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Accueil du site > Tribune Libre > Nous n’éviterons pas la baisse de notre niveau de vie

Nous n’éviterons pas la baisse de notre niveau de vie

On ne peut pas admettre la convergence des économies, et croire qu'elle ne se traduira pas par une baisse de notre niveau de vie.

Je fais suite à mon article paru la semaine dernière sur mon blog (« La crise n’est pas née en 2008, elle est l’expression du processus de convergence des économies  » et « Ayons le courage de faire face collectivement à la transformation en cours  »), et relayé sur le Cercle Les Échos sous le titre « Faire face à la convergence des économies mondiales  », et sur AgoraVox

Dans cet article, je montrais que nos pays, après avoir longuement dominé le reste du monde et organisé la mondialisation à leur profit, se voyaient depuis les années 90 soumis à un processus de convergence, amenant progressivement le niveau de vie moyen du Brésil, de la Chine et de l’Inde à se rapprocher du nôtre. Mais un habitant de nos pays restait encore en 2010 en moyenne trente fois plus riche qu’un Indien, neuf fois qu’un Chinois et quatre fois qu’un Brésilien.

J’expliquais aussi que ce processus allait se poursuivre dans les dix à vingt ans à venir, et que, compte-tenu de notre endettement privé et/ou public qu’il allait en plus devoir rembourser, nous allions avoir à faire face à une baisse très sensible de notre niveau de vie moyen. J’avançais le chiffre de 50%, ce qui correspondait à une baisse de 3 à 6 % par an sur la période.

Je concluais enfin sur la nécessité de ne pas faire porter cet effort sur les plus fragiles, ou sur les budgets tels que l’Éducation, la Justice ou la Santé, ce qui allait supposer une baisse de 5 à 10% supportée par les moins fragiles et les dépenses les moins utiles.

Les réactions et commentaires que j’ai recueillis suite à cet article qui a donc été largement diffusé, m’amène à apporter les précisions et les compléments suivants.

Je suis tout d’abord heureusement surpris par l’accueil reçu et l’acceptation du diagnostic porté. Ceci montre que le langage de la vérité est possible, et que les experts et les politiques ont bien tort de ne pas le tenir. Je nous sens collectivement capables de faire face au réel, et c’est rassurant.

Ensuite certains m’ont dit partager mon analyse, mais pas mes conclusions. Comme je leur ai déjà répondu, on ne peut pas séparer les deux : mes conclusions ne tombent pas du ciel, elles sont le fruit de mon analyse. Donc on ne peut contester les conclusions, sans contester l’analyse. C’est un réflexe courant : refuser le reflet apparaissant dans le miroir quand il dérange.

Concernant donc les commentaires sur mon analyse, d’aucuns ont indiqué que je n’avais pas tout pris en compte, et notamment pas l’écologie et l’environnement. C’est exact. Mon analyse, comme toute analyse, n’est pas exhaustive, car c’est impossible. Par construction, tout raisonnement suppose une focalisation et des choix. La question à se poser n’est pas de savoir si telle ou telle donnée manque, mais si ce manque vient fausser le raisonnement. Or la prise en compte des contraintes écologiques ne vient pas modifier la convergence, mais la vitesse de cette convergence, car elle vient modifier le niveau de la croissance mondiale : le niveau actuel de consommation des ressources naturelles et la dégradation du bon fonctionnement de notre planète vont en effet très probablement freiner le développement. Ce ralentissement, loin de nous être favorable, risque d’abaisser plus drastiquement notre niveau de vie, car seule une forte croissance mondiale peut adoucir la chute. Comment imaginer que nous puissions durablement rester les propriétaires des ressources rares ?

Enfin on m’a aussi souvent interpelé sur les inégalités existantes au sein des pays émergés. Il est vrai qu’elles existent et sont croissantes, mais il en est de même chez nous. Le risque dans tous les pays est la montée des égoïsmes et le renforcement des puissants au préjudice des faibles. Le fait que des inégalités se développent en Chine, en Inde ou au Brésil ne va pas freiner la convergence, elle va simplement la rendre dangereuse, comme chez nous. C’est donc bien un combat mondial pour plus d’équité et de justice qu’il va falloir mener. Au risque de me répéter, je ne crois pas que nous puissions mener ce combat, en donnant des leçons aux autres, leçons que nous n’appliquons pas chez nous.

Agir positivement suppose d’abord que nous comprenions et acceptions que

  • Nous ne sommes plus les maîtres du monde,
  • La convergence est en cours et va aller à son terme, ce qui est juste et bien,
  • Sous la pression de la convergence et de la nécessité de rembourser nos dettes, notre niveau de vie moyen va baisser durablement,
  • Les efforts devront être supportés par les puissants et les forts,
  • Il est possible de construire un nouveau projet positif, ne reposant plus sur la croissance et la domination,
  • Nous devons nous donner les moyens de passer la situation critique à court terme.

Est-ce que ce que je présente est le scénario du pire ? Je ne crois pas, je le crois réaliste. Et si jamais, la réalité nous était plus favorable, nous aurions alors à gérer de bonnes nouvelles, ce qui est facile. À l’inverse, à force de nous bercer de fausses bonnes nouvelles, à force de croire à des scénarios faussement optimistes, nous n’arrêtons pas d’encaisser des mauvaises nouvelles et des successions de tours de vis.

Ceci rejoint ce que j’écrivais, il y a un an dans mon livre « Les mers de l’incertitude  » :

« Ceux qui vont réussir seront des paranoïaques optimistes : ils savent que le pire est possible, se sont préparés en conséquence et sont confiants de leur capacité à s’en sortir.

Comment vont-ils procéder ? Ils vont s’organiser non pas sur le scénario médian, mais sur le pire. En effet, si je centre mes actions sur l’hypothèse médiane, j’ai une chance sur deux d’avoir à faire face à une mauvaise nouvelle (sans parler de celles que je n’ai pas identifiées initialement). Je vais donc être constamment débordé. Si je démarre en fonction de la pire hypothèse, je n’ai alors plus que des bonnes nouvelles à gérer. Ma recommandation est de mettre ainsi l’incertitude identifiée à l’intérieur des marges prises et non pas à l’extérieur. Comme il va se produire en plus des événements totalement imprévus, autant n’être surpris qu’en positif par ceux que l’on a identifiés à l’avance. »


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90 réactions à cet article    



    • Kalki Kalki 27 septembre 2011 10:01

      Si tu veux te couper une jambe fait le, toi même mais à toi.

      L’état – de l’économique

    • hunter hunter 27 septembre 2011 11:03

      Bonjour Robert,

      Article très pertinent (j’allais dire comme d’hab’), surtout en ce 27 septembre qui est le « global overshoot day », http://www.bioaddict.fr/article/ressources-naturelles-l-humanite-vit-a-credit-a2131p1.html

      ce qui signifie qu’en 9 mois, l’humanité (enfin essentiellement une petite partie de l’humanité), a déjà consommé ce que la planète est capable de produire / renouveler en 1 an !

      Ce qui signifie que nous vivons donc à découvert : on entame le capital de l’année prochaine !
      ( je me permet cette métaphore bancaire, car ça parle à tout le monde)
      Mais ça, personne n’en parle ! une petite brève ce matin sur France-info, c’est tout (pas reprise depuis) !

      C’est de plus en plus grave, mais qui en a conscience ?

      Bonjour chez vous

      H /


      • Ronny Ronny 27 septembre 2011 11:09

        @ Hunter

        Je me faisais la même remarque vous ce matin, je me demande si cela ne mériterait pas un article sur Avox.

        Je n’ai pas le temps de m’y coller dans les jours à venir malheureusement, mais peut-être que vous pourriez nous pondre quelque chose...


      • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 11:30

        @Hunter

        Merci pour le commentaire. Je ne savais pas que le 27/9 était le « global overshoot day ». Heureuse coincidence effectivement !



      • lagabe 27 septembre 2011 15:05

        21 août 2010 : le jour du dépassement

        Le 19 décembre 1987, pour la première fois de son histoire, l’humanité vivait au-dessus de ce que la terre pouvait lui offrir en un an. Selon l’ONG Global Footprint Network, le jour du dépassement (Earth Overshoot Day) aura lieu cette année le 21 août.

        L’humanité aura consommé le 21 août 2010 les ressources que la nature peut produire en un an. Incroyable non ?

        http://www.agoravox.fr/actualites/e...


      • lagabe 27 septembre 2011 16:40

        non , tu es aussi responsable


      • Spip Spip 27 septembre 2011 22:18

        @ stabilobûss

        Disons que les responsabilités sont partagées, mais avec un pourcentage démesuré entre le citoyen lambda et le haut de la pyramide. Ceci dit, mathématiquement parlant, la base de la pyramide est beaucoup plus nombreuse...

        La responsabilité indiscutable appartient quand même au sommet qui oriente (médias), décide (lois) et applique (puissance financière) Ce qui ne nous exonère pas totalement de notre responsabilité individuelle au niveau citoyen, consommateur, même (et surtout) si ces deux niveaux entrent souvent en conflit, hélàs...)


      • hunter hunter 27 septembre 2011 11:24

        Romy,

        Merci de vos encouragements ; un petit papier pourquoi pas ? il sera court en tout cas, car il suffit de consulter le site de « global footprint network » !

        Ce que je peux essayer de faire, c’est peut-être un résumé/traduction de leur analyse ?

        Je vais essayer si j’ai un peu de temps.

        Mais peut-être que quelqu’un d’autre le fera avant moi : aucun problème pour moi !

        Cordialement

        H /


        • Guilhem 27 septembre 2011 11:28

          Bonjour,

          Si vous refaites votre raisonnement en enlevant :

          « Les efforts devront être supportés par les puissants et les forts, »

          Quel est le résultat ?

          Parce-que ça il ne faut pas y compter...


          • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 11:34

            Si les efforts ne sont pas supportés par les moins fragiles, nous allons droit vers la guerre sociale.

            Aussi même si mon propos peut paraître utopiste et peu réaliste, il est essentiel de porter ce message pour essayer de changer les choses, tant qu’il est encore temps. Et je ne désespère pas... Le pire n’est jamais certain, tant qu’il n’est pas arrivé

          • Bobby Bobby 27 septembre 2011 23:01

            ...Oui, hélas, il n’arrive pas à découvert ni très rapidement !

            Et on ne peut pas compter sur les « autorités » pour nous informer !

            Celles-ci ont en effet, pour priorité de conserver « l’ordre » (établi)... ce qui n’arrange pas les affaires du peuple !

            Elles auront plutôt tendance à occulter aux maximum tout ce qui sera susceptible de porter des informations correcte, plutôt que de risquer de perdre le « pouvoir » dont elles semblent avoir tant besoin. (je pense ici entre-autres à la loi Hadopi... par exemple).

            Très bon article ! merci.

             


          • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 23:05

            C’est bien parce que je ne vois pas ce message être porté que j’ai pris le temps d’écrire cet article et de répondre aux commentaires, le tout sous mon vrai nom et en indiquant qui je suis et ce que je fais


          • hunter hunter 27 septembre 2011 11:29

            Pour info, si vous n’êtes pas trop fâché avec la langue de William S :

            http://www.footprintnetwork.org/en/index.php/GFN/

            Be seeing you

            H /


            • Daniel Roux Daniel Roux 27 septembre 2011 11:47

              Concernant le monde des hommes pris dans son ensemble, l’image qui prévaut dans mon esprit est la même qui montre la compétition d’hommes en costume trois pièces sur l’échelle sociale complétée par une autre image, qui serait placée dessous, celle de l’enfer de Dante.

              L’image de l’échelle sociale est très drôle et cruelle. Chaque homme, tous cadres, sur son échelon cherche à conquérir l’échelon supérieur tout en se défendant le sien contre l’ambition de ceux d’en dessous. Cette image décrit le monde des riches, de ceux qui, quel que soit les pays dans lesquels ils sévissent, vivent toujours mieux ; de l’exploitation de tous les autres, c’est à dire de ceux qui figurent sur l’autre image.

              L’autre image, celle de l’enfer de Dante, montre les différents cercles de l’enfer au milieu desquels, Satan règne dans toute son horreur. C’est le monde des pauvres, de tous ceux qui n’ont aucun espoir de s’en sortir et pour qui chaque jour est une épreuve, qu’ils vivent en Amérique, en Europe, en Asie ou en Afrique.

              La seule convergence observable est la stratification des classes sociales et la fascisation des politiques nationales. Les riches dominants confisquant tous les pouvoirs, réprimant toutes velléités de révolte et les pauvres enfermés dans leur misère, sans espoir d’en sortir.

              La mondialisation sauvage organisée par cette oligarchie pour son seul profit, entraîne la paupérisation des classes moyennes américaines et européennes par le transfert d’emplois bien rémunérés vers des emplois précaires et segmentés tenus par des quasi esclaves faiblement rémunérés.

              Et le pire est à venir. L’effondrement du système financier fondé sur le dollar n’est plus qu’une question de mois, voire quelques années mais il est certain tant ce système est gangréné par la dette et la politique du pire imposée par les Grands Créanciers, c’est à dire l’Oligarchie. Quelles seront les victimes de cet effondrement ? Certainement pas ceux qui en sont les premiers responsables mais sûrement tous les autres.

              Imaginer que les milliards de Chinois, d’Indiens, d’Indonésiens et autres pays de l’ex tiers monde puissent vivre comme des américains et même comme des européens de la classe moyenne même inférieures, c’est nier l’évidente limitation et le renchérissement mécanique des matières premières, amplifier par la spéculation de l’oligarchie. Il n’y a qu’à regarder l’envol des deux première d’entre elles, antagonistes sur les surfaces agricoles disponibles, les céréales et le pétrole sur les 5 dernières années.

              Les solutions pour éviter le pire sont hors de portée car elles ont toutes comme préalable la fin de la domination politique et économique de cette oligarchie qui détient tous les pouvoirs et s’est montrée à plusieurs reprises capable de tout y compris du pire, pour les garder.


              • Salade75 27 septembre 2011 13:35

                J’adhère à la seconde partie de votre commentaire, mais pas à la première.
                Ce que vous décrivez de l’échelle sociale et de l’enfer , n’est pas lié aux« riches » ou aux « pauvres », mais à la nature humaine. Transformez un pauvre en riche, et il devient pire que les autres riches (réalité traduite en langage populaire par le très péjoratif « nouveau riche »).

                Les solutions sont hors de portée car toutes ont pour préalable de changer la nature humaine ...


              • foufouille foufouille 27 septembre 2011 13:51

                ca vient du modele de societe, pas a la « nature humaine »


              • roro46 27 septembre 2011 14:58

                La société n’est pas une entité extérieure  ; c’est nous, les humains, qui la faisons.


              • Voxien2011 27 septembre 2011 15:03

                La société est plus que jamais stratifiée. Les différences et les inégalités sociales et culturelles sont de plus en plus criantes.

                Les dogmes qui structurent notre imaginaire et régissant nos sociétés, surtout parmi les classes moyennes et les élites, sont le mérite, la concurrence, l’accumulation matérielle, les lois du marché, la liberté marchande, l’agressivité commerciale, ...etc. Ces dogmes et ces valeurs justifient les inégalités abyssales existantes entre les plus pauvres de planète et les plus riches. Ces valeurs justifient ce que le pouvoir d’achat permet de faire (acheter, jeter, gaspiller, polluer, cumuler, ...etc).

                Je me pose les questions suivantes :

                - Pourquoi je renoncerai à mon agressivité dans ce marché et au nom de quoi ?

                - En quoi d’autres valeurs que celles qui structurent et organisent la société marchande actuelle seraient plus légitimes ?

                Ceci est-il dû à ceci : Crise anthropologique ?

                Si c’est la cas, le problème de notre monde (en tout cas occidental) est beaucoup plus grave qu’on le pense !!!


              • lagabe 27 septembre 2011 15:09

                Nous vivons dans une société qu’on a gavée et dont le foie éclate. On a dit que la pauvreté cesse lorsqu’on a un pantalon et que la richesse commence quand on en a deux, puisque l’on n’en porte qu’un. Il faudrait ajouter que la pauvreté revient quand on en veut un troisième, car on est toujours pauvre quand on a un désir qui n’est pas satisfait et le système de production actuel, en ce sens, s’est donné pour but principal de nous appauvrir. De nous appauvrir et de nous engraisser. Comme ces roitelets des îles mélanésiennes qui voient l’obésité comme un signe de succès, dans une culture dont la faim n’a jamais été éradiquée.

                http://nouvellesociete.wordpress.co...

                nous sommes des obèses , trop facile de mettre la responsabilité sur les autres, tu es aussi responsable


              • foufouille foufouille 27 septembre 2011 15:09

                « La société n’est pas une entité extérieure ; c’est nous, les humains, qui la faisons. »
                une partie seulement
                ceux qui reussissent montre l’exemple
                l’absence de travail pour tous pousse a certain comportement
                etc


              • roro46 27 septembre 2011 15:46

                oui, foufouille, mais tout ça, ce sont des humains.
                Et ceux qui montrent l’exemple, NOUS les suivons ; NOUS les mettons au pouvoir, puis NOUS les y remettons, etc.


              • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 15:52

                La société et les relations humaines ne sont pas des invariants. Elles sont évoluées fortement à l’occasion de l’apparition de l’agriculture, de la roue, ou de l’écriture.

                L’émergence des technologies de l’information, le développement d’internet qui constitue un réel 6ème sens et la mondialisation qui en résulte viennent rebattre les cartes.
                L’humanité est et va changer.
                A nous de faire en sorte qu’elle en ressorte meilleure

              • Voxien2011 27 septembre 2011 16:31

                Robert

                Les sociétés changent, je suis d’accord.

                Mais il faut retenir qu’à travers l’histoire les sociétés ont changé à chaque fois qu’on le leur a imposé par la violence, les guerres, la soumission, l’esclavage, la domination, la menace, la peur, ...etc.

                Càd à chaque fois au détriment de la dignité et du respect des Hommes et de leur cultures.

                Jusqu’ici et depuis presque toujours les plus forts, les plus rusés et les plus malins ont imposé leur ordre, leur vision, et leurs idéologies. Les plus fort, les élites, la bourgeoisie ont conçu des organisations dans lesquelles ils ont intégré les humains par l’esclavage, la force, la domination, ...etc.

                Qu’est ce qui me dit que la future organisation encore ne sera pas conçu par les mêmes ou autres dominants et malins et toujours sur le dos de la majorité sacrifiée.

                Ce scénario est beaucoup plus probable que n’importe lequel, puisque les autres scénarios ont toujours été des fictions qui n’ont pas existé dans la réalité !!!


              • foufouille foufouille 27 septembre 2011 16:57

                « Et ceux qui montrent l’exemple, NOUS les suivons ; NOUS les mettons au pouvoir, puis NOUS les y remettons, etc. »
                c’est du conditionnement
                combien de pauvres deviennent riches ?
                juste assez pour une illusion


              • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:32

                Le fait que les sociétés changent le plus souvent par la violence (ce qui est exact) n’empêche pas qu’il faut tout faire pour l’éviter. C’est le sens de mon article... et même si c’est utopiste, il faut essayer !


              • Spip Spip 27 septembre 2011 22:52

                @ voxien2011

                La société est plus que jamais stratifiée. Pas sûr.Les strates communément admises, jusqu’à présent, étaient en gros 1) les franchement pauvres - 2) les salariés au minimum - 3) la classe moyenne inférieure - 4) la classe moyenne supérieure - 5) les riches (à partir de combien... ?)

                Ces strates sont en train de se déliter par la mise en instabilité  : 1) apparition de salariés qui s’appauvrissent et se rapprochent de la catégorie 1. - 2) glissement de la classe moyenne vers la catégorie 2 par taxes et prélèvements divers - 3) commencement d’une prise de conscience de la moyenne sup : les riches ne leur laissent plus que des miettes insuffisantes (rupture du pacte implicite). 5) Et même chez les riches, prise de pouvoir des purs spéculateurs au détriment de ceux qui produisent !

                - Pourquoi je renoncerai à mon agressivité dans ce marché et au nom de quoi ?
                Si vous vous sentez bien dans votre peau, sans dégâts sur votre entourage-, sans angoisse pour vos enfants, pourquoi pas, en effet ?

                - En quoi d’autres valeurs que celles qui structurent et organisent la société marchande actuelle seraient plus légitimes ?. Il suffit de voir où ces « valeurs » nous ont amené aujourd’hui pour avoir envie d’en essayer d’autre, non ?


              • Loatse Loatse 27 septembre 2011 13:31

                @Daniel

                je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous sur ce point là :

                Les solutions pour éviter le pire sont hors de portée car elles ont toutes comme préalable la fin de la domination politique et économique de cette oligarchie qui détient tous les pouvoirs et s’est montrée à plusieurs reprises capable de tout y compris du pire, pour les garder

                si nous cherchons des solutions pour éviter non pas le pire mais la remise à plat de notre système, je crois que c’est en vain... Ce système tel qu’il a été concu ne peut que s’écrouler à moyen ou court terme... plus probablement court.. nous en voyons les prémisses..

                Lorsque nous mésusons (faisons mauvais usage d’une chose) celle ci se retourne contre nous..cette loi qui est valable pour le particulier, l’est aussi pour les nations, les banques, le domaine de la spéculation etc...
                Tout simplement parce que ce mauvais usage induit un déséquilibre...

                Nous en sommes arrivés à un point où nos sociétés de surconsommation génèrent un mal être permanent... Si la plupart d’entre nous n’ont pas encore conscience que notre mode de vie de « consommateur » se construit au détriment de ceux (les esclaves modernes) qui produisent, le déséquilibre engendré par celui-ci ne peut pas ne pas avoir de répercutions, ce que j’appelerai l’effet boomerang...

                je pense que ce qu’il se passe est un mal pour un bien, que s’accrocher comme nous le faisons à un système qui est non seulement nocif mais obsolète ne fait que retarder l’implosion...

                 mais en ce qui concerne l’avenir saurons nous tirer profit des erreurs passées ????



                • Betov 27 septembre 2011 15:48

                  Loatse, je ne vois là aucun argument contre la formulation de Daniel. Les solutions pour éviter le pire sont hors de portée, que le système s’effondre de lui-même maintenant ou qu’il le fasse dans un siècle.

                  Personne ne s’attache au système. C’est le système qui s’attache à nous. Et comme nous n’avons accès à aucun outil, même conceptuel, qui pourrait remettre en cause la situation, je ne vois pas très bien en quoi nous pourrions, au présent, tenir compte des erreurs manifestes du présent.


                • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 15:56

                  Aucun système n’existe dans l’absolu. Il est toujours la résultante de règles qui l’établissent.

                  Pour faire muter un système, ou accélérer sa mutation, il faut identifier comment et où agir, cad quel dérèglement local d’une règle va le faire se transformer.
                  On peut donc agir et les solutions ne sont pas hors de portée

                • Daniel Roux Daniel Roux 27 septembre 2011 18:59

                  @ Loatse et Robert Branche

                  Les sociétés humaines ne sont pas des mécanismes, ni des systèmes logiques. Quelques soient les talents des ingénieurs et de mécaniciens à détecter les dysfonctionnement et à préconiser des réparations, ils n’ont aucun moyen d’intervenir dans la dynamique de ces sociétés.

                  Les civilisations naissent, prospèrent, déclinent et disparaissent, et ne n’est jamais du fait des peuples qui les composent mais toujours par la survenance d’un élément extérieur qui intervient selon sa propre logique ou par l’aveuglement des élites au pouvoir qui conduit inéluctablement à la décomposition de la société puis à son auto destruction.

                  Les Khmers rouges par exemple, n’ont pas été défaits par le peuple cambodgien malgré le massacre d’un tiers de la population mais par l’invasion d’une armée étrangère, en l’occurrence vietnamienne.

                  L’URSS surpuissante militairement parlant contrôlant d’immenses et riches territoires, n’a pas été détruite par un soulèvement populaire mais s’est décomposée par ce qu’il faut bien nommé, la bêtise et l’arrogance des dirigeants.

                  Il n’y a pas non plus de déterminisme dans le destin de l’humanité. Personne ne sait dans quel état elle sera dans un siècle ou même si elle existera encore. Cela ne dépend pas de nous mais de facteurs incontrôlables qui sont peut être tout simplement la bêtise et l’arrogance de ces hommes à l’agressivité exacerbée qui veulent le pouvoir à tout prix et ne s’en servent que dans des buts égoïstes et destructeurs.


                • Spip Spip 27 septembre 2011 23:21

                  @ Daniel Roux

                  « Les civilisations naissent, prospèrent, déclinent et disparaissent, et ne n’est jamais du fait des peuples qui les composent mais toujours par la survenance d’un élément extérieur qui intervient selon sa propre logique ou par l’aveuglement des élites au pouvoir qui conduit inéluctablement à la décomposition de la société puis à son auto destruction.
                   »

                  Ce n’est pas OU mais ET. L’empire romain où l’empire perse, prototypes de pouvoir mondialisé (à l’échelle de l’époque) se sont doucement effondrés parce que les élites commençaient à renâcler à servir aux frontières, préférant salarier des « barbares » pour les remplacer. A la fin, ils étaient le pouvoir réel et n’ont pas eu à pousser beaucoup pour que ça tombe. Il serait intéressant d’établir un parallèle avec ce qui arrive aujourd’hui..


                • Loatse Loatse 27 septembre 2011 23:43

                  Betov,

                  effectivement, je pense m’être mal exprimé, le mot désaccord ’n’est pas adéquat ; ,ne convient pas dans le sens de ce post de daniel roux,..que je plussoie par ailleurs :)

                  Il s’agit juste du mot « solution » qui me tarabuste...

                  On cherche encore à changer les choses, à inverser la vapeur en quelque sorte.. comme un train lancé à grande vitesse dont on voudrait changer l’aiguillage tandis qu’il roule..
                  .
                  Ce n’est même pas du pessimisme c’est un constat... vaut mieux attendre que le train s’arrête, ce qu’il fera inévitablement...

                  Après, seulement après nous pourrons envisager l’avenir différemment..



                • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 23:47

                  Et si le train déraillait au lieu de s’arrêter ? Ne faut-il pas agir avant ?


                • Betov 27 septembre 2011 13:50

                  « ... on ne peut contester les conclusions, sans contester l’analyse... »

                  Des exemples fameux, comme les délires de Jacques Attali, montre qu’on peut se livrer à des analyses ponctuellement justes, les rapprocher entr’elles,... et en tirer des conclusions démentielles.

                  « Les efforts devront être supportés par les puissants et les forts »

                  Bel exemple de démence. Au mieux, si l’on était naïf et inconscient de qui tient le manche du fouet, pourrait-on dire que les efforts devraient, dans l’idéal, être supportés par les dominants. Étant donné l’absence totale de démocratie et l’absence totale de possibilité d’y parvenir, ce n’est qu’incantation.

                  Si on ne comprend pas que la cause des causes repose sur le crime de richesse, on ne comprend rien à rien. Ce manque de lucidité amène sans surprise à des propositions dérisoires comme « nous ne sommes plus les maîtres du monde ». Les dominants sociaux sont les mêmes dans le monde globalisé que dans l’ancien monde. Les seuls perdants sont les peuples qui ont accepté de subir leurs maîtres.

                  « La convergence est en cours et va aller à son terme, ce qui est juste et bien ». La convergence des totalitarismes n’est ni juste ni bien. C’est un crime contre l’humanité.

                  « ... la nécessité de rembourser nos dettes, notre niveau de vie moyen va baisser durablement... » Il ne peut rien y avoir à rembourser si on refuse le crime de richesse ni aucune raison pour que des niveaux de vie modestes soient amenés à baisser, hors des contraintes écologiques naturelles.

                  « Il est possible de construire un nouveau projet positif, ne reposant plus sur la croissance et la domination »

                  Oui, bien sûr, mais pas si on ne comprend rien aux problèmes fondamentaux.

                  « Nous devons nous donner les moyens de passer la situation critique à court terme »

                  La formulation est comique. Comment ? Sans accès concevable à la démocratie, sans accès à l’information, noyés dans des idéologies absurdes, dans une ignorance crasse et une paresse insondable, Comment ?


                  • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 16:03

                    1. Concernant Attali, le problème est qu’il ne conduit pas une analyse cohérente et simple, mais une juxtaposition d’analyses incohérentes entre elles. Donc on ne peut en tirer aucune conclusion. A l’inverse, l’analyse que je menais dans mon article précédent sur la convergence, est simple et cohérente, et conduit donc à la conclusion qui ne peut pas déconnectée de l’analyse.

                    2. Tous les puissants et les forts ne sont pas des cyniques, certains sont prêts à des changements et des partages (j’en connais). De plus pour ceux qui n’y sont pas prêts spontanément, on peut leur expliquer que c’est leur intérêt, car sinon c’est tout le système qui va imploser, leur richesse et leur puissance avec.
                    3. La convergence dont je parle est celle des niveaux de revenus (cf. l’article précédent)
                    4. Nous ne pouvons pas faire fi de nos dettes, sauf à vouloir rentrer dans un sorte de jungle mondiale
                    5. Pour la situation à court terme, il est vrai que je n’apporte pas ici de réponse, mais ce n’était pas l’objet de cet article. J’y reviendrai plus tard

                  • Robert GIL ROBERT GIL 27 septembre 2011 14:23

                    La décroissance propose aussi de diminuer l’empreinte écologique de nos sociétés. Une société qui consomme toujours plus ne peut respecter l’environnement et épuise tôt ou tard les ressources essentielles à la vie. Il ne peut y avoir de croissance infinie sur une planète finie. Il ne s’agit pas de se priver ou de vivre dans la frustration. Vivre simplement, c’est de ne pas succomber aux tentations inutiles et de résister au dictat des marques. C’est vivre mieux avec moins, c’est être responsable. Mais c’est aussi comprendre que notre boulimie d’achat est le reflet d’un mal-être, d’une insatisfaction, engendrés précisément par cette société dite d’abondance ? Nous possédons de plus en plus de biens matériels, sommes-nous de plus en plus heureux ? Au seuil de la vie, la véritable richesse est le vide que l’on laisse et pas les biens que l’on lègue ! Voir :

                    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/03/de-quoi-avons-nous-besoin/


                    • Traroth Traroth 27 septembre 2011 15:32

                      « Nous n’éviterons pas la baisse de notre niveau de vie » : C’est qui, « nous » ? Parce que certains, comme les patrons du CAC 40 ou du NYSE, semblent étrangement immunisés contre cette baisse !


                      • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:34

                        Oui la réaction immédiate est le creusement des inégalités, et aussi un réflexe de « take the money and urn » que je vois malheureusement trop souvent chez des dirigeants.... Logique de fin de règne...


                      • Fanny 27 septembre 2011 15:40

                        En fait de convergence, j’en vois deux. Les classes supérieures des pays émergents convergent vers le niveau de revenus des classes moyennes supérieures des pays développés. Cette première convergence se fait plutôt par le haut : un ingénieur marocain employé par une multinationale au Maroc demande déjà le salaire standard des pays développés. La seconde convergence est le développement d’un lumpen prolétariat dans les pays développés. Des filets sociaux masquent encore cette réalité, ce masque risquant de s’effriter avec l’austérité rampante. On évolue donc partout vers le creusement des inégalités. Si l’oligarchie mondiale poursuit sur le mode « business as usual », avec en sus le risque environnemental/énergétique, elle risque de tout perdre car le processus actuel devra s’arrêter et s’inverser, d’une façon ou d’un autre. Si l’oligarchie prend conscience de la précarité de ce processus (peu d’exemples dans l’histoire), elle aura à gérer des bouleversements. L’histoire montre que les oligarchies savent mettre en œuvre et gérer un bouleversement particulier : la guerre. Sauront-elles procéder autrement ? Je suis très modérément optimiste.


                        • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 16:07

                          Je partage votre commentaire, mais ce n’est pas une fatalité.

                          Ce qui est incontournable, c’est la convergence globale entre tous les pays du monde (due à l’effet du développement des échanges - à la fois de biens physiques et d’information -).
                          Si ensuite dans chaque zone, on n’y prête pas garde, cette convergence s’accompagne d’un creusement des inégalités, ce qui correspond à votre analyse. Dans ce cas, on ira vers la déflagration sociale.
                          Mais ce n’est pas irrémédiable : on peut aussi faire porter les efforts sur les moins fragiles, thèse que je développais dans mon article précédent

                        • docdory docdory 27 septembre 2011 15:42

                          @ Robert Branche

                          Je vous trouve bien optimiste. Ce n’est pas à une simple baisse du niveau de vie que nous allons avoir droit, mais à un effondrement complet du niveau de vie.
                          A noter que la crise actuelle n’est pas du tout une crise de la dette mais une crise de surpopulation à l’échelle mondiale, qui va aboutir à un effondrement mondial généralisé, dont cette « crise de la dette » constitue simplement le premier acte.
                          Cet effondrement total avait été parfaitement prévu en 1972 par le fameux « rapport Meadows » du Club de Rome, et commence à se réaliser.
                          La crise que nous vivons actuellement n’est qu’un petit début de ce qui nous attend...

                          • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 16:10

                            Je ne crois pas à l’effondrement mondial, car il y a une forme d’autorégulation de la planète (réaction systémique). Mais c’est effectivement être optimiste de l’affirmer.

                            Autrement je suis d’accord avec vous : la crise actuelle est d’abord la crise de la convergence, et non pas celle de l’endettement : l’endettement est le résultat de la convergence

                          • frédéric lyon 27 septembre 2011 16:04

                            Il est extrêmement intéressant de constater que nos prévisionnistes autoproclamés nous annoncent le plus souvent des catastrophes !


                            Celà en dit plus long sur eux, que sur notre monde qu’ils prétendent « analyser ».

                            Mais n’est-il pas vrai que lorsqu’on veut sauver le monde et passer comme le nouveau Messie, il faut commencer par annoncer que ce monde ne s’en sortira pas sans nos avis éclairé ?

                            Car sinon à quoi servirions-nous ?

                            « Il y a trop de grands hommes dans le monde, il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs, conducteurs de peuples, pères des nations. Trop de gens se placent au dessus de l’humanité, trop de gens font le métier de s’occuper d’elle ».

                            Frédéric Bastiat (La Loi), 1850.

                            Et puis les annonces de fin du monde ont ceci de très avantageux, on peut les renouveler à l’infini à chaque fois que la réalité les a démenti.

                            Il suffit de repousser un peu la date annoncée.

                            Puisqu’il faut appeler les choses par leurs noms, appelons cela du charlatanisme.



                            • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 16:12

                              Je n’annonce en aucun cas la fin du monde, mais une transformation du monde. Ce n’est pas non plus une catastrophe, car nous sommes collectivement suffisamment riches pour faire face à la baisse du pouvoir d’achat)


                            • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:37

                              Il est vrai que si nous gardons le même type de développement économique, il est probable.

                              Peut-être par optimisme je ne crois pas à l’effondrement. Mais aussi parce que tous les systèmes sont plus résilients que l’on ne le croît. Or l’humanité n’est pas le système, nous n’en sommes qu’une des composantes. Le tout nous dépasse... et je crois que ce « tout » peut prendre des initiatives pour ne pas disparaître...
                              J’aurai l’occasion dans le futur de revenir sur cette notion du « Tout » auquel je réfléchis en ce moment


                            • latortue latortue 27 septembre 2011 16:44

                              que de BLA BLA pour dire que nous sommes tous bien dans la merde ,mais ou sont les conseils pour en sortir ,je viens de remplir mon caddy et je me rend compte tous les jours que pour la m^me somme j’ai de moins en moins de bouffe ,voila le problème de la majorité des Français qui en on marre de se branler le cerveau avec des y a qu’a, y faut ,on devrait ,ras le bol de tout ça ,ça fait des années que j’entends les mêmes sons de cloche les même conseillers conseilleur avec de beaux diplômes nous rabâcher que si on est dans la merde c’est de notre faute .belle analyse mais ou sont les moyens de sortir de cette merde, a part celui de descendre dans la rue et de faire une bonne révolution de virer tous ces suceurs de sang qui nous gouvernent .eux ne sont pas dans la mouise leur salaires leurs retraites leurs train de vie n’a jamais été aussi haut .notre train de vie notre retraite notre salaire n’ont jamais été aussi bas .


                              • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:41

                                Le problème - de mon point de vue - vient que les dirigeants en place refusent d’admettre l’inévitable baisse de notre niveau de vie, et parie de façon illusoire sur la croissance, croissance qu’il voit tirée par le renforcement des forts... ce qui enfonce encore plus les faibles, et alourdit effectivement le prix de leur caddy.

                                Ce que je propose est un changement de paradigme, reposant sur l’acceptation et le lissage de la baisse du niveau de vie, et en faisant supporter cette baisse aux plus protégés (ceux qui sont dans les entreprises dominantes et dans les administrations, et bien sûr, en fonction de leur revenu total) 

                              • Clojea Clojea 27 septembre 2011 17:20

                                Bonjour. Deux remarques :
                                - Vous écrivez.....le remboursement de la dette.... notre niveau de vie va baisser... . Mais les dettes ne seront jamais remboursés, c’est du fictif
                                - La crise nous est martelée depuis 3 ans en continue. C’est la crise, la crise, la crise, et la crise. On ouvre la Tv, on écoute la radio, on jette un oeil à la presse, ou surf sur le net, et on trouve La Crise. Effectivement l’impact est réel, car psychologique. C’est du lavage de cerveau. Le pire est que cela commence à bloquer la machine économique. En effet, la classe moyenne, qui a les moyens, faut pas me dire le contraire, chichite à consommer. Moins de ci, moins de ca, mais ils s’achètent toujours les dernières voitures etc...
                                Des pauvres, des laissés pour compte, il y en a. Mais il y en a toujours eu. C’est malheureux mais c’est un fait.
                                Le marché économique aujourd’hui est mondial, et cela a bousculé l’ordre des choses. Finalement c’est un bien, cela permet à des pays dit faibles, d’avoir petit à petit le même niveau de confort que les pays industrialisés. Mais cela n’empêche pas les mêmes gangsters de spéculer et de s’en mettre plein les poches. Le problème est là. Pas ailleurs. La menace sans arrêt de crise boursière est un leurre, sauf pour une petite clique de criminels qui s’en mettent plein les poches.


                                • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:45

                                  Je suis d’accord avec vous que les discours actuels sur la crise, sur la bourse et la dette, sont des leurres car ce qui sous-tend tout cela c’est la convergence, ce que vous appelez « Le marché économique aujourd’hui est mondial, et cela a bousculé l’ordre des choses. Finalement c’est un bien, cela permet à des pays dit faibles, d’avoir petit à petit le même niveau de confort que les pays industrialisés’ »

                                  C’est pour cela que mes deux articles parlent de cette convergence, et de la nécessité d’arrêter de faire porter cette convergence sur les plus faibles de nos pays. Nous sommes actuellement dans un état d’esprit de « fin de règne » et de « take the money and run »

                                • bigglop bigglop 27 septembre 2011 18:29

                                  Bonjour,
                                  Très bon article qui résume bien les défis auxquels nous sommes confrontés.
                                  Quand j’entends parler de « convergence », « d’intégration » européenne, je cherche mon révolver.
                                  En effet, c’est termes sont utilisés, systématiquement, pour faire passer des mesures économiques, financières, fiscales, sociétales qui seront au détriment du plus grand nombre.
                                  Ces deux termes veulent justifier la mise en place d’une d’une gouvernance supranationale de l’Europe qui serait « inévitable » dans ce monde dominé par la financiarisation de l’économie.

                                  Convergence économique signifie l’établissement de règles communes strictes, mais qui ne tiendrons pas compte des particularités, singularités, de chaque état européen. Un standard contraignant, comme la règle d’or, sera mis en place et tant pis pour les « mauvais élèves », ils seront pénalisés et sanctionnés.

                                  Cette convergence se fera fatalement par le bas par l’alignement sur le moins disant et le meilleur exemple est la mise en coupe, le pillage organisé du peuple grec. Je n’emploie pas le terme d’Etat car il a disparu sous la tutelle du FMI, de la BCE, des marchés financiers.
                                  Ne pas oublier le Portugal, l’Espagne, l’Italie, Chypre (S&P : A+ à BBB, le 11/08/2011).
                                  Le moins disant s’applique aux services publics, sécurité sociale, financement chômage, santé, éducation, aides sociales, donc à tous les « amortisseurs » sociaux qui ont de plus en plus de mal à pallier l’accroissement des inégalités notamment des revenus.
                                  Dernière preuve, la suppression de l’aide alimentaire européenne et l’on nous parle de solidarité financière européenne en faveur des marchés financiers.

                                  Depuis le début, la construction européenne s’est faite uniquement sur le volet économique, puis depuis 1970, sur le financier (loi 1973, Pompidou-Rothschild, et suivantes).
                                  Il n’y a jamais eu de volonté d’une convergence fiscale, sociale par le haut.
                                  Le principe de « préférence communautaire » a fait place à une prétendue « concurrence libre et non faussée » avec le Traité de Lisbonne.

                                  Tant que nous resterons dans ces modèles du capitalisme financier prédateur et d’une société d’hyper-consommation, de nouveaux « besoins » créant des frustrations nous créeront nous-mêmes un cercle vicieux de « dépendance », de l’addiction à la consommation.

                                  Il faut absolument passer à une économie durable respectueuse de l’environnement reposant sur une gestion non-spéculative des matières premières et produits, notamment :
                                  l’eau, l’énergie, les produits agricoles de base, l’environnement,...

                                  Si vous regardez bien les propositions des candidats des différents partis, aucun ne propose cette alternative, même EELV qui appellera, au second tour, à voter PS. JL Mélanchon souhaiterait rester dans cette « Europe » pour en changer le fonctionnement de l’intérieur. Pour un député européen, ces « illusions » sont inquiétantes.

                                  Avec ma retraite, dépassant le seuil de pauvreté de 70 €, je vis cette baisse du pouvoir d’achat au jour le jour.

                                  Nous sommes en plein dans une reconfiguration de la construction européenne pour aboutir à un Grand Marché Transatlantique, à la disparition des souverainetés nationales, des peuples.

                                  http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-fesf-l-ue-et-la-banque-mes-le-97421

                                  http://www.mecanopolis.org/?p=24040

                                  http://www.mecanopolis.org/?p=23638


                                  • Tristan Valmour 27 septembre 2011 18:31

                                    Salut Robert

                                    Excellent article, mais je suis partiellement en désaccord avec toi. Tu n’as pas fait d’erreur de raisonnement, mais des erreurs de perception. Dans ce cas, le raisonnement causal ne peut conduire qu’à une solution logique mais erronée. En fait, dans ta perception, tu as prolongé la situation actuelle.

                                    1.  Première erreur de perception : croire en la paix. Les occidentaux mènent des guerres coloniales à travers le globe pour s’approprier les richesses naturelles capables de soutenir la croissance. L’Afrique est toujours dominée ; un continent demeuré sciemment une réserve pour des lendemains difficiles. Ces guerres coloniales ne rencontrent pour le moment pas trop d’opposition parce que personne n’est en mesure de rivaliser militairement avec eux, et personne ne le sera avant longtemps.

                                    2.  Seconde erreur : ne pas parler de la qualité de la gouvernance. De nombreux Etats sont gouvernés par des personnes qui n’en ont rien à faire de l’intérêt collectif. Ils exploitent l’Etat pour quelques intérêts privés, enrichissant les uns outre mesure, appauvrissant les autres sans limites. C’est un problème de gouvernance qui entraîne un problème de niveau de vie. Des personnes intelligentes, altruistes et compétentes à la tête des Etats, et la situation s’améliorera. Dans le passé, des hommes vertueux ont su redresser les Etats, donc améliorer le niveau de vie.

                                    3.  Troisième erreur : ne pas parler de la motivation. Dans une situation concurrentielle, pays contre pays, la motivation des peuples à triompher est capitale. Le potentiel des occidentaux est loin d’être exploité parce que les gens compétents n’ont pas envie de montrer toute leur compétence quand certains gagnent 1000 fois plus qu’eux sans le mériter 1000 fois plus.

                                    4.  Quatrième erreur : raisonner géographiquement. A l’heure de la mondialisation et de la mobilité (des personnes, des idées, des capitaux), comment peut-on encore croire vivre toute sa vie dans un pays ? Quitter un pays pour un autre, même temporairement, est une idée qui fait de plus en plus son chemin. Dès lors, plutôt que de parler de nationalité, ne faut-il pas envisager de parler de cocacolanais, de totalien, de mazdaois ? Les grandes corporations ont tout d’un Etat. Finalement, c’est moins une concurrence entre pays à laquelle il faut s’attendre, mais une concurrence entre champs comme l’avait exprimé Bourdieu.

                                    5.  Cinquième erreur : croire que le travail humain aura autant de valeurs. Avec une croissance constante des progrès technologiques, le travail humain se dévalorise. La machine remplace toujours plus l’homme, et s’il n’y avait de travail humain à bas coût dans certains pays, la machine serait encore plus présente. Il ne restera à l’homme pour seules activités rémunératrices, celles de penser, transmettre, créer, apprendre. Et encore, il pourrait être concurrencé dans ces domaines. Bref, de nouveaux métiers vont apparaître, d’autres disparaître. A partir de là, les indicateurs géographiques ont moins d’intérêt pour appréhender la problématique du niveau de vie. Il faut inventer de nouveaux indicateurs.

                                    6.  Sixième erreur : croire qu’une baisse du pouvoir d’achat entraînera une baisse du niveau de vie. De nombreux services autrefois gratuits sont payants. La société des individualités a un coût, celui de l’absence de relations sociales gratuites (secteur des services) au profit de relations sociales tarifées. Avec une baisse des revenus, la société redeviendra peut-être plus sociale, et des services aujourd’hui payants deviendront gratuits comme aller louer un objet plutôt que l’emprunter ; avoir un téléphone portable plutôt que prendre le téléphone du commerçant du coin, faire appel à qqun pour donner des cours plutôt que qqun de sa famille… Au final, il n’y aura peut-être pas de baisse de niveau de vie, et même une amélioration de la qualité de vie. Car plus de relations sociales = moins de dépression et autres maladies, donc, en plus, baisse de la consommation de médicaments. On peut imaginer des conséquences infinies qu’apporterait un changement de société.

                                    7.  Septième erreur : croire que les produits et services, et les circuits de distribution ne changeront pas. Il faut être honnête, dans une économie concurrentielle, il faut appâter le client. Pour cela, il faut faire des efforts dans le conditionnement, le marketing... Cela a un coût. Qui représente de 25 à 80% du produit ou du service. Tu ajoutes le coût des crédits qu’ont les entreprises (pour pouvoir investir afin de gagner des parts de marché), l’obsolescence programmée, la rémunération des actions, et tu arrives au fait que finalement, le consommateur paie son produit ou service trop cher. Tu vends les produits et services sous forme d’association loi 1901 avec toutes les garanties éthiques possibles et imaginables, tu formes une clientèle captive qui échappe à la concurrence. Alors on s’en fiche de la jolie boîte bleue, de l’ouverture rapide, et tous ces gadgets chers et très peu utiles. Et pourquoi acheter en supermarché quand on peut avoir un meilleur produit moins cher chez le producteur ?

                                    Pour conclure, mais on pourrait énoncer d’autres erreurs de perception (d’une société qui évoluera et s’adaptera mais qui ne sera pas le prolongement de celle-ci), l’entraide et de nouvelles façons de consommer pallieront la diminution du niveau de vie (selon les indicateurs actuels) sans affecter la qualité de vie. Si en plus ce sont des hommes compétents guidés par l’intérêt général qui sont au pouvoir, l’espoir est permis. De toutes les façons les personnes qui vivent en France n’ont pas trop de soucis à se faire par rapport à bien d’autres : la géographie est bonne (climat, eau, situation, patrimoine…).


                                    • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 18:55

                                      Au risque de te surprendre, je ne vois pas de désaccord réel entre mon propos et tes 7 points dont je partage largement l’esprit.

                                      Dans mes 2 articles (je te conseille vraiment de jeter un coup d’oeil au premier car les 2 vont ensemble), je n’étais pas entré dans les sujets que tu développes, car j’aime garder un caractère concis à mes articles.
                                      En reprenant rapidement tes points :
                                      - oui les guerres coloniales en Afrique existent encore, mais ce qui est nouveau c’est que l’Inde et la Chine y participe.
                                      - oui le profil des dirigeants est essentiel et c’est pour cela que je me suis décidé à écrire. Il est temps d’agir.
                                      - oui la motivation compte, mais je ne crois pas qu’elle changera le sens de la convergence
                                      - oui la géographie s’efface, c’est pour cela que je raisonne uniquement par grandes zones (Amérique du Nord, Europe, Chine, Inde...). Dans un 2ème temps, ces zones viendront même à s’estomper mais ce n’est pas pour l’immédiat
                                      - je n’ai jamais parlé du capital humain, ni dit que baisse de niveau de vie impliquait une moins bonne qualité de vie. J’ai pris le mot dans le sens du pouvoir d’achat : nous devons nous habituer à dépenser moins et c’est tout à fait possible.
                                      - bien sûr tous les circuits vont se recomposer, mais cela va prendre du temps et à nouveau, cela ne changera pas le sens de la convergence.

                                    • babadjinew babadjinew 27 septembre 2011 19:06

                                      A mon sens convergence devrait plutôt être remplacé par régression ! Convergence de l’ultra libéralisme certes, mais rien de plus. Les pays que vous citez ne vont pas tarder à arriver à leur masse critique propre. Certes en termes de marché il suffit d’avoir 45% des indiens et des chinois avec de bon revenus. Revenu suffisant pour adopter notre « Rêve existentiel » cad dans l’ordre des moyens, smartphones, voitures, maison, famille nucléaire, chiens. Juste ces deux pays réuni avec moitié de population ayant ces ressources et c’est plus d’un milliards de surconsomateurs lobotomisés qui enchantent déjà aujourd’hui.


                                      Les Banques sont plus qu’heureuses de prêter de l’argent, d’avoir des clients (seul 7% des indiens ont un compte en banque), les constructeurs d’auto pulluantes aussi suffit de regarder le ruch des compagnies européennes, japonaises, et autres...... 

                                      MAIS ou sont les convergences sociales ? Les SS, les retraites, les systèmes de plancher sociaux ????? Il n’y en a peu ou point, tous ce passant dans la sphère privée. La aussi les affaires sont juteuses, et des hôpitaux ultra modernes sont construit a un rythme effréné les marchés et le marges étant mirobolante. Le prix de journée en hôpital pour l’inde aura en 10ans seulement rejoint le prix de journée des hôpitaux européen ! Alors oui convergence pour un grand maximum de 50% des personnes ! Et les autres ??????

                                      Ce n’est ni la dette, ni même la population le problème mais bel et bien notre mode de vie qui aura pollué tous les esprits. Que quelqu’un essaye de faire comprendre à un frenchie un indiens, un chinois qu’il ne devrait pas avoir envie d’une pavillons de 300m² et 5 4*4 alors que les moyens il a !

                                      Ce modèle, celui sur lequel nous avons battit notre arrogance n’a aucune chance de converger, car personne n’est prêt ici ou la bas à lâcher ce qu’il estime être quelques chose de tout à fait normal.

                                      Les ventres sont déjà en train de ce vider. Non pas pour cause de manque de terre arable, mais pour cause de spéculations, de biocarburants mais aussi de changement culturels. Le régime végétarien millénaire de l’inde par exemple laisse la place à la mal bouffe de macdo et aux poulets en batteries........

                                      Bref, il n’est pas de convergence possible dans le bonheur ou le positivisme temps que l’on n’ira pas vers des convergences sociales.

                                      Et les attaques de tout bois sur justement tous les systèmes sociaux européen sont directement liées à cette volonté du secteur privé à ne surtout pas les voir apparaître (les systèmes sociaux) dans les économies qui ont fini d’emerger et qui rapportent vraiment bombons.

                                      Alors convergence que nenni régression, paupérisations ventre vide conduirons toujours vers des actes de violences.

                                       Cela est d’autant plus stupide dans la mesure ou pour la première fois depuis l’histoire humaine nous avons à notre disposition tous les moyens technique et technologique pour permettre à tout un chacun de vivre confortablement. (Toit, nourritures, eaux, écoles et même internet). Le seul frein à cela est notre stupide capacité à encore et toujours croire que le seul chemin existentiel passe forcement par l’archaïque TRAVAIL CROIT ET PROCRÉE. 

                                       

                                           

                                      • sdzdz 27 septembre 2011 19:28

                                        La convergence des économies ? il me semble qu’elle est déjà contestable en elle-même... Il y a d’abord des rapports de force qui entrent en ligne de compte, nos élites ayant simplement choisi de faire basculer tout le système politico-administratif vers un modèle néo-impérialiste reposant sur 15-20% de la population, d’abord pour préserver la rentabilité de leurs entreprises, mais ensuite pour en finir avec un modèle sociétal par trop égalitaire (au moins dans le verbe). Quand les Français s’en rendront compte (cette date approche) vous verrez alors s’ils ont envie de perdre jusqu’à 50% de leur niveau de vie (tout le monde n’a pas votre niveau de revenu)...

                                        Vous annoncez une baisse du niveau de vie sur 10 à 20 ans, B.Marris parle lui de 40 ans si personne ne réagit, sauf qu’il a oublié un léger détail et vous aussi : après l’Asie, il y a l’Afrique... donc il est clair que nos populations vont réagir et violemment !

                                        Ce qui s’est souvent produit en période d’expansion démographique (incontrôlée) :
                                        -les famines
                                        -les épidémies de masse
                                        -les guerres
                                        voire un mélange des trois, voilà ce que l’histoire de l’humanité nous apprend ! Ainsi, il apparait évident que la croissance au Brésil est dévorée par l’expansion démographique, on le constate sur votre graphe, cependant pour l’instant ils ont le territoire pour leur expansion... On peut fantasmer sur un monde meilleur, mais quand on entend les discours de haine d’une partie de l’humanité contre l’Occident, il vaut mieux pour nous ne pas baisser la garde, donc certainement pas admettre la convergence des économies !

                                        De plus, vous auriez pu vous situer politiquement parlant...

                                        http://www.la-France-contre-la-crise.over-blog.com


                                        • Catherine Segurane Catherine Segurane 27 septembre 2011 19:58

                                          Pas touche à mon niveau de vie !


                                          Depuis que j’existe, j’ai toujours vu l’économie en expansion. Parfois de peu, mais en expansion quand même.

                                          Et pourtant, depuis 1983, je suis au régime sec salarial.

                                          Et maintenant, on vient m’expliquer qu’il faudrait que mon niveau de vie régresse.

                                          He bien c’est non, car si, dans une économie en expansion, ma part doit diminuer, la question est de savoir quels sont les prédateurs qui me la bouffent.


                                          • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 20:18

                                            Je ne sais pas quel est votre niveau de rémunération et dans quel type d’entreprise vous travaillez, mais si vous faites partie de ceux qui ne sont pas les plus fragiles, vous allez devoir malheureusement accepter un baisse progressive de vos revenus, ce bien sûr sous condition que les plus riches participent davantage, et que cela protège les plus faibles


                                          • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 12:43

                                            Si vous croyez que je vais me laisser dépouiller par des prédateurs sans sortir le fusil, vous vous trompez !


                                          • Robert Branche Robert Branche 28 septembre 2011 12:47

                                            Merci pour votre sens du partage et de l’ouverture


                                          • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 12:51

                                            Je ne revendique no l’un ni l’autre.


                                          • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 12:53

                                            Mais je revendique une certaine lucidité, et je suis très consciente du fait que ceux qui nous font les poches sont souvent les mêmes que ceux qui nous font la morale.

                                            A ce propos, en lidant votre profil, je vois que vous faites une belle carrière au sein d’organismes bien prédateurs.


                                          • Robert Branche Robert Branche 28 septembre 2011 13:01

                                            Merci d’avoir lu mon profil. Vous avez dû y voir que je travaille en indépendant depuis 10 ans, et ne bénéficie d’aucun privilège ou aucune protection. 

                                            Avoir travaillé dans le passé tant comme haut fonctionnaire, qu’au sein de grands groupes nourrit ma compréhension de ce qui se passe aujourd’hui

                                          • pastori 27 septembre 2011 20:09
                                            la crise n’existe pas. elle est artificielle et frappe les joueurs de casino. c’est leur problème s’ils crèvent.

                                            « nous n’éviterons pas la baisse
                                             » du pouvoir d’achat......les péculateurs en effet raisonnent comme ça.

                                            la baisse du niveau de vie pend au nez des riches et des nantis. eux ne l’éviterons pas.

                                             notre pays est immensément riche et un juste partage des richesses suffirait à faire vivre décemment tout le monde. 

                                            que les nantis, les tricheurs, les profiteurs, les spéculateurs, les corrompus ; les esclavagistes, démentent avec véhémence ce que je dis, je n’en doute pas , c’est leur intérêt, 
                                            mais le bon conseil à leur donner, c’est d’accepter maintenant de partager un peu. 

                                            s’ils persistent à affamer les gens ils seront peut être obligés de tout perdre si l’exaspération parvient à son paroxisme, ici et ailleurs..

                                            baisser les salaires des grecs pendants les milliardaires armateurs et un clergé parasite et immensément riche ne payent pas un sou d’impôts et que la plupart des commerçants trichent (chez nous aussi), c’est insupportable. un jour les grecs le leur feront peut-être payer.

                                            • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 20:19

                                              Vous avez raison d’écrire que notre pays est riche et que l’on peut répartir cette richesse. Par contre désolé, la crise existe car la convergence entre les pays met à mal les systèmes en place


                                            • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 12:49

                                              Par « convergence », vous essayez de nous faire acceptez l’idée que nous devrions accepter toutes les prédations du moment que le Tiers Monde en profite.

                                              Désolée !

                                              Le Tiers-Monde doit résoudre ses propres problèmes.

                                              L’Afrique a, selon les endroits, des taux de croissantes de + 4 % environ ; seulement, ses excès démographiques sont tels qu’ils bouffent cette croissance, et au delà.

                                              Que l’Afrique règle ses propres déséquilibres (natalité en excès, machisme, sociétés hyper-hiérarchisées) sans nous solliciter encore et encore.

                                              La crise, c’est aussi le fait que l’Europe sert de pigeon. Son euro sur-évalué permet à la Chine et aux USA de vendre avec des monnaies sous- évaluées.

                                              Sa politique migratoire laxiste permet aux régimes machistes d’imposer aux femmes de ces sociétés un nombre d’enfants déraisonnable sans avoir à en assumer les frais.

                                              Que chaque société prenne en charge ses jeunes enfants sans solliciter les autres, et les ressources de la planète seront mieux préservées.


                                            • Robert Branche Robert Branche 28 septembre 2011 12:57

                                              Puisque vous vous affichez bouddhiste sur votre profil, allez revisiter un peu ce que dit cette philosophie, cela devrait vous rendre plus conciliante, moins stressée et moins agressive envers les autres (qui ne veulent simplement plus être exploités...)


                                            • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 13:01

                                              Vous êtes exploités, chez Bossard Consultants et autres repaires de la racaille d’en haut ?


                                            • Robert Branche Robert Branche 28 septembre 2011 13:05

                                              Je n’ai jamais prétendu être exploité.


                                            • pastori 27 septembre 2011 20:50

                                              c’est bien ce que je dis. ça met à mal les systèmes capitalo-libéralo- sauvages.


                                              par contre il n’y a pas eu mauvaises récoltes, calamités climatiques, baisses des productions industrielles, famine en Bretagne, calamités agricoles etc.....qui justifieraient une « crise ». 

                                              mais il y a eu hausse du chômage et baisses du pouvoir d’achat car par contre il y a eu fort enrichissement des puissants et des spéculateurs.

                                              ce que vous appelez une crise, ce ne sont que des vases communiquants. il faut simplement inverser le sens de communication de la richesse : des riches vers les pauvres. pour une fois. 

                                              • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 20:56

                                                Non car le vase communicant majeur est celui qui va au profit des pays émergés (ex émergents) que sont la Chine, l’Inde et le Brésil, et que c’est juste et non terminé (nous sommes encore 4 fois plus riche qu’un Brésilien, 9 qu’un Chinois, 30 qu’un Indien).

                                                Mais ceci doit se faire en mettant en place dans nos pays un transfert des plus riches vers les plus pauvres pour les protéger, mais pour être clair je parle des 40% les plus riches pour protéger les 40% les plus fragiles, et pas seulement les super riches, mais si ceux-ci doivent être mis à contribution plus que les autres

                                              • plume plume 27 septembre 2011 20:57

                                                vous avez des œillères !
                                                 nous ne somme plus maitre du monde peux être mais de notre futur oui
                                                avec des type comme vous il ne reste plus cas donner sa maison , bosse pour 1 euros et vendre les reins de ses enfants
                                                oui la France est en crise oui le monde est impitoyable
                                                mais je pense que les français( ou du moins une majorité) est capable de changer ce système pourri et de repartir sur des basse seine
                                                mais bon il faudra peux être un peu plus que de bonne analyse



                                                  • Hellman 27 septembre 2011 22:40

                                                    Bonsoir,

                                                    Je suis pas d’accord avec votre idée, certes il y a une convergence mais elle n’est pas souhaitable.

                                                    Comme à chaque fois, au début il y a plein de sociétés puis elles s’absorbent puis il en reste qu’une, et c’est une société en position de monopole.
                                                    Ceux qui souhaitent cette mondialisation « heureuse », oublient que les puissants y resteront puissants, et le nivellement ce fera par le bas.

                                                    Lutter contre cette convergence par du protectionnisme, démondialiser c’est souhaiter un nivellement par le haut.

                                                    Je trouve également moyen l’action de faire la promotion de votre bouquin à tout bout de champs.

                                                    Cordialement.


                                                    • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 23:02

                                                      Cette convergence est pénible et difficile pour nos pays, mais elle est souhaitable car nous ne pouvons pas vouloir durablement maintenir le reste du monde dans un état de pauvreté. C’est éthiquement inadmissible.

                                                      Cela n’a rien à voir avec le fait qu’une société en absorbe une autre, cela a à voir avec le développement de la Chine, de l’Inde et du Brésil, ainsi que de tous les pays qui les entourent, cela a à voir avec les gens qu’y habitent qui progressivement ont accès à l’éducation et aux loisirs.
                                                      Dans cette mondialisation souhaitable, reste à mener dans chaque pays un combat pour plus de justice, et plus d’équité, mais c’est un autre sujet. On peut avoir la mondialisation et la justice, les 2 ne sont pas opposés.
                                                      Quant à mon livre, franchement, ce n’est pas grâce à AgoraVox qu’il se vend et ce n’est pas non plus ma source de revenu ! Simplement comme j’ai passé du temps à l’écrire, oui, il reflète ce que je pense, d’où la citation

                                                    • Catherine Segurane Catherine Segurane 28 septembre 2011 19:27

                                                      Arrêtez avec vos leçons de morale.


                                                      Ce n’est pas nous qui maintenons le reste du monde dans un état de pauvreté.

                                                      Le progrès technique, source de l’abondance, vient d’occident. La science vient d’occident. La démocratie vient d’occident. Tous les autres pays nous sont redevables. Ce sont nos débiteurs et non nos créanciers.

                                                      Si les pays non occidentaux veulent s’enrichir, qu’ils le fassent par leurs propres ressources, et qu’ils gèrent leurs propres déséquilibres.

                                                      Vous croyez qu’on ne le voit pas, que le voleur qui nous fait les poches et le cureton qui nous fait la leçon sont une seule et même personne ?

                                                      Les racailles d’en haut et les racailles d’en bas se soutiennent mutuellement.

                                                      Il n’y a que la classe moyenne qui doit toujours payer.




                                                    • Yohan Yohan 27 septembre 2011 23:46

                                                      Evidemment, certains vont vouloir trouver un bouc émissaire, gna gna gna, que tout n’est pas perdu, que le sauveur arrive. Sauf que le cycle de déclin était attendu, la roue tourne et je suis convaincu depuis belle lurette que nous avons entamé notre descente, après un long séjour au sommet . Sans les produits importés à bas coût, sans l’endettement astronomique de cache misère, nous nous en serions déjà aperçu. Le plus grave, c’est que notre mentalité de beaux parleurs et de Momosaitout ne nous aidera pas à faire front. Gavés aux vacances, aux chèques loisir, au RSA que nous sommes. Les années qui vont suivre seront plus douloureuses pour nous que pour d’autres nations. Rassurez vous, il restera des nantis, comme il y en a en Albanie ou en Grèce. Le nature s’est montrée généreuse avec nous, nous avons un beau pays touristique. Encore faudra-t-il apprendre à mieux en exploiter les atouts.


                                                      • Robert Branche Robert Branche 27 septembre 2011 23:49

                                                        Très exactement : au lieu de chercher un bouc émissaire, assumons ces difficultés et surmontons les... ensemble


                                                      • courageux_anonyme 28 septembre 2011 00:09

                                                        Ne comptez pas trop sur le tourisme, les touristes en ont marre de se faire agresser, la France n’est plus la belle image d’ Épinal d’autrefois. Fini courtoisie et art de vivre, bonjour coups de couteaux et bolossages !


                                                      • Spip Spip 27 septembre 2011 23:58

                                                        « les gens compétents n’ont pas envie de montrer toute leur compétence quand certains gagnent 1000 fois plus qu’eux sans le mériter 1000 fois plus. »

                                                         Sans aller jusqu’à 1000 et en restant à un niveau modeste : par exemple, un BTS (Bac + 3) débutant

                                                        - BTS de bio-chimie dans un organisme public de recherche - 1300 €/mois, petite prime annuelle incluse.
                                                        - BTS « banquaire » - 2 400 €/mois sans les primes (logement fourni)

                                                        Toute société se définit d’abord par la reconnaissance qu’elle donne à ce qu’elle pense être le plus important...


                                                        • Robert Branche Robert Branche 28 septembre 2011 08:24

                                                          Tout à fait d’accord. Et si l’on met en regard le salaire des enseignants....


                                                        • Bobby Bobby 28 septembre 2011 00:04

                                                          Bonsoir,

                                                          Nous nous trouvons en effet dans une situation ou (pratiquement) tous les intervenants s’auto-justifient ! pour éviter de pendre les mesures indispensables pour éviter l« effondrement de l’économie.

                                                          Or, notre économie est basée essentiellement sur la production d’une énergie à bas prix, le pétrole. La prise de conscience des limites des réserves et des dysfonctionnements que notre esprit trop habitué à penser en termes de croissance provoque une certaine dichotomie qui est loin d’être favorable à l’équilibre socio-économique de nos modèles de sociétés.

                                                          Là où le bât blesse, est que notre esprit semble bien peu capable de suivre l’évolution technologique et les effets des outils industriels que nous avons développés au cours de ce que nous avons appelé des »révolutions«  !

                                                          En nous laissant emmener par la »vague" capitaliste, nous avons creusé une profonde tranchée avec tout ce qui constituait notre propre environnement.

                                                          La montée en puissance du questionnement que nous produisons actuellement permettra-t’il d’éviter des conflits d’intérêt de plus en plus sévères, où une décroissance en cascade se conjugue avec une expansion démographique insupportable ? J’en doute ! Mais la question a le mérite de poser les deux paradoxes les plus importants, à mon sens que nos sociétés aient à résoudre dans les années, les mois à venir...

                                                          Des réponses qu’elles apporteront, dépend sans aucun doute la paix (très relative) dans la laquelle nous aimerions probablement pouvoir évoluer.  

                                                          C’est de note capacité à innover et à renverser les tendances d’un capitalisme moribond que dépend probablement la simple survie de chacun d’entre nous à brève échéance, même si cet aspect des choses ne nous fait pas particulièrement plaisir !


                                                          • zakari 28 septembre 2011 11:15

                                                            Il faut retourner au travail de la terre sans le pétrole , par une servitude du langage du labeur le plus authentique et le plus simple , qui se passe de tout intermédiaire
                                                            Les agriculteurs chinois nous envoient leur enfant unique comme ambassadeur pour travailler à l’usine et répondre a notre appel par cette action
                                                            L’essentiel est de manger et d’avoir un toit pour se retrouver en famille , le midi, le soir et le jour de repos pour faire la fête
                                                            Les indigents de la société mécanique ou systémique qui sont dans la rue sont le bienvenus

                                                            S’est l’agriculteur et l’éleveur qui battent la monnaie
                                                            Faire la politique autrement est de reconnaitre que le politique doit rendre des comptes a cette sphère qui n’est pas la sienne , s’il ne rentre pas dans le cadre participatif

                                                            Les intermédiaires et spéculateurs devront payer le prix fort pour éviter leur éradication en mangeant sur cette action sans partager le profit que nous offre la terre par sa générosité , face au labeur équitable d’une dimension humainement possible

                                                            Le niveau de vie est DU PIPO
                                                            Dans le sens que c’est simplement un langage qui encourage des serviteurs et des hiérarchies
                                                            Donc l’exploitation humaine avec des seigneurs qui veillent

                                                            Face a cet étau de l’offre et de la demande , JE fais un choix comme producteur
                                                            Nous sommes tous des lieux tenant de la terre et ceux qui ne souhaite pas participer à ce langage n’ont qu’a crever au profit de leur tombe avec tout ceux qui les suivent

                                                            Etienne Chouard dit :
                                                            Que l’imprimerie est la première révolution , car elle permet de lire tout en fermant sa gueule
                                                            Internet est la 2eme révolution, car nous pouvons répondre à cette lecture

                                                            Je rajoute que la troisième révolution est quantique qui nous renvoie au monologue d’une énergie libre qui se passe du fossile

                                                             


                                                            • wiseglow wiseglow 28 septembre 2011 15:25

                                                              J’ai découvert hier « Le jour du dépassement », le « Overshoot day » en écoutant France Info (d’ailleurs sans mention de la source de cette information.)

                                                               Je me pose des questions :

                                                              Qui finance le « think tank Global Footprint Network » ?

                                                              Savez-vous que c’est l’armée américaine le plus grand pollueur au monde, qui produit

                                                              750 000 tonnes de déchets toxiques par an ? 

                                                              L’armée américaine est consommateur de 5 à 40 % de ressources de métaux divers.

                                                              Les terres et l’espace aérien occupés par l’armée américaine pour l’entraînement ont augmenté de 20 % depuis la 2ème guerre mondiale…

                                                              Le Pentagone emploie 10 000 personnes avec un budget de 2 milliards/ an qui s’occupent des problèmes légaux suite aux déchets toxiques de l’armée.

                                                              Et n’en parlons pas des bombes à uranium appauvri… etc. etc.

                                                               Pourquoi il n’y a jamais mention dans les médias de l’impact des industries militaires

                                                              sur les ressources naturelles ? Et les pollutions causées non seulement par les guerres, mais aussi par la préparation des guerres ?

                                                               C’est parce que les lobbies s’en occupent de faire rayer ces questionnements dans les conférences internationales sur l’environnement.

                                                              Et bien entendu les médias s’alignent : c’est toujours « L’Humanité » qui est fautive !

                                                               Il est vrai, il faut rechercher pour obtenir des informations sur le « overshoot » pratiqué par l’industrie militaire ! Je joins quelques propositions et liens utiles pour explorer ce « détail » passé entièrement sous silence dans les annonces de la part de « Global Footprint Network » et bien d’autres.

                                                              Malheureusement, je n’ai trouvé que des textes en anglais…

                                                               >Une série d’articles excellents :

                                                              http://www.truth-out.org/war-and-tragedy-commons/1312405464

                                                              http://www.envirosecurity.org/ges/inventory/IESPP_I-C_Introduction.pdf, p. 13

                                                              >Une excellente lecture :

                                                              -Rosalie Bertell, Planet Earth, the latest Weapon of War, 2000 ;

                                                              et aussi :

                                                              -Michael Renner “Assessing the military’s war on the environment” in “State of the World 1991”,

                                                              -US military and chemical and biological weapons, in : Erhard Geissler (ed.), Biological and Toxin Weapons Today, sipri Stockholm International Peace Research Institute, Oxford University Press, Oxford 1986, 207 p., 74-81.

                                                               


                                                              • babadjinew babadjinew 28 septembre 2011 19:04

                                                                Convergences...... ? ?




                                                                Aussi longtemps que nos esprits stupide ce contenterons de mesurer le progrès par la lorgnettes du matérialisme, le pire sera à craindre.......

                                                                Convergence vers nos ténèbres propres, arrogance ultime d’un occident qui depuis longtemps c’est perdu.

                                                                Le copy/paste ne fonctionne pas !

                                                                Convergence de quoi d’abord ? Du stress, des méthodes de voyous, de l’endettement des petit quidams ? De la destruction de valeurs de culture histoire d’apporter la lobotomisation ???

                                                                Niet il n’y a aucune raison que de tout les côtés du monde ce « délire » économique détruise tout sur sont passage !

                                                                Certaine personnes, certaine cultures on besoin de temps pour changé et évoluer. C’est pas parce que maintenant les émergents rapportent bombons qu’il faut nous vendre cette soupe amer de convergence....... La seul chose que des peuples puissent faire c’est partager des connaissances des croyances, des idées ou idéaux et évoluer ensemble. Certainement pas converger !

                                                                Basta, ras le bol de voir l’acharnement de pseudo têtes à vouloir toujours mettre l’être humain en équation ou en boite !

                                                                Vous intégrés 1 variable (l’économie) à une équation qui demanderait des 10n de milliers de variables ! 

                                                                La diversité est notre richesse la convergence est une catastrophe ! 

                                                                 

                                                                 

                                                                • Serge LAURENT Serge LAURENT 2 octobre 2011 22:35

                                                                  Puisque nous vivons a crédit depuis des années, que nous consommons notre environnement, que notre population vieilli et que nos « avantages comparatifs » disparaissent par rapport aux nouveaux pays industriels, il est probable qu’effectivement nous allons subir une baisse globale de notre niveau de vie. Ce phénomène devrait être accru pour la plupart d’entre nous par l’accroissement des inégalités et la démoralisation de la société (démotivation des travailleurs jetables, glorification de l’argent quelque soit son mode d’acquisition, justification de l’assisté). Il existe des moyens de lutter contre cette tendance globale : régulation de la finance, retour de l’État certains secteurs de l’économie, protectionnisme européen, financement des prélèvements sociaux par la TVA plutôt que par les prélèvements sociaux sur le travail, lutte contre l’acharnement thérapeutique, réduction de l’immigration, réduction de la publicité, retour à un enseignement orienté vers l’excellence...
                                                                  Parmi les principaux obstacles , il y a la foi des élites dans le libre échange-libre circulation des personnes-dérégulation. Il y a aussi le poids électoral des retraités qui ont intérêt à favoriser les politiques de libre échange, au contraire des travailleurs.
                                                                  Heureusement pour nous, les chinois s’enrichissent, vieillissent et détruisent leur environnement, si bien que eux aussi retourneront à la poussière...


                                                                  • Raymond SAMUEL paconform 3 octobre 2011 08:58

                                                                    D’accord avec l’auteur sur le pourcentage nécessaire de la réduction de notre consommation : 50%.
                                                                    Mais c’est beaucoup moins par comparaison avec le niveau de vie du reste du monde qu’intrinsèquement.
                                                                    Le niveau global actuel de notre consommation n’est tout simplement pas possible raisonnablement. Mais sommes-nous encore des êtres capables de raisonner, formés, déformés par notre éducation (éducation au sens large) ?


                                                                    • Robert Branche Robert Branche 3 octobre 2011 09:35

                                                                      La baisse de 50% est celle de notre niveau de revenu, et non pas de la consommation. Celle-ci dépendra effectivement d’autres facteurs, comme la rareté ou les limites physiques que vous évoquez


                                                                    • Raymond SAMUEL paconform 7 octobre 2011 15:43

                                                                      Il me semble qu’il y a tant de disparités, d’inconnues etc. dans « le revenu » (le résultat social n’est pas le même si on utilise ses « revenus » pour produire de la nourriture ou pour jouer à Las Vegas, ou même pour transporter des marchandises d’un point à un autre du globe), que je suis amené à utriliser l’unité de compte « consommation », pour moi plus « explicite que le »revenu".
                                                                      Mais le raisonnement basé sur la consommation n’est peut-être pas correct appliqué à votre démonstration.


                                                                    • Binitials 3 octobre 2011 09:37

                                                                      Bonjour,


                                                                      Votre approche relève d’une démarche mathusienne construite autour de la baisse du niveau de vie de 50%. Pour ma part je pense que le niveau général devrait baisser d’environ 30% maintenant il faut ajouter une restructuration de l’Etat après sa faillite qui se soldera au moins par un 30/40% supplémentaire principalement au sein du personnel administratif de le l’etat.

                                                                      Le reste je ne suis pas du tout d’accord. La convergence ne se traduit pas par moins chez nous et plus chez les autres. Si l’on regarde un Map monde de la richesse par habitant sur 100 ans et de l’espérance de vie, on s’aperçoit que le monde entier croit à vitesse forte et le peleton de tête des pays développé se maintien. 

                                                                      Les disparités entre les riches et les pauvres qui s’accentuent chez nous , la paupérisation progressive de la classe moyenne et l’extrême endettement sont la conséquence de choix politiques mieux dit, de la corruption de notre classe politique.

                                                                      Nous avons laissé des castes (hauts fonctionnaires en France, Banquiers dans le monde et avocats aux Etats Unis) détourner l’état à leur profit. L’Europe a été un levier de corruption incroyable. La loi est détournée au profit d’une minorité qui détourne les richesses et appauvrissent les français. il n’y a rien de définitif là dedans mais quand vous propagez ce message vous distillez l’idée d’un renoncement vous faites le jeu d’un système corrompu. 

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