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Accueil du site > Tribune Libre > Nullité de la presse française

Nullité de la presse française

Les français sont vantards et cocardiers au point de croire en cette fiction de leur suprématie dans le domaine des droits de l’homme et dans la qualité de leur presse.

Chaque jour, la semaine dernière, je lisais El Pais en admirant ce qu’était un journal : Largement 5 fois plus d’informations que dans le Monde et bien davantage d’articles de fonds, de débats et de tribunes.

Même un journal moins prestigieux, El Périodico, avait plus de densité que n’importe quel quotidien de notre incomparable grande nation.

Il faut dire que ce journal, vendredi, évoquait les "rumeurs" concernant notre famille royale sur 3/4 de pages, sans ragots et en rappelant l’historique de l’affaire. (A ce propos, retenons ce qu’en dit désormais notre Président : "Tout ceci est très exagéré". Dont acte. Mais l’exagération n’étant qu’un grossissement de la réalité, le voici qui avoue ce qu’il voulait faire taire, non ?)

Mais revenons à notre presse dite "sérieuse".

Dans un dossier sur les retraites, le Monde du 13 avril publie une enquête reposant sur des personnages présentés comme réels et illustrant quelques catégories : le cadre, l’ouvrier, la cadre, l’employée, le fonctionnaire.

Arrêtons nous sur ce dernier exemple qui démontre la désinformation à l’oeuvre dans cet article. Car on a beau s’interroger dans le même journal sur l’éthique des "infiltrés"à la télévision ou se pincer le nez sur les "dérapages" ou "la vie privée" à grand renfort de moralisme pour censurer ce qui doit l’être, le Monde est souvent à l’avant-garde de la manipulation et du mensonge.

Ce fonctionnaire est donc présenté comme "Professeur des Ecoles" de 50 ans avec un salaire brut de ...3475 Euros !

Il faudrait donc que ce fonctionnaire soit rémunéré dans les ultimes échelons de la hors classe... ce qui serait, au mieux, rarissime mais plus vraisemblablement impossible. Le cas le plus courant pour quelqu’un dans cette situation serait un salaire brut de 2811 Euros. Soit 2200 Euros net et pas de treizième mois. (J’entendais un Présentateur dire récemment dans un journal télévisé à propos de la Grèce :"Que dirions-nous si l’on supprimait en France le treizième et le quatorzième mois des fonctionnaires ?" Chiche !)

La même journaliste parle de 8% de primes... Ah, bon ! Dans ce cas, il s’agirait d’un Directeur d’école mais pas un mot dans l’article ! On nous dit, pour bien souligner le privilège du fonctionnaire : "Son espérance de vie à la naissance est de 81 ans"Comme si le travail de l’instituteur était le même aujourd’hui qu’il y a 50 ans !

Bref tout ceci est absurde, malhonnête et indigne : la journaliste invente un fonctionnaire qui n’existe pas ou bien seulement dans une "cellule propagande" de l’Education Nationale qui distribue ces fictions aux journaux qui les publient sans sourciller.

Alors de grâce, plutôt que de vous acharner sur des blogs qui sont réalisés par des gens qui écrivent pour un peu plus de vérité mais jamais pour l’argent ou un autre maître, commencez, Messieurs et Mesdames les Journalistes, à apprendre votre métier.

Mais il est vrai qu’en bons caniches, vous avez votre niche fiscale. Pas vrai ?
 

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38 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 14 avril 2010 10:33

    Le fait est que je préfère lire les traductions de la presse étrangère dans courrier international pour avoir de quoi à lire , les torchons locaux , on peut se contenter de les parcourir en diagonale en 10 mn tellement c’est insipide ! 
    lire La Provence , c’est valable juste pour avoir les résultats sportifs ....


    • Mathilda 15 avril 2010 01:40

      "Le fait est que je préfère lire les traductions de la presse étrangère dans courrier international pour avoir de quoi à lire"

      J’étais abonnée assez longtemps au Courrier International ...jusqu’à ce que je reçoive quotidiennement (ou recherche) l’actualité de certains de leurs journaux étrangers de référence. Là on voit la différence entre l’original , et le résultat édulcoré de morceaux choisis et traduits chez nous, bien moins dérangeants que tout ce qui est dit dans les sources d’origines.
      Alors quand je pense que Le courrier International est censé être l’un des journaux les plus libres de la presse française...


    • FRIDA FRIDA 14 avril 2010 10:57

      La presse se moque des fonctionnaires et de la réalité de leur condition, si il y a des privilèges dans la fonction publique cela touche essentiellement la haute fonction publique et surtout des corps comme les parlementaires et autres.
      Il sont en train de faire croire aux gens du privé qu’on s’attaquant aux fonctionnaires le gouvernement est contre les inégalités. Et cela marche. Cela permet de faire croire que cela pourra sauver la retraite par répartition.
      Dans un premier temps on affaibli un corps social, ensuite on s’appuie sur ce dernier pour s’attaquer à un plus coriace et ainsi de suite. Mais les gens ont voté dans ce sens, pourquoi voulez-vous qu’ils arrêtent, ces politiques et leurs copains les journalistes.


      • Gasty Gasty 14 avril 2010 11:41

        Ah Frida ! Ce genre de remarque ne sera jamais relayé par Ouest france ou La provence de LE CHAT.


      • LE CHAT LE CHAT 14 avril 2010 11:51

        @Gasty

        Pas plus que La Voix du Nord ! smiley


      • FRIDA FRIDA 15 avril 2010 09:41

        Frais rééls journalistes = 7 650 €, rien que par la carte presse, qu’ils soient en bureau ou pas.


      • frugeky 14 avril 2010 11:32

        Dénichons les journalistes ça fera un peu plus d’oseille dans les caisses de l’Etat.


        • finael finael 14 avril 2010 11:48

          A l’époque soviétique il y avait une blague très répandu, et que l’illustration de votre article me donne envie de reproduire :

          « Il n’y a pas de pravda ( »vérité« ) dans la Pravda, ni d’izvestia ( »nouvelles« ) dans les Izvestia ».


          • friedrich 14 avril 2010 13:51

            et en France ce n’ est pas en lisant Le Monde qu’ on le connaitra, ni en lisant Libé qu’ on le libérera...


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 14 avril 2010 12:04

            Pas si nulle que ça la presse Française , on a un média qui donne leurre à toute heure .

            Un peu comme la parlante horloge mais en moins distinguée .... smiley

            Devinez lequel ?


            • faxtronic faxtronic 14 avril 2010 12:23

              « Les français sont vantards et cocardiers » et je me suis arrete la.... On repete depuis des lunes partout, et on le sait depuis des lunes que notre presse n est pas independantes et nos hommes politiques hypocrites, et la hop une remarque raciste anti francaise : Les francais (definition du terme francais, c est une race, une religion, ou autre chose genetique ????) sont vantards et cocardiers. On peut aussi dire qu ils sont chauvins et qu ils puent, pour enfoncer le clou.


              • Emile Red Emile Red 14 avril 2010 13:49

                Etrange que Le Monde n’ait pas enquété au plus proche, dans ses coulisses, là où bon nombre de travailleurs tirent la langue avec des statuts honteux et totalement dépourvus d’avantages professionnels et de droits sociaux.

                Pas un mot sur les correspondants locaux, pas un mots sur les pigistes, pas un mot sur les colporteurs de presse, tous ces travailleurs qui ne toucheront qu’une retraite à minima à 65 ans si ce n’est plus et sans complémentaire, qui ne récupère aucune TVA, qui sont directement impactés par le cours des carburants, qui travaillent 7/7 jours, corvéables à merci et remerciable à tout moment.

                Voilà ce qu’est le travail au Monde et ailleurs, voilà ce à quoi veulent arriver les grands patrons de presse, leur coreligionnaires du MEDEF, et la sarkozie dans son ensemble.

                Vous croyez vraiment que la presse nous ment ? L’omission est elle un mensonge ?


                • Fabienm 14 avril 2010 14:04

                  Pas étonnant que tout le monde puisse se croire journaliste ...
                  http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/melange-des-genres-internet-espace-73245


                  • bipdan 14 avril 2010 14:23

                    Et on peut aussi, débattre sur un article en se limitant a l’analyse d’une phrase d’introduction maladroite, sans plus s’intéresser a ce qui est vraiment dit, mais franchement ça n’est d’aucune espèce d’utilité.


                    • Philou017 Philou017 14 avril 2010 14:34

                      Je ne savais pas que François Ruffin avait écrit un bouquin : "Les Petits Soldats du journalisme". Résumé :

                      Le CFJ, Centre de formation des journalistes, existe depuis 1946. Le but de cette école que l’on intègre sur concours après deux années d’université au minimum est de former l’élite journalistique puisque le centre, situé à Paris rue du Louvre, se targue lui-même d’être "une école d’excellence". En fait d’excellence, François Ruffin, qui est sorti de l’école il y a peu, a surtout trouvé une gigantesque machine qui "fabrique des journalistes-techniciens à même de produire une information-marchandise qui alimente l’industrie de la presse". Rassemblant quantité de souvenirs personnels, de paroles d’étudiants qui ont connu le même désenchantement, citant la parole des directeurs exhortant cette petite troupe d’élites à ne pas réfléchir, François Ruffin raconte de l’intérieur comment on devient "un gratte-papier obéissant« , »habitué à produire du vide". L’habitude de recopier les dépêches AFP, la logique de remplissage, la collusion trop fréquente entre information et communication (le plus souvent au profit de grandes firmes), la reproduction des poncifs et clichés et, en conséquence, la négation de tout style et de toute pensée, l’acceptation "d’un mode de production routinier", et surtout la connivence entre tous le médias, prédisposés à faire plus ou moins tous la même chose… Ruffin met en scène le théâtre (de marionnettes) du journalisme tel qu’il le conçoit.

                      Les Petits Soldats du journalisme ne se veut pas un pamphlet. Pas non plus, malgré les apparences, une dénonciation virulente. Il s’agit d’une enquête sans concession menée par un ancien élève de l’école qui s’insurge contre l’appauvrissement du contenu des médias. Voilà qui permettra aux lecteurs non compatissants de prendre la distance qui leur conviendra... Le texte de François Ruffin est accompagné de plusieurs dessins humoristiques et satiriques de Faujour. L’un deux représente un directeur de l’information sermonnant son stagiaire : "On s’en fout que tu n’aies rien à dire, l’important c’est de l’écrire"… —Denis Gombert

                      Présentation de l’éditeur

                      Le Centre de formation des journalistes se proclame " la meilleure école de journalisme en France et même en Europe ". Patrick Poivre d’Arvor, David Pujadas, Pierre Lescure, Franz-Olivier Giesbert, Laurent Joffrin et tant d’autres ténors de la presse sont passés dans ses murs.
                      Pendant deux ans, François Ruffin a suivi leur exemple. Elève appliqué, il a pris en notes les conseils des professeurs et les confidences des " grandes plumes « . Il s’est coulé dans le moule, pour voir. Et il a vu.
                       » Dans un an, vous serez journalistes, confie un intervenant. Vous entrerez dans ce que j’appelle « le complot de famille », c’est-à-dire des règles qui peuvent scandaliser les gens mais, bon, c’est comme ça que la machine fonctionne. « Un » complot " que ce livre met au jour : tacites ailleurs, les règles du métier sont ici affichées sans vergogne.
                      Comme dans un miroir grossissant, le journalisme ordinaire se révèle alors sans fard : la célébration du vide, le mépris du public, la soumission aux pouvoirs, la quête du profit, l’information prémâchée comme seul horizon...
                      Un récit incisif et insolent qui démonte, pièce à pièce, les rouages de la machine médiatique.

                      http://www.amazon.fr/Petits-Soldats-du-journalisme/dp/2912485495

                      Naïvement, un aspirant journaliste pourrait attendre d’une école prétendument prestigieuse qu’elle lui apprenne à analyser, comprendre, enquêter, se documenter pour ensuite formuler, vulgariser, rendre accessible à tous les différents thèmes sociopolitiques qui les concernent en tant que citoyens. Mais ce journaliste plein de bonnes intentions, lorsqu’il franchit les portes du Centre de formation des Journalistes (CFJ), tombe des nues.

                      Au lieu d’apprendre, il désapprend. Aux prises avec un système pédagogique bien ficelé et parfaitement adapté aux demandes des investisseurs mécènes que sont Pinault, Lagardère, Vivendi ou Bouygues, l’étudiant se vide de son savoir pour assimiler, en deux années, un métier dont le quotidien se situe à mille lieues de ses aspirations premières : il apprend à devenir un technicien des médias, une machine dénuée de personnalité dont la tâche consiste à remplir de vide la multitude de titres de journaux, radios et télévisions. Cette multiplicité des supports n’est donc qu’un leurre, tant ces techniciens rédacteurs sont fondus dans un même moule consensuel, véhicules involontaires, fatalistes et désabusés d’une circulation circulaire de cette information que les détenteurs de pouvoir leur tendent à coups de dépêches (AFP) et communiqués de presse (des services de com.). Tous sont alors au service de ceux qui investissent dans les médias de masse, et qui ont à ce titre la possibilité de présenter comme l’évidente réalité de la vie une vision du monde qu’ils véhiculent et inculquent aux consommateurs des supports d’information et d’annonces publicitaires (objectif final de leur investissement initial).

                      Les apprentis journalistes, initialement désireux d’enquêter, de fouiner, de prendre le temps de puiser les informations, apprennent alors à cultiver un étrange paradoxe : de chercheurs (intellectuellement actifs) d’informations, ils deviennent transmetteurs immédiats (intellectuellement passifs) de discours sensationnalistes et périssables, bourrés d’idéologies et de clichés présentés comme des vérités. Gens de médias, ils formeront la légion des médiateurs de l’immédiat.

                      http://www.lmsi.net/spip.php?article98

                      Et aussi :

                      Le Centre de formation des journalistes saisi par l’argent-roi

                      http://www.acrimed.org/article935.html

                      http://www.acontresens.com/livres/19.html


                      • Philou017 Philou017 14 avril 2010 14:58

                        Un petit supplément ?

                        Depuis sa fondation en 1947, le Centre était géré par autant de syndicalistes que de patrons. Au printemps 1998, après le dépôt de bilan, deux solutions s’affrontent : un partenariat avec l’État ou une privatisation, comme le souhaitent une douzaine d’anciens «  motivés par l’aventure  » et emmenés par Pierre Lescure. Ces derniers l’emportent et obtiennent sept millions de francs de Canal+, RMC, La Vie du Rail, TF1, Bayard Presse, France2, France3, Le Nouvel Observateur, Hachette, Havas, etc. Les employeurs contrôlaient déjà largement la formation. Par la taxe d’apprentissage versée (ou non) à l’école ; par le recrutement des élèves, puisqu’ils siègent aux jurys d’entrée. Désormais maîtres du conseil d’administration, ils déterminent aussi la pédagogie. Dans ce collège, des entreprises donatrices, bien sûr : Le Monde, Havas, France3, Le Midi libre (groupe Le Monde), Vivendi Universal Publishing, Capa. Et, parmi les «  fondateurs  » ou les «  amis de la maison  » : Jérôme Seydoux (PDG de Pathé-Chargeurs et actionnaire de Libération), Jean-Michel Bloch Lainé (ex-président de la banque Worms ), Pierre Feydel (directeur de L’Usine nouvelle), Roland Cayrol (directeur de l’institut CSA), Pierre Lescure (alors PDG de Canal+, qui devient président du groupe CFPJ). Quant aux syndicats, ils ont disparu…
                        Continuellement au bord de la banqueroute, le CFPJ courtise les grands patrons 7. On les invite au Centre. On leur accorde des «  Leçons inaugurales  » sur une estrade. On applaudit bien fort en espérant une obole en retour… En 2000, les anciens adressent «  un grand merci à TF1 et à Robert Namias pour l’excellence de l’accueil qui nous a été réservé 8  ». Quelques mois plus tard, le directeur de l’information à TF1 vient parader au CFJ. Ayant décrit Jean-Pierre Pernaud comme «  un modèle de vrai, de bon journalisme, au contact du terrain  », il quitte la salle scandalisé qu’un étudiant ait osé critiquer «  une chaîne qui rassemble vingt millions de téléspectateurs  ». Résultat : TF1 se retire du conseil d’administration et remballe ses subventions. Mais Vivendi-Universal Publishing vient à la rescousse : «  Quand Messier m’a fait le chèque, raconte la directrice du groupe CFPJ, je l’aurais embrassé. Lui, c’était bon pour son image, et nous pour nos finances.  »

                        La fusion du journalisme et du capitalisme se répercute non seulement sur les conditions d’enseignement (suppression de la bibliothèque) mais aussi dans la hausse des frais d’inscription – multipliés par 2,3 en cinq ans. Le vocabulaire a suivi : le CFPJ est devenu le Groupe CFPJ. À l’entrée, une affichette ne parle plus de «  l’école  » mais de «  l’accès à l’entreprise  ». Danièle Granet, la directrice, ne jure que par « la maison-mère, qu’entre nous on appelle holding…  » Aux Namias et Messier, elle n’a pas emprunté que le lexique : «  Notre idée, c’est de réconcilier journalisme et esprit d’entreprise  » ; «  La SA, on souhaite qu’elle devienne énorme. On veut en faire quelque chose de lourd, de fort, de numéro un. […] Dans les années 1970, quand on voyait un mec de la pub, on le saluait pas. On changeait de couloir. Y avait les journalistes et les connards. Aujourd’hui, c’est devenu plus complexe.  » «  Plus complexe  », en effet : Granet, qui gouverne « le groupe CFPJ », est l’ancienne directrice de Stratégies, hebdomadaire des annonceurs publicitaires.

                        ................

                        Pierre-Luc Séguillon, ancien responsable du service politique de TF1, aujourd’hui rédacteur en chef de LCI et grand amateur de « ménages » «  à un tarif raisonnable (50 000 francs la prestation), qu’il compense par une intense activité  ». Parmi ses employeurs récents, «  la Direction générale de l’Armement, Europlace, le Conseil général d’Ile-de-France, Michelin  » 9. Bref, un maître qui désire surtout «  partager son savoir-faire éthique  » en prônant un «  respect de la morale du métier  ».

                        Ces causeries «  déontologiques  » sont surtout l’occasion de rassembler «  du beau monde. […] Citons pêle-mêle : André Azoulay, conseiller auprès du roi du Maroc, Dominique Alduy, directrice générale du Monde, […] François de Closets, Michel Schiffres, directeur de la rédaction du Figaro, Jean-François Bizot, président directeur général de Novapress 10 ». Une façon de tisser «  des liens avec les entreprises, de sensibiliser les dirigeants au sort de l’école et au vôtre ». Pour compléter leur formation morale, les élèves sont envoyés dans les services communication des grands groupes. Ils y rédigeront des communiqués pour Axa, Paribas, le CCF, Lafarge, L’Oréal, Vivendi, etc. Alarmée de l’inculture économique des étudiants, une enseignante se rassure : «  C’est pas grave. Pour vous aider, vous aurez toujours les dossiers de presse des entreprises.  »

                        L’information marchandise

                        Si l’école détermine en partie ce que sont et seront les médias, les médias pèsent en retour sur l’école qui s’emploie désormais à «  répondre aux évolutions du marché  » et aux «  nouvelles demandes des entreprises » 11. Pourtant, le président des Anciens du CFJ geint encore : «  L’offre du CFJ correspond-elle à la demande des entreprises de presse ? Ayons l’honnêteté de le dire : pas suffisamment. 12 » Le Centre ne se contente pas d’habituer à produire vite et mal. Il apprend à se vendre aux vendeurs d’information, puis à revendre les consommateurs d’information aux annonceurs publicitaires. Florilège du séminaire « Les médias dans leur environnement » : «  La part de marché des politiques, des médias, des soft-drinks, c’est pareil  » ; «  Le seul critère, c’est le résultat, l’audience ou la vente  » ; «  On est dans l’univers de l’information, donc de la marchandise  » ; «  Dans les médias, on est dans la même logique que le PDG de Procter  » ; «  Le Monde est une marque, et une marque très forte.  » En une semaine, le mot « rentabilité » a été scandé 31 fois, contre trois pour le mot « enquête » (et… zéro pour « téléachat moustachu » !)

                        Un dirigeant de TF1 a résumé le propos : «  La liberté du journaliste passe par la rentabilité maximale de l’entreprise.  » Dans la catégorie des formateurs de cerveaux essorés, de dangereux concurrents menacent cependant la suprématie du CFJ. Comme, par exemple, le « Mastère Spécialisé Médias » de l’École supérieure de commerce de Paris, qui entend «  former des cadres polyvalents qui seront les dirigeants des entreprises en constante mutation des médias du xxi e siècle 13 ». Ce « danger » pour la part de marché du CFJ à été prévenu grâce à un séminaire « Gestion des médias » du Centre. Un intervenant a conseillé : «  En sortant de cette école, vous pouvez écrire des articles dans la presse mais c’est pas révolutionnaire. Ou alors, vous pouvez devenir manager et gérer un projet. Et là, il reste des segments du marché à investir.  » Marc Roche, ex-directeur de La Tribune (groupe LVMH spécialisé dans les produits de luxe) a alors opéré une judicieuse synthèse, le « produit-presse » : «  Essayez d’imaginer un magazine en fonction du marché publicitaire. Il faut monter un bizness plan. Avoir un concept. Analyser la concurrence. “Je vais taper là parce qu’il y a un créneau”, c’est la base du raisonnement. Ensuite, le rythme de parution : “On peut gagner plus et plus vite avec un hebdo qui marche qu’avec un mensuel“. […] Enfin, on fixe un prix. Et puis après, on met un costume cravate, on va voir les financiers.  »
                        Pour le Parti de la presse et de l’argent, tout cela a un très beau nom : cela s’appelle « la liberté ».

                        http://homme-moderne.org/plpl/n12/p5.html



                      • voxagora voxagora 14 avril 2010 17:28

                        A mon avis les aspirants journalistes qui entrent au Centre de formation
                        savent plus ou moins -tout le monde n’est pas naïf- qu’il existe,
                        ce complot. Mais aussi que c’est le goulot pour avoir un boulot.
                        Sans état d’âme.


                      • Philou017 Philou017 14 avril 2010 22:02

                        En conclusion :

                        Le propos du livre ( (La fabrication du consentement.) souligne que les forces qui conduisent les médias à produire une information politiquement et socialement orientée, loin d’être enfantées par l’amoralité de certains individus, tiennent avant tout à des mécanismes inscrits dans la structure même de l’institution médiatique — son mode d’organisation et de fonctionnement en particulier.

                         Selon Chomsky et Herman, ces mécanismes opèrent sous forme de « filtres », de « facteurs

                        institutionnels qui fixent les limites à ne pas franchir dans la diffusion des faits et leur interprétation, au sein des institutions à caractère idéologique 16 ».
                        - Le premier filtre tient à la nature des propriétaires des médias dominants. Détenus par des oligopoles privés, ces moyens d’information et de communication sont mus par la logique du profit maximum.
                        - Le second filtre renvoie aux sources de financement des grandes entreprises médiatiques. Leurs recettes proviennent principalement de leurs clients — les annonceurs — auxquels elles vendent des taux d’audience.
                        - Le troisième filtre concerne les sources d’information privilégiées par les journalistes.
                        - Le quatrième correspond aux protestations adressées aux responsables de la presse, lesquelles contribuent à apprécier les limites de ce qui est diffusable sans risque.
                        - Le dernier filtre est celui des présupposés idéologiques dominants, intériorisés par les journalistes et qui guident leur interprétation de l’actualité comme le compte rendu qu’ils en font. Dans les années 80, le présupposé dominant était l’idéologie anticommuniste. Il est désormais « surpassé par une force idéologique plus puissante encore, celle de la croyance dans le “miracle du marché” (selon l’expression de Reagan) 17 ».

                         Ce cadre d’interprétation général détermine le traitement réservé aux politiques, gouvernements et interlocuteurs « orthodoxes ». Ils sont systématiquement valorisés et leurs erreurs, voire leurs crimes, paraissent toujours moins atroces que ceux que commettraient des « dissidents » au système de croyance dominant.

                         Ces cinq filtres ont une particularité commune. Tous favorisent le contrôle et l’orientation de l’information dans un sens conforme aux intérêts privés. « Les mêmes sources de pouvoir sous jacentes qui possèdent les médias et les financent en tant qu’annonceurs, qui jouent le rôle de “définisseur primaire” des “nouvelles”, qui produisent les “tirs de barrage” et les experts orthodoxes, jouent également un rôle clé dans la définition des principes de base et des idéologies dominantes 18 »

                        http://www.homme-moderne.org/societe/media/halimi/conspiration.html


                      • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Webster Rorschach 14 avril 2010 14:41

                        Je tiens à rectifier une chose.

                        La France n’est pas « le pays des droits de l’homme » en raison de notre capacité supérieure à les respecter, je pense que c’est un fait établi.

                        La France est le pays des Droits de L’Homme parce que c’est une assemblée française, qui a adopté le texte écrit par plusieurs Français comme Déclaration des Droits de L’Homme et du Citoyen, que notre beau pays est donc inventeur du concept (et détenteur du copyright).

                        Voila bien une chose dont nous, les « hommes du pays de la loi », comme nous appellent les Chinois, pouvons être légitimement fiers, tout comme nous pouvons déplorer les manquement à ce noble idéal perpétrés par nos dirigeants dans le passé, et tenter de prévenir ceux qui pourraient se produire dans le futur.

                        Quant aux journalistes français, ce sont des vermines serviles, qui ne méritent pas le bâton pour les battre.

                        Patriotiquement vôtre,

                        Typhon


                        • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 14 avril 2010 17:30

                          Faux la première rédaction de la charte des droits de l’homme est américaine. C’est Lafayette qui proposa en 1789 ce projet à l’assemblée. Il s’inspirait de celle que les américains adoptèrent dans leur premier amendement de leur constitution.

                          L’origine de la charte des droits de l’homme n’est pas française.


                        • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Webster Rorschach 15 avril 2010 01:05


                          Billevesées, foutaises, calembredaines.

                          «  La Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen a été débattue par l’Assemblée nationale française sous la présidence du Marquis de Mirabeau à partir d’un des trois projets proposés[6], celui de 24 articles rédigé par le VIe bureau, dirigé par Jérôme Champion de Cicé[7]. L’attribution du texte primitif à La Fayette inspiré par la Déclaration d’indépendance des États-Unis est donc erronée. »

                          Typhon


                        • Mathilda 15 avril 2010 03:08

                          Hermann, vous connaissez l’Habeas Corpus, la Carta Magna et le Bill of Rights ?
                          Ca remonte à belle lurette et à bien plus longtemps que cette foutue déclaration de 1789, mais la population anglaise ne passe pas son temps à brandir son passé avec arrogance à la figure du monde entier. Ni les Hollandais, ni les Suédois, qui auraient pourtant de quoi largement rivaliser en la matière.
                          C’est une question d’attitude.


                        • Τυφῶν בעל Perkele Hermann Webster Rorschach 15 avril 2010 12:52

                          « Hermann, vous connaissez l’Habeas Corpus, la Carta Magna et le Bill of Rights ?  »

                          Oui, et alors ? Je n’ai jamais dit que nous avions tiré le monde de la barbarie d’une seule main un beau jour de 1789.

                          « Ca remonte à belle lurette et à bien plus longtemps que cette foutue déclaration de 1789, mais la population anglaise ne passe pas son temps à brandir son passé avec arrogance à la figure du monde entier »

                          Figurez vous que vous n’avez pas le monopole de la bêtise, et que ce que vous dites est faux.
                          Il existe des tas d’américains qui s’imaginent que la présomption d’innocence est idiosyncrasique à la common law.

                          Par ailleurs, l’arrogance est dans votre camp.

                           «  Ni les Hollandais, ni les Suédois, qui auraient pourtant de quoi largement rivaliser en la matière. C’est une question d’attitude.  »

                          Et bien votre attitude me déplait profondément. Je n’ai jamais dit que la France avait tout inventé dans tout les domaines, que nous avions inventé la liberté, ou quoi que ce soit de ce genre. 

                          Il n’en reste pas moins que la DDHC est une réalisation admirable, et qui mérite le respect.

                          Typhon


                        • Mathilda 18 mai 2010 22:57

                          « Je n’ai jamais dit que nous avions tiré le monde de la barbarie d’une seule main un beau jour de 1789. »
                          C’est pourtant plus qu’ambigü comme message aux yeux d’autrui. Les Français se sentent « détenteurs du copyright » des droits de l’homme, pour vous reprendre... Donc ils l’ont inventé. Cet amalgame est plus que présent dans nos livre scolaires, et c’est ce que croient tous les écoliers français endoctrinés à ces manuels. Devenus adultes, ils gueulent ce message à travers le monde.
                          « Je n’ai jamais dit que la France avait tout inventé dans tout les domaines, que nous avions inventé la liberté, ou quoi que ce soit de ce genre. Il n’en reste pas moins que la DDHC est une réalisation admirable, et qui mérite le respect »
                          La DDHC ne mérite pas plus le respect que ce qu’ont accompli d’autres pays européens. Mais ces autres pays européens ne brandissent pas sans cesse leur marque historique comme une leçon de morale à la face du monde. Or les Français sont connus partout dans le monde pour cette attitude arrogante et risible.
                          moi : « la population anglaise ne passe pas son temps à brandir son passé avec arrogance à la figure du monde entier »
                          vous : « Figurez vous que vous n’avez pas le monopole de la bêtise, et que ce que vous dites est faux. Il existe des tas d’américains qui s’imaginent que la présomption d’innocence est idiosyncrasique à la common law. »
                          1) Je parle des Anglais, vous me répondez les Américains. Grave amalgame...
                          2) Là je suis sincèrement curieuse, à quand et à qui remonte en occident pour vous la revendication de présomption d’innocence ?

                          J’exprime simplement le ressenti des étrangers vis à vis des Français qui brandissent sans cesse leur histoire comme un trophée modèle pour les autres pays. En quoi ma remarque est-elle arrogante ?
                          Vous m’accablez du « monopole de la bêtise ». C’est plutôt crasse. Je ne vous ai jamais personnellement insulté. Ca sent l’orgueil à plein nez.


                        • PtitLudo PtitLudo 14 avril 2010 15:32

                          De toute façon, en attendant la coupe du monde, on va avoir droit à une bonne période de désinformation massive, tout ça ayant pour but final de tirer tout le monde vers le bas.

                          Très peu d’articles sur le principal problème du financement des retraites étant le chômage. Ah oui c’est vrai j’ai oublié le NAIRU, la terreur des rentiers ! Tout est dans ces 5 lettres, mais ça, chuuuttt... faut pas le dire ! C’est bien mieux de faire un cadeau à son frère Guillaume. Ah merde aussi, ça chuuuutt fallait pas le dire non plus ! Oooops


                          • Voris 14 avril 2010 16:13

                            Une autre erreur du Monde aujourd’hui que j’ai d’ailleurs signalée à son auteur par mail pour éventuellement corriger.

                            Dans cet article sur les infiltrés, l’auteur affirme sans vergogne que les jouralistes sont exemptés de toute forme de dénonciation de faits de pédophilie et de violences sur mineurs.

                            Je cite : « Il est vrai que l’article 434-1 du code pénal impose aux citoyens qui ont connaissance d’un crime sur le point d’être commis de prévenir les autorités judiciaires. Mais cette contrainte ne s’applique pas aux professions tenues au secret professionnel (article 226-13 du code pénal). »

                            L’auteur ne mentionne pas l’article 226-14 qui dit clairement :

                            "L’article 226-13 n’est pas applicable dans les cas où la loi impose ou autorise la révélation du secret. En outre, il n’est pas applicable :

                            1° A celui qui informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives de privations ou de sévices, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou mutilations sexuelles, dont il a eu connaissance et qui ont été infligées à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique ;

                            2° Au médecin qui, avec l’accord de la victime, porte à la connaissance du procureur de la République les sévices ou privations qu’il a constatés, sur le plan physique ou psychique, dans l’exercice de sa profession et qui lui permettent de présumer que des violences physiques, sexuelles ou psychiques de toute nature ont été commises. Lorsque la victime est un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique, son accord n’est pas nécessaire ;

                            3° Aux professionnels de la santé ou de l’action sociale qui informent le préfet et, à Paris, le préfet de police du caractère dangereux pour elles-mêmes ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont ils savent qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une.

                            Le signalement aux autorités compétentes effectué dans les conditions prévues au présent article ne peut faire l’objet d’aucune sanction disciplinaire."


                            • Voris 14 avril 2010 16:16

                              Le Prix Pullitzer vient d’être attribué à un site internet. Cela ne m’étonne qu’à moitié et ce n’est pas la presse française qui l’a obtenu. Le journalisme d’enquête en France décline au profit du journalisme de complaisance envers le pouvoir et du journalisme people.



                            • Philou017 Philou017 14 avril 2010 16:41

                              Un des prix Pullitzer attribué à la presse en ligne, il va être difficile aux gardiens de la vérité du journalisme officiel de continuer à dire qu’on ne trouve que des conneries sur Internet.

                              A noter que l’AFP a passé sous silence que ce prix ait été attribué à la presse en ligne (en collaboration avec le New York Times qui l’avait repris dans son magazine). Le site pro-Publica est présenté comme « un organe indépendant et à but non-lucratif qui »enquête dans l’intérêt du public", en omettant soigneusement de préciser que c’est surtout un site Intenet :
                              http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jBtFMR1nTaWxJK5zWr5nwk5u Psiw

                              Nos glorieux journalistes en action...


                            • Voris 14 avril 2010 17:17

                              L’auteur m’a répondu. Il prend acte. Il dit avoir pourtant contacté plusieurs avocats avant d’écrire l’article qui selon lui n’étaient pas sûr d’eux (Mais pourquoi j’ai pas fait avocat, moi !)

                              Sinon, imaginez que sur la foi de cet article des journalistes taisent des faits se croyant protégés par le secret professionnel alors qu’ils risquent une peine ! C’est pourquoi, la rectification s’impose.


                            • djanel Le viking- djanel du viking-chaise 14 avril 2010 17:17

                              Une illustration d’une désinformation très anxiogène en 2003.

                              .

                              L’auteur du reportage Philippe Rochot est grand reporter. De la bêtise à l’état brut , en plus la télé avait travesti un témoignage en se justifiant que le témoin aurait réellement dit ce qui avait été traduit. A part ça, les journalistes n’interprètent jamais l’information qu’il nous donne, ils la falsifie.

                              Comment Philippe Rochot qui commet 3 fautes professionnelles (absence du contrôle de l’info, déformation d’un témoignage et mauvaise interprétation d’un canular) puisse encore être salarié de France2 ?

                              A t’il enquêter pour approfondir ? Non et il vous annonce 147 suicides avec autant de désinvolture qu’un autre aurait dénoncé une rumeur d’adultère comme un complot contre la présidence.

                              http://www.dailymotion.com/video/x5wsv_honte-a-la-redaction-de-france-2


                              • geo63 14 avril 2010 17:22

                                @l’auteur : tout à fait d’accord avec le contenu de votre article.

                                Si l’on prend pour toute la fonction publique les échelons les plus élevés dans la hors classe ou la classe exceptionnelle (la nomenclature varie), on obtient ce type de manipulation honteuse à propos des salaires de la fonction publique, alors que cette situation ne représente qu’un infime pourcentage pour l’ensemble d’un corps donné et la majorité n’atteindra jamais même les 2/3 de ces salaires.

                                D’accord également sur le 13ème et 14ème mois totalement inventés, quels connards !

                                Je voudrais saisir cette occasion pour dire qu’à mon avis une attaque CONCERTEE se met en place pour désigner à nouveau du doigt les fonctionnaires, cette fois-ci à propos des retraites. Je pense en particulier à l’intervention viscelarde de Pujadas hier soir au JT de France2 où il a clairement dit que ceux-ci étaient des privilégiés, sans aucune analyse mais des arguments fumeux énoncés en 15 secondes et extrêmement discutables. Manifestement il agit aux ordres ce petit mec plein de suffisance et lèche-bottes.
                                Les beaufs vont foncer la tête baissée dans le sens de Pujadas, même si c’est totalement faux et le petit teigneux va s’engouffrer dans la brèche.


                                • Axel de Saint Mauxe Nico 14 avril 2010 18:07

                                  Bien vu, bien dit !

                                  La liberté éditoriale n’existe pas en France, et tout ce qui sort du politiquement correct est épuré (asphyxie de annonceurs - d’où la nécessité pour le lecteur de payer le vrai prix), censure des journalistes (cf. Zemmour), procès dans certains cas.


                                  • Antony Manuel Antony Manuel 14 avril 2010 18:16

                                    oui et Le Monde c’est encore dans l’élite de la presse française. Je vous explique pas le reste....


                                    • Lorenzo extremeño 14 avril 2010 21:46

                                      @ l’auteur

                                      tout a fait d’accord avec vous en ce qui concerne El Pais et le Periodico,on peut y ajouter le Hoy
                                      c’est trés etoffé et on est surpris de lire souvent des articles á propos de la France dans
                                      beaucoup de domaines.Les éditions du dimanche avec leurs suppléments donneraient
                                      presque á lire pour toute la semaine .
                                      Des dossiers et des enquêtes approfondies, comme par exemple les ravages
                                      de l’immobilier sur les côtes illustrés de photos anciennes et actuelles.

                                      Quitte á être hors-sujet j’ajoute que la radio RNE 1, RNE 5 et RNE 3 sont excellentes .
                                      Oui ce sont des radios d’état et de qualité, car les infos y sont developpées longuement
                                      sur la 1,la 2 une sorte de france-info sans que revienne sans cesse les cotations en
                                      bourse, et radio 3 une station extraordinairement riche en matiére musicale avec un
                                      programme sur la musique française chaque semaine

                                      merci pour le reste de l’article, cordialement.


                                      • Mathilda 15 avril 2010 03:19

                                        Effectivement, à part certains Français, je ne vois pas qui d’autre en Occident déclame que la France détient la « suprématie dans le domaine des droits de l’homme et dans la qualité de leur presse. » Sûrement pas les Hollandais, les Belges, les Irlandais, les Anglais, les Suédois, les Finlandais, les Norvégiens, les Danois, les Suisses, les Tchèques, les Allemands, les Néo-Zélandais, les Australiens, les Canadiens ...
                                        Rappelons que dans le classement d’évaluation sur la liberté d’expression dans le monde, la France, dénoncée comme l’un des pires cas occidentaux actuels par Reporters Sans Frontières (oct 2009), a perdu 31 places en sept ans, chuttant au 43è rang, loin derrière les 20 premiers pays occidentaux en tête du rang mondial (dont les USA, et plus le Japon)... Derrière maintenant l’Uruguay et le Ghana. Mais aux (bas) côtés de l’Espagne et...de l’Italie ! L’histoire se répète n’est-ce pas ?

                                        La France carrément OUT de l’occident, qui détient de surcroix le triste record européen de perquisitions, de harcèlements, et d’arrestations de journalistes. Ne nous reste plus qu’à rivaliser avec la Russie...

                                        Cette « nullité », ça s’appelle la censure et l’absence d’information.

                                        Cf Doc Le Temps (Suisse)
                                        http://www.dailymotion.com/video/x9ivzt_sarkozy-le-vampire-des-medias-docu_news


                                        • PtitLudo PtitLudo 15 avril 2010 10:31

                                          On peut élargir à la télé, où la pluralité et les équilibres sont chaque jour un peu plus bousculés, je suis tombé sur une émission hier soir en 2ème partie de soirée, je ne sais même plus sur quelle chaîne, eh bien j’ai vite zappé tellement c’était parodique (il y avait Patrick Sebastien dedans, le futur Nicolas Hulot de 2012).


                                          • xray 16 avril 2010 20:55


                                            Menteur comme un journaliste 
                                            Le premier métier d’un journaliste est de se taire. 
                                            Son deuxième est de mentir. 

                                            Les faits divers magiques 
                                            http://mondehypocrite.midiblogs.com/archive/2009/06/21/les-faits-divers-magiques.html 


                                            Les
                                            Français sont revenus à la situation du début des « années 40 ». 
                                            Ils sont soumis à : 
                                            - Une monnaie d’occupation ; 
                                            - Des journalistes d’occupation ; 
                                            - Des mœurs judiciaires dignes du nazisme ; 
                                            - Des collabos financés et au service de qui ? L’Europe, les Américains, ou le Vatican ? 

                                            Néanmoins, dans les moyens mis en œuvre par l’Europe pour asservir les foules on reconnaît les méthodes de curés : 
                                            - « Générer l’incompréhension, les désordres, la délinquance, la criminalité, l’injustice, la misère, les maladies, les épidémies, les conflits, les guerres, les famines, etc. » 
                                            Le tout reposant sur l’ignorance permanente et les flots de mensonges sous lesquels les médias noient les individus. 

                                            Le Grand Guignol politique 
                                            http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 

                                            Le bourbier européen 
                                            http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2009/05/09/le-bourbier-europeen.html 

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