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Accueil du site > Tribune Libre > Pourquoi taxer les hauts salaires ?

Pourquoi taxer les hauts salaires ?

L’impôt est une arme aux effets puissants.

Nous lui avons choisi une cible : le salarié qui trouve normal d’être payé énormément, qui souvent n’hésite pas à demander encore plus, qui a un poste à responsabilité ou à haute technicité, mais n’a rien initié, investi, risqué.

Les quelques milliers de personnes qui « valent » plus de 100 fois le smic posent plusieurs vrais problèmes :

Un problème de compétitivité :

On peut imaginer que la motivation de ces salariés est transcendée par leur niveau de rémunération (d’autant plus qu’une large part est souvent en variable, sur réalisation d’objectif).

Mais tout se sait…

Cela crée chez les autres, l’immense majorité, un risque de jalousie, de frustration, donc de productivité médiocre. A quoi sert une armée avec un général sur-vitaminé et des soldats apathiques…

Les employeurs devraient faire très attention à leur politique salariale , et se questionner :

Si je dois payer au moins 100 fois le smic un salarié pour qu’il soit performant et motivé, ce salarié est il intéressé par son travail ou juste par sa rémunération ? Dans ce cas, est il fiable ? Ne va-t-il pas passer à la concurrence dès qu’il en aura l’opportunité ?

Si je crois ne pas trouver les compétences techniques appropriées à mon activité, sans payer aussi cher, ne suis-je pas abusé par des pratiques de rémunération coutumières sans aucun fondement de marché ? N’y a-t-il pas des compétences fortes qui à bien moins cher, seraient ravies de faire le travail ?

Mes très hauts salaires sont ils capables de comprendre qu’il faut revenir à plus de raison pour maintenir la cohésion sociale de l’entreprise ou au contraire, vont-ils me quitter si je diminue quelque peu leur rémunération ?

Suis-je donc prêt à prendre un risque pour rendre ma société plus juste et efficace ?

Une politique salariale juste est une politique salariale efficace, qui favorise la motivation de l’ensemble des forces de l’entreprise. Cette politique doit être la plus possible commune à tous les secteurs d’activité, l’information sur les salaires pouvant se transmettre d’une entreprise à l’autre et par transversalité influer sur la productivité de l’ensemble de leurs salariés.

Le fisc, par le biais de l’impôt sur le revenu des personnes physiques, a un rôle central pour aider les actionnaires à harmoniser leur politique salariale. Notre proposition : créer une tranche marginale à 60% au-delà d’un million d’euros par an de salaire ou équivalent (au lieu de 41% actuellement), est faite pour décourager les rémunérations excessives. Donner 1 euro supplémentaire net d’impôt et de charges sociales au-delà de ce seuil coûte alors près de 5 euros à l’employeur. C’est, nous le pensons, suffisamment dissuasif.

Un problème d’affectation des compétences :

Qui ne s’est étonné que nos meilleurs ingénieurs préfèrent la finance à l’industrie ?

Qui ne s’est indigné du peu de reconnaissance que nous portons à nos chercheurs ?

L’espoir inouï offert à certains de gagner très vite des fortunes sans entreprendre, rebat les cartes de notre expertise. Le résultat à court terme est préféré aux promesses à moyen et long terme des projets structurants. Notre société y perd énormément de développement.
Là encore, une politique fiscale qui favorise un meilleur équilibre salarial doit redonner l’envie à notre jeunesse de s’investir dans des secteurs porteurs d’avenir.

Un problème de fiabilité :

Vouloir gagner beaucoup, très vite, est impossible sans prendre des risques majeurs. Malheureusement, l’ingénierie financière a su créer pour cela des produits spécifiques à volatilité extrême, permettant de décomposer et d’externaliser les risques, mais aussi et surtout de jouer avec, en leur donnant une valeur négociable grâce à des algorithmes mathématiques (produits dits dérivés…). Ceci permet de raccourcir le temps et de gagner sans attendre, en achetant ou en vendant tout de suite l’espoir de gain ou de perte à long terme. Lorsque c’est dans le but de couvrir un risque réel, pourquoi pas, mais lorsque l’on peut prendre des positions purement spéculatives sur des montants considérables, cela peut être catastrophique. L’histoire récente nous a montré que ce risque n’était pas surestimé.

Une politique fiscale qui asphyxie l’appât du gain des spéculateurs redonnera le goût du placement à long terme, favorable à l’investissement, à la création de richesses et à l’emploi.


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52 réactions à cet article    


  • JPhilippe 18 octobre 2011 14:19

    100% d’accord.

    On peut aussi y rajouter un élément de politique économique et de désendettement :
    a- je prends 1000 Euros à quelqu’un qui va le laisser dormir sur un compte
    b- je donne ces 1000 Euros à quelqu’un qui va les dépenser : un étudiant par exemple (mais ça marche aussi avec les chômeurs)
    c- je récupère immédiatement entre 150 et 190 Euros de TVA
     + quelques euros l’année prochaine en Impôt sur le revenu, charges sociales, impôt société, économie sur le chômage.
    Donc en transférant de l’argent d’un compte où il dort, à des personnes qui vont le dépenser, je réduit mécaniquement le déficit sans augmenter globalement les impôts de la France !


    • Thorms 18 octobre 2011 14:28

      Mais au passage tu as volé quelqu’un.


    • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 18 octobre 2011 16:54

      C’est tout à fait vrai, mais juste à un peu nuancer en disant que les 1000 euros qui dorment sur un compte peuvent parfois aussi rapporter un peu à l’état : taxation des intérêts ou des plus values par exemple. On peut aussi dire que si ces 1000 euros sont investis dans le capital d’entreprises, ils peuvent servir à développer l’économie. Le vrai intérêt de cette taxation des hauts salaires est que c’est de la taxation de salaires justement, pour éviter que des gens qui ne prennent aucun risque financier propre, soient payés des sommes astronomiques, injustes et totalement injustifiées quelque soient leurs compétences (genre traders pour ne citer personne...).


    • bretagne 19 octobre 2011 09:56

      l’argent ne « dort » jamais sur un compte ; la banque l’investit ( qu’elle le fasse à mauvais escient , comme actuellement , par exemple dans dex produits dérivés ,cela , on ne le conteste pas ) ; Toutefois l’argent du PEL ne dort pas , celui du livret A finance le logement social , celui des SICAV contribue à ce que ( hélas seulement ) la moitié du CAC 40 appartienne encore aux résidents français et que la moitié de ces profits ne file pas directment à l’étranger. Si le Japon , avec environ 200 p cent de dette publique , n’est pas dans la situation de la Gréce , c’est notamment parce que les titres d’état japonais sont pour l’essentiel détenus par les citoyens japonais aves leur argent qui « dort » ;
      Par ailleurs , donner de l’argent pour le faire consommer , c’est en effet 190 euros pour l’état l’année qui suit , et l’essentiel du reste pour ... la Chine . france 19 - sha


    • bretagne 19 octobre 2011 09:58

      france 19 - shanghai 83 .
      donc , contresens presque complet .
      Ou alors , il faut mettre un bouchon aux fuites ( protectionnisme raisonné - mais tant qu’on ne dira pas m... à cette europe de m... , protectionnisme , même ra


    • bretagne 19 octobre 2011 09:59

      même raisonné , sera considéré comme un gros mot


    • diogene 19 octobre 2011 13:28

      Dans ce cas n’y a t-il pas danger de voir les gros salaires baisser mais les salaires indirectes comme les primes et autres stocks options monter ? Ou encore des salaires iceberg se développer ? genre 10% en france et le reste au noir sous un drapeau de complaisance ?

      N’est ce pas dans la vénalité que se trouve la grande part du « génie » humain ?


    • Robert GIL ROBERT GIL 18 octobre 2011 15:39

      voila par exemple de combien etait le taux d’imposition dans l’amerique des années 50 et de combien il est aujourd’hui. Voir aussi dans cet article la progression de la pauvreté directement proportionnelle a la baisse d’impossition des plus riches : EDIFIANT !!!

      http://2ccr.unblog.fr/2010/11/21/modele-americain/


      • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 18 octobre 2011 17:02

        Et même dans la France des années 50, il était inconcevable qu’un patron de grande société , salarié lui même qui plus est, gagne 100 fois plus que ses ouvriers. S’il gagnait 10 voire au pire 20 fois plus c’était le maximum. La fiscalité a vraiment du bon pour réduire ces dérives difficilement soutenables, puisque maintenant il n’y a plus de limites « morales ».


      • pierrarnard 18 octobre 2011 15:52

        Mouais, je peux faire le meme raisonnement avec ceux qui gagnent 10000 ou meme 100 euros.
        La bonne démarche serait de bloquer l’ecart des salaires en plafonant le plus haut a dix fois le plus bas par exemple.

        Ainsi pour monter on est obligé d’entrainer les autres ce qui oblige a les motiver et surtout à ne pas les prendre de haut


        • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 18 octobre 2011 17:08

          Cela pourrait marcher dans une entreprise, mais quid des joueurs de foot , des chanteurs de ritournelles, des financiers d’officines , voire de l’orthodontiste qui bat le record d’honoraires à la minute avec le client le plus bon enfant qui soit (10-14 ans pour de la pédocleptomanie...). D’où l’intérêt d’une fiscalité universelle.


        • pierrarnard 18 octobre 2011 23:25

          La fiscalité comme remède a tous les maux j’ai du mal a y croire.
          Pour les sportifs comme les musicos, soit des sommes ehontées pour taper dans une baballe ou gratter sa guitare chez Drucker pour l’édification du prolo complice,dix fois le smic et on en parle plus.
          S’il aiment leur métier ils continueront, s’il ne l’aiment pas bon débarras


        • fcpgismo fcpgismo 18 octobre 2011 16:36

          J’ aime beaucoup cet article mais personnellement je suis plus pour limiter les revenus, rentes intérêts et tout ce qui se rapporte a l’ argent, limitation stricte de la publicité.


          • devphil30 devphil30 18 octobre 2011 17:36

            Non il n’est pas possible aujourd’hui dans l’économie actuelle de limiter les revenus , rentes.
            Nous sommes dans une société de l’argent , de la consommation , c’est un constat et non pas de ma part une satisfaction mais c’est un fait établi.

            Le fait de taxer ces hauts revenus profitera à l’ensemble de la population et non uniquement à ces hauts revenus , il y aura un partage et une redistribution dans des taux de taxations cohérents et non confiscatoires.

            Je ne comprends pas pourquoi vous parlez de limitation stricte de la publicité , pour limiter la consommation ?

            Philippe


          • foufouille foufouille 18 octobre 2011 23:17

            120 000 est suffisant
            revenu ou ressource pas salaire
            taxe a 90% au dessus


            • Bilou32 Bibi32 19 octobre 2011 08:07

              Je le pense aussi, vu que 50 % des français se contentent de 12 000 nets par mois... 10 fois plus çà fait rêver !


            • titi titi 19 octobre 2011 08:17

              « , vu que 50 % des français se contentent de 12 000 nets par mois »

              Bah moi aussi je m’en contenterai bien volontier... smiley


            • Bilou32 Bibi32 19 octobre 2011 08:23

              Je voulais dire 12000 par an...  smiley et même 12 000 nets par an je m’en contenterais, je suis en général à 7000 9000... Et oui, l’élevage en ce moment , çà ne paie pas son éleveur !


            • foufouille foufouille 19 octobre 2011 11:37

              @ bibi
              mais c’est du « hors charge »
              si tu comptes loyer, edf, etc, ca fait plus


            • titi titi 18 octobre 2011 23:24

              @L’auteur

              Vous comparez le taux de l’IR entre 1980 et 2011 et vous oubliez complétement la CSG + RDS.
              Le taux maxi d’imposition actuel n’est donc pas de 41% mais de 53,7% et même plus puisque que l’IR s’applique sur la partie non récupérable de la CSG : de l’argent que l’on a pas et sur lequel on paie un impot.

              Moralité avec votre taux à 60%, vous enfoncez des portes ouvertes.


              • titi titi 19 octobre 2011 08:10

                D’ailleurs vous réflechissez à ce que vous écrivez, en annoncant un taux d’imposition maxi de 41%, vous nous démontrez donc une chose très importante : le bouclier fiscal ne coute rien !!

                Je pense que Nicolas n’aurait pas demandé mieux.

                 


              • Bilou32 Bibi32 19 octobre 2011 08:18

                Mais CSG et CRDS touchent tout le monde, contrairement à l’ impôt sur le revenu, même si la prime pour l’emploi en rembourse un peu... Si on va par là, on peut aussi comparer les cotisations maladie et vieillesse, que tout le monde paie aussi... Sur le fond, les plus riches sont de moins en moins taxés que les autres, c’est pour cela que les plus riches deviennent encore plus riche et plus vite que les classes moyennes. Les plus pauvres eux, ils galèrent en essayant de boucler leur budget sans pouvoir faire d’économie substancielle.( Il est plus facile de mettre 1000 euros de coté par mois avec un salaire à 10 000 que 100 euros avec un job à 1000...)


              • titi titi 19 octobre 2011 10:08

                « Mais CSG et CRDS touchent tout le monde, contrairement à l’ impôt sur le revenu, même si la prime pour l’emploi en rembourse un peu... Si on va par là, on peut aussi comparer les cotisations maladie et vieillesse, que tout le monde paie aussi... »

                Sauf que ce n’est pas pareil !!
                1. Les cotisations sociales ouvrent des droits (bien que...) . La CSG + RDS rien. C’est bien un impot.
                2. Les cotisations sociales vont au budget de la sécu. La CSG + RDS à la CADES et donc l’Etat. C’est bien un impot.
                3. Les cotisations sociales se déduisent du net imposable. Pas la partie non récupérable de la CSG. C’est bien un impot.

                Donc exclure la CSG + RDS lorsque l’on parle du taux d’imposition est un non sens.


              • jpm jpm 19 octobre 2011 10:17

                Je voudrais ajouter un bemol a la reaction de Titi. Je viens de verifier sur ma derniere fiche de paye, la CSG represente seulement 2,4% et le RDS 0,5% soit 2,9% du brut (equivalent de 3,60 du net). Alors apres meme si on ajoute cela au 41% sur les hauts salaires (au dessus du seuil de la reduction des 10% pour frais professionnel, soit plus de 141 570 euros de revenu par an), cela fait toujours moins de 45%. On est donc encore tres en dessous des taux pratiques dans les annees 80.


              • titi titi 19 octobre 2011 10:45

                Les 2,4 + 0,5 c’est la CSG non déductible. Ce qui veut dire que vous allez payer l’IR sur cette somme que vous n’avez pas touché, si vous êtes assujetti.

                Mais il y a une partie déductible. Qui est déduite du brut avant le net. Ce n’est pas pour autant une cotisation sociale. Mais vous ne paierez pas d’impot sur cet argent.

                Sur des revenus 100% salariés vous devez arriver à environ 8 % au total.
                Pour les revenus non salariés on arrive à plus 12%.


              • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 19 octobre 2011 11:37

                Désolé , mais la csg et la crds ont à l’époque remplacé des charges sociales salariales, et ne se sont donc absolument pas substituées à de L’impôt sur le revenu. Donc l’IR a bel et bien baissé dans les proportions signalées, après plafond des abattements (il y avait à l’époque un abattement de 20% pour les salariés, donc les 60% ne s’appliquaient qu’à 80% de la base jusqu’à un certain plafond). Nous pouvons dire aussi qu’en 1982 jusqu’en 1986 de mémoire, le taux était de 65%, nous ne l’avons pas mentionné dans l’affiche car nous avons voulu comparer des gouvernements de droite (Giscard, Sarkosy), et non opposer la gauche (Mitterand) et la droite. Il y a eu depuis 25 ans un mouvement de fond de baisse de l’impôt sur le revenu dans presque tous les pays de l’ocde, initié par Reagan et Thatcher, puis imité par tous nos gouvernements d’Europe continentale, y compris de gauche...


              • foufouille foufouille 19 octobre 2011 11:43

                "Mais CSG et CRDS touchent tout le monde, contrairement à l’ impôt sur le revenu, même si la prime pour l’emploi en rembourse un peu... Si on va par là, on peut aussi comparer les cotisations maladie et vieillesse, que tout le monde paie aussi... "

                les rentiers ne cotisent pas


              • jpm jpm 19 octobre 2011 11:52

                Titi, vous avez raison je n´avais pas vu la ligne GSG deductible qui s´etait cachee parmis les nombreuses autres cotisations. Elle represente donc 5,10 % du brut, soit environ 6,4 % du net (j´ai compte 20 % de charges pour avoir le net). Donc si j´ajoute cela a nos 2,4 + 0,5 % sur le brut qui representent environ 3,6 % sur le net, on a donc environ 10 % de prelevements sur le net... et meme un peu plus si on tient compte qu´on paye egalement des impots sur la partie non deductible, soit 41% de 3,6%, c´est a dire encore presque 1,5% de plus.

                On refait donc le calcul pour la partie du salaire qui depasse 142 000 euros (seuil superieur de la reduction de 10%) et on obtient une imposition global (IR + CSG + RDS) sur le salaire net de 41 + 6.4 + 3,6 + 1,5 = 52,5 %. Cela reste encore un petit peu en dessous des 60% de l´epoque et surtout cela ne tient pas compte des nombreuses niches fiscales dont peuvent beneficier les hauts revenus smiley


              • jpm jpm 19 octobre 2011 12:00

                Foufouille, les rentiers cotisent egalement car ils payent aussi la CGS + RDS sur leurs revenus du capital. Par contre, ils ne payent pas l´impot progressif sur ces revenus ce qui est tout a fait discutable. Pourquoi les revenus du capital ne sont pas autant taxes que les revenus du travail, c´est la vrai question.

                Ainsi, pour information, les produits de l’assurance-vie sont soumis aux prélèvements sociaux (CSG, CRDS, etc.) suivant des taux qui varient suivant la date des produits en question.

                • 0,5% sur les produits accumulés entre le 1/2/96 et le 31/12/96,
                • 3,9% sur les produits accumulés entre le 1/1/97 et 31/12/97
                • 10% sur les produits accumulés entre le 1/1/98 et le 1/7/2004
                • 11% sur les produits accumulés depuis le 1/7/2004
                • 12,1% sur les produits accumulés depuis le 1/1/2009
                • 12,3% sur les produits accumulés depuis le 1/1/2011.
                • 13,5% sur les produits accumulés depuis le 1/10/2011.

              • titi titi 20 octobre 2011 16:48

                « Mais CSG et CRDS touchent tout le monde, contrairement à l’ impôt sur le revenu, même si la prime pour l’emploi en rembourse un peu... Si on va par là, on peut aussi comparer les cotisations maladie et vieillesse, que tout le monde paie aussi... »

                les rentiers ne cotisent pas

                 

                ARCHI FAUX !!!!

                La CSG + RDS touchent tous les revenus : mobiliers et immobiliers.
                Pour ces revenus le taux est à 12,7%


              • titi titi 20 octobre 2011 16:51

                « Désolé , mais la csg et la crds ont à l’époque remplacé des charges sociales salariales, et ne se sont donc absolument pas substituées à de L’impôt sur le revenu. Donc l’IR a bel et bien baissé dans les proportions signalées, après plafond des abattements (il y avait à l’époque un abattement de 20% pour les salariés, donc les 60% ne »

                ARCHI FAUX !!

                La CSG + RDS ne remplacent aucune cotisations sociales.
                C’est bel est bien un impot CAR CELA N’OUVRE AUCUN DROIT SOCIAL.

                Cet impot n’existait pas en 1980. Il est donc tout à fait normal que son taux soit ajouté à celui de l’IR pour être le reflet d’une imposition globale.

                 

                 


              • titi titi 20 octobre 2011 17:07

                « Par contre, ils ne payent pas l´impot progressif sur ces revenus ce qui est tout a fait discutable. Pourquoi les revenus du capital ne sont pas autant taxes que les revenus du travail, c´est la vrai question »

                ARCHI FAUX.

                Les revenus du capital subissent des abattements : par exemple 20 000 euros des revenus mobiliers pour un couple.
                Au dela des ces abbatements, ils rentrent dans l’assiette de l’IR comme les autres revenus.

                En fait c’est assez effarant de voir que vous vivez tous dans le fantasme des revenus qui échapperaient l’impot... Cela n’existe pas...

                 


              • titi titi 20 octobre 2011 17:18

                « Cela reste encore un petit peu en dessous des 60% de l´epoque et surtout cela ne tient pas compte des nombreuses niches fiscales dont peuvent beneficier les hauts revenus »

                Nous sommes bien d’accord que cela n’arrive pas à 60%. J’indiquais moi même de l’ordre de 53,7%.
                Mais ce n’est certainement pas 40% comme le prétend l’auteur.

                Ce qui traduit bien le fait que ceux qui ont des choses à dire feraient déjà bien de se renseigner avant d’annoncer des conneries... sauf à être malhonnête...


              • titi titi 20 octobre 2011 17:23

                Et d’ailleurs l’abattement de 20% sur les salaires a été supprimé en 2008.

                Donc  en 80 on payait 60% sur 80% de ses salaire : soit 48%.
                Aujourd’hui on paie 40% sur 100% : soit 40% + près 10% de CSG + RDS = 50 %

                CQFD


              • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 20 octobre 2011 17:56

                Je reprécise à nouveau que la csg et la crds ont remplacé l’essentiel de la cotisation salariale maladie et ne s’est donc absolument pas substituée à de l’IR. Imaginez le tollé si on l’avait fait : On aurait baissé l’impot payé par les riches ( L’IR) et compensé par la csg crds payée par tous...La mesure provient d’un gouvernement socialiste tout de même... . La csg et crds a eu pour mérite de taxer aussi les revenus du capital. En gros c’est une charge sociale qui s’applique aux salaires et aussi au revenu du capital. Quant à l’abattement de 20% , il n’intervient plus au dela de son plafond, et là nous parlons de taux d’imposition marginal, celui qui nous interesse et motive les choix économiques.


              • jpm jpm 24 octobre 2011 09:49

                Une remarque a propos de la suppression de l’abbatement de 20% sur les salaires supprime en 2006 je crois par le gouvernement Chirac/De Villepin.

                En fait ce fut un super cadeau fait aux tres gros salaires... car il faut savoir que cet abbatement de 20% etait limite a un certain seuil (de l’ ordre de 100 a 150 mille euros... si je me souviens plus). Donc au dela ce ce seuil, vous n’ aviez plus la reduction de 20% et 10% et vous payez bien le taux marginal de l’epoque (53 % je crois avant cette mesure) sur vos revenus supplementaires. Du coup, la suppression de ces 20%, qui finalement ne concernaient que les classes moyennes, fut une super operation de reduction d’ impot pour les tres riches qui ont vu leur taux d’ imposition maximum fortement diminuer.

                On ne peut donc pas dire que les hauts revenus n’ ont pas ete privilegies ces 20 dernieres annees.

                Et sinon pour les revenus du capital, je tiens a rappeler qu’ il existe des prelevements liberatoires, qui bien qu’ eleves (35%) restent en dessous du taux maximum d’ imposition. Une vraie egalite devant le revenu du travail serait d’ ajouter tous les revenus, quelques qu ils soient, et de les taxer ensemble suivant le meme taux progressif et de supprimer tous ces abbatements. Desole, je ne me souviens pas avoir eu un abbatement de 20 000 euros sur mes salaires l’ annee passee... et je tiens a rappeler que les 10% correspondent aux frais professionnels, difficiles a justifier pour un rentier smiley


              • titi titi 18 octobre 2011 23:27

                « Qui ne s’est étonné que nos meilleurs ingénieurs préfèrent la finance à l’industrie ? »

                J’en conclue que vous n’avez jamais mis les pieds dans une industrie.


                • eric 19 octobre 2011 08:16

                  Le problème n’est pas tellement que ce soit stupide, mais surtout que cela ne sert à rien. Il y a peut être 3 à 4 000 traders sur la place de Paris. On leur fait une tranche à 60%, et qu’est ce qu’on obtient, une baisse des rentrées fiscales. Parce que quand on est trader, bosser à Londres Luxembourg ou Paris, pas grande différence. Bon, on leur interdit de sortir ( tant qu’on y est à prendre des mesures coercitives....) Une tranche marginale à 60% on va avoir quelques dizaines de millions d’euros en plus. Symboliquement c’est peut être important, mais on reste avec tous nos problèmes sans que cela change quoi que ce soit. Si, cela calmera provisoirement ceux qui ont le nez en l’aire en se fixant sur les salaires supérieurs aux leurs. Au passage, c’est vraiment sympa de s’intéresser aux intérêts des actionnaires et de les aider à dépenser moins de leur argent même si vraisemblablement ils n’en demandent pas tant. Après bien sur, il faudra aussi leur interdire de garder ces bénéfices supplémentaires car sinon,ils se transforment exclusivement en dividendes. Mais bon, là aussi on ira pas bien loin puisque les dividendes ne font pas 5% du PIB après impôts.

                  Maintenant si le but est d’assainir nos finances, d’avoir plus de moyen pour les plus défavorisés, il existe heureusement une vraie solution, sociale, juste et facile à appliquer. Les agents publics sont payés en moyenne 17% de plus que leurs homologues du privé à travail et compétences égales. C’est particulièrement injuste parce que là, il ne s’agit pas de l’argent de personnes privée, qui jusqu’à nouvel ordre on le droit d’en faire ce qu’elles veulent, mais de notre argent à tous. Et encore, c’est sans tenir compte du chômage, des retraites plus favorables, et des rythmes de travail.

                  Et là, il y a 6 millions d’agents publics et para publics. C’est du vrai argent en masse. Alors on fait comme la Grèce, on baisse de 10%. Il leur reste encore 7% de plus que dans le privé et tous le monde est content.

                  Vous me direz, c’est pas incompatible. On peut se faire plaisir en punissant les pauvres traders obligés de vivre dans les brumes londoniennes et aussi rétablir le justice salariale en France en se donnant les moyens d’une vraie politique sociale.

                  Oui ! Mais il faut définir ses priorités. D’abord aider les pauvres ou d’abord punir les riches ?

                  Là, on est au cœur de la différence droite gauche. La gauche supporte mal les inégalités (qu’il y en ait qui gagne plus qu’elle) la droite supporte mal les pauvretés.

                  Rien n’a changé depuis 17 : le koulak capitaliste qui voit que son voisin à une vache va bosser dur pour essayer d’en avoir 2. Le koulak socialiste qui voit que son voisin a bossé dur pour avoir 2 vaches va exiger qu’on lui en donne une. Le Koulak bolchevique va exiger qu’on tue la vache de son voisin pour rétablir l’égalité. Il est à remarquer que dans les deux dernier cas, cela à toujours finit par se traduire par l’absence de lait.


                • jpm jpm 19 octobre 2011 09:53

                  Cette affirmation comme quoi « Les agents publics sont payés en moyenne 17% de plus que leurs homologues du privé » est du grand n´importe quoi et de la pure desinformation.

                  On peut reprocher aux agents du public leur garantie de l´emploi mais surement pas des salaires superieurs... et je sais de quoi je parle. Je bosse dans le prive et ma compagne est DRH dans une collectivite territoriale. Elle me raconte parfois les embauches et les salaires pratiques chez eux et cela me fait souvent de la peine pour eux. Les premiers emplois demarrent en dessous du smic et il faut une prime speciale pour compenser la difference... et ensuite memes les personnes qualifiees et diplomees demarrent avec des petits salaires... et il faudra des annees de carrieres avant de rattrapper ce qu´ils auraient pu avoir dans le prive. En contrepartie, s´ils passent et reussissent les concours, ils sont garantis de pouvoir mener une carriere sans interruption, ce qui n´est plus le cas dans le prive.


                • xbrossard 19 octobre 2011 10:20

                  à tout les défendeurs de la liberté des chefs d’entreprise, liberté avant tout de choisir leur propre salaire, j’aimerais leur avis sur une autre proposition que plus d’impôts : partager le pouvoir de décision dans les entreprises concernant tout les changements important de l’entreprise par tout les salariés (y compris la direction bien sûr).


                  la répartition des droits de vote serait bien sûr à définir (par exemple en proportion du salaire et de la valeur des actions pour les actionnaires) ainsi que les pouvoirs associés ; pour ce dernier point, je pense que les critères importants sont :

                  • la masse salariale et sa répartition (salaire et nombre de salariés) : on éviterait les écarts de salaire anormaux
                  • revente de l’’entreprise et fusion ou acquisition : est-ce que vous vous rendez compte qu’un salarié qui a choisi l’entreprise X (choix personnel) peut se retrouver dans l’entreprise Y sans qu’il ai le choix (et ne me parler pas de la démission, la fuite n’est pas un choix...) ; c’est comme si pour un contrat de mariage, on pouvait changer de conjoint, mais pas le reste !
                  • transformation en filière : on éviterait la fuite des bénéfices dans des filiales dans les paradis fiscaux
                  • changement de métier : on éviterait les aventures desastreuses dans des domaines où l’entreprise n’est pas compétente.

                  en gros, tout ce qui peut changer le statut financier de ses composantes, c’est à dire de ses salariés (TOUS ses salariés)


                • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 19 octobre 2011 11:51

                  Ne jamais oublier que si l’on veut vivre dans une société solidaire, efficace, où un maximum de gens ont envie de travailler et non de profiter comme vous avez l’air de le penser, le meilleur moyen est que l’on sente que nous vivons dans une société où la justice n’est pas qu’une notion abstraite...D’où l’intérêt de l’impôt « écréteur » d’injustices... Ceux qui ne le comprennent pas pourraient faire le lit d’extrémismes... Qu’ils s’en aillent donc comme vous le suggérez. Nous nous en porterons mieux.


                • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 19 octobre 2011 11:59

                  Pas de bol j’y ai fait toute ma carrière (plus de 30 ans à ce jour). Et dans de la vraie industrie qui fabrique des objets et non du service ( vu que maintenant on va même jusqu’à parler d’industrie financière).


                • _Ulysse_ _Ulysse_ 19 octobre 2011 13:13

                  @jpm

                  Mauvais exemple ! Les 17% sont justes mais votre femme travaille dans la fonction publique territoriale où les salaires sont effectivement bas, bien plus que dans la fonction publique d’état et hospitalière. 17% c’est une moyenne et je dirais globalement que c’est surtout les gens avec un niveau moyen faible de qualification qui ont un intérêt financier à travailler dans le public.

                  Autre point : les 17% c’est une moyenne des salaires actuels, pas des salaires d’embauche.
                  Globalement, les salaires d’embauche dans le privé sont plus élevés mais ils augmentent pas ou peu et il n’y a que très peu de promotion interne. Du coup, les salaires du public passent en moyenne devant au bout d’un certain nombre d’années.


                • jpm jpm 19 octobre 2011 19:14

                  C´est possible que cela soit mieux dans les autres fonctions publiques... je ne connais pas. En tout cas, meme en fin de carriere cela reste pas terrible dans la territoriale (mairies et aglomeration de commnunes) et je suis persuade qu´une personne dynamique et motivee fera une bien meilleure carriere en terme de salaire dans le prive.

                  De toute maniere, la fonction publique est ouverte a tous ceux qui sont capables de passer des concours... et donc de ce point de vue, son acces est plus ou moins egalitaire et il n´y a pas de raison de les jalouser. Bon moi personnellement, cela ne m´a jamais fait rever. En dehors de la remuneration, l´idee meme de faire toute ma carriere au meme endroit me semble deja un enorme handicap smiley


                • sleeping-zombie 19 octobre 2011 09:29

                  Hello,

                  Oui, ce que tu dis dans l’article est vrai, mais...

                  Bon... comparons.
                  Le patron le mieux payé de France serait Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan. Son revenu annuel serait de l’ordre de 8 millions d’euros.
                  On peut trouver ça aberrant, même démotivant.
                  L’un des actionnaires les mieux rémunéré de France serait Liliane Bettencourt (dont on se remet à nouveau à parler), revenu annuel de 200 millions d’euros.

                  Si on considère qu’un salaire aussi élevé est déconnecté de la réalité, faut aussi regarder dans lequel vivent ceux qui les « octroient ».

                  ...

                  Faut aussi comparer ça avec ce que pèse les centaines de milliers de ...concitoyens... qui « investissent dans la pierre », c’est à dire
                  - acheter un logement déjà construit
                  - faire payer un loyer
                  - et c’est tout. Ce faire ainsi rémunérer alors qu’il n’y a aucune création de richesse, aucune valeur ajoutée. L’arnaque est plus faible, mais tellement plus répandue. Quel est son poids au final ?


                  • Gabriel Gabriel 19 octobre 2011 11:48

                    Pourquoi taxer les riches ? Parce que quand ton assiette déborde, que tu jettes de la nourriture et que tu payes des experts pour maigrir de tes excès, tes frères qui dorment dans la rue crèvent de faim.


                    • Tiberius Tiberius 19 octobre 2011 13:35

                      Une juste politique salariale est une chose, les lois du marché en sont une autre. Or dès lors que l’on atteint un très haut niveau de salaire, ce sont toujours les lois du marché qui décident du niveau de ceux-ci et sûrement pas la coutume, l’intéressement voire un quelconque sentiment d’équité. 

                      Plus l’offre est large par rapport à la demande plus les prix sont bas et inversement. La demande d’oxygène à beau être considérable, vous ne risqueriez pas de faire fortune en vendant de l’air parce que l’offre est disproportionnée par rapport à la demande (on baigne dans l’air). 

                      On a donc tous été surpris de la rémunération de ceux qui prêtent leur voix aux Simpson. Mais si le salaire de ces gens est aussi élevé, ce n’est ni le fait de la coutume ni celui de l’intéressement mais le fait des lois du marché et, en la circonstance, le fait que l’offre soit tout simplement UNIQUE : La chaîne de télé n’avait d’autre choix que de payer ou arrêter la série.

                      Pour réussir à réduire les plus hauts salaires, il faudrait que toutes les entreprises du monde décident d’un commun accord d’appliquer un salaire maximum. Mais comme elles sont en concurrence les unes avec les autres, ce ne sera JAMAIS leur intérêt d’agir de la sorte, au contraire, elles paieront pour débaucher les meilleurs cadres de leurs concurrents, donnant ainsi aux lois du marché un libre court pour fixer les hauts salaires.


                      • Tiberius Tiberius 19 octobre 2011 13:43

                        Je rajouterais que ce sont encore les lois du marché qui nous contraignent à réduire l’imposition des hauts revenus. Dans un univers où un Français ne pourrait travailler qu’en France, il n’y aurait aucun problème à augmenter à loisir les impôts des plus riches, seulement voilà, avec la mondialisation, l’offre en pays d’accueil pour les riches s’est accrue et quand l’offre augmente, les prix s’effondrent. Les impôts se sont donc effondrés...


                      • Thorms 19 octobre 2011 22:35

                        « Pourquoi taxer les hauts salaires ? »

                        Pour accélérer la fin inhérente au socialisme ?

                        Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres.

                         Margaret Thatcher

                        Et s’il vous plait, arrêtez de pervertir le mot solidarité.


                        • titi titi 21 octobre 2011 00:14

                          « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres. »

                          Excellent !! Quelle lucidité !!


                        • Pourconvaincre.com Pourconvaincre.com 20 octobre 2011 16:52

                          On ne parle pas du socialisme qui serait « la fin du monde », ni de ruiner tout le monde en « terminant » l’argent. On ne veut pas pervertir le mot solidarité, mais juste remarquer que vivre en société veut simplement dire que l’on est organisé de telle façon que l’on a besoin des autres, contrairement à l’homme des cavernes...Alors il vaut mieux que les autres aient encore envie de travailler pour faire et produire ce que vous ne pouvez faire vous même. Si certains donnent l’impression de trop vouloir prendre et de tout garder pour eux, un jour cela pourra « péter ». Quant aux lois du marché, il y a le mot loi, et l’homme peut faire la loi. C’est ce que l’on appelle de la politique.


                          • Thorms 20 octobre 2011 21:56

                            - > On ne parle pas du socialisme qui serait « la fin du monde », ni de ruiner tout le monde en « terminant » l’argent.
                            Je parle du socialisme politique, le votre : celui imposé, celui qui a donc une fin.

                            -> On ne veut pas pervertir le mot solidarité,
                            C’est ce que vous faites. Ne faites vous pas la différence entre une action volontaire et une action forcée ?

                            -> mais juste remarquer que vivre en société veut simplement dire que l’on est organisé de telle façon que l’on a besoin des autres, contrairement à l’homme des cavernes...
                            L’Homme est de par nature un être social même l’homme des cavernes. On ne s’organise pas en société pour avoir besoin des autres, on s’organise en société car on a besoin des autres. Mais cela n’implique pas que la société doit être institutionnalisé et que l’individu doit être bafoué.

                            -> Alors il vaut mieux que les autres aient encore envie de travailler pour faire et produire ce que vous ne pouvez faire vous même.
                            Pour donnez envie aux autres de travailler, vous allez les forcer ?
                            Si un individu veut quelque chose des autres, qu’il apporte alors quelque chose en échange.

                            -> Si certains donnent l’impression de trop vouloir prendre et de tout garder pour eux, un jour cela pourra « péter ».
                            Bravo, vous avez compris pourquoi le socialisme ne peut pas marcher.

                            -> Quant aux lois du marché, il y a le mot loi, et l’homme peut faire la loi.
                            Mais il y a une limite, elle ne peut pas accorder des droits que l’Homme ne possède pas et elle ne peut pas supprimer des droits que l’Homme possède.

                            -> C’est ce que l’on appelle de la politique.
                            Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété et la résistance à l’oppression. (Article 2 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen)

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