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Accueil du site > Tribune Libre > Lettre ouverte à Bart De Wever, politicien belge flamand

Lettre ouverte à Bart De Wever, politicien belge flamand

De l’argument historique à l’avènement hystérique.

J’habite un pays étrangement schizophrène, d’autant plus contradictoire à l’heure de la mondialisation, où deux peuples que tout apparemment oppose - l’histoire comme la culture, la langue comme les traditions - s’épuisent à vouloir encore vivre ensemble, façon acharnement thérapeutique, alors qu’ils ne font que s’entredéchirer, tel un couple mal assorti depuis le début d’un mariage mal conçu, sinon forcé.
 
Ce pays en outre politiquement bicéphale, où le nord est à ce point noir et le sud à ce point rouge que toute concorde profonde et réelle, par-delà les accords de façade, s’avère aussi illusoire que bancale, c’est la Belgique. Ces deux peuples distincts, que tout à première vue divise, leur gouvernement respectif et même leur capitale, et qui n’ont finalement en commun qu’un roi au pouvoir très limité et ne symbolisant qu’une union fictive, ce sont les Flamands et les Wallons.
 
Certes ces deux peuples pouvaient-ils néanmoins jusqu’ici, à force de compromis plus ou moins subtils et d’obscures combines aux allures de traités officiels, afficher des alliances de circonstance, sinon toujours de pur opportunisme. Mais voilà, même cette « entente cordiale », pour employer un très british mais policé understatement, s’est aujourd’hui défaite : plus de trois mois que le peuple belge a voté démocratiquement pour élire à sa tête ses représentants législatifs, et toujours pas de gouvernement. Comble de l’absurdité : on nous annonce même, pour parachever cette très surréaliste mais néanmoins très mauvaise tragi-comédie, de possibles et nouvelles élections, qui, elles-mêmes, ne résoudront de toute façon rien, tant cet infernal cercle est aussi vicieux que vicié !
 
De ce point de vue-là, mon ami Patrick Roegiers, fin connaisseur de cette Belgique qu’il aime pour son illustre passé autant qu’il l’honnit pour son médiocre présent, a raison : « La frontière linguistique, érigée en 1962, est une honte, un crime et un drame. Elle détruit (…). Elle empêche la libre circulation des idées, des paroles, des images et des mots. Elle oppose, sépare, scinde, divise, fracture, déchire. On a fait tomber le Mur de Berlin (dit ‘le mur de la honte’), dressé par l’Europe entière et l’Amérique contre un peuple après une guerre. Les Belges qui sont des cons élèvent chaque jour avec plus de force et de véhémence une frontière linguistique sur leur propre territoire, sans l’aval de personne. Tout ce qui était un pont, un lien, une main tendue, a disparu. Seule subsiste la haine de soi (à travers le miroir de l’autre) et le désir profond de faire disparaître le pays tout entier, avant de s’anéantir soi-même, car après avoir occis la Belgique, la Flandre s’autodétruira et disparaîtra à son tour, tant est hallucinant son désir de saccage et de destruction », écrit-il, en effet, dans une célèbre revue philosophico-littéraire française.
 
Paroles aussi dramatiquement vraies que tragiquement prémonitoires ! D’autant que, comme pour leur donner définitivement raison, c’est l’homme politique aujourd’hui le plus puissant du pays, le très flamingant Bart de Wever - vous-même, cher Bart, en l’occurrence - président de la NVA, premier parti de Flandre, qui vient un peu plus, avec ses récentes déclarations sur l’occultation supposée des Belges francophones quant à leur passé collabo, de jeter de l’huile sur le feu, qui n’avait certes pas besoin de ce genre de braise, en pleine période de crise (au pire) ou de négociation (au mieux), pour être attisé.
 
Entendons-nous : qu’il y eût, chez les Wallons comme chez les Bruxellois, de fieffés sympathisants du national-socialisme allemand, cela ne fait certes pas, malheureusement, l’ombre d’un doute. Certains parmi leurs plus fiers hommes de culture, tels le Hergé du Soir volé ou le Georges Sim du Péril juif, sont même là, hélas pour leur gloire posthume, pour nous le rappeler, en leur antisémitisme aussi virulent que narquois, fort honteusement. Et puis, par-delà ces dérives individuelles, il y eut surtout, avouons-le encore, le mouvement rexiste, dont l’infâme leader, Léon Degrelle, n’avait certes rien à envier, en matière de délires meurtriers, à Adolf Hitler.
 
Mais voilà, cher Bart De Wever, toute la différence, et elle est de taille, est là : c’est que, la Wallonie ayant depuis longtemps lavé son linge sale quant à ce sinistre passé, contrairement à ce que vous avez l’impudence d’affirmer dans une de vos tribunes journalistiques, ses actuels et principaux partis politiques, tous sans distinction, n’ont absolument rien à voir, pas plus sur le plan historique que du point de vue idéologique, avec les Rexistes de Degrelle, tandis que votre parti, lui, est, que vous le vouliez ou non, historiquement et objectivement lié, via vos ancêtres la Volksunie puis le Vlaams Blok, à l’ancienne VNV (Ligue Nationale Flamande), parti à l’idéologie résolument nazie. En d’autres termes, encore : là où il y a historiquement, au niveau politico-idéologique, une rupture évidente chez les Wallons et les Bruxellois, il y a une continuité larvée chez les Flamands. C’est même très exactement là, en ce creuset facho-populiste, que s’enracinent, au passé comme au présent, leur identité nationale et, partant, leur revendication indépendantiste, si ce n’est leur outrecuidante prétention hégémonique sur le reste du pays !
 
Mieux : je crois même savoir que quelques-uns de vos propres et directs aïeux, desquels vous ne vous êtes jamais ouvertement distancié (quoique vous ne puissiez certes être tenu pour responsable de leurs méfaits), étaient proches, et même de très intimes collaborateurs (sans vouloir faire ici de faciles et fâcheux jeux de mots), d’un certain Staf De Clercq, fondateur précisément de cette même VNV, mais dont les propos surtout, le salut infailliblement romain et jusqu’au port ostentatoire de la croix gammée, dépassaient parfois - ce qui n’est pas peu dire ! - les pires ignominies et autres élucubrations de cette odieuse peste brune.
Morale de l’histoire ? Apprenez-donc, cher Bart De Wever, à tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler, comme le dit l’adage biblique, sinon cette même langue, que vous n’avez certes pas de bois (c’est là un de vos mérites les plus incontestables et incontestés), vous reviendra à la figure tel un fatal mais prévisible boomerang.
 
Car j’ai bien peur, avec votre révisionnisme de bas étage et où le collaborationnisme se voit ainsi banalisé, probablement aussi dans le lâche et déloyal but de mieux blanchir hypocritement votre propre conscience, que l’on ne soit effectivement passé là, pour reprendre à nouveau ici une cinglante mais juste formule de mon ami Roegiers, de l’argument historique à l’avènement hystérique : alibi intellectuel, en ce cas, de la plus dangereuse, et non seulement pour l’avenir de la Belgique, des dérives nationalistes !
 
Aussi les francophones, qui sont las d’endurer vos diktats et vos insultes, vos humiliations quotidiennes et vos brimades permanentes, vos propos vexatoires et vos outrages cyniques, auraient-ils en ces conditions tout intérêt, ne fût-ce que pour sauvegarder leur honneur, à se dissocier officiellement, quitte à précipiter l’effondrement de la Belgique, d’un parti tel que le vôtre, lequel représente comme une tache honteuse, peut-être ne le savez-vous pas dans votre orgueil mal placé et quasi autistique, au regard de ce projet humaniste qu’incarne, par ses valeurs morales, l’Europe moderne.
 
Davantage : peut-être les Flamands y perdraient-ils finalement plus, en cas de séparation effective, que les Wallons, lesquels, contrairement à vous, n’ont aucun problème avec leurs voisins limitrophes. Quant aux Bruxellois, qui, bien qu’enclavés en terre flamande, sont majoritairement francophones, ne vous en déplaise, ils devraient logiquement décider de leur sort par voie démocratique : un référendum, par exemple.
Mais, tout ceci étant dit, sans rancune, bien évidemment, cher Bart De Wever. Au contraire : l’intellectuel cosmopolite et universaliste que je m’efforce d’être est sûr qu’il y a, en Belgique francophone, d’excellentes universités qui seraient prêtes, sinon ravies, à vous accueillir, malgré votre évidente mauvaise foi à l’encontre de l’histoire politique de la Wallonie, pour vous faire réviser (mais au sens noble et scientifique, cette fois) vos cours d’histoire !

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49 réactions à cet article    


  • LeGus LeGus 1er octobre 2010 11:33

    Et paf le nouveau-nouveau philosophe à la crinière aussi belle que la chemise ( non c’est pas béchamel, c’est un ersatz) tombe dans le panneau.
    Tout le monde a très vite compris que de Wever tentait de tendre un piège, afin qu’on lui rappel sa belle filiation politique et familiale, pour ensuite se poser en victime.
    Par exemple ici :
    http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/acharnement-francophone-sur-bart-de-wever-pure-strategie-258318

    Enfin comme vous lui adressez votre saillie ici et en français, elle n’aura aucun effet.
    Un constante chez vous n’y au bon moment, ni au bon endroit, comme pour Teresa Lewis.
    Il ne vous reste plus qu’a vous prévaloir d’un illustre penseur oublié, comme Yersinia ou von Koch par exemple, et de vous affubler d’un croisement entre une coiffeuse croisée Castafiore pour pouvoir succéder dignement à votre modèle.

    Courage, vous y arriverez.


    • Tall 1er octobre 2010 11:34

      Le coup de la collabo wallonne est à mon sens une provocation calculée de Bart De Wever.

      Il a même utilisé 2 fois l’expression « Le Soir collabo » pour obliger ce média francophone ( le + lu de Belgiqsue ) à réagir.
      Ceci montre surtout qu’il ne veut pas réussir la négociation en cours.
      Quant à l’auto-destruction flamande, c’est du délire. Ils l’auront leur république de Flandre.

      • asterix asterix 1er octobre 2010 11:47

        Tout d’abord un grand bonjour à Patrick Roegiers en compagnie duquel j’ai usé mes fonds de culotte chez Mr Jeunejean au Collège St Pierre à Uccle. Tu étais le capitaine de notre équipe de foot de la 6ème B et moi le keeper, c’était il y a 51 ans d’ici....

        Merci l’auteur de confirmer dans votre style à vous l’article que j’ai consacré au sujet le 15 septembre. De Wever est un révisionniste et un activiste de la peste brune, il n’y a que la presse francophone nostalgique d’une belgitude qui n’existe plus ou vendue au « Parti » pour ne pas s’en apercevoir. Heureusement qu’il existe des médias comme Agoravox pour laisser la parole à ceux que personne ne laisse s’exprimer, et surtout pas dans les forums dominés par la toute puissance des modérateurs au service de l’idéologie belgicaine ou du PS qui s’est une fois de plus compromis, cette fois avec l’extrême-droite pour régner en maître sur une Wallonie déjà sinistrée par ses soins.
        Un constat implacable, d’autant plus difficile à avaler si on est « aussi » de gauche.
        Rien n’est résolu en Belgique. Rien. On va droit vers un conflit ouvert et la date de la prochaine salve flamingante « cette minorité opprimée qui impose ses vues majoritaires » est déjà connue, ce sera le 12 de ce mois lorsque la majorité parlementaire flamande va voter en bloc la scission de l’arrondissement de BHV, en clair l’accaparement unilatéral de territoires autour de Bruxelles sans tenir compte, ni de la jurisprudence internationale, ni de ses habitants à très, très grande majorité francophone. Rien le les arrêtera. Pas plus le droit des gens que la protection des minorités - majoritaires dans ce cas-ci ! et encore moins le caractère inconstitutionnel de cette mesure.
        Européens de tous bords, ces fanatiques de l’ordre nouveau s’apprêtent à entourer votre capitale d’un mur !!!
        Qui, mais qui va nous défendre contre ce déni de justice ?


        • Perdurabo 1er octobre 2010 15:30

          Article insignifiant


          Exemple : La frontière linguistique, érigée en 1962, est une honte, un crime et un drame.

          Pourquoi la frontière linguistique fut érigée ? parce que les francophones qui s’installaient en Flandres, exigeaient que les flamands parlent français avec eux, sans jamais apprendre le flamand. Je pense que ce qui est une honte, un crime et un drame, c’est bien le refus des francophones d’apprendre le néerlandais dans les années 1900-1960... De cela pas un mot.

          L’article part d’un postulat sans preuve, un système identitaire et nationaliste est forcément du nazisme. 
          1. Les systèmes identitaires et nationalistes ne sont pas forcément totalitaire (ex. France des années 50-60) ni forcément dirigés par des gangster comme l’a été le IIIe Reich
          2. Rappelons quand même que la Flandres transfère chaque année 8 milliards d’Euro à la Wallonie... Peut-être que si la Wallonie essayait de se redresser peut-être que la Flandres évoluerait sur le boulet wallon.

          1. Concernant Bruxelles, il suffit de se référer au récent jugement concernant le Kosovo
          Un certain nombre de communes, mais même de provinces majoritairement serbes ont demandé en cas d’indépendance de pouvoir rejoindre la Serbie. Le tribunal a refusé que soit remis en cause les frontières du Kossovo. Donc les communes périphériques resteront en Flandres. 
          2. Il faut avouer que Bruxelles se trouvera alors du mauvais côté de la frontière linguistique. il faut en outre admettre que la minorité flamande possède un droit de veto. 
          En outre il faut rappeler que le seul pays au monde à avoir un système mixte régionaliste et communautaires est une particularité belge, l’Allemagne et les USA sont régionalistes, la Suisse communautaristes. Il faut donc retenir que les communautés flamandes et francophones ont des compétences au niveau de Bruxelles.
          Ce qui est impossible, que Bruxelles rejoigne la Wallonie (pas de continuité territoriale, veto de la minorité flamande), si Bruxelles passe outre, la Flandre pourrait même intervenir militairement.
          Ce qui est possible :
          1. Bruxelles indépendant, mais délicat avec le veto de la minorité flamande, d’un avis personnel, improbable à cause de la forte présence musulmane dont les imam se voient déjà y imposer la charia
          2. Condominium... autrement dit les francophones sont wallons, les néerlandophones sont flamands
          3. Annexion par la Flandre, impliquant la dissolution de la communauté française, les francophones de Bruxelles et de la périphérie devenant une simple minorité reconnue légalement dans le cadre de la République de Flandres. (Cette dernière solution reste la plus vraisemblable, pour éviter les problèmes avec l’Europe, les francophones seront chouchoutés, entre temps la Flandres réformera l’enseignement francophone, et dans 50 ans la totalité des francophones sont bilingues. La possession flamande de Bruxelles limitera l’islamisation de Bruxelles

          Les francophones font la grande erreur d’écouter Mark Eyskens qui a dit à la télévision francophones que la Flandres allait perdre Bruxelles et une partie de BHV, ils ne comprennent pas que ce que dit Eyskens est dirigé contre Bart de Wever, mais en cas de scission il sait parfaitement (surtout depuis le Kosovo) que la Flandres ne perdra pas les communes périphériques et que dans le meilleur cas elle intègre Bruxelles, ou elle conserve le statu quo

          Pour terminer, la Flandres n’ignore rien que les Ardennes et la communauté germanophone voudrait bien rejoindre le Luxembourg, dès qu’il ne restera qu’une Wallonie limitée à Liège, au Hainaut et Brabant Wallon, et que le Brabant Wallon devra payer pour Liège et le Hainaut, le Brabant s’empressera de proclamer son indépendance et de rejoindre la Flandres avec un statut spécial.

          La Wallonie peut rejoindre globalement la France, mais cela ne changerait pas énormément, la seule différence, serait que Bruxelles deviendrait un condominium franco-flamand, l’annexion de Bruxelles par la Flandres serait plus difficile, parce que la Flandres peut jouer en cas d’indépendance, sur le morcellement probable de la Wallonie.



          • asterix asterix 1er octobre 2010 17:24

            Si je n’étais pas poli, je vous traiterai de parfait imbécile, de menteur pour tout dire. De flamingant.borné, si vous voulez. Vous savez parfaitement que la frontière linguistique a été fixée unilatéralement après que les Flamands, ces grands démocrates, aient par plusieurs fois refusé un recensement linguistique et qu’on s’est basé pour l’établir sur une vague enquête datant de 1947. Vous savez également que cette frontière linguistique n’a jamais obtenu l’aval de la moitié du corps constitué francophone et qu’elle n’a donc rien d’officiel.
            Sauf pour vous, bien sûr. Vous êtes tellement habitués à nous prendre pour des cloportes que vous ne pouvez même pas imaginer que nous ne nous inclinerons jamais devant votre mauvaise foi.
            Si la gestion des communes périphériques - où nous sommes plus de 80 pour cent, ne vous en déplaise - vous a été confiée, ce fut contre des facilités linguistiques que vous n’avez JAMAIS respectées, que vous avez torpillé pour tout dire, vexations d’apartheid à l’appui. En bref, nous payons encore une fois et votre droit du sol et la courte vue du PS qui n’a pas hésité à nous abandonner parce que ces communes votaient plutôt à droite et que c’était un bon moyen de les envoyer paître, exactement les raisons de leur volonté de nous abandonner à nouveau car, avec un grand Bruxelles, c’en est fini de l’hégémonie socialiste sur la Région malgré les « nouveaux Belges » qu’il traite mieux que les anciens car, eux au moins, votent dans le « bon sens »
            Gardez vos phantasmes pour vous, l’Europe nous donnera raison. 
            Votre droit du sol pue ! Il pue le nazisme, Monsieur.
            Au plaisir de ne pas vous relire


          • Antoine Diederick 1er octobre 2010 20:52

            Perdu a Duro refait l’histoire politique belge à sa manière.....amusant.


          • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 2 octobre 2010 00:25

            @ Perturabo :

            Vous écrivez :

            " En outre il faut rappeler que le seul pays au monde à avoir un système mixte régionaliste et communautaires est une particularité belge, l’Allemagne et les USA sont régionalistes, la Suisse communautaristes. "

            La Suisse communautariste ??? Pourriez-vous développer s-v-pl ...

            Bien qu’elle ait conservé le nom de Confédération helvétique, la Suisse est un État fédéral depuis 1948. Elle possède quatre langues nationales (allemand, français, italien et romanche), elle est divisée en cantons dont les frontières politiques n’épousent pas les frontières linguistiques. C’est ainsi que la frontière des langues partage certains cantons. C’est le cas des cantons de Fribourg, de Berne et du Valais qui sont partagés entre l’allemand et le français. Certaines communes sont germanophones d’autres francophones, mais très peu de localité sont bilingues.
            Le canton des Grisons (sud-est de la Suisse) est même trilingue : allemand, romanche et italien. Dans ce cas, la répartition des langues épouse la géographie physique du canton, elle s’opère par vallées. On parle italien dans celle-ci, romanche dans celle-là, etc.

            Par conséquent que voyez-vous de communautarisme là-dedans ?  smiley

            Pour consulter la Constitution fédérale de la Confédération suisse ...
            Les cantons sont énumérés à l’article 1, les langues nationales sont désignées à l’article 4 de la Constitution.


          • Perdurabo 2 octobre 2010 00:33

            Le système est donc bien implicitement communautaire, puisque la personne est identifiée par rapport à l’usage linguistique.


            Là ou le système diffère par rapport à la Belgique, c’est que les suisses veulent vivre ensemble, ce pour quoi j’ai plus de doute en Belgique, où le système est, à cause de cela, explicitement communautaire.

          • Pierre Pierre 2 octobre 2010 08:46

            Perdurabo, votre message est un discours de désinformation caricatural, comme celui que certains intellectuels (?) et politiciens flamands utilisent pour manipuler leur opinion publique.
            Je tiens à rétablir quelques vérités déplaisantes pour vous.

            1. Historiquement, Bruxelles n’a jamais été rattachée à la Flandre. Bruxelles était située dans le duché de Brabant qui faisait partie du Saint-Empire romain germanique. Le comté de Flandre était vassal de la France. A partir du XVe siècle, Bruxelles est devenue définitivement le lieu de résidence des Ducs et donc la seule capitale du duché. Elle est devenue ensuite la capitale des Dix-Sept Provinces et puis des Pays-Bas du Sud sous les régimes bourguignon, espagnol, autrichien et français. Durant toutes ces périodes, Bruxelles ne faisait aucunement partie de la Flandre. Elle était la capitale d’un ensemble de régions, flamandes et wallonnes. La revendication d’intégration de Bruxelles dans la Flandre est une hérésie. Le choix de la Flandre de fixer sa capitale hors de sa région est une provocation et marque une volonté expansionniste.

            2. Linguistiquement, Bruxelles, qui est reconnue comme ville depuis environ 1000 ans, était peuplée de gens qui parlaient un patois brabançons. Au Moyen-âge, les élites communiquaient en latin. Ils ont ensuite utilisé le français quand cette langue eut un rayonnement international. Remarque.  Il est à noter que les élites de Flandre étaient également de culture française et ils ont d’ailleurs fourni de remarquables auteurs à la littérature.  Les Bruxellois ont choisi de se franciser et cela sans contrainte comme veulent le faire croire de prétendus historiens. Les écoles flamandes existaient mais elles se dépeuplaient au profit des écoles francophones. Les Bruxellois ont voulu utiliser la langue des élites pour faciliter leur promotion sociale. C’est bien naturel, quel rayonnement international avait le flamand au début du XXe siècle ? De toute façon, on ne regroupe pas systématiquement les régions qui parlent la même langue dans un pays commun, sinon, que fait Genève en Suisse, le Haut-Adige en Italie, etc.   ? Pourquoi les Pays-Bas ne revendiqueraient pas la Flandre parce qu’elle parle la même langue qu’eux ? Une revendication territoriale au nom de la langue, cela ne vous rappelle pas des évènements qui se sont passés avant 1945 ? 

            3. Politiquement, Bruxelles a été spolié de son hinterland par la fixation d’une frontière qui n’a pas été validée par un référendum dans les communes limitrophes. Depuis 1963, les élections dans ces communes marquent le désir de ses habitants de faire partie de la Région bruxelloise, même s’ils savent qu’ils y payeront plus de taxes. C’est révélateur des tracasseries mesquines dont ils font l’objet. Quand vous dites que les deux parties ont voté la fixation de la frontière linguistique, vous mentez et vous le savez. Il n’y a pas eu de majorité francophone lors de ce vote. Du reste, vous dites très justement qu’on a fixé une frontière linguistique, pas une frontière politique. En cas de scission, toutes les options restent ouvertes.

            4. Absurdement, la Région bruxelloise est la seule au monde où une population de 5% possède une minorité de blocage et où on doit tripler les voix de chaque Flamand pour qu’ils puissent avoir des élus. Expliquez cela aux Français et ils vont encore se foutre de nous

            5. Financièrement, on vous a déjà répondu que les soi-disant 8 milliards d’euros que la Flandre  verse à la Wallonie sont produits dans la Région bruxelloise.

            6. Scandaleusement, votre allusion aux imams est nauséabonde. Bruxelles est une métropole où toutes les cultures ont leur place. Vous savez bien que la Flandre veut financièrement étrangler Bruxelles pour prouver qu’elle n’est pas gérable et ensuite avoir une raison pour l’investir. Nous ne sommes pas dupes. Vous n’aurez pas le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière. Cela reflète bien la vision que les Flamands ont de Bruxelles.

            7. Finalement, le rappel des injustices faites aux Flamands durant les siècles passés, et cela sans jamais les remettre dans le contexte historique (on envoyait aussi les enfants wallons de 10 ans dans les mines a cette époque), est lassante et ne justifie aucunement votre comportement actuel. Je dirais, en paraphrasant quelqu’un, si vous n’aimer pas la Belgique, quittez-là. On vous a aimé mais aujourd’hui, on ne vous regrettera plus. Apprenez l’anglais, nous ferons de même. Nous verrons qui sera le mieux armé dans la vie. Ceux qui parleront le français et l’anglais ou ceux qui parleront le flamand et l’anglais. Vous verrez que nous ne serons plus dupes de votre sourire commercial quand vous viendrez à Bruxelles et en Wallonie. Nous prendrons notre destin en mains sans vous et que se soit seul, en association avec la France ou avec l’Europe. Ce sera peut-être dur au début mais nous aurons retrouvé notre dignité.


          • asterix asterix 2 octobre 2010 10:12

            Bravo Pierre ! Et toc sur les mensonges du flamingant de service...


          • Perdurabo 2 octobre 2010 11:15

            Vous faîtes dans la science fiction. Si comme vous le prétendez les communes limitrophes avaient voulu rejoindre Bruxelles, il aurait suffit qu’elles soient dirigées par des bourgmestres francophones qui auraient demandé le rattachement à Bruxelles. mais même en 1963, les francophones étaient minoritaires. et si ils avaient été majoritaires ils auraient obtenu le rattachement. Il suffit de lire l’article sur le recensement pour comprendre que les francophones étaient largement minoritaires.


          • Perdurabo 2 octobre 2010 11:58

            En plus si les francophones savaient qu’ils auraient eu une majorité dans les communes à facilités ils auraient exigé leur rattachement à Bruxelles.




          • Pierre Pierre 2 octobre 2010 16:42

            @ Perdurabo

            Je crois que vous ne vous rendez même pas compte à quel point vos propos sont biaisés. Il est possible qu’il y avait des petites majorités flamandes dans les communes limitrophes en 1963. Je n’ai pas le temps de le vérifier mais cela n’a aucune importance. Vous n’arrivez même pas à imaginer que des Flamands de ces communes souhaiteraient aussi rejoindre la Région bruxelloise et faire partie du même espace économique et sociologique. Pourtant, c’est leur capitale régionale et fédérale et, en intégrant cette région, ils ne perdraient aucun de leurs droits.
            Je vous rappelle que la volonté obsessionnelle des Flamands de vouloir scinder l’arrondissement périphérique de BHL ferait perdre tous leurs droits aux Francophones qui y habitent. Ils seraient notamment jugés en flamand. On a beau avoir fait l’effort de communiquer en flamand avec ses voisins, mais de là à comprendre une procédure judiciaire en flamand, il y a une marge ! C’est déjà difficile dans sa propre langue.
            Je suppose que vous détestez le FDF. Vous le considérez le pendant bruxellois du VB raciste. Encore une fois, mensonge et manipulation. Avez-vous entendu une revendication de leur part qui enlève un tant soi peu de droits au Flamands alors que l’ensemble des partis flamands veut, par un vote, supprimer tout ceux des Francophones. Où sont les racistes ? Et vous direz encore que vous êtes des modèles de démocrates soucieux du droit ! Oui, seulement quand cela vous avantage ! 

            PS. Pour votre gouverne, je n’ai pas de carte du FDF et je n’ai jamais voté pour eux.


          • Perdurabo 2 octobre 2010 19:45

            @ Pierre je propose une solution raisonnable ci-dessous pour sortir du carcan de la dispute, passant par un agrandissement de Bruxelles, en contre partie d’une reconnaissance double.


            Je vous signale que le CDnV de Leterme était d’accord pour réunifier le Brabant et d’en faire une région bilingue, réponse des francophones : « cela signifie qu’à Waterloo on pourra parler flamand, jamais. »

            Je crois qu’on minimise beaucoup les efforts qui furent faits par les flamands, et malheureusement l’intransigeance francophone. 

            Je pense que vous devez cesser de vous plaindre de Bart de Wever, c’est votre intransigeance qui l’a créé...



          • Perdurabo 2 octobre 2010 19:47

            Contrairement à ce que vous croyez les flamands des communes de la périph ne souhaitaient pas rejoindre Bruxelles. ces flamands cultivent l’identité flamande. pour eux Bruxelles c’est la ville des francophones.


          • Pierre Pierre 3 octobre 2010 10:45

            C’est bizarre, on n’a pas beaucoup parlé de cette proposition de réunifier le Brabant ! Ce sont les Louvanistes qui vont être contents ! Ce qu’on a surtout entendu, en français et en flamand et dit par tous les politiciens flamands, c’est que le Conseil d’état aurait décrété que l’arrondissement BHL doit être scindé sans compensation. Ce que tous les politiciens bruxellois et wallons ainsi que les constitutionnalistes contestent. Scinder est une option, réunifier le Brabant en est aussi une et il y a encore beaucoup d’autres solutions. A partir du moment où on négocie, on trouvera sans doute une solution mais si les Flamands veulent imposer leur option parce qu’il peuvent la voter avec leur majorité parlementaire, on va droit dans le mur. Si vous êtes un Flamand raisonnable pouvez-vous comprendre que ces droits que vous voulez supprimer aux Francophones de la périphérie existent depuis la naissance de la Belgique. Lors de la scission du Brabant, une solution négociée avait été votée et acceptée par toute les parties. Le Conseil d’état a ensuite considéré cette solution anticonstitutionnelle. Si on supprime purement et simplement ces droits, on rompt un équilibre et toute une construction peut s’effondrer. 
            Désolé pour les amis français qui liront ces lignes, la Belgique, c’est très compliqué, on chicane sur des détails, c’est pour cela qu’on dit qu’on est le pays du surréalisme.


          • Perdurabo 3 octobre 2010 11:45

            1. On en a pas beaucoup entendu parlé : normal les partis francophones ont dit non sur 24h00...


            2. Le conseil d’État a dit que l’arrondissement doit être scindé [sans compensations c’est vous qui le dite] 

            3. La scission ne remet pas en question le statut des francophones des communes à facilités, il y a juste l’obligation pour la Flandres de créer des tribunaux bilingues dans l’arrondissement de Hall-Vilvorde, ce qui est d’ailleurs prévu. Dans les propositions d’accord du précédent gouvernement, Leterme avait même accepté que tout habitant de l’arrondissement de Hall-Vilvorde pourraient choisir leur langue, ce sera plus dur avec Bourgeois pour qui cela doit être limité aux seuls habitants des 6 communes à facilités.



          • Pierre Pierre 4 octobre 2010 08:31

            2. Le conseil d’État a dit que l’arrondissement doit être scindé [sans compensations c’est vous qui le dite]
            Non, ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’ensemble du monde politique flamand qui le veut. Le projet de loi, que l’ensemble des députés flamands veut voter parce qu’ils sont majoritaires au Parlement, ne prévoit aucune compensation pour ceux qui perdront leurs droits. 

             3. La scission ne remet pas en question le statut des francophones des communes à facilités, il y a juste l’obligation pour la Flandres de créer des tribunaux bilingues dans l’arrondissement de Hall-Vilvorde, ce qui est d’ailleurs prévu. Dans les propositions d’accord du précédent gouvernement, Leterme avait même accepté que tout habitant de l’arrondissement de Hall-Vilvorde pourraient choisir leur langue, ce sera plus dur avec Bourgeois pour qui cela doit être limité aux seuls habitants des 6 communes à facilités.
            Comme vous le dites si bien, ce serait limité à six communes et pas à tout l’arrondissement. Du reste, les habitants francophones de l’arrondissement ne pourront jamais faire confiance à ces tribunaux. Déjà maintenant, les tribunaux flamands, et aussi la police, ont une tendance à classer sans suite tous les dossiers qui impliquent des agressions de militants flamands à leur encontre.

            Désolé, quand on ne respecte pas les accords signés depuis si longtemps, on ne peut plus faire confiance. Exemples. On inscrit les facilités linguistiques dans la constitution et on prétend ensuite qu’elles sont provisoires. On accepte l’accord cadre sur les minorités en négociation et on refuse ensuite de le voter, etc., la liste est interminable.


          • asterix asterix 1er octobre 2010 17:34

            J’ajouterai pour la gouverne du lecteur d’Agoravox qu’il ne faut pas se fier sur les commentaires négatifs. La bande à De Wever a donné ordre à ses sbires de défausser tous les commentaires, d’envahir les forums francophones avec des textes faussement collaborationnistes et de donner tort, en apparence seulement, à ceux qui vivent le problème comme victimes, cad les francophones. Encore une méthode digne de Goebels, leur maître à penser.
            L’auteur n’a fait que dire la vérité !!!


            • Perdurabo 2 octobre 2010 11:17

              Faut se faire soigner je n’ai donné aucun ordre à qui que ce soit, j’ai moi même été surpris d’avoir eu des +


              Je passe bien trop de temps à répondre aux intervenants pour perdre mon temps à distrinuer des moins et des plus... 


            • Perdurabo 1er octobre 2010 18:11

              1. Concernant la frontière linguistique elle fut le fruit d’un accord, et fut votée par les deux parties.


              2. Si je suis votre logique, si les musulmans deviennent majoritaires à Bruxelles, ce qui sera le cas dès 2025, ils pourraient démocratiquement y établir la charia ??? 

              3. Supposant que vous répondrez non à la seconde question, nous en venons au recensement linguistique. Si on prend les différents recensement linguistiques depuis 1845, on constate que même dans celui TRÈS PRÉCIS de 1947, seulement entre 25 et 40% des gens y étaient francophones. La majorité y était néerlandophone, LA MEILLEURE PREUVE EST QUE LES BOURGMESTRES DE CES COMMUNES REFUSÈRENT DE PROCÉDER AU RECENSEMENT LINGUISTIQUE EN 1956, si ces communes avaient eu une majorité francophone en 1956, mais même en 1963, les recensement auraient eu lieu.

              4. Vous comprenez très mal ce refus et je vais simplement vous l’expliquer. La Belgique était officiellement bilingue, mais laissait le choix de la langue aux communes. Dans la réalité seul l’enseignement flamand était bilingue, alors que l’enseignement francophone était unilingue (on y apprenait le latin comme seconde langue, sinon l’anglais mais le plus souvent l’allemand). La Belgique a outrageusement favorisé le français. Que se passait-il en cas de mariage mixte ? Et bien puisque le conjoint flamand était bilingue et que le conjoint francophone était unilingue, l’enfant était automatiquement éduqué en français. N’importe quelle culture a le droit de se défendre, si en 1932, les francophones avaient accepté le bilinguisme, nous n’en serions pas là.
              Les flamands avaient parfaitement constaté que la structure du pays favorisait la francisation, et non l’équité. 
              Il y a fort a parié que si la Flandres n’avait pas choisi cette voie le flamand se serait étaient dès 2100 voire 2150...

              5. le droit du sol pue le nazisme ah bon, d’accord, je vous fais une proposition dans le nord de la France il y a encore de nombreux villages contigus à la frontière belge où la majorité de la population parle flamand. 
              Je vous propose donc que la Flandres cède les communes périphérique francophones, et vous n’aurez qu’à convaincre la France qu’elle cède à la Flandres les communes majoritairement néerlandophones... Si la France refuse, vous direz alors que la France est nazie avec le droit du sol, etc. 

              Des remises en cause de frontières sont des causes de guerre en droit international. le droit international admet que les frontières sont imparfaites, mais leur imperfection n’implique pas une remise en cause, le droit international propose (mais n’oblige pas) que les états donnent des droits spécifiques aux minorités, afin d’éviter les problèmes d’actions-réactions. Ces facilités existent et ne sont pas remises en question (sauf par le VB mais il n’est pas au pouvoir). 

              L’Europe donnera raison au plus fort... la chance sourit aux audacieux. 

              De toute manière plusieurs allusions européennes existent, et c’est donnez des droits aux francophones de Bruxelles et occupez vous de remettre cette ville en ordre.





              • Antoine Diederick 1er octobre 2010 20:54

                Ik ben van bloed ook een vlaming, Perdu a Duro....

                Tu racontes des conneries.


              • stef stef 1er octobre 2010 21:02

                Plusieurs fois, sur différents sites, j’ai posé une question très simple. La voici :


                Une grande ville de la région wallonne devient majoritairement néerlandophone. En cas de scission de la Belgique, que doit devenir cette ville :

                1 - Historiquement wallonne, elle le reste bien que majoritairement néerlandophone.
                2 - majoritairement néerlandophone, elle revient de facto à la Flandre. Bien entendu, un couloir de liaison est créé pour la relier à sa nouvelle patrie.
                3 - elle devient une zone neutre européenne

                Etrangement, je n’ai jamais eu de réponse...




              • asterix asterix 1er octobre 2010 21:57

                Pertaburo, tu déconnes !
                Tu désinformes pour ta cause. Le tracé de la frontière linguistique fut voté par une majorité parlementaire belge, mais pas francophone. Une collaboration honteuse du PS, une de plus. Alors que l’accord avait été pratiquement scellé avec un Bruxelles à 26 communes, la Volksunie, celle du papa De Wever et toute sa clique, vint avec une ultime exigence concernant ...l’amnistie des anciens collaborateurs. Devant le refus - à mon avis stupide, car il fallait en profiter pour fermer la page - des camarades socialistes wallons, l’accord fut renégocié et c’est à ce moment-là que vous nous avez « couillonné » pour ne pas dire pire avec vos facilités les plus perverses du monde. Et maintenant vous remettez en cause ces droits déjà ultra-minimum sans remettre en cause VOTRE partie d’un accord.
                Tout à fait flamingant, ça...
                 
                Je trouve qu’il y a pire. Affirmer que mon raisonnement pousse à accepter la charria en 20, combien déjà ? est parfaitement intolérable. Le droit des gens que je prône implique la liberté de se déterminer et vivre dans un milieu ouvert sur le monde.
                .
                Dans notre conflit frontalier que vous voulez régler par la force, le recensement des populations, vous flamands n’en avez jamais voulu et cela fait plus de cinquante ans que cela dure. Ce serait ...comment dit-on déjà ? une gifle démocratique.
                Votre droit du sol si légitime, vous nous en avez vendu la terre du temps où on était belges. Vous trichez, Monsieur ! J’en comprends mieux le caractère fascisant de votre post.
                 


              • Tall 1er octobre 2010 22:09

                stef


                la seule logique qui donne la réponse est celle du pouvoir
                en cas des scission, Bxl aura le pouvoir de son indépendance
                financier et politique


              • Perdurabo 2 octobre 2010 00:50

                J’ai posé la question différemment à un homme politique belge, 


                Question : si demain bxl est majoritairement musulmane, estimez-vous qu’elle a le droit de définir la charia comme règle juridique de l’endroit ??
                Réponse : Non d’ailleurs la communauté musulmane n’a pas d’existence légale
                Question : ) partir du moment où les musulmans sont majoritaires à Bruxelles ils peuvent se définir comme communauté légale. D’ailleurs les flamands n’existaient pas avant, il n’y avait que des belges, c’est à force de revendications qu’ils sont devenus une communautés
                Réponse : ce n’est pas la même chose et d’ailleurs je dois partir...


              • Tall 2 octobre 2010 10:14

                Bxl est multi-ethnique, l’islam s’y noie.


              • Marc 3 octobre 2010 12:00

                On sens bien la pensée raciste sous-jacente dans votre "Si je suis votre logique, si les musulmans deviennent majoritaires à Bruxelles, ce qui sera le cas dès 2025, ils pourraient démocratiquement y établir la charia ???« .

                Vous stigmatisez une *religion* - musulmane - qui n’a rien à voir avec le débat *linguistique » en cours.
                Le parallèle - à la limite - adéquat aurait été entre langues française, néerlandaise, arabe, ou autre.

                Ne vous en déplaise, quand on garde la perspective des changements de langue parlée dans une région à travers les siècles, si une fraction importante de la population devait un jour parler arabe, ou russe, ou allemand, ou italien, ou bantou... en Belgique, cette langue pourrait devenir langue de référence.

                Pour rappel, les diverses régions de la Belgique ont connu diverses langues et patoit à travers les siècles.
                Qu’on pense aussi à la diffusion et progressive adoption officielle de l’espagnol dans l’administration dans le sud des Etats-Unis.
                Ou à l’officialisation du Luxembourgeois chez nos voisins.


              • Perdurabo 1er octobre 2010 18:25

                @ Astérix, votre discours ressemble à celui des colonisateurs français en Algérie... 


                Si vous n’aimez pas la Flandres quittez-là ce sera mieux pour tout le monde.`
                Dans les années 1910, l’homme politique wallon Jules Destrée disait que les francophones qui partaient habités en périphérie bruxelloise devaient apprendre le flamand afin de ne pas provoquer une catastrophe.

                En outre la logique de la frontière linguisitique laissait supposer que les francophones qui s’installeraient en périph allaient eux apprendre le néerlandais, mais il n’en fut rien.

                • stef stef 1er octobre 2010 21:13

                  Scène vécue à Menen :


                  Un jeune couple francophone vient s’installer dans cette ville. Habitant dans le privé, ils demandent un logement social. Les lois étant ce qu’elles ont, on leur dit que pour y avoir droit, certaines démarches doivent être entreprises, dont l’apprentissage du néerlandais.

                  REFUS catégorique d’aller en cours de néerlandais !

                  Bien entendu, le logement social ne leur a jamais été attribué...

                • asterix asterix 1er octobre 2010 22:14

                  Bijzonder ! Ik spreek Vlaams, leef in het wereld na dertig jaren in Beersel en elke Vlaming dat ik ontmoet antwoord mij : ah ik kan niet frans spreken.
                  Bizarre ! Je parle néerlandais, vis dans le monde après 30 ans passés en périphérie et chaque flamand que je rencontre me répond : ah, je ne sais pas parler français.
                  Ta gueule, persécuté !


                • friedrich 2 octobre 2010 09:48

                  REFUS catégorique d’aller en cours de néerlandais !


                  Les cours sont gratuits, j’ en ai moi-même profité. Prof super sympa, excellente ambiance, etc.

                  Il refusent catégoriquement ? Alors qu’ il dégagent et laissent le logement social à des personnes qui sont d’ accord de s’ enrichir culturellement.

                • stef stef 2 octobre 2010 19:56

                  Le nombre de flamands parlant, même un peu le français, est largement supérieur à celui des francophones parlant, même un peu, le néerlandais !


                  Au fait, l’insulte (ta g...e) s’adresse à qui ?

                • Perdurabo 1er octobre 2010 19:04

                  En fait tu te fais pigeonner par les hommes politiques wallons, tu crois qu’ils t’aiment ??? Arrête je vais t’expliquer la réalité.

                  Chaque année la flandre transfert entre 5 et 8 milliards d’Euro
                  La wallonie sait que dans le cadre d’une scission de la Belgique, pour survivre, elle doit avoir Bruxelles et prélever l’impôt des flamands qui travaillent à Bruxelles pour espérer survivre. Mais elle se rend compte que bxl n’est pas contiguë à la Wallonie, et donc elle monte les gens des communes à facilité pour les pousser à rejoindre bruxelles, et rendre Bruxelles continue à la Wallonie.

                  Or tu vois la Flandres jusqu’à Leterme était d’accord pour agrandir Bruxelles, à la condition que Bruxelles agrandit devienne un territoire bi-national (en droit un condominium qui n’implique pas que les locaux n’aient rien à dire, mais simplement qu’il s’agit d’une indivision territoriale entre deux nations distinctes. Or la Wallonie sait que ce statut quo va l’étouffer financièrement, l’impôt des flamands travaillant à Bruxelles, restant flamand, la Wallonie n’y survivrait pas financièrement pas.

                  Tu te bas juste pour financer les magouilles de Charleroi... et tu ne t’en rends pas compte.

                  Moi quoi que tu en penses, je suis francophone. Mais je sais que fiscalement je n’ai aucun intérêt à rejoindre la Wallonie. J’ai intérêt à négocier au mieux avec la Flandre qui au moins me protégera des appétits fiscaux illimités des socialistes wallons... 

                  Nous pouvons parfaitement négocier un statut de minorité protégée et chouchoutée par la Flandres... 
                  Prends ne serait-ce que les musulmans de Bruxelles, si tu savais combien mettent leurs enfants dans des écoles flamandes, tu comprendrais que Bruxelles est perdu pour la Wallonie, en sachant que Bruxelles est perdue il faut négocier au mieux de nos intérêts.

                  La flandres pour être en paix avec l’Europe accordera (une fois son indépendance proclamée) beaucoup de droits aux francophones qu’ils soient de Bruxelles, des communes à facilité, mais aussi des communes alentours... elle signera à ce moment-là la convention cadre de protection des minorités.






                  • Antoine Diederick 1er octobre 2010 20:50

                    Vous avez vu trop de faro. Perdu a Duro.


                  • asterix asterix 1er octobre 2010 22:06

                    Du bla-bla à la De Wever, Politburo, pardon Perdurabo...
                    Ces milliards dont tu te dépouilles pour rincer la Wallonie, t’en piques deux fois autant à Bruxelles.
                    Et tes conventions avec les minorités, commence par les accepter pour les tiens à Bruxelles où tu es déjà sur-représenté - 3 voix francophones = 1 voix flamande. Dans la périphérie, nous n’en avons pas besoin puisque notre minorité est ultra-majoritaire.
                    Et tout cela dans la capitale de l’Europe, gugusse !
                    Ca ne te gène pas, démocrate ?
                     


                  • Antoine Diederick 1er octobre 2010 20:48

                    Bonsoir,

                    Ce qui se passe en Belgique est une honte pour tous les belges !
                    Une honte que la classe politique entretient.....au bénéfice de quoi .... ? De rien.

                    Je n’ai pas tout lu votre article....

                    Commentaires des intervenants ici laissés, intéressants.


                    • Jean d'Hôtaux Jean d’Hôtaux 1er octobre 2010 23:41

                      Merci à l’auteur d’avoir commis cet article, toutefois ...

                      Ce billet fait suite à d’autres, publiés sur ce site, traitant du même thème. Malheureusement il ne contribue en rien à résoudre les problèmes politiques actuels de la Belgique qui sont certes complexes. Il se borne à constater la situation, des faits réels ou supposés (?), mais sans jamais apporter quelques éléments, quelques suggestions, quelques pistes ou idées susceptibles de progresser vers une solution. Un article pessimiste de plus en somme ...

                      La situation est surréaliste on le sait, il n’est que de lire les descriptions qu’en font les médias, journalistes, blogueurs, tous sont unanimes à pointer l’absurdité de la situation, ce blocage politique qui perdure.

                      Toutefois pour l’étranger dont je suis (Suisse francophone), qui aime la Belgique et les Belges, je suis triste de constater que ce pays s’enfonce jour après jour dans une situation kafkaïenne.

                      J’ai beaucoup de peine à comprendre le problème lui-même, ainsi que l’évolution de la situation et ce n’est pas faute d’avoir tenté de le faire. C’est ainsi que je m’informe en lisant ces blogs de même que la presse belge (Le Soir et La Libre Belgique). Jusqu’au début de cette année je m’informais même par le biais de « RTBF Sat » qui diffusait ses émissions par satellite, malheureusement celles-ci ont été supprimées pour des raisons budgétaires.

                      Permettez-moi ces quelques réflexions :

                      1° Et si le problème était avant tout politique et que l’aspect linguistique n’était finalement qu’un prétexte ?

                      2° Pour être viable, un pays doit-il absolument être unilingue ? Pour ma part je ne le pense pas ...

                      3° Les Belges, malgré leurs désaccords, seront contraints de s’entendre, et si ce n’est dans l’union (qui ne semble plus faire la force ...), au moins que ce soit dans les termes du contrat de divorce. L’épilogue à toute guerre n’est-il pas un accord de paix ?

                      4° La scission des partis politiques belges en factions flamandes et francophones rend le problème plus complexe. N’est-ce pas un handicap majeur à toute solution ?


                      • Perdurabo 2 octobre 2010 00:27

                        Le gros problème de la Belgique est qu’une communauté a persécuté l’autre, les flamands furent quasiment privés de l’usage de leur langue. Mon grand père fut baptisé Lodewijk à Bruxelles, il fut inscrit sous le prénoms de Louis (Lodewijk refusé), cela s’est passé en 1907. Il ne put reprendre son prénom Lodewijk qu’à la fin des années 20.


                        Une réconciliation est possible, 
                        elle a deux aspects 
                        émotionnelle : celle où francophones et néerlandophones s’excuseront des torts qu’ils ont porté à l’autre communauté.
                        financière : quand les francophones seront réalistes dans la gestion de la Wallonie

                        Lorsque la Flandre accepta la constitution des 19 communes bruxelloises en région (1989), c’était pour trouver un accord de paix avec les francophones, l’esprit de l’accord était de dire que Bruxelles était une indivision entre les deux communautés. 

                        Le lendemain de l’accord certains francophones ont dit : si la flandres prend son indépendance, et bien la Belgique continuera avec Bruxelles et la Wallonie... Après des gens comme Astérix ou diedericks se demandent pourquoi la Flandres refuse l’extension de Bruxelles voire l’extension des facilités à d’autres communes de BHV...

                        J’ai fait une proposition dans un article que le soir a refusé de publier, parce qu’au lieu de défendre la tension il défendait la mesure, en voici la teneur.

                        Nous constatons que la plupart des pays (sur base de la taille ou de circonstances particulières comme l’usage de plusieurs langues ou l’existence de plusieurs ethnies) choisissent où un fonctionnement sur base de régions (Allemagne, USA.) ou sur base de communautés linguistiques (Suisse) voire ethniques. Les deux système ne sont pas réellement combinables.

                        Je propose donc les choses suivantes.

                        - fusion de la région wallonne et de la communauté française qui deviennent la Région-communauté Romane (wallon désigne une ethnie et une langue plus vraiment parlé, en outre les habitants de la provinces de Luxembourg se considèrent comme Ardennais et non comme wallon, de même les habitants du brabant-wallon se considère comme brabançons et non comme wallon. La notion de roman renvoie au français, et permet de lever les ambiguïtés que possède un nom comme communauté française)

                        - dissolution de la région de Bruxelles-Capitale dont les compétence sont transférées pour les néerlandophones à la région-communauté flamande et pour les francophones à la région-communauté romane.
                        - Bruxelles des 19 communes+ les communes à facilités+quelques communes comme Tervuren) deviennent la province de Bruxelles et l’arrondissement bilingue de Bruxelles
                        - Les deux communautés signent un traité dans lequel ils renoncent à une revendication unilatérale de Bruxelles et décident de former une gouvernement provincial particulier et mixte pour Bruxelles. Bruxelles agrandit est une indivision entre flamands et francophones.
                        - Pendant 20 ans les habitants des communes à facilités et des communes flamandes, excepté les 19 communes de Bruxelles, qui décident d’opter pour le français et donc la communauté romane paieront leurs taxes régionales à la Flandres, néanmoins cette dernière en reversera 25% les 5 premières années à la région romane, 50% après 10 ans et 75% après 15 ans. Après 20 ans ils paieront celles-ci directement à la région romane.
                        - La région-Communauté romane et la région-commuanuté flamande élisent comme capitale Bruxelles et se reconnaissent mutuellement le droit d’élire Bruxelles comme capitale
                        - La région communauté flamande conserve ses armoiries (Lions de sable (noir) sur fond d’or (jaune), la région-commuanuté romane prend de nouvelles armoiries (lion d’or sur fond noir) en réalité les armoiries de Brabant et Leo Belgica
                        - La communauté germanophone est intégrée à la région-communauté romane et a ses compétences pour les habitants parlant allemand de certaines communes définies (elle devient donc un simple relais de la communauté romane pour les germanophones). Elle sera une sous communauté sans territoire déterminé
                        - L’État fédéral transfère un max de compétences aux deux régions communautés
                        - On conserve un parlement ou congrès fédéral qui vérifie les lois que votent les deux communautés régions et qui vérifient les budget. (inspiré par les rapports entre l’état fédéral US et les 50 États qui ont des compétences, qui votent leurs budgets, mais tout est vérifié au niveau fédéral. ex. L’État fédéral ne peut pas interdire l’application de la peine de mort ou obliger un état à l’appliquer — rappelons que les états US correspondent à nos régions)
                        - Le droit d’emprunt doit être vérifié par le parlement fédéral, confédéral, congrès, etc.)
                        - Les transferts de communautés à communautés continuent mais iront en diminuant (extinction définitive en 20 ans) La communauté qui transfère ne pourra obtenir que le remboursement des fonds que ayant été mal utilisés (vérification par le congrès confédéral) Si la communauté qui a aidé avait besoin d’aide la communauté qui a reçu l’aide rendrait cette aide (même si plusieurs siècle s’écoulent)

                        C’est concret, clair, légal et cela ne sera jamais voté, parce que chaque partie veut le maximum... ce sera d’ailleurs plus facilement accepté par la Flandres que par les francophones qui ne veulent bxl que pour l’argent que cela amènera à Liège et à Charleroi.




                        • asterix asterix 2 octobre 2010 06:43

                          Toujours est-il que dans un de vos commentaires ci-dessus vous vous prétendez francophone et vous dites maintenant être flamand.
                          Ne seriez-vous pas membre de la 5ème colonne, par hasard ?
                          Toutes les « solutions » que vous proposez n’ont qu’un seul but : manipuler au seul avantage et point de vue de la Flandre raciste et mettre à genoux tout qui n’est pas vous. La seule solution juste est de demander au citoyen où il désire habiter. La réponse est si claire que vous n’osez même pas l’imaginer.
                          La Flandre aux Flamands et vite avant que la gangrène ne se communique à tout un peuple
                          La Wallonie aux Wallons, ils ont l’espace, un nouveau deal à relever et le PS à foutre dehors, du moins tant qu’il n’aura pas nettoyé ses écuries d’Augias, y’a du boulot
                          Bruxelles défini selon la volonté de ses habitants en territoire supra-national.
                          J’en profite pour remercier la Flandre du fond du coeur. Nous francophones avons payé son développement pendant 160 ans. Maintenant que notre industrialisation est par terre, vous nous rejetez comme de vieilles savates en disant qu’il n’est pas question d’encore payer un radis pour nous, qui plus est en trafiquant les chiffres et en incluant pas Bruxelles - dont vous profitez éhontément - dans vos calculs.
                          Avez-vous conscience de votre petite, très petite attitude ? 


                        • asterix asterix 2 octobre 2010 07:07

                          Bien sûr, Bob ! Tous les maires socialistes, dont celui de Bruxelles-ville, n’ont qu’une peur ; un électrochoc de la population. Comme trois quarts si pas plus des flics bruxellois - et surtout tous ses cadres - sont flamands, il n’était pas difficile de contrôler les voies d’accès vers le lieu de la manifestation et d’empêcher, par leur attitude « virile et motivée » tout regroupement de jeunes.
                          Bruxelles capitale de la Flandre ? Allons donc, vous n’en représentez même pas 5 pour cent de la population.
                          Droit du sol... Droit du sol et attention à la charria... Vous n’avez pas d’autre argument. Et le 12 octobre, vous voterez en bloc, peuple contre peuple, de l’extrême-droite à la gauche bobo, la scission à votre avantage.
                          Ne vous en faites pas, la révolte suivra...
                          Réfugiez-vous « là où le flamand est chez lui » disent vos slogans et gueulent vos milices néo-nazies. Le plus loin possible de préférence...
                          Sorry, nous n’avons pas besoin d’individus de votre espèce ! Et l’Europe commence à comprendre que vous êtes les héritiers directs de la peste brune.
                          Bon vent !
                           


                        • Perdurabo 2 octobre 2010 11:04

                          1. écoutez vous dirigez la Belgique vers une guerre civile... 

                          2. vous êtes tellement dans votre haine que vous ne voyez pas les points positifs de la proposition, la peste brune c’est vous...
                          3. Je n’ai pas de but de manipulation, vous haïssez les flamands et toute personne qui ne partage pas votre haine des flamands, est un traître.
                          4. Les propositions que je fais sont équilibrées et permettent à chaque communauté de s’en sortir dans le respect de l’autre. 
                          5. La Flandre est prête à payer et a payé pour les francophones, ce que la Flandre n’a pas digéré ce sont les régularisations et le refus francophone de réduire fortement la dette fédérale. 

                          • asterix asterix 2 octobre 2010 17:58

                            Faudrait voir à vous faire soigner, monsieur le persécuté.
                            Non seulement vous n’avez pas arrêté de parler de charria, de me traiter de colonisateur comme en Algérie, de danger islamique et maintenant de fomentateur de guerre civile et de peste brune.
                            C’est un peu cher pour un démocrate qui n’a fait que relever vos mensonges, mais bon..
                            Vous vous sentez tellement en droit dans vos élucubrations pour aller jusque là ?
                            Je ne hais pas les Flamands du tout et me fais toujours un point d’honneur de vous répondre dans votre langue. Mais je commence à en avoir sérieusement marre de me faire traiter de sous-homme par vos groupes néo-nazis, vos théoriciens de l’espace vital, vos anciens collabos qui nous traitent d’allochtones alors qu’ils ne sont que 5 pour cent chez nous avec des droits supérieurs à tout autre citoyen, comme relevé par l’auteur à qui vous n’avez évidemment pas répondu sur ce point, comme sur bien d’autres. Si cette perversité dont vous vous faites le chantre représente plus de 50 pour cent de votre Nation en devenir, c’est de votre faute et non la mienne.
                            Je suis né profondément belge, d’un père flamand et d’une mère wallonne. Vous m’avez dégoûté de toute belgitude et c’est votre De Wever le révisionniste, l’anti-juif, le Le Pen flamand, le fomentateur de haine, de négation de l’autre qui en est responsable.
                            Sur ce, je clos toute discussion avec vous, vous êtes d’une mauvaise foi crasse que nous sommes au moins 4 intervenants à avoir souligné.


                          • Perdurabo 2 octobre 2010 19:34

                            Vos diatribes ne sont pas du dialogue assurément. 

                            Vous ne voulez pas de solutions, ou plutôt vous ne comprenez pas que dans une démocratie une solution doit passer par un vote majoritaire. Vous pensez Belgique, le flamand pense Flandres. 

                            Je trouve dommage que quelqu’un issu d’un mariage « mixte » souhaite la guerre au lieu d’œuvrer à la réconciliation. 
                            Si le regard que vous avez est aussi agressif que vos paroles, inévitablement on vous renverra votre haine. 
                            Vous appartenez à un groupe de pensée pour qui la Belgique ne peut-être que francophone, au fond vous n’avez jamais reconnu les accords de 1963. Cette non reconnaissance des accords de 63 fout la merde partout. Je vous donne un exemple di Rupo a fait toute sa campagne comme quoi la lutte contre la fraude fiscale allait rapporter 8 milliards d’Euro aux francophones. Ok, mais dans un état fédéral, 8 milliards aux francophones, cela fait 11 milliards pour les flamands. Or la lutte contre la fraude fiscale ne rapportera jamais 19 milliards sur 4 ans... À la rigueur 8 milliards en tout...
                            On a voté le système fédéral il y a 47 ans, disons qu’on a commencé à l’établir il y a 47 ans. Et chaque fois que je parle à un francophone, je constate qu’il nie le système dans lequel il vit. 

                          • Shaytan666 Shaytan666 2 octobre 2010 20:01

                            On se croirait presque un dimanche midi sur RTLtvi et dans une discussion entre Maingain et non pas De Wever et un politicien quelconque du CD&V. Mr Vrébos devrait peut-être intervenir pour calmer le jeu  smiley.
                            Ceci étant dit, je n’en ai rien à cirer de toutes ces discussions en bon et valeureux Liégeois, je milite pour un retour aux anciennes institutions et une indépendance totale de notre belle principauté, sans l’évêque bien sûr.  smiley
                            Tchantchès, le pèket et les boulets sauce lapin vaincront  smiley


                            • Internaute Internaute 3 octobre 2010 10:30

                              Le roi de l’agit-prop a encore frappé. Lisez cet extrait, il est fort le gaillard. Ce n’est pas lui qui parle mais il endosse explicitement les propos de son ami Patrick Roegiers.

                              « On a fait tomber le Mur de Berlin (dit ‘le mur de la honte’), dressé par l’Europe entière et l’Amérique contre un peuple après une guerre. »

                              La vérité c’est que le mur de Berlin a été construit par l’Allemagne de l’Est toute seule et non pas par l’Europe entière et l’Amérique.

                              « Les Belges qui sont des cons... » et ensuite il nous donnera des leçons de morale sur la haine de l’autre, le sentiment honteux de supériotité et autres poncifs habituels des maîtres à penser.

                              L’auteur ferait mieux de faire campagne pour la fermeture du ghetto de gaza que ces concitoyens israéliens maintiennent depuis 40 ans contre toutes les lois internationales et pour la destruction du mur de la honte construit par les juifs pour parquer les palestiniens comme des rhinocéros dans un gigantesque zoo.

                              L’article soulève un vrai problème et j’espère que les belges trouveront ensemble une solution équitable, mais l’auteur est vraiment mal placé pour se poser en directeur de consciences. C’est l’élève de BHL, sous-marin du Mossad chargé de la propagande israélienne dans les milieux soit-disants « intellectuels » de Paris.


                              • Shaytan666 Shaytan666 3 octobre 2010 11:31

                                Je remercie infiniment Mr Patrtick Roegiers de m’avoir appris que le mur de Berlin et le rideau de fer avaient été construis par les Américains et les Européens afin d’empêcher les populations de se réfugier dans le paradis communiste qu’était la RDA. Je ne sais combien de ces malheureux ont été tué par les gardes frontières occidentaux, alors que les VOPO les attendaient avec des fleurs.


                              • Internaute Internaute 3 octobre 2010 10:32

                                Heu, une question bête. Ils font comment les suisses ?


                                • Marc 3 octobre 2010 12:14

                                  À quand une initiative privée, citoyenne, démocratique, belge, qui lancerait un référendum linguistique belge privé ?
                                  Un site web avec un nom comme « B-census », une base de donnée des adresses en Belgique, une inscription par adresse, une choix de 1 ou 2 langues pour chaque habitant à une adresse...

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