Pan sur le bec !
Le Canard Enchaîné de cette semaine voudrait bien croquer du Google.
Qu-est-ce que Google ? La boîte la plus riche du monde vous a-t-elle déjà vendu quelque chose ? Pas à moi, en tout cas. On peut reprocher bien des choses à Google, mais force est de reconnaitre qu’il a fait un travail énorme pour mettre la connaissance à la portée de tous. Google s’est construit avec une seule idée directrice : la gratuité. Le Canard, qui défend bec et ongle le modèle de diffusion traditionnelle, qui se targue de son savoir faire dans la vente du papier imprimé, est un peu dur à la comprenette quand il s’agit de l’Internet. S’accrochant, comme un ivrogne au candélabre, à l’idée de la culture payante, il semble ne pas voir plus loin que son bec. Il craint le même sort que les cartographes, que Google Earth a relégué au même rang que Gutenberg les moines copistes.
Google est certes gratuit, mais pas libre. La différence est de taille. Quand une boîte vous donne quelque chose gratuitement, c’est en général pour vous appâter. Google n’est pas une exception. Je ne crois cependant pas que Google passe au modèle payant. Il fonctionne autrement. Il mise sur la notoriété. Ça lui permet de scruter les goûts et habitudes de milliards de gens. Les informations qu’il récolte ainsi lui permettent de connaître, mieux que quiconque, la nature humaine. Ce sont ces informations qui l’ont rendu riche. Il faut tout de même dire qu’il le fait avec une transparence étonnante. Il propose à son utilisateur un deal : il scrute et stocke les intérêts, les préférences et les penchants de son client – en échange il lui fournit une information sur mesure, en fonction des goûts de chacun. Personnellement j’estime que les bénéfices sont bien au dessus des risques que Google utilise ces informations contre moi. Je me prête donc au jeu, j’ai un compte chez le géant américain, qui me permet d’avoir à tout moment un choix d’actualités un peu plus intéressantes et pertinentes que ceux que je trouve dans un journal papier.
Le Canard reproche à Google de chercher les bénéfices à moyen terme. Il a tout de même compris que les autres acteurs, eux, cherchent le profit immédiat. Il a aussi compris que les autres, tels Gallica, chargée de la numérisation à la BNF, sont des incapables, en réussissant à numériser (mal !) 800 000 ouvrages en 8 ans. Quel est le péché de Google aux yeux du Canard ? De rendre la culture accessible à tout le monde, sans qu’il y ait besoin de débourser un centime ? Le volatile me déçoit à croire encore au dieu mercantile, qui a de plus en plus du mal à garder son emprise sur la culture et l’immatériel. Il est de plus en plus mal à l’aise dans un monde qui change, et c’est bien dommage. A force de se prendre trop au sérieux, n’est il pas en train de perdre sa verve légendaire, qui fut ma gouverne quand, il y a 30 ans, je suis arrivé en France.
Il est clair que Google est une révolution. Faut-il le fustiger, parce qu’il a compris les choses avant les autres ? Il n’est peut-être pas philanthrope, mais on s’en fiche un peu, du moment qu’il nous emmène la part immatérielle de la culture à la maison. Il cherche le profit à moyen terme ? Ça change de ceux qui cherchent désespéremment le profit immédiat et sont prêts parfois à des méthodes bien plus agressives que Google, qui, lui, ne demande finalement pas grand chose.
Il y a 15 ans j’ai entendu les prévisions des personnes âgées : « C’est terrible, avec tous ces écrans, les gens ne liront plus. » On se rend compte aujourd’hui qu’ils étaient complètement à côté de la plaque – les gens n’ont jamais autant lu qu’aujourd’hui. Et quand on voit les jeunes « chatter » sur MSN ou en SMS, on doit reconnaitre qu’en plus ils ont pris goût à l’écriture. Oui, ils écrivent, mal peut-être , comme disent certains, mais ils écrivent. Et les jeunes, j’y crois, surtout en ceux dont on n’a pas souillé l’esprit avec des croyances, par exemple celles qui disent que l’argent peut acheter la culture.
En tout cas, c’est décidé : je ne renouvèlerai pas mon abonnement au seul journal papier qui arrive dans ma boîte à lettres. Je le trouve un peu trop déconnecté de la réalité d’aujourd’hui. Et je ne suis pas très heureux de voir partir ainsi une partie de ma jeunesse.
90 réactions à cet article
-
Pour ceux qui ne sont pas au courant de l’actualité : La BNF a finalement accepté que Google numérise gratuitement tous les ouvrages de la bibliothèque. Voici à ce propos l’article de Libé.
-
Ils ne voulaient pas au départ, nos fonctionnaires conservateurs, ils voulaient le faire eux-même, je crois bien, mais le budget, vous comprenez... en ces temps de crise...
La crise au service de la culture... on vit une époque formidable !
Il va probablement y avoir procès de Microsoft, Yahoo et Amazon contre la BNF pour favoritisme... (il y a certainement déjà des bagarres au couteau dans les salles d’attente des directeurs de toutes les bibliothèques du monde).
-
Ca n’a rien à voir avec le budget. Pour qui fréquente un tant soit peu la BNF et voit la productivité du personnel, la numérisation aurait pris autant de temps qu’il en a fallu pour écrire les livres....
Il n’est qu’à voir le travail de numérisation déjà accompli... C’est tout simplement hallucinant à quel point c’est foireux. Ils numérisent les livres uniquement sur le mode « page ». Ce qui fait qu’il est ensuite impossible de faire une recherche par mots dans le texte du livre quand il a été numérisé par la BNF !!!!
Il faut voir d’ailleurs le « moteur de recherche » concocté par les bureaucrates fonctionnaires de la BNF pour le catalogues des documents de la bibliothèque. Là aussi, ça vaut son pesant de cacaouettes. Comme moteur de recherche, c’est du 49,9 cm3 comparé aux goggle de chevaux du moteur de recherche que tout le monde utilise aujourd’hui. -
Je vous remercie de confirmer... C’est donc bien une question de budget.
Merci de la démonstration.Votre dévoué
Manu -
-
Les vieux sont durs à la détente, mais en insistant, on finit par leur faire entendre raison.
Le canard ne fera pas exception. Même Charlie a fini par céder...
-
Ouais, mais trop tard, vu ce que Charlie est devenu entre-temps... Espérons que le Canard réalisera avant de rôtir à son tour.
Marrant : Deneb a commencé une phrase sur Google qui est « gratuit mais pas libre ». Il aurait aussi pu la continuer avec le Canard , qui lui est libre, mais pas gratuit.
Bon article de ce bon Deneb pour qui tout n’est donc pas perdu.
-
LeManu : « Canard , qui lui est libre, mais pas gratuit. »
Bravo, C’est vrai que j’aurais pu y penser, heureusement tu es là pour ça !
-
Thanx George
Comme je l’ai écrit sur un autre fil :
Wikipedia, 22ème siècle. Définition du « journaliste » :
Métier pré-Internet qui consiste à adapter l’information recoltée pour qu’elle soit conforme aux idées du proprietaire du moyen de diffuser cette information.
-
-
Incroyable !
Renseignez-vous un minimum sur ce qu’est réellement Google avant de collaborer joyeusement !
« Il a fait un travail énorme pour mettre la connaissance à la portée de tous »
« Il est clair que Google est une révolution »Je rêve ! (cauchemar, en réalité !)…
Mais, bon, pas étonnant, quand on lit ça « Et quand on voit les jeunes « chatter » sur MSN ou en SMS, on doit reconnaître qu’en plus ils ont pris goût à l’écriture » ! De l’« écriture » ? La destruction de l’écriture, la négation de la culture, oui.
« Je ne suis pas très heureux de voir partir ainsi une partie de ma jeunesse » Vous semblez pourtant être resté « très jeune », justement, au niveau des croyances irrationnelles qui vous animent ! On nomme ça de l’auto-intoxication.
Mais, bref, renseignez-vous sur Google, au lieu de gober ce qu’on vous fournit tout cuit.
-
Karl-Grocho : La destruction de l’écriture, la négation de la culture, oui.
precision : la destruction de Votre ecriture, la négation de Votre culture. Et pourquoi leur enlevez-vous le droit de se faire la leur ?
-
Groucho !
Quand je cherche qqchose sur Google, je collabore ?
Quand je visite la France sur Google Earth, je collabore encore ?
C’est vrai qu’on a une drôle de conception de la collaboration dans ce pays, mais là tu vires psycho. Pourquoi ne tu ne veux pas que Google s’occupe de véhiculer de l’information ? Parce qu’ils les truffent de pubs ? N’est-ce pas leur droit ? Quand même tu ne préfèererait pas payer ? Et de toutes façons, les pubs que tu as à droite de ton écran au moment où tu me lis font de toi un collaborateur de plus, que nous sauront tondre le moment venu...
Groucho, tu t’appelles...l’original était plus drôle. Y’a un problème de génération la-dedans, je vous dis... -
Par exemple et concernant uniquement Chrome...
Mais que ce soit « Deneb » (on mesure immédiatement la fine dose d’auto dérision dans ce pseudo. On ne se prend pas au sérieux. Mais nooon) ou son complice « Le Manu », les méthodes sont les mêmes. Aucune argumentation (je parle, moi, de faits avérés), de la projection, et un classement simpliste de l’humanité. Les bons qui pensent (euh...) comme moi, les méchants qui osent ne pas être d’accord. Et toc. Autrement, on brode et prête des intentions.
Que sait « Le Manu », par exemple de ma génération ? Où lit-il que je préférerais payer, ou que je dénie à la société en question de véhiculer de l’info ? Etc.
Mais dans ces non-raisonnements, collaborer activement à son propre flicage et être complice de celui d’autrui, cela s’appelle sans doute résister, eh ?
Quand à « Deneb », c koi « leur » écriture et « leur » culture ? Et c’est quoi, ce ton de donneur de leçons ? Et moi, je ne généralise pas. Je bosse aussi avec de (vrais) auteurs qui ne sont pas encore majeurs. Et qui ont « leur » culture et « leur » écriture. Qui sont autres que les miennes ou — heureusement — que les habituels erzatz de « chat å ou de S.M.S.
Et si je l’ouvre, ce que parce que je conçois des (vrais) livres (lisibles), que je travaille dans la typo et la lisibilité et que je bosse avec des gens qui sont sensibles à ce que sont collaboration et résistance.
Utilisez ixquick pour vos recherches !
Et continuez sans moi. Faux débat & mauvaise foi, ciao bambino.
« Résister se conjugue au présent » Lucie Aubrac
-
« Groucho, tu t’appelles...l’original était plus drôle. »
Ben oui, hein, seuls ceux qui m’approuvent sont drôles, les autres sont des rigolos. & je ne m’appelle pas Groucho, mais Karl-Groucho.
« Y’a un problème de génération la-dedans, je vous dis... »
Surveillez-vous, vous avez un problème avec votre âge, voici plusieurs fois que faites allusion à cela dans cette page !
Baille baille -
Karl-Groucho : je comprends que tu sois amer à bosser dans la typographie. Ton métier evolue, et ça te rend furieux ? Le savoir faire des anciens ne sert plus à rien ? Tu es obligé de reinventer ton métier ? Bon courage.
Le système d’abréviation des jeunes, né du souci d’economie de pianotage te fait gérber ? Que dirait Voltaire s’il lisait ce que tu ecrives sur AV ? Probablement la même chose que toi : ces nouveaux ne savent plus ecrire !
Une langue, c’est quelque chose de vivant. On ne peut pas decreter une langue, elle ne peut que se faire toute seule. Et plus on essaie d’intervenir, plus le naturel revient au galop. Comment communiquent les jeunes ou moins jeunes sur les chats, les MSM, c’est leur problème. Pourquoi vouloir leur imposer les regles, puisqu’ils les ont trouvés. Et ça fonctionne, la preuve - ils arrivent à se comprendre. C’est bien le but, non ?
-
« Deneb », toujours : « Je n’ai pas de blog chez Google »
Éclatante preuve que vous ne savez même pas lire les commentaires sur lesquels vous intervenez. Personne ne parle là de « blog chez Google », mais du très grave flicage mie en place par cette société.
Autrement, vous êtes enfin (pour une fois) clair en revendiquant de collaborer.
Et toujours les mêmes méthodes, prêter des intentions, projeter, au lieu d’argumenter sur le fond :
« je comprends que tu sois amer à bosser dans la typographie. Ton métier evolue, et ça te rend furieux ? Le savoir faire des anciens ne sert plus à rien ? Tu es obligé de reinventer ton métier ? Bon courage. »
Vous me qualifiez d’« amer » (!) & de « furieux » (? !) parce que je ne suis pas entrain de vous lécher les semelles ? Quant au « savoir faire des anciens » (?), ça va très bien, merci pour lui. Vous montrez là que vous ignorez tout, aussi bien de la typo que de son évolution (elle est plus que positive si on n’en fait pas n’importe quoi) et de son usage, et une fois encore, vous prêtez des intentions, etc. Quelles fines méthodes.
Quand à la langue française, relisez-moi avant de « répondre », comme à votre habitude, parfaitement à côté.
Votre position, c’est un peu « si le progrès c’est le flicage, vive le flicage » Libre à vous de collaborer si ça ne vous empêche pas de dormir, mais foutez la paix aux autres et — sur ce sujet précis — au Canard, qui a parfaitement fait son boulot.
-
J’ai donc mal compris. En réalité vous essayez de gagner des sous avec votre blog, en y mettant des pubs. Mon vieux, vous ne vous rendez pas compte dans quel guépier vous avez mis les pieds.
Je ne suis heureusement pas encore obligé de me vendre en homme-sandwich. Si c’est votre cas, je compatis.
-
et à propos du flicage : l’armée vous fiche pour pouvoir faire de vous de la chair à canon en cas de besoin. La police vous fiche pour pouvoir vous faire payer si vous ne filez pas droit. L’Etat vous fiche pour pouvoir vous prendre de l’argent qu’ils dépensent de façon de plus en plus opaque (la dernière en date : donner les sous aux bourses, qui ont cassé leur jouet.)
Et google vous flique pour pouvoir vous proposer des produits et des services suivant vos gouts et intérets.
Es-ce grave, docteur ?
-
en somme, vous preférez que ce soit le bourreau qui prend la mesure de votre cou, plutôt qu’un tailleur.
-
« Deneb » : « en somme, vous preférez que ce soit le bourreau qui prend la mesure de votre cou, plutôt qu’un tailleur. »
Vous êtes décidemment dans la plus totale incohérence ! Ces propos ne veulent rien dire, tombent à côté, et une fois de plus ne prouvent que vos préjugés bornés. Bon, moi aussi, je peux répondre à côté et fabriquer du troll qui dit pas son nom : Cabu vous a autorisé à reproduire son illustration ?
-
« Deneb » : « J’ai donc mal compris. En réalité vous essayez de gagner des sous avec votre blog, en y mettant des pubs. Mon vieux, vous ne vous rendez pas compte dans quel guépier vous avez mis les pieds.
Je ne suis heureusement pas encore obligé de me vendre en homme-sandwich. Si c’est votre cas, je compatis. »
Effrayant...
Vous ne savez pas lire et vous prétendez écrire... Totale imposture.
Je ne tiens pas de blog, c’était clairement une citation d’un blogueur, (« Ici
http://jour-pour-jour.hautetfort.co...
on peut lire cet extrait : ») -
« c’était clairement une citation d’un blogueur, »
C’est pire, alors. Vous ne relatez même pas votre propre expérience, vous cedez à la propagande facile.
-
D’ailleurs, Karl-Groucho : plutot que de bouillir de rage sur un fil que plus personne ne lit, publie un article. Tu sembles avoir les idées bien arretées . Donc, acte !
-
Bonjour,
J’ai bien lu votre article et j’y ai appris des trucs intéressants. Merci, cela fait plaisir de voir un peu de nuance dans ce monde binaire. D’autant qu’il y a là des idées qui ne sont pas que de posture (genre, politiquement incorrect systématique) ou d’idéologie (libérale). Il y a de quoi discuter et s’opposer.
Bref ! j’ai bien aimé.Mais, dites-moi… votre conclusion :
En tout cas, c’est décidé : je ne renouvèlerai pas mon abonnement au seul journal papier qui arrive dans ma boîte à lettres
... m’étonne !
Punir à ce point le Canard pour cette seule raison cache qque chose… Est-ce qu’il n’y aurait pas bien d’autres motifs de déception envers ce journal ? mmh ? du genre : un peu réservé sur notre cher président… ? et là, je ne suis pas loin de vous suivre ! grrrr…-
Colre : que le canard soit un peu reservé sur notre cher président ne me derange que dans la mesure qu’il le considère comme la personne la plus importante de France, ce qui n’est peut-être pas tout à fait le cas.
-
@ Lech,
Ah ahhh... très intéressante, cette notion de « Google-pirate officiel du patrimoine... »
Selon Hadopi, qui devra-ton condamner : Google, la BNF ou la connectique serveur ?
Ceci dit t’as raison, arrêter de lire le canard pour ça, c’est de l’auto-punition.
Mais je connait Deneb, il aime bien châtier le Canard sur Avox, ce n’est pas la première salve de menace qu’il lance... généralement suivie qq mois plus tard d’un nouvel article, preuve qu’il continue à le lire... -
-
Que l’auteur ne m’en veuille pas, mais je trouve cet article complètement con.
En gros, on m’explique que je devrais être content que Google numérise toutes les oeuvres écrites de la planète au motif que
1) Le Canard n’a pas compris le modèle de gratuité d’Internet
2) « les bénéfices sont supérieurs aux risques »
3) la BNF a été incapable de le faire par elle-même, ce que « même le Canard a fini par comprendre »
Sur le 1), c’est hors-sujet. Sur le 3), vous mentez. Le Canard n’a pas écrit que la BNF était des incapables mais que les budgets nécessaires n’avaient pas été affectés par l’Etat alors même qu’ils étaient ridiculement bas (dans les 50 Millions d’euros).
Sur le 2), je me demande si vous avez saisi l’énormité de ce que vous racontez. Expliquez-moi pourquoi un pays devrait accepter un tel jeu de dupes ! Pour les coûts de la numérisation (donc dans les 50 millions d’euros), Google récupère les sources numériques de tous les écrits de ce pays ??? Ne pensez-vous pas que le fait de pouvoir disposer du fonds littéraire français complet sous forme numérique vaut un peu plus ?
Expliquez-moi ensuite comment vous pouvez être assuré que Google se comportera loyalement ? Google a été attaqué et a perdu ses procès contre des éditeurs américains pour avoir retranscrit les oeuvres littéraires leur appartenant sans leur autorisation et même sans les informer ! Pourquoi ne feraient-ils pas la même chose avec les oeuvres de la BNF ?
Pour finir, ne nous prenez pas pour des idiots sur la nature profonde de Google. Non content d’être une structure monopolistique ayant des comportement hégémoniques, Google a partie liée avec les services secrets US depuis sa création et collabore avec toutes les dictatures dans le monde entier à commencer par la Chine.
Le Canard a raison, même s’il coûte 1,20 euros (mon Dieu, ce sont vraiment des voleurs, ils ne sont pas gratuits !!!). La BNF devrait faire numériser ses oeuvres elle-même, sur le budget de l’état français, et réunir d’autres bibliothèques nationales sur un tel projet avec elle.
Cela ne coûte que 50 millions d’euros c’est une goutte d’eau dans le budget de l’état.
cotcodec
vive la France quand même-
Effectivement, la bonne question c’est pourquoi l’état français laisse-t-il à Google le soin de numériser la production littéraire française au lieu de financer cette opération, alors même que ça ne coûte pas cher.Je n’ai pas de réponse à cette question. Mais je me rappelle que Sarkozy n’aime pas les vieux bouquins, ceci explique peut-être cela. Quel intérêt de numériser la Princesse de Clèves ? Alors le reste...
cotcodec
-
La priorité du budget de la culture s’appelle Johnny.
-
George : vous vouliez recolter des voix en feignant l’antisionisme ? C’est rapé, les nazislamistes autoplusseurs compulsifs ont manifestement ignoré cet article, bien heureusement.
-
cotcodec : pourquoi, en parlant de la culture, faut-il toujours parler de l’argent ? La culture n’est pas un bien de consommation. Quand vous lisez un livre, il ne se consume pas quand vous l’avez fini. On ne peut posseder la culture que si on l’assimile, et encore, posséder n’est pas vraiment ldans le sens propriété. La culture est faite pour être partagée, sinon elle n’a pas de sens. Et plus elle est partagée, plus elle a de la valeur, contrairement au matériel. Donc, parler de l’argent quand on parle de la culture, ich entsichere meinem Browning.
Votre deuxième sujet est le monopole national. Vous ne concevez donc pas qu’une culture peut se faire sans une quête identitaire d’appartenence nationale. Moi si.
-
Deneb vous n’êtes pas sans savoir que dans le « deal » Google-BNF, Google obtiendrait le droit d’exploiter gratuitement le fonds numérique qu’il aurait constitué. Il s’agit donc une cession par la BNF de tous les droits sur les oeuvres françaises. A quel titre ?
Ceci pose effectivement la question de la souveraineté : la BNF a-t-elle le droit de faire une telle transaction ? Ce fonds appartient-il à la BNF ou à tous les français ?
Et cela pose aussi la question de l’argent. Quitte à vendre ce droit, pourquoi le faire à vil prix ? Vous, vous avez beau ne pas vouloir mélanger argent et culture, Google y pense, lui, et beaucoup.
Enfin, vous conviendrez avec moi que pour faire vivre la culture, cela coûte des sous. Il faut bien construire des bibliothèques, embaucher des bibliothécaires, acheter des livres ? Ce n’est pas parce que je souligne ce truisme que je mets l’argent et la culture sur le même plan.
Mais lorsque la BNF fermera ses portes faute d’argent et que le seul endroit où vous pourrez lire des livres français sera Google, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, vous irez pleurer chez qui ? Vous ferez un article pour expliquer que ce n’est pas normal ?
Sur la nationalité de la culture... Je suis tri-national et citoyen du monde. Mais la BNF, elle, a un périmètre national. Vous ne pouvez pas utiliser l’internationalisme culturel comme argument puisque cela disqualifie automatiquement les bibliothèques nationales et qualifie la multinationale Google ! C’est un argument fallacieux. La question n’est pas celle de l’internationalisme culturel, mais de la gratuité d’accès et de son maintien dans le patrimoine collectif et non dans les mains de firmes privées.cotcodec
-
Evidemment je ne parlais pas des livres « physiques ». Mais à l’avenir, seules les versions numérisées pourront être utilisées de manière pratique. Donc le deal Google s’apparente bien exactement à ce que je dis : "file-moi tes bouquins, je te les garde et promis-juré je les laisse en accès libre pour tout le monde".
Vous êtes bien naïfs de croire qu’un fonds complet détenu par Google aux USA et techniquement dépendant du bon vouloir de Google, restera éternellement accessible. Ou alors peut-être que vous bossez pour Google. Quoi de plus facile de mettre en avant certains livres, d’en censurer d’autres, de rendre les services payants un jour ou l’autre, etc. ?
Il y a un seul endroit où devrait se situer ce fonds numérique : c’est à la BNF. Il est révoltant de lire que "seul Google peut procéder à la numérisation". C’est totalement faux, le scanning est une opération basique, le scanning à grande échelle de livres fragiles nécessite simplement du matériel spécifique et des documentalistes formés. Il s’agit juste d’un problème d’argent minime.
Que diriez-vous si la gestion des bibliothèques physiques étaient confiée à un opérateur privé et si, pour ce faire, on lui confiait le fonds documentaires ? Vous applaudiriez des deux mains au motif que "ça ne change rien" ?
cotcodec -
monbula 29 août 2009 17:29@cotcodec
Je suis tri-national et citoyen du monde
Tri-national............ Trois passeports.. ;
Encore du papier ?
-
@Cotcodec,
"Il s’agit donc une cession par la BNF de tous les droits sur les oeuvres françaises. A quel titre ?«
Exactement à quel titre ? Et de quel droit ? De quel droit la BNF conserverait à la BNF l’exclusivité des droits sur le patrimoine de l’écrit tricolore ?
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de »droit" sur les oeuvres ? Et puisqu’on parle de patrimoine, je vous parle de plèbe.
Elle a son mot à dire, la plèbe ?
Qu’on ouvre sa gueule parce que Carrefour augmente ses prix, ok, mais parce que Google propose un (autre) service gratuit, là les gars, excusez, mais je décroche. -
+ facile à lire (merci l’interface !)
@Cotcodec,
"Il s’agit donc une cession par la BNF de tous les droits sur les oeuvres françaises. A quel titre ?"
Exactement à quel titre ? Et de quel droit ? De quel droit la BNF conserverait à la BNF l’exclusivité des droits sur le patrimoine de l’écrit tricolore ?
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de « droit » sur les oeuvres ? Et puisqu’on parle de patrimoine, je vous parle de plèbe.
Elle a son mot à dire, la plèbe ?
Qu’on ouvre sa gueule parce que Carrefour augmente ses prix, ok, mais parce que Google propose un (autre) service gratuit, là les gars, excusez, mais je décroche. -
Cotcodec : Google obtiendrait le droit d’exploiter gratuitement le fonds numérique qu’il aurait constitué.
Et alors ? Puisqu’il le met en ligne gratuitement, je ne vois pas où est le problème. Vous pouvez lui la pomper, l’avoir à la maison, et vous en faites ce que vous voulez. Je vous souhaite beaucoup de plaisir à contempler la pile des disques dur avec tous les ouvrages et dire à votre fils : Tu vois, tout ça sera à toi un jour...
-
Mais bien sûr, jusqu’au jour où ça ne sera plus gratuit ou plus en ligne, ou qu’il y aura des problèmes techniques...
Le deal Google c’est un peu "file-moi tous tes bouquins, je les mets chez moi, mais je te promets, tu pourras venir les lire gratuitement quand tu veux !".
Faut être bien naïf pour y croire et signer !Cela me rappelle l’obligation de service public faite aux ex-services publics qui ont été privatisés. On voit ce que c’est devenu...
c_
-
Cotcodec : « Mais bien sûr, jusqu’au jour où ça ne sera plus gratuit ou plus en ligne, ou qu’il y aura des problèmes techniques... »
T’en fais pas, si Google décide de retirer ou de faire payer, c’en est fini instantanement. C’est ça, Internet. Et en attendant tous les gens comme toi vont faire des sauvegardes, et ça sera sur tous les P2P.
« Le deal Google c’est un peu »file-moi tous tes bouquins, je les mets chez moi, mais je te promets, tu pourras venir les lire gratuitement quand tu veux !« . »
Mais non, personne ne prendra les bouquins, ils vont juste les scanner.
-
Evidemment je ne parlais pas des livres « physiques ». Mais à l’avenir, seules les versions numérisées pourront être utilisées de manière pratique. Donc le deal Google s’apparente bien exactement à ce que je dis : "file-moi tes bouquins, je te les garde et promis-juré je les laisse en accès libre pour tout le monde".
Vous êtes bien naïfs de croire qu’un fonds complet détenu par Google aux USA et techniquement dépendant du bon vouloir de Google, restera éternellement accessible. Ou alors peut-être que vous bossez pour Google. Quoi de plus facile de mettre en avant certains livres, d’en censurer d’autres, de rendre les services payants un jour ou l’autre, etc. ?
Il y a un seul endroit où devrait se situer ce fonds numérique : c’est à la BNF. Il est révoltant de lire que "seul Google peut procéder à la numérisation". C’est totalement faux, le scanning est une opération basique, le scanning à grande échelle de livres fragiles nécessite simplement du matériel spécifique et des documentalistes formés. Il s’agit juste d’un problème d’argent minime.
Que diriez-vous si la gestion des bibliothèques physiques étaient confiée à un opérateur privé et si, pour ce faire, on lui confiait le fonds documentaires ? Vous applaudiriez des deux mains au motif que "ça ne change rien" ?
cotcodec -
Re-salut en passant...
A voir le niveau des débats, il n’est guère politiquement correct de dire du bien de Google dans le coin...
-
Et guère plus politiquement correct de critiquer le Canard...
-
Pourtant, vous reconnaissez vous-même que cet article est nuancé, qu’il évoque la lamentable méthode de numérisation de la BNF. Quand bien même vous auriez raison, je n’y vois pas de motif de se désabonner, la perfection n’est pas de ce monde. Au moins deux raisons de continuer à acheter le canard : d’abord parce que c’est celui qui apporte le plus d’infos, ensuite parce que c’est le seul sans publicité ! Déjà que les procureurs vont contrôler toutes les enquêtes et étouffer toutes les affaires sensibles, que va devenir la justice si quelques journaux n’ont pas les reins assez solides pour dénoncer les scandales ?
Avez-vous noté dans le même article que vers 1980, plusieurs personnes dont Attali, plaidaient pour un ordinateur géant pour un archivage de masse, plutôt qu’une TGB ? On a failli être les meilleurs !
-
Il est faux de dire que seul Google est capable de faire la numérisation.Google est prêt à faire la numérisation gratuitement contre le droit d’exploitation gratuit du fonds numérique.
Et l’état n’est pas prêt à débloquer un minimum de pognon pour que la BNF puisse numériser le fonds et le mettre à disposition sans passer par une multinationale privée.
Nuance.
cotcodec
-
Non. Le problème, c’est l’organisation complètement bureaucratique le la Bibliothèque nationale, avec ses règles tataillonnent de fonctionnaires qui rend complètement illusoire que cette vieille administration soit capable de mettre au service du public le plus large les outils de la connaissance.
-
Krokodillo : d’accord, à la demande genérale je ne me desabonnerai pas. Heureusement que l’on y trouve encore quelques nouvelles interessabtes du monde matériel. Mais je trouve qu’ils devraient s’abstenir de prendre une position partisanne sur un sujet qu’ils ne maîtrisent pas. Effectivement, l’article est interessant, mais gaché par une prise de position anti-google primaire au nom d’un certain penchant national-gauliste. De toutes façons, je conseillerai au canard de se rendre disponible sur le web. Je lui pardonnerais même quelques pubs, quoi que je pense qu’il n’en aurait même pas besoin. Et vu qu’ils pensent que les jeunes manquent de culture, ce serait la meilleure façon de leur en fournir.
Quant au 1980, Attali était peut-être clairvoyant, mais à la même époque temps Bill Gates se disait que 640 KO devraient suffire...
-
La réponse est dans mon message que j’ai posté à la seconde près en même temps que votre commentaire .
-
S’il existait une charte du lecteur, elle comprendrait le droit, le devoir d’exercer son esprit critique : on peut lire le Canard sans approuver 100% de ce qu’ils disent !
Pour ce qui est d’Internet, leur ancien journaliste a cofondé Bakchich, et Bakchich s’apprête à lancer une version papier !
Après tout, accordons-leur le droit de piloter leur navire : si NS passe sa loi sur la disparition des juges d’instruction, les procureurs étouffant alors toutes les affaires sensibles... de nombreux procès les attendent, ce n’est peut-être pas le moment de perdre des lecteurs et de saboter leurs finances !
A mon avis, Internet est loin d’avoir remplacé le journalisme traditionnel. Qu’il apporte des compléments, des infos inédites (régional, expatriés), des infos sur des sujets boycottés ou négligés (espéranto !), qu’il permette des débats citoyens, oui, mais divers hebdos offrent des dossiers solides. Et le Canard n’a pas son pareil en France pour les tuyaux politiques et autres. D’ailleurs, tous les députés le lisent, et si un fonctionnaire est choqué par quelque chose, à qui ira-t-il le confier ? Passer une partie de leurs articles sur la Toile est un gros risque, peut-être pourraient-ils y mettre certaines archives, anciens numéros. -
Eh oui ! Un gros risque...
Toute résistance est un risque, ce n’est quand-même pas le Canard qui l’ignorerait...
C’est donc par lâcheté ? Non de la frilosité, simplement, de la banale frilosité, de la peur quoi.
Ce qui les amènent à ces positions idiotes pro-droits d’auteur et anti-internet.
Mais le volatile y perdra des plumes, et y viendra, espérons-le, avant d’avoir été laqué.Donc pour moi le véritable risque est de tenter (vainement, j’en suis persuadé, l’avenir tranchera) d’échapper à la toile... C’est un véritable suicide. Collectif, en plus... Comme si ça existait, les suicide collectif... c’est donc un assassinat pur et simple.
Cherchez l’assassin... -
Pas d’accord avec votre diatribe su le Canard Enchaîné, je suis abonné à cet hebdomadaire depuis 1966, je sais ça date . Mais la seule chose que l’on ne peut pas reprocher au Canard, c’est qu’il est un des rare à VIVRE sans pub . Pour info Siné-Hebdo et d’autres savent résister .
Mais si google est apparemment gratuit, cela n’est innocent, il vit lui de la PUB . Que vous cherchiez quoique ce soit sur le moteur de recherche, il enregistre les mots clé pour les vendre aux publicistes .
Mais cela peut-être n’importe quoi, un exemple extrême si je lis la Religieuse de Diderot sur sur son site, je risque fort d’avoir des pubs pour de la patisserie . Hé oui c’est à ce point là, c’est con un robot .........
Mais gardez malgré tout cet espace de liberté en continuant de lire le Canard papier, car je suis à peu prêt certain qu’il ne sera jamais le net lui .-
Oh Bob,
Le canard vit sans pub. Google vit de la pub. Mais il y en a un gratuit.
Quant à spéculer sur le fait (souhaiter ?) que le canard ne soit jamais sur le net, c’est pas un peu figé comme attitude ? Ce serait dommage à la fois pour le net et pour le canard et surtout son contenu. Ils pourraient peut-être se mettre en ligne « en différé » ? C’est en tous cas vraiment con pour tous ces sujets que seul le canard sait aborder... j’imagine d’ici les forums de commentaires... On voit bien ce que donnerait un blog-canard basé sur leurs articles... Une espèce de concentré du meilleur d’Avox, avec le panégyrique existant du canard, c’est buzz à répétition garantis sur tous les articles... C’est déjà une institution avant d’exister.
Quant au « ...si je lis la Religieuse de Diderot sur sur son site, je risque fort d’avoir des pubs pour de la patisserie... »
Ouais ben moi, si je devais choisir mes choix de sites selon les pubs sur mon écran, je ne serais pas là, à écrire sur Avox, et vous non plus, petit fripon de soixante-huitard.
-
D’accord avec vous et avec souricette, je n’ai rien dit d’autre pour le gratuité du google, mais la contre partie existe belle et bien . Mais bon si vous faites comme moi avec les pubs, soit je les zape, elles n’apparaissent pas avec Mozilla et de tout façon je suis un publiphobe avéré .
Même à la télé cela me sert pour aller au petit coin .
Je suis complètement pour tout ce qui est gratuit à porter de tous , par ex contre Hadopi pour ne citer que ce machin scélérat . -
- Ok.
Arrête la TV, ça libèrera ta vessie du joug de la pub...
Finalement, on est d’accord, sauf que, quand même, je préfèrerais te répondre sur « Canardages en ligne » (qui n’existe évidemment pas, on le saurait), ça sentirait moins le sapin pour le Canard...
Ce qui n’enlève rien à AgoraVox... Mais que voulez-vous, même en restant « objectif », le Canard a le don de savoir s’engager..., ce qui ne correspond guère à la frilosité ambiante de nombreux sites soit-disant « citoyens ».
D’ailleurs, je soupçonne cette position idiote de notre volatile préféré d’être la cause de la profusion d’articles anti-internet primaires qu’on peut y trouver et qui énervent tant Deneb, tous aussi débiles les uns que les autres... C’est la première fois que je vois la ligne éditoriale du Canard franchement biaisée sur un sujet. Et c’est là où ils sont mal barrés, c’est un sujet qui n’est pas près de faire marche arrière, au contraire... Le fossé se creuse tous les jours ; le Canard est foutu s’il ne réalise pas (trop vieux ? j’ai 52 balais et ça me saute aux yeux, comment peut-on nier l’internet aussi systématiquement si ce n’est pas du Parti-pris... aïe aïe, ça fait mal, ça : Il y a du véto dans l’air : il est impossible qu’il y ait un consensus interne sur le sujet, ou alors c’est le temple solaire, le joyeux suicide collectif (si qqun croit encore au mot « suicide » dans ces cas-là...)
Qui est le grand-Maître qui est en train d’assassiner le Canard ?- Autre sujet :
Je ne sais plus qui, plus haut, a regretté la complaisance du Canard vis à vis du Nabot d’en haut... J’ai remarqué aussi ; à part le cul, le bling bling et les ironies habituelles, on pourrait prendre notre Président pour propre, honnête, poréoccupé... c’est simple, un vrai saint.
Quand je pense à la façon dont Mitterrand fut descendu en flèche dès son élection... (ce qui m’avait à l’époque choqué, on n’était plus habitués à voir le canard taper sur la gauche), Il a bien changé quand-même, notre canard national... ou il a la trouille ?- Et la question du jour :
En parlant de presse écrite satirique (relevé dans Wikipedia : Après la dislocation de l’URSS, le journal cesse de paraître. Depuis 2005, une nouvelle version hebdomadaire du journal est diffusée : Noviy Krokodil (en russe « Новый Крокодил », « Le nouveau Crocodile »), qqun l’a lu ce « nouveau croco » et qui pourrait m’indiquer où le trouver sur le net (il y a un site... en roumanie, mais qui semble en rade...) ?-Bon dimanche
-
je reste d’accord avec vous sur l’analyse du Canard et de ses choix politiques parfois étonnants .
Je conseille, si vous ne l’avez pas encore fait, c’est de lire un bouquin sorti fin 2008 chez Stock de Karl Laske et Laurent Valdiguié « » Le vrai canard « » . Il explique les dessous du Canard depuis quelques décennies . Moi qui reste malgré un inconditionnel du Canard, j’ai bien aimé ces coups de patte dans les plumes de notre volatile préféré .
Je suis devenu, par la force des choses, un adepte du net et de la lecture de certains journaux comme Libé ( où je râle parfois avec le même pseudo ) Le Monde ou Courrier International et quelques autres où je ne suis pas abonné .
Mais avec le papier les nouvelles gardent malgré un autre goût . C’est pareil pour les bouquins, je lis sur le net certains passages chez google mais aussi chez Zone par ex. Mais là je préfère encore de loin le vrai bouquin, le bouquin de poche que l’on va lire dans un train sur le quel on peut écrire une annotation mais j’aime aussi les beaux livres, et là je ne les sort pas de chez moi et je n’écrirai jamais rien sur un livre de la Pléiade par ex .
Mais un seul espoir c’est que le net reste un espace de LIBERTE, que des site comme celui ou par ex Rue 89 et d’autres continuent d’exister sans trop de censure .
Que des lois scélérates comme Hadopi ne fleurissent pas partout, non pas pour les droits d’auteur, mais pour le flicage à la chinoise ou je ne sais quelle autre dictature . -
Je dois partir, mes excuses à Lech et Deneb de laisser le débat en plan
cotcodec-
La plupart des commentaires hostiles à cet intéressant papier sont manifestement rédigés par des gens qui ne fréquentent pas souvent les bibliothèques universitaires. Je veux dire les françaises, tellement sous-dotées en moyens qu’y effectuer la moindre recherche sans Sésame ni recommandation tient du parcours du combattant. Ceux qui critiquent le projet Google/BN feraient bien, d’ailleurs, de commencer par faire un tour sur le site de la BN appelé Gallica.
Je bénis la BN d’avoir lancé Gallica, qui m’a permis de consulter des ouvrages auxquels je n’aurais pas eu accès autrement, à moins de les acheter. Et je bénis la BN d’avoir conclu un marché avec Google, qui offre déjà en téléchargement des centaines d’ouvrages inaccessibles en dehors de l’Internet. (Beaucoup de livres et revues du XIXe, introuvables même en librairie d’ancien.)Et pour l’instant les livres que Google propose en téléchargement sont gratuiits. Où est donc le problème ?Qu’un jour (peut-être !) la société Google fasse payer l’accès aux livres numérisés par elle, à ses frais ? Et alors ? Quoi de plus normal ? 1) Ce service ne pourra fonctionner que si le péage reste modique. 2) La gratuité de l’Internet est un modèle révolu pour les services rendus par le secteur privé. (On va s’en apercevoir bien assez tôt, mais ce n’est pas encore bien vu de le dire, alors chut.)En tout cas Google ne fait encore rien payer pour consulter « ses » scans de livres et revues libres de droits. Et il y a de bonne chances pour que tous les livres prêtés par la BN se retrouvent tous sur Gallica.Encore une fois, donc, où est le problème ? Il faut vraiment avoir l’esprit partisan pour préférer la rareté à l’abondance, sous prétexte que la première serait financée par l’impôt. Donc « pure », « morale » ? Quelle ânerie !Merci, Deneb pour ce pan sur le bec archimériité !-
« Je bénis la BN d’avoir lancé Gallica, qui m’a permis de consulter des ouvrages auxquels je n’aurais pas eu accès autrement, à moins de les acheter. »
MOI AUSSI !!
De plus, beaucoup de ces ouvrages sont épuisés ou hors-commerce. -
Merci, Souricette pour votre commentaire éclairé.
-
Assez sur le manque de moyens des bibliothèques ; déja avant le passage aux 35 heures, ils en faisaient 32. Qu’on les remettent aux 40 h, et les moyens seront là.
C’est comme pour les hôpitaux ; la mère Aubry avait créé artificiellement un manque de personnel. -
Rappelons ce qu’est Gallica....
gallica est le projet oncurrent lancé par la Bibliothèque nationale pour concurrencer le projet de numérisation des livres par Google.
Quatre ans après, la BNF reconnaît l’échec de Gallica et va passer un accord avec Google qui aboutira obligatoirement à la disparition à terme de Gallica pour faire entièrement la place à Google Books.
Google, une entreprise du troisième millainaires contre la Bibliothèque Nationale, le symbole même de la bureaucratie héritée de l’Ancien Régime, le symbole même des fonctionnaires à la française... la conclusion allait de soi... -
Cette Souricette est une bouffée d’oxygène dans un monde d’esprits enfumés.
Si j’en crois ton commentaire, t’es étudiante : ne penses-tu pas que toute polémique sur ce sujet relève d’un clivage générationnel ?
(j’aimerais que la réponse soit oui... à 50 plaques, ça me rajeunirait un peu). -
A Courouve,
Encore un qui tape sur les 35h et qui prend les autres pour des paresseux. Il serait intéressant que tous ceux qui se prennent pour des courageux fassent mention de leur profession !
Excusez moi. Je suis hors-sujet mais aussi hors de moi quand je vois ces commentaires qui n’ont rien non plus à voir avec le débat. -
-
La plupart des commentaires hostiles à cet intéressant papier sont manifestement rédigés par des gens qui ne fréquentent pas souvent les bibliothèques universitaires.
visiblement vous vous ne frequentez pas souvent google
si vous etiez un habitué, vous sauriez que google a une façon plus que sournoise pour gagner de l’argent en pretendant faire dans le gratuit.
Demain lorsque vous chercherez un livre et qu’il vous faudra « subir » 5 pages de pub pour des sites de vente avant d’arriver à votre ouvrage, ce jour-là vous vous apercevrez que la culture accessible pour tous, c’est bien fini, et que le seul message que vous aurez retenu sera « Achetez !!! »
-
Goc : "demain lorsque vous chercherez un livre et qu’il vous faudra « subir » 5 pages de pub pour des sites de vente avant d’arriver à votre ouvrage"
Le jour où Google fait ça, un autre prendra sa place. Mais comme ils le savent, ils ne le feront pas.
-
Une bonne occasion de présenter Google de la manière suivante.
Google est le symbole même de la dernière grande défaite politique, économique, sociale et culturelle de l’Europe.
Google est le symbole même de la dernière grande Révolution Industrielle : la Révolution Indistrielle Informatique/Numérique (1975-2000).
Pour la première fois de son Histoire, l’Europe est passé complètement à côté d’une Révolution Industrielle.
Google est le symbole même de la raison pour laquelle l’Europe est passée à côté de cette Révolution.
D’abord parce qu’Internet, qui avait été inventé par les Européens, les bureaucraties européennes ont catégoriquement refusées de la développer et le mettre à la disposition du monde, comme ont fini par le faire les Américains.
A la place, les Européens ont tenté de faire survivre leurs système bureaucratico-nationalistes de monopole sur les communications avec des système dans le style le Minitel, qui ont fait prendre 25 ans de retard aux Européens. Un retard qui va en s’aggravant et promet le déclin de l’Europe et des générations futures.
Il suffit d’en rappeler la raison. On sait par exemple dans quelles circonstances deux étudiants de l’Université de Stanford ont découvert par hasard Google en cherchant autre chose dans leurs chambres d’étudiants. Quand on sait dans quelles circonstances l’Université leur a permis de développer leur trouvaille, on sait que jamais aucune Université en Europe n’auraient autorisé leurs étudiants à faire la même chose...
Ce qui est en train de se passer entre Google et la Bibliothèque Nationale de France est la symbole même de cette suite d’échecs.
C’est la symbole même du déclin de l’Europe.-
Allons z’enfants....
encore mal au drapeau, les enfants ? -
@arturh
D’abord parce qu’Internet, qui avait été inventé par les EuropéensOn m’a peut-etre mal formé , mais sauf erreur de ma part , c’est le Ministère de la défense Américaine qui a developpé Internet , cette technologie s’appelait ARPANET , le but était que les ordinateurs puissent continuer à communiquer entre eux en cas de guerre et même en cas d’attaques d’infrastructures de telecommunications . Ensuite cela a été repris par les universités américaines , et c’est à partir de là que cela s’est developpé .
Sinon Google date des années 1990 et n’était au début qu’un moteur de recherche , or il en a d’autres , c’est simplement qu’il était le plus connu .
-
Bonsoir Deneb,
votre article un peu concon montre que vous n’avez guère foutu les pieds dans une bibliothèque, et surtout que vous n’avez jamais bossé avec Google.
Pour personnellement avoir bossé avec Google, je puis vous affirmer qu’il s’agit de n’importe quoi sauf d’une oeuvre de bienfaisance. Google a atteint ce statut de société globale qui lui permet de fournir gratuitement et longtemps tout un panel de services très intéressant pour les rendre payants dès que la concurrence aura été étouffée par ce prestataire gratuit. Et là on rigole moins.
Prenez l’exemple de Microsoft avec Windows ou même Word. Il a évolué d’une quasi gratuité lorsque des alternatives étaient encore possibles à une situation extrêmement verrouillée qui commence d’ailleurs à poser de sérieux problèmes de couts, de sécurité et de pérennité.
Pour moi, il ne fait aucun doute que Google monnaiera ces numérisations, et le monnaiera très cher dès lors qu’ils seront en situation de monopole. On pourrait imaginer un siphonné allant craquer une allumette à la BNF ou un quelconque Ben Laden du futur allez prétendument faire écraser un avion dessus. Cette décision est la cas typique d’une économie de bout de chandelle faite à un moment donné mais dont les conséquences sur la durée se paieront très cher.
En fait, c’est un PPP (Partenariat Public Privé) dont on sait in fine le cout énorme. Comme dans tous les couples, il y en a toujours un qui finalement se fait baiser !
Pour le canard, ils sont certes loin d’être parfait. Cependant sur le coup, c’est bien vu et ils ont raison.
-
Wesson,
Tu as perdu une occasion de te taire. Tant-pis pour toi.
Tu viens de perdre mon estime, ce dont, avec raison, tu te fous éperduement, et je prends là Déneb à témoin de cette vérole intellectuelle qu’est le parti-pris.
Je passerai sur la contradiction avec certains de tes commentaires qui m’avaient semblés interessants, pour ne pas dire éclairés.
En gros et TRES rapidemment :
Google et Microsoft (le gratuit et le payant) sont en procès à ce sujet. Mais le payant et foutu et le gratuit le sait. Leurs politiques sont radicalement (mais alors RADICALEMENT) opposées. Mais il se trouve qu’à quelques trublions près, la plèbe préfère le gratuit... bizarre, bizarre...
Microsoft n’a jamais rien proposé de gratuit à ma connaissance.
Les PPP :
Ca fait 10 ans qu’ils me font vivre. Tes 3 lignes sur le sujet prouvent que tu n’y connais rien (désolé, un peu crû, mais quand on sait ce qu’est un PPP, comment il se monte, comment il s’amortit, y’a de quoi rigoler du « coût énorme », à moins qu’il ne s’agisse de la mise de fond énorme que Google s’apprète à engager..).
Le roseau plie, mais ne rompt pas... Fais gaffe à la rigidité, Le canard peut avoir tord, des fois. Toi aussi, moi aussi.
Le principal est de l’admettre.
Bon dimanche. -
Comme je suis chaud, j’en rajoute :
J’étais en 1998/99 chargé de la conception d’un CHU à Brighton, (en PPP avec le National Health, d’ailleurs, mais ce n’est pas la question). Il y était prévu un niveau entier de bibliothèque, mais les anglais plus pratiques et drastiques que nous en matière non d’innovation mais d’applications, l’ont purement sucrée du projet en UNE SEULE réunion... (exit les armoires à roulettes, les rails et trolleys suspendus, exit 80% des postes de lecture, exit, les salles insonorisées, les portiques, contrôles d’accès, exit tout d’ailleurs... la bibliothèque, que croyant innover j’avais proposée en CDrom-thèque, a disparu au profit de serveurs d’abord intra, puis extra, et enfin internet ). Vu le débat, nous n’en sommes même pas au même point de tolérance 10 ans après... je rêve.
Lisez-donc le commentaire de Souricette, qui comme vous se base sur son expérience des bibliothèques traditionnelles pour argumenter le contraire de vous...
Il faut avouer que son expérience est ACTUELLE... -
wesson : je ne connais pas votre âge, mais manifestement vous n’êtes pas jeune. Vous avez pourtant l’air de vous y connaitre, mais voux ne comprennez que dalle à Internet.
Google est en êtat de grace parce qu’il ne demande rien au quidam moyen. La seconde où il commence à faire payer, Google n’est plus. Je peux vous dire qu’il y en a qui stockent en privé toutes les informations qu’ils trouvent pertinentes, et le jour où Google fera payer, on ressortira tout ça. Mais Google n’est pas assez fou pour faire ça, car il sait très bien ce qu’il risque. Il y a 15 ans,le roi d’Internet s’appelait Alta Vista. Vous n’y étiez pas encore, mais Alta Vista c’était Le moteur de recherche. Ils ne possédaient pas de grande base de donées litteraires, géographiques ... comme Google. Mais ils avaient un moteur de recherche performant. Jusqu’au jour où ils decidaient de faire payer. C’était d’ailleurs le jour de chance pour Google, qui a reçu le coup de départ pour commencer son ascension fulgurante.
Le jour où Google fasse payer quelque chose à l’utilisateur moyen, il y en a beaucoup qui attendent que ça. . Qu’il essaie !
-
Bonjour,
Franchement, on se demande pourquoi l’auteur a pondu un article pareil !
Il devait avoir besoin de se faire mousser un peu et en manque de sujet, il a touvé un article du Canard sur lequel il pourrait déblatérer un peu.
Premièrement, Alta Vista n’a pas disparu parce qu’il est devenu payant.
Alta Vista a disparu parce ce moteur n’a pas su s’adapter.
Il était l’un des meilleurs mais quand Google est sorti, on s’est vite rendu compte que Google était plus pertinant dans ces réponses alors que l’evolution du moteur d’alta vista semblait peu convaincante. Par ailleurs, la page d’accueil d’Alta Vista restait lourde quand celle de Google était super allégé à une époque où le haut débit en était à ces débuts et de toute façon était cher.
Quand à Google, il faut s’en méfier et je suis particulièrement compétant en informatique et l’un des premiers connectés en France en un temps où le mot Internet était à peine connu.
Google tisse sa toile, lentement mais surement et finira par poser un très sérieux problème de monopole, son modèle « gratuit » faisant des ravages à terme.
Google, c’est un moteur de recherche, mais c’est aussi un navigateur : Chrome.
C’est un OS pour téléphone, android. C’est l’ambition de dévelloper un OS pour PC.
C’est Gmail, pour le courrier mais c’est aussi le rachat de youtube pour la diffusion de vidéo. C’est l’information par concaténation du contenu des autres. C’est bientot (et déjà) les livres numérisés. Mais c’est encore Google Maps, une barre d’outil qui cherche bien souvent à s’installer dès qu’on télécharge un Freeware, c’est Google Docs (Editeur de texte, tableur, logiciel de présentation), et j’en passe...
Ainsi donc, Google se déploit partout « gratuitement » et sans doute aussi dans certain domaine « à perte ». Or rien dans ce monde n’est gratuit.
Je dis que si les choses continue ainsi, demain, vous aurez le choix entre Google et Google et vous découvrit bien vite qu’à coté, Microsoft, c’est des anges.
Par ailleurs entre lire un livre sur un écran, et tenir un livre dans ses mains, il y a nettement un différence.
Enfin, si tous fini par être numérisé et mis en ligne gratuitement (musique, vidéo, livres) parfois au mépris du droit d’auteur, vous les rémunérez comment ces auteurs ? -
Ah oui, il ne faut pas oublier les petits génies comme Bobland59 qui nous explique qu’il utilise des fonctionnalités de Mozilla pour masquer les pubs.
Comment dirais je... Pensez vous que le modèle gratuit basé sur la pub peut continuer longtemps si tout le monde fait pareil.
On veut du gratuit mais pas assumer les conséquences.
Donc on scie la branche sur laquelle on est assis.
C’est assez triste tout de même (sic) -
Black Matter : « et je suis particulièrement compétant en informatique »
La modestie, par contre, ce n’est pas votre fort. Vous faites de la pub pour quoi, en fait ?
-
Black matter : « Or rien dans ce monde n’est gratuit. »
Conaissez vous la différence entre gratuit et libre ? Rien n’est gratuit, mais au fond tout est libre. Le mercantile ne devrait s’appliquer qu’au matériel.
Vous me semblez être un dévot de la secte de Rome, ai-je raison ?
-
Comme indiqué sur un précédent message (qui n’est peut-être pas parvenu), je signale que l’auteur de l’article du Canard sur Google n’est pas Hervé Morin (heureusement !) mais Hervé Martin, excellent spécialiste des questions économiques et financières, collaborateur de l’hebdo satirique depuis près de vingt ans. Pan sur Deneb ?
Alain Grandremy-
-
En effet, ma vue baisse et j’ai mal ortographié le nom de ce venérable expert en economie, qui malheureusement parle de l’economie du savoir. Et qu’est-ce l’economie du savoir ? De savoir moins ? C’est justement ce que je lui reproche : il veut qu l’on economise notre savoir, alors que la seule chose sensée serait de le dilapider. En toute logique, les economistes sont très mal placés pour parler de l’immatériel.
-
Alain Grandremy, après vous avoir googlé, je me sens un peu pisseux de vous avoir répondu sur ce ton. J’ai en effet énormément de respect pour les anciens du Canard.
Cela dit, quand je vois la profession de foi du Canard sur le Web, je cite ;« ...notre métier, c’est d’informer et de distraire nos lecteurs, avec du papier journal et de l’encre... », je trouve que le volatile s’abaisse. Et moi qui croyais qu’il cherchait à amuser ses lecteurs avec des histoires au vitriol de la vie des puissants ! Je croyais que votre métier était la dérision, pas de vendre du papier imprimé. En s’accrochant à une sécurité (précaire) de la tradition, le palmipède devient un défenseur du mercantilisme et le chantre d’une certaine quête identitaire « vieille France ». Croyez-vous vraiment que Google retournera sa veste en essayant de monnayer les ouvrages de la BNF ? C’est vraiment mal connaitre Internet. Et du coup le monde qui vous entoure. C’est dommage que vous ne transmettez pas votre savoir-rire à des jeunes, qui ne feraient qu’une bouchée de vos nostalgies de la culture payante à court terme. Faites comme Google : voyez des choses à moyen terme, si le long terme n’est plus à votre portée. On recolte rarement ce que l’on a semé la veille.Cordialement
Deneb
-
Allez, encore un ptit coup.
Si vous tenez absolument à dénigrer le Canard, alors faites-le à bon escient, quand il y a effectivemment des choses à lui reprocher, et non en collaborant avec ceux qui tiennent à faire de chacun de nous un marché captif à pattes !
-
c’ que j’ aime bien chez le canard c ’est sa façon de mettre le bec dans l’ eau et le cul en l’ air ...
-
Et une dernière (continuez en faisant vos propres recherches) !
Ici
http://jour-pour-jour.hautetfort.com/archive/2009/03/19/vais-je-arreter-l-experience-google-ads.html
on peut lire cet extrait :
« [...] le « flicage » de l’internaute. Jusqu’ici, Google annonçait vouloir calibrer ses pub en fonction du contenu de mon blog. De fait, quand j’ai parlé du Salon du Livre, j’ai vu apparaître de sympathiques pub liées au livre. Un peu auparavant, j’avais traité de la question du Proche-Orient, ce qui avait amené une vaste pub pour "rencontrer des femmes musulmanes" (sic, et c’est de loin la pub qui m’a été la plus rentable : un seul clic là a fait plus de 40 centimes..., mais le communautarisme m’a dérangé). Et dès que je parle de Quitterie, tout clignote pour des voyages interminables et féériques à Venise, ce qui prouve que Google n’est pas si mal conçu que ça. Or cette façon de procéder, qui n’était pas bête, ne suffit pas à Google, vu qu’elle donne des résultats très faibles. On m’a donc fait savoir que, dorénavant, on allait programmer sur mon blog des pub qui tiendraient compte du comportement antérieur des internautes qui passent chez moi. Cette façon est déjà choquante chez Facebook, mais n’y concerne que les info internes du mdia social. Avec Google, il s’agit d’un flicage universel à usage commercial, c’est Big Brother à l’état brut. Et c’est contre quoi on a créé la CNIL en 1978, soit dit en passant. Que fait donc la CNIL ? Pourquoi n’introduit-elle pas des actions contre Google ? Pourquoi n’informe-t-elle pas au moins les internautes ? En tout cas, me rendre complice de ce forfait ne me paraît guère acceptable. »
-
Je n’ai pas de blog chez Google. Et je ne vois jamais de pubs, j’ai installé un anti-pub. Et je m’en fous que Google dispose des informations sur ma petite personne. D’autres les collectent : l’Etat, la police, l’armée, la CIA .... Quand je sors dans la rue devant chez moi, il y a au moins deux cameras qui me filment. Alors excuse-moi, mais Google à coté il est plutôt gentil. Alors qu’est-ce que je m’en fous s’il connait mes gouts.
Les ennemis ne sont pas toujours là où on les attend.
La CNIL n’a aucune pertinence, la preuve, ils étaient conte Hadopi, mais on se fichait epérdument de leur avis. Et son directeur a voté pour, en plus. C’est du 20ème siècle, tout ça.
-
Ah oui, il ne faut pas oublier les petits génies comme l’auteur qui nous explique qu’il utilise des fonctionnalités spéciales pour masquer les pubs.
Comment dirais je... Pensez vous que le modèle gratuit basé sur la pub peut continuer longtemps si tout le monde fait pareil.
On veut du gratuit mais pas assumer les conséquences.
Donc on scie la branche sur laquelle on est assis.
Tout cela est assez triste tout de même et particulièrement inconsistant. -
Black Matter : « On veut du gratuit mais pas assumer les conséquences. »
Quelles conséquences ? Des siècles de démagogie, de bourrage de crane, de manipulation. Et depuis 100 ans, avec les techniques de l’enregistrement, de culture mercantile, qui donne starac ou autres qui n’ont de culture que les trois premières lettres.
Le seul système viable est celui où la culture et l’immatériel en genéral fera parti d’une autre système que le matériel, qui sera toujours régi par l’argent. Je parle d’une anti-economie, la seule adaptée au Savoir. Parce que, comme je l’explique plus haut, l’immatériel à une logique propre, contraire au matériel : plus on le partage, plus il a de valeur. Ce qui lui confère de la valeur est aussi un certain détachement - s’il est crée avec le but de gagner de l’argent, ça lui fait perdre son sens, ce n’est plus de la culture, mais de la pub.
Avec Internet on s’est rendu compte que le métier de journaliste consiste à adapter l’info aux idées du patron du journal. Dés que l’on est payé pour ecrire quelque chose, la sincerité et l’honneteté volent en éclat. Google, un pionnier, nous fais peut-être voir une autre voie.
Ce n’est pas scier la branche sur laquelle on est assis. Bien au contraire, c’est le mercantilisme culturel qui ouvre la porte à toutes les dérives. Voyez vous l’avenir dans la pub ? Pas moi. Je le vois par contre dans une culture participative et détachée du mercantile. Sincere et honnete, quoi. Un monde à inventer, certes, mais Google c’est un bon debut. Et Internet un grand espoir.
-
Une mise au point se justifie et s’impose
allons voir chez le Professeur de Droit Constitutionnel Larry Lessig à son Institut CIS
http://cyberlaw.stanford.edu/Qui est ce professeur trés communicant ? http://fr.wikipedia.org/wiki/Lawrence_Lessig
Sa présence sur le net :
http://www.lessig.org/blog/Tous ses livres sont en e-book libres et certains bien traduits en français !
Néanmoins l’action Free Beer que LL soutenait a comme un coup dans l’aile
http://www.freebeer.org/blog/-
Ce volatile, mon grand-père y était abonné, j’ai commencé à le lire très jeune. Mais ces derniers temps, il est effectivement bien décevant.
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON