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« Si on ne trouve plus d’enseignants en France, c’est que le métier est difficile »

"Si on ne trouve plus d'enseignants en France, c'est que le métier est difficile". C'est le ministre de l'éducation lui-même, Vincent Peillon qui s'exprime et qui évoque sans ambiguité la crise des vocations que connaît l'enseignement...

Dans les écoles primaires des zones les plus défavorisées, les enfants sont parfois privés d'enseignants pendant plusieurs semaines y compris dans les classes où se jouent les apprentissages fondamentaux.
 
Inutile de se voiler la face : l'enseignement français va mal, les candidats aux concours d'enseignement se raréfient, le métier s'alourdit de plus en plus chaque année, avec, en lycée, des classes trop chargées, avec des réformes hâtives, mal pensées...
 
Le malaise est profond, partout, à l'école primaire où une nouvelle grève s'annonce le mardi 12 février, mais aussi dans les collèges, dans les lycées... Logiquement, en raison du chômage qui s'accroît, ce métier qui présente tant d'avantages devrait intéresser plus de jeunes : vacances, nombre d'heures de cours que l'on dit limité, en oubliant tout le travail en amont, en omettant toutes les préparations, les corrections de devoirs, les contacts plus ou moins faciles avec les parents..
 
Certains professeurs sont débordés de travail à tel point qu'ils ont des difficultés à assumer toutes les tâches que l'on exige d'eux... Certains découragés envisagent d'abandonner ce métier sur lequel pleuvent toutes sortes de critiques...
 
Il faut imaginer une salle de classe remplie de 36 élèves en lycée : la salle est pleine à craquer, impossible d'isoler des élèves inattentifs ou qui posent problème... difficile de canaliser l'attention de plus en plus dispersée de certains adolescents...
 
Les tâches sont multiples : réunions de concertation en vue de devoirs communs, de bacs blancs, conseils personnalisés aux élèves, cahiers de textes à remplir, livrets d'évaluation, une innovation du gouvernement de N Sarkozy qui va être probablement abandonnée car elle génère un travail colossal pour des résultats inefficaces...
 
On commence même à évoquer l'ENT ou environnement numérique de travail où les enseignants sont invités à consigner tous leurs cours, leurs devoirs, leurs travaux : impossible de faire face à ces nouvelles charges de travail... Pour l'instant, l'ENT n'est pas obligatoire mais il risque de le devenir...
 
Vers quel gouffre se dirige l'enseignement ? Vers quelles dérives ? Assez de réformes hasardeuses, assez de contraintes qui pèsent de plus en plus sur les enseignants !
 
Il est temps de redonner du lustre à ce métier, d'en alléger les charges, d'en comprendre toutes les difficultés et les contraintes...
 
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81 réactions à cet article    


  • noodles 12 février 2013 10:58

    LE SYSTEME EDUCATIF ? CHRONIQUE D’UNE MORT ANNONCEE 

     Vincent Peillon :( sincère et pathétique) - « Moi je n’étais rien
    Et voilà qu’aujourd’hui
    Je suis le gardien
    Du sommeil de ses nuits
    Je l’aime à mourir
    Vous pouvez détruire
    Tout ce qu’il vous plaira
    Elle n’aura qu’à ouvrir
    L’espace de ses bras
    Pour tout reconstruire
    Pour tout reconstruire
    Je l’aime à mourir  » 
    d’après Francis Cabrel" 
    Bien amicalement à vous 
    noodles 
           

    • rosemar rosemar 12 février 2013 19:03

      Bonsoir noodles


      oui, une mort annoncée sans doute : quand le système sera bloqué, quand on ne trouvera plus de profs, ce sera la mort de l’éducation nationale...c’est sans doute l’objectif....

    • appoline appoline 12 février 2013 19:40

      L’éducation nationale devrait déjà faire le ménage dans sa propre casba. Depuis le temps qu’elle nous pond des ignares sans se poser de questions, c’est un comble. Les jeunes profs sont comme les jeunes infirmières, ils veulent de moins en moins se casser le cul.


    • rosemar rosemar 12 février 2013 19:47

      Les jeunes profs ont plus de difficultés parce qu’ils manquent d’expérience...


    • jef88 jef88 12 février 2013 21:43

      il y a 40 ans , les jeunes profs avaient de l’expérience ?
      NON !
      ils n’en ont jamais eut ......................


    • AlainV AlainV 12 février 2013 23:49

      Il y a des gens qui ont intérêt à ce que l’EN aille mal. Et ils font tout pour. Le néolibéralisme (Friedman et les Chicago boys, Reagan, Thatcher, ...) veut que l’éducation et la santé soient aussi privatisées et deviennent source de profits, et par une mise en concurrence atroce. Au détriment de qui ? de la frange la moins aisée de la population. Ils n’ont rien à faire de la solidarité nationale.
      Pourquoi Sarko a-t-il supprimé la formation professionnelle des enseignants ? Pourquoi l’actuel gouvernement ne la rétablit-il pas ? Ce serait le seul métier difficile sans formation pro ?

      Allons regarder les pays qui sont bien placés dans les évaluations internationales appelées « PISA ». Regardons le taux d’encadrement dans leurs écoles et leurs lycées. Et tirons les conclusions qui s’imposent, puisque nous sommes devenus si mauvais. Evitons surtout les statistiques EUROSTAT, rarement objectives, pour savoir ce qui se passe et combien dépense chaque pays dans son système d’éducation.
      Un seul exemple parce que je le connais bien : les enseignants allemands sont formés pendant 4 ou 5 ans, directement après le baccalauréat, dans une voie spécifique, à la « Pädagogische Hochschule ». Dans les quartiers difficiles des grandes villes, ils connaissent les mêmes problèmes qu’en France, mais ils sont mieux préparés et surtout mieux payés. Ce qui n’empêche pas que certains flanchent, c’est devenu trop dur dans certains milieux (à Berlin, il a fallu fermer deux Hauptschulen et répartir les élèves dans toute la ville, c’était la guerre entre Turcs et Africains, paraît-il).
      Dans les entreprises allemandes, autrichiennes, suisses, des formateurs payés par la boîte sont spécialisés dans la formation des apprentis qui continuent à fréquenter l’école un jour ou deux par semaine. Qu’attendent les patrons français ? Jusqu’à maintenant, la plupart se dérobent. Mais il y a une petite prise de conscience.
      Commencer la formation professionnelle plus tôt ?
      Quand les patrons sauront vraiment former les apprentis, les enseignants changeront leur attitude à leur égard. Ils savent reconnaître les bons patrons, ceux qui sont de vrais formateurs.
      Mais que faire quand ce sont les enseignants eux-mêmes qui ne sont plus formés à leur métier ? Les IUFM avaient besoin d’être réformées, pas supprimées. Nous cherchons encore un ministre de l’Education qui soit vraiment compétent et sache adapter à la France les « meilleures pratiques » de l’étranger. Puis il faudra montrer l’estime que l’on porte aux enseignants en leur donnant un salaire comparable et des conditions de travail équivalentes.
      Combien de temps faudra-t-il espérer cela ?


    • rosemar rosemar 12 février 2013 19:05

      Bonsoir cogno 


      merci d’employer ce terme : isolement...Il est tout à fait adapté à la situation des enseignants...

    • Cocasse Cocasse 12 février 2013 12:35

      Le sabotage de l’école publique permet d’offrir une avenue à l’école privée.

      A part ça, je trouve qu’on demande trop de diplômes pour être prof de collège ou de lycée.
      Il faudrait rendre le métier plus accessible.
      Et puis, dans la mesure où on envoie les nouveaux profs dans des zones difficiles, certains craquent et abandonnent, d’autres n’ont même pas envie de s’y risquer.

      Là on retourne dans d’autres problématiques : pourquoi il y a t’il des zones difficiles, malgré les milliards engloutis ? Voir les réflexions de Malika Sorel sur ces questions.

      Dès que des parents ont les moyens, ils mettent leur enfant dans une école privée pour éviter qu’ils se retrouvent dans ces cloaques, et qu’ils aient des chances d’apprendre dans des conditions, non pas optimales, mais simplement celles qui étaient des conditions normales il y a une trentaine d’année.


      • rosemar rosemar 12 février 2013 19:08

        Bonsoir Cocasse


        désormais tous les enseignants goûtent aux classes difficiles : elles deviennent plus fréquentes avec des degrés divers : la situation est plus difficile en collège...c’est vrai...

      • spartacus spartacus 12 février 2013 12:42

        Passons au privé. Comme en Suède et finissons en avec ces enseignants qui confondent éducation doctrinale de gauche et instruction neutre.


        Voyons la réalité telle quelle est !
        Ça marche mieux ailleurs pour trois fois moins cher, avec des enseignant qui ne vous conditionnent Pas au marxisme.

        Un peu de bons sens et fermons l’éducation nationale et cette complainte lancinante, pas assez de moyens, pas assez de personnel, trop de travail.

        Chaque année le même disque d’une culture du toujours plus pour toujours moins de résultats.

        Cette étude réalisée par l’IREF montre que la liberté des écoles choisie par la Suède donne de meilleurs résultats et à un moindre coût que l’école française phagocytée par l’Etat. Voici les conclusions :

        L’école suédoise : liberté, efficacité et concurrence
        Les écoles libres suédoises sont gérées en grande partie par des groupes privés
        Le chèque-éducation : l’argent suit l’élève 
        L’enseignant est un employé de droit privé embauché par l’école
        Le coût d’un élève dans une école libre est en moyenne 11 % inférieur à celui d’un élève dans une école d’Etat
        Les résultats des écoles libres sont nettement supérieurs aux résultats des écoles d’Etat
        Les résultats des écoliers suédois sont nettements meilleurs que ceux des écoliers français


        Il est enfin temps de fermer ce repère de marxistes qui conditionnent un jacobinisme exacerbé de nos enfants au lieu d’une éducation neutre.

        • kalagan75 12 février 2013 13:07

          l’école est trop hétéroclite pour généraliser ton discours .
          le métier d’enseignant est divers et varié et le plaisir à enseigner ne peut vraiment se trouver qu’en face de gamins sympas, quels que soient leurs niveaux intellectuels : ces postes sont « réservés » aux plus vieux enseignants, ceux ayant accumulé le plus de points ( la qualité de l’enseignement distillé n’est pas prise en compte )

          Les plus jeunes enseignants se retrouvent face à un public très difficile et dans des lieux géographiquement peu agréables : dans ce cas, les étudiants les plus brillants feront tout autre chose qu’enseigner .
          L’enseignement privé ( ou semi privé comme en France ) permet de « sélectionner » ses élèves et de se débarrasser des pires cas pour les refiler au publique .
          Une des solutions, serait de briser le corporatisme et d’obliger tout enseignant à « tourner » chaque année dans différents établissements voire même à tourner dans leur propre établissement en simplement changeant de classe ( suivez ma pensée concernant nos amis agrégés s’octroyant bien trop souvent les classes aisées sous prétexte de compétences .... ouarf ...)


        • spartacus spartacus 12 février 2013 14:32

          Comment briser le corporatisme quand le SNES FSU dispose de passe droits qui oblige les enseignants à se syndiquer à ce groupe pour les mutations et changement de grade à ces fumeux du prosélytisme marxiste ?


          T’imagines que ces gens, pour avoir une bonne mutation sont obligé d’appartenir à un groupe qui a créé Attac mouvement alter-mondialiste
          Hautement politisé par les fumeux communistes-trosquistes léninistes et autre ?

          Le défit est de passer d’une éducation nationale marxiste à une instruction nationale neutre.

        • kalagan75 12 février 2013 14:54

          sur le snes fsu , je ne peux te donner tord, il est clair que pour les jeunes enseignants, mieux vaut être « défendus » dans certaines commissions ...
          les décharges syndicales syndicales dans l’éducation représentent 28 800 temps plein : le syndicalisme devrait se vivre en dehors des heures de boulot surtout quand on a 16 semaines de vacances .


        • kalagan75 12 février 2013 15:21

          « laissons les entreprises imprimer les manuels scolaires »

          tu as déjà lu un bouquin d’éco en lycée ? manifestement ceux qui les écrivent n’ont jamais vu une entreprise de leur vie . Au moins dans cette matière, l’éduc devrait se contenter de traduire un bouquin de lycée allemand ...


        • rosemar rosemar 12 février 2013 19:11

          Quel tissu de clichés sur les profs....et sur les fonctionnaires ! Spartacus...


          Mais vous allez être content : on va vers la mort de l’éducation nationale...

        • rosemar rosemar 12 février 2013 19:18

          Bonsoir Kalagan 


          bien sûr, il existe des classes et des secteurs plus difficiles mais maintenant de nombreux enseignants sont confrontés à des classes qui posent problème et même les agrégés...

        • viva 12 février 2013 22:14

          Les années cinquante c’était la périodes des blousons noirs, il y avait donc aussi des sales gosses. 


        • AlainV AlainV 12 février 2013 23:55

          Très juste, kalagan75 !!!


        • AlainV AlainV 13 février 2013 00:03

          à Par spartacus (xxx.xxx.xxx.149) 12 février 14:32
          Que connais-tu de la critique de Marx sur la façon d’utiliser le travail des ouvriers ? Selon toi, qu’est-ce qui est plus humain le néolibéralisme ou le marxisme ? Je précise que le système stalinien n’avait de marxiste que le nom, puisque les ouvriers comme toute la population étaient livrés pieds et poings liés aux services secrets. Karl Marx, lui, voulait libérer les ouvriers du capitalisme, pas les asservir dans d’autres formes de dictature. Les syndicats d’enseignants ne veulent pas autre chose.
          Enfin, c’est comme cela que je vois le SNES-FSU.


        • Yvance77 12 février 2013 12:59

          Salut,

          Le pire est que c’est bien le PS qui est responsable de cette crise qui a commencé après les années 1965. A force d’avoir soutenu un « laisser-allé » sans limite, il a récolté ce qu’il a semé.

          Une crise sociétale sans borne ! Et, ne pas croire que la solution viendra d’un UMP, c’est pire encore.


          • rosemar rosemar 12 février 2013 19:13

            Tout le monde est responsable Yvance : le dernier gouvernement de N Sarkozy a laminé l’éducation par des réformes inadaptées...


          • Yohan Yohan 12 février 2013 13:05

            De toute façon, tout est toujours difficile pour les français. c’est la raison pour laquelle, on n’en trouve plus beaucoup dans le BTP, dans la sécurité et l’hygiène. Bientôt il n’y aura plus que des étrangers dans nos écoles et nos hôpitaux. Le rêve du français, c’est d’être en vacances et de faire travailler les autres à sa place.,


            • Yvance77 12 février 2013 13:53

              Non les Français refusent juste de travailler pour des nèfles et pour l’exploiteur. Payons correctement et comme il se doit les travaux pénibles et vous verrez que les Français se retrousseront les manches.

              Un exemple dans le Sud-Est les travailleurs des camions bennes. Aujourd’hui ils sont tous ou presque blond aux yeux bleus (provocation) pas comme naguère ou ce travail sous payé était malheureusement dévolu aux immigrés surtout maghrébins... depuis que tout a été discuté, négocié et acté... on voit que les Français y sont retournés.

              Cessez votre propagande svp


            • eugene eugene 12 février 2013 18:30

              Yohan

              Vous essayez d’avoir la déclaration la plus absurde de la journée
              Bravo, vous avez gagné un oscar !


            • rosemar rosemar 12 février 2013 19:15

              Et alors Yohan ? si c’est le cas : imaginez le boulot des enseignants qui veulent faire travailler des élèves qui n’en ont pas envie !! Tout cela est caricatural, en fait !!


            • eugene eugene 12 février 2013 13:50

              Si on ne trouve plus d’enseignants en France, c’est que le métier est difficile". C’est le ministre de l’éducation lui-même, Vincent Peillon qui s’exprime et qui évoque sans ambiguité la crise des vocations que connaît l’enseignement...

              Bon...Il est facile d’ironiser. Vous prenez des déclarations de Peillon ce qui vous arrange, et qu’il faut évidemment replacer dans leur contexte politique de tentative de séduction du corps enseignant.
              Danse du ventre qui ne sert d’ailleurs pas à grand chose....
              Toujours le même débat, les mêmes arguments : Tout de même, honnêtement, on ne peut pas s’étonner qu’il y est moins de candidats, en relevant artificiellement le niveau du concours au master.
               Croyez vous réellement d’ailleurs que ce soit pertinent pour enseigner aux maternelles.
              J’entends bien ce n’est pas le sujet.
              Mais le problème dans l’éducation nationale, c’est que, quand ce ne sont pas les profs qui donnent le la, il n’y a que des sujets qui dérangent.
              Et voilà maintenant la défense de cette journée, « méridienne », terme fumeux qui nous fait tousser, pour défendre l’indéfendable, le statu quo au niveau du temps scolaire, qui amène des légions de gamins dans le mur.

              Bon, ne vous inquiétez pas.
              Il n’y aura rien de changé, comme d’habitude ;
              L’EDF, les chemins de fer,
              L’éducation nationale, premier employeur de France en nombre d’agent
              Ont les moyens de leur ambition
              L’immobilisme.


              • rosemar rosemar 12 février 2013 19:20

                On est bien d’accord eugène : il s’agit de séduire et d’amadouer le corps enseignant....


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 février 2013 13:52

                allez donc déballer au marché par ces temps çi . 


                Vous verrez comme vous êtes bien au chaud das vos locaux à vous lamenter
                et faire grève .

                • rosemar rosemar 12 février 2013 19:21

                  Bonsoir rocla 


                  tous les métiers sont difficiles mais ne refusons pas de reconnaître les difficultés des autres, du monde enseignant...

                • rosemar rosemar 12 février 2013 19:23

                  Je rajoute ceci rocla : dans nombre de lycées certaines salles de classe ne sont pas chauffées : sous les toits, en plein hiver imaginez le problème !!


                • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 février 2013 21:16

                  Faudrait signaler cependant que lorsque l’ on choisit un métier on sait à peu près 

                  par avance à ce à quoi on peut s’ attendre .

                  En réalité tant que les gens exerceront des tafs où sans arrêt ils se plaignent , 
                  font grève et autres sujets de mécontentement il faudrait qu’ ils s’ en prennent 
                  à eux-mêmes . 

                  Je comprends pas par exemple les gus qui se font embaucher à la SNEUFEU 
                  et qui pour n’ importe quel motif s’ arrêtent de bosser en faisant caguer les usagers. 

                  Sont un peu tapés de choisir un truc qui leur convient pas . 

                  Perso j’ ai fait foires et marchés pendant la majeure partie de ma vie , eh bien 
                  quad ça voulait rigoler , je faisais des bonnes journées , et quand en hiver 
                  je sortais parfois par moins quinze , oui par moins quinze je faisais juste mon métier . 

                  Faudrait voir à assumer un peu . 

                • rosemar rosemar 12 février 2013 21:29

                  On assume mais il faut bien le constater rocla : on trouve de moins en moins de candidats au métier de prof : c’est inquiétant....

                  le problème, c’est aussi le regard porté sur les profs : des paresseux, toujours en vacances, des parasites ou presque !!

                • FritzTheCat FritzTheCat 12 février 2013 14:05

                  Je comprends qu’il y ait crise des vocations. Vas y Rosemar porter la bonne parole de l’éducation nationale dans ce département moisi qu’est le Neuf-Trois et on en rediscutera !


                  • eugene eugene 12 février 2013 18:43

                    Bon, Fritz vous pointez évidemment un sujet de préoccupation récurrente, comme on dit dans la novlangue.
                    Bien des enseignants dans des département difficiles ont une mission aussi difficile que celle de Levis Strauss, tentant d’amadouer des populations amazoniennes.
                    Leur culture, vaut surement la notre. N’empêche qu’il faut montrer patte blanche.
                    Une spécificité et des qualités, qui ne pas forcément les mêmes exigées que face à des gamins de sixième dans un village de montagne.
                    Voilà le genre d’article qui serait plaisant à lire, en lieu de ces éternelles jérémiades, et poses héroïques, aussi gonflantes qu’un défilé de sapeurs pompiers.


                  • rosemar rosemar 12 février 2013 19:25

                    Ce département est difficile mais dans chaque établissement, désormais on peut rencontrer des difficultés...croyez moi...


                  • lulupipistrelle 12 février 2013 16:01

                    No, c’est que leur métier est très déconsidéré, et que l’homme ne vit pas seulement de pain. 


                    • rosemar rosemar 12 février 2013 19:31

                      Bonsoir lulupipistrelle 


                      oui, un métier méprisé et déconsidéré...

                    • rosemar rosemar 12 février 2013 20:12

                      On peut toujours citer des exceptions...


                      Si le métier est ingrat, non reconnu, il est aussi difficile....

                    • viva 12 février 2013 17:38

                      Exactement, il faut commencer par arréter de faire passer tout le monde au lycée, 10 % d’une génération avec le bac c’est largement suffisant. Le bénéfice sera triple plus besoin d’importer de main d’oeuvre pas chèrs elle sera déja sur place, ce seront vr iment les meilleurs et les plus’méritants qui accèderont aux places importantes, et surtout une baisse drastique du cout de l’éducation on divise le nombre de profs et d’établissement par trois ou quatre et ont règle le problème du budget de l’état.


                      Qui croyez vous qui va faire les tête, les profs avec leurs élèves triés sur le volet ou les parents ?


                      Blague a part ont forme trop de bacheliers ça coute chèrs et cela ne sert pas à grand chose si ce n’est un nivellement par le bas

                    • rosemar rosemar 12 février 2013 19:35

                      Tout cela est à la fois archaique et caricatural Alain C


                      Les nouveaux profs recrutés au rabais risquent d’avoir un niveau insuffisant mais dans l’ensemble les enseignants, ne vous déplaise, sont des spécialistes de leur discipline : connaissance et compétences...
                      Pour le reste, il faut restaurer le respect des profs mais on ne peut revenir au moyen âge...

                    • rosemar rosemar 12 février 2013 20:10

                      Ce sont là des généralisations : un prof d’histoire se doit de connaître une chronologie pour autant, un prof n’est pas une encyclopédie : prétendez vous en être une Alain ???


                    • eugene eugene 12 février 2013 17:38

                      La plupart des professeurs sont assez brillants pour remettre en cause, et souvent avec talent et pertinence d’ailleurs, bien des situations de confort, et dénoncer bien des justices et des archaïsmes.
                      Mais cela s’arrête curieusement à la porte de l’école.

                      Les revendications ces derniers temps : Essentiellement la grille des salaires, ceux ci seraient misérables, comparés au niveau d’études ( ce fameux bac plus cinq sur lequel beaucoup se hissent artificiellement, ayant été recruté au niveau licence...Ce qui ne les empêche d’ailleurs pas d’être aussi bon que les titulaires de cette fameuse agrégation, exception française, qui permet de travailler moins pour gagner plus.....)

                      Arrêtons d’ailleurs cette polémique absurde, sur cet empilage plus ou moins abstrait d’années après le bac. Il ne signifie rien. C’est la compétence qui prime, et celle ci s’alimente dans bien des métiers tout au long de la vie, pas dans la consécration de quelques années universitaires, supposées faire de vous un être supérieur.

                      Ce que les enseignants n’ont pas compris, d’ailleurs, c’est que le niveau général s’est relevé, et que les parents auxquels ils ont à faire n’ont rien à voir avec ces citoyens humbles, qui avançaient jadis piteusement, leur casquette à la main.

                      Il s’en va d’ailleurs de bien des professions, qui nous parlent de ce malaise « de la considération ». Doit on regretter le temps où l’on vous sanctifiait ?
                      Il faut d’ailleurs se rappeler que ce n’était pas sans contreparties : Les institus allouaient tout leur temps libre,en tant souvent que secrétaire de mairie, animateur de vacances, etc....

                      Rappelons tout de même que le budget alloué à l’éducation nationale, est supérieur en france à la moyenne des pays européens, pour un résultat que je m’abstiendrais de commenter, les comparaisons internationales n’étant pas vraiment flatteuses. N’est pas là un résultat inversement proportionnel aux moyens donnés ?

                      Cette opposition à redonner un peu de gonflette à la semaine des gosses, alors, là, les bras en tombent au citoyen lambda, et même à Peillon, le pauvre, que vous ne citez pas dans ses propos désabusés.


                      • viva 12 février 2013 17:56

                        Il y a une erreur, le niveau ne c’est pas élevé, c’est le niveau d’exigence qui a baissé et gravement même. Qui croit encore que d’avoir le bac c’est avoir le’niveau du bac ? Le bac est quasiment donné, en tant que tel c’est a dire sans coup de pouce il n’est pas à la porté de la majorité de ceux qui veulent l’obtenir. Non la population n’est pas plus intellégente aujourd’hui qu’avant c’est probablement même l’inverse, pour des tas de raisons qu’il serait trop long à décrire ici.

                        Tout les parents aiement leurs enfants et pensent qu’ils sont les meilleurs, donc la société à fait ce qu’il faut pour qu’il puisse le croire, on a fait faire des études a des gens qui n’en on pas les capacités, voila une vérité que nos élites n’ignorent pas.

                      • eugene eugene 12 février 2013 18:26

                        Viva

                        Vous avez raison.
                        C’est tout le système de méritocratie à la française qui est en crise.
                        La confondant dans son empilage avec la qualification.

                        On a poussé une logique infernale d’empilage des diplômes, censés vous distinguer pour la vie, et voilà où l’on en est, à défendre « la méridienne », nouvelle tartuferie démagogue que je viens d’apprendre ce jour !.
                        Peillon a laché 60000 postes, en croyant avoir la paix pour ramener un peu de bon sens ;
                        Le pauvre aurait du lire La fontaine, qui a écrit la dessus d’excellentes choses.
                        Bon, il n’a plus que ses yeux pour pleurer ;

                        Ah, mais, Rosemar nous dit quelque chose qui aurait fait plaisir aux enseignants.

                        Son niveau s’améliore,
                        mais il lui reste à travailler, pour rattraper ce glorieux prédécesseur :
                        Jack Lang, qui pantoufle maintenant à l’institut arabe, après avoir fait tant et tant d’arabesques.


                      • rosemar rosemar 12 février 2013 19:38

                        Bonsoir eugène 


                        je vous rappelle que les profs sont des spécialistes de leur discipline : les parents ne sont pas là pour leur prodiguer des conseils....

                      • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 19:17

                        prof 24 heures de boulot par semaine
                         16 semaines de congés payes annuel
                         3 jours de repos par semaine

                         vraiment fatiguant ce boulot

                         qu’ils aillent travailler sur une chaîne de production ,ramasser les poubelles, et autre travaux manuel ,la ils auront peut être une raison de se plaindre


                        • rosemar rosemar 12 février 2013 19:39

                          Des clichés encore des clichés : venez essayer une semaine d’enseignement ,vous verrez !


                        • Venceslas Venceslas 13 février 2013 00:49

                          Avec un pseudo pareil, Charles-Edouard, c’est une blague ?Lol.


                        • bakerstreet bakerstreet 12 février 2013 19:37

                          On peut reconnaitre le travail des enseignants, tout en critiquant l’esprit de corps évident.
                           Le problème c’est que les gens, et j’en suis certainement, ne voient qu’une partie du problème, pendant que les enseignants en voient sans doute une autre.
                          Ceci dit, pour l’opposition au retour à la semaine de quatre jours et demi, c’est le plantage assuré dans l’opinion, ainsi que dans le réel.

                          Que le niveau des gamins, et cela sans démagogie ni récupération, nous serve de curseur !


                          • RageAgainst RageAgainst 12 février 2013 19:46

                            Déja faut revenir à la base... c’est quoi cette réforme stupide (j’ai falli dire débile) qui fait que pour être désormais prof faut avoir un master (bac+5)... déja au temps du capes (bac+3) c’était pas glorieux mais là on frise l’encéphalogramme plat. 

                            Donc la longueur des études en découragent plus d’un., ainsi que le problème du financement de ces études.
                            Ensuite le contenu de ces concours : avez vous déja vu l’étendue des sujets des concours ? ensuite ramenez ça à ce qui est réellement enseigné en classe... c’est comme si pour être éléctricien, fallait avoir un diplôme d’ingénieur spécialisé dans le nucléaire ; c’est à se taper la tête contre les murs. 




                            • rosemar rosemar 12 février 2013 19:50

                              Je vous rappelle que les profs se doivent d’être des spécialistes dans leur discipline....en français, par exemple, on enseigne la littérature, ce qui nécessite de nombreuses connaissances...


                            • bakerstreet bakerstreet 12 février 2013 20:14

                              Cette réforme a été imposé par les enseignants, et leurs syndicalistes, souvent recrutés comme vous dites au bac plus trois, et qui ont remonté l’échelle du meunier avec eux, une fois monté à l’étage.

                              Le tout pour imposer dans les négociations ce fameux niveau artificiel, dans lequel ils se trouvent si beau en ce miroir.
                              Voilà pourquoi les négociations salariales se hissent tant du col.
                              Reste qu’il est difficile même pour même gouvernement conquis à la cause, de répondre, vu le nombre de prétendants, l’éducation nationale étant le premier employeur de France.

                              Reprenez moi si je fais une erreur !


                            • rosemar rosemar 12 février 2013 20:47

                              C’est une caricature : les élèves de lycée à n’importe quelle époque ne peuvent avoir, de toute façon ,une vision globale de la littérature mais ils doivent apprendre les mouvements littéraires les plus importants : humanisme, classicisme, philosophie des lumières, romantisme etc...et quelques auteurs essentiels....


                            • bakerstreet bakerstreet 13 février 2013 00:36

                              S’agit pas tout de même d’accabler les profs, et de les rendre responsables de la baisse de niveau, patente, c’est sûr.
                              « Qui a tué Davy More » reprenait Graeme allwright dans une chanson : La faute à personne et à tout le monde.
                              C’est sûr, il est aussi difficile de donner envie de lire, que tenez, : Leur donner l’envie de passer le permis de conduire. Il y a dans l’air du temps comme un désenchantement. Plus personne n’a envie de prendre un volant, c’est plus fun, trop de règle trop de radars et de controles.
                              La vie derrière un écran, et les jeux video.
                              J’aurais adoré c’est sûr les jeux video, moi qu’était accroc au baby foot et au flipper.
                              Ces gamins, ce sont aussi des victimes des marques, des médias ; il aurait sans doute fallu les protéger. Il y avait des lois pour ça dans le temps. Mais le marché est arrivé avec ses diktats, et cette liberté du démagogue et du marchand imposé.
                              Les livres, mon bon monsieur ne sont plus ce qu’ils étaient.
                              Moi qui en est trois ou quatre mille dans mon grenier, je m’inquiète pour leur avenir.
                              Qu’est ce que je vais en faire, qu’est ce qu’ils vont devenir
                              Tenez, je suis qu’un Hitler ne voudrait même plus faire un autodafé.

                              Les gamins ne sont plus comme les petits vietnamiens avides de culture, assis par terre, avec un crayon, cinquante par classe sans moufeter.
                              C’est là que les enseignants se gourent. Suffit pas de diminuer le nombre pour avoir la qualité. Si je me souviens bien de mon temps, le chiffre déjà était supérieur à trente, et on baissait la tête en bossant. Mais en fait, faut bien l’avouer, pas toujours.

                              Bon c’est vrai Rosemar, on reconnait que le métier n’est pas toujours cool. Les gens ne voient que les vacances, l’aspect positif. les enseignants font semblant d’oublier ceux ci. Et les enseingants, qu’es ce que ca veut dire : Comment mettre dans le même paquet, comme nous le rappelait kid le chat, si j’ai bonne mémoire, dans de disparités. La grande différence avec avant, c’est ça : Cette éclatement des savoirs, et des milieux, en raison de tout ce qu’on sait, inutile d’y revenir. Alors, c’est sûr, ce boulot, comme tant d’autres, ça peut surement varier du paradis à l’enfer. Je ne me relis pas. tant pis pour les fautes.


                            • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 19:49

                              @ par rosemar

                               ce n’est pas un clichés , allez travailler sur une chaîne de production 5 jours par semaine et 5 semaine de congés annuel , vous verrez peut être une différence 


                              • rosemar rosemar 12 février 2013 19:52

                                Je suis persuadée que c’est difficile mais il est aussi complexe d’enseigner....il faut aussi admettre les difficultés des autres métiers...


                              • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 20:13

                                @ par rosemar

                                 oui mais les enseignants rien ne va jamais pour eux et ce n’est toujours pas un cliché , ils sont devenu des spécialistes de la rue et des gréves , avec eux tout est négatif rien de positif

                                les difficultés dans les autres métiers les enseignants ils en ont rien à foutre   


                                • rosemar rosemar 12 février 2013 20:22

                                  Si le métier d’enseignant est si facile, comment expliquer la crise des vocations que connaît l’enseignement charles -e ??


                                  Je suis prête à reconnaître les difficultés de nombreux métiers, pourquoi ne faites vous pas de même ???

                                • brieli67 12 février 2013 20:14

                                  Comment se recrutait d’antan

                                  un instit maïtre d’école et secrétaire de mairie et organiste de l’église...

                                  à la EN !! sur concours.

                                  ces enseignants n’avaient même pas le bacc !
                                  d’où les difficultés de les transformer en prof de collège ( PEGC) - niveau licence.
                                  leur « culturel » ... une très bonne quatrième !


                                  • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 20:59

                                    @ par rosemar

                                     facile je n’ai jamais employer ce mot primo, quand à reconnaître les difficultés des enseignants peut être le jours ou ils reconnaîtront leurs avantages , mais au jeux de la manipulation ils sont assez doué , un enseignant veut toujours avoir le dernier mot je vous le laisse donc , discourir dans le vide n’apporte rien


                                    • rosemar rosemar 12 février 2013 21:07

                                      Quels avantages ? les vacances ? est ce que cela suffit pour attirer des jeunes vers cette profession ? alors ??? Il faut se poser la question !!


                                    • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 21:28

                                      les avantages c’est toujours la corde sensible chez les fonctionnaires faut pas en parler , c’est devenu une choses logique que c’est presque une insulte d’en parler

                                       les futur enseignants sont peut être comme les médecins qui ne veulent pas s’installer à la campagne             


                                      • rosemar rosemar 12 février 2013 21:31

                                        Il vous reste charles edouard à devenir enseignant pour profiter de tous ces avantages : tout le monde envie les avantages des profs mais plus personne ou presque ne veut devenir prof : où est le problème ???


                                      • viva 12 février 2013 21:52

                                        C’est la jalousie qui vous perd. Vous ne pensez pas aux enfants, ce qui vous ennui c’est que des personnes aient des choses que vous n’avez pas. Si les « privilèges » des fonctionnaires vous font tant réver et que votre situation est si mauvaise. Vous faites comme tout les enseignants vous vous retroussez les manches et en buchant sérieusement vous réussirez peut être. Je vais vous dire une chose qui ne va pas vous faire plaisir, mais c’est une réalité , nombreux sont ceux qui veulent rentrer dans la fonction publique, mais il y a peu de place et beaucoup de candidats, réussissent les meilleurs et les plus travailleurs. Si vous regardez bien et êtes un peu observateur vous pourrez voir que les fonctionnaires que vous décriez tant sont aussi très recherchés par les entreprises privés qui n’hésitent pas a les débaucher. Vous voyez vous ne savez pas tout ...


                                      • Zobi Zobi 12 février 2013 21:47

                                        Et oui, ce n’est pas facile de s’accorder sur la meilleure façon de formater un cerveau d’enfant...
                                        Euh... de l’éduquer, pardon !


                                        • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 21:49

                                          ou est le probléme ???

                                          c’est aux profs et futur profs qui faut le demander pas à moi

                                           j’avais je pense raison quand je disais , que parler des avantages c’est toucher leurs point sensible , n’allez pas cracher dans la soupe


                                          • rosemar rosemar 12 février 2013 21:55

                                            s’il y avait autant d’avantages , logiquement ce métier devrait attirer beaucoup de jeunes : en fait, ce métier est déprécié ....dévalorisé : on en évoque sans cesse les avantages sans en voir les inconvénients ....métier stressant, travail dans des conditions qui se dégradent : classes chargées, réformes hâtives etc/


                                          • viva 12 février 2013 22:03

                                            Non, mais vous vous n’hésitez pas à cracher à la figure des autres, comme si les enseignants étaient une expèce a part. Ce sont des gens comme tout le monde. Avant de parler des privilèges, il faut avoir essayer le job après vous pourrez parlé, vous ne connaissez rien du travail des autres. Dans le même registre avec le même applomb ontpourrait dire que les salariés du privé sont tellement incompétent, fainéant avec de tels privilèges que les entreprises quittent la France, démontrez le contraire ?


                                          • Raymond SAMUEL paconform 12 février 2013 21:55

                                            « D’où viennent-ils ces sales gosses ?

                                            Monsieur COLIGNON, tout le monde le sait !

                                            Tout le monde sait que ces »sales gosses« ont d’abord été des nouveaux-nés parfaitement innocents. Alors qui les a rendus »sales gosses ?« 

                                            Vous le savez aussi, ce sont LES ADULTES !

                                            Ils ont été rendus »sales gosses« par les adultes, par vous et par moi, et par les autres adultes. C’est à dire par l’ignorance (de leurs besoins fondamentaux, affectifs surtout), par le mépris, par l’indifférence, par l’absence des parents, par la garde par des tiers (la crèche, la garderie, l’école à deux ou trois ans, Vous avez déjà entendu dire en cas de grève : »mais qu’est-ce qu’il faut faire des gosses ? en levant les bras au ciel, et devant les enfants (c’est bon pour leur estime de soi !).

                                            Monsieur COLIGNON, il n’y aura plus de « sales gosses » quand les enfants seront tous respectés, notamment dans leurs besoins affectifs).
                                            Quand nous les auront respectés nous pourrons leur demander de respecter les adultes (nous n’aurons pas besoin de leur demander d’ailleurs).


                                            • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 22:00

                                              @viva
                                               
                                              je suis ancien fonctionnaire alors la jalousie vous me faite rire

                                               je sais de quoi je parles quand je m’avance sur les avantages lie à certaine fonction 


                                              • rosemar rosemar 12 février 2013 22:10

                                                Tiens donc ? vous avez changé de métier et puis fonctionnaire dans quelle fonction exactement ??


                                              • viva 12 février 2013 22:10

                                                Parce que dans le privé il n’y en a pas ? La ou il y a des êtres humains vous trouverez toujours les mêmes travers. Dans le privé par exemple combien de type incompétent et surpayé ? Combien de types qui ne doivent leur carrière que par leur capacité a se faire mousser. Vous trouvez les même personnes de partout.


                                                Quel intérêt a la population a se diviser ? aucun enfin pendant que l’on ce crèpe le chignon sur les mérite comparé des uns et des autres il y a tout le reste qui passe comme une lettre à la poste.

                                              • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 22:23

                                                oui j’ai changé de métier je suis retraité

                                                 excuse moi par viva , mais je ne fait pas parti de la génération des bisounours je suis difficile à endormir 


                                                • rosemar rosemar 12 février 2013 22:25

                                                  Et quel métier avec tant d’avantages ?? 


                                                • charles-edouard charles-edouard 12 février 2013 22:27

                                                  vous voulez pas mon numéro de carte bleue aussi


                                                  • rosemar rosemar 12 février 2013 22:30

                                                    C’est donc un métier non avouable !! curieux !!


                                                  • viva 12 février 2013 22:48

                                                    Un retraité du genre bien encarté ..... En tout cas certainement pas quelqu’un qui a bossé dur. Ceux qui trime vraiment savent ce qu’est le travail et qu’il n’y a rien de facile nul part, ils respectent le travail des autres. Je mettrais une petite pièce sur un ancien chef de service qui en a fait baver a ses subalternes en leur refilant son boulot, le genre qui lorsque le boulot a été bien fait se débrouille pour en récupérer le mérite et à l’inverse c’est d’évidence a cause des incompétents qui l’entourent, ...... je vous ai compris ....


                                                  • rosemar rosemar 12 février 2013 23:04

                                                    Respecter le travail des autres me paraît aussi essentiel ...


                                                    Bonne soirée viva

                                                  • alice au pays des merveilles alice au pays des merveilles 13 février 2013 11:34

                                                    Franchement Rosemar vous me faites bien rire ! Si il y a de moins en moins de candidats à l’enseignement c’est parce qu’en réalité on y gagne moins bien à études équivalentes.

                                                    Qui va passer le concours à BAC + 5, personne.
                                                    Après le bac les meilleurs vont en classe préparatoire suite école d’ingénieur. Les autres la fac, les plus accrocheurs vont dans le privé, les autres les concours, un des plus facile à ce niveau c’est l’éducation nationale. sauf qu’après les lauréats font la tronche quand ils comparent leur feuille de paye avec ceux des autres corps de la fonction publique + les gosses chiants à se coltiner, + les parents qui en savent autant qu’eux et qui contrôlent et qui viennent râler à tout va, ben oui eux aussi ont fait des étuuuuudes et s’informent ;

                                                    Alors maintenant on veut rajouter, aux enseignants du primaire, 1/2 journée supplémentaire sous prétexte de l’intérêt des enfants et sans complément de salaire, ça va plus !


                                                    • rosemar rosemar 13 février 2013 11:41

                                                      Bonjour alice 


                                                      le salaire est important mais, en plus, les conditions de travail se dégradent...

                                                    • Raymond SAMUEL paconform 13 février 2013 14:36

                                                      L’indifférence pour les enfants c’est bien une donnée générale.

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