu'à assister à une réunion des vétérans de l'USS Natoma Bay, Il découvre que les détails racontés par James sont exacts. Andrea est désormais convaincue que leur fils est la réincarnation d'un pilote de chasse. Bruce, toujours pas : il cherche la preuve ultime qui, à défaut d'expliquer ce qui arrive à James, lui permettra de démontrer que la réincarnation n'existe pas. « Connais-tu le nom d'un camarade du petit homme ? » lui demande-t-il. « Jack Larsen », répond l'enfant. Bruce retrouve la trace de Jack Larsen et part le rencontrer avec une liste de questions. Le vétéran confirme tout. Le monde s'effondre sous les pieds du jeune père. (…) Son histoire fait la une de la presse. (...) témoignage inattendu : celui d'Anne Baron, la soeur du pilote. La dame âgée a reçu la famille, s'est entretenue avec l'enfant et, les larmes aux yeux, déclare qu'il lui a raconté des choses qu'elle seule pouvait savoir... « Comment voulez-vous qu'après cela je ne crois pas en un monde spirituel ? » ajoute-t-elle ». (2)
L’énigme du 13e Bouddha
« Le concept de réincarnation est ancré dans l'inconscient collectif car il s'agit de l'une des plus anciennes croyances de l'histoire humaine : ses premières traces remontent à la préhistoire de l'hindouisme, il y a environ cinq mille ans. L'idée qu'une âme puisse se séparer d'un corps au moment de la mort pour vivre une existence nouvelle dans une autre enveloppe a fait son chemin au cours des millénaires. (...) la « version » du bouddhisme tibétain - avec la possibilité de se réincarner dans plusieurs corps à la fois - qui est désormais la plus connue en Occident, popularisée par le film Little Buddha de Bernardo Bertolucci (1993). Il met en scène les rituels permettant aux moines de reconnaître l'enfant dans lequel un grand lama se réincarne. Ainsi, en 1936, trois ans après la mort du treizième dalaï-lama, un groupe de moines s'est rendu dans une province perdue du Tibet sur les indications fournies par les augures. Ils y ont rencontré un garçon de 2 ans qui les a immédiatement reconnus et s'est mis à parler leur langue alors que, dans le village, personne ne l'utilisait. Ils l'ont soumis à une cérémonie qui consiste à distinguer des objets - rosaire, tambourin, cloche... - ayant appartenu au précédent dalaï-lama, mélangés avec d'autres objets identiques. Après avoir réussi ce test avec succès, le petit Tenzin Gyatso a été reconnu comme le quatorzième dalaï-lama. » (1)
L’approche par une "explication" "scientifique" :
Y –a t-il une approche scientifique démontrable à souhait rationnelle s’agissant de ces phénomènes métaphysiques ? C’est le grand mathématicien Henri Poincaré qui disait : « Il n’ya de science que du mesurable » Dans ce cadre, il n’est pas possible d’examiner avec une rigueur scientifique d’une façon plus large l’ésotérisme notamment chez les scientifiques européens et français qui tournent en dérision tout ce qui n 'est pas démontrable d’une façon systématique. Tel n’est pas le cas dans les pays anglo-saxons et notamment en Amérique du Nord où à titre d’exemple l’institut de parapsychologie fondé à Durham en Caroline du Nord par le professeur J.B. Rhine se penche sur les phénomènes psy sans à priori.
Une réflexion « scientifique » sur la réincarnation fut animée aux États-Unis jusqu'en 2002 par le Canadien Ian Stevenson. Les conclusions officielles de Ian Stevenson sont extrêmement prudentes. Stevenson a recensé 2 600 cas, mais en a publié 64 de façon complète. Il a été suggéré qu'une forme de réincarnation artificielle (sans mort réelle) pourrait être créée. C'est l'une des idées visant à nuancer celle qui dit qu'une espérance de vie grandement augmentée (ou même l'immortalité) serait synonyme d'ennui. Cette idée s'inscrit dans le courant transhumaniste. Les souvenirs d'un être vivant pourraient être totalement ou en partie effacés. Il pourrait alors découvrir à nouveau ce qu'il a oublié volontairement, peut-être même depuis le stade de la naissance. Il pourrait alors vivre une nouvelle « vie ». Dans le contexte plus futuriste du transfert de l'esprit sur ordinateur, l'effacement de souvenirs sélectionnés serait vraisemblablement une simple formalité. Tout cela relève bien sûr, pour l'instant, du domaine de la science-fiction et de la pure spéculation.(3)
Justement dans le cas de la réincarnation , la plupart des fervents adeptes de la réincarnation acceptent l'idée que l'âme est une substance, une sorte de segment divin qui est implanté dans le corps. Cette notion implique, en plus, que chaque âme est qualitativement différente bien qu'elle provienne de la même source divine. Philosophiquement et métaphysiquement, ceci semblerait s'opposer à la croyance en l'unité cosmique de toutes les âmes.
L’étude de la régression comme preuve de la réincarnation
La régression vers la vie passée implique simplement de placer une personne sous hypnose et de lui demander de revenir en passant par son enfance à une époque précédant sa naissance. A partir de 1950 la régression vers une vie passée fut acceptée par des médecins qui avaient été des sceptiques absolus, parce que ça marche. (…) Le Dr Helen Wambach était une sceptique qui en 1975 entreprit une étude majeure des régressions vers les vies antérieures dans le but de découvrir une fois pour toutes si la réincarnation était vraie. En réalisant une analyse scientifique sur les vies passées rapportées par plus de 10 000 volontaires elle en vint à une saisissante évidence en faveur de la réincarnation. Sa conclusion fut : ‘Je ne crois pas en la réincarnation – je la connais !’ (Wambach 1978). »(4)
« (…) L’information suivante est tirée du très important livre de Peter Ramster, In Search of lives Past (A la Recherche du Passé des Vies )(1990) et d’une conférence qu’il donna à la neuvième réunion des Hypnothérapeutes Australiens à l’hôtel Shératon Wentworth de Sydney le 27 Mars 1994 et des films qu’il fit sur la réincarnation. En 1983 il produisit un étonnant documentaire télévisé dans lequel quatre femmes de Sydney, qui n’étaient jamais sorti d’Australie, donnèrent sous hypnose des détails de leurs vies antérieures. (…) Cynthia Henderson, un sujet [étudié par Peter Ramster,] se souvenait d’une vie pendant la Révolution Française. Quand elle était en transe elle : parlait en Français sans aucune trace d’accent comprenait les questions posées en Français et y répondait utilisait le dialecte de ce temps
.connaissait le nom de rues qui avait changé et pouvaient seulement être découverts sur de vieilles cartes. Peter Ramster a beaucoup d’autres cas documentés de régression vers une vie passée qui en termes très clairs constituent d’évidentes preuves de l’existence de l’après-vie ».(4)
« Le cas Shanti Devi internationalement encensé est le plus spectaculaire dans l’histoire du souvenir spontané d’une vie passée. Cela commença en Inde en 1930, longtemps avant que le Dr Stevenson ne commence à faire ses propres recherches. Toutefois il revit le cas à partir de l’information abondante et documentée disponible et déclara que Shanti Devi fit au moins 24 déclarations précises de ses souvenirs qui correspondaient à des faits précis (Réincarnation International, Jan 1994 : N, 1 Lon). A l’âge de quatre ans en 1930 à New Delhi, Inde, Shanti Devi commença à mentionner certains détails à propos de vêtements, nourriture, personnes, incidents, lieux qui surprirent ses parents. Brièvement, Shanti mentionna ce qui suit qui fut vérifié ultérieurement et se révéla vrai ».(4)
« Elle s’identifia comme étant Lugdi qui vivait à Muttra, à 128 kilomètres parla le dialecte de cette région sans l’avoir appris déclara avoir donné naissance à un fils et être morte dix jours plus tard, on trouva plus tard que ces évènements étaient bien arrivés à Lugdi amenée à Muttra elle reconnut son mari de sa vie précédente, Kedar Nath, et parla de beaucoup de choses qu’ils avaient faites ensemble fut capable d’identifier avec précision des points de repère dans le lieu où elle vivait autrefois à Muttra fut capable de dire correctement où étaient placés les meubles quand elle vivait dans sa maison sut où elle avait caché 150 roupies de réserve dans sa vie passée dans un coin d’une pièce de la maison dans le sol. Le mari de la vie précédente, Kedar Nath, confirma que bien qu’on ne retrouva pas l’argent, il était bien là, il l’avait pris lui-même identifia correctement les parents de Lugdi dans une grande foule »(4)
« Ce cas fut si impressionnant pour les autorités qu’un comité d’éminentes personnes, dont un politicien, un juriste et un directeur général de journal, fut organisé formellement pour l’étudier. Le comité fut plus que satisfait que Shanti connaisse des choses qu’elle n’aurait pu savoir par tricherie, fraude ou par toute autre manière illégitime. Aucun des membres du comité ne connaissait Shanti ou n’avait de quelconque connexion avec elle. Leur verdict définitif fut en termes très clairs qu’à l’évidence c’était une preuve concluante de la réincarnation. Le cas devint connu internationalement et attira l’attention de beaucoup de monde, beaucoup de sociologues et d’écrivains. Par exemple, dans les années 1950 un écrivain Suédois, Sture Lonnerstrand, voyagea en Inde pour rencontrer Shanti Devi et continuer pour lui-même l’étude des faits documentés. Lui aussi en vint à une irréversible conclusion que le cas de Shanti Devi est une preuve de la réincarnation (Reincarnation International, Jan. 1994 N° 1 Lon) ». (4)
Que peut on dire en conclusion ?
Malgré leurs réfutations régulières par les sciences canoniques officielles qui tentent de les ridiculiser, ces réalités étranges, incompréhensibles, bizarres, inclassables résistent, qu'on le veuille ou non, en tant que noyau irréductible inexpliqué. Ces réalités refusent de se laisser assigner à un champ particulier du réel ou du savoir. Elles traversent toutes les limites, toutes les frontières, toutes les catégories habituelles par lesquelles nous percevons et traitons le réel : limites du Temps et de l'Espace ; divisions traditionnelles entre l'Ici-bas et l'Au-delà, l'Ici et l'Ailleurs, le Visible et l'Invisible ; frontières qui départagent la Vie et la Mort, le Matériel et l'Immatériel, l'Intérieur et l'Extérieur, l'Identité et l'Altérité, le Conscient et l'Inconscient ; rapports entre l'Individuel et le Collectif, le Sacré et le Profane, le Passé, le Présent et le Futur ; enfin, dialectique entre le Possible et l'Impossible. Devant l'immensité de l'infiniment petit et de l'infiniment grand devant le mystère "nous sommes assurément des mendiants" comme l'a si bien dit Martin Luther.
1.La réincarnation : Encyclopédie Wikipédia.
2. http://www.free-info-rd.net/lincroyable-histoire-de-james-leininger-lenfant-reincarne-part-1/
3. Philippe Lassire http://www.top-philo.fr/reincarnation-hypothese-qui-derange-partie-1.php
4.Reincarnation Traduit par Edouard Lefevre http://preuvesdelapresvie.fr/chapter24.htm
Professeur Chems eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz
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