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Accueil du site > Tribune Libre > Les mauvais riches : cassez-vous riches cons !

Les mauvais riches : cassez-vous riches cons !

 Antoine Crozat (1655-1738) fut considéré un temps comme « l'homme le plus riche de France ». C’est le fils d’un banquier lui-même issu d’une d’un père marchand de lingerie. À Toulouse, où il s’est installé, il amasse rapidement une fortune importante tout en étant condamné à plusieurs reprises pour usurpation de titre de noblesse. En 1689, il devient Receveur Général de la Généralité de Bordeaux. En 1697, il investit dans la ferme de tabac, établissement qui possède le monopole de la vente de tabac fourni par Saint-Domingue. Il fonde aussi la Compagnie royale de la mer du Sud qui lui permet d’accroître considérablement sa fortune grâce à des commerces considérés comme à la limite de la légalité.

 En 1701, il obtient le monopole de la fourniture en esclaves de toutes les colonies espagnoles. Il dirige aussi la Compagnie de Guinée qui fait de la traite négrière entre Nantes et Saint-Domingue. Louis XIV ne pouvant entretenir la Louisiane, il lui accorde en 1712 le privilège du commerce de la Louisiane française, où vivent des « gens de couleur » ayant fui Saint-Domingue. La Louisiane n'est cependant pas une entreprise assez rentable à son goût.

 Lors de la famine de 1713, il lui est demandé d'aider les pauvres qui meurent de faim, alors que ses bateaux sont chargés de vivres. Il accepte mais la nourriture qu'il fournit est semble-t-il avariée.

 À la mort de Louis XIV, son successeur Philippe d'Orléans institue une Chambre de justice pour rechercher « les malversations et abus gains illicites et commerces usuraires faits au détriment et à l'occasion de Nos finances ». Cette chambre inflige une forte amende à Crozat. C'est pour acquitter cette dette vis-à-vis de l'État qu'il doit effectuer des cessions. Crozat restitue alors à la Couronne de France les privilèges concernant la Louisiane accordés en 1712. La Louisiane sera récupérée un peu plus tard par le banquier écossais John Law.

 Malgré de nombreux évènements politiques laissant penser que les sociétés étaient en route vers la Liberté et l’Égalité, Les richissimes d’aujourd’hui plus riches qu’au grand siècle et, à fortune égale, douze fois plus nombreux que les plus riches personnages de l’ancien régime.

 Bernard Arnault est né le 5 mars 1949 à Roubaix. Son père est ingénieur de l’École centrale, il était le fruit d’une lignée de militaires alsaciens. À sa sortie de l’École Polytechnique, il rejoint l'entreprise familiale de travaux publics qui s’occupe de promotion immobilière et de la construction de logements. En 1981, le programme du nouveau président (socialiste) ne lui convient pas et il décide de quitter la France pour les Etats-Unis. Il concentre ses activités sur la Floride devenue l'eldorado de l'immobilier en Amérique. Arnault décide de construire une tour de 19 étages sur un terrain trouvé par un de ses amis. Un emprunt de 17 millions est contracté auprès d’un établissement de crédit local. Mais une centrale nucléaire crache ses fumeroles à une quinzaine de kilomètres de là. La construction faite, elle révèlera de nombreux défauts : chambres trop petites, balcons trop étroits, douches mal équipées… Bernard Arnault affirmera avoir retiré un bénéfice de 3 millions de dollars. Affirmation contredite par l'un de ses anciens collaborateurs qui parle, lui, d'une perte du même montant.

 En France "l'affaire Boussac" bat son plein. Un groupe employant 30.000 personnes et propriétaire de la marque Dior est au bord de la liquidation judiciaire depuis qu'il a été repris par les frères Willot. Le gouvernement socialiste redoute la disparition d’un fleuron français. Un projet de reprise est présenté par B. Arnault (chapeauté par le président de Lazard France) : il sera validé par le premier ministre de l’époque Laurent Fabius et l’État apportera 745 millions de francs. Avec une mise initiale de 40 millions de francs, le notable de Roubaix devient le patron de Boussac, qui vaudra 8 milliards trois ans plus tard.

 À la suite du krach d'octobre 1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions LVMH, le nouveau groupe de luxe issu de la fusion de deux groupes français, Moët Hennessy et Louis Vuitton. En 2016, LVMH fait de l'origine française de ses produits un argument commercial, un documentaire révèle cependant que de très nombreux produits sont en réalité confectionnés en Pologne, à Madagascar ou en Asie, alors que les usines françaises ferment leurs portes.

 Grâce à un montage juridique complexe, Bernard Arnault transfère en Belgique une grande partie de sa participation dans le numéro un mondial du luxe afin d’assurer la pérennité du groupe. La démarche visait à sanctuariser ce groupe et éviter que ses enfants s’entredéchirent et défassent l'oeuvre de sa vie. Concomitamment, Le parquet de Bruxelles rejette par deux fois la demande de naturalisation de Bernard Arnault accusé d'exil fiscal par ses détracteurs.

 Avec une fortune estimée à plus de 70 milliards de dollars, Bernard Arnault est en 2018 le 4ème homme le plus riche de la planète. En un an, son patrimoine a enregistré un gain historique de plus de 70% !

 « Nous voyons par expérience que le riche, à qui tout abonde, n'est pas moins impatient dans ses pertes que le pauvre, à qui tout manque. La grandeur le rend dédaigneux ; l’abondance, sec ; la félicité, insensible. »  

 Ces mauvais riches « qui ne croient pas s’exercer s’ils ne s’agitent, ni se mouvoir, s’ils ne font du bruit », qui « s’aiment eux-mêmes et leurs plaisirs »…« se moquent du sort des serfs taillables et corvéables à merci »… « Se peut-il faire que vous entendiez la voix languissante des pauvres qui tremblent devant vous, qui sont honteux de leur misère, accoutumés à la surmonter par un travail assidu. C'est pourquoi ils meurent de faim ; oui messieurs ils meurent de faim dans vos terres, dans vos châteaux, dans les villes, dans les campagnes, à la porte et aux environs de vos hôtels : nul ne court à leur aide. Hélas, ils ne vous demandent que le superflu, quelques miettes de votre table, quelques restes de votre grande chère. Ainsi notre mauvais riche, homme de plaisirs et de bonne chère, ajoutez, si vous le voulez, homme d'affaires et d'intrigues, étant enchanté par les uns et occupé par les autres, ne s'était jamais arrêté pour regarder en passant le pauvre Lazare qui mourait de faim à sa porte. »

 Les parcours de vie des deux personnages, à près de 300 ans de distance, sont remarquablement identiques, y compris pour les aspects liés au colonialisme qui sont en tous points identiques à la mondialisation actuelle. Les marchands n’apportent rien à une société, Louis XIV aurait pu s’en passer, la France républicaine aussi. Le mieux-être (le progrès) est apporté par les humanistes, les philosophes et surtout les artistes et les scientifiques. Les marchands se contentent de donner un prix à ce qui a de la valeur, à hiérarchiser les activités et les populations pour fondre dans un tout l’amassement qui leur est propre. Les marchands ne valent rien si ce n’est de donner un prix là où ce n’est pas nécessaire.

 


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81 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 12:00

    LA FOURMI ET LA CIGALE

     

    Une fourmi fait l’ascension

    d’une herbe flexible

    elle ne se rend pas compte

    de la difficulté de son entreprise

     

    elle s’obstine la pauvrette

    dans son dessein délirant

    pour elle c’est un Everest

    pour elle c’est un Mont Blanc

     

    ce qui devait arriver arrive

    elle choit patatratement

    une cigale la reçoit

    dans ses bras bien gentiment

     

    eh dit-elle point n’est la saison

    des sports alpinistes

    (vous ne vous êtes pas fait mal j’espère ?)

    et maintenant dansons dansons

    une bourrée ou la matchiche.

     

    Raymond QUENEAU


    https://lettresco.blogspot.com/2015/03/analyse-dune-reecriture-la-cigale-et-la.html


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 13:12

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      La Fourmi n’est pas prêteuse :
      C’est là son moindre défaut.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 13:15

      @Jacques-Robert SIMON


      Et quand elle prête c’est dans l’usure (acide formique).

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 15:27

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Il faudra un jour s’interroger : pourquoi l’Europe et ses compléments ont-ils produit tant de choses ?


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 16:10

      @Jacques-Robert SIMON


      Si vous avez un jour l’occasion de lire Christian Nots, ce qu’il dit et les recherches qu’il a faites me semblent crédibles. Hélas, comme souvent, les livres issus direct d’internet souffrent par leur présentation. 

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:14

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      J’essaierai d’avoir le temps de lire M. Nots.


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 20:22

      @Jacques-Robert SIMON


      il voyait la fin du monde aux alentours de 2033 si je me souviens. Là, il me semble s’être trompé. Cela ira bien plus vite,...Rêve fait après la lecture du livre :  Il n’y avait plus que deux sortes d’individus : millions d’ultra-riches et sept milliards de pauvres. Dans une valise, je transportais les restes les plus précieux de notre civilisation, Les grands livres sacrés, Freud, René Char, Modiano, des objets sculptés par des artisans, quelques tableaux aimés…. Les villes étaient gigantesques. Dans les ascenseurs se trouvaient des bistrots. Les murs étaient en marbre et tous les appartements hyper-connectés. Je voulais leur montrer le contenu de ma valise mais ils me regardaient avec un étonnement et surtout de l’indifférence en soulevant les épaules et continuant leur chemin, un verre de champagne en main. La plupart étaient vieux mais leur dents brillaient des mille éclats de diamant Dans la rue, les anciens restaient couchés sur le sol, écrasés par les transports en commun.

    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 1er juin 2018 08:09

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Intéressant.


    • Sozenz 31 mai 2018 12:12

      Hermès n est il pas le dieu des commerçants mais aussi des voleurs ?


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 12:26

        @Sozenz


        Sozenz, lisez Thomas Mann qui a un point de vue très intéressant sur Hermès. http://pups.paris-sorbonne.fr/catalogue/monde-germanique-histoires-et-cultures/thomas-mann-ou-les-metamorphoses-d’hermes. Le mal n’est pas dans la circulation des biens, mais dans la conservation. Comme vous avez lu mes réflexions chez Rosemar ; le plus bel exemple de maladie psycho-somatique est bien la constipation, cause de nombreuses maladies : cancer du colon et autres,.... Vous aurez saisi que j’associe constipation et avarice. qaunt au vol, j’ai quelques faiblesse pour ce malicieux défaut quand il ne s’agit que de voler les riches et que l’action est conduite par une noble cause. Modiano avoue qu’en sa jeunesse désargentée, il lui arrivait de d’« emprunter » un livre à un libraire qui souvent avait la délicatesse de les rendre accessible aux pauvres sur les Quais de Paris. J’ai toujours eu un faible pour Sabu dans l’excellent film : le Voleur de Bagdad.

      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 13:10

        @Sozenz
        Si : Dieu des voyageurs, des commerçants, des voleurs, des orateurs et des prostituées.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 13:12

        @Jacques-Robert SIMON

        THOT HERMES le TRISMEGISTE. Ne pas confondre le haut et le bas. 

      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 13:23

        @Jacques-Robert SIMON


        Vous oubliez des alchimistes, des astrologues, des médecines par les plantes, de l’écriture. De qualité volatile.

      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 15:29

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        L’astrologie, la médecine, la chimie actuelles ne doivent pas grand-chose à leurs ancêtres. On cite toujours Démocrite et les atomes mais c’est presque un hasard si il disait juste.


      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 15:36

        @Jacques-Robert SIMON


        j’ai lu tout Festugière.

      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:16

        @Mélusine ou la Robe de Saphir.
        Internet indique des choses intéressantes.


      • Sozenz 31 mai 2018 12:14
        Merci pour votre article ; intéressant ,amusant ( si , si , j ai bien ri ) Texte très plaisant à lire .


        • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 13:14

          @Sozenz
          Merci infiniment. Je m’applique toujours mais le résultat est inégal.


        • gogoRat gogoRat 6 juin 2018 16:25

          @Jacques-Robert SIMON

           « et surtout les artistes et les scientifiques »


           Oui, et puisque vous êtes de ces ’scientifiques’ je vous avouerai que je crois les scientifiques plus facilement susceptibles d’être véritablement des artistes que nombre d’aventuriers, courtisans, parvenus ou valets mondains.  
          ( Contrairement à une vision éthérée de :
           je préfère me référer à l’étymologie du mot art :
           ’Le mot français « art » dérive du latin arsartis qui signifie « habileté, métier, connaissance technique »’ )


        • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 8 juin 2018 18:20

          @gogoRat
          Les scientifiques glissent de plus en plus vers le « paraître », un peu plus lentement que les autres mais constamment.


        • Spartacus Lequidam Spartacus 31 mai 2018 13:59

          Quel attaque ad personnam immonde pour Arnault.


          Que de procès d’intention reflétant le triste racisme quotidien anti-riche de la caste des gauchistes jaloux, qui ne créent rien, n’investissent dans rien, ne prennent aucun risque et se rêvent rentier à charge des autres.

          Qu’est ce qu’il est « méchant » Arnault, il reprend les salariés de Boussac qui allaient se retrouver sur le carreau.

          Son entreprise est reconnue comme être une des meilleure de France par ses salariés.
          -DARE LVMH permet a ses salariés de se mettre à son compte avec financement.
          -INSIDE LVMH Program permet aux étudiants de 50 écoles une formation aux métiers du luxe.
          -DARE EllesVMH permet de rechercher en interne les managers de son groupe...

          Son entreprise a augmenté d’un tiers ses effectifs entre 2012 et 2017...

          Quand aux racistes gauchistes, ils sont certainement plus responsable que lui de la pauvreté sur terre que lui.
          Lui il offre du travail à 170 000 personnes, sur de la création richesse, et n’est en aucun cas responsable de la pauvreté des gens qu’on retrouve dans le segment des gens qui ne travaillent pas. Les gauchistes jaloux, eux n’ont rien a offrir, sauf de la jalousie dont ils se servent pour alimenter leur pleine conscience d’être des inutiles...
          Ostraciser un riche est plus facile que de prendre des risques, faire des business plan et s’enrichir pour disposer des moyens de permettre aux autres de travailler..

          Triste France de gauche. Triste France de la jalousie permanente. 

          • Sozenz 31 mai 2018 14:21

            @Spartacus

            quel risque y a t il quand on a le monopole ?

            oups , je vous ai répondu . je viens d appuyer sur l accélérateur à débit

            allez spartacus , un peu d humour !
            Vous n avez pas ri à la lecture de cet article . ?

          • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 15:31

            @Spartacus
            Je n’ai insulté personne et je n’ai donc pas à vous répondre.


          • Armelle Armelle 31 mai 2018 16:30

            @Jacques-Robert SIMON
            « ...je n’ai donc pas à vous répondre »
            En même temps je ne vois pas très bien ce que vous pourriez répondre à ce commentaire de bon sens !!!


          • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:17

            @Armelle
            Si vous voulez, mais la notion de bon sens devrait être précisé.


          • al.terre.natif 1er juin 2018 09:12

            @Spartacus

            « Lui il offre du travail à 170 000 » C’est beau comme vision de monde. Vous critiquez les « gauchistes jaloux », mais avez vous conscience que ce sont ces employés qui créent la richesse de se monsieur et non l’inverse ?? Sans ses employés qui échangent leur temps contre un petite partie de la plus value produite par leur travail, ce monsieur ne serait rien... Il ne faut pas inverser les rôles : la richesse accumulée par un homme n’est pas le fruit de son travail, mais bien de celui de ses employés... (Et accessoirement du travail des employés de ses parents via l’héritage...)


          • titi titi 1er juin 2018 09:34
            @al.terre.natif

            Ce n’est pas totalement vrai.

            Fabriquer un T-shirt pour une obscure marque chinoise, ce n’est pas fabriquer un T-shirt pour LVMH.
            Pourtant le travail est le même.
            Ce qui veut dire que la « marque », et donc l’entreprise apporte une valeur ajoutée immatérielle.

            Et dans le cas de LVMH et autres marques de luxe, cette valeur ajoutée immatérielle est bien plus importante que la valeur ajoutée du salarié.

          • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juin 2018 11:05

            @al.terre.natif

            « la richesse accumulée par un homme n’est pas le fruit de son travail, mais bien de celui de ses employés. »

            Si cette rhétorique était vraie, en cas de pertes on serait en droit de demander aux employer de participer à éponger quand il y a des pertes.....  smiley

            Ni le travail de l’employeur, ni l’ouvrier ne créent de la richesse.
            L’ouvrier ne crée que son salaire. Contractuel, pertes ou profits il sera payé.

            C’est le résultat des échanges qui crée la richesse.

          • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 13:14

            @Spartabuse


            sauf qu’on ne saurait perdre ce qu’on a d’abord volé.

            Ensuite, vous dites des contrevérité, car s’il y a perte, l’ouvrier ne sera plus payé, il sera viré et s’il y a profit, il n’en verra pas la couleur..

            Cela dit, c’est effectivement les échanges qui crée la richesse, sauf que cet échange n’a pas besoin de propriétaires, sauf pour voler une partie du travail des salariés. Pour rappel, aujourd’hui, même les grandes multinationales sont dirigés par des salariés, prouvant qu’un Bernard Arnaud est totalement inutile et surtout, dont la nuisance est égale au profit amassé.

            bref, il ne crée absolument aucune richesse ni emploi, il les volent, en profitant juste d’un système dont il n’est pas l’initiateur mais un très bon utilisateur.

          • al.terre.natif 1er juin 2018 16:58

            @Spartacus

            « on serait en droit de demander aux employer de participer à éponger quand il y a des pertes..... »

            A oui, suis-je bête .. On licencie, pertes ou non d’ailleurs.. Mais on leur demande pas de payer de leur poche. Un axe d’optimisation du capital ?


          • titi titi 31 mai 2018 14:18
            @L’auteur

            « Les marchands n’apportent rien à une société, Louis XIV aurait pu s’en passer, la France républicaine aussi »
            Bah votre article prouve le contraire.
            Sans marchand pas d’impôt.
            Sans impôt pas d’Etat

            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 15:33

              @titi
              Je ne veux pas faire un cours d’économie, il y a déjà tant de choses disponibles à ce sujet. Il faut prendre le mot « marchand » au sens des marchands du temple du nouveau testament.


            • Armelle Armelle 31 mai 2018 16:44

              @Jacques-Robert SIMON
               Autrement dit, LES marchands (donc tous) sont des voleurs ?
              Décidément vos allégations sont de plus en abjectes !!!


            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:18

              @Armelle
              Pas de commentaire.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juin 2018 11:49

              @Armelle

              C’est exactement leur pensée idéologique !

              Henri Hazlitt disait de l’idéologie de ces gens qu’elle se résumait en une seule phrase.

              « Tout l’évangile de Karl Marx peut se résumer en un petit résumé : déteste l’homme qui est mieux loti que toi. Jamais en aucun cas, admettre que son succès peut être dû à ses propres efforts, à la contribution productive qu’il a faite à la communauté toute entière. Toujours attribuer son succès à l’exploitation, la tricherie, le vol plus ou moins ouvert des autres. Jamais en aucun cas, admettre que son propre échec peut être dû à sa propre faiblesse, ou que la défaillance de quelqu’un d’autre peut être due à ses propres défauts, sa paresse, son incompétence, son imprévoyance ou sa stupidité. »

              La phrase est toujours dans l’actualité.....


            • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 13:19

              @titi


              Sans marchand pas d’impôt.
              Sans impôt pas d’Etat

              encore un raisonnement stupide,

              ce ne sont pas les marchands qui paient l’impôt, ce sont les travailleurs, par leur travail.







            • Trelawney 1er juin 2018 17:15

              @Hervé Hum
              ce ne sont pas les marchands qui paient l’impôt, ce sont les travailleurs, par leur travail.

              L’impôt est perçue lors de la vente du dit produit (TVA).
              L’impôt est perçue sur les bénéfices de l’entreprise (IS)
              L’impôt est perçue sur le revenu de l’employé ou du travailleur. Il n’est donc pas perçue sur son travail, mais sur ce que ce travail lui a rapporté. (plus il est payé pour le même travail, plus il paie d’impôt)

              Si demain on remplace (ce qui va arriver) un travailleur par un robot, l’impot sera toujours perçue par la vente du produit fabriqué par le dit robot..

              Voir le commentaire de titi sur le coût de fabrication d’un produit et sa valeur à la revente pour comprendre que le coût du travail n’est qu’une dépense et certainement pas une valeur. Et tant pis si ça bouscule votre égo

            • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 17:52

              @Trelawney


              mon égo ne risque pas de souffrir de vos commentaires, je vous rassure.


              Vous me faites le coup de vouloir me faire prendre des vessies pour des lanternes, cela marche sans doute avec les imbéciles qui ne comprennent rien, mais pas avec moi, désolé.

              car vous n’avez en rien invalidé mon affirmation, vous avez juste essayé de la noyer par des mots. J"ai gobé ce genre de baliverne à l’école, mais plus aujourd’hui.

              Entre parenthèse, le bénéfice est un impôt, il se divise en impôt public et privé, mais sa constitution est le fruit du seul travail humain.

              L’impôt est perçue sur le revenu de l’employé ou du travailleur. Il n’est donc pas perçue sur son travail, mais sur ce que ce travail lui a rapporté. (plus il est payé pour le même travail, plus il paie d’impôt)


              je vous renvoi à mon commentaire ci-dessous !

              Si demain on remplace (ce qui va arriver) un travailleur par un robot, l’impot sera toujours perçue par la vente du produit fabriqué par le dit robot..

              idem, renvoi à mon autre commentaire, mais avec cette précision que se pose la question des cotisations sociales, car pour l’instant, ce n’est que la tva qui est perçu.

              le coût du travail est une dépense que vis à vis du propriétaire de l’outil de production, parce que nous sommes en système capitaliste, mais absolument pas dans tout autre système économique où l’outil de production est collectivisé. Dans ce cas là, seul le travail humain est une valeur à prendre en compte.

              Bref, désolé si votre égo en souffre, mais vous ne comprenez pas grand chose à l’économie, seulement les conneries apprises à l’école.




            • Trelawney 2 juin 2018 09:18

              @Hervé Hum
               mais absolument pas dans tout autre système économique où l’outil de production est collectivisé. Dans ce cas là, seul le travail humain est une valeur à prendre en compte.


              Vous inventez un système qui n’existe pas et qui n’a jamais existé. Ne venez pas parler de la Russie communiste, car à cette époque et dans ce pays la valeur travail n’existait pas. C’était aussi encore et toujours une dépense travail minimisée en prix par l’afflux de prisonniers politiques qui eux le faisait gratuitement dans les camps de travail.

              Dans toutes les civilisations humaines ca a toujours été comme cela : La valeur d’un produit est le prix que l’acheteur est prêt à mettre pour l’obtenir et des fois au marché noir s’il ne peut l’obtenir officiellement (cf la Russie communiste).

              Il faudra bien un jour que vous compreniez que l’économie (comme vous dites) n’a pas été conçu et mis en place par l’homme. C’est simplement une résultante de sa façon de vivre. Et dans ce monde il n’y a pas des milliers de façon de vivre.

              Mais comme dit le proverbe : « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif »

            • Hervé Hum Hervé Hum 2 juin 2018 11:01

              @Trelawney


              D’abord, sachez que ce système a existé bien avant le système capitaliste, qui lui a succédé et aussi en Amérique avant l’arrivée des colons européens. Ensuite, l’URSS n’a jamais été communiste, le faire croire sert surtout de propagande anti communiste, dont le modèle reste à présenter pour ce qui concerne les économies complexes avec division du travail comme aujourd’hui. Ce rôle d’épouvantail étant aujourd’hui dévolu à la Corée du Nord, mais qui n’a de communiste que le nom, car le communisme est démocratique ou n’est pas.

              Ceci étant dit, même le prix de vente est uniquement constitué de la valeur travail, tout simplement parce que la monnaie est une valeur travail et uniquement une valeur travail. Certes, une valeur relative suivant les qualifications du travailleur, parfois même totalement abstraite comme celle des artistes, mais cela sert surtout à comme on dit « noyer le poisson ». Car selon le référentiel pris, on obtient pas la même valeur, mais c’est toujours une valeur travail.

              Cela veut dire que c’est en fonction de sa propre valeur travail que l’on peut acquérir un produit contenant une valeur travail de plus ou moins bonne qualité. Pour ce qui est de savoir le prix que l’on est prêt à payer, cela dépend de plusieurs facteurs. Celui de sa propre valeur travail déjà, et aussi surtout, le facteur propagande visant à susciter un besoin le plus souvent contraire à son propre intérêt et ayant donc des conséquences néfaste tant pour soi même que pour son entourage et environnement. Aboutissant à la surconsommation et au gaspillage. a l’utilisation de produits dangereux pour sa santé.

              Pour ce qui est de votre dernier paragraphe, je suis d’accord avec vous et je n’ai jamais écrit autre chose. Vous pouvez le vérifier en lisant mes trois derniers articles traitant du sujet.

              l’humain ne peut choisir que le but (sa façon de vivre), mais pas des moyens, ceux-ci s’imposent d’eux même.En cela, on peut dire que l’économie n’a pas été conçu et mis en place par l’homme, seulement le but visé, c’est à dire, permettre de capitaliser le temps de vie d’autrui à son profit via la propriété. Car il me semble que la propriété particulière sur la communauté n’est pas préexistante, mais le fait de la volonté humaine. Avant la propriété, les communautés humaines partageaient les ressources et les tâches où un seul ou minorité ne pouvait prendre le contrôle de la communauté toute entière et la soumettre à sa volonté. Les études dans le domaine le prouvent suffisamment.

              Si ce n’est déjà fait, lisez donc mes trois derniers articles, dans l’ordre, vous y verrez l’explication plus en détail, même si celle ci reste sommaire.





            • titi titi 3 juin 2018 01:54

              @Hervé Hum


              Vous vivez au 19è siècle.

              La valeur ajoutée n’est plus créée par le travail.

              Si je vend un jean 15 euros, et que Kim Kardashian est vue avec, je peux le vendre 100 euros dans les jours qui suivent. 
              Ca n’a aucun lien avec le travail pour le fabriquer

              Aujourd’hui le produit ne vaut rien.



            • Hervé Hum Hervé Hum 3 juin 2018 14:42
              @titi

              non, tout simplement, parc que quelque soit le prix de vente, celui-ci étant vendu en monnaie et la monnaie étant une quantité de travail ou plus précisément d’un temps de vie dédié, cela reste donc uniquement une valeur travail.

              Cela veut simplement dire qu’en tant qu’acheteur, si votre travail est rémunéré 15 euros de l’heure, et bien, pour acheter le même jean 100 euros sous la marque Kardashian, vous devrez travailler un peu plus de 6 heures au lieu d’une seule. Peu importe les raisons, les faits sont là.

              Le lien direct reste toujours vis à vis de l’acheteur, mais aussi du vendeur, puisque avec 15 euros lil ne fera pas la même marge qu’avec 100 euros. Le lien est aussi toujours direct avec les ouvriers qui fabrtiquent le jean, car plus leur salaire est faible, plus le propriétaire fera une marge.

              A aucun moment, vous n’avez supprimez le lien avec le travail pour le fabriquer, parce que du début à la fin, vous avez gardez comme lien la monnaie qui je le rappelle, est uniquement constitué de la valeur travail ou plus exactement, d’un temps de vie dédié dont la valeur dépend de critères de compétences ou de reconnaissance abstraite comme celle d’un artiste. Mais ce qu’on échange en permanence via la monnaie, c’est du temps de vie dédié, que ce soit pour une femme de ménage ou un docteur, un avocat, un plombier ou une prostitué, etc. Vous ne monayez pas avec une machine ou un animal leur temps de vie dédié, uniquement avec d’autres êtres humains.

            • Trelawney 3 juin 2018 20:52

              @Hervé Hum
              parc que quelque soit le prix de vente, celui-ci étant vendu en monnaie et la monnaie étant une quantité de travail 

              La monnaie n’a jamais été une quantité de travail. La monnaie est l’outil de référence pour faciliter les échanges. Le travail est une dépense nécessaire à l’extraction d’une matière première ou à la fabrication d’un produit. 
              Ce qui a vraiment de la valeur sont les produits que l’on extrait du sol ou de la mer comme les matières premières, les produits agricoles ou de la pèche. A partir de la richesses extrait du sol on peut s’acheter les produits manufacturés ou le travail a été nécessaire mais est marginale dans le calcul du prix de vente de ce produit.
              Si la quantité d’argent récolté par l’extraction des matières premières et agricoles nécessaire à l’achat des produits n’est pas suffisante on procède au crédit.

              Comme cette monnaie est crée par ce crédit, je vous laisse imaginer d’où provient le salaire du travailleur. Prenez l’exemple de l’ouvrier du bâtiment qui construit des logements qui sont tous achetés à crédit et bien il touche un salaire à crédit c’est à dire avec l’argent créé pour vendre ces logements.

              Vous ne monayez pas avec une machine ou un animal leur temps de vie dédié, uniquement avec d’autres êtres humains. On monnaie simplement le coût d’un investissement.

              Vous êtes accrochez à cette fumeuse théorie marxiste comme une moule à son rocher. Mais en voulant intégrer la valeur humaine ou sociale à l’économie, Marx avait faux dès le départ. L’économie n’est que la résultante de la façon de vivre d’un humain elle n’est pas créé par l’homme et dès que l’homme cherche par des lois à modifier son fonctionnement, cette même économie reprend ses droits de façon violente par des crises économiques

            • Hervé Hum Hervé Hum 4 juin 2018 09:32
              @Trelawney


              Ce n’est pas parce qu’un mensonge est répété des milliers de fois qu’il est vrai.

              Seule la raison peut dire qui de nous deux est accroché comme une moule à son rocher. Et que dit t-elle ?

              Mais d’abord, je ne suis pas marxiste, cela n’a aucun sens pour moi, je suis (du verbe suivre) la raison et elle seule, car elle repose sur ses propres postulats et non sur un humain ou même Dieu.

              Ensuite, ce que vous écrivez sur « l’’économie est la résultante.. etc » je vous ai déjà répondu et faire comme si je n’avais rien écrit, c’est me jouer le sketch des croissants de Fernand Raynaud. J’y suis habitué !

              Maintenant, passons aux bêtises que vous répétez.

              et de commencer à vous citer Adam Smith, qu’on ne saurait soupçonner d’être un marxiste.

              “Des quantités égales de travail doivent être, dans tous les temps et dans tous les lieux, d’une valeur égale pour le travailleur. Ainsi, le travail, ne variant jamais dans sa valeur propre, est la seule mesure réelle et définitive qui puisse servir, dans tous les temps et dans tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. Il est leur prix réel ; l’argent n’est que leur prix nominal« 

              “Ce que chaque chose coûte réellement, à celui qui veut se la procurer, c’est le travail et la peine qu’il doit s’imposer pour l’obtenir”

              puis, il y en a une autre mais que je n’ai pas pris le temps de retrouver la citation exacte, mais disant »la nature offrant tout ce qu’elle produit et contient, seul coûte le travail pour l’exploiter« 

              je suis en tout point d’accord avec Adam Smith. Mais pas sur tout le reste, loin s’en faut !

              cela veut dire, cher monsieur, que si vous n’avez personne pour aller extraire le minerai, le transporter et le transformer, tout comme la pêche et n’importe quoi d’autre, ces matières premières n’auront strictement aucune valeur. Le poisson ne viendra pas spontanément dans votre assiète. Même un diamant ou une tonne d’or, leur valeur s’apprécie par la quantité de travail qu’il faut pour les trouver ou/et les extraire. Si on peut toujours discuter de l’utilité de ces matières, leur valeur est surtout lié à la difficulté de les trouver et de la somme de travail que cela exige. La »richesse extraite du sol", ne commence à exister qu’à partir du moment où l’humain l’exploite, avant cela, même l’or peut valoir moins cher que le sel. C’est l’humain qui donne sa valeur aux choses et non l’inverse. Ce que la monnaie rémunère, c’est le travail et lui seul, le prix de vente sert uniquement à masquer cette réalité et permettre l’accumulation du temps de vie dédié, c’est à dire, la dette de ceux qui ne disposent pas de monnaie.

              Ce que vous ne voulez surtout pas considérer et ce, c’est soit votre aveuglement soit votre mauvaise foi qui est en jeu, c’est que la monnaie a de valeur réelle qu’à la seule condition qu’elle contienne en elle même l’équivalent dette à la créance que représente sa possession. C’est à dire, que si la créance est toujours nominative dans le sens où elle est toujours en possession de quelqu’un, la dette, elle, n’a pas besoin d’être nominative, bien au contraire, en système capitaliste elle est essentiellement anonyme. C’est à dire, porter sur tous ceux qui sont en recherche de possession de monnaie pour pouvoir acheter ce qu’ils ont besoins pour eux même. Donc, commencer à s’acquitter de la partie dette de la monnaie. Cette dernière étant la conclusion du contrat d’échange de valeur en terme de travail où l’écart entre le prix de revient et le prix de vente représente une dette indu. Mais c’’est par la grâce de cette dette indu, qu’il est possible d’acheter la planète entière et maintenir tous les peuples en esclavage économique.

              Car une créance (ici la monnaie) qui ne rencontre pas son débiteur est une créance impayé, sans valeur.

              Ceci n’est pas une théorie marxiste ou de n’importe quel économiste stupide comme il en pleut, mais une condition absolue pour que la monnaie ait une valeur réelle et ne soit pas une monnaie de monopoly.

              Le commentaire étant déjà assez long, je vous fais grâce de parler de la monnaie par le crédit, sur ce point, votre bêtise atteint des sommets. Mais vous pouvez allez vous instruire en lisant mon article « la monnaie du XXIème siècle monnaie de dépôt ou de crédit »

              Au vue de cela, depuis le début la monnaie représente uniquement la valeur travail, mais pour pouvoir voler et abuser les travailleurs, surtout honnête, il fallait leur faire prendre des vessies pour des lanternes, qu’un mensonge répété des milliers de fois sur quelques milliers d’années a réussit à faire passer pour une vérité et ce, auprès de gens supposés enseigner la réalité économique. Et pour les convaincre d’être dans le vrai, on leur a même accroché des hochets au revers du costume.


            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 5 juin 2018 07:50

              @Hervé Hum
              Très intéressante analyse mais malheureusement on est très loin dans notre économie de ces principes de base.


            • Hervé Hum Hervé Hum 5 juin 2018 10:01
              @Jacques-Robert SIMON

              c’est vrai, mais les faits sont là et on comme le faisait remarquer très justement Bossuet (indépendamment du personnage)

              « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes, dont ils déplorent les conséquences »


              Vous pouvez vérifier, vous ne trouverez pas un économiste patenté qui vous expliquera ce que je viens d’expliquer dans ce commentaire, à savoir que si la partie créance est toujours nominative, la dette ne l’est que rarement en ce qui concerne la monnaie de thésaurisation, celle donc faites pour être épargné.

              Et que contrairement à ce qu’enseigne les supposés ennemis du capital, ce n’est pas la monnaie de crédit qui est mauvaise en soi, mais la monnaie de thésaurisation ou de dépôt. Il y a d’ailleurs d’autres fausses vérités enseignées et qui, misent ensemble, interdisent formellement de changer quoi que ce soit.

              SI vous voulez la démonstration, lisez mon article « la monnaie du XXIème siècle -monnaie de dépôt ou de crédit ».

            • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 5 juin 2018 12:15

              @Hervé Hum
              Je vais bien entendu lire votre article.


            • Armelle Armelle 31 mai 2018 15:48

              ...Un classique d’Agoravox !!!
              En fin de lecture, j’ai eu le sentiment d’avoir lu la frustration d’un ado boutonneux, englué dans une jalousie maladive incurable que le gauchisme à la française incarne à merveille !!!
              C’est pathétique. Pathétique et d’une bêtise incommensurable
              Vous devez être malheureux mon pauvre garçon !!! et plutôt que de ne voir que la richesse (qui vous mine manifestement) d’un Arnaud plutôt que ce que celle-ci engendre pour les autres, vous devriez vous bouger et vous retirer le doigt du c.. puis réfléchir à ce que vous pourriez faire de votre pauvre vie de frustré pour créer de la richesse et en faire profiter les autres. 
              Vous faites partie de ces gens qui, ayant raté leur vie, ne cessent de critiquer ceux qui réussissent la leur en véhiculant à travers vos âneries et à toute une catégorie d’autres gens, les jeunes en l’occurence, l’ignominie de la réussite au profit d’une supposée vertu qu’incarnerait l’oisiveté de la belle gauche farnçaise !!!
              Heureusement que tous les Français ne sont pas vous, car il y a belle lurette qu’il n’y aurait plus aucun gâteau à partager !!!
              « Les marchands n’apportent rien à une société »
              mais est-ce que vous comprenez ce que vous écrivez au moins ?
              Pffffff


              • al.terre.natif 1er juin 2018 09:49

                @Armelle

                La théorie du ruissellement... Un classique en capitalisme .... C’est bien pour ça que les plus riches s’enrichissent ... Et que les pauvres sont de plus en plus nombreux ...

                Vous parlez de gâteau a partager ... Si gâteau il y a, vous appelez partage 99% / 1% ????

                C’est bien grâce a ce genre de raisonnement que bientôt du gâteau il ne restera plus rien que des déserts au lieu de dessert ..

                Bon appetit


              • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juin 2018 10:40

                @al.terre.natif

                Assez dramatique qu’en 2018 y’a encore des zozos qui croient que la richesse est « un jeu à somme nulle » comme un gâteau ou un partage et qui ne comprennent pas que la richesse est une création....
                Que c’est con !


                Explication très basique pour les nul de la création de richesse qui n’ont jamais lu un livre d’économie mais juste des livres de Karl Marx.

                Tu prends un bout de bois sans valeur et un élastique sans valeur. Tu en fait un lance pierre.
                Ta richesse est « O ».
                Tu vois ton, copain raciste Marxiste anti-riche qui te l’achète pour 1€ pour casser du riche.
                Il n’y a pas eu "partage de la richesse, mais création.
                Tu est plus riche de 1€ et ton pote n’est pas moins riche, il est propriétaire d’un lance pierre qu’il estime à 1€.
                La richesse globale des 2 personnes est passé de 1€ à 2€.
                L’échange est une création, jamais un partage....

                Va essayer d’expliquer que la terre est ronde a des gens qui regardent l’horizon et qui croient que la terre est plate...
                Va essayer d’expliquer a des gens qui ne créent rien, n’interagissent sur rien, son, jaloux idéologiquement et sectairement et qui ne rêvent que d’être des rentiers au salaire la création de richesse.

              • al.terre.natif 1er juin 2018 17:05

                @Spartacus

                Va essayer de discuter avec des gens qui te parlent de terre plate quand tu parle de valeur :P

                Avec une explication au lance pierre je comprend mieux, je me coucherais moins con ce soir ! Merci


              • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 22:22
                @Spartabuse

                ma fois, pour répéter les conneries, vous êtes balaise, parce que je ne crois pas que vous soyez à même capable de les trouver tout seul...

                Déjà, un élastique ne se trouve pas dans la nature, il est le résultat d’un processus industriel et donc, possède déjà une valeur intrinsèque. C’est à dire que sans élastique, vous ne lancerez pas la pierre de la même manière.

                Ensuite, ce n’est pas l’échange monétaire qui crée la valeur, mais le lance pierre. Le fait d’échanger le savoir faire où la monnaie sert de contrat d’échange permettant de se passer du troc. Autrement dit, la monnaie est un support universel.

                La valeur crée et volé au niveau de l’échange, c’est la plus-value extraite, soit, le fait que la production du lance pierre aura coûté 50 centimes et sera vendu 1 euro. Donc, il y aura création ex nihilo d’une richesse de 50 centimes pour laquelle l’acheteur devra fournir un travail supplémentaire, ici, un travail double. Pour convaincre qu’il n’y a pas vol, il faut alors convaincre l’acheteur de faire de même avec le lance pierre, de manière à rentabiliser cet achat et récupérer la dépense de travail supplémentaire lié à la plus-value payé, en vendant ou en tuant plus de proies qu’il n’aurait eut à le faire ou eut motivation. C’est un effet d’entrainement par le vice.

                C’est ainsi qu’il faut nécessairement comme référence d’une économie en système capitaliste, l’indice de croissance. C’est ainsi qu’il faut produire de manière exponentielle, faire tourner la planche à billet et qu’on se retrouve face à une cavalerie économique, tant monétaire que de production avec les dégâts que l’on sait. C’est ainsi qu’on invente l’obsolescence programmé, la production basse qualité, l’esclavage, etc. C’est ainsi qu’il n’y a d’autres choix que de procéder, périodiquement, à un reboot économique, tant monétaire que de la production.

                Ce système fonctionne bien qu’en mode expansionniste, mais est impossible en mode gestionnaire.

                Bon, après, c’est déjà trop complexe pour vous, qui croyez que la terre est ronde, mais qui continue à croire que c’est l’Univers qui tourne autour. Un peu évolué, mais pas trop quand même.

                Bref, al.terre.natif, se couchera bien plus con après avoir lu spartabuse que s’il ne l’avait pas lu





              • al.terre.natif 2 juin 2018 09:48

                @Spartacus

                bon, se coucher moins con fait se lever avec des questions ....

                Si c’est bien l’échange qui créé la valeur, alors notre ami marxiste peut revendre à notre fabricant d’armes le lance pierre pour 1€, nous aurions donc alors 3€ de valeur totale non ?
                Et il suffirait alors de répéter à haute fréquence cette opération pour créer une valeur infinie !
                Mais j’ai peur d’avoir zappé quelque chose dans ce raisonnement, une idée ?

                Ah ... peut être que la création de valeur n’apparaît que lorsqu’il y a « plus-value » lors de l’échange ?
                Notre marxiste, en phase de reconversion, décide de spéculer sur les lance pierre, et peut le revendre 2€ et donc gagner 1€. C’est dans ce cas qu’il y a création de 1€ ?

                Oula, je m’embrouille ... dans ce cas, d’où peut bien venir cet euro supplémentaire que notre fabricant d’arme va débourser pour acheter le lance-pierre ? Ce 3eme euro est déjà présent AVANT la transaction, non ?

                Pouvez vous m’aider à démêler tout ça, parce que là j’ai l’impression d’être revenu en arrière et de considérer finalement que l’échange fait changer de main des valeurs déjà existantes et n’en crée pas ...

                Merci de votre patience :)

              • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juin 2018 10:16

                @Hervé Hum


                Que c’est dramatique cette ignorance à refuser de voir que la valeur n’est pas un jeu à somme nulle.

                C’est parce qu’au lieu d’être un jeu à somme nulle, l’échange que cette dégage toujours un surplus de valeur. 
                C’est évident.
                Mais pour des Marxistes, c’est comme expliquer que la terre est ronde alors que tout dans leur environnement intellectuel dut que la terre est ronde....

                Evidemment, deux parties sont donc toujours gagnantes lors d’un échange libre, sinon l’échange n’aurait pas lieu, l’une des parties n’y trouverait pas avantage à le faire. 
                L’échange est création de richesse et jamais un jeu à somme nulle.

                Prétendre qu’un acte qui est accepté de part et d’autre serait injuste et une « exploitation ». 
                C’est négationner la logique, la liberté individuelle, la responsabilité individuelle et le libre arbitre.
                C’est considérer tous les gens comme une masse et nier les individus en temps que tel.
                C’est juste de l’idéologie de la jalousie et l’ignorance du fonctionnement des individus...

                C’est du socialisme. Considérer tous les gens comme des cons et vouloir une vie à charge en soumission à autrui.


              • pemile pemile 2 juin 2018 10:32

                @Spartacus « C’est évident. »

                Qu’en « échangeant » un seul lance pierre 1 millions de fois cela crée 1 millions d’euros ?


              • Hervé Hum Hervé Hum 2 juin 2018 11:39

                @Spartagus


                déjà, pernile vous a bien répondu par l’absurde. Ce que Atalli illustrait aussi avec son fameux pantalon qu’on ne pouvait pas mettre, mais fait uniquement pour faire de l’argent par sa revente successive.

                Mais surtout, vous passez sur le fait que ce n’est pas l’échange en lui même qui crée de la richesse réelle, mais le savoir faire. Ce que pernile dit par l’absurde, c’est que l’échange répété crée une richesse frauduleuse, car pour que la monnaie ait une valeur d’échange, il faut qu’il y ait contrainte à devoir payer la dette contenu dans la monnaie.

                Vous êtes un ignorant qui entretien son ignorance et cela s’appelle l’ignorance volontaire.

                En effet, la monnaie est un « jeu à somme nulle », dans le sens où elle comporte une face créance et une face dette, sans cela, elle n’a aucune valeur. Là où il n’y a pas équilibre et où il faut qu’il y ait déséquilibre, c’est dans la séparation entre ceux qui disposent de la créance (posséder la monnaie) et ceux qui possèdent la dette (toute personne en besoin de créance pour ses propres besoins). C’est là que la propriété est vitale pour obliger ceux qui n’en disposent pas de devoir travailler pour ceux qui en disposent.

                L’échange a besoin de dégager un surplus de valeur qu’au sens capitaliste, pour permettre l’exploitation. Pour tous ceux qui ne veulent ni exploiter ni être exploité, la valeur est lié à l’usage, que ce soit pour ses besoins primaires ou aspirations secondaires. Dans ce contexte, le surplus de valeur de l’échange est toujours contenu dans le savoir faire que chacun apporte à l’autre via l’échange, mais débarrassé des parasites que sont les exploiteurs. Bref, il ne faut alors plus payer un surplus de valeur à des voleurs et donc, permet de réduire son travail d’autant et de le dédier à des activité choisies, qui sont alors un surplus de valeur rapporté à chacun. Surplus qui peut encore être augmenté par la productivité et la qualité de la production et la diminution des besoins en intermédiaires d’échange et l’interdiction de la spéculation. Bref, beaucoup de surplus à gagner pour les salariés et non plus à payer aux propriétaires ces fameux riches.

                vous écrivez :

                « Prétendre qu’un acte qui est accepté de part et d’autre serait injuste et une « exploitation ». 
                C’est négationner la logique, la liberté individuelle, la responsabilité individuelle et le libre arbitre. »

                cet argument là est d’une bêtise fait pour les pauvres d’esprits, tels que vous.

                en effet, pour que votre argument tienne, il faut ne considérer que les propriétaires de l’économie et faire la négation de tous les autres. Autrement dit, qu’il y ait de libre, que les propriétaires économique, les autres n’ayant d’autre liberté, libre arbitre que d’obéir. L’histoire enseigne que la négociation des salaires et conditions de travail, se sont faites à coups de millions de morts, des guerres et génocides continues de peuples entiers, mais comme vous faites la négation de la vie de tous ceux qui ne sont pas des propriétaires, pour vous, ils n’existent tout simplement pas. Votre univers et votre reconnaissance du droit à l’existence en tant qu’être libre, se limite donc à quelques millions d’individus.

                Bien sûr, la violence et la manipulation ont permis d’aboutir à la « servitude volontaire », mais c’est tout, sauf du libre arbitre, car celui-ci existe qu’à la condition où l’individu n’ait pas subit un conditionnement,une violence le maintenant dans la peur, une manipulation consistant à lui faire aimer sa propre servitude, c’est à dire, sa propre mise en esclavage et d’arriver même à défendre ses maîtres et bourreaux.

              • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juin 2018 12:40

                @pemile

                Oui. Evidemment !
                Si vous trouvez 1 million de clients avec 1€ de marge, vous aurez créé 1 Million de richesse nouvelle.

                Essayez ! 
                Vendez au prochain bric a brac de votre quartier vos vieilles baskets. Vous créerez de la richesse au lieu de les jeter, et si vous en vendez 2 paires vous serez encore plus riche et si vous en vendez 1 million encore, encore plus riche...

                Si vous travaillez, vous avez acheté votre maison, c’est bien avec de la richesse nouvelle créé par votre salaire que vous avez payé les mensualités. 
                Vous n’avez pas été « exploité » et vos échanges légaux ne vous ont jamais rien fait perdre que ce vous le désiriez. 
                Vous avez choisit librement de travailler pour votre employeur. Vous avez aussi la liberté de le quitter.
                Maintenant que vous jugiez votre mimétisme social ou votre passivité ou votre peur du changement comme de l’exploitation. C’est pas la faute d’un patron, mais de vous même.

                La règle est simple. 
                La richesse, l’enrichissement n’est pas un jeu à somme nulle, même si tout y amène à le penser.
                Marx c’est trompé sur tout. 

                Comprendre la règle, c’est comme comprendre que la terre est ronde, même si tout amène a penser qu’elle est plate. 
                Si vous vous contentez du niveau à bulle, des routes, du jeu de billes ou des relations sociales locales ou d’un manque d’instruction géographique.

                Malheureusement à l’école l’instruction économique est défaillante. Marx est obligatoire. 
                Bucanan, les élèves ne savent pas qui c’est....




              • pemile pemile 2 juin 2018 19:36

                @Spartacus « Oui. Evidemment ! »

                Non, vous zappez que je parlais d’un seul lance pierre, revendu 1 million fois 1€, donc sans marge !


              • Spartacus Lequidam Spartacus 3 juin 2018 14:16

                @pemile

                Pas de marge pas de création de richesse.


              • pemile pemile 3 juin 2018 14:18

                @Spartacus « Pas de marge pas de création de richesse »

                Donc révisez votre discours ? Ce n’est pas l’échange qui crée de la richesse, c’est bien la marge !


              • samuel 4 juin 2018 10:10

                @Spartacus

                Pas de croissance, pas de marge. pas de pétrole pas de croissance... 

              • Spartacus Lequidam Spartacus 7 juin 2018 21:59

                @pemile

                Pas d’échange, pas de marge.

              • Armelle Armelle 31 mai 2018 16:03

                « Les marchands ne valent rien si ce n’est de donner un prix là où ce n’est pas nécessaire »

                Ah ? Je l’avais oubliée celle-ci !!! Si vous être sûr de vous je pense que vous souffrez d’un problème cognitif voyez-vous !!! Et si ce n’est pas le cas il y a ça ; https://www.alcoolassistance.net/aides-et-therapies


                • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 13:27
                  @Armelle

                  si ce n’est pas le marchand qui donne un prix aux marchandises, c’est lui qui fausse les prix pour essayer d’en extraire le maximum de plus-value.

                  EN économie responsable, le prix est déterminé par la somme de travail nécessaire à la production et non de la capacité à certains à doper un marché via des techniques de manipulations, autrement appelé, publicité.

                  Mais je lis que vous êtes anti-lbéral !


                • Trelawney 1er juin 2018 17:22

                  @Hervé Hum
                  EN économie responsable, le prix est déterminé par la somme de travail nécessaire à la production et non de la capacité à certains à doper un marché via des techniques de manipulations, autrement appelé, publicité.


                  Dans ce cas de figure, pourquoi se faire chier à vouloir bien faire les choses. La valeur d’un produit se résume au prix que vous êtes prêt à mettre pour l’obtenir et n’a absolument rien à voir avec le prix de revient de ce produit. Mais lorsque je dis cela ça fout en l’air le théorème marxiste qui pense à tort que c’est la « valeur travail » qui commande le reste. Oh mon dieu Marx est une arnaque et on ne le savait pas.

                • Hervé Hum Hervé Hum 1er juin 2018 17:38
                  @Trelawney

                  relisez mon commentaire, il contient la réponse, mais peut être êtes vous de ceux qui ont des yeux, mais pas assez de cerveau pour comprendre.

                  Autrement dit, le but de faire voir dans la monnaie que le prix des marchandises et non le prix de revient, en terme de travail, consiste uniquement à cacher la plus- valu extraite, qui est un impôt privé et permettre sa maximisation. Bien sûr, la concurrence est sensé limiter cette plus-valu !

                  L"arnaque, consiste à faire passer des vessies pour des lanternes, parce que si les gens comprenaient vraiment les conséquences des profits en termes d’aliénation et de somme de travail à produire en plus, c’est à dire, la fameuse dette publique, mais prise dans leur temps de travail, peut être qu’ils commenceraient à se poser des questions sur leur manière de se laisser persuader, non pas de consommer, mais de payer cet impôt indu. La seconde arnaque, consistant à leur jeter les miettes pour les convaincre de défendre le système. Autrement dit, que les poules restent dans le poulailler.

                  Ensuite, inutile de développer plus, soit vous êtes vraiment trop idiot, soit vous le faites exprès.

                • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 31 mai 2018 16:47

                  Personnellement je n’ai rien contre le commerce. La Route de la Soie, cela fait rêver. Le problème est plutôt dans la perte de qualité et de la valeur des objets. siciété liquide bien décrite par Bauman. On est passé du fécal à l’urétral,.... smiley)


                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:22

                    @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                    Si le commerce est aux mains de personnes respectables, il n’y a pas de problème et il y en a jamais eu.


                  • colibri 31 mai 2018 21:47
                    @Jacques-Robert SIMON

                    « Si le commerce est aux mains de personnes respectables, il n’y a pas de problème et il y en a jamais eu. »

                    vous connaissez beaucoup de saints à la tête d’un empire ?

                    les gens qui entreprennent et donnent du travail aux autres ont peut être des intentions mercantiles mais le résultat est qu’ils payent des impôts ,créent des richesse et du boulot .....bref ils rendent plus service à la société qu’un chômeur , un fonctionnaire ou un artiste .Ensuite on peut toujours critiquer tout le monde , seul l’ermite dans sa grotte est peut-être parfait et encore .

                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 1er juin 2018 08:13

                    @colibri
                    Non un artiste, un fonctionnaire apportent une « valeur ajoutée » qui peut être considérable. J’ai connu un major de Polytechnique qui faisait des choses merveilleuses en doublage de fréquence.


                  • colibri 1er juin 2018 08:36
                    @Jacques-Robert SIMON
                    chacun amène a son niveau mais vous ne pouvez pas dire qu’un capitaine d’industrie n’est pas utile à la société , c’est du manichéisme anti riche primaire que vous faites là .Vous feriez mieux de vous intéresser à georges sorros qui lui est vraiment un nuisible .

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 1er juin 2018 10:54

                    @Jacques-Robert SIMON

                     « un fonctionnaire apporte une « valeur ajoutée » »
                    Non un fonctionnaire ne crée jamais pas de richesse ni de valeur ajoutée.
                    Il est une charge et un coût, et sa retraite une dette au passif sur la société.

                    Sa contribution au PIB est un agrégat de la valeur de l’impôt nécessaire pour le payer.

                    La seule chose qui crée de la valeur c’est l’échange !
                    A partir du moment ou il n’y a pas transaction, le fonctionnaire ne crée pas de valeur. 

                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 1er juin 2018 13:22

                    @colibri
                    Je crains que vous ne preniez l’apparence pour la réalité de l’apport sociétal. Molière, Bossuet, La Fontaine... dénonçaient déjà ce subterfuge. Je n’admire pas une fonction, mais j’admire beaucoup d’Hommes de Stefan Zweig à Jacques Brel en passant par Becquerel.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juin 2018 10:34

                    @Jacques-Robert SIMON


                    Belles références, mais pas très crédibles...
                    Molière, Bossuet, La Fontaine.. Ne sont pas des économistes...
                    Ils recevaient de l’argent pour des propos que les gens avaient envie d’entendre.
                    Ils arrivaient a démonter des illusions. Comme une tortue qui peut aller plus vite qu’un lièvre...Mais pas très proche de la réalité..

                    Freedman, Tirole, Bucanan, Hazlitt eux démontrent les mécanismes de l’économie, et ne disent pas ce que les gens ont envie d’entendre...
                    Comme tous les livres d’économie le démontrent, un fonctionnaire public, en sa qualité de fonctionnaire, ne crée pas de valeur ajouté, mais son service est bien un coût à la société.


                  • colibri 2 juin 2018 14:37
                    @Jacques-Robert SIMON
                    je suis d’accord avec vous sur les gains non marchant que des gens talentueux peuvent apporter à la société , ce sont des richesse sur le plan humain que personne ne peut nier .
                    Mais on ne peut pas baser l’utilité des gens pour la société seulement sur ce plan là qui est subjectif , variable , non quantifiable .La revendication principale actuellement des citoyens est d’avoir un travail et de gagner de l’argent :aller leur dire qu’il y a là une bon entrepreneur capable de leur donner du boulot mais comme il ne pense qu’à se faire beaucoup d’argent , il est assez méprisable coté humain , c’est ridicule . La réalité est que les gens ont besoin d’avoir un travail .




                  • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 2 juin 2018 20:07

                    @Spartacus
                    Vous êtes certain qu’un cheminot ne créé pas de valeur.


                  • Spartacus Lequidam Spartacus 3 juin 2018 14:13

                    @Jacques-Robert SIMON


                    Un cheminot n’est pas un fonctionnaire.
                    Le train est payant, normalement il devait créer de la richesse.
                    Si son entreprise était bénéficiaire, il y aurait création de richesse. 

                    Mais le déficit est une destruction nette de richesse.

                  • zygzornifle zygzornifle 31 mai 2018 17:05

                    Quand ça chie grave étant minoritaires ce sont les riches qui se font défoncer ....


                    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 31 mai 2018 20:23

                      @zygzornifle
                      Sur la gravité des problèmes que l’on affronte, je suis d’accord.


                    • zygzornifle zygzornifle 1er juin 2018 08:54

                      Macron est un mauvais riche , il certainement est un riche furtif , vous n’allez pas me faire croire qu’un pur et dur Rothschildien adepte du veau d’or et au courant de toutes les magouilles inimaginable ne s’est pas planqué un bon gros gros matelas de pognon totalement intraçable ..... 


                      • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 1er juin 2018 13:25

                        @zygzornifle
                        Non Macron ne cache probablement pas de fortune, il est talentueux, efficace et est convaincu du bien fondé de son approche. Mais il est plus difficile de conduire le pays avec les dominés qu’avec les dominants.

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