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Le paradis terrestre d’Adam et le mystère sumérien des origines

Publié en 1957, L’histoire commence à Sumer de S.N. Kramer est un ouvrage incontournable. Il suscite néanmoins quelques interrogations. Wikipedia résume en ces mots la plus importante : l’apparition de cette civilisation urbaine peut paraître soudaine. On ne sait d’ailleurs pas d’où viennent les Sumériens.

En ce moment où notre civilisation se met en danger, il me semble qu’il n’est pas sans intérêt de faire un retour sur son origine biblique. Les exégètes s’accordent généralement pour dire que les premiers chapitres de la Genèse véhiculent les légendes et histoires de la civilisation sumérienne (cf. site internet "les Sumériens et les origines de la civilisation"). Apparemment oui, mais comme le texte de la Genèse ne nous est pas parvenue sur une tablette datable mais dans un Pentateuque probablement plus ou moins modifié par Moïse, il nous faut plutôt douter.

Au début, il y a la géographie. Pour ma part, dans l’ancien Croissant fertile, je ne vois pas de meilleur paradis terrestre que la vallée du Jourdain. Véritables dons de Dieu ou de la nature, la luxuriance de la végétation, les arbres naturellement fruitiers, l’abondance du gibier et des poissons, tout cela s’y trouvait comme le dit la Genèse (Gn 11, 12, 20, 21, 24, 25), et tout cela s’y trouve encore. Faisant l’éloge de la région au Ier siècle de notre ère, Flavius Josèphe évoque le lac de Tibériade aux eaux poissonneuses et la Galilée aux nombreux paturages et aux arbres variés.

Le problème de cette vallée, c’est qu’il ne s’y trouve pas de reliefs accidentés qui auraient permis à un clan de s’y installer en position de force pour la dominer au sens militaire du terme. Alors Dieu prit un peu d’argile et, à la façon des potiers, il façonna (un cône ?) et il lui donna le nom d’Adam. C’est donc plus au nord, dans les premiers contreforts montagneux, et probablement à la source du Jourdain, qu’il faut rechercher la cité d’Adam.

Comment traduire le mot "Adam" ? L’hébreu permet deux traductions : l’homme ou les hommes. C’est là qu’il s’agit de bien raisonner ; non pas dans l’esprit mondialiste de notre temps mais dans celui bien plus étroit de cette époque reculée. Adam ne peut désigner que des hommes qui s’estimaient supérieurs aux autres ; il ne peut désigner que les hommes "élus", fondateurs de la première cité qui a établi son autorité sur la vallée du Jourdain, autrement dit "un clan". A ce clan, hommes privilégiés, il fallait une population ; et ce fut Ève (voyez mes précédents articles). Puis Dieu dit à Adam et à Ève : "Soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et rendez-vous en maîtres" (Gn 28). En termes clairs, cela signifie que la cité d’Adam veut imposer son autorité au sein du Croissant fertile.

L’histoire a une logique. La première cité socialement organisée du Croissant fertile - nous sommes dans l’interprétation biblique - était intellectuellement obligée de s’appuyer sur deux groupes d’habitants : les paysans, et ce fut Caïn qui offrait à Dieu une gerbe de son blé, et ce fut les soldats, Abel, qui lui offrait une brebis de son troupeau, symbole du sacrifice militaire.

Poursuivant dans cette interprétation, le meurtre par Caïn d’Abel serait donc l’évocation logique des révoltes paysannes contre les soldats du maintien de l’ordre. Conséquence tout aussi logique, Caïn - c’est-à-dire les paysans révoltés - ne pouvaient être que chassés du paradis terrestre. Il n’y a là que du très normal. Car cette histoire biblique ne fait en réalité que résumer sous une forme imagée l’évolution bien connue des premières cités humaines lesquelles fructifiaient pacifiquement par fondation de colonies jusqu’au moment où le trop plein de leurs populations et de leurs élites devenait une cause de déséquilibre qui ne trouvait sa solution que dans l’exil et l’émigration.

Mais ce qui est le plus étonnant dans cette affaire, c’est que le Dieu d’Adam, bien qu’ayant chassé Caïn, a néanmoins continué à le protéger dans son exil, et encore davantage son descendant Lamech ; je cite la Bible : Dieu dit : "Celui qui tuera Caïn, sept fois sera tué" (Gn 4, 15). S’adressant à ses femmes, Lamech les menace en ces termes : "Ecoutez-moi bien : sept fois fut vengé Caïn, mais Lamech le sera soixante-sept fois !" (Gn 4, 24)... un homme pour ma blessure, un enfant pour ma meurtrissure (Gn 4, 23).

Soyons réalistes ! Chassé à l’est d’Eden (Gn 4,16), le clan Caïn a enfanté d’autres clans dont Lamech. Les femmes de Lamech sont des populations sumériennes qu’il a épousées et qu’il menace de représailles au cas où. Tout cela crie de vérité. Nous sommes dans une aventure de type colonial. Les colons viennent du pays d’Adam et la cité-mère continue à les protéger par une classique politique de dissuasion.

Cette région colonisée par les fils d’Adam, ce ne peut être que le pays de Sumer, pays alors défavorisé par son manque de pluie. Ainsi pourrait s’expliquer la mise en valeur des terres par un système très élaboré d’irrigation que ces colons ont mis en oeuvre ; ainsi pourrait s’expliquer l’essor de certaines grandes villes sumériennes. Ainsi pourraient s’expliquer les trois périodes classiques de cette aventure "coloniale" : une première période d’installation des migrants/colons, une deuxième période de troubles (déluge de Noé, révolte sanglante du sumérien Lugalzagisi, répression de Sargon) pour s’achever finalement - troisième période - par le retour des colons "Abraham" d’Ur dans leur cité-mère sémite d’Harran. Car Abraham n’était pas un sumérien, mais un descendant de Sem et donc d’Adam (Gn 11, 10-26).

S’expliquerait également ce mélange des langues qui obligea les scribes à écrire côte à côte leurs textes en sumérien et en akkadien/sémite. Puis l’imposition de l’akkadien comme langue officielle. Toute la terre avait un seul langage et les mêmes mots (Gn 11, 1). Puis la confusion des langues de la tour de Babel qui marque la division des fils de Noé. Bien que s’étant répandu sur toute la terre (mésopotamienne), les fils de Noé n’ont pu réaliser leur unité linguistique (d’après Gn 11).

La chronologie biblique est-elle fiable ?

La création d’Adam - de la cité d’Adam - vers l’an 4 000 avant notre ère suivant la chronologie biblique s’accorde bien avec l’apparition des premières agglomérations de la région. Dans cette reconstitution chronologique, le déluge de Noé - déluge de fer et de feu suivant mon interprétation, prophétique ou non - se situe vers l’an 2 453 avant le rétablissement de l’ordre par l’akkadien Sargon qui régna vers 2 300. Et en effet, si les textes sumériens mentionnent bien la destruction d’Uruk par Sargon, les exégètes précisent aussi que cette destruction se fit quelques siècles après sa fondation par un Gigamesh qui régna vers 2 650 après un premier déluge. En vérité, durant cette période de troubles, il apparaît clairement que les mythes du déluge sont à l’honneur.

Je suis étonné que mes contradicteurs n’aient pas encore compris le bien-fondé de mon interprétation qui consiste à voir des noms de clan ou de conseil dans les personnages/hommes de la Bible, et dans le nom de leurs épouses, des populations, des colonies ou des troupes militaires. On se ferme ainsi un formidable espace pour la compréhension de notre histoire. Pour les érudits de l’époque, cette interprétation devait aller de soi. Mais la pression populaire est tellement forte que l’interprétation littérale a prévalu. C’est ainsi que les auteurs des évangiles seraient certainement très étonnés en constatant l’importance que nous avons donnée au personnage symbolique de Jésus alors que pour eux, l’important était le message et les enseignements qu’ils voulaient donner. Mais revenons aux origines.

Où faut-il situer la cité d’Adam ?

Le problème de la vallée du Jourdain, c’est qu’il ne s’y trouve pas de reliefs accidentés qui auraient permis à un clan de s’y installer en position de force pour la dominer au sens militaire du terme. C’est donc plus au nord, dans les premiers contreforts montagneux, qu’il faut la rechercher , et probablement à la source du Jourdain . Et c’est la table de Peutinger qui, en nous indiquant la station d’Adammontem au mont Hermon, nous situe sans aucune équivoque ni hésitation l’emplacement de la cité à son pied, peut-être (?) dans les ruines de l’antique ville de Dan que domine la forteresse de Baneas. Nous aurions donc ici les caractéristiques de la cité mystique idéale : l’esprit d’en haut qui dévale de la montagne, l’esprit des profondeurs qui vient des sources. Ces caractéristiques, on les retrouvera à Delphes et dans d’autres lieux antiques.

Quant à l’Eden imaginaire de la Bible, il nous faut le situer encore plus au nord, au plus haut et au plus loin de la chaîne montagneuse. Un fleuve sortait d’Eden. A l’Orient, ses résurgences ont donné naissance à l’Euphrate et au Tigre ; à l’Occident, au Pichôn et au Guilhon (Gn 10 - 14). Pourquoi le fleuve Jourdain n’est-il pas nommé ? Probablement parce qu’il était l’Eden terrestre.

Peut-on imaginer un texte original de la Genèse en s’inspirant des textes sumériens ?

Certaines similitudes permettent en effet de le penser.


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48 réactions à cet article    


  • Forest Ent Forest Ent 17 décembre 2008 16:17

    Vous prenez ces textes trop au pied de la lettre. Ils ont été rédigés après la période des rois, et constituaient un ensemble de légendes et mythes piqués sans doute à droite à gauche, en l’occurrence en Egypte et effectivement en Mésopotamie. Parce que ces deux zones ont toujours été les deux principaux bassins de peuplement, avec des fleuves un peu plus imposants.

    Je vous contredis sur votre terrain, militaire et stratégique.

    Cette zone ne pouvait pas abriter une population importante et conquérir ses voisines. Et c’est bien toujours le contraire qui s’est passé : la zone palestine/liban/syrie a toujours été un terrain de jeux pour les puissances voisines. C’est là par exemple que se sont affrontés égyptiens et hittites. Comment une puissance même locale aurait-elle pu émerger dans un tel carrefour ?

    Où sont les "éminences fortifiables qui dominent la vallée" et assurent le contrôle de ces points de passage stratégiques ? Là où ont toujours eu lieu les batailles, là où Allenby à inciter les arabes à attaquer les turcs en 1917. A Jérusalem.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 18:54

      @ Forest Ent

      Merci de me contredire, je ne demande que cela. Je ne prétend pas être spécialiste ni de cette région, ni de son histoire. Je présente une thèse.

      Il y a d’abord la géographie et on ne peut pas aller contre. Seule la vallée du Jourdain et les régions environnantes, Palestine, Syrie, Liban compris pouvaient permettre à une population de fructifier comme le laisse entendre la Bible, alors qu’en Mésopotamie, au début, seules les rives des fleuves permettaient un début de culture. Cette fructification s’est faite en toute logique par fondation de colonies. Cela signifie que ce n’est pas une seule cité qui peouvait jouer un rôle à elle seule, mais une confédération de cités. Le fait est connu. La Bible utilise l’image des fils d’Adam et des fils de Noé.

      Sur le plan archéologique, les fouilles semblent donner une longueur d’avance à l’urbanisation des premiers sur les Sumériens. Près du lac de Tibériade : traces d’hominés d’1Million d’années. Jéricho : premiers établissements 8 000 ou 9 000 ans avant J.C.

      Sur le plan miltaire, l’histoire prouve la puissance des premiers qui se sont même avancés jusqu’à Kish avec Sargon alors qu’aucun texte ne permet de penser que les Sumériens aient pu s’étendre en dehors de la Mésopotamie.

      Et c’est bien parce que cette région Palestine/Liban/Syrie présentait un intérêt stratégique et riche en hommes qu’elle fut un théâtre d’opérations et de conflits entre l’Egypte et les Hittites, beaucoup plus que la Mésopotamie, je précise... par la suite. Et toutes les batailles qui ont suivi le prouvent.



    • Forest Ent Forest Ent 17 décembre 2008 19:13

      Cela impliquerait qu’un petit empire local ait précédé l’apparition de grands empires voisins. Si c’était le cas, cela remonterait à au moins un millénaire avant la rédaction de la genèse, ce qui fait que l’on ne pourrait pas trop s’appuyer dessus pour en donner une description précise. On pourrait juste en conclure qu’il y a eu une peuplade qui se sentait autochtone et qui avait ses légendes personnelles. Mais on touche là dans la genèse à la limite entre les aspects historique (qui restent contestables puisqu’aucun point de ce livre n’a jamais reçu la moindre confirmation archéologique), mythologique et métaphysique.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 19:40

      @ Forest Ent

      Parler d’empire me semble beaucoup trop tôt. L’histoire d’Abraham qui a suivi nous montre qu’une action militaire d’envergure ne pouvait se faire qu’à condition que plusieurs cités se liguent. Voyez l’attaque éclair lancée contre Lot et remarquez qu’Abraham, dans sa contre-attaque, l’a emporté avec seulement quelques centaines d’hommes. Ce qui montre bien la petite taille de ces cités qui n’étaient peut-être que des bourgs. Et en effet, les fouilles archéologiques révèlent actuellement sur les contreforts montagneux du lac de Tibériade des habitats très anciens sous forme de petites localités.


    • Forest Ent Forest Ent 17 décembre 2008 21:21

      Pourquoi dans ce cas supposer une conquête de la Mésopotamie, et pas une querelle de voisinage entre trois cultivateurs et deux éleveurs ?

      Il est probable que la genèse ait été rédigée - au moins consignée - après l’exil babylonien. N’est-il pas normal d’y retrouver des mythes locaux ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 23:43

      @ Forest Ent

      Le fait que j’ai parlé de "région colonisée" prête en effet à malentendu. Dans mon esprit, je n’ai jamais pensé qu’il y ait eu conquête de même que je n’ai jamais pensé qu’il y ait eu d’empire à cette époque mais des cités indépendantes qui entraient souvent en concurrence. Les frontières, si on peut parler de frontières, n’existaient qu’autour de la cité et chaque cité pouvait très bien accueillir un clan étranger accompagné de sa troupe militaire si cela lui donnait avantage sur une cité voisine, d’où le phénomène "colons" qui n’est peut-être, pas le mot approprié.

      Quant au texte de la Genèse, il est, à mon avis, beaucoup plus fiable que vous le pensez. Comme l’indique son titre, il ne fait pas de doute que c’est Moïse qui a rassemblé les textes du Pentateuque dit de Moïse. Moïse était un lettré et je ne vois pas un autre lettré de cette qualité qui aurait pu donner autant de cohérence à ces textes. L’histoire d’Abraham est d’une très grande logique historique. Tout laisse à penser que Moïse a disposé de documents qu’il a recopiés presque textuellement en en changeant seulement quelques termes (Yahvé au lieu de El) et en y ajoutant quelques passages du type prophétique pour justifier sa conquête. Cela nous amène à penser qu’il disposait également de documents pour écrire l’histoire d’Adam mais dans quelle mesure les a-il arrangés, c’est là le problème.



    • Forest Ent Forest Ent 18 décembre 2008 12:45

      Quant au texte de la Genèse, il est, à mon avis, beaucoup plus fiable que vous le pensez. Comme l’indique son titre, il ne fait pas de doute que c’est Moïse qui a rassemblé les textes du Pentateuque dit de Moïse.

      Disposez-vous d’un élément quel qu’il soit montrant qu’un Moïse a existé ?

      Moïse était un lettré et je ne vois pas un autre lettré de cette qualité qui aurait pu donner autant de cohérence à ces textes.

      Pourquoi recourez-vous à une interprétation collective pour Jésus et pas pour Moïse ?

      Le pentateuque était un texte de loi interprété par jurisprudence orale. Beaucoup de choses étaient orales et peu écrites. On ne dispose pas de pentateuques très anciens (avant l’invasion grecque).

      L’histoire d’Abraham est d’une très grande logique historique.

      Sauf son origine babylonienne qui tombe comme un cheveu dans la soupe.

      Cela nous amène à penser qu’il disposait également de documents pour écrire l’histoire d’Adam.

      Que vous datez d’avant l’invention de l’écriture...


    • del Toro del Toro 18 décembre 2008 15:38

      Manque plus qu’une notice complémentaire sur les langues du paradis, en attendant un bilan des recherches sur la composition géologique de la pierre philosophale ...
       smiley


    • Emile Mourey Emile Mourey 18 décembre 2008 15:40

      @ Forest Ent

      Moïse ? Voyez les articles que j’ai écrits à son sujet. C’est évidemment plus simple de parler de lui au singulier.

      Issu d’un milieu cultivé égyptien, il aurait été impensable que Moïse ne se soit pas fait accompagner de scribes. La présence de ces scribes est d’ailleurs mentionnée dans certains textes.

      Je n’ai jamais dit qu’Abraham était d’origine babylonienne.

      traces de l’existence d’écritures : 4 000 ans avant J.C.


    • Forest Ent Forest Ent 18 décembre 2008 18:23

      Je n’ai jamais dit qu’Abraham était d’origine babylonienne.

      Non. C’est dans la genèse, et assez incongru.


    • Emile Mourey Emile Mourey 18 décembre 2008 19:58

      @ Forest Ent

      Je n’ai pas trouvé la référence dans le texte de la Genèse. Je sais que le nom figure sur plusieurs tablettes sumériennes comme s’il s’agissait d’un nom relativement courant ( Amram ?) mais sans qu’on puisse faire un lien avec l’Abraham de la Bible et sans qu’on puisse dater les tablettes (je dis cela de mémoire)..


    • Forest Ent Forest Ent 18 décembre 2008 21:29

      La genèse dit que Abraham serait né "à Ur en Chaldée".

      http://bible.archeologie.free.fr/abrahamcanaan.html


    • Emile Mourey Emile Mourey 18 décembre 2008 22:16

      @ Forest Ent

      11.27 Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. -Haran engendra Lot. 11.28 Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée. -


      Térah était descendant de Sem. C’était donc un Sémite et non un Sumérien. Sem était fils de Noé. Ma thèse est de lier le Sargon/sémite/akadien de Kish à Noé et de mettre en parallèle les deux histoires. L’histoire de Sargon est un conflit entre la puissance sémite/akadienne et la puissance sumérienne. La victoire de Sargon n’a pu que renforcer en pays de Sumer l’implantation de colonies sémites. Abraham est donc un Sémite descendant de Sémites anciennement implantés. Il y a eu juxtaposition de deux populations, ce qui explique les plaintes des scribes qui étaient obligés d’écrire côte à côte leurs textes en sumérien et en akadien.

      Dire qu’Abraham était babylonien est, à mon avis, une erreur qui peut s’expliquer du fait que ses ancêtres ont participé à la construction de la tour de Babel. Cela signifie seulement, à mon avis, que les clans sémites étaient dominant à ce moment-là en Babylonie.


    • foufouille foufouille 17 décembre 2008 16:33

      je vois mal un deluge en -2453
      le deluge date plutot de -12000


      • LE CHAT LE CHAT 18 décembre 2008 08:54

        y’a beaucoup de légende sur le déluge
        http://atlantides.free.fr/deluge.htm

        pour ma part je pense comme toi que la notion de déluge vient de la fonte brutale de glacier au niveau de la mer noire vers -10000 , comme cela s’est passé en amérique du nord à la même époque
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouveau_dryas


      • Gilles Gilles 18 décembre 2008 10:25

        je cite ton lien

        "La principale hypothèse est qu’un énorme barrage glaciaire situé en Amérique du Nord se serait brutalement brisé, libérant une énorme quantité d’eau douce et froide, laquelle aurait durant 1000 ans environ interrompu la circulation du Gulf stream, ce qui aurait brutalement refroidi le climat (européen notamment) pour plusieurs siècles."

        Tient, tient.....en ce moment on s’interroge sur la fonte accéléré des glaciers arctiques et surtout Groenlandais qui pourraient à eux seul faire monter le niveau de la mer de plusieurs mètres

        Le "Jour d’Aprés" ou le second déluge n’est peut être pas une fiction aprés tout..........


      • foufouille foufouille 18 décembre 2008 14:21

        quand on regarde les cartes faite sur la profondeur oceanique, on peut voir que les cotes serait bien plus importante durant une periode glaciaire

        donc pas besoin de deluge
        une montee des eaux meme lente suffit a creer la legende, car les villes maritime auraient ete noyees


      • mcm 17 décembre 2008 16:57

        @L’auteur,

        "Alors Dieu prit un peu d’argile et, à la façon des potiers, il façonna (un cône ?) et il lui donna le nom d’Adam"

        Votre interprétation des écritures bibliques est vraiment délirante, alors Adam était un cône, mais quel genre de cône ? Du Libanais jaune ou rouge ?
         
        Sans vouloir décôner, même en fabriquant pas mal de cônes, j’ai jamais réussi à taper des trips çacom, quoiqu’avec un cône du bon Dieu, ça peut peut-être le faire. smiley smiley smiley


        • Warhouha Warhouha 18 décembre 2008 11:56

          Faché de voir égratignés les mythes sur lesquels vous vous appuyez pour dire que Dieu lui-même a ordonné les délires géo-politiques que vous supportez ?


        • mcm 18 décembre 2008 12:26

          Où m’avez-vous entendu déblatérer de telles anneries ?


        • mcm 17 décembre 2008 16:59

          @L’auteur,

          "Alors Dieu prit un peu d’argile et, à la façon des potiers, il façonna (un cône ?) et il lui donna le nom d’Adam"

          Votre interprétation des écritures bibliques est vraiment délirante, alors Adam était un cône, mais quel genre de cône ? Du Libanais jaune ou rouge ?
           
          Sans vouloir décôner, même en fabriquant pas mal de cônes, j’ai jamais réussi à taper des trips çacom, quoiqu’avec un cône du bon Dieu, ça peut peut-être le faire. smiley smiley smiley


          • Sirius695 18 décembre 2008 09:52

            Excellent " You ’ ve made my day" smiley


          • mcm 18 décembre 2008 10:14

            @Sirius695,

            Souvent un film d’horreur raté fait un très bon film comique, dans ce sens je suis tout à fait favorable aux articles de l’auteur.


          • keiser keiser 18 décembre 2008 14:28

             Le joint du matin n’arrête pas le pelerin .
            C’est un plaisir de vous plussoyer

            Au fait !
            Pourvu qu’il ne se mette pas à l’afghan , deja assez de bordel comme ça .


          • keiser keiser 18 décembre 2008 15:11

            petit rectificatif qui rejouira les tres serieux moinssoyeurs 

            J’apprend que Dieu apres avoir bien essayé l’Afghan , vien de se rendre en Inde pour se mettre au Black-Bombay .


          • Lisa SION 2 Lisa SION 2 17 décembre 2008 17:25

            Un fleuve sortait d’Eden. A l’Orient, ses résurgences ont donné naissance à l’Euphrate et au Tigre ; à l’Occident, au Pichôn et au Guilhon (Gn 10 - 14). Pourquoi le fleuve Jourdain n’est-il pas nommé ? Probablement parce qu’il était l’Eden terrestre... avez vous écrit... ?

            Excusez moi, tous, vous n’ètes pas loin du compte, c’est vrai, sauf que, le paradis terrestre s’est installé autour des sources de ces fleuves, certes, mais très exactement à l’endroit exact où ils ont trouvé le feu vivant. Le goudron apparant, ( Cette célèbre matière sur laquelle se sont appuyées bien des civilisations éteintes aujourd’hui, comme est en passe de le devenir la notre si elle ne change pas vite fait de cap ), par endroits allumé comme une torchère permanente par un orage ( très exactement le 24 décembre — 9002 av JC, à minuit pile ), par endroits éteint et dans lequel ils pouvaient planter de grandes allumettes pour éclairer la nuit. D’abord, c’était la première fois que les hommes n’avaient pas à courir avec toute la faune et la flore poursuivis par la savane en feu...pour risquer leur vie afin de ramener à la case du feu vivant. Ils n’avaient pas non plus à s’approcher du volcan qui crachait des boules de feu dans un bruit infra terrestre pour en ramener une encore chaude à domicile...Là, au détour d’un chemin caillouteux, un feu de camps antédiluvien sans abonnement à EDF, ni facture en stères de bois. Le rève, non ! Si vous pouvez avoir la chance de trouver une fontaine, source où trou d’eau tous les cent mètres par endroit, un feu continu comme ça, même sans cuisine équipée, gratuit, à l’infini, c’est le pied, non ! Hé ben, yen a qu’un ! c’est très exactement le paradis terrestre

            par contre, à l’autre bout, là où échoue le même Jourdain...mais quelle honte ce million cinq de frères en cages !
            Mais, excusez moi, quand j’imagine le paradis terrestre, ce qui est très facile et que je constate l’horreur que les hommes se font chier à construire avec tant de laideur et de violence et de souffrance...c’est écoeurant !

            http://www.youtube.com/watch?v=rZun_YMtCmY . Mettez ça à fond, et fermez les yeux, si vous ne pleurez pas, c’est que votre coeur est blindé


            • SHERAZ 20 décembre 2008 21:28

              je connais ce magnifique clip de TINA ARENA,est c’est vrais Qu’il ma fait verser beaucoup de larmes.
              Mais il est trop tard ,l’irreparable a etaient commis devant nos yeux sans quand puissent reagir.Pour revenir a l’article, je croit personnellement que l’experience de la vie nous a assez prouver.Qu’il y a eu un paradis et aujourd’huit un enfer et peut etre demain si dieu le veut la fin pour tout le monde (une appocalipse).l’IRAK etaient notre berceau a tous,et nous sommee tous coupable de sa destruction.


            • Radix Radix 17 décembre 2008 18:38

              Bonjour

              Personnellement je situerai le paradis terrestre juste avant l’apparition des religions !

              Radix


              • maharadh maharadh 17 décembre 2008 18:39

                Vous n’y êtes pas, Dieu ( j’ai mis une majuscule parce que le mot est en début de phrase) , n’a mis que 7 jours pour créer le travail.

                Il a créé. Nuances !!.

                Il n’avait pas l’obligation de ramener la paye au bercail pour nourrir la marmaille, payer le loyer et la bagnole. J’allais dire pour s’acheter des pompes,( mais ça c’est pour Satan qui devra renoncer à ses oeuvres et à ses pompes).

                Sa création dura 6 jours, puis il prit son jour de repos., devant sa télé satellitaire, en regardant "graines de stars", "starmania" et "star academy".

                Le premier jour, il créa les cieux et la terre. Parmi toutes les formes géométriques, de la pyramide au pentadodécaèdre, il avait le choix. Non, plutôt la simplicité ; dans l’espace il n’y a que des boules- quelquefois avec un anneau, des gaz, des trous noirs, des naines blanches et des quasars.

                Le premier jour, il y avait déjà un sacré résultat, mais c’était de la création et non du travail.

                Et ça a continué pendant 5 autres jours. Des aquariums bleus, immenses, pour les poissons rouges, des steppes infinies pour les dinosaures. 

                Et dans tout cet amusant jeu de construction, le père éternel plaça des angelots avec des ailes en plumes blanches qui chantaient des cantiques savamment composés et avec un peu d’argile blanche, l’homme blanc, tout nu,
                avec des poils pas partout. Des poils pour cacher la calvitie et des poils pour cacher le sexe. Pouah !

                Et dieu vit que l’homme s’ennuyait pourtant, à ne rien faire dans cet eden ; la pêche et la chasse , ça va un moment , à l’ouverture mais après, vu le prix des asticots et des cartouches, ça devenait casse-couilles, et il (dieu) réfléchit, car toute forme d’art créatif exige la réflexion intense, la concentration absolue.

                D’une côte d’homme, il fit une femme pour mettre à son côté.

                Alors là, tous les anges , archanges, animaux et plantes reconnurent que c’était le chef-d’art du maître architecte. Des lèvres faites pour les baisers, des seins symétriques, galbés, avec des petits bouts turgescents pour ressembler à des totottes, et tout et tout, mais pas de nombril puisque cela s’était avéré inutile. A se mettre sous la dent d’Adam.

                Mais dieu avait planté un arbre que si t’en mangeais, tu mourrais. C’était un rare curarier déguisé en pommier qui contenait du curare indien. Coup de bol pour les sexistes de tous les siècles, ce fut Ève qui , sous l’influence néfaste du serpent à plumes avec sa plus longue queue, croqua le fruit défendu.
                 
                Et patatras !!!

                Papa gâteau foutit l’homme et sa moitié hors du jardin oùsceque ça poussait tout seul en disant : "désormais, TU TRAVAILLERAS A LA SUEUR DE TON FRONT, et MADAME AUSSI, pour GAGNER TA PITANCE", et les deux tourtereaux désobéissants virent qu’ils étaient à poil, que ça ne plairait pas à la bourgeoisie moralisatrice. Il se fringuèrent avec des peaux de vison sauvage et s’en allèrent survivre dans une cité urbaine, du côté des Mureaux.

                 Il chercha du Travail, s’inscrivit à l’ANPE, s’inscrivit au syndicat des travailleurs, vécut de petit boulots, buvait plus que nécessaire, s’inscrivit aux alcooliques anonymes.

                Sa femme, accoucha dans la douleur, c’était écrit dans le livre, d’enfants rachitiques. L’un naquit bon, l’autre naquit assassin et tua son frère qui refusait de faire la vaisselle. C’était Caïn et Abel. Et c’était la naissance de la lutte des classes.

                Le TRAVAIL était né, dernière trouvaille créative ridiculement ridicule du dieu amoureux de sa création et de toutes ses créatures.


                • foufouille foufouille 17 décembre 2008 19:44

                  non non
                  dieu creea une femme a cote de l’homme. en meme temps (pour dieu)
                  parait que a cote et une cote, ya juste une lettre de difference


                • foufouille foufouille 17 décembre 2008 19:47

                  en plus, si dieu , a cree le premier homme avec des couilles, forcement devait y a avoir une femme


                • Antenor Antenor 17 décembre 2008 18:45

                  En tous cas les ressembances flagrantes entre les panthéons des peuples sumériens, sémites, indo-européens et hourrites posent de sacrées questions. C’est à croire qu’ils ont tous puisé à la même source.

                  Chose étonnante, le site de Banéas était le principal sanctuaire du culte de Pan.

                  Le dieu sumérien Enlil était surnommé "Grand Mont" et Ninhursag portait le titre de "Dame de la Montagne"...


                  • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 19:16

                    @ Antenor

                    Vous avez tout à fait raison d’évoquer le site de Banéas, alias Panéas, au pied de la forteresse dont les ruines illustrent mon article. C’est un site d’une très grande beauté que l’Etat d’Israël présente comme un de ses plus importants sites touristiques. Et on peut affirmer sans crainte que les Anciens s’en étaient bien rendu compte mais qu’ils y voyaient surtout du mystique. Pour eux - et Flavius Josèphe le confirme - ce n’est pas un affluent du Jourdain qui sortait de l’immense et impressionnante grotte, mais le Jourdain lui-même. L’implantation d’une cité cananéenne à la source du Jourdain ? cela lui donnait une autorité divine incontestable. Et puis, il y avait tout autour la beauté, la luxuriance de la nature, les cascades, les plans d’eau. Et il y a toute l’histoire qui a marqué cette région, sanctuaire des dieux, des divinités et de leurs statues. Quand le peuple de Moïse a reconquis la terre sainte, cela ne m’étonnerait pas qu’il y ait sculpté la pierre.


                  • Antenor Antenor 17 décembre 2008 20:26

                    @ Emile

                    En fait dans la Genèse, il n’y a pas une colonisation qui sort de la cité d’Adam mais deux : celle de Kaïn que vous citez et celle de Seth qui suit de peu. Les noms des descendants de Seth sont les mêmes que ceux de Kaïn. Cela ne peut signifier qu’une chose : les Sethites ont conquis une à une toutes les colonies Kaïnites. C’est au moment où les fils de Seth conquierent la plus éloignée des villes contrôlées par les fils de Kaïn (Lamek) qu’éclate le déluge. Seul le Sethite Noé en réchappe.

                    Peut-être que le déluge évoqué dans la liste royale sumérienne et qui semble antérieur au déluge biblique évoque l’arrivée des Kaïnites en Mésopotamie.


                  • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 20:33

                    @ Antenor

                    Très intéressant. Comme vous êtes plus linguiste que moi, peut-être pourriez-vous trouver dans des similitudes de nom le passage de Caïn et celui de Seth ; je veux dire, bien entendu, des clans Caïn et des clans Seth.


                  • Antenor Antenor 18 décembre 2008 22:05

                    Pour une époque aussi reculée qui ne nous a hélas pas laissé de traces écrites, c’est très difficile. On peut se baser sur quelques ressemblances phonétique : Irad= Eridu ? Enok= El Kown ? Seule l’identification de Kaïn et Quenan avec Canaan ne fait guère de doutes. Si on identifie Noé avec la dynastie sargonide, Lamek pourrait être Kish.

                    Cet histoire de double déluge est bizarre. Il n’y a pas de traces d’importantes destructions au début de la civilisation sumérienne. Je pense que tous les mythes proche-orientaux de déluge ( Noé, Deucalion, Atra Hasis...) parlent du même évènement et votre explication sargonienne me paraît la plus réaliste. La Liste Royale Sumérienne a probablement été comprise de travers. Des clans qui règnent plusieurs siècles, d’accord ; mais plusieurs millénnaires, faut pas exagérer ! L’addition de toutes les dates nous ramène au fin fond du Paléolithique.

                    http://etcsl.orinst.ox.ac.uk/cgi-bin/etcsl.cgi?text=t.2.1.1


                  • Antenor Antenor 17 décembre 2008 18:58

                    Un autre montagne intéressante est le Mont Cassius, où dans la mythologie grecque se sont affrontés Zeus et Typhon. Dans les textes hourrites (cycle de Kumarbi) le combat oppose au même endroit le dieu de l’orage Teshub (dont le père a notamment ingurgité une pierre... ) au monstre Ullikumi. Pour les sémites d’Ougarit ce lieu était le sanctuaire de Baal-Saphon.


                    • del Toro del Toro 17 décembre 2008 20:35

                      @ Emile Mourey

                      Je suis étonné que mes contradicteurs n’aient pas encore compris le bien-fondé de mon interprétation qui consiste à voir des noms de clan ou de conseil dans les personnages/hommes de la Bible, et dans le nom de leurs épouses, des populations, des colonies ou des troupes militaires.


                      Votre position rappelle un peu le débat sur le cratylisme ou les interdits alimentaires. Il a fallu attendre des Saussure, des Durkheim et des Lévi-Strauss pour oublier les Frazer.
                      Le savoir moderne invalide ce genre de spéculations qui tient plus de la théologie que des sciences historiques.
                      Vous vous inscrivez plutôt dans ce que l’on nommait autrefois "l’archéologie biblique" et ce type de démarche a perdu de sa pertinence.
                      D’ailleurs, Kramer ou la Revue biblique ne peuvent être assimilés à votre approche.


                      • Emile Mourey Emile Mourey 17 décembre 2008 23:57

                        @ Del Toro

                        Vous vous inscrivez plutôt dans ce que l’on nommait autrefois "l’archéologie biblique

                        Peut-être. En tout cas pas dans la nouvelle archéologie d’Israël Finkelstein.

                        Kramer ?Connais pas.


                      • del Toro del Toro 18 décembre 2008 15:53

                        @ Emile Mourey,

                        Kramer ?Connais pas

                        Oubliez, je vous prie, mon italique. Je parlais évidemment de Samuel Noah Kramer, qui d’ailleurs est juste mentionné, sans aucun rapport scientifique avec l’article.




                      • Emile Mourey Emile Mourey 18 décembre 2008 16:28

                        del toro

                        d’accord, je connais


                      • catastrophy catastrophy 18 décembre 2008 12:10

                         Intéressant, mais hautement spéculatif...
Pourquoi pas. J’espère que ce genre de thèse, avec tous les inconnus X et Y qu’elle suppose, ne cache pas du créationnisme. On ne comprend pas le but recherché du point de vue de l’histoire. Il me semble que la dimension mythologique y est traitée comme une réalité. je suis assez d’accord avec Forest Ent. 


                        • Gilles Gilles 18 décembre 2008 16:15

                          C’est normal cata :

                          Comme l’auteur accepte d’être catalogué en tant qu"historien ou archéologue biblique", cela signifie qu’il part de la Bible et essaie ensuite de faire coincider l’histoire avec les écrits afind e valider "scientifiquement" ces derniers

                          Les archéologues bibliques du XIXem et XXem (ils existent encore) ont cherché en Terre Sainte des vestiges antiques en fonction des indications données dans la Bible afin de prouver définitivement que ce bouquin n’était pas un receuil de mythe. La moindre carcasse de vieille barcasse fossilisée sur le Mont Ararat suffisait à valider l’épisode de Noë. Le moindre muret à l’emplacement supposé du temple de salomon suffisait à acréditer la légende. Voilà.... là c’est pareil


                        • Sirius695 18 décembre 2008 16:34

                          @mcm

                          Mon commentaire était destiné à ton intervention subjective quand aux cônes....

                          Peace


                          • max84 18 décembre 2008 19:27

                            Une curiosité : Le jardin d’Eden...en chinois.
                            Sur le site http://www.lookinguntojesus.net/20070304.htm

                            Ou comment les caractères chinois montrent que les chinois sont venus du jardin d’Eden...


                            • maharadh maharadh 18 décembre 2008 20:01

                               Adam est le premier d’une longue lignée de Blancs, de Noirs, de Kabyles, de Guanamis et de Tchétchènes.

                              Chez tous les bible-iophiles, il est dit que ce sont des mystères. Il ne faut pas mettre en doute un mystère, car le mystère est inaccessible à la raison humaine. C’est très pratique d’inventer de nouveaux mystères. La cohabitation est un mystère.

                              Je ne veux point entamer une longue controverse sur le régionalisme mais le Nord flamand est une région de haute archhistoire. Adam y est né. Oui, mais si !! Il est né à Hondschoote( en français classique, onze côtes) . Hondschoote est un joli petit village (80% de droite et 20%, un peu plus à gauche), situé à une dizaine de Km, au sud-est de Dunkerque (en français, l’église des dunes). Vous pouvez vérifier sur une carte routière ; ce n’ est pas un mystère.

                              Eve est des Marais de Lomme, à 3 km du centre de Lille. Là aussi : vérifiez.

                              Donc, les Flandres, d’oùceque j’ai vécu, c’était l’Eden, The lost paradise. Il y avait là, un faux pommier qui portait ses pommes qui nous ont valu notre lot de pépins.

                              Quand, Eve et Adam se sont mariés à l’église devant Monsieur l’archiprêtre et ses compagnons d’infortune, les diacres, fifres, sous-fifres et enfants de coeur (car ils donnaient moultes pièces jaunes de la quête à Mme Chichi), il ont écouté le prêche , mais ça n’a pas plu, mais pas du tout , à la nouvelle Madame. Le curé rapportait qu’Elle devait se soumettre à son bonhomme.

                              Se mettre dessous, passe encore, c’est la nature et c’est bon ; mais être soumise ; ah non !!

                              Les deux tourtereaux partirent à Neuville en Ferrun. Aujourd’hui, ce village s’appelle Neuville en Ferrain près de Roubaix. Ils le firent , ce premier petit. C’était Caïn et ce ne fut pas une réussite totale. Les parents auraient voulu l’appeler Ali Ben Laden, car avec la prime de naissance, ils avaient acheté une machine à laver. Dieu le leur interdit : ça ne sonnait pas assez sémite.

                               Caïn était un "très , très méchant" et on se demande encore au Vatican, où il avait bien pu récupérer des gènes aussi tordus. Seule hypothèse retenue : c’est dieu qui les avait fabriqués dans une machine non encore rodée. Des cheveux roux comme des crêtes d’ Irlandaises belliqueuses, une force de Turc As Sha Shin, égoïste, voleur, délinquant sescuel toujours prêt à l’inceste car il n’avait que maman à se mettre sous la dent

                              Le travail étant obligatoire, Caïn est devenu cultivateur-métayer. On s’attend ici à ce qu’il se soit enrichi, et soit devenu capitaliste-bourgeois-gentleman-farmer. Non. Sous les jactances incitatrices de satan, avec l’aide d’un conseiller CNJA, il établit un contrat de fermage avec le proprio, dieu en personne. Et en avant, la mécanisation : tracteurs, moiss-batt, et trayeuse électrique. Arrachage des haies, déversements de lisiers et arrosages phytosanitaires recommandés par Bayer, Monsanto et consorts. Essais trangéniques, pollutions, manifs autoroutières.

                              Alors est né le frère, le bel Abel, doux, calme, le premier de sa classe à chaque trimestre. Un beau label, soucieux de l’étiquette.Abel passa le certiff avec mention et reçut le prix cantonnal des mains du député. Il était promis à un bel avenir énarquien. PapAdam et mesrEves se posaient la question : dans une famille vaut-il mieux avoir des biscoteaux comme Caïn ou un cerveau comme Abel. Dieu leur dit en songe (ils songeaient beaucoup surtout pendant les nuits d’été)(( là faut connaître)), que désormais, dans une famille, le premier serait évêque, le deuxième, preux chevalier et les autres bougnats prolétaires.

                              Comme il avait étudié, dans de vrais bons livres, les différentes conneries et saloperies de tous les types de gouvernement : la monarchie, la social-démocratie et le communisme fasciste, et comme, en plus, il en avait soupé du patriarcat adamique, de la police de proximité de son ange gardien, Abel jeta l’âne à thème sur les Girondins et se fit Montagnard- Anarchiste, dans les hautes vallées des Carpathes. Du lait de ses moutons- ton-ton, il fabriqua du roquefort société.

                              Comme il connaissait la botanique et l’entomologie des arthropodes rhumatisants, il se spécialisa dans l’observation des fossiles : ammonites, bélemnites , oursins et mammouths laineux. Il paraîtrait même qu’il écrivit " les fossiles du sol n’ont pas été transportés sur les sommets des montagnes par l’opération du Saint-Esprit". (il mettait des majusculesce qui démontre et sa foi et ses doutes.)

                              Il ajouta, sur son petit calepin, toute une théorie de l’évolution que reprendra un certain Anglais : Darwin ; bien plus tard. Mais ça ne m’étonne pas car les Anglais sont plutôt huguenots que papistes.Si son papa temporel et son papa éternel s"étaient doutés de la réalité du calepin antibiblique, je crois que ça aurait chauffé dans les chaumines.

                              Un jour, un vendredi, le jour de Vénus( mais faut pas le dire), dieu exigea que les deux rejetons d’Adam, lui fissent un sacrifice. (Dans la bible, il y en aura beaucoup des sacrifices- comme chez les Incas-)Caïn et Abel se mirent (pas la myrrhe ; c’est pour les rois- mages, bien plus tard), se mirent en quête-évidemment- pour sacrifier un beau sujet de sacrifice.


                              Abel amena un joli petit agnelet qui se désaltérait le long d’une onde pure, le jour de pâques. C’est l’origine de l’agneau pascal : coutume qui s’est amplifiée sous moïse, au pied de la pyramide de Mykérinos, en Egypte sous le règne de Amène-nos-filsIV. Caïn creusa une citrouille pour en faire une halloween hideuse destinée à faire une farce à dieu et tenter d’obtenir une sucette.Mais Caïn vit bien que son offrande était moins bénite . Il proposa un
                              échange amiable devant notaire. Les clauses du contrat s’avérant défavorable à la sus-dite partie et en vertu des articles 732 et 3,14159, cinq fois (saint pieV, priez pour eux), du code de procédure boursière, c’était un casus-belli.

                              Caïn trucida son frangin.

                              C’était une bavure.. La première d’une longue suite à progression géométrique. Dieu ne trouva ni le meurtre, ni la farce halloween à son goût et gueula un max, comme quoi l’humour est à manier avec précautions. Il envoya le criminel se faire voir ailleurs. Caïn partit. Se cacha sous une tente de bédouins. Il eut mal au dos , dans une tour d’airain,( cherchez le jeu de mot), il se cacha. Dans un caveau , il se cacha mais


                              "L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn" (Victor Hugo)

                              La punition de Caïn était justifiée mais dieu devait se poser des questions.

                              L’humanité démarrait mal, plus que mal, l a m e n t a b l e m e n t .


                              Adam et Eve : condamnés aux travaux forcés

                              Caïn : bannissement et enfermement.

                              Abel : mort violente à perpette.

                              Mais , inexorablement, l’humanité avançait à coups d’incestes, de crimes et
                              de mariages entre cousins cousines. C’est alors que les humains comprirent que pour éviter la consanguinité, il fallait établir la MORALE et inventer le CLONAGE.


                              • foufouille foufouille 18 décembre 2008 22:15

                                tres drole marahadha
                                on en veut encore nous

                                tyler dordone


                              • Bof 19 décembre 2008 12:20

                                Bonjour Monsieur et merci pour votre article. Pour ma part, je crois que wikipédia a su soulever un sacré pavé.

                                Pour construire un ensemble de maisons , il faut avoir ’construit’ dans sa tête le besoin de le faire .

                                 De plus, dans cette région fut découvert des plaques de cuivre à l’état toute poussiéreuse mais ayant servies puisqu’avec des inscriptions et datant de bien avant l’invention officielle du cuivre. Il y a eu des photocopies réalisées mais je ne lis rien encore à ce sujet et n’y ai pas eu accès directement.

                                 Pour votre ’Adam’ je pense aussi qu’il s’agit de l’Homme en général à cette époque . Il y aurait donc bien une "" véritable "" évolution donc un début et une fin comme dans toute évolution et Adam serait le début donc avec un embryon de cerveau...et bien dans ce cas précis, il semble que non. Il faudrait accepter l’ existence du corps éthérique comme nos amis Chinois et ainsi facilement ...(pour eux ! car pour eux, les chromosomes et le cerveau ne sont que des ’organes’ qui interprètent les données envoyées par un Centre précis du corps éthérique et c’est la seule façon d’accepter la possibilité d’existence de ces Hommes qui vivent très bien avec leur hydrocéphalie comme celui découvert durant l’été 2007 avec l’examen d’irm)...donc ainsi facilement on accepte l’idée de notre arrivée sur terre qui devrait être suivi de notre départ quand nous aurons réalisé l’évolution attendue par notre créateur--- par ’son’ mental. On retrouve ainsi le travail de nos ’trouveurs’ officiels, car payés par nos impôts, sur les trous du temps .

                                 Quel beau voyage vous me donnez là.

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