• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Les deux ennemis du libéralisme

Les deux ennemis du libéralisme

livres_liberaux2Les libéraux, aujourd’hui, ont deux combats à mener. Le premier contre tous les socialistes et étatistes, le second contre leurs faux amis qui, croyant bien faire mais n’ayant pas pris la peine d’approfondir le sujet, dénaturent le libéralisme ou le figent dans un moment de l’histoire des idées et des hommes.

Ainsi, Pierre Marcabru, sortant de son cercle cinématographique, dans Le Figaro du 10 juin 2006, sous le titre : « Peut-on être libéral ? », et voulant, selon ses propres mots, entreprendre « une humble défense du libéralisme » lui fait plus de mal que de bien. Ne rien dire eût été plus sage. Ecrire, comme il le fait, une histoire du libéralisme à partir de quelques penseurs du XVIIIe et XIXe siècles, c’est le limiter dans le temps et dans l’esprit. Montesquieu, Madame de Staël et Benjamin Constant ne sont pas les premiers libéraux, ou plus exactement ne sont pas à la racine de l’humanisme libéral. De plus, Raymond Aron n’est pas le dernier penseur du libéralisme, comme beaucoup de gens l’écrivent trop souvent.

Il faudrait que nos plumitifs hexagonaux rejettent le carcan des 35 heures et se mettent à travailler davantage. Notamment en lisant les oeuvres des libéraux modernes, qui sont plus nombreux qu’on le croit : les Français : Pascal Salin, Bertrand Lemennicier, Henri Lepage, le regretté Jean-François Revel, Philippe Nemo, Patrick Simon, Jean-Yves Naudet, Jacques Garello, pour n’en citer que quelques-uns ; les étrangers : Gary Becker, Hernando de Soto, Hayek bien sûr avec les membres de la Société du Mont Pèlerin, l’école des « choix publics » américaine. En évitant les cocktails mondains au profit des colloques et séminaires libéraux, beaucoup de ceux qui nous veulent du bien prendraient conscience d’un monde qu’ils paraissent ignorer, à savoir la richesse de la pensée libérale au XXIe siècle, et n’écriraient plus d’âneries du genre : « On peut être libéral et trouver dans le domaine économique l’intervention de l’Etat juste et nécessaire. »

Alain Madelin a coutume de dire que l’idée libérale est comme la monnaie : la mauvaise chasse la bonne. Que les hommes, voulant nous défendre, cessent d’orner leur cervelle d’idées convenues, dépassées et parfois fausses. Car, en donnant au public une image erronée du libéralisme, ils sont finalement aussi dangereux, pour lui, que les idéologues collectivistes.

Serge Weidmann


Moyenne des avis sur cet article :  2.34/5   (122 votes)




Réagissez à l'article

52 réactions à cet article    


  • zen (---.---.133.111) 15 juin 2006 12:51

    Et alors...quel est le problème ? où est le débat de fond ?... Article ambigü ,sans intérêt particulier à mon sens.

    Le vrai problème ,parce qu’il n’est pas sans conséquences graves dans nos vies présentes et futures : doit-on laisser sans contôle les politiques néolibérales actuellement en cours (inspirées de Friedman, plus que de Hayek) faire la pluie et le beau temps au niveau mondial,en entrainant les désordres qu’on sait ? quelles réponses aux économistes inféodés à ce courant, qui contestent toute intervention politique pour réguler le système, faisant une confiance aveugle en la vertu salvatrice des marchés ?

    Je me permets de recommander la lecture du livre récent de Jacques Sapir : LES ECONOMIES CONTRE LA DEMOCRATIE. Stimulant !


    • Fred (---.---.59.14) 15 juin 2006 13:35

      @l’auteur

      Ne vous étonnez pas du faible score sur ce forum gauchiste.

      A votre place j’irais plutôt sur le blog d’Alain Lambert (il doit y en avoir d’autres, amis je n’en ai pas sous la main ).

      Laissez ces gauchistes entre eux.

      Enfin, vous avez quand même un « oui » de ma part.


      • JiPi (---.---.181.180) 15 juin 2006 13:52

        Ah bon !

        Dire non à la dictature du Marché, c’est être gauchiste ?

        Cela empêche-t-il d’être démocrate ?


      • romG romG 15 juin 2006 14:00

        Monsieur Fred,

        C’est ainsi qu’en économie apparaît le phénomène d’auto-réalisation de la prédiction. A force de faire circuler VOS idées entre VOUS, vous pensez qu’elles doivent être justes alors que vous n’entendez que les échos de vos diatribes creuses.

        Le problème étant que vous recevez le crédit de certains de nos dirigeants qui finissent pas nous imposer vos conceptions sans lendemain ...


      • Adolphos (---.---.59.170) 15 juin 2006 14:10

        "Dire non à la dictature du Marché, c’est être gauchiste ?

        Cela empêche-t-il d’être démocrate ?"

        Evidement. Tous les antilibéraux sont des antidémocrates.


      • Citadelle (---.---.95.135) 15 juin 2006 14:17

        @JiPi

        « dictature du Marché »

        Voilà deux mots antinomyques et qui n’ont rien à faire ensemble.

        Le Marché c’est justement la liberté, la loi de l’offre et de la demande, la seule loi valable depuis le commencement de l’humanité. C’est la loi naturelle.

        la dictature c’est au contraire quand un régime tente à imposer ses règles au Marché : on voit ce que cela donne à Cuba ou en Corée du Nord.


      • Guillaume AGNELET Guillaume AGNELET 15 juin 2006 14:49

        la loi naturelle, c’est la loi du plus fort.

        La loi humaine c’est celle qui essaie, bon an mal an, de s’extraire de cet loi d’airain mais fondamentalement AVEUGLE.

        C’est faire peu de cas de la conscience, qui fait la spécificité de l’espèce humaine que de s’en remettre aveuglement aux lois de la nature.

        La conscience nouspermets de nous demander « Peut on faire autrement ? Peut on faire mieux ? ».

        Et nous ne devrions pas nous poser la question ?


      • Mathieu (---.---.177.128) 15 juin 2006 14:52

        La dictature est un régime qui impose ses règles à la population, pas au marché. Le marché n’est pas une personne physique. Au contraire le marché est su système qui tend à imposer ses régles à la population. D’où l’expression dictature du marché.


      • (---.---.86.194) 15 juin 2006 14:53

        « ...Le Marché c’est justement la liberté, la loi de l’offre et de la demande, la seule loi valable depuis le commencement de l’humanité. C’est la loi naturelle... »

        Trop bon

        Attention, vous donnez raison à l’auteur, sur le point que les militants « libéraux » en sont sans doute le meilleur antidote.

        Quelle beau catéchisme... Juste un peu léger en Histoire et ethnologie


      • Fred (---.---.233.143) 15 juin 2006 17:15

        @l’auteur

        Vous voyez, ça marche à tous les coups.

        En une heure - 61 min exactement - j’ai péché 5 gauchistes.


      • Beauceron (---.---.86.194) 15 juin 2006 17:37

        ... et puis surtout l’excellent Citadelle qui a écrit :

        « Le Marché c’est justement la liberté, la loi de l’offre et de la demande, la seule loi valable depuis le commencement de l’humanité. C’est la loi naturelle. »

        Enfin, c’était à lui que je répondais... car de votre commentaire, Fred, point de souvenir.

        Pour ne pas être victime de la démagogie -je pourrais facilement me laisser flatter par le qualificatif de « gauchiste », dont la connotation romantique est assez sympa-, j’ajoute que « l’idéologie libérale » est une réalité. Nul besoin d’en faire un traité de sémantique. Citadelle en est l’expression et se manifestant, donne raison à l’auteur, qui en est un apôtre.

        Une idéologie particulièrement globalisante, puisque lorsqu’il est question d’enjeux imminents, dépassant largement les problèmes socio-économiques, telle la « fin du pétrole pas cher » , les mêmes personnes viennent expliquer que Saint Marché nous sauvera tous...

        En outre, j’ai relevé que dans un article précédent, l’auteur a vanté un ouvrage de propagande créationniste. Est-ce un concours de circonstances ? La question est posée

        AMEN


      • Adolphos (---.---.59.170) 15 juin 2006 19:01

        « la loi naturelle, c’est la loi du plus fort. »

        Oui, c’est bien pour cela qu’il faut laisser le marché hors des mains des puissants, c’est à dire du peuple et de l’Etat.

        « Au contraire le marché est su système qui tend à imposer ses régles à la population. D’où l’expression dictature du marché. »

        Non, le marché existe, parce que la liberté humaine existe. Il y a ainsi un marché pour chaques choses de lavie, même les plus intimen comme se marier..

        « Pour ne pas être victime de la démagogie -je pourrais facilement me laisser flatter par le qualificatif de « gauchiste », dont la connotation romantique est assez sympa- »

        110 millions de morts, sympa ? Merde alors, pourtant se faire traiter de Nazi qui en a fait moitier moins, ca passe pas pour romantique et sympa.. Sans doute qu’on n’aime pas les second couteau de boucherie.


      • axion (---.---.169.217) 15 juin 2006 19:24

        C’est un leurre de croire qu’il existe des lois naturelles et des lois humaines.

        La loi du plus fort, est surtout une invention humaine.

        La « nature » est pleine d’espèces qui coopèrent entre elles, et d’organismes vivants d’une même espèce qui coopèrent entre eux.

        Des comportements de sacrifices sont également nombreux dans la « nature ».

        La loi du plus fort est une pure invention humaine.


      • eric (---.---.157.213) 16 juin 2006 11:21

        Sur le principe tout le monde est libéral. Qui ne souhaite pas choisir l’école de ses enfants, sa profession, ses achats... ? Mais...l’idée de libéralisme qui est celle de la liberté dans son sens le plus noble est souvent bafouée par ces mêmes libéraux.Car la liberté dans le monde des affaires et du travail s’heurte aux contrats. En droit des contrats, la liberté de s’engager ou non et la liberté de négocier les clauses du contrat semble être le principe. Le concept est alors le suivant « qui dit contractuel, dit juste » selon la formule de Fouillé. Cette situation ne se retrouve pas dans les relations entre employeur et salarié. Qui peut choisir son lieu de travail ? Ses horaires ? Son salaire ? De même dans les relations entre P.M.E et grand groupe. D’où la célèbre phrase de Lacordaire : « Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui asservit et la loi qui libère ». La règle de droit souvent décriée comme trop contraignante est là pour protéger le plus faible. Ce n’est donc pas un hasard si depuis quelques années, le lobby patronal et néo-libéral souhaite revenir à une vision contractuelle de la relation de travail et de toute forme de relation. Le néo-libéralisme c’est la loi du plus fort qui cré des règles de droit pour maintenir le faible dans son état de dépendance. Mais ce n’est en rien une conccurence libre et non faussée !


      • parkway (---.---.18.161) 16 juin 2006 15:13

        merci axion

        mais tu donnes encore des perles à adolphos, qui ne comprendra jamais rien à l’humanité, car il en est étranger.

        Adolphos est un martien, mal dans sa peau sur terre.

        ou une taupe payée par le gouvernement...


      • (---.---.200.53) 5 juillet 2006 23:50

        Je dirais plutôt cinq humanistes.


      • Mr Jo (---.---.205.47) 15 juin 2006 13:52

        Etre libéral et socialiste n’est pas contradictoire, les pays du nord de l’Europe le prouvent. Le libéralisme comme seul idéal est à mon sens dangereux, tout comme l’est le socialisme seul, le problème étant qu’une fois de plus en France on ne sait pas admettre qu’il éxiste un juste milieu qui puisse allier les force des 2 idéaux.


        • Beauceron (---.---.86.194) 15 juin 2006 14:57

          Les « modèles nordiques » ? Pourquoi pas

          Mais va falloir augmenter l’impôt...


        • zen (---.---.133.111) 15 juin 2006 13:53

          Incohérent et/ou inintelligible, Fred...


          • Zenest (---.---.86.1) 15 juin 2006 14:05

            Non mais... à quoi sert cet article ?
            Quelle est l’idée que vous voulez véhiculer ? Que le libéralisme c’est bien mais que personne ne sait ce que c’est ? La moindre des choses serait de commencer par étayer un peu ces propos, sinon « les plumitifs héxagonaux » ne se donneront pas la peine d’essuyer votre prose aggressive et suffisante.


            • (---.---.59.76) 20 juin 2006 17:18

              Probablement que seuls les anglosaxons peuvent parler sérieusement du libéralisme. Les habitants des autres pays ne seraient probablement pas assez intelligents pour en parler ?


            • Marsupilami (---.---.164.126) 15 juin 2006 14:41

              Ouaf !

              Faut vraiment avoir un déficit de neurones et de connexions synaptiques pour écrire un article pareil.

              Un peu d’Histoire : le libéralisme est une vaste philosophie qui n’a que peu de chose à voir avec l’ultracapitalisme avec lequel elle se confond actuellement par un pur effet de langage-marketing. Jusqu’à l’effondrement du communisme, les ultracapitalistes étaient obligés de se tempérer un peu par peur du communisme. Les libéraux de droite ultracapitaliste, longtemps avant la chute du mur de Berlin, l’avaient prévu. Ils se sont organisés dans la perspective de l’après-mur, et ils ont parfaitement réussi leur offensive idéologique : Reagan, Thatcher & Co.

              Aujourd’hui, le libéralisme ultracapitaliste domine le monde, c’est un fait... que l’évolution de l’Histoire remettra inéluctablement en question.

              Et en même temps, les « liberals » étasuniens sont considérés comme des gens de gauche... Cherchez l’erreur, même si le Parti Démocrate étasunien (donc libéral) est aussi complètement paumé que le Parti Rébublicain étasunien (donc « libéral »..., mais en fait tout simplement ultracapitaliste) devant ce tsunami politico-économique.

              En attendant, les grands partis politiques français capables de gouverner, de droite comme de gauche, ne remettent pas en question cette réalité à laquelle il faut bien s’adapter du fait de la mondialisation de ce phénomène.

              Et nul doute que le le rôle croissant de la Chine (dictature ultracapitaliste) va sacrément faire changer les lignes de front idéologiques en Europe.

              Rien à voir avec le sujet de cet article donc. POURTANT, C’EST LE RÉEL.

              Donc cet article est en-dehors du réel.

              Il vaut mieux lire John Rawles en attendant la suite.

              Houba houba !


              • Adolphos (---.---.59.170) 15 juin 2006 19:06

                « Jusqu’à l’effondrement du communisme, les ultracapitalistes étaient obligés de se tempérer un peu par peur du communisme. »

                Tu parles de Reagan et de Thatcher ? Oui, c’est sur, tu es bon en Histoire toi !

                « ils ont parfaitement réussi leur offensive idéologique : Reagan, Thatcher & Co. »

                Bein voyons, l’échec du keynésianisme, ce n’est qu’une illusion..

                « Aujourd’hui, le libéralisme ultracapitaliste domine le monde, c’est un fait... que l’évolution de l’Histoire remettra inéluctablement en question. »

                L’Histoire n’existe pas, ce n’est que le produit intellectuel d’une enquéte ; il n’y a pas plus d’Histoire qu’il n’y a de Calcul.

                « Et en même temps, les »liberals« étasuniens sont considérés comme des gens de gauche... Cherchez l’erreur, même si le Parti Démocrate étasunien (donc libéral) »

                Non, « liberal » au USA=gauchiste. Mais le parti démocrate n’est pas du tout « liberal », qui n’est qu’une minorité extrémiste.

                « POURTANT, C’EST LE RÉEL. »

                Avec quelques approximations et oublis, tout de même.


              • JDCh JDCh 15 juin 2006 14:55

                Assez d’accord pour dire que cet article n’a pas une thèse très claire.

                Le fondement du libéralisme est une défense acharnée des libertés individuelles donc celles de possèder quelque chose ou d’entreprendre mais aussi celle de s’exprimer ou d’avoir la religion ou les moeurses de son choix.

                La confusion Française entre libéralisme et capitalisme (précédés d’ultra pour faire peur) est que notre système collectif « l’état » est très liberticide en matière de liberté d’entreprendre ou de se constituer un patrimoine.

                Est-ce que notre auteur a voulu dire ?


                • Internaute (---.---.4.36) 16 juin 2006 11:07

                  Il y a effectivement une confusion complète entre libéralisme et capitalisme.

                  Quand j’entend parler de la loi du marché, je retrouve le syndrome de la discussion sur une idée abstraite. Le marché, au sens libéral et équitable que lui donnent ceux qui en parlent, n’existe pas. Il suppose que l’ensemble des fournisseurs de biens puissent être présents au même moment sur un « marché » où puissent se retrouver aussi l’ensemble des demandeurs de biens. A ma connaissance, le seul marché de ce genre est le marché boursier.

                  Les autres marchés sont uniquement l’expression de la loi du plus fort et du plus magouilleur.

                  Dans ce contexte, un libéralisme débridé conduit aux distorsions que nous voyons tous les jours. Il conduit inévatiblement à des concentrations de plus en plus en grosses, le moyen bouffant le petit et devenant suffisamment gros pour bouffer un autre moyen. Cela conduit à une baisse de la nomenclature et de la qualité pour faire plus de marge, à une baisse des niveaux de vies et finit en général par un retour du bâton genre loi anti-trust ou faillites retentissantes.

                  On a aussi tendance à mettre dans un même sac le capitalisme entreprenant et le capitalisme financier. Le premier crée de la richesse alors que le second accapare de la richesse mais n’en crée aucune. Les débordements du capitalisme financier conduisent à des mouvements d’opinion anti-capitalistes en général, ce qui est une erreur grave car le déveleppoment ne s’appuie que sur le capitalisme entreprenant.

                  Le mercantilisme international est une catastrophe.


                • parkway (---.---.18.161) 16 juin 2006 15:16

                  à JDch

                  il faudrait effectivement qu’il précise..


                • Vincent Poncet (---.---.133.64) 16 juin 2006 17:33

                  Précisons le sens des mots. Un « capitaliste » est quelqu’un qui accumule du capital. Un « libéral » est quelqu’un qui défend le principe de propriété privée légitimement acquise.

                  Rappelons Locke, les manières légitimes de faire une propriété est soit :
                  - par l’acquisition de biens non-appropriés en melant son travail à la Nature. C’est l’acte de travail qui créé la propriété.
                  - par l’échange ou le don de propriété légitimement crée.

                  Dans cette définition de « libéral », beaucoup de ceux qui font de l’accumulation de capital ne peuvent se reconnaitre. De tous temps, des individus ont usés de la force, de la violence, directement ou indirectement en usant de la puissance de l’Etat pour accumuler des richesses.

                  Des grands capitaines d’industrie obtiennent des mesures protectionnistes, pour limiter la possibilité des consommateurs de pouvoir choisir librement leur fournisseur. De même, ils vont carteliser leur secteur en obtenant des lois de monopoles ou d’oligopoles légaux, interdisant la concurrence dans leur pays, càd interdisant à des individus d’avoir des relations volontaires. Aussi, ils vont chercher des subventions, qui proviennent forcément de l’argent pris aux citoyens par l’impôt. Et passons sur les millions de réglementations de mise sur le marché qui ne sont que de la cartelisation ou du protectionnisme déguisés.

                  Côté capitalisme financier, c’est peut-être encore pire. Et moins connu. Saviez-vous qu’un banquier quand il vous prète de l’argent, il ne l’a pas dans ses caisses ? Quand vous prétez de l’argent à un ami, vous diminuez votre encours de liquidité et votre ami augmente la sienne. Pour une banque, cela ne marche pas comme cela. Elle peut préter de l’argent qu’elle n’a pas. Vous pourriez me dire qu’elle prète l’argent qui est sur nos comptes ou de l’argent que des individus ou des entreprises lui prète. Oui, c’est exact. Mais cela signifie comptablement, que deux personnes sont propriétaires de la même unité de monnaie, car le détenteur du compte considère qu’il possède la monnaie sur son compte, et le bénéficiaire du pret aussi. Ainsi, il y a création de monnaie. Ainsi, le système bancaire jouit d’un privilèges ultime : le droit de préter de l’argent qu’elle n’a pas et qu’elle créé et sur lequel elle va gagner de l’intéret. Ce n’est pas merveilleux ? Ce mécanisme donne un pouvoir considérable aux banques. Pouvoir qui se traduit par un pouvoir d’achat augmenté entre leurs mains, ainsi, elles achètent des entreprises, transformant les entreprises en organisation menées par des entrepreneurs en des financiers au rendement court-terme. Ceci créé aussi les cycles économiques, les bulles et les cracks. Regardez la corélation entre masse monétaire et cours de bourse ou de l’immobilier, le crack de 1929, la bulle Internet. Autre effet, l’augmentation de masse monétaire conduit à la hausse des prix. Car la monnaie réagit aussi à l’offre et la demande. Si on augmente la quantité de monnaie et qu’il n’y a pas plus de biens, le pouvoir d’achat de la monnaie...ou les prix, exprimés dans cette monnaie, augmentent. Ainsi chute le pouvoir d’achat des ménages pendant que les financiers s’achètent des yachts. Pour ceux qui ont envie de se cultiver, « What the governement has done to our money ? » de Murray Rothbard, un libéral américain. http://www.mises.org/money.asp

                  On peut donc être libéral et critique envers les grandes entreprises et la finance, comme on peut être anti-libéral et défendre les grandes entreprises et la finance.

                  Aujourd’hui, ce qui motive la plupart des anti-libéraux c’est justement le pouvoir gigantesque des grandes entreprises et de la finance. Or, j’espère vous avoir un peu expliqué que cela n’a rien à voir avec le libéralisme, mais qu’au contraire, l’influence est étatique, qui use de son pouvoir pour enrichir les complices.


                • Internaute (---.---.130.74) 16 juin 2006 18:17

                  Bel exposé.

                  Je pensais que les banques prêtaient l’argent que leurs clients avaient déposé sur des comptes à terme, comme le PEL ou des placements peu liquides. Dans ce cas on ne pourrait pas vraiment dire que l’argent est compté deux foix car le client qui dépose sait trés bien qu’il ne peut pas en disposer avant une certaine date.

                  Est-ce que vraiment les banques peuvent prêter l’argent qui est sur les comptes courants ? Quel est le pourcentage de l’encaisse légale en France ?


                • Vincent Poncet (---.---.4.36) 16 juin 2006 23:52

                  Les normes prudentielles sur l’encourt de crédit stipule qu’une banque doit couvrir les crédits qu’elle vend à ahauteur de 8% de ses fonds propres. voir ratio de Cook(BâleI) et ratio de Mc Donough(BâleII) http://www.guideinformatique.com/fiche-bale_ii_ratio_cooke_ratio_mac_donough-436.html http://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A2le_II


                • (---.---.59.76) 20 juin 2006 17:24

                  « Précisons le sens des mots. Un »capitaliste« est quelqu’un qui accumule du capital. Un »libéral« est quelqu’un qui défend le principe de propriété privée légitimement acquise. »

                  Au vue de la chute du communisme et de l’avénement du libéralisme dans ces ex-républiques la notion de « propriété privée légitimement acquise » mérite surement d’être précisée ou alors il y a confusion sur le terme libéralisme.


                • (---.---.123.144) 20 juin 2006 19:31

                  « Je pensais que les banques prêtaient l’argent que leurs clients avaient déposé sur des comptes à terme, comme le PEL ou des placements peu liquides. »

                  En fait, les banques créent de la monnaie par le crédit. Lorsqu’elles prêtent, elles enregistrent un « actif », la créance du client et un « passif », le montant décaissé. En principe, elles peuvent donc prêter de l’argent qu’elles n’ont pas, le pret étant alors la contrepartie d’un découvert bancaire de la banque auprès d’une autre établissement financier.

                  En pratique, les prêts octroyés par les banques sont assis pour une part, sur leurs ressources clientèle (CAV créditeurs, épargne, etc..) et pour l’essentiel sur des emprunts effectués sur les marchés.

                  Pour éviter que les banques ne se transforment en planches à billets, les autorités ont créé des mécanismes de contrôle. Les directives actuelles qui se veulent internationales (pour des questions de concurrence), imposent des limites aux crédits octroyés. Ces limites sont déterminées en fonction
                  - de la nature des risques pris et
                  - du montant des fonds propres


                • zoï (---.---.58.60) 15 juin 2006 17:30

                  L’auteur parle de la richesse de la pensée libérale, pour aussitôt en exclure un certain nombre de penseurs qui seraient, selon lui, coupables d’hérésie envers le dogme du marché-roi. Pas vraiment libérale comme attitude ! Et, surtout, trés réducteur ! Quid d’un libéralisme politique, qui privilégierait la défense des libertés individuelles sur celles des entreprises ? N’en déplaisent aux hortodoxes du libéralisme (ultralibéraux en fait) l’individu mérite plus de respect que ces monstres froids que sont les entreprises, les administrations, et autres néo-féodalités alliénantes.


                  • Adolphos (---.---.59.170) 15 juin 2006 19:07

                    « N’en déplaisent aux hortodoxes du libéralisme (ultralibéraux en fait) l’individu mérite plus de respect que ces monstres froids que sont les entreprises, les administrations, et autres néo-féodalités alliénantes. »

                    Et bien créé ta boite, et montre l’exemple.


                  • dalmatico (---.---.80.7) 16 juin 2006 08:57

                    Sieur Adolphos,

                    Tu as l’air d’avoir une boîte toi, non ?

                    Et tu réagis comment quand un de tes salariés fait mal son boulot et te rétorque, fais le toi-même ?

                    Tout le monde ne peut-être maçon, pareil en ce qui concerne les chefs d’entreprise.... Ca ne doit pas empêcher de réagir au travail de l’un ou l’autre....


                  • Sam (---.---.151.221) 15 juin 2006 21:37

                    Ca commence à faire les article sur le libéralisme. Tous ces mots sur écran qui scintillent pub...Le libéralisme et tous ses relents ultra et néo, on en subit les effets jour après jour.

                    Alors, apprentis-journalistes, parlez de changement, de différences, d’espoirs, d’alternatives, d’autre chose que maquettes de com du Parti de la Mort.


                    • Adolphos (---.---.59.170) 15 juin 2006 22:01

                      « Alors, apprentis-journalistes, parlez de changement, de différences, d’espoirs, d’alternatives, d’autre chose que maquettes de com du Parti de la Mort. »

                      Oui, alors qu’on peut atteindre le libéralisme le plus pure de l’Histoire, il n’est plus temps de gémir mais de retrousser nos manches !

                      O Ultra-Libéralisme, nous t’implorons ! Emporte notre Systéme sociale Pourri dans les poubelle de l’Histoire !


                    • Emile Red (---.---.11.61) 16 juin 2006 15:31

                      pôv Adolfosse à kk, y’a dix lignes au dessus tu disais que l’histoire n’existait pas ....


                    • José W (---.---.25.142) 15 juin 2006 22:27

                      Encore un article à la gloire du libéralisme :

                      Décidément, les médias, même citoyens, sont très tournés vers les commémorations ces derniers temps... Cela commence à faire beaucoup comme le score du sondage semble en attester.

                      Pourrait-on regarder de nouveau vers l’avenir plutôt que se lamenter sur les idéologies déliquescentes ?

                      Merci de faire preuve d’un peu plus de créativité que nous resservir sans cesse la dictature des marchés : le néoconservatisme ultra-libéral* devient lassant.

                      *Le néoconservatisme spirituel est généralement accompagné d’un ultra-libéralisme économique intraitable : par exemple on ferme les frontières aux personnes que l’on place sous contrôle policier et dans le même temps on ouvre les frontières aux capitaux qu’on laisse libres d’aller où bon leur semble, « bon » étant évidemment dans cette hypothèse l’ennemi du bien, puisque signifiant en général des paradis fiscaux plutôt louches et incontrôlables, libéralisme oblige.


                      • Sam (---.---.151.221) 16 juin 2006 09:42

                        "..Encore un article à la gloire du libéralisme : Décidément, les médias, même citoyens, sont très tournés vers les commémorations ces derniers temps... Cela commence à faire beaucoup comme le score du sondage semble en attester.

                        Pourrait-on regarder de nouveau vers l’avenir plutôt que se lamenter sur les idéologies déliquescentes ?.."

                        Oui, je finis par comprendre pourquoi AV a été élu meilleur blog, ou qqch dans ce goût-là. Tous ces petits qui veulent montrer qu’ils sont anémiés des neurones que les Rioufol et autres Joffrin.

                        Ca nous promet un journalisme responsable et libéré des pressions financières...


                      • romG romG 16 juin 2006 09:26

                        A tous,

                        Je ne peux que vous conseiller l’excellente analyse de Jean-Louis ANDREANI dans le monde daté du 15 juin et intitulé : « France solidaire et France libérale ». Il est très instructif.

                        Extrait : « D’un côté donc, une France acquise aux idées libérales. Pour elle, l’individu est le concept essentiel, la concurrence le meilleur régulateur de la société, la loi du marché une règle intangible et salutaire. La défense des acquis sociaux ou le refus de la montée des inégalités, l’intervention de la puissance publique dans l’économie sont marquées du sceau de l’ »archaïsme« , ou même du »crypto-communisme« . Le principe de précaution inscrit dans la Constitution est un signe de frilosité et de refus du progrès. Une certaine indifférence aux autres, en dehors du cercle familial et des relations privées, est souvent le corollaire de ces idées, même s’il n’est pas avoué ou assumé. » Et de citer Adam Smith et la recherche de l’intérêt personnel comme situation optimale ...

                        Cordialement.


                        • Sam (---.---.151.221) 16 juin 2006 09:38

                          « ..Adam Smith et la recherche de l’intérêt personnel.. »

                          Ces « penseurs » à millions d’euros sont effectivement à la recherche exclusive de leur intérêt. Adam Smith, ou n’importe quel autre du même tonneau, ils prennent tout ce qui vient pour endimancher leur égoïsme foncier.

                          Quand au Monde qui dénonce le libéralisme,ça fait qd même doucement rigoler...Si on regarde son conseil d’administration composé de fortunes écoeurantes, des larbins les plus importants, et des fous-furieux du marché (et pour cause)comme Minc.


                        • Plutot mort que libéral (---.---.28.210) 16 juin 2006 12:11

                          La plupart des socialistes du monde , Espagnols, Anglais, Allemands,Chiliens, Brésiliens, etc, (sauf en France) sont sociaux-democrates donc libéraux.Aux US etre Liberal c’est etre à gauche !

                          Les socialistes français (n’oubliez pas que l’URSS comme la chine se disaient ou se disent socialistes -Hitler aussi d’ailleurs ) sont plutot gauchistes.

                          Donc il faut choisir, si vous ne voulez pas etre sociaux-démocrates, il faudra aller vers le socialisme a la Cubaine, Chavez, Nord Coréene, Vietnamienne ??

                          Ou souhaitez vous inventez un national socialisme à la Française ??


                          • Emile Red (---.---.11.61) 16 juin 2006 15:35

                            Entre Chavez et Bush va demander aux Irakiens, Afghans, peuple du Darfour et autres Somaliens qui ils choisissent ...


                          • Emile Red (---.---.11.61) 16 juin 2006 16:17

                            C’est quoi cette nouveauté basique qui fait qu’il n’y aurait qu’un choix manichéen entre les socio-libéraux et les libéraux.

                            Quel est cet abrutissement qui veux que le libéralisme quel qu’il soit puisse être bon pour une société ?

                            Entendre ce genre d’ineptie « la racine de l’humanisme libéral » tendrait, au nom de la société humaine, à vouloir faire prendre les armes.

                            Le libéralisme est le pire dévoiement au mot « LIBERTE ».

                            Un dit : « Le Marché c’est justement la liberté, la loi de l’offre et de la demande, la seule loi valable depuis le commencement de l’humanité. C’est la loi naturelle », est il possible de pouvoir écrire une telle invraisemblance putride, incohérente et dangereuse ?

                            Asservir l’homme à de tels penchants naturels est tout bonnement une falsification de l’état naturel de la société humaine, et pire à créer un naturel individualiste de l’humain dont l’essence même est d’être grégaire.

                            L’idée de « LIBERTE » n’a aucun lien avec une théorisation fallacieuse de la nature rabaissée au seul caractère qu’est l’instinct.

                            Les idéaux mercantiles libéraux n’ont de cesse que de faire croire qu’il n’y a pas de juste limite entre la liberté des uns et le pouvoir des autres, or le déséquilibre poussé à son extrème prouve bien (délocalisation, dérégulation, stock-otions, chomage, déséquilibre nord-sud, apauvrissement des ressources) que cette perversité anaturelle est vouée à la ruine planétaire.

                            La force de cette « idéologie » est de s’appuyer sur les carences éducatives qu’elle a elle même induites, et pour celà elle use du stratagèmes qui ferait croire au bon peuple que son interprétation ne serait qu’un dérivé de sa noblesse.

                            Même son nom tente de tromper en mélant l’esprit de « liberté », au concept « libertaire » ceci noyé dans un nuage de « libération ».

                            NON et encore NON, le Libéralisme n’est pas une sainte chose sensuelle et pulpeuse, NON ce n’est pas une voie qui nous promet le soleil, NON ce n’est pas un paravent à la désolation.

                            Et honte à vous d’associer Montesquieu à vos fadaises, le liberalisme c’est l’implacable certitude, la névrose du profit, la gourmandise des actions, l’appat du pouvoir, l’indigestion d’argent, l’empire des abus, et en Picsou vous croyez ...


                          • Vincent Poncet (---.---.133.64) 16 juin 2006 16:39

                            « Liberal » signifie « social-démocrate » aux USA, mais ce sens est un détournement. Jusqu’à la deuxième guerre mondiale, « liberal » avait le même sens que « libéral » en français. Après la deuxième guerre mondiale, les socio-démocrates ont détournés le sens originel, qui est, je le rappelle, défenseur de la propriété privée légitimement acquise, pour en faire quelque chose comme « défenseur des libertés ’réelles’, droit au logement, droit à l’éducation, etc... ». Ce détournement a été opéré par les intellectuels socio-démocrates comme Rawls.

                            Comme les libéraux se sont retrouvés sans mot pour se décrire, aujourd’hui ils s’appellent « classical liberal », « free-market liberal ». Parce que ces expressions sont un peu lourdes, certains ont créés un néologisme : « libertarian ». Mais l’histoire se répète. Aujourd’hui, on commence à voir des libertaires au sens français, càd anarcho-syndicalistes, anarcho-communistes, s’appeler « libertarian communist ». Cette confusion des mots n’aide pas à comprendre le débat.


                          • Stephane Klein (---.---.101.8) 19 juin 2006 12:52

                            Le liberalisme a au moins un avantage : il permet a celui qui ne veut pas s’y conformer de la faire : tous ceux qui vomissent ce mode d’organisation (et non pas ideologie) peuvent aller elever des chevres dans le Larzac et vivre de leur labeur s’ils le veulent.

                            Quant communisme, il ne tolere tout simplement pas l’enrichissement personnel sous peine de mort quant au socialisme, on va dire qu’il le tolere a condition de pouvoir vous pomper votre moelle, ce qui se passe aujourd’hui en France d’ou emigration fiscale massive.

                            J’ai beaucoup rigole a propos des passages sur les structure exploitantes que sont les entreprises, je vais aller le dire a mon boulanger, mon artisan et meme a l’usine du coin, tiens !

                            Certains gauchistes phantasment vraiment l’economie depuis leurs bureaux obscurs....


                            • Plutot mort que libéral et provocateur. (---.---.28.210) 19 juin 2006 14:07

                              Certains français prefereraient etre morts que « liberal », etre chomeur que « liberal », etre stalinien que « libéral », etre pauvre que riche et « libéral » .

                              C’est assez ridicule comme beaucoup de choses en ce moment en France , pays ou certains souhaitent voir émerger une 4eme voies +voix (la 3eme etant la Blair/Clinton)

                              Mais le monde n’attend et n’entend plus la France et les français depuis déja très longtemps, la France c’est un peu Raymond Devos et Catherine Deneuve participant ensemble a la coupe du monde et au J .O . ! avec leurs berets et baguettes sous les bras, une autre époque depuis longtemps oubliée a l’Est et à l’Ouest.

                              Ps : ces deux acteurs étant de qualité, il ne s’agit pas d’une critique !


                              • Stephane Klein (---.---.101.8) 21 juin 2006 13:48

                                Raymond Devos : paix a son ame quant a catherine Deneuve, elle est un peu a bout de souffle mais ca decrit assez bien l’etat de la france aujourd’hui...


                                • domver (---.---.132.134) 22 juin 2006 08:57

                                  Lire tout et son contraire,et le contraire de tout !Se saisir d’une notion à peine définie et écharpons nous citoyens dans la forum sphère.Ca coute rien,ça fait du bien ,on y dit n’importe quoi.Loisir de chats et de rats.Libéraux libertaires à vos bannières.Insectes dérisoires dans la TOILE d’araignée de la société totale,tu crèves de tes reves sans trèves.Ouvre les yeux et échappe au social,au simulacre.Vive STEINER.


                                  • Liberal (---.---.43.231) 1er juillet 2006 03:42

                                    C’eu pu etre Stirner..

                                    C’est bien dommage que lui et Bastiat aient succombé a la pensée unique que promulgue l’oligarchie des pseudo-intellectuels et du politiquement correct.

                                    Combien de temps devrons-nous encore subir ses sophismes dramatiques tel que ce mythe du tout-social percu comme transcendance, pensé comme universel, et vécu comme despotisme.

                                    Quels sont ces pseudo-humanistes qui par peur de l’individu ne visent qu’une chose, l’anéantir dans l’abrutissoir collectif.

                                    Quels sont ces progressistes qui veulent d’une société ou l’individu n’existe qu’a de l’etat de variable dans leur planification centralisée du bonheur de tous au mépris de chacun.

                                    Quelle est cette sinistre religion qui réclame le sacrifice des individus a ce dieu informe et grotesque qu’est l’intéret général.

                                    L’individu est le corps et l’esprit de toute société, il est leur raison d’etre.

                                    En france, il n’est plus ou presque. Desincarné, source de tout les vices, réduit a l’état de légume qu’on arrose de fausse-bonnes idées, il n’existe que pour/par la société.

                                    Nous sommes parvenus a remplacer l’objet par le signifiant, la réalité par l’idée, d’ou la deliquescence de cette société phobique, schizophrene, ultra-sécuritaire et liberticide.


                                  • www.jean-brice.fr (---.---.152.116) 30 juin 2006 17:56

                                    Je conseille à l’auteur de cet article de lire Jacques RUEFF qui est certainement l’auteur qui a le mieux décrit le VRAI LIBERALISME : après nous en reparlerons ...


                                    • Hayek 1er août 2006 09:51

                                      Mon cher Serge, bravo ! A quand votre présence parmi nous à Alternative Libérale ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès