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Paris 2024 : Organisons la désobéissance civile

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(Illustration du blogueur britannique Random Blowe pour dénoncer les Jeux Olympiques de Londres en 2012)

  Les Jeux Olympiques sont de par leur rareté et les moyens humains et financiers que mobilisent leur préparation un évènement historique pour un pays, de ceux qu'une nation vit – avec de la chance – une fois par siècle. Ils sont l'occasion de montrer au monde la richesse et la beauté du pays hôte, et de contribuer ainsi à sa grandeur et à son attractivité (ce que les géopolitologues nomment le soft power). Les Jeux de Paris seraient-ils une célébration de la culture française et de la fierté de notre pays, c'est avec joie que nous nous joindrions à la cohorte des noceurs et fêterions avec eux cette célébration populaire, cette ode à l'amitié entre les peuples qu'est (en théorie) l'olympisme.

 Or, le concours n'a pas encore débuté que le goût en est déjà amer pour les Français.

 Sur le plan financier, ces Jeux s'annoncent déjà comme ceux de la gabegie. Alors qu'encore en 2022 les documents budgétaires annonçaient un coût d'à peine 3 milliards d'euros (dont 1,6 milliard d'argent public), leur coût est désormais chiffré à près de 10 milliards dont la moitié provient de l'argent public, soit de nos impôts. Sur cette dizaine de milliards, 1,4 milliards d'euros ont été dépensés pour nettoyer la Seine afin de la rendre praticable pour les épreuves aquatiques dont l'étape nautique du triathlon qui se pratique toujours en eau vive. D'après un rapport dévoilé par Médiapart, et malgré l'ostentatoire (et très soviétique) baignade de la Ministre des Sports, cette opération d'assainissement est un semi-échec. Or, comme si le triplement des dépenses originellement prévues pour ces Jeux ne suffisait pas, l'État a décidé de créer une commission d'indemnisation (par l'argent public, cela va sans dire) pour les restaurateurs parisiens afin de compenser "les pertes liées aux Jeux Olympiques". Vous avez bien lu, chers lecteurs, ces Jeux qui devaient être une manne financière pour l'économie française et nous rapporter "15 à 20 milliards" selon les économistes les plus optimistes, seront en fait sources de pertes économiques pour l'industrie de la restauration et de l'hôtellerie.

 C'est que l'aspect touristique n'est pas plus florissant que le volet financier. Les chiffres sont encore incertains, mais d'après les médias officiels eux-mêmes, le nombre de réservations dans les hôtels parisiens serait de 30% inférieure (certains médias indépendants disent 60%) par rapport à l'été 2023. Et sur les réseaux sociaux de nombreux restaurateurs se plaignent de voir leurs terrasses vides et de travailler à perte. Ce constat d'échec touristique (confirmé par las aides susmentionnées débloquées par l'État) ne peut que nous interroger sur les déclarations triomphalistes (et encore une fois très soviétiques) du Comité d'Organisation des Jeux qui annonçait le 8 juillet la vente de 8,6 millions de tickets (ce qui serait un record dans toute l'histoire de l'olympisme moderne). Si autant de personnes comptent venir assister à nos Jeux, où donc ont-ils prévu de se loger et de se nourrir ? Faute de touristes, c'est sur les usagers parisiens que se répercute la flambée des prix, au prix de mensonges éhontés. En 2022, il avait été annoncé par les dirigeants de la région Île-de-France que durant le temps des Jeux Olympiques les prix des transports en commun franciliens seraient baissés afin d'en "démocratiser l'accès", il était prévu jusqu'à une baisse de 50% de tarifs pour les moins de 25 ans. En 2023, les mêmes annoncèrent que finalement les tarifs habituels seraient maintenus et qu'il n'y aurait pas de réduction. En avril 2024, on déclara enfin que les prix des tickets seraient en fait doublés durant le temps de la compétition afin d'en maximiser les recettes.

 En vérité, ce désamour des touristes étrangers comme français envers la Ville Lumière peut s'expliquer en grande partie par la gestion de celle-ci par les autorités. La grande hantise (compréhensible) de l'État français étant la survenue d'un acte terroriste durant la période des Jeux, la capitale de la France a été littéralement "bunkerisée" au cours des dernières semaines. Parcs et espaces verts fermés, rues grillagées (plus de 44 000 grilles métalliques auraient été installées dans tout Paris selon BFMTV), policiers à chaque coin de rue, obligation d'un QR Code pour se déplacer, fouilles de certains logements situés en bord de Seine… Il s'agit de véritables restrictions aux libertés individuelles élémentaires, dont celles de la circulation et de la propriété. De plus en plus de Parisiens dénoncent le "confinement olympique" et se désolent que leur ville prenne des allures de Berlin de la Guerre froide. "Il y a plus de flics que de Parisiens et de touristes", ironise ainsi un bénévole.

 Les bénévoles ? Parlons-en. Plus de 45 000 Français mus par un sentiment de fierté nationale et par le désir d'être utiles à leur pays dans le bon déroulement de cet évènement historique ont sacrifié leurs vacances afin de servir comme bénévoles, au prix d'une enquête administrative et sécuritaire digne des recrutements de la CIA : il nous a en effet été rapporté que des personnes avaient été refusées du fait de leur engagement politique (anciens Gilets Jaunes, catholiques traditionalistes, étudiants pro-palestiniens) ou de simples propos critiques envers le président sur les réseaux sociaux. Les heureux élus ont été très tôt informés que le logement et même le trajet d'aller et de retour seraient à leurs propres frais, qu'ils auraient en outre à accomplir 48 heures de travail hebdomadaire et que seul un repas par jour leur serait offert par les organisateurs. Des conditions qui violent l'esprit même du Code du Travail et que l'on assimilerait à de l'exploitation si elles avaient été mises en place par un pays non-occidental. N'a-t-on pas songé un temps à boycotter la Coupe du Monde au Qatar pour les conditions esclavagistes dans lesquelles travaillaient les ouvriers, dont beaucoup étaient des illégaux ? Eh bien, en janvier 2024, il a été révélé que plusieurs dizaines d'ouvriers travaillant sur le chantier du Village Olympique de Paris étaient également des sans-papiers.

 Le volet sportif n'est guère plus mirifique. C'est en 2017 que l'organisation des Jeux de 2024 avait été attribuée à la France. En sept ans, il eût été largement possible de faire émerger dans différentes disciplines une génération de compétiteurs professionnels, combatifs et ayant le niveau nécessaire pour rafler les médailles. Que la faute en revienne aux fédérations ou au Ministère des Sports, le fait est que rien n'a été fait en ce sens. En préparation du présent article, nous nous sommes entretenus avec des personnes liées au sport professionnel, qu'il s'agisse d'athlètes, d'entraîneurs ou de présidents de clubs. Il en ressort un bilan accablant qui serrera le cœur de tout amoureux du sport. Figurez-vous, chers lecteurs, que nombre de nos chers sportifs s'entraînent à leurs propres frais, que les plus chanceux touchent un salaire d'à peine 2000 euros et que beaucoup ont un métier qu'ils exercent parallèlement à leur passion sportive pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. Qu'enfin certains clubs de province (notamment dans les sports de combat) se trouvent dans un état de délabrement et de vétusté alarmant, et que nombre d'entre eux ont vu leurs subventions réduites au cours des dernières années. L'on ne s'étonnera donc pas que la France escompte obtenir au cours de ces Jeux un maximum de 56 médailles, bien peu pour un pays hôte présentant une délégation de plus de 600 athlètes…

 Échec économique, échec touristique, échec social, le pan culturel restait la seule porte de sortie honorable pour faire de ces Jeux Olympiques un évènement mémorable et une source de fierté pour les Français. Les Jeux Olympiques sont toujours l'occasion de célébrer la culture du pays hôte. Dans le contexte français actuel, cela aurait permis non seulement de faire de ces compétitions un élément fédérateur dans un pays fracturé et de redonner un sentiment de fierté aux Français, mais encore de faire briller dans les yeux de nos invités étrangers cette étincelle de rêve qu'évoque le nom de Paris… à ceux qui ne l'ont pas encore visité. Les organisateurs de ces Jeux ont cependant réussi à abattre cette dernière digue qui nous protégeait encore de la honte internationale. Qu'il s'agisse de l'horrible mascotte évoquant le bonnet phrygien des révolutionnaires, de la prestation encore plus horrible de la chanteuse Arielle Dombasle (meilleure actrice que chanteuse, en vérité…), l'avant-goût culturel donné par ces Jeux n'augure pas vraiment la célébration de la grandeur et fait même de nous la risée de la presse internationale. La tendance est par ailleurs assumée en haut lieu par les organisateurs des cérémonies d'ouverture et de clôture. "Nous voulons faire tout l'inverse de ce qu'était la cérémonie d'ouverture de Pékin en 2008 : une leçon d'histoire et une manifestation de la grandeur nationale, cela nous n'en voulons pas […] Si la cérémonie d'ouverture n'est là que pour produire de l'éclat éphémère, quel intérêt ?", déclarait dans les colonnes du Monde M. Boucheron, un historien, membre du comité d'organisation des deux cérémonies. Il serait en effet curieux de célébrer bêtement l'histoire et la culture de son pays comme le font tous les États organisateurs depuis la naissance de l'olympisme moderne en 1896… Mettons nous un instant à la place d'un touriste étranger qui arrive en France et s'attend à ce qu'on lui fasse découvrir et aimer la culture de ce pays, en guise de quoi on lui offre un spectacle mêlant idéologie progressiste, universalisme et sous-culture. La présence d'Aya Nakamura, claironnée depuis plusieurs mois, est en effet désormais officielle. Il a également été annoncé que des personnalités comme Snoop Dogg, Dua Lipa et Lady Gaga pourraient également être appelées afin d'animer la cérémonie. Aveu, s'il en est, de l'échec culturel de la France à produire des artistes francophones talentueux. Ces cérémonies d'ouverture et de clôture auraient pu être des célébrations de la diversité française, avec la présence de félibres du sud, de bagadou bretons, de chants polyphoniques corses, d'accordéonistes parisiens, bref de tout ce qui est associé aux yeux des étrangers à l'image de la France et de son authenticité traditionnelle. Car de même que l'Occidental qui se rend au Japon espère y rencontrer la culture japonaise authentique, les étrangers qui viennent en France le font pour découvrir la culture française et non un globalisme négateur des identités. Ajoutons que cette cérémonie d'ouverture à la gloire de la déconstruction coûtera tout de même la bagatelle de 122 millions d'euros aux contribuables français.

 Au vu de ces éléments, l'on ne saurait, en tant que citoyens lucides et soucieux de notre pays, se réjouir de la tenue de ces Jeux et de leur tendance assumée à la médiocrité et à l'entre-soi, L'on ne saurait guère plus approuver une fête de la bourgeoisie dominante où 99% du peuple n'est pas convié et qui se tient pourtant à ses frais. Loin d'appeler au sabotage des Jeux de Paris, nous voulons mettre en lumière leur sabotage par ceux-là mêmes qui étaient chargés de leur organisation. Face à cette continuelle négation des droits, des libertés, des intérêts et des volontés du peuple, la désobéissance civile pacifique et légale nous apparaît être la meilleure forme de contestation afin de marquer le mécontentement citoyen face à ces abus.

 Pour ce plan d'action, il a été choisi le nom d' "Opération Antigone" en hommage à celle qui a osé dire "Non" à la Raison d'État et qui a préféré désobéir aux injonctions du pouvoir pour suivre la voie de la justice, au prix de sa vie. De Créon à Macron, les formes de gouvernance ont certes pu évoluer, mais la nature profonde du pouvoir reste la même. Il incombe dès lors aux dissidents d'élever la voix lorsque ce pouvoir tombe dans l'abus et foule aux pieds le peuple avec un sourire satisfait.

 Ce plan d'action, qui a pour deux lignes directrices de demeurer dans la stricte légalité et de ne pas perturber le volet sportif à proprement parler, se compose de trois axes méthodologiques, chacun destiné à une frange de la population : les citoyens ordinaires ; les bénévoles et salariés employés dans l'organisation de ces Jeux ; enfin, les sportifs et les personnes travaillant dans le milieu du sport en lien direct avec ces J.O. Chacune des ces franges de la population peut en effet contribuer, à son échelle, à faire éclater la vérité sur la gabegie et la mauvaise gestion de cet évènement historique.

 

AUX CITOYENS ORDINAIRES : par là s'entend toute personne partageant notre constat sur les failles de l'organisation des Jeux Olympiques et lassés par l'idéologie dominante. En suivant ces quelques recommandations, chacun d'entre nous peut contribuer à empêcher ces Jeux d'être l'heure de gloire de la Macronie et des élites bourgeoises dont le mépris envers le peuple n'est même plus caché. Le tout en restant dans la stricte légalité et en agissant paisiblement, voire d'une façon festive et bon-enfant.

- Le boycott : Éteindre la télévision lors des cérémonies d'ouverture et de clôture nous semble être une mesure de bon sens dans la mesure où, comme cela a été affirmé plus haut, ces cérémonies ont une vocation davantage idéologique qu'esthétique et qu'il s'agit non pas de célébrer la France dans ses traditions et sa culture diverse, mais l'universalisme républicain. En revanche, par respect pour nos chers sportifs et pour la performance physique, il semble malséant de boycotter les épreuves elles-mêmes : le choix de les regarder ou non doit revenir à chaque citoyen selon ses affinités. Le boycott peut en outre se concrétiser par le refus d'acheter les articles en lien avec les J.O. (vêtements, jouets, goodies), voire des produits de certaines marques sponsorisant ces Jeux Olympiques. L'appel nominal au boycott étant interdit par la loi, nous nous contenterons d'inviter les citoyens à faire leurs propres recherches.

- Les manifestations : Dès janvier 2024, Gérald Darmanin avait annoncé qu'aucune contestation manifeste ne serait autorisée durant le temps de la compétition, et le Sénat a en outre adopté en avril une loi limitant le droit de grève lors d'évènements d'intérêt national. La chose semble dès lors légalement irréalisable de prime abord. Nous pouvons cependant toujours organiser des sit-in citoyens ou des flashmobs (mobilisations pacifiques spontanées et de très courte durée se dispersant automatiquement dès l'arrivée des forces de l'ordre).

- Port de symboles et déploiement de bannières contestataires : Cela s'adresse plutôt aux spectateurs. Ce moyen d'expression a été privilégié car il ne constitue pas un sabotage et ne perturbe pas le déroule sportif des épreuves (ce qui est le fil rouge de cet article). Il est en revanche un témoignage du mécontentement des citoyens. Il est également possible d'en faire de même virtuellement pour l'ensemble des citoyens, notamment en postant en masse de tels symboles sur les réseaux sociaux en commentaire d'articles traitant des J.O. Il est également possible de chanter des chants contestataires (qu'il s'agisse de "Vive Henri IV" ou de "L'Internationale", chacun selon son orientation politique) dans le public en marge des épreuves ou lors des cérémonies d'ouverture et de clôture pour ceux qui comptent s'y rendre.

- Prestations artistiques : L'art est souvent un bon moyen de contestation. En l'occurrence, il peut se concrétiser par la réalisation de dessins, de graffitis temporaires, d'affiches humoristiques, ou en jouant de la musique en place publique, ou par la réalisation de toute autre performance artistique contestataire. Cela rejoint l'idée des flashmobs, évoquée plus haut, dans la mesure où il s'agit souvent de mobilisations dansantes ou chantantes.

- Campagne cyber : L'État déploie des moyens de propagande inouïs afin de vendre au peuple cet évènement comme une réussite historique. Il appartient aux dissidents de faire connaître aux Français les revers de la médaille et les couacs tant économiques que logistiques et sécuritaires. Il est nécessaire pour cela que nous maintenions une présence continue sur les réseaux sociaux afin d'alerter l'opinion publique sur ces failles et les abus tant politique qu'économiques de ces Jeux. Un bon moyen est de créer des groupes de partage d'informations sur les réseaux sociaux et de relayer en masse les faux pas des organisateurs, les couacs logistiques ou sécuritaires, ainsi que les témoignages (vérifiés préalablement) de personnes en lien avec ces Jeux et alertant sur leurs coulisses.

- Pétitions et lettres ouvertes : Disons-le tout de suite, cela ne sert pas à grand-chose dans le fond (que l'on nous cite une seule mesure ou politique abolie suite à une pétition). Mais cela sert la forme en donnant une image civile et courtoise de la contestation, en montrant qu'il ne s'agit pas d'une jacquerie de beuglards assoiffés de chaos, mais d'une véritable mobilisation citoyenne mue par des considérations rationnelles. Il est dès lors nécessaire que nous, citoyens, écrivions des lettres ouvertes et des pétitions aussi bien aux responsables politiques qu'aux hautes instances du sport pour dénoncer la gabegie financière, la propagande idéologique, les restrictions des libertés individuelles, la mise au ban de la Russie, la protection spéciale accordée à la délégation israélienne aux frais du contribuable, et d'autres injustices sportives ou politiques qui font que ces J.O. ne sont pas cette fête populaire qu'ils sont censés être.

- Conférences et débats publics : Les intellectuels dissidents gagneraient à organiser des conférences et des séminaires durant le temps des compétitions à la fois pour tâcher d'éloigner les citoyens de leur télévision et surtout pour attirer leur attention sur des sujets touchant justement aux coulisses du sport, à la corruption de l'esprit Coubertin par le grand capital, au lien entre sport et idéologie dominante, au rôle du sport dans l'achat de la paix sociale, etc. Cela peut se faire tant en présentiel qu'au moyen de réunions virtuelles.

- Recrutement de lanceurs d'alertes : C'est sans doute le volet le plus capital du présent plan d'action. Il s'adresse à ceux d'entre nous ayant des proches qui sont athlètes, membres du staff, employés par la région Île-de-France ou la mairie de Paris ou qui font simplement partie des 45000 bénévoles mobilisés pour ces Jeux Olympiques. Faisons-leur connaître les revers de ces J.O. : abus financiers, exploitation, propagande, restrictions des libertés. Tâchons de les persuader avec douceur d'alerter les médias et l'opinion publique sur ce qui se passe dans les arrière-cuisines de ces Jeux. La protection de l'anonymat des sources étant garantie par la loi, et une protection juridique spéciale bénéficiant aux lanceurs d'alertes, ceux-ci ne risquent rien dès lors que leur témoignage est véridique.

 

AUX TRAVAILLEURS SALARIÉS ET BÉNÉVOLES DE L'ORGANISATION DES J.O. :

 Plus que les citoyens ordinaires, les travailleurs salariés ou bénévoles liés à l'organisation des Jeux Olympiques ont accès aux coulisses de l'évènement. Ces Jeux sont-ils vraiment la réussite historique dont se gargarise le pouvoir en place ? Vous avez sans doute une meilleure réponse que nous, pour le constater chaque jour. Soyez dès lors les yeux et les oreilles des citoyens ! Soyez des lanceurs d'alerte, en informant les médias d'éventuels abus, de faux pas logistiques ou sécuritaires afin que le peuple sache à quoi son argent a été employé. D'autres méthodes de désobéissance civile, détaillées plus bas, pourront également être mises en œuvre. Par respect de nos athlètes et de l'esprit du sport, nulle action ne doit perturber le côté sportif à proprement parler (sauf les cas manifestes de violation de la loi ou de l'éthique : dopage, triche, propos illégaux, etc. qui devront effectivement être rapportés), Mais les alertes et actions de désobéissance devront en revanche porter sur les coulisses de ces Jeux.

- Grèves : Il serait question ici que les bénévoles et/ou salariés se coordonnent en groupes ou en assemblée générale et refusent de remplir leur mission du fait des conditions de travail qui sont une violation des principes fondamentaux du Code du Travail français. En effet, d'après le média 20 Minutes, les bénévoles seraient astreints à accomplir un travail hebdomadaire de 48 heures avec pour seule compensation un repas hypocalorique offert par jour, le reste du gîte et du couvert (y compris le trajet d'aller et de retour) étant à leurs frais. Si ces assertions sont exactes, chers bénévoles, cela s'appelle de l'exploitation. Et vous avez le droit – juridique et moral – de faire entendre votre mécontentement.

- Résistance passive et moindre effort : Dans le cas (probable) où toute grève organisée serait rendue impossible, le recours à cet expédient peut être une alternative utile. Cela concerne tout autant les citoyens que les bénévoles. L'on peut par exemple imaginer que des employés du village olympique se contentent d'effectuer le minimum de leurs tâches ou de les effectuer assez lentement pour que l'effet s'en avère tangible. Le but serait ici de perturber les services non-essentiels afin d'attirer l'attention sur la contestation. Cela peut également se traduire par la désobéissance administrative (refus de remplir certaines formalités ou de se conformer à certaines régulations injustes ou contraires aux intérêts du peuple français).

- Combat juridique. L'étape suivante, en cas d'inefficacité des deux précédentes phases, est la saisine de la justice par les bénévoles ou salariés en cas de violations manifestes de leurs conditions de travail. Outre le fait de pouvoir réclamer des compensations dues, une telle opération serait un formidable moyen d'attirer l'attention du peuple et de rendre la cause dissidente sympathique tout en jetant l'opprobre sur les élites politiques. Il est dès lors nécessaire que les bénévoles se coordonnent entre eux, voire qu'ils contactent des avocats spécialisés dans le droit du travail pour examiner toutes les solutions possibles pour la mise en œuvre de cette étape juridique.

- Information : Ce volet constitue le cœur de l'action pour les personnes bénévoles ou salariées liées à l'organisation des Jeux Olympiques. Cela consisterait tout simplement à observer attentivement les coulisses des Jeux (que ce soit au village olympique ou ailleurs) et de mettre à la connaissance des médias les couacs logistiques ou sécuritaires, les manquements, les négligences, les abus, etc. Le conseil pratique serait de viser les médias selon leurs thématiques de prédilection : ainsi, préférer les médias de droite pour tout ce qui toucherait à l'aspect sécuritaire, communautaire ou laxiste, et les médias de gauche pour tout ce qui aurait trait au côté environnemental ou à l'exploitation des travailleurs.

- Sensibilisation internationale : Plus que les médias français, les médias internationaux (comme Wikileaks) ou des ONG (comme Human Rights Watch ou Transparency International) sont plus susceptibles de publier des informations compromettantes pour l'État français. Si donc par chance un bénévole ou un salarié lié à l'organisation et aux coulisses de ces Jeux tombe sur une information cruciale (mensonge d'État, violation des Droits de l'Homme, dopage ou triche organisée, détournement de fonds, etc.), il sera plus raisonnable de prévenir directement ces instances internationales. Une fois les scandales rendus publics à l'étranger, les médias français ne pourront faire autrement que de s'en faire l'écho. En effet, nous pensons qu'il vaut mieux privilégier une résonance internationale pour les affaires les plus importantes et les médias français pour des couacs plus minimes.

- Sensibilisation des athlètes et des membres du staff sportif : Dans le paragraphe précédent, nous avons conseillé aux citoyens de sensibiliser les bénévoles et les salariés liés à ces Jeux. A ces bénévoles et à ces salariés nous conseillons d'en faire de même avec les personnes directement liées à ces Jeux, à savoir les athlètes, les entraîneurs, les membres du staff sportif et les employés des clubs voire des fédérations sportives. Il est en effet nécessaire que ces personnes comprennent que la dissidence ne vise pas à gâcher les Jeux, que nous ne sommes pas "anti-J.O." mais justement opposés au détournement par la bourgeoisie de ce qui est censé être une fête populaire et fédératrice. Le fait que beaucoup de sportifs s'entraînent à leurs propres frais, le fait que de nombreux clubs français soient délabrés (au point que certains athlètes préfèrent s'entraîner à l'étranger !) et le fait qu'en sept ans nos fédérations n'aient pas été capables de faire émerger une génération combative et compétitive (contrairement à d'autres pays) montre que les fonds destinés à l'organisation des Jeux ont été – au meilleur des cas – dilapidés stupidement, et au pire des cas utilisés à mauvais escient. Il est dès lors impératif que nous, dissidents, apportions notre soutien aux personnes directement lésées par cette gabegie, et qu'en échange nous ayons leur soutien et leur contribution dans la mission de faire connaître aux citoyens les coulisses de ces jeux et, plus généralement, de la gestion du sport professionnel en France. Les médias aiment à se féliciter que "la parole se libère" dans le sport sur les agressions et le harcèlement, des thématiques effectivement importantes. Il serait bon que la même libération de la parole se produise à propos des magouilles et des questions liées à l'argent.

 

AUX ATHLÈTES, ENTRAÎNEURS ET MEMBRES DES STAFFS SPORTIFS :

 Avant toute chose, il nous semble impératif de réaffirmer ici le profond respect de la performance sportive qui, dans un monde qui sanctuarise la sédentarité et la veulerie, est le dernier vestige de l'héroïsme antique et du dépassement de soi. Nous balayons donc d'un revers de main toute accusation de sabotage qui ne pourrait qu'être le fruit d'une incompréhension de nos motivations. L'objectif n'est nullement de saboter les Jeux Olympiques de Paris, mais bien de mettre en lumière leur sabotage (politique, économique, social et sportif) par ceux-là mêmes qui étaient chargés de leur organisation. Si ces Jeux sont un gouffre financier pour le contribuable, la source de nombreuses restrictions de libertés pour les citoyens, l'aspect sportif n'est pas en reste. Sur les 2 milliards que devaient coûter à l'origine l'organisation de ces Jeux, le prix a finalement grimpé à 8 milliards et devrait peut-être atteindre la dizaine d'ici la fin des Jeux. Où donc est cet argent lorsque l'on voit l'état des infrastructures dans de nombreux clubs sportifs de province ? Où donc est cet argent lorsque des sportifs de haut niveau concourant sous les couleurs nationales s'entraînent à leurs propres frais et cherchent désespérément des sponsors privés ? Chers athlètes, honorables entraîneurs, très estimés employés des différents staffs sportifs, clubs et fédérations, vous êtes aussi des citoyens et avez dès lors voix au chapitre puisque vous êtes directement lésés par cette politique de mauvaise gestion et que vous en pâtissez plus encore que le reste du peuple.

 Du fait de votre précarité juridique (il suffit qu'un athlète ou un entraîneur miaule timidement une critique contre l'État pour qu'il soit mis au ban du sport), nous recommandons la plus vive prudence. Cependant, votre proximité avec les hautes instances du sport vous rend plus à même de posséder les informations les plus sensibles sur d'éventuels négligences, manquements et abus de la part de l'État et des instances organisatrices de ces Jeux. Des faits de pressions morales (sur des sportifs comme sur leurs entraîneurs, voire sur des clubs) ont également été portées à notre connaissance lors de la réalisation de cet article. Nous vous invitons donc à vous mettre en rapport avec les médias indépendants et à leur faire part de tous ces faits, fût-ce anonymement, afin que le peuple en voie les sombres coulisses. Nous rappelons ici que depuis 2018, le statut de lanceur d'alerte est légalement protégé et qu'en outre la loi du 4 janvier 2010 relative à la protection des sources journalistiques garantit l'anonymat des informateurs dès lors que les données communiquées aux médias sont véridiques.

….

Chers lecteurs, que nous soyons un simple citoyen, un bénévole travaillant au village olympique ou une personne directement liée au sport de haut niveau, nous pouvons tous, chacun à notre échelle, faire triompher la vérité et contribuer à éveiller les consciences. De façon légale, pacifique, rationnelle, nous devons tout mettre en œuvre afin que ces Jeux Olympiques ne soient pas confisquées par les élites et ne deviennent pas l'heure de gloire de la doxa bourgeoise dominante. Vive le sport, vive la transparence, vive le peuple !

 

"Ruslan" du Collectif Rougenoir


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46 réactions à cet article    


  • Com une outre 24 juillet 14:46

    Ne vous inquiétez pas, ces jeux se sont déjà auto-sabotés. Et malheureusement, le ridicule ne tue pas, c’est dommage.


    • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 24 juillet 15:08

      Bonjour @Com une outre

      Vous avez raison, hélas. La cérémonie avec Dombasle était un désastre international, de quoi nous donner honte d’être Français (lorsqu’on est Franco-Russe, on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec ce qu’avait offert la Russie à Sotchi en 2014 ou lors de la CDM de 2018 à Moscou).

      Vous avez bien compris l’esprit de cet article qui  encore une fois  n’est pas de saboter ces Jeux ou de souhaiter leur échec, mais bien au contraire de mettre en lumière leur sabotage par ceux-là mêmes qui étaient en charge de les organiser.

      J’ai fait plusieurs entretiens en préparation de cet article avec des sportifs (pas forcément membres de la délégation), des entraîneurs, des présidents de clubs, etc. La gestion du sport professionnel en France est lamentable... et un peu mafieuse, il faut le dire. Beaucoup disent que les fédérations sportives sont des Etats dans l’Etat avec des présidents indéboulonnables et leurs cours de vassaux inféodés, les pressions morales y seraient monnaie courante contre ceux qui osent émettre des critiques, et surtout il y aurait une grande opacité sur les subventions. On m’a même dit qu’à un certain endroit où doivent se tenir des épreuves, les organisateurs français auraient mis de faux sièges en carton dans les tribunes pour faire croire aux inspecteurs internationaux que tout était en place à temps. On dirait une méthode du Bloc de l’Est pendant la Guerre froide, mais non, c’est bien la France actuelle...

      Je pense que les journalistes se retiennent pour l’instant par respect pour les sportifs, afin de ne pas gâcher un évènement pour lequel ils se préparent depuis des années, mais des scoops devraient sortir après les J.O., et peut-être donner lieu à des actions en justice pour savoir où sont passés ces 10 milliards.


    • tashrin 24 juillet 15:30

      Bah c’est très reussi au contraire : gabegie d’argent public accentuant la degringolade, ce qui nous rapproche du FMI vitesse grand V, marronniers pour les medias qui savaient plus quoi raconter, ca fait oublier la politique politicienne, ca occupe les grilles TV, ca donne un truc à zieuter apres rolang Garros, le Tour de France et l’euro...

      Blague à part, je comprends tout à fait, prône le boycott depuis des années, etc etc... pour toutes les raisons que vous évoquez et qui ne datent pas d’hier ni ne nous sont spécifiques. Rappelez vous des manifs brésiliennes pour... les memes raisons. combien d’hopitaux on aurait pu faire tourner avec ces pertes colossales qui sont à chaque fois plus importantes, mais toujours systematiquement présentes dans tous les pays organisateurs (au point que plus personne ne candidate pour l’être, sauf... nous !). Ca a étéune catastrophe économique et environnementale dans tous les pays organisateurs

      Ce qui m’ennuie en revanche, pardon, mais c’est le timing. C’est un peu voter macron PUIS aller manifester contre la reforme qu’il avait dit qu’il ferait... C’est ridicule et surtout completement inutile

      Meme si tous les citoyens appliquaient aujourd’hui vos conseils, ben... On aurait qd meme gaspillé des dizaines de milliards dans le vent. C’etait il y 7 ans qu’il fallait faire savoir notre désaccord, manifester, conferencer, resister, etc...

      En revanche, 2030...


      • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 24 juillet 18:01

        @tashrin

        Bonjour,

        En effet, on aurait peut-être dû s’y prendre un peu plus tôt :). L’actualité politique a repoussé l’échéance. Et le travail de préparation de l’article a été aussi assez long : entretiens, recoupement des sources, choix des différentes méthodologies du plan d’action, etc.

        Certains avaient effectivement dit dès 2017 (avant même l’attribution officielle) que ces J.O. seraient mal gérées et qu’il y aurait des couacs, de l’opacité, etc. On les a traités de mauvais Cassandre, de rabat-joies, voire d’antifrançais. L’actualité montre qu’ls ont pourtant eu raison. Il y avait eu un collectif citoyen nommé « Non aux J.O. 2024 à Paris » qui a écrit plusieurs articles très sensés sur le site de Médiapart entre 2018 et 2020, mais je ne sais pas du tout ce qu’ils sont devenus depuis.

        Quoi qu’il en soit, il n’est pas encore trop tard pour mettre en œuvre certains modes d’action civique, notamment tout ce qui concerne le partage d’informations aux médias et sur les réseaux sociaux. Là, par exemple, on vient d’apprendre que la salle où doivent se tenir les épreuves de judo n’est pas prête et qu’il y a beaucoup de malfaçons dans les infrastructures.


      • tashrin 26 juillet 09:32

        @Collectif Rougenoir
        Du coup vous avez été exaucé :)


      • « Peu importe à quel point les gens, après que quelques centaines de milliers d’entre eux se soient rassemblés sur une petite zone, ont essayé de dégrader la terre sur laquelle ils s’entassaient ; combien ils ont rempli le sol de pierres pour que rien n’y pousse, avec quelle diligence ils l’ont nettoyé de toute herbe qui poussait, combien ils ont fumé avec du charbon et du naphta, comment ils ont également élagué les arbres, chassé tous les animaux et les oiseaux - c’était le printemps mais le printemps, même en ville ! Le soleil se réchauffait, l’herbe revivifiée poussait et reverdissait partout où elle n’avait pas été grattée, non seulement sur les pelouses des boulevards, mais aussi entre les dalles de pierre. Les bouleaux, les peupliers et les cerisiers laissent déployer leurs feuilles collantes et parfumées ; les tilleuls gonflaient leurs bourgeons éclatés ; Choucas, moineaux et pigeons préparaient déjà joyeusement leurs nids au printemps ; Des abeilles et des mouches bourdonnaient sur les murs, réchauffées par le soleil. Les plantes, les oiseaux, les insectes, les enfants étaient heureux. Seuls les gens, les grands adultes, n’arrêtaient pas de se tromper et de se torturer eux-mêmes et entre eux. Les gens croyaient que ce matin de printemps n’était pas saint et important, ni cette beauté du monde de Dieu, donnée pour le salut de tous les êtres - la beauté qui incite à la paix, à l’harmonie, à l’amour - mais ce qui était saint et important était que ce qu’ils avaient eux-mêmes conçu pour régner les uns sur les autres. » – Tolstoï, Résurrection.


        • Pourquoi la guerre est-elle toujours déclarée encore aujourd’hui contre les plantes, les animaux et les virus, et pourquoi la guerre est-elle maintenant déclarée résolument même contre le soleil , source de toute vie sur terre ?

          J’ai remarqué pour la première fois cette hostilité fondamentale en 2020 : la lutte contre un virus soi-disant dangereux était explicitement déclarée guerre sur tous les canaux.

          Un général dirigeait l’équipe de crise Corona du gouvernement fédéral et des soldats apparaissaient partout en public pour s’assurer que nous étions tous du bon côté et que nous faisions tous les sacrifices nécessaires, comme il se doit dans une guerre. Quiconque ne voulait pas y participer était déclaré ennemi de l’État. Il est également progressivement apparu que l’armée américaine était depuis longtemps fortement impliquée dans la recherche sur l’ARNm, comme s’il s’agissait d’une branche d’armes (ce qui est peut-être le cas).

          Un petit film effrayant sur les pandémies sur Netflix déguisé en pièce explicative résumait parfaitement la situation.

          Le travail clairvoyant de 2019, qui prédisait exactement ce qui serait tenté d’être mis en scène avec toute la force nécessaire à partir de 2020, mettait notamment en vedette Bill Gates, un général américain de haut rang et un certain nombre de scientifiques des disciplines concernées. À la fin, une jeune biologiste a pu résumer l’idée du film dans une métaphore sans équivoque : « Mère Nature est la bioterroriste ultime .

          Elle a ainsi effectué le virage sportif à 180 degrés familier de la propagande de guerre : la Nature. » la guerre contre nous est-elle expliquée ? nous nous contentons de riposter. « La mort de la nature » de Carolyn Merchant



        • En voyant les efforts visant à confisquer les actifs russes aux États-Unis et dans l’UE, les investisseurs fortunés du Golfe commencent à se préoccuper de la sécurité de leurs propres biens.

          Par Murad Sadygzade, président du Centre d’études du Moyen-Orient et conférencier invité à l’École des hautes études en sciences économiques à Moscou.

          La propriété privée a toujours été considérée comme sacrée pour l’humanité. Pourtant, à l’heure actuelle, son caractère sacro-saint et son inviolabilité sont mis en péril. Dans le monde contemporain où l’instabilité économique et politique est de plus en plus courante, les systèmes judiciaires ainsi que les accords internationaux destinés à protéger les droits patrimoniaux sont confrontés à de nouveaux enjeux. La confiscation d’actifs, les sanctions économiques et la pression politique menacent la notion classique d’inviolabilité de la propriété en amenant les individus à réévaluer leurs convictions et à chercher de nouveaux moyens de sauvegarder leurs intérêts.

          La semaine dernière, des médias internationaux ont indiqué qu’au début de l’année, l’Arabie saoudite avait évoqué la possibilité de vendre une partie de ses avoirs en dette européenne si les pays du G7 venaient à saisir les quelque 300 milliards de dollars d’actifs russes gelés. Ces informations viennent de sources bien informées et compliquent davantage le contexte géopolitique déjà tendu.

          En savoir plus sur RT



          • On vit une vie de merde

            Macron et les serviteurs de l’état profond y contribuent largement ...


            • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juillet 08:02

              @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

              Salut c’est planétaire en fait , mais c’est vrai que depuis que nous sommes revenus en France, nous trinquons pas mal..
              cela dit je ne bois pas d’alcool...
              une chose que nous ne voyons pas est que nous sommes ce monde, il est la somme de ce que nous sommes devenus et voulons..

              ah ?? pas moi me dis-je !
              si, car le global est prioritaire sur le personnel, qui va alors trouver la place où il doit être..
              si un seul atome se la joue à l’humaine, tout l’univers physique disparaît...
              cela dit mes respects , si si...


            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 25 juillet 08:35

              N’oublions jamlais que le fascisme est une forme de socialisme.

              Mussolini son inventeur était un député socialiste et aussi un journaliste qui écrivait dans le journal « la lutte des classes ».

              Que 6 jours avant d’tre executé il publia un texte disant je suis de gauche, et mon action a toujours été contre le capitalisme.

              N’oublions jamlais que Hiltler était un socialiste, qui c’est affirmé socialiste et que s’il a lutté contre le communisme, c’est juste qu’il y voyait une concurence a ses idées dans les gens de gauche.

              Que le fascisme c’est appelé « extreme droite » par la volonté des communistes qui expliquaient que tout ce qui est a la droite de Staline était de droite.

              Le socialisme, le national socialisme sont bien du socialisme.

              Les plaies de l’humanité. De la tyranie d’ordures qui veument imposer par la censure, la force leurs idées.

              Que ce texte est écrit par des fascistes de gauche, qui en appelle a s’exprimer par la haine, l’illégalité, la dictature, la force et l’imbécilité.

              Des facscistes dégeulasse qui se présentent comme le « peuple » alors que ce siont quasi tous des petits bobos privilégiés des des castes d’état.

              Des gens qui ne souhaitent que d’être des rentiers de la gamelle de l’état aux dépens des impots sur les autres mais jamais sur eux même.

              Anti démocrates, tyraniques censeurs, haineux et surtout des jaloux.

              Le socialisme c’est le fascisme ! 


              • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 25 juillet 14:13

                Bonjour @Spartacus Lequidam

                L’argument selon lequel « le fascisme était de gauche » ou que « les collabos étaient de gauche » revient souvent dans les sphères de droite. Au-delà du débat sur la véracité historique de ces arguments, c’est sur leurs implications philosophiques que je souhaite vous répondre.

                Lorsque la droite tient de tels propos, elle valide finalement le paradigme moral dominant et en tire même gloire d’en être le meilleur élève. En 2018, Guillaume Perrault, du Figaro, avait fait paraître un livre intitulé « Conservateurs, soyez fiers ! ». Dans celui-ci, il tentait de prouver, comme vous, que tous les « maux » venaient de la gauche et qu’a contrario les responsables de droite avaient été les premiers anti-colonialistes, les premiers dreyfusards, les premiers féministes, les premiers résistants, les premiers adversaires de la peine de mort, les premiers défenseurs de l’IVG, de la laïcité, etc... La fierté de la droite est donc d’être plus à gauche que la gauche ! Cela traduit bien le complexe dont souffre la droite en France (et plus largement en Occident), où pour exister elle est obligée de se calquer sans cesse sur les valeurs morales de la gauche et de valider sa définition du bien et du mal. Or, on ne gagne pas un combat politique en parlant la langue de l’ennemi. Car, admettons même que toutes ces assertions soient historiquement vraies. Y a-t-il de quoi en être fier ? Si la droite a été tout cela, elle est donc responsable de l’état actuel de la société au même titre que la gauche.

                En brandissant l’épouvantail du fascisme, la droite tente en fait, maladroitement, d’imiter l’attitude hystérique de la gauche qui s’est spécialisée dans l’usage de ce que j’appelle les « mots disqualifiants » qui sont censés jeter d’emblée l’opprobre sur l’adversaire et le disqualifier du débat quoi qu’il dise (des mots comme « raciste », « sexiste », « homophobe », « facho », etc.). La droite, au lieu de remettre en cause ce dévoiement du débat public, semble au contraire s’y accommoder comme on l’a vu depuis octobre dernier où les journalistes de CNews emploient le mot « antisémite » comme ceux de gauche emploient le mot « raciste » : sans réfléchir et dans le seul but de disqualifier tous ceux qui n’entrent pas dans leur grille de lecture. C’est assez regrettable.

                La seule chose qui devrait nous préoccuper lorsque l’on écoute un discours politique, c’est de savoir si celui-ci est factuellement vrai ou faux. Le reste (qui il sert, par quoi est-il motivé, etc.) est assez secondaire. Or, ces « mots disqualifiants » ont justement pour but de dévier le débat de la véracité du discours sur son acceptabilité. Récemment j’ai par exemple entendu à la radio, lors d’un débat, une personne de gauche dire : « Ce que vous dites est raciste, et en plus c’est faux »... Notez bien cette phrase : pour elle, le caractère moralement inacceptable du propos de son adversaire prime sur le fait que son discours soit faux, ce qui signifie entre les lignes que même si ces propos étaient vrais ils ne devraient pas être tenus selon elle du fait de leur caractère offensant ou illégal. La droite est exactement la même sur ces questions : toute critique d’Israël s’apparente désormais à de l’antisémitisme, tout discours nuancé sur l’islam à de la dhimmitude, tout discours social à du socialo-communisme, indépendamment du fait que ces discours soient vrais ou non. Ce n’est pas notre vision du débat public où toute vérité doit avoir droit de cité, la vérité primant sur toute autre considération politique, légale ou morale.


              • La Bête du Gévaudan 26 juillet 00:28

                @Collectif Rougenoir

                oui c’est vrai... Pétain, Laval, Déat, Doriot et cie. n’étaient pas de gauche... Mitterrand était à Vichy, Marchais travailleur volontaire en Allemagne, Sartre et Picasso se la coulaient douce à Paname, et L’Humanité draguait l’ambassadeur nazi Otto Abettz ancien social-démocrate allemand pour reparaître dans Paris occupée.

                A part cela, oui le fascisme est un socialisme... même si ça vous énerve.


              • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 26 juillet 01:01

                @La Bête du Gévaudan

                Cela n’a rien d’énervant, et c’est tout à fait votre droit d’exprimer votre opinion. Cependant, c’est quelque peu regrettable de se battre contre des fantômes et cela n’apporte rien au débat public. Si l’on utilise l’invective « fasciste » comme synonyme de « mal » et qu’on le jette au visage de personnes, contemporaines ou passées, au lieu de discuter du fond de leur politique, finalement on fait exactement la même chose que la gauche en hystérisant le débat. Orban est aussi traité de « fasciste » par l’Occident. Cette accusation est-elle fondée ? Je l’ignore. Ce que je sais, c’est que lorsque l’on va en Hongrie les rues y sont propres et sûres, les gens heureux et fiers de leur pays, etc. Les anathèmes idéologiques n’ont donc aucun intérêt.

                Savoir qui faisait quoi en 1940 n’a en vérité que peu d’utilité. Actuellement, ce n’est ni le « fascisme » ni le « bolchevisme » qui détruisent le pays, mais le mondialisme, le capitalisme et le progressisme, qui sont les trois piliers du NWO.

                Et je partage en outre entièrement le fait qu’une politique patriotique réelle ne peut se faire que dans le cadre d’une économie socialiste, le libéralisme et la logique du marché étant antinomiques avec toue idée de patrie. Pour approfondir cette réflexion, je vous invite à vous renseigner sur le colonel De La Rocque, fondateur des Croix-de-Feu qui avait un programme à la fois profondément enraciné (nationaliste et conservateur) et très tourné vers la protection sociale, au point que certains pensent qu’il est l’inventeur du concept de Sécurité Sociale. Et si un brevet de fréquentabilité est absolument nécessaire pour bien considérer un personnage historique, De La Rocque a été un résistant pendant la guerre, donc il trouvera sans doute grâce à cette exigence.


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 26 juillet 08:27

                @Collectif Rougenoir

                Désolé mais la « droite » n’existe pas en France.

                98% des gens connaisent Marx et ont eu a discerter à sortir ces naiaseries à l’école pour obtenir leur examen.
                Il n’y a pas 10% des gens qui connaisent Bastia, Robhart 

                « La seule chose qui devrait nous préoccuper lorsque l’on écoute un discours politique, c’est de savoir si celui-ci est factuellement vrai ou faux. »

                Les faits sont les faits. ILS SONT CLAIRS.
                Le fascisme a été créé par des socialistes.
                « Pourquoi sommes-nous socialistes ? » Hitler 16 juillet 1928

                « Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, c’est-à-dire dans la dépendance fatale de tous les camarades du peuple les uns envers les autres, la seule possibilité de préserver notre génétique raciale et donc de reconquérir notre liberté politique et de rajeunir l’État allemand. »

                Le « vrai socialisme a déja été réalisé.
                Il s’appelais le grand bon en avant. Tout le monde au meme niveau, et le résultat c’est 45 millions de morts.
                Le vrai communisme a été réalisé, au Cambodge, créé par le PCF à Paris ou ils ont endoctriné les étudiants Cambodgiens.
                Les hanitants des viles devaient devenirs prolétaires et égaux des paysans, on les a déporté et 1 personne sur 3 a eté exécutée au nopm de l’idéal egalitariste.

                La »désobéisance civile" n’est qu’une forme de fascisme. 
                Des gens trop dogmatiques incapables d’accepter la contradiction.


              • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 26 juillet 19:35

                @Spartacus Lequidam

                Eh bien, étrangement, je partage beaucoup de choses dans ce que vous dites.

                Comme vous l’aurez peut-être deviné, ma vision politique et économique est plutôt inspirée des mouvements tercéristes qui durant l’Entre-Deux-Guerres puis la Guerre froide étaient opposés à la fois au communisme, au fascisme et au capitalisme. Cependant, j’aurais effectivement plus de respect pour un vrai libéralisme à la Bastiat que vous proposez que pour lé néolibéralisme actuel sauce Macron-Trudeau qui combine une vision économique de droite (pro-marché, pro-patronat) et une vision sociétale de gauche (progressiste, cosmopolite). La France actuelle n’est en fait ni libérale ni socialiste, elle a juste pioché le pire des deux modèles sans les points positifs. Dans un pays réellement libéral, il n’y aurait pas de subventions à la presse ou aux associations pro-minorités, de lois muselant le discours politique et historique, de même qu’il n’y aurait pas d’interventionnisme étatique sur tout ce qui a trait au genre, à la sexualité ou à la « politique d’abolition de la prostitution » que Mme. Bergé vient de lancer récemment dans une logique toute religieuse de combat contre le vice. Si c’est ce libéralisme authentique « à l’ancienne » que vous proposez, je n’en serais certes pas adhérent, mais il me semblerait effectivement un moindre mal par rapport à cette doctrine bâtarde qui nous gouverne et qu’on peut résumer par la maxime « droite du travail, gauche des valeurs ».

                Cependant, vos blâmes envers le socialisme me semblent peu justifiés et assez regrettables. Le socialisme économique n’est pas forcément accompagné d’un corollaire sociétal woke et immigrationniste, il peut aussi être conservateur et dénué de l’internationalisme marxiste. C’est celui de la « doctrine sociale de l’Eglise », celui du colonel De La Rocque ou encore celui des pays illibéraux de l’Est où l’Etat encourage une politique nataliste en versant des allocations aux mères de familles nombreuses, où il investit pour la pérennisation de la culture traditionnelle au sein de la jeunesse, pour la création de circuits économiques courts afin de s’affranchir du mondialisme, etc. De mon point de vue, c’est donc moins le socialisme en tant que doctrine économique qui est blâmable que son interprétation politique et sociétale par la gauche française, surtout depuis la chute du Bloc de l’Est. En effet, c’est à partir de là que la gauche a délaissé la défense des ouvriers français pour celle des minorités (ethniques, sexuelles, etc.) et le social pour le sociétal.


              • La désobéissance est surtout un comportement personnel .

                Rien n’est organisé cela reste une volonté basée sur le rejet, la confrontation .

                La mutinerie est collective .une révolte, une prise de conscience au sein d’un groupe réglé par la discipline ...


                • @SPQR audacieux complotiste chasseur de complot

                  Agir au lieu d’élire ...



                  • Le socialisme , c’est la jalousie ; sous un nom différent ,
                    Il existera toujours .
                    Les bolcheviks l’ont prouvé ;

                    Une jalousie féroce, par tous les moyens , la mise à mort est le point ultime pour imposé le socialisme .

                    Les loges Franc-maçonnes sont la menace , la propagande politico-financière le soutien , les commissaires politiques et les rabbins la main-d’œuvre...


                    • sylvain sylvain 25 juillet 12:29

                      et encore l’auteur a un « profond respect pour la peformance spiortive », imaginez pour ceux qui s’en branlent !


                      • saint louis 25 juillet 13:23

                        @sylvain
                        Le malheur est pour ces derniers qui habitent et travaillent à Paris.
                        Les plus chanceux seront ceux qui pourront partir durant la période des jeux.


                      • sylvain sylvain 25 juillet 14:11

                        @saint louis
                        heureusement j’en suis bien loin.
                        je participe seulement au remboursement perpetuel de la dette, mais qu’elle vienne de la ou d’ailleurs...


                      • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 25 juillet 14:21

                        @sylvain

                        Les athlètes n’ont rien fait de mal, ils ne sont pas responsables de cette gabegie, dont ils sont même souvent les premiers lésés. J’ai été vraiment ému et indigné par les conditions de travail de certains en réalisant des entretiens. Il est inacceptable que dans un pays dit « riche » des sportifs de haut niveau doivent vivre au SMIC, mendier les soutiens de sponsors en échange de publicités stupides ou avoir parfois un travail à côté de leur activité sportive pour subvenir aux besoins de leurs familles. Chez les Anglo-Saxons, pourtant plus libéraux que nous économiquement, il y a une vraie prise en charge dès l’université pour permettre aux sportifs talentueux d’exercer à plein temps dans des conditions optimales. L’objectif des « 100 médailles » fixé par la France semble comique lorsque l’on voit que rien n’a été fait depuis sept ans pour faire émerger une génération de sportifs de haut niveau.

                        Après ces Jeux, il faudra vraiment que la justice enquête pour savoir où sont passés ces 10 milliards s’ils n’ont servi ni aux financements des athlètes, ni à l’éducation des futurs sportifs, ni à l’aménagement d’infrastructures...


                      • sylvain sylvain 25 juillet 15:40

                        @Collectif Rougenoir
                        Moi je trouve inacceptable qu’il y ai des personnes qui se goinfrent des millions derriere ces athletes sous payes, car effectivement il y en a .

                        Mais je suis pas plus que ca choque par le fait qu’un type qui court apres un ballon, ou meme apres rien du tout soit paye pareil qu’un plombier

                        Et que la france ai 0, 10 ou 100 medailles, je m’en tamponne un peu


                      • La stupéfiante, Audacieuse attaque de drone du Yémen sur Tel-Aviv

                        The Cradle

                        La frappe du Yémen au cœur économique d’Israël a mis à mal la prétendue invulnérabilité de l’occupant. En outre, elle amorce la cinquième phase de la guerre d’Ansarullah : « Cibler Tel-Aviv ».

                        Le 19 juillet, un drone a pénétré à basse altitude l’espace aérien de Tel-Aviv depuis la mer et a explosé, faisant un mort et dix blessés.

                        L’incident a provoqué une onde de choc dans l’État d’occupation, avec une population paniquée et des décideurs politiques déconcertés par le « méga-échec » de l’armée israélienne, qui n’a pas réussi à intercepter un seul drone, alors que l’agression contre Gaza se prolonge et que les tensions avec le Hezbollah au Liban ne cessent de s’intensifier.

                        L’impact de l’attaque a été décuplé par la localisation de la cible, Tel-Aviv, au cœur du pouvoir gouvernemental et économique d’Israël, qui a mis en lumière les insuffisances de ses stratégies de défense, et alarmé une population qui, depuis des mois, s’interroge sur l’efficacité de son état de préparation militaire.

                        Les autorités yéménites de facto de Sanaa n’ont pas tardé à revendiquer l’attaque, la qualifiant de représailles aux massacres israéliens et menaçant d’en commettre d’autres.

                        Mais comment un drone yéménite a-t-il pu atteindre le cœur de la région la plus fortifiée d’Israël et porter ainsi un coup à la fierté militaire israélienne ?

                        Évolution tactique des drones suicides

                        Les drones suicides, comme on les appelle, sont des armes relativement modernes, qui constituent un défi de taille même pour des États technologiquement avancés comme les États-Unis et Israël. Ces drones varient en termes de portée, de taille de l’ogive, de vitesse et de méthodes de guidage.

                        L’analyse de l’épave a révélé que le drone « Yaffa », une version améliorée des drones Sammad du Yémen, a été utilisé dans l’opération. Le nom est profondément symbolique puisqu’il fait référence à l’ancienne ville portuaire de Jaffa, également connue sous le nom de Yaffa en arabe, qui fait aujourd’hui partie de la ville moderne de Tel-Aviv.



                          • La Bête du Gévaudan 26 juillet 00:37

                            pourtant, l’idée d’investir plein d’argent public pour essayer d’avoir des retombées économiques est une idée typiquement de gauche.... le NFP n’arrête pas de nous casser les pieds avec ça... le JO sont typiques du socialisme...

                            Quant à savoir pourquoi les touristes étrangers commencent à critiquer Paris et pourquoi il n’y a plus de culture française en France, je pense que c’est lié : ça s’appelle le gauchisme et l’immigration...

                            Si les gens veulent visiter Bamako, Alger ou New-York, ils peuvent aller visiter ces villes... s’ils viennent à Paris c’est pour Paris...

                            Nouveau venu, qui cherches Rome en Rome
                            Et rien de Rome en Rome n’aperçois

                            (du Bellay)


                            • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 26 juillet 01:20

                              @La Bête du Gévaudan

                              Sur ce point, je suis entièrement d’accord avec vous. Les organisateurs croient, ou feignent de croire, que montrer un message universaliste et « prônant le métissage planétaire » (selon les mots mêmes de l’historien chargé de l’organisation de la cérémonie d’ouverture) plaît aux étrangers et leur renvoie une image positive de la France. En vérité il n’en est rien. De même qu’un Occidental se rend au Japon pour découvrir la culture japonaise, un étranger vient en France pour découvrir la culture française et non un gloubi-boulga mondialiste déraciné.

                              Les personnes originaires d’Europe de l’Est qui viennent en France et voient ce dégoulinement de propagande woke et mondialiste sont par exemple toujours dégoûtées, et surtout restent sur leur faim car elles n’ont rien vu de la France authentique qui les intéressait. Notre pays est hélas dans la négation de soi permanente. Là où les étrangers eux-mêmes attendent qu’on leur montre notre grandeur et notre fierté, nous leur montrons au contraire une image honteuse et négatrice de nous-mêmes.

                              Votre vers de Du Bellay est très sensé. Je le complèterais par cette citation d’Edgar Quinet : « Le véritable exil n’est pas d’être arraché de son pays ; c’est d’y vivre et de n’y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer. »


                            • Jean Keim Jean Keim 26 juillet 08:14

                              Le sport est devenu une activité professionnelle, l’argent-fric pervertit tout ce qu’il approche, il serait intéressant et sans aucun doute instructif de suivre les mouvements de ses flux, d’où partent-ils et surtout où aboutissent-ils ?

                              Perso je n’en est rien à faire de la grandeur de la France et de sa soi-disant glorieuse histoire faite d’exploitations humaines et de guerres, j’aimerais simplement que nous puissions dire qu’il y fait bon vivre, en sécurité dans un environnement respecté.


                              • Jean Keim Jean Keim 26 juillet 08:21

                                Je ne regarderai pas la grand-messe ‘’olympienne’’, elle m’est complètement indifférente.


                              • L'apostilleur L’apostilleur 26 juillet 09:37

                                @ l’auteur 

                                « ..En sept ans, il eût été largement possible de faire émerger dans différentes disciplines une génération de compétiteurs professionnels, combatifs et ayant le niveau nécessaire pour rafler les médailles.. »

                                Vous êtes nostalgique de l’URSS ?


                                • L'apostilleur L’apostilleur 26 juillet 09:40

                                  @ l’auteur 

                                  Des lignes à ranger avec les complaintes des « jamais content ».


                                  • ricoxy ricoxy 26 juillet 10:08

                                     

                                    « Loin d’appeler au sabotage des Jeux de Paris »

                                     

                                    D’autres s’en sont occupé en sabotant les lignes SNCF

                                     


                                    • DACH 26 juillet 10:40

                                      Des centaines de lignes pour inciter à nuire, sinon à détruire, au lieu de chercher à améliorer, de chercher à faire mieux, cela témoigne d’envies suicidaires qui ne conviennent pas à la majorité des citoyens.

                                      Les critiques justifiées doivent servir à changer en mieux les choses, avec plus d’efficacité et non à détruire en profitant de la confusion recherchée des esprits

                                      Ces envies de désobéissance civile sont des jeux de théâtre distrayant qui ne mèneront à rien, sinon à nuire aussi à ceux qui en sont les instigateurs.

                                      Les envies de construire, d’améliorer sont toujours plus fortes que les envies de nuire et de détruire.

                                      Ces centaines de lignes pour inciter à la désobéissance civile vont faire peanuts et rendre ridicules leurs instigateurs.

                                      La connerie de ces propositions fera un flop de plus au point de rendre insignifiant leurs auteurs.


                                      • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 26 juillet 13:58

                                        Bonjour @DACH

                                        Où voyez-vous un appel à la nuisance ? Tout l’objectif de cet article est au contraire de soutenir et les athlètes et les bénévoles, tous exploités par les mêmes élites qui se sont accaparés des milliards d’euros destinés à l’organisation de ces Jeux.

                                        Il a été redit plusieurs fois qu’il n’était pas question de mener des actions violentes ou de sabotage, ou même de perturber le déroulé des épreuves sportives. Cela, c’est la ligne rouge de cet article. Le seul but, c’est d’informer le peuple sur ce que les élites ont fait de ces Jeux en les confisquant et en les transformant en une grand-messe idéologique.


                                      • DACH 26 juillet 18:50

                                        @Collectif Rougenoir=Bjour collectif à vous= Vous avez établi la liste des nuisances, en les habillant de la justification des critiques. Ces incitations ne répondent pas du tout aux problèmes de la gestion de ces jeux olympiques. 
                                        Beaucoup de critiques sont fondées, dont les vôtres, mais aucune ne justifie de nuire au déroulement des jeux, sous quelques formes que ce soit. Votre incitation plus ou moins transparente contribue aux confusions des esprits. Le rouge et le noir dont aux programmes de bien des acteurs qui veulent nuire à notre démocratie républicaine, si imparfaite soit-elle. 


                                      • L'apostilleur L’apostilleur 26 juillet 12:33

                                        « ..une leçon d’histoire et une manifestation de la grandeur nationale, cela nous n’en voulons pas.. » dit Boucheron

                                        Mais pour qui il se prend cet historien habitué à regarder les événements y compris historiques avec ses lunettes partisanes ??

                                        Ce « nous » est d’une arrogance insupportable !!


                                        • DACH 26 juillet 18:51

                                          @L’apostilleur=Boucheron appartient à la mouvance idéologique LFI. Seuls les crédules le suivent, encore appelés idiots utiles. 


                                        • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 27 juillet 19:18

                                          Chers lecteurs,

                                          Nous ne nous y sommes pas trompés. La cérémonie d’ouverture offerte hier au public a consacré le triomphe du wokisme, la négation de la culture française et l’entre-soi progressiste parisien.

                                          Il est plus que jamais nécessaire que les mécontents fassent entendre leur voix, à l’heure où les élites se gargarisent d’une cérémonie qu’ils veulent « la plus réussie de l’histoire de l’olympisme ».

                                          Face à cette propagande, il est nécessaire que nous, dissidents, construisions un contre-récit afin de contrer le narratif dominant et de mettre en lumière la propagande idéologique (voire ésotérique), les couacs logistiques et la gabegie financière de ces Jeux. En effet, l’information et l’histoire sont capitales et l’Etat n’hésite pas à user d’une propagande éhontée pour faire disparaître toutes les ombres au tableau. Il est de notre responsabilité de ne pas les laisser faire.

                                          En leurs temps, les Jeux de Berlin de 1936 étaient aussi vus par la presse internationale comme « les plus réussis », mais désormais du fait du travail idéologique des historiens on les appelle « les jeux de la honte ». Il devra en être de même des jeux de l’élite parisienne. L’histoire devra retenir les restrictions des libertés, l’exploitation des travailleurs, les dépenses faramineuses, voire d’éventuels détournements de fonds sur lesquels plusieurs médias sont actuellement en train d’enquêter. Il est en effet capital que ces spectacles de la négation du peuple ne restent pas dans l’histoire comme l’heure de gloire de la Macronie et de la bourgeoisie parisienne.


                                          • titi titi 28 juillet 15:46

                                            @L’auteur

                                            Sur le prix de ces jeux, même si on ne peut que le déplorer, il n’empêche : c’est déjà trop tard, l’argent a été dépensé.

                                            Saboter les jeux c’est le plus contre productif possible : ça augmentera encore le déficit.

                                            En tant que contribuable, on ne peut au contraire que souhaiter qu’ils se passent bien, que les devises affluent pour limiter les dégâts.


                                            • Collectif Rougenoir Collectif Rougenoir 28 juillet 16:23

                                              Bonjour @titi

                                              Il faut effectivement veiller à ce que ces jeux se passent bien sur le plan sportif et sécuritaire, cela nul ne le conteste. La seule chose à laquelle appelle cet article, c’est de relayer les couacs et les abus afin que ces Jeux ne soient pas l’heure de gloire des élites et que le peuple sache que son argent a été employé à mauvais escient.

                                              Pour ce qui est de l’affluence des devises, je crains que ça ne soit un voeu pieux. Déjà, les économistes prévoyaient que la France sortirait plus perdante que gagnante de ces Jeux, et depuis la honteuse cérémonie d’ouverture plusieurs entreprises étrangères (surtout étasuniennes) ont décidé de mettre fin au sponsoring car leurs dirigeants se sont sentis offensés par certaines mises en scène. Quelle que soit l’issue de ces Jeux, c’est bien le peuple qui devra éponger les frais...


                                            • xenozoid Xenozoid 28 juillet 17:09

                                              @Collectif Rougenoir

                                              le peuple ? tu parle du peuple comme si c’était un gamin,un minot, qui existe c’est possible ,mais cette façon de voire ne vise pas la population d’ou mes doutes
                                              ,le peuple est souvent utilisé, sans jamais vraiment être là, non ? il est surtout là pour soutenir le pouvoir,(l’histoire) 

                                              la conception du peuple est tellement alléatoire et concéquent du pouvoir, que sa seul défence devient de l’esclavage...c’est terrible cette symbiose et ça m’énerve


                                            • titi titi 28 juillet 18:14

                                              @Collectif Rougenoir

                                              "ont décidé de mettre fin au sponsoring car leurs dirigeants se sont sentis offensés par certaines mises en scène.

                                              "

                                              Hummmmmmmm...
                                              Je n’y crois pas du tout.

                                              Les jeux ont commencé, les chèques des sponsors ont été encaissés et depensés depuis bien longtemps.
                                              De leur coté, les sponsors ont déjà imprimer tous les supports marketing à l’effigie des jeux depuis bien longtemps.

                                              S’ils se retirent, ce seront les seuls perdants. C’est pour cela qu’ils ne le feront pas.

                                              Ils menaceront de le faire. Ils annonceront vouloir le faire.
                                              Mais ils ne le feront pas : c’est trop tard.


                                            • xenozoid Xenozoid 28 juillet 20:22

                                              @titi

                                               tu as raison le fric est déja dans le sac au moment de la nomination

                                               c’est comme le reste,mais ce n’est pas la loi du marché,

                                               george calin le disait tres bien...they own you,and they are not elected they are selected....

                                              surement pour cela que les jeux excludent les russes eu biélorusses juste pour le plaisir de la competition du marché libre et de ses sanctions

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