Réflexion...
Bonjour tout le monde, un bref article car je suis en proie à une réflexion sur l'histoire et aimerais dès lors avoir l'avis des différents membres de ce site...
Je prends comme prémisses à cette hypothèse :
1 - L'homme a compris que vivre en société lui est bénéfique.
2 - Depuis que l'homme a quitté l'état de nature, il cherche un modèle de société le plus juste et la plus fructueuse pour la majorité, voire in finé, la totalité de sa population.
3 - Malgré les malheurs engendrés par la main de l'homme (guerres, esclavagisme, colonisation, génocides, trafics en tout genre....), nous tendons très lentement, mais inexorablement vers un progrès (malgré des périodes de déclin) : apparitions de lois fondamentales ponctuant l'histoire de l'homme, qui régissent nos vies en société au mieux. Par loi fondamentale, j'entends loi universelle qui nous garde de nous même, de nos penchants naturels néfastes, et nous éloigne toujours plus de l'état de nature, et de cette loi quasi originelle, la loi du plus fort. Par exemple, il est admis maintenant qu'il est répréhensible de tuer, voler, violer... que les hommes sont égaux, qu'il faut un consentement du peuple à un gouvernement, que la nature doit être respectée.... et d'autres...
Ces exemples, et d'autres, ne sont pas (encore ?) réalisés dans l'absolu. Le dernier en date, le plus marquant, du moins en tant que loi fondamentale, est l'égalité de tous devant la loi, apport de la révolution française...
4 - La démocratie, ou du moins, le concept d'un régime politique du peuple, par le peuple et pour le peuple, est considéré comme le "meilleur" (le plus juste, le plus libre,, etc, etc...)
En embrassant l'histoire, il est évident que chacune de ces lois fondamentales prises à part ne sauraient régir une société dans la paix. Au contraire, elles se complètent, ou mieux, se renforcent les unes les autres...
Il est visible néanmoins que nos différentes sociétés (partout dans le monde), ne sont pas encore arrivées au stade idéale... Chez nous par exemple, les occidentaux, l'égalité devant la loi est sacrée, mais reste un demi échec : le peuple l'éprouve certainement, mais les classes riches/dominantes ne semblent pas concernées...
D'où ma conclusion, ou plutôt réflexion :
Ne nous manque-t-il pas des lois fondamentales pour, par symbiose avec d'autres, qu'elles se renforcent mutuellement ? Pour revenir à l'égalité devant la loi, l'égalité SOCIALE, n'est elle pas cette pierre qui manque à l'édifice, un édifice qui tombe en ruine peu à peu ?
L'égalité sociale ne pourrait elle pas être cette prochaine loi fondamentale que l'homme ne connaît pas, ne soupçonne pas, n'entend pas ? Mais qui lui manque pour construire une société plus juste... Tout comme devait être inconcevable pour une énorme majorité de la population l'égalité devant la loi en 1789...
J'espère avoir été assez clair dans mes propos, et merci de m'avoir lu...
36 réactions à cet article
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À l’auteur :
« Par loi fondamentale, j’entends loi universelle qui nous garde de nous même, de nos penchants naturels néfastes, et nous éloigne toujours plus de l’état de nature, et de cette loi quasi originelle, la loi du plus fort. »
Comme vous le constatez vous-même, « Ces exemples, et d’autres, ne sont pas (encore ?) réalisés dans l’absolu. »
Ce qui vous fait vous interroger : « Ne nous manque-t-il pas des lois fondamentales pour, par symbiose avec d’autres, qu’elles se renforcent mutuellement ? Pour revenir à l’égalité devant la loi, l’égalité SOCIALE, n’est elle pas cette pierre qui manque à l’édifice, un édifice qui tombe en ruine peu à peu ? »Cette « égalité SOCIALE » que vous recherchez, ne relève-t-elle pas plutôt de l’égalité socio-économique ?-
Jean Pierre : Le terme SOCIALE n’est peut être pas le plus juste pour définir ma pensée...
Disons une loi fondamentale qui instaurerait que personne n’ait trop de richesse (à court et long terme) et/ou trop de pouvoir personnel/collectif ...
Ce qui implique une refonte de notre régime politique évidemment, mais économique aussi...
« Égalité socio-économique » semble plus approprié comme expression, c’est vrai quand j’y pense.... -
Par shaolin (---.---.11.57) 9 mai 12:14
Je vous propose ma solution socio-économique(qui en fait hurler certains sur ce site... Les chiens aboient...)Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne.
Lire, SVP :
Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
ou/et
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf
Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.
Objectif Principal :
Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.
Objectifs Spécifiques :
I)
Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
II)
Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
II.1)
À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
II.2)
a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.
b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusés d’exploiter qui que ce soit.
II.3)
Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel (Auto-régulation automatique : Activité économique / Dividende Universel). -
Cette idée est sans doute intéressante, mais elle ne me semble pas adaptée à la situation actuelle. Aujourd’hui nous devons nous demander comment le politique peut à nouveau prétendre à avoir son mot à dire sur l’économique et le social.
Comment se fait-il qu’alors que nous nous disons en démocratie - le meilleur régime possible - nous en soyons là ? Dans un bourbier où le pouvoir a déserté le politique. C’est peut-être que notre régime n’est pas l’instrument du peuple (conformément à l’étymologie de « démocratie »), mais qu’il est l’objet d’autres organismes.Le peuple doit vouloir réécrire les règles du jeu, les réécrire lui-même. Il faut qu’il écrive lui-même la Constitution, où il se donnerait la plus belle place, prévoirait la séparation des pouvoirs, le contrôle des magistratures, la liberté des opinions, de la presse, de l’humour... et plein d’autres choses encore. Sur le plan économique et social, la vraie démocratie pourrait interdire aux plus riches de posséder des maisons vides, des avions personnels ; cette redistribution permettrait l’octroi de vrais droits sociaux opposables (celui d’être soigné sans payer, par exemple). -
« Sur le plan économique et social, la vraie démocratie pourrait interdire aux plus riches de posséder des maisons vides, des avions personnels ; cette redistribution permettrait l’octroi de vrais droits sociaux opposables (celui d’être soigné sans payer, par exemple). »Ah, il est si bon de pouvoir interdire et, si possible, de TAXER ! ! !...
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A Emmanuel Glais :
« Comment se fait-il qu’alors que nous nous disons en démocratie - le meilleur régime possible - nous en soyons là ? »
Certainement parce que nous ne sommes pas en démocratie...
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Abolition de l’héritage suppression de la propriété prive,remplacé par un droit d’usage non transmissible.Ni Dieu ni Maître en attendant...http://www.le-message.org  ;
Ce sera un bon début.-
Correction,
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J’aime bien votre article lu en modération ce matin, j’y reviendrais plus tard et bienvenue à vous.
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la loi est elle une solution ?
votre point 2 est erroné il y a un certain nombre de personnes qui ne cherche pas un mode de société plus juste mais qui veut utiliser les ressources collectives a son bénéfice individuel.
toutes sortes d’inventions ont eut lieu afin de tenter de légitimer ce genre de point de vue
droit divin ...race supérieure ....ambition ....échelle sociale .....
nous avons besoin d’établir un principe : personne n’est supérieur a quelqu’un d’autre
il nous faut l’établir individuellement et le maintenir-
Quand je parle de « l’homme », je parle de l’homme, l’humain, en général... Je parle d’une tendance dans l’histoire de l’homme... C’est dans ce sens que j’entends le point 2.
Évidemment, pris au cas par cas, tous les hommes n’ont jamais TOUS cherché à établir de justes sociétés, majoritairement quand ce concept heurtait leur intérêt personnel, c« est indéniable...
Et ce principe que vous avancez, auquel je souscris totalement, ne peut que se concrétiser dans un système (régis par des lois) qui s’appuie sur ce paradigme ; aujourd’hui le paradigme, c’est mettons tout le mode en compétition, le »meilleur" en ressortira !
Or tout notre système économique et politique, est basé sur ce précepte, et par contingence, notre lien social.
Alors comme l’oeuf et la poule, je me demande si le principe (dans son application, son imprégnation dans la mentalité) vient avant ou après la loi ? -
« nous avons besoin d’établir un principe : personne n’est supérieur a quelqu’un d’autre
il nous faut l’établir individuellement et le maintenir »c’est impossible, les gens n’étant pas du tout identique. un loup restera toujours un loup, même avec une laisse
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J’ai également un doute sur la validité de votre prémisse 2. (Juste un modeste avis, je ne suis pas sociologue).
Je ne suis pas certain que ce soit l’Homme (ou la majorité des hommes) qui cherche une société meilleure dans l’absolu.
Certes c’est intellectualisé ainsi : « Moi, Président, je ferai en sorte que la société soit meilleure ». Mais la société et ses règles ne sont-elles pas la conséquence - la somme - des intérêts individuels ? Je ne veux pas être tué : j’adhère donc à une loi punissant le meurtre. La démocratie est-elle une volonté collective ou la résultante des choix individuels ? La question se pose également pour le consentement à l’impôt par exemple. -
shaolin
« ne peut que se concrétiser dans un système (régis par des lois) qui s’appuie sur ce paradigme »
je ne crois pas ....la loi ne fonctionne que pour le matériel pas pour l’humain sinon on n’en serait pas là ou on en est. comment allez vous obliger celui qui possède plus a ne pas se sentir supérieur a celui qui possède moins ? l’ intellectuel a ne pas se sentir supérieur au paysan ?
( la suite dans ma réponse a foufouille )
foufouille
différents oui bien sur mais vous semblez partir du principe que certains naitraient a l’état de loup .....( c’est d’ailleurs l’argument des prédateurs : la référence a une soi disant loi naturelle ) mais dans les faits la nature humaine n’existe pas ( sans apprentissage ni marche debout, ni langage..... ) pour moi la question est surtout éducationnelle.
si un enfant prend du plaisir a tuer des animaux on s’inquiète et on cherche a le soigner mais s’il veut devenir le maître du monde on l’encourage ....( je résume ...)
la question que je pose est « où mettons nous le curseur ? » dans une échelle entre annibal lecter et le bouddha qu’elle est notre projet pour l’ être humain ?
la réponse ne peut être qu’individuelle mais nous ne pouvons pas faire l’économie de la question.
laisser ces questions là à la loi ( c’est a dire a l’extérieur de nous ) me paraît dangereux parce que actuellement la loi n’est que l’instrument de ceux qui veulent avant tout établir un pouvoir sur les autres -
« différents oui bien sur mais vous semblez partir du principe que certains naitraient a l’état de loup »
oui en partie car nous sommes des animaux avec juste une couche de civilisation. il y en a beaucoup sinon nôtre société ne serait pas aussi pourrie
si tu veut les « soigner », il faudra leur laver le cerveau. pas moins.
et comme ils sont sociopathe, tu auras du mal -
gaijin,
toutes sortes d’inventions ont eut lieu afin de tenter de légitimer ce genre de point de vue
droit divin ...race supérieure ....ambition ....échelle sociale .....La première invention et qui est toujours celle en vigueur pour
« utiliser les ressources collectives a son bénéfice individuel. » reste la propriété privé.Tout est là et nulle part ailleurs ou plutôt, l’ailleurs sert à éloigner de la vérité. Droit divin, race supérieure, ambition, etc, ne servent qu’à justifier la propriété privé. Chose que JJ Rousseau montre très bien.
En un aphorisme, la propriété sert à vendre ce qui est gratuit, pour se rendre gratuit ce qui coûte. Sachant que la seule chose qui coûte vraiment lorsqu’on vit en abondance extrême, c’est à dire lorsqu’on possède l’espace, c’est le temps et rien d’autres. Vous pouvez capitaliser du temps dans l’espace, mais pas capitaliser de l’espace dans le temps... Là, ce sera au mieux vos descendants !
Alors, tant que les gens seront attaché à leur pseudo propriété, le système ne peut pas aller vers cet idéal de justice et d’égalité. C’est mécanique !
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A Gaijin :
Je n’oblige personne à penser quoi que ce soit ; Toujours des gens penseront être supérieurs ou plus intelligents que d’autres. Mais je parle d’un système qui empêche l’accumulation de richesse et/ou de pouvoir, à titre personnel.
Ce qui semble être, d’après moi, une des causes majeures de la fragilité de nos fameuses « démocraties » à l’occidentale... Parce que le pouvoir politique le permet, et qu’il en a même été dépassé !
Et je vous rejoins encore sur la nature humaine et le rôle de l’éducation, j’aime beaucoup Rousseau... mais l’éducation est aussi conditionnée par la classe sociale à laquelle on appartient, donc encore la richesse et les leviers éventuels que l’on a pour l’accumuler...Il apparait à la majorité des gens qu’il est naturel que la société soit composée de pauvres et de riches... Pas moi, et je le mets là curseur, j’ose imaginer une société sans riche, et peut être du coup, sans pauvre...
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je précise que je ne suis absolument pas rousseauiste au sens ou on imaginerait un homme
a l’état de nature qui serait « bon »
je ne croit pas a l’existence de l’état de nature tout court et on ne sait quasiment rien de l’histoire de l’homme ( a part très grossièrement les 10000 dernières années ....) pour moi l’ homme est avant tout un potentiel. -
Pour faire très très court, c’est passer de l’irresponsabilité généralisé à la responsabilité.
Je devrais écrire un essai pour faire la démonstration, mais je n’ai pas encore jugé le moment pour l’écrire.
Mais le constat est celui ci, la responsabilité se fonde sur la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Or, l’histoire humaine nous apprends que l’application de cette définition est l’exception et non la règle et tenait donc d’une attitude personnelle et non générale.
En fait, l’histoire à vu d’abord la domination du principe du devoir sur celui du droit, c’est à dire, le temps de la domination de la monarchie. Ce n’est qu’avec le renversement dj pouvoir monarchique par le pouvoir économique représenté par la bourgeoisie, que le principe de droit à pris le dessus sur le devoir. Ere de domination du droit sur le devoir dans laquelle nous vivons depuis disons la révolution française avec la théorisation de la supériorité du droit sur le devoir par les philosophes des lumières.
Mais que ce soit le pouvoir monarchique ou bourgeois (jamais prolétaire !) il s’agit toujours d’un rapport de domination, soit du devoir sur le droit, soit du droit sur le devoir.
Sauf que comme dit au début, le sens de la responsabilité n’existe véritablement que lorsque droit et devoir sont en équilibre l’un vis à vis de l’autre (je vous laisse deviner pourquoi).
Autrement dit, cher auteur, la nouvelle ère visant à l’égalité, la paix et la liberté ne peut exister que dans une société appelant chacun à la responsabilité individuelle et collective sur la base donc de l’équilibre entre droits et devoirs. l’absence de responsabilité, autrement dit de conscience de ses droits et devoirs placés en équilibres, implique la mise sous tutelle de la personne ou groupe considéré.
dès lors où la responsabilité est défini comme l’alpha et oméga de la société, alors, la propriété privé (il n’existe pas de propriété publique) devient caduque, car elle est remplacé par la responsabilité individuelle et collective.
Si autant la noblesse que la bourgeoisie refuse ce principe de responsabilité, c’est que sa conséquence paradigmatique, est de considérer qu’aucun être humain ne peut prétendre à plus de richesse qu’il peut en produire lui même, car au delà, il doit s’associer avec d’autres et donc, cette richesse est un bien collectif.
Donc, la base d’un nouveau paradigme est la responsabilité individuelle et collective. Pour cela, il convient donc d’affirmer la charte des devoirs pour la placer à coté de la charte des droits déjà reconnu.
Vous avez là matière à réflexion !!!
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Manifestement, l’auteur est limité dans sa réflexion à ses propres certitudes !!!
Mais j’ai surtout remarqué combien les gens sont prompt à défendre leurs droits et les devoirs d’autrui, mais très peu les leurs.
En sommes, être responsable mais pas coupable
Votre réflexion est vide !
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« Donc, la base d’un nouveau paradigme est la responsabilité individuelle et collective. »
oui +++++++++ -
Bonjour gaijin,
je vois que vous êtes d’accord avec la définition de la responsabilité et son importance, mais avez vous bien compris mon commentaire concernant le lien entre droits, devoirs, monarchie et bourgeoisie ?
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je pense que oui
je ne formulerais pas les choses de cette manière mais c’est parce que je me place dans une autre perspective -
L’idée est simple, la monarchie a bâtit sa légitimité sur le principe du devoir, celui de défendre le peuple au prix de sa vie s’il le faut. Le devoir domine le droit.
La bourgeoisie à inversé la proposition, arguant que le peuple décidant de la légitimité du pouvoir, le droit s’impose au devoir.
Seulement, si je considère que droit et devoir sont les deux face d’une même pièce appelé responsabilité, alors, ni la monarchie, ni la bourgeoisie ne sont apte à incarner cette définition de la responsabilité sur la seule lecture de l’histoire. Seul le peuple lui même peut l’incarner, car la responsabilité nécessite une chose impossible à assumer par la monarchie et la bourgeoisie, le respect de la conscience éthique, parce qu’au dessus d’elle trône la cupidité.
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Je pense que le Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes de JJ Rousseau pourrait vous intéresser. C’est merveilleusement écrit, même si sur le fond cette question de l’origine des inégalités et du comment y mettre fin, reste quasi indémêlable.
Je pense cependant que le site proposé par fcpgismo présente les meilleures perspectives dont nous disposons actuellement. Depuis 300 ans, nous énonçons de beaux principes universalistes dans la philosophie et dans nos lois, mais les constitutions n’ont jamais été écrites que par les riches et les aspirants au pouvoir. Un réel contrôle du pouvoir par le peuple, non plus qu’une relative égalité de fait n’ont jamais été prévus dans ces textes...-
Xenozoid 9 mai 2014 17:22.....ne sont pas encore arrivées au stade idéale
c’est là le problème, t’aurais pas du mettre ideale,ca ne veux rien dire dans l’inconnu,il n’y a pas d’ideaux,il n’y a que vous
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0) L’Homme n’existe pas , sauf au plan biologique ; ce qui existe ce sont des sociétés .
L’Homme n’est qu’un idéal humaniste , selon lequel il y aurait une nature humaine ( pour un etre de la culture c’est étrange !?) dont on rechercherait les droits naturels .
1) L’homme n’a pas choisit par interet , rationalité , de vivre en société , c’est un animal social , il en a besoin c’est au niveau biologique , différent des abeilles et fourmis , parce qu’il produit ses organes (outils , machines en dehors de lui ) , il a besoin de liberté .
Argument contre ; le cannibalisme ( et autres ...) : explication les sociétés ’premiéres’ sont
réduites : les autres ne font pas parties de la société . Ce cannibalisme est un produit culturel , voyez la danse des Hakas , l’art des grimaces , etc ...Le cannibale ne l’est qu’occasionellement et cela s’accompagne de rites trés sérieux , et de beaucoup de soins pour ménager l’offense . La nature dit non , çà provoque une maladie : celle de la vache folle .2) La démocratie n’est qu’un symptome de comment fonctionne une société . Il existe un fondement un sous jacent à cela , la premiére des conditions à la liberté est la liberté économique , celle de pouvoir vivre indépendemment de l’ensemble de la société .
Il n’est pas nécessaire d’étre Marxiste pour penser cela , çà s’impose . Losque Aristote dans la politique , veut expliquer l’abaissement de Sparte , il trouve tout naturellement la concentration de la propriété . Lorsque Montesquieu cherche la cause de la décadence des Romains , de l’Empire , etc , il trouve la méme cause . Lorsque Dracon veut mettre fin à la vendetta qui régne dans la société antique grecque , il pense a déconcentrer la propriété de la terre , en la distribuant par tirage au sort . Ce n’est pas une idée sortie de son génial cerveau cela ce pratiquait trés généralement ailleurs à l’époque et se pratique encore chez des nomades excentrés des civilisations ou méme dans nos montagnes européennes , les védas Indous , les coutumes des Germains Antiques , etc ...
Un détail à ce propos , mais qui est général dans l’Histoire que les historiens n’invoquent jamais , ces grands proprio sous Dracon par ex sont des descendants ( en gros) des envahisseurs Aryens , les autres qui se plaignent ( artisans , paysans , commercants ) les descendants des ex vaincus . Il y a donc là sournoisemment un coté ethnique .
Et çà joue longtemps dans l’histoire , prenait par exemple la Lombardie en Italie , seule région réellement devellopée d’Italie , c’est comme le nom l’indique , la province des Lombards , envahisseurs germaniques .
3) Pour ce qui est du progrés , c’est l’énigme du Sphinx , nous y sommes contraints , mais comme c’est un processus complexes et chanceux , çà ne se fait pas en ligne droite , y a des reculs et parfois longs et profonds , comment résoudre les questions qui se posent à nous ? Il n’ y a pas de méthode absolue , elle est sans cesse à découvrir , parfois plus qu’ à d’autres . Mon impression est qu’ à notre époque c’est particuliérement difficile d’éviter un grand krach , tout au moins de s’en remettre .Et comme par hasard la concentration des richesses bat tout les records .
Comptons sur l’effet tunnel !
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En deux mots :
L’homme n’a pas par nature besoin de vivre en société mais en clans ; les sociétés (pays) actuelles sont le fruit du pouvoir meurtrier au cours des siècles : il est impossible de faire vivre en paix des milliers de gens côte à côte, si bien que l’on fait des lois ; les lois courent toujours derrière la réalité et ce n’est pas l’homme qui anticipe en les faisant ( les seules lois qui « anticipent » sont, à peu de choses près les dix commandements) ; plus nous sommes nombreux plus la répression est forte, ce qui fait que nos sociétés marchandes, citadines ne sont pas un progrès mais une véritable déchéance ; la justice c’est un concept humain, et comme par hasard la justice est faite par l’homme ! autant dire que ça change au gré des humeurs, alors qu’il y a des lois naturelles universelles, que l’on se garde bien de connaître pour rester dans la « maîtrise », donc l’artifice, le pouvoir arbitraire et tout le toutim !!-
Alinéa :
Ce que vous dites n’est pas en contradiction avec mon propos, votre constat, je le partage...
De là à dire qu’il est impossible de faire vivre ensemble des milliers de gens en paix ! C’est peut être parce que l’on a pas encore trouvé la bonne formule, avant les sociétés marchandes, il y avait d’autres moyens d’asservir les gens... Il y en a toujours eu...Mais au cours de l’histoire ces moyens furent remplacés par d’autres, plus sournois, plus acceptables moralement (la dette par exemple, bien que ce phénomène ponctue l’histoire)...
A nous d’apprendre, le peuple, quelles furent les erreurs de nos prédécesseurs, et d’apporter notre pierre à l’édifice...L’égalité socio-économique me parait une bonne piste.
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Bonjour shaolin
En fait vous n’avez pas vraiment choisi votre constat.
Vous voulez croire que, je vous cite, "nous tendons très lentement, mais inexorablement vers un progrès (malgré des périodes de déclin) : apparition de lois fondamentales ponctuant l’histoire de l’homme, qui régissent nos vies en société au mieux".
Mais vous n’êtes pas sûr du tout du caractère inexorable du rêve que vous voulez prendre pour la réalité, et vous dites plus loin "l’égalité SOCIALE, n’est-elle pas cette pierre qui manque à l’édifice, un édifice qui tombe en ruine peu à peu ?"
Je vous invite à vous renseigner sur le Traité transatlantique en cours d’élaboration (secrète). Vous pourriez bien vous rendre compte que le point d’interrogation est de trop derrière l’évocation de « l’édifice qui tombe en ruine ».
Et puis, si ça peut compléter encore un peu plus votre réflexion :
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-le-socialisme-150555
Cordialement.
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Pierre :
J’ai mon idée, rassurez vous, mais je voulais voir la question posée...
Je vous invite à vous renseigner sur le Traité transatlantique en cours d’élaboration (secrète). Vous pourriez bien vous rendre compte que le point d’interrogation est de trop derrière l’évocation de « l’édifice qui tombe en ruine ».
C’est pour cela que j’évoque les périodes de déclin ! je pense que l’on est en plein dedans !
Et c’est aussi le but de cet article, on sait tous que l’on va droit dans le mur (politiquement, économiquement, écologiquement...), du coup, je me demande plutôt quoi apporter après, sachant qu’on cerne les problèmes structurels de l’échec de nos sociétés... -
On est donc bien d’accord.
J’ajouterai simplement qu’on va droit dans le mur aussi philosophiquement. -
Des lois fondamentales ne peuvent exister que dans le cadre d’une société qu’elles confortent.Toutefois la vie a-t-elle un sens ? Cette question liminaire me semble primordiale.1- Nous pouvons répondre négativement et ainsi tous les modèles de sociétés sont concevables du plus despotique au plus humaniste en passant par la possibilité de la démocratie qui de l’avis de beaucoup serait la moins mauvaise.2- Nous pouvons répondre positivement et choisir une réponse parmi celles qui se présentent (religions, philosophies, mouvements initiatiques ...) ou chercher une nouvelle réponse. Les lois de la société en place ne devraient pas contrarier ou empêcher une telle démarche.Seulement les choses ne sont pas simples car dans le monde, les 2 options existent, se côtoient et se mélangent ; dans l’idéal elles devraient se tolérer , mais dans la réalité elles se gênent voire s’affrontent chacune étant persuadée de détenir la vérité.Dans un tel contexte peut-il y avoir, soit un modèle de société, soit des lois fondamentales qui fassent l’unanimité ?Face à la question fondamentale nous pouvons aussi être dans l’expectative et choisir l’option 1 pour sa neutralité, la 2 pour des tas de bonnes raisons et il y en a une 3ème qui ne sera ni la 1 ni la 2 mais elle est hors sujet car incompatible avec les deux autres.-
Effectivement, question primordiale du sens de la vie... Réfléchir au principe anthropique devrait être le premier sujet de réflexion de n’importe qui en âge de raisonner, ça permet de se situer, d’après moi bien sûr... Du coup, cela me paraît assez proche de vos préoccupations...
Toutefois, qu’il y ait un sens à la vie ou pas, ça n’empêche pas de faire en sorte qu’on passe tous notre vie en bonne entente et avec moult plaisir, la moins contraignante possible...
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@ shaolin,
Mon propos se veut plus fondamental qu’une approche anthropique. Si la vie a réellement un sens qui n’est pas inéluctablement exprimable concrètement - c’est ce que la vie m’enseigne maintenant - l’ignorer, l’éluder ou le détourner dans un projet de société ne peut que conduire à la situation que nous connaissons actuellement.Considérer que la vie à un sens ou son contraire est une même démarche qui ferme la porte à l’altérité et qui dégrade et corrompt les relations entre les êtres humains. -
" Considérer que la vie à un sens ou son contraire est une même démarche qui ferme la porte à l’altérité et qui dégrade et corrompt les relations entre les êtres humains. "
oui mais c’est lié a la nature dictatoriale de notre pensée
pour moi la vie a un sens au même titre qu’un fleuve a un sens ( assez curieusement une rivière qui se jette dans le fleuve peut n’avoir pas la même direction et pourtant le même sens )
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