Le retour de l’extrême gauche ou la naissance d’un mouvement contre l’autonomie des universités
Le vote utile avait eu raison de l’extrême gauche à l’occasion du premier tour des élections présidentielles. Ainsi, le syndrome du 21 avril avait permis aux suffrages de se porter sur Ségolène Royal, laissant du même coup à la frange la plus radicale un goût d’inachever. La victoire de Nicolas Sarkozy, l’atonie de la gauche ont fait germer le désir d’un troisième tour social. Ce troisième tour social pourrait prendre la forme d’une paralysie générale du pays à l’instar de la répétition du 18 octobre dernier. Toutefois, l’extrême gauche considérait que son retour pourrait se faire sur le terrain universitaire.
Depuis un mois et demi, l’extrême gauche fait son grand retour dans les universités. Le prétexte : la loi LRU plus connu sous le nom de "loi sur l’autonomie des universités".
A l’instar de ce qui s’est produit à Rouen, il ne s’agit que d’un prétexte. Le 25 octobre, à Rouen une AG organisée par Sud et l’Unef locale (qui a depuis fait scission avec l’Unef nationale) a déclaré la grève, l’occupation et le blocage de l’université. Ce blocage annoncé ne sera même pas passé par la case manifestation. Quoi de mieux que de bloquer l’accès à l’université pour mettre les étudiants, pris en otages, à la rue ?
La présidence de l’université, face à la volonté de bloquer, a pris une mesure conservatoire, qui a consisté à simplement fermer l’université. Dans un manifeste, l’Unef scissionniste et Sud expliquent qu’ils ont "retenu des cheminots : la force de paralysie, la capacité à dérégler". Du CPE ils ont appris "la possibilité de vaincre dans l’affrontement".
Alors, quelle est leur motivation ?... Peu importe, comme ils l’écrivent, "ce mouvement naît du prétexte de la loi sur l’autonomie des universités". En revanche "il s’inscrit plus généralement dans une offensive à l’encontre du pouvoir en place". Tout est prétexte pour exprimer leur pouvoir de nuisance, "les cheminots, la loi sur l’ADN, les profs, les fonctionnaires", tout est bon "pour prendre le pavé". Leur objectif : "le travail est à déserter, les lieux sont à occuper, les flux sont à bloquer".
Cette
dialectique revendicative fourre-tout est commune à toutes les AG qui
ont été tenues de Rennes II à Toulouse le Mirail. On voit dès lors se
profiler un mouvement anti-loi LRU qui a pour vocation de bloquer les
universités. Pour l’extrême gauche, l’objectif est de sacrifier une
nouvelle génération d’étudiants sur l’hôtel de la cause de Sud, de
60 réactions à cet article
-
« membre de l’Union Nationale Inter-universitaire, rédacteur d’articles pour de nombreux sites internet. »
Bravo pour le niveau, « un goût d’inachever » s’écrit « inachevé ». Elle est en bon état, la fac française...
Enfin bon, ça change pas le fait que les étudiants qui bloquent les locaux ne croient pas assez en l’université puisqu’ils se permettent d’empêcher tout le monde de suivre ses études correctement... Une grande capacité de nuisance n’a jamais prouvé la justesse de la nuisance, si ?
Il n’y a qu’en France où on a tant de chance de se retrouver au chômage avec un bac+5, mais à part ça, tout va bien. Les entreprises recrutent dans des secteurs où il n’y a pas assez de diplômés, et elles se retrouvent avec une pénurie de salariés ? Et alors ? C’est un droit fondamental de la fac de pouvoir choisir ses études. Enfin de choisir de se former dans un secteur prometteur d’un avenir de RMIste. Bref...
-
s’il est un métier auquel l’université prépare parfaitement, c’est celui de syndicaliste et de militant.
il est assez savoureux d’observer la concurrence que se livrent les éléments les plus prometteurs dans les médias (capacité à déclencher et maintenir la grève, aisance devant les micros, charisme...).
question stage formateur, ce n’est pas du pipeau.
je me souviens de ces jeunes loups aux dents longues, soucieux de plaire à leur future hiérarchie - et se fichant éperduement des intérêts de ceux qu’ils étaient supposés défendre.
-
De manière générale, les universités ne leur appartiennent pas et ils n’ont aucun droit de bloquer l’accès à ceux qui veulent y rentrer. Ils ont le droit de protester mais ils n’ont pas le droit d’empêcher ceux qui veulent travailler de le faire.
-
tout a fait d accord mais en france depuis 30 ans le pouvoir de nuissance dela gauche et extreme gauche est inversementproportionnel a leur nombre moins ils sont plus ils emmerdent toutlemonde
par ailleurs le pretendu syndicat des etudiants « UNEF » pour infos compte env 10000 adherents soit 0,5% des etudiants en france et on ne voit que ce pseudo etudiant Juliard a la tele qui a part lui ne represente RIEN
-
et je n’aime pas le raccourci facile souvent employé consistant à considérer les manifs d’étudiants comme des mouvements de glandeurs d’extrême-gauche...
Et il va aussi falloir arrêter d’appeler « prise d’otage » les manifestations ou les piquets de grêves, certes injustes pour beaucoup, mais je rappelle que pas mal de nos droits actuels ont été gagnés grâce à des manifestations... Enfin bon, vu le statut du rédacteur, moi non plus je ne m’en fais pas trop quant à la crédibilité de l’article. Bonnet blanc, blanc bonnet.
Merci d’avance.
-
Petits rectificatifs :
- les blocages ne sont pas systématiques
- ces mêmes blocages, lorsqu’ils ont lieu, sont décidés en AG ouvertes à tous les étudiants
- la mobilisation dans les universités ne se résume pas aux actions éparses des syndicats étudiants, ni l’inquiétude aux activstes d’extrême gauche.Pour finir, il est malheureux, selon moi, que les citoyens n aient pas conscience (dans le cas de l’autonomie des facs, mais aussi des retraites, des régimes spéciaux, etc.) que tous ne défendent pas que LEUR personne mais bien un modèle et un choix de société dont on veut nous faire croire qu’il n ’est pas viable. Face à un individualisme comptable, la solidarité idéologique et la conscience sociale (qui sont presque devenus des gros mots !) me paraissent constituer l’ultime moyen de maintenir un lien social et de ne pas se monter les uns contre les autres, privé et public confondus bien évidemment. Car assurément les foules d’employés précaires (intérim, CDD, stagiaires, etc.) crèvent d’envie de faire grève mais ne peuvent tout simplement pas sous peine de se faire ejecter. Il faudrait alors comprendre que ceux qui sont pointés du doigt comme étant des privilégiés sont en réalité les garde fous d’un modèle ultra-libéral utilitariste, et pour tout dire déshumanisant. Je tiens à préciser que je ne uis ni syndiqué, ni fonctionnaire, ni communiste, simplement de gauche.
-
« ces mêmes blocages, lorsqu’ils ont lieu, sont décidés en AG ouvertes à tous les étudiants »
Vous plaisantez. N’importe qui ayant passé 5 minutes dans une AG sait parfaitement comment elles se déroulent. Pour l’ouverture aux étudiants et les possibilités de dialogue, faudra repasser.
Et puis cessez donc ces extrapolations systématiques au reste de la population, symptômatiques de l’aveuglement syndical sur bien des questions. Non, les actions ne sont pas l’oeuvre de ceux qui osent au nom du reste dont il est présupposé qu’il n’ose pas.
Il est temps de sortir des poncifs idéologiques et d’affronter la réalité en face.
-
Pour les AG, je confirme. Le bourrage d’amphi est une technique éprouvée.
Concernant la loir LRU, je trouve risible (pathétique ?) la position équivoque des organisations syndicales. Pour avoir assisté à une conversation entre le président d’une université parisienne, un membre du bureau national de l’UNEF et divers syndicats, je peux vous dire que l’hésitation entre le rejet de la loi (forcément mauvaise) et la convoitise du gros paquet de fric qu’elle implique n’a pas duré longtemps. Pensez-vous, un budget multiplié par 5, avec la possibilité de gérer tranquilement son propre recrutement ... ca fait des sous a distribuer aux copains. Alors oui, la convoitise de certains conjuguée à la bêtise idéologique des masses estudiantines va bien aboutir a quelques mouvements ... Mais dès que les places seront attribuées, le festin aura bien lieu : la loi passera.
-
Cher Ludo, vous m’avez l’air de quelqu’un de convaincu et enthousiaste, aussi vais-je mettre ces propos sur le compte de l’indignation, suscitée sans doute par une réaction à la critique de revendications sociales qui vous apparaissent comme justes et nécessaires.
Mais vous concluez des énormités à partir de vos interprétations. Le reste des étudiants n’a dans son immense majorité pas la moindre envie de se battre ni de débattre avec les agités qui provoquent le mouvement. Premièrement, le dialogue est inutile (avez-vous déjà essayé ?). Deuxièmement, tenter de forcer l’entrée serait du plus haut ridicule, qui a envie d’en venir aux mains pour avoir le droit d’étudier ? Troisièmement et probablement le plus important, une large majorité d’étudiants s’en fout, pour eux le blocage de la fac, c’est quelques jours de libres qui viennent rompre la monotonie du quotidien. Et ceux-là n’écoutent les revendications que parce qu’ils n’y échappent pas, généralement. D’autres s’y joignent par oisiveté. Ca c’est la réalité des campus.
Sur ceux qui bloquent, généralement les trois-quarts ne tiennent pas cinq minutes sur le sujet des raisons qui les poussent à bloquer. Si. Et le reste fait généralement preuve d’un fatalisme qui n’a rien de la caution que s’imaginent les syndicats d’extrême-gauche pour légitimer leur mouvement.
Je n’ai aucune sympathie particulière pour l’UNI, mais une chose est sûre elle n’a pas vocation à compenser par ses actions des épreuves de force imposées par ses vis-à-vis.
D’accord avec C.C pour le reste.
-
Chere Manu toulouse,
C’est bien de vouloir defendre un mode de vie, prouver sa determination a defendre des idees, etc... Mais si on veut etre credible, on manifeste qd la loi sort, pas quelques mois apres (hors des vacances bien entendu !) pour joindre a son mouvement tous les branleurs sans idee qui suivront le mouvement juste pour avoir une excuse pour secher les cours.
Pour tous ceux qui ne me croient pas, aller a une de ces manif etudiante, interrogez 10 personnes au hazard et poser leur des questions qui prouveront sans equivoque qu’ils ont lu la loi contre laquelle ils manifestent : s’ils y en a plus de 3 sur 10 qui repondent correctement, je retire ce que j’ai dit.
Mais j’aimerais egalement preciser une chose : si on lit bien les journaux en ligne, on remarque que ceux qui bloquent, c’est ces putain de bon a rien d’etudiants en lettre ou psycho.... Ils en ont rien a foutre de faire chier les pauvres etudiant en sciences qui n’ont rien demande a personne et qui veulent aller travailler pour avoir un job plus tard.
Je reconnais que je suis virulent, mais me faire bloquer par des gens qui ne savent meme pas pourquoi, ca m’est arrive, et ca m’a fait rellement chier !
Je ne sais plus qui parlait des stagiaires qui revent de faire greve.... Mais ne peuvent pas. Heuuu... Je suis stagiaire et bien content de l’etre, car ca m’apporte une experience professionnelle utile lorsque je chercherai un job.
Desole pour les litteraires que j’ai choque par mes affirmations peut etre excessives (mais venant du coeur), je sais tres bien que ce n’est pas le cas de tous les litteraires, comme je sais que dans une manifestation etudiante, il n’y a pas que les branleurs sans idee, mais aussi des vrais passionnes.
-
on remarque que ceux qui bloquent, c’est ces putain de bon a rien d’etudiants en lettre ou psycho....
Oui ! Pendons-les ! Vive la Révolution culturelle ! Ne gardons que des comptables, des avocats et des matheux !
C’est un peu généraliste ce que vous dîtes là, tout de même !
-
Eh oui, l’extrême-gauche est la grenouille qui se voulait plus grosse que le boeuf qu’est la majorité d’une population qui ne se reconnaît plus dans son idéologie stérile et conflictuelle.
Alors quand la reconnaissance ne vient pas toute seule, on tente de la créer en faisant parler de soi. Ces mouvements dits populaires qui font payer le peuple en lui affirmant revendiquer en son nom, ça ne vous rappelle rien ?
Il reste alors seulement la contestation en elle-même, terreau fertile dans ce pays où la critique permanente est érigée en mode de vie. Au moins on ne s’ennuie pas quand on revendique, même quand on ne sait pas exactement quoi.
La paralysie annoncée de la semaine prochaine ne fera qu’aggraver la fracture entre une population désireuse de vivre librement et d’aller travailler, et une frange de celle-ci qui au nom de ses actions n’envisage pas une seule seconde de remettre en question la représentativité de celles-ci.
-
Bah, toujours pareil : moins de 5% de connards qui bloquent au mieux les universités, au pire, le pays ! Y’en a marre ! Faisons grève contre la grève ! Grève du billet de train, par exemple.
-
Nous voyons bien ici l’intolérance idéologique et sectaire d’une minorité d’extrèmiste (ici de gauche) qui veulent instrumentaliser sur un projet de modernisation des universités par le gouvernement de la République ,s’inscrivant dans une société d’économie de marché moderne,digne d’un enseignement de grande qualité.
Au non de quel droit devrait-on laisser des ultras faire la loi dans les universités pour imposer leur idéologie de l’échec ?
Les étudiants ,si ils doivent s’exprimer ,doivent le faire en toute transparence,dans un isoloir et non dans une mascarade manipulatrice de petits-bobos qui rejoindront le PS dans quelques années.
D’ailleurs,l’état du PS aujourd’hui et le resultat de ces ex-petits caporal chef de syndicat d’extreme gauche ou troskistes (Melenchon,Dray,Cambadelis...........)
Une vrai faillite ideologique.
Ensuite,les français ont voté pour un président sur un projet de société et nous disposons aujourd’hui d’un gouvernement qui reçoit le soutien d’une majorité de français.
Ce n’est pas à un parti de troskiste ultra-utra minoritaire dans ce pays ,de faire la pluie et le beau temps dans nos universités !
-
Ex-trotskiste a-t-il dit. En cela il a parfaitement raison. Ca doit déranger ? C’est arrivé à des gens très bien me dit-on...
L’influence de l’extrême-gauche est encore notable au MJS pour ceux qui le connaissent un peu, d’ailleurs. De l’avis même de ses adhérents.
-
Je n’ai pas dit que lerma parlait de trotskistes : relisez mon commentaire ! C’est moi qui élargissais le propos. Le MoDem est aux antipodes de tous les extrêmes.
-
Pardon : mon commentaire n’avait rien à faire ici ! Erreur d’aiguillage.
-
Ludo, voyons... Je cite.
« le resultat de ces ex-petits caporal chef de syndicat d’extreme gauche ou troskistes »
Je vois bien l’ex et bien le trostkiste. Et si vous voulez discuter de la question, on peut refaire un petit tour ensemble sur le glorieux passé de JD au sein d’une LCR qu’il n’a quitté qu’en 81 quand Mitterrand a été élu.
-
Trotskistes et alors ?
Y’a bien des gens issus de l’extreme droite dans le gouvernement actuel non ? Et là personne ne trouve rien à redire ?
-
Pour ma culture personelle : qui du gouvernement actuel est issu de l’extrème droite ? (avec des liens si c’est possible)
merci
-
Pour ma culture personelle : qui du gouvernement actuel est issu de l’extrème droite ? (avec des liens si c’est possible)
Il n’y a pas d’ancien membre du front national au gouvernement, juste les idées, les projets et les électeurs que NS a pompé pendant son ratissage... heu pardon sa campagne électorale. Beuark !
-
Cependant, il paraîtrait que F. Fillon faisait partie des jeunesses identitaires durant sa jeunesse. Je n’ai pas trouvé d’infos là-dessus sur le net.
-
Pas au gouvernement, mais quand même secrétaire général délégué de l’UMP, il y a Patrick Devedjian.
-
L’UNI et l’UNEF sont également contrariés par les initiatives syndicales. Et le sont encore plus par les initiatives indépendantes. Tous deux se battent de conserve pour s’assurer le respect de leur rapport de force et le maintien de leur duopole de la réflexion, de l’expression politique au sein des facs.
L’un comme l’autre ne cherchent pas l’intérêt des étudiants, ou leur réflexion, mais seulement à mobiliser à coup d’AG, de pétitions et de contres AG. L’UNEF, les syndicats, les partis, l’UNI, Stop la Grève, SOS Facs bloquées sont du même bois et ont un fonctionnement pareillement stalinien.
C’est une reproduction pure et simple du modèle national. J’espère qu’il sera de plus en plus troublé par les associations étudiantes indépendantes, qui bossent au quotidien pour les étudiants, et pas pour une promotion politique, ou une idéologie nauséabonde.
J’espère aussi que les étudiants prendront leur destin en main, et se rendront compte qu’ils sont abusés par des tartuffes de la pire espèce.
Mon témoignage :
http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=31191&id_forum=1540888
-
A chaque fois qu’un mouvement social est lancé on entend plus que des protestations du style : « ils n’on t pas le droit de... » « encore un mouvement politisé... » j’en passe bien sur, il suffit d’ecouter ceux qui n’ont pas les moyens de se defendre pour en entendre d’autres comme celles ci ! Je pense que c’est toujours une erreur de stigmatiser ceux qui tentent quelque chose.Et de toutes façon , quels moyens a t’on à notre disposition quand on est contre un projet mis en place sans vote ? Bien sur, on ne verra JAMAIS un mouvement d’ouvriers issus de PME , ils n’en ont les moyens ni financiers, ni syndicaux (ils ne sont pas presents dans les PME). Je fais partie de cette categorie et beaucoup de choses me révoltent mais impossible de le faire savoir.Ah si , pardon, voter et prier... Comme je l’ai lu plus haut :« ceux qui sont pointés du doigt comme étant des privilégiés sont en réalité les garde fous d’un modèle ultra-libéral utilitariste, et pour tout dire déshumanisant » et j’ajouterai « désocialisant » puisqu’on ne sait meme plus respecter les combats de nos concitoyens !
-
Toujours aussi drôle, les AGs et leurs détracteurs. C’est pour ça que jamais, évidemment, les AGs n’ont voté pour la levée de la « grêve », ou contre le début d’une « grève ». Le système est loin d’être idéal (et encore je suis gentil) mais l’opinion du quidam moyen n’est pas marquée sur sa gueule (à moins qu’il ne se soit fait imprimer un tee-short avec un slogan), donc difficile d’empêcher de rentrer dans l’amphi... et de voter contre le blocage (qui est une façon très con de manifester son mécontentement à mon humble avis).
Testé et approuvé par votre serviteur.
-
... où y’a t-il de l’extrême gauche ? A Rennes 2 ils ne sont pas « extrêmes », juste (très) critiques envers une loi qui va tuer les facs de sciences sociales et humaines, ainsi que la recherche.
Et puis si, aux AG on vote la fin des grèves aussi, ca se fait toujours en AG. C’est le principe de la démocratie.
-
accessoirement les commentaires sont affligeants, les étudiants font grève pour sauver un enseignement en voie de disparition. Les étudiants en sciences humaines et sociales coutent 2 fois moins cher qu’un gosse de maternelle et 3 à 4 fois moins cher qu’un étudiant en sciences. C’est n’importe quoi d’avoir des réactions aussi stériles surtout quand on ne connait pas le sujet.
-
Ce qu’il serait intéressant de savoir une fois pour de bon, c’est quel est le pourcentage d’étudiants favorables à la grève.Déjà, si on retire tout ceux qui ne se rendent pas en AG, on peut se demander s’il en reste une majorité pour décider...
Ensuite, il serait temps de voir où mènent ces études en sciences sociales et humaines. Non pas qu’elles n’aient pas leur place, mais juste pour adapter cette filière aux débouchés qui existent sur le marché. Sinon, c’est la fabrique à chômeurs assurée.
Enfin on est en droit de penser que l’autonomie des universités va stimuler leur créativité pour se montrer encore meilleures, et ça, pour le bénéfice exclusif des étudiants.
-
mais si les étudiants ne veulent pas de grève, ils n’ont quà aller aux AG et voter contre. C’est comme ça que les mouvements sont stoppés.
Pour savoir à quoi servent ces études, eh bien personnellement j’ai commencé par une licence d’histoire, qui m’a donné une culture générale que je n’ai pas eu ni en sciences po, ni en journalisme par la suite. La plupart de mes amis ont aussi commencé avec une licence de socio, ou d’arts, ou autre, avant de continer dans une voie plus spécialisée, et je ne pense pas qu’on ait un seul regret même si cette première partie de notre cursus ne sert à rien sur un CV. Accessoirement, c’est le dernier endroit où on nous inculque -un peu- d’humanisme, et le gout de la recherche.
Et pour avoir fini mes études dans une fac « réputée » selon les critères néo libéraux du moment, je dois dire que l’enseignement était pathétique, et les QCM en maitrise c’est n’importe quoi. On en voit sortir diplomés en journalisme sans savoir écrire un paragraphe sans faute, sans savoir rédiger ne serait-ce qu’une mini analyse sur un sujet quelconque, sans culture G.
-
l’autonomie = libéralisation. Qui va financer les facs de lettres, ou d’histoire ? Et de quel droit les entreprises décideraient- elles des programmes en sciences sociales ? Au nom de quels critères va t on dire qu’une fac est meilleure qu’une autre ?
Ce qui gène, en fait, c’est que ces facs sont très critiques et très réactives, et c’est un vivier de contestataires relativement informés.
-
Ton anayse est partiellement exacte. l’etudiant coute effectivement moins cher a former (moins de laboratoires, moins de moyens materiels a mettre en place...), en revanche son cout ne s’arrete pas a l’universite. Il faut prendre en compte le retour sur investissement de la societe. si l’etudiant a coute cher mais produit a l’issue de sa formation des richesses au benefice de tous (sous forme d’impot par exemple) alors la filiaire est rentable. Si en revanche, a l’issue de sa formation c’est le chomage qui l’attend, le bilan pour la societe est negatif (meme si humainement c’est tres positif) et la formation n’est pas rentable. Changer de formation revient au meme. D’autre part, suivre une formation a la faculte uniquement dans le but d’acquerir une culture generale est un luxe tres excessif que peu de personnes peuvent se permettre. Pour le reste je comprends la crainte des etudiants en lettre et sciences humaines et je suis d’accord avec le fait qu’elle ne dispose pas des memes atouts que les facultes de sciences et de medecine pour obtenir des financements de la part des entreprises. Charge au gouvernement et aux etudiants de trouver une solution commune qui garantissent leur avenir... Mais pas a n’importe quel prix !
-
L’article n’est pas totalement dépourvu de vérité, mais présente de façon un peu caricaturale leproblème (mais est-ce une surprise vu l’appartenance de l’auteur au syndicat UNI... ?). Il est ainsi domage qu’il s’égare dans une discussion politicienne plutôt que de se concentrer sur le contenu de la réforme universitaire et ses effets.
Sur le problème de l’agitation actuelle, l’auteur n’a pas tort. Ce sont sans doute des organisations d’extrême-gauche qui profitent du climat social actuel pour faire un peu d’agitation. C’est traditionnel, et effectivement souvent irritant pour les étudiants qui souhaitent travailler. IL faut se souvenir que les syndicats étudiants ne sont absolument pas représentatifs en France ; il n’y a environ que 5% de participation aux élections étudiantes (!), et tous les syndicats étudiants, sauf un, la FAGE (Fédération des Associations Générales Etudiantes) (qui a d’ailleurs gagné les dernières élections au CROUS), sont plus ou moins des annexes de partis politiques. Malheureusement, les médias préfèrent toujours s’adresser à ces organes politiques plutôt qu’à la FAGE pour avoir une idée de ce que les étudiants pensent vraiment...
Sur le fond, la réforme votée cet été comporte de réelles avancées, dont l’autonomie accrue qui était une nécessité reconnue dans toute la communauté universitaire, mais aussi des problèmes au niveau de la gouvernance. Néanmoins, les aspects positifs devraient l’emporter pour le étudiants à moyen terme, surtout si l’effort budgétaire promis suit. Une discussion a lieu actuellement sur le problème de l’échec en premier cycle, qui devrait être la priorité des organisations étudiantes.
-
Merci d’avoir répondu à mon interrogation sur le pourcentage des parties syndiquées, que je subodorais déjà un peu... Je partage votre analyse et j’ajoute qu’il serait souhaitable de voir des propositions un peu plus constructives du côté étudiant plutôt qu’un trop habituel « nonnisme » écervelé.
-
Sur le fond, la réforme votée cet été comporte de réelles avancées, dont l’autonomie accrue qui était une nécessité reconnue dans toute la communauté universitaire, =========================================================
Ben tiens, il y a pas de débat puisqu’on te le dit mec !!
le libéralisme n’est jamais une option, un choix politique... Nooooooon, c’est toujours une né-ce-ssi-té ! C’est scientifique man !!
La politique du libéralisme c’est la dépolitisation par la fatalité et le pseudo-consensus.
Il faut se lever, parler et lutter contre cette idéologie !
Minable !
-
D’accord avec Le Plouc.Que certaines corporations aient le courage de se battre ne devrait pas ouvrir à tant de haine entre catégories socio professionnelles, mais au respect de ce que trop de couards n’osent plus.NS a semé ces contestations et pousse les uns contre les autres.Etes vous tous si sûres que ce que l’on nous dit est bien la vérité, et non pas celle que l’on souhaite nous faire croire ? Après les municipales, la donne changera ; ou serez vous tous ces bienfaiteurs ardents défenseurs de ce système:petits salaires pour les uns , profits pour les autres.Et c’est fait pour durer.Etes vous tous certains de bien penser à l’avenir de vos enfants, pour envisager de leur laisser un mode de vie en régression nette par rapport à celui que nous avons eu ?
-
@ Ceri : Je crois entendre le même discours que me servait mes étudiants anti-CPE. Quel magma idéologique ! Les AG sont tout sauf de la démocratie sincèrement. Et puis y a t’il un mal à rationaliser certaines facs qui sont en « surproduction » ? Si tu savais combien d’étudiants attendent d’être en Master pour se poser la question de « que faire après ? ». La vérité, c’est que beaucoup de facs sont des planques compte tenu des possibilités d’assimilation du marché de l’emploi. Et j’irai même encore plus loin, si le travail manuel était un peu plus valorisé en France, on aurait peut-être un peu moins de pb.
Personnellement pour revenir à l’article, compte tenu de l’absence de recul historique, moral, idéologique, de la majorité des étudiants, j’ai toujours trouvé dangereux les syndicats en milieu étudiants. Pour moi cet article reflète bien le décalage entre la réalité et l’idéologie (quelle qu’elle soit). Comme c’est très justement dit plus haut, les conflits d’intérêts prennent rapidement le pas sur le reste.
-
@ dan54 : non mais sincèrement, un peu de bon sens : combien de parents ont conseillé à leur enfants de s’inscrire en Histoire, Philo, Socio ou encore Arts Plastiques pour leur garantir un travail ? Ton propos illustre précisément ce magma dont je parlais.
@ le péripate : je pense qu’il ne l’ont pas appris justement. Car tout content de pouvoir donner leur point de vue, vu que c’est nouveau pour eux, ils se trompent souvent de moyens d’actions pour ancrer de manière positive leurs idées dans la société.
Et par rapport à l’article, il est triste de constater que ce sont souvent les 1ères années qui constituent les piliers de ces mouvements de grève.
Quand je vois dans des facs de Lettres des amphis de 400 personnes en Philo je me pose des questions... Et me dit qu’un peu de rationalité économique ne ferait pas de mal à ce système à bout de souffle. Et pourquoi pas si la situation s’arrange à revenir à quelque chose de moins « libéral » dans le futur. Enfin dernier point, que les nostalgiques semblent oublier, c’est que les 30 glorieuses avec sont bien terminées. C’est surement dommage, mais on ne peut pas faire autrement !
-
Guildo
Qui nous a poussé , parents , à maintenir nos enfants le + longtemps aux études , pour camoufler des chômeurs potentiels...Et maintenant que c’est fait, n surproduit...
-
Une mention toute spéciale à CC pour, je cite « la bétise idéologique des masses estudiantines ». Tiens, et où ils ont appris ça ? Les parents ? Les profs ? TF1 ? Ne sont ils pas étudiants, justement ?
Mais c’est vrai que l’on lit ici ou là que la France est un pays communiste. Sarko comme Enver Hodja, l’idée est amusante.
-
L’extrême gauche, philtre de jouvence, réservé, aux étudiants d’université !
Une triple dose pour tous les retraités !
Alors, selon les âges, on se droitise : une raison supplémentaire pour s’écarter du centre grisonnant. ( tiens, l’est pas là Bayrou ? )
Loin des étiquettes réductrices de pensée, voilà le fruit d’une non concertation-sur les universités ou les réformes sociales : les régimes autoritaires radicalisent les contestations, jusqu’à l’affrontement.
-
/* désolé pour mon message au mauvais endroit, je repost pour la cohérence de la discussion */
@ dan54 : non mais sincèrement, un peu de bon sens : combien de parents ont conseillé à leur enfants de s’inscrire en Histoire, Philo, Socio ou encore Arts Plastiques pour leur garantir un travail ? Ton propos illustre précisément ce magma dont je parlais.
@ le péripate : je pense qu’il ne l’ont pas appris justement. Car tout content de pouvoir donner leur point de vue, vu que c’est nouveau pour eux, ils se trompent souvent de moyens d’actions pour ancrer de manière positive leurs idées dans la société.
Et par rapport à l’article, il est triste de constater que ce sont souvent les 1ères années qui constituent les piliers de ces mouvements de grève.
Quand je vois dans des facs de Lettres des amphis de 400 personnes en Philo je me pose des questions... Et me dit qu’un peu de rationalité économique ne ferait pas de mal à ce système à bout de souffle. Et pourquoi pas si la situation s’arrange à revenir à quelque chose de moins « libéral » dans le futur. Enfin dernier point, que les nostalgiques semblent oublier, c’est que les 30 glorieuses avec sont bien terminées. C’est surement dommage, mais on ne peut pas faire autrement !
-
Guildo,
Pas de chance : droit pour un et biologie pour l’autre : à la fin , même résultat.
C’est finalement moi avec une maîtrise de lettres modernes qui m’en suit mieux sorti au niveau qualitatif dans le travail.
-
1/ Tu lis en diagonale. Je n’ai pas remis en cause la formation des parents. Lis bien.
2/...il s’agissait d’exemples...
3/ Tant mieux pour toi mais malheureusement ton cas est loin d’être une généralité, surtout avec les nouveaux diplômés. D’ou la nécessité d’essayer quelque chose de nouveau.
-
« Sacrifier une nouvelle génération d’étudiants » : ils préfèrent être sacrifiés en luttant qu’en s’inscrivant au chômage itératif.
-
Et naturellement les médias sont une nouvelle fois avec eux. Exactement comme ils l’ont fait pour les conflits en banlieue, ils assurent la communication entre les universités et ne seraient pas mécontents, quitte à les inventer, de pouvoir capturer quelques bonnes images de bastons !
Ce festival devrait ce poursuivre par l’entrée en scène de Super Ségo et de toutes celles et ceux qui souhaitent se vendre auprès des étudiants avant les municipales.
-
L’analyse de cette article me semble pertinente même si l’auteur appartient à l’uni. A croire que l’unef l’a lu, puisque depuis hier Bruno Julliard a tout simplement récupéré le mouvement étudiant. L’extrême gauche doit l’avoir mauvaise, parce aujourd’hui, pour tous les médias, c’est l’unef qui est à l’origine du mouvement. Pourtant je me souviens qu’en juillet l’unef avait l’air très contente de cette loi sur l’autonomie des universités. Au final et quoiqu’il arrive, ce seront nous les étudiants qui nous ferons avoir surtout ceux qui comme moi sont dans l’une des dix universités bloquées. Comme d’habitude une poignée d’étudiants ont décidé pour les autres d’un blocus de la fac et des cours. 10 universités sur plus de 80, quelques centaines d’étudiants sur plusieurs centaines de milliers et tout ça pourquoi ? Parce qu’ils veulent pouvoir revivre le frisson de 68 ? Ils n’étaient même pas nés !
-
photos du blocage de nantes (déjà expulsé) dis po ici http://www.contre-faits.org/spip.php?article54
-
Oh la la
C’est maintenant qu’on se réveille !!!
Merci à cet article pour rappeler que ce que son auteur nomme l’extrême gauche, est heureusement là pour sortir l’Univesité de son ronron qui a oublié de réagir à la dernière casse opérée durant l’été par le nauséabond hamster qui occupe l’Elysée.
Là où les syndicats d’enseignants, ou l’UNEF ont cru bon de botter en touche on découvre, heureusement, qu’il y a un réveil du côté des étudiants et si les partis d’extrême gauches (nommé comme tels) réveillent un peu les consciences qui s’en plaindrait ?
Je ne suis pas d’accord avec l’analyse cet article qui ne voit pas l’intérêt que l’on a tous à soutenir ces initiatives citoyennes contre la grande lessive opérée par les casseurs au pouvoirs. Son auteur devrait au contraire se réjouir de ce retour d’une brise plutôt saine dans les couloirs de nos facs.
-
La phraséologie et les méthodes employées par les agitateurs qui bloquent les universités rappellent le fascisme.
L’extrème gauche jouera à gauche, le rôle que le FN a joué à droite, c’est un facteur de division qui condamne, à terme, la gauche à une scission.
L’échec de Ségolène Royal à l’élection présidentielle a été une catastrophe pour l’ensemble de la gauche et pour le PS, mais on a pas voulu écouter ceux qui prédisaient sa défaite et avertissaient des conséquences.
A présent les communistes des syndicats de transport et les fascistes de gauche des « syndicats » étudiants se lancent dans la brêche, leurs actions ne sont que des manifestations de contestation du suffrage universel qu’il faut laisser pourrir.
C’est l’extrème gauche qui achèvera le travail de Sarkozy.
-
Retour de l’extrême gauche ? Comme tu y vas ! C’est l’argument typique de ceux qui n’en ont que peu pour justifier la critique négative d’un mouvement : « Voyez ces jeunes extrémistes qui manipulent la foule pour servir leurs ambitions politiques, et ce, sous un prétexte fallacieux... » Voyons, un peu de bon sens ! Qui voudrait croire que la majorité des étudiants qui viennent de s’engager dans cette lutte soit encartée, qui voudrait croire que quand un millier de personnes votent un blocage, le millier est d’extrême gauche ? Même sans le vote utile, les élections précédentes nous auraient déjà confirmer cette hypothétique tendance « rouge » de la jeunesse ! Ne peut-on simplement pas voir dans ce mouvement, la réaction des étudiants à un texte qui organise la désagrégation de « l’université du savoir », au profit d’universités gérées comme des entreprises...ce n’est pourtant pas si compliqué ? Et que l’on arrête de dire que les syndicats et partis d’extrême gauche manipulent les étudiants car ce serait prendre ces derniers pour plus bêtes qu’il ne sont, surtout que question manipulation, ils commencent à s’y connaître : ils regardent le JT tous les soirs à la télé !!!
-
De plus, le site de l’UNI en lien direct de cet article donne une idée de son objectivité...quand on parle d’encartés d’un bord, ceux de l’autre ne sont pas loin...
-
A lire un certain nombre de commentateurs qui réprouvent l’usage de la rue, on comprends que leur idéal de la démocratie ressemble à la Birmanie.
On les imagine fulminer contre une minorité d’agitateurs ce 14 juillet 1789 qui démontent la Bastille.
Des esclaves volontaires, en somme.
-
Des esclaves volontaires, en somme.
C’est le résultat de décennies de propagande, plus communément appelée « communication » dans nos démocraties.
Pour les intéressés : Site de Noam Chomsky ainsi que ses ouvrages qui font la lumière sur pas mal de faits où la « communication » et la manipulation des masses grâce aux medias a permis d’excellents résultats (ironique).
-
Tout d’abord, ils ne gaspilleront certainement pas leur avenir en luttant. Car ils luttent justement pour preserver leur avenir. Le fait qu’il soit encore entrés dans le monde du travail et donc qu’ils n’en soient pas dépendant leur permet de porter un regard plus objectif sur notre monde. Ils ne sont pas des moutons en puissance et, à mon avis ils sont peu être plus au fait des methodes de manipulations que d’autres. (Car aujourd’hui l’ensemble de la population est manipulé par une propagande intensive qui le lui laisse de libre arbitre qu’au prix d’un grand effort...)
IL est naturel qu’ils se révoltent contre cette loi sur l’université qui conduit à terme à une privatisation, une autonomie finaciére et donc la perte de l’égalité. Egalité de diplome, equité des droit d’entrée, non soumission totale au tissu industriel.
Parler de selection à l’université est une régression totale. Car le rôle premier de l’université n’est pas de fournir un travail aux étudiant, mais de leur enseigner des savoirs. Tout citoyen, dés lors qu’il à aquis le BAC qui temoignent de ses capacité à apprendre et comprendre les notions complexes enseignées à l’université à droit d’avoir accés à se savoir. On est en republique, et nous avons des idéaux nommés liberté, égalité, fraternité. Instaurer une selection, qu’elle soient financiére, ou sur les performances au BAC reviens à interdire à une grande partie de la population d’acceder à un savoir. Fermer des filiaire parceque les gens qui en sortent ne trouvent pas d’emploi revien au même. J’ai le droit, en temps que citoyen apte (avec le BAC) de pouvoir acquerir des savoir dans les domaines que je souhaite. Remettre en cause se principe revient à recréer une aristocratie qui posséderait le savoir et en interdirait la diffusion au reste de la population.
IL existe déjà des filiaires professionnelles aprés le BAC (DUT, BTS, ecole d’ingenieur, grande ecole, HEC, etc....). Où la selection est justifiée.
EN revanchee, il est certain qu’il y a tout de même un pb d’emploi pour les jeunes ans ce pays et qu’il est en partie lié au fait que de nombreux etudiant choisisse des filiaires universitaire sans débouchés. Pour remeder à ce probléme, il renforcer le systéme d’orientation et mieux informer les étudiants des débouchés qu’offrent chaque filiaires. Plus les alertés lorsqu’ils ont choisis une filiaires avec peu de débouché. Aprés, il faut s’en remetre l’intelligence de gens. Mais il ne faut en aucun cas remetre en cause le libre acces au savoir par le biais de l’université.
Sinon, pour ce qui est de la pretendue organisation du mouvement par l’extéme gauche, j’y crois peu, sur que l’extréme gauche soutienne ce mouvement mais il n’en sont pas les initiateur car seuls ils ne peuvent pas grand chose. Enfin, je trouve surprenant, quand on sait que la majorité de la population desaprouve la société qu’on est en train de batir (celà ne veux pas dire qu’ils proposent autre chose), que les étudiant ne soit plus mobilisés sur des sujjet plus vastes, car aprés c’est leurs monde qu’on batti aujourd’hui.
-
en fait, nous sommes encore une fois dans de la pure communication. La stratégie de nos gouvernants : diviser pour mieux régner. Le mois de novembre sera dur et il serait temps que la population se serre un peu les coudes. La propagande de droite n’est pas meilleure que celle de gauche et si les étudiants qui ne veulent pas de la grève sont plus nombreux, et bien qu’ils le disent aux AG et devant les facs au lieu de pleurer sur internet.
juste une petite question pour finir : combien d’acquis sociaux sont le fait de syndicats de droite ? Je n’en connais aucun mais vous pourrez peut-être me renseigner...
-
Déjà en 1986 le très honnête Charles Pasqua voyait les étudiants en lutte contre le projet Devaquet manipulés par « les anarchistes et les gauchistes de tout poil et de toutes nationalités ».... Ce matin à Caen, les anti bloqueurs « apolitiques » se sont réunis au siège de .....l’UMP.
-
merci aux manifestants d’avoir bloque la ligne de rer B ce soir de facon illegale, j’ai apprecie mettre une heure de plus pour rentrer.
-
le titre de l’article est plutot provocateur et ne peut qu’engendrer un repli des personnes se sentant visees mais peut-etre que convaincre n’etait pas l’objectif de l’auteur. Si en revanche c’etait le cas, il aurait ete plus avise d’adopter un titre et un ton plus neutre en presentant des faits plutot que des avis ou des opinions. A partir des faits on peut toujours proposer des idees ou emettre des opinions qui oriente le lecteur vers une solution tout en se gardant le plus possible de defendre une ideologie quelle qu’elle soit. En effet je suis convaincu que les idees nous font avancer alors que les ideologies nous cantonnent dans un discours dont on s’interdit soit meme de sortir et qui ne peut etre que nefaste au progres dans quelque domaine que se soit. Pour en revenir au fond de l’article qui est les manifestations etudiantes des derniers jours, il faut en comprendre les enjeux en evitant a tout prix de stigmatiser ceux qui prennent une position contraire a la votre par exemple en les comparant a des preneurs d’otages dont le seul but serait la chute du regime en place.
Pour vous permettre de me situer un peu mieux et voir quel credit accorder a mon commentaire, je peux vous dire que j’ai ete etudiant en math-sup et math-spe a Paris de 89 a 91 puis en faculte de sciences a Reims de 91 a 93. cette experience fut tres riche pour moi sur le plan social (liberte nouvellement acquise par rapport aux parents, sorties, fetes...) et tres pauvre sur le plan des connaissances acquises (je ne suis pas un exemple a suivre). Resultat, sans aucun diplome, je me suis engage dans l’armee ou je sers encore aujourd’hui. Je ne regrette pas ma situation actuelle ou je me sens parfaitement a l’aise, toutefois je regrette juste quelques peu le temps perdu a me chercher et l’argent gaspille par mes parents d’abord pour me loger et me nourir, par la societe ensuite pour tenter de m’enseigner un savoir que mon manque de clairvoyance m’a empeche d’acquerir. Berf, le temps passe a poursuivre mes etudes sans jamais les rattraper...
Le monde d’aujourd’hui avance extremement vite et refuser d’avancer avec lui c’est prendre le risque de rester sur le bord de la route et de perdre tout. Ce aui est possible en revanche, ce sont les inflexions, on accompagne le mouvement pour ne pas etre renverse et on l’oriente dans la direction que l’on desire. L’opposition franche et brutale ne mene a rien et ne produit rien, les anglo-saxons l’ont bien compris en referant le lobbying et le travail de sappe sur le lomg terme au coup d’eclat aussi spectaculaire qu’ephemere et inefficace. Je ne considere jamais rien comme acquis, tout est sujet a l’instant present et tout doit toujours pouvoir etre adapte aux circonstances. Il faut se fixer un objectif, mesurer les moyens dont on dispose pour l’atteindre et examiner les sacrifices que l’on doit consentir.
Les etudiants des facultes de Lettre et de Droit se sentent en danger par la loi sur l’autonomie des universites a juste titre. En effet ils ne peuvent escompter les memes investissements de la part des entreprises que leurs homologues scientifiques ou medecins. A terme c’est leur filiaire meme qui est menacee, et par la meme, la liberte pour tout un chacun d’acquerir le savoir qu’il desire. Je pense que les etudiants grevistes d’aujourd’hui cherchent avant tout a preserver un droit au savoir. Cette revendication est elle defendable ? A mon avis oui, mais pas sans contrainte ou limitation. Toute formation a un cout, et ce cout est supporte par la societe, les contribuables qui payent des impots. Le savoir est gratuit seulement dans nos reves ! en realite la societe investit (desole pour ce terme extrement capitaliste et deshumanisant) dans un etudiant, l’etudiant le rembourse plus tard par sa contribution en participant au progres de notre societe. La culture generale est un atout interessant mais c’est davantage une option qu’une exigence. La rationalisation de l’etat pour rembourser la dette ne peut faire l’economie de reformer son education. Et la reforme engagee par le ministre me semble inevitable. Mais encore une fois, si le projet ne satisafit pas, des inflexions doivent etre possibles. Plutot qu’une opposition sterile, pourquoi ne pas proposer un amenagement de la loi qui ne remette pas en cause l’autonomie qui semble la meilleure solution proposee jusqu’ici, mais qui assure dans une mesure acceptable la perenite de l’enseignement dans les filiaires dite « moins rentable ». Si l’etat renonce a sa loi tout le monde perd, si les etudiants ne font rien ils prennent un gros risque. Le mieux serait que personne ne sorte perdant, car les deux opinions sont legitimes.
D’autre part pour dire ce que je pense des ideologies, de tout temps il y a eu des conservateurs et des progressistes, en Amerique, ce sont les republicains qui ont vote l’abolition de l’esclavage, aujourd’hui en France les reactionnaires ne sont plus de droite, mais qui peut dire ce qui sera dans dix ou vingt ans... ?
P.S. desole pour l’accentuation, mais mon clavier qwerty n’en dispose pas ...
-
Ces gauchistes bloqueurs n’ont rien compris et se comportent en vrais petits dictateurs. Heureusement, je le vois dans les médias aux infos ils n’ont pas grand succès selon mon analyse.
Ce n’est pas en empêcher qui veulent aller étudier d’étudier qu’ils vont être tolérants en essayant de négocier un minimum quand c’est nécessaire et vont se voir décerner un brevet d’anti-fascisme. Mai 68 c’est fini et ils ne pourront pas l’imiter contrairement à ce qu’ils prétendent.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON