Vous n’avez donc pas tendance à perdre votre temps sur les crachoirs de gauchistes enragés qui écument le Net avec un couteau entre les dents et c’est bien dommage.
Parce que j’aimerais bien comprendre.

Je voudrais savoir ce qui vous a décidé à voter pour Nicolas Sarkozy et son programme.

De mon point de vue, c’est du suicide social. Du tirage de balle dans le pied.

Mais sûrement pas du vôtre.

J’aimerais donc que des électeurs de l’UMP appartenant à la France d’en bas veuillent bien nous expliquer les raisons de leur choix, nous dire ce qu’ils ont vu, entendu, et qui a pu nous échapper dans le programme UMP pour qu’ils décident de filer les pleins pouvoirs à cette formation politique pour les cinq ans à venir.
Il ne s’agit pas de descendre leur vision du monde, de se goberger de leur choix, mais juste de tenter de comprendre ce qui m’échappe totalement.

Car il n’y a pas de mystère : avec une population active composée à 55 % d’ouvriers et d’employés, avec un Smic qui touche de plus en plus de travailleurs, sociologiquement, si chacun vote en fonction de son intérêt de classe, la droite ne pourrait jamais accéder au pouvoir.
Jamais.
Donc, il faut à la droite des voix de prolos.
Plein !

Alors, qu’est-ce qui vous a convaincu dans l’UMP ?
Et comment vivez-vous les premières annonces/décisions socio-éco-politiques de notre nouveau gouvernement ?
Sont-elles conformes à vos souhaits ?
Qu’en attendez-vous ?

J’aimerais, si possible, des témoignages directs et que, lors des éventuels échanges qui pourraient suivre, les commentateurs tentent de ne pas juger, pas attaquer, pas descendre, démolir, mettre en boîte, flinguer les quelques témoins qui auraient l’inconscience, l’envie d’exprimer ici leurs simples convictions.

Vraiment, j’aimerais savoir !

Post Scriptum :

Je rappelle que prolo n’est pas un terme insultant dans ma bouche : je suis prolo depuis pas mal de générations. Tout ce que j’ai, je l’ai gagné. Je n’ai donc pas grand-chose : une R19 de 1988, mon Acer portable de l’année dernière qui est aussi mon outil de travail, un bureau cylindre, un fauteuil qui va avec, une table de cuisine Ikéa et les quatre chaises qui vont avec, un clic-clac et une armoire de cuisine de ma grand-mère. Si on "divorce", monsieur Monolecte pourra légitimement embarquer tout le reste. Ah, si, j’ai aussi le frigo, le lave-linge et la moitié de la cuisinière ! Merde, faut que je fasse gaffe, je suis en train de capitaliser, là. Et un LEP avec 3 000 € dessus.

 

J’ai l’absolue certitude de ne jamais hériter de quoi que ce soit. A poil je suis arrivé, à poil je repartirai. C’est ça un prolo.
La bonne nouvelle, c’est que j’ai beaucoup moins impacté mon environnement naturel que la plupart de mes congénères.