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Perception visuelle

"Ce qui est scientifique doit être réfutable par une simple expérience" : Sir Karl Raimund Popper, philosophe des sciences. La question posée est la suivante : "Comment faisons-nous pour voir le monde extérieur ?"

En effet, comme chacun le sait, et par définition même, les images que nous avons du monde qui nous entoure se trouvent en-dehors de nous-mêmes. On peut donc légitimement se poser la question de savoir par quel moyen nous sommes capables d’avoir des sensations visuelles à un endroit où nous ne possédons aucun organe, où, à proprement parler, nous n’existons pas...

Or, il se trouve que l’explication par la science moderne de notre perception visuelle commence au moment où les photons atteignent nos yeux et s’achève à l’arrière de notre crâne, "dans le lobe occipital, siège des centres de la vision. C’est là que l’image proprement dite apparaît, sous forme d’une sensation visuelle en trois dimensions" (Universalis ).

Il est pourtant totalement absurde de prétendre expliquer une image externe du monde réel par une sensation visuelle interne au cerveau : si celui-ci joue bien sûr un rôle dans le processus de la vision, il se trouve qu’à l’évidence ce noble organe est sagement rangé dans sa boîte crânienne, et que le monde et ses images, eux, sont dehors !

Deux schémas sont nécessaires pour cet article. Commençons par le schéma N°1 reproduit en haut de l’article :

Le sujet se trouve au point B. Son système visuel est contenu entre les lignes b et b’.

La bougie est située au point A : c’est bien là que le sujet la voit, et pas du tout dans son cortex visuel...

Pourtant, il existe entre les deux points un espace mesurable. Le fait que les photons émis par la bougie viennent frapper la rétine du sujet n’explique en rien comment le regard de celui-ci peut remonter, en quelque sorte, jusqu’à la bougie.

A part l’évidence des faits, il n’existe donc pas de réponse à la question posée.

Partant de là, on constate qu’il existe en fait deux erreurs monumentales dans la description de notre monde par la science contemporaine, et que ces deux erreurs se soutiennent mutuellement pour aboutir à une incroyable absurdité.

La première de ces erreurs est bien entendu celle qui vient d’être exposée.

La deuxième est la suivante : dans la célèbre équation E=MC², C représente la vitesse limite indépassable fixée par la relativité. Cette vitesse est aussi celle de la lumière dans le vide, généralement arrondie à 300000 Km/seconde. A cette vitesse, la lumière met donc 8 minutes pour nous parvenir du soleil, celui-ci étant séparé de la Terre par une distance moyenne de 150 millions de Km.

Faites maintenant -ou imaginez- l’expérience suivante :

-Placez-vous face au soleil (couchant de préférence pour ne pas blesser vos yeux). Fermez les yeux.

-Ouvrez-les : instantanément, vous voyez le soleil, à sa place dans le ciel... ce qui signifie qu’une distance que la lumière parcourt en 8 minutes, votre regard l’a franchie instantanément : RECORD BATTU !

Le fait de dire "qu’en fait nous voyons le soleil tel qu’il était 8 minutes avant" ne change rien.

Dans tous les cas, l’image que nous avons du soleil se trouve bien à sa place dans le ciel, séparée de nous par un espace de 150 millions de Km, et chaque fois que nous le regardons, notre regard va plus vite que la lumière !

(La seule "solution" qui contourne ce problème est celle qui place l’image du soleil dans notre crâne. Avec elle, bien sûr, pas de distance à parcourir !

Hélas, cette solution n’en est pas une : nous la détruisons à chaque fois que nous ouvrons les yeux...

Une question permet de mettre à jour la manière dont ces deux erreurs se soutiennent :

"Pourquoi parle-t-on toujours de vision en trois dimensions, alors que le monde en comporte quatre depuis près d’un siècle ?"

Parce que si on tient compte du fait -pourtant évident- que le temps passe, l’explication scientifique d’un phénomène naturel aussi simple que le fait de voir un éclair par une nuit d’orage devient impossible.

Quand un éclair tombe à un kilomètre de vous, vous le voyez comme d’habitude là où il tombe, puis vous l’entendez avec un décalage de trois secondes. L’explication scientifique semble irréfutable : deux vitesses de propagation très différentes, la lumière atteint vos yeux en 1/300000e de seconde, tandis que le son va se traîner jusqu’à vos oreilles pendant trois secondes.

Seulement voilà, quelle que soit sa vitesse, le fait que la lumière se déplace signifie qu’elle occupe successivement plusieurs positions dans l’espace et dans le temps.

Dans le cas d’un éclair, le résultat est très simple : éloignons un peu l’éclair et plaçons-le sur la lune pour avoir une échelle de temps pratique.

Si la lumière émise par l’éclair met bien un peu plus d’une seconde pour aller de la Lune à la Terre, au moment où elle nous atteint, nous la voyons sur la Lune, alors qu’en fait, elle n’y est plus !

Ce qui se résume en un seul croquis simple, comme une expérience de physique amusante :

(Avec en haut le temps qui passe, au milieu la lumière qui se déplace, en bas l’espace qui sépare, à gauche l’éclair et à droite une conscience visuelle : vous).

Prenons maintenant le schéma N°2 en bas de page pour illustrer ce qui suit :

Temps 0, point A : c’est parti, l’éclair tombe sur la lune, à 360 000 km de vous.

Temps 0,5, point B : la lumière a parcouru la moitié du chemin : d’une part, elle n’est plus sur la lune, d’autre part, elle n’a pas encore atteint la terre et vos yeux, vous ne voyez encore rien.

Temps 1, point C : ça y est, la lumière vient d’atteindre votre système visuel et vous voyez l’éclair... mais où ? dans votre cortex visuel interne ? non, vous le voyez à sa source, c’est-à-dire sur la lune, au point A, ce qui semble physiquement difficile pour trois raisons :

1/ à ce moment-là, la lumière de l’éclair n’y est plus depuis une bonne seconde...

2/ à cet endroit-là, de toutes façons, vous n’existez toujours pas...

3/ au moment où les premiers photons émis par l’éclair atteignent vos yeux, vous le voyez mais vous le voyez bien sur la lune, et cela, instantanément, malgré une distance de plus d’une seconde-lumière, ce qui non seulement invalide la théorie largement répandue d’une vitesse C indépassable, mais en plus situe définitivement l’image de l’éclair hors de votre cerveau.

Puisque dans les faits nous voyons très bien les éclairs, il semble n’y avoir qu’une seule solution.

Comme nous voyons l’éclair là où il est, nous ne pouvons le voir que quand il y est !

Ce qui introduit plusieurs questions intéressantes, mais sans réponse :

1/ Comment faisons-nous pour percevoir en dehors de nous-mêmes ? (qui est une question qui s’adresse à chacun, et non pas seulement aux scientifiques).

2/ Comment peut-il exister une vitesse infinie (ou n’importe quoi d’autre) qui nous permette de voir instantanément à travers n’importe quelle quantité d’espace ? (ce qui, cette fois, est une question spécialement dédiée à la communauté scientifique).

Voilà.

Documents joints à cet article

Perception visuelle

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17 réactions à cet article    


  • GS (---.---.108.177) 27 décembre 2005 18:54

    Bonjour,

    on constate qu’il existe en fait deux erreurs monumentales dans la description de notre monde par la science contemporaine

    j’avoue avoir beaucoup de mal à comprendre de quelles « erreurs » vous parlez.

    D’une part, la bougie est à sa place et émet des photons. D’autre part, le système visuel du sujet reçoit ces photons et en dresse une interprétation sous la forme d’une image.

    Contrairement à ce que vous semblez dire, les images sont dans notre cerveau, elles n’appartiennent pas aux objets observés. Pour preuve : deux personnes placées dans les mêmes conditions d’observation, mais l’une ayant un système visuel déficient, auront une perception différente de la même scène. Elles pourront même avoir une perception différente de la localisation des objets.

    Merci de m’éclairer : j’ai peur d’être passé complètement à côté du message que vous essayez de faire passer dans cet article.


    • zaber 28 décembre 2005 10:45

      Scientifiquement parlant, il n’y a pas d’images dans lecerveau : juste des signaux électro-chimiques, la seule image qui fasse partie du processus de la vision est l’image rétinienne inverse... D’où la question : quand vous regardez une bougie, la voyez-vous à sa place ou bien dans votre cerveau sous forme de signaux nerveux.. ?

      Zaber


    • Manu (---.---.241.212) 27 décembre 2005 19:05

      Il semble que l’auteur n’ait jamais utilisé un appareil photo ! Quand je regarde une photo, par exemple du World Trade Center, il est difficile de soutenir que le monument est toujours à sa place !

      Contrairement à ce qui est écrit, la notion de temps est bien présente !! Nous voyons effectivement le soleil tel qu’il était il y a 8 minutes. Lorsqu’on ouvre les yeux, on reçoit les photons envoyés il y 8 minutes.

      Prenons un exemple simple : remplaçons le soleil (source de photons) par une chute (source) d’eau d’une centaine de mètres. Si je me situe au pied de la chute et que je me mets sous l’eau, alors il est évident que l’eau qui me mouille ne provient pas du sommet, mais qu’elle y est passé quelques secondes auparavant.

      Voilà ! Plus de mystère !


      • Erik LALLEMAND (---.---.148.35) 27 décembre 2005 20:54

        Vous revendiquez épingler des erreurs de « la science » mais la confusion est chez vous : Prenons l’exemple du soleil :

        - __Une__ image du soleil (qu’on appellera « l’image du soleil » par abus de langage, ou en se placant dans un contexte statique d’étude) est dans notre cerveau.

        - A partir de cette image, notre cerveau détermine un lieu de provenance de la lumière. Juste au cas où, je précise : la lumière n’est pas ce qui constitue « l’image du soleil », mais la lumière est la matière (photons) ou l’onde (selon le modèle physique) qui se déplace de la source jusqu’à notre rétine.

        - Lorsque nous fixons notre regard sur ce lieu, le soleil n’y est plus, mais nous continuons à analyser ce lieu comme source de la lumière qui aura été interprété en images du soleil dans les secondes suivantes.

        - Par extension du sujet, la masse influe sur la trajectoire de la lumière. Pour cette raison, la lumière d’une étoile loitaine, provenant d’un lieu derrière le soleil, et passant près de celui-ci peut nous parvenir. Dans ce cas, son lieu apparent de provenance ne sera même pas un lieu que cette étoile lointaine a occupé. Et nous ne verrons pas la lumière de cette se superposer au soleil, mais bien à l’extérieur du disque solaire.

        Vouloir révolutionner la science, c’est grandiose. Avant de le faire, il faut __pouvoir__ le faire. Mais avant de pouvoir le faire, encore faut-il la maitriser un minimum. Vivement que vous m’expliquiez le fonctionnement de la télévision : il doit bien y avoir un dispositif (divin ?) pour créer des univers, des personnes, etc. à l’intérieur alors que le vrai monde est à l’extérieur.


        • SaS (---.---.135.27) 28 décembre 2005 08:44

          Tout simpelement faux.

          Votre point de depart s’enracine dans une erreur de fonds dont les sciences cognitives contemporaines (depuis une quinzaine d’annees) ont bien montre la portee. De maniere un peu abrupte, on pourrait resumer en disant que la realite n’existe pas en dehors de notre cerveau. En d’autres termes, nous ne recevons pas des images du monde pour 2 raisons :

          — la premiere est que le monde n’existe pas mais resulte d’une construction cognitive (d’ou’ l’appellation de « constructivisme cognitif »),

          et seconde raison,

          — les images elles-memes ne nous parviennent pas de l’exterieur mais sont elaborees par le cerveau.

          En outre, si votre article avait le moindre fondement, vous devriez pouvoir nous expliquer, avec votre exemple de l’orage, comment une source visuelle (l’eclair) et une source sonore (le tonnerre provoque par l’eclair) sont elaborees par le cerveau de maniere a constitue une image organisee et coherente (cognitivement parlent et non du point de vue du « sens ») alors meme que les neurones ne vehiculent que des signaux electriques de meme type. Autrement dit, un photon sur notre retine ou une compression de l’air sur notre tympan deviennent des signaux electriques de meme nature... que le cerveau seul parvient a interpreter dans la constituion d’une perception dont notre « vision » du monde resulte.

          La litterature sur le cerveau et les sciences cognitives ne manque pas, meme en francais. Et il existe aussi de tres bons ouvrages de divulgation de haut niveau pour les « non specialistes ». Je voudrais aussi signaler qu’un des grands experts en la matiere, recemment disparu, Francisco Varela, a travaille en France pendant plus de 15 ans et a publie des textes, disponibles en francais, devenus des pilliers dans ces disciplines, a la croisee des chemins entre sciences cognitives, bio-psychologie et philosophie de la connaissance.


          • zaber 28 décembre 2005 10:36

            Pourtant la ralité existe : c’est ce que nous percevons du réel... Ou sinon que pourrions nous opposer à l’illusion.. ?

            Puisque tout est tellement simple, répondez à cette simple question :

            Où et quand le sujet voit-il l’éclair.. ?

            Zaber


          • zaber 28 décembre 2005 10:39

            Dans le processus dela vision, il n’existe qu’une seule image : c’est l’image rétinienne inverse. A l’intérieur du cortex visuel, il n’y a pas d’images, juste des signaux électro-chimiques... Quand le sujet regarde la bougie, la voit-il là où elle se trouve ou dans son cerveau sous forme de signaux électro-chimiques.. ? Zaber


            • zaber 28 décembre 2005 10:43

              Et bien justement, l’auteur est photographe, et quand il regarde une photo, il la voit ailleurs que dans son cortex visuel, ce qui fait qu’il ne peut se satisfaire d’une explication scientifique qui lui dit qu’en fait il ne la perçoit qu’à l’intérieur de son systéme visuel sous forme de signaux électro-chimiques...

              Zaber


              • reev (---.---.148.35) 29 décembre 2005 22:33

                Zaber, vous dites ceci : « Pourtant la ralité existe : c’est ce que nous percevons du réel... Ou sinon que pourrions nous opposer à l’illusion.. ? »

                Expérimentalement, à travers notre relation quotidienne aux lieux, aux objets, à tous les éléments porteurs de sens, nous nous faisons une idée du réel ou de la réalité.

                A un niveau plus fondamental, philosophique mais aussi physiologique, notre relation au réel passe par le filtre de nos sens. Si je passe ma main sur mon bureau, je sens qu’il est lisse. Et pourtant ! Qu’on apporte un microscope et l’on verra toutes ces pointes et ces arêtes formées par les molécules.

                A un niveau cognitif, au début de nos vies, nous avons appris à conceptualiser et à regrouper les éléments perçus de la façon la plus cohérente possible. Sans cela, la perception de l’environnement serait vaine. Ainsi la conceptualisation est un filtre important de notre perception. Faites donc l’expérience suivante : pensez à une table ! Videz-la de son concept de table. Que reste-t-il ? Du bois, dans une forme que l’on percoit mais pour laquelle on n’a plus de concept. Videz ceci du concept de bois. Que reste-t-il ? De la matière et une forme. Videz ceci des concepts de matière et de forme. Que reste-t-il ? La même sensation que lorsque vous ouvrez les yeux dans un lieu plongé dans l’obscurité totale.

                Ce que je montre ainsi est que nous vivons toujours la caverne de Platon et que nous contemplons toujours des ombres qui dansent. Le réel nous est inaccessible. Que pouvons nous opposer à l’illusion ? Je vous proposerai 2 réponses. Soit d’autres illusions (et j’admets que cette réponse est décevante) soit la cohérence de nos illusions d’abord entre elles mais aussi avec les illusions dont témoignent les individus qui nous entourent. C’est cela qui va nous permettre de cerner, de percevoir, de définir le réel.


                • (---.---.102.36) 30 décembre 2005 11:05

                  D’accord avec vous, Reev, sur bien des points, n’empêche qu’à moins d’une mauvaise foi immense ou d’une cécité totale, il est difficile de nier que dans la réalité la plus triviale, nous voyons autour de nous les objets qui composent le monde, séparés de nous-mêmes par de l’espace. Nous ne percevons pas ces objets sous leur forme fondamentale, certes, mais nous avons d’eux une image cohérente que nous partageons avec la plupart des gens sensés que nous connaissons : c’est la réalité. Si je pose un oeuf sur une table, la plupart des gens y verront un oeuf... si sur cette table je prétends voir mon cerveau posé sur une enclume, tout le monde va me traiter soit de fou soit de menteur...et ils auront raison, parce qu’ils verront très bien l’oeuf et où.. ? sur la table et pas du tout dans leur cerveau !!! Zaber


                  • Reev (---.---.148.35) 4 janvier 2006 00:45

                    En effet, nous voyons l’oeuf sur la table. Mais comme expliqué précédemment, l’oeuf n’est pas une image mais un objet conceptuel (qui n’a d’existence qu’après que les informations sensorielles soient passées à travers le filtre de nos sens et de notre pensée). Ainsi, on peut objecter à la science de ne pas coller à l’expérience sensorielle. Ceci est dû à ce que nos sens sont limités et nous offrent une perception biaisée du réel. Mais la science court-circuite justement le biais de nos sens pour offrir une description plus juste du Réel, description qui a été faite par nombre de personnes ci-avant en réponse à votre commentaire initial.

                    On ne peut pas abattre les acquis de la démarche scientifique en se reposant sur une l’expérience perceptive, sachant que cette dernière est porteuse de biais.


                  • (---.---.102.72) 4 janvier 2006 14:01

                    Trève de tergiversations : si nous voyons l’oeuf sur la table, c’est que nous ne le votons pas dans notre cerveau. Aussi complexe et inconnu que soit ce noble organe, il ne peut créer de sensations hors de lui-même. le court circuit scientifique en question est donc totalement abusif... Mais qui veut en entendre parler.. ? Personne apparemment. Il y a un dogme établi et basta... « Dubito ergo sum » disaist Descartes, ne peut-on douter de la science elle-même.. ? Zaber


                  • Erik LALLEMAND (---.---.148.35) 4 janvier 2006 22:44

                    Au contraire, la science va à l’encontre du dogme. Elle repose sur des hypothèses et des preuves. TU as une démarche dogmatique en écartant les arguments de Reev sous prétexte de tergiversations. Mais tu ne fais pas la différence entre l’objet, la lumière qu’il émet, la lumière qui nous parvient, ce qu’il en reste après que notre oeil ait supprimé une partie des informations, l’image pure qu’en a notre cerveau (l’état de nos synapses dans les zones du sens de la vue, c’est équivalent à une image), l’image conceptuelle mentionné plus haut qui est une version retraitée par notre cerveau pour segmenter l’image originale et lui donner un sens (là encore c’est équivalent à l’état de nos synapses, mais il faut prendre en compte d’autres zones du cerveau, notamment les zones de la paroles et le corps calleux qui sépare nos hémisphères cérébraux. Si besoin, fait une recherche Google sur l’aphasie pour mieux comprendre !).

                    Comme je le disais dans mon 1er post, encore faut-il comprendre un minimum la science avant d’essayer de la démonter. Mon seul exemple de l’étoile située derrière le soleil suffit à remballer tes semblants de réflexion/explication sur une vitesse infinie de la lumière ou sur les images situées « à l’extérieur » du cerveau. Mais tu as soigneusement répondu à d’autres messages en évitant de répondre à un exemple indémontable. Et tu oses parler de dogme ?


                    • (---.---.102.6) 5 janvier 2006 09:50

                      Non seulement j’ose parler de dogme, mais en plus je ne vais pas m’amuser à répondre à une question alors que personne ne s’est lancé pour répondre à celle que je pose :

                      Où et quand le sujet voit-il l’éclair.. ?

                      « Messieurs les scientifiques, répondez les premiers... »

                      Zaber


                    • Méric de Saint-Cyr Marc-Cyr-Joseph 15 janvier 2006 19:46

                      - Quelle est l’utilité de la question ?

                      - Toute question vaut-elle qu’on y réponde ?

                      Allez, un petit mot de sagesse orientale : « Lorsqu’on cherche avec sincérité ce qui nous pousse à poser chaque question, beaucoup de ces questions finissent par perdre leur sens. ainsi, avant de poser une question demande-toi si elle sera utile à ton bonheur, au bonheur des tiens, au bonheur de l’humanité... »


                    • Erik Lallemand (---.---.148.35) 16 janvier 2006 19:05

                      Allez ! Dernière tentative !

                      On revient un peu en arrière au moment ou tu disais qu’on voyait l’image de l’éclair sur la lune... on localise l’image de l’éclair sur l’image de la lune (et non sur la lune). Ca fait une sacrée différence.

                      Adios


                    • Camille et Aude-Sophie (---.---.80.3) 5 octobre 2006 15:56

                      Bonjour, nous faisons une recherche sur la perception visuelle et ce site est très instructif. smiley merci,

                      bonne journée,

                      Camille et Aude-Sophie smiley

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