Un cas épineux
Voici une situation qui pose de manière très délicate la question de la parentalité et en particulier de la paternité. Le cas s’est produit au Québec. Un homme, père de quatre enfants conçus dans le cadre d’un mariage, se sépare de sa femme. Que se passe-t-il alors dans sa tête ?
Il fait faire un test ADN à leurs enfants. Et là il découvre qu’il n’est pas le père biologique de trois d’entre eux. Depuis il se bat en justice car il refuse de payer la pension alimentaire. Il dit avoir travaillé jours et nuits pendant des années pour subvenir aux besoins de sa famille. La justice lui impose de payer une pension, considérant qu’il a accepté la paternité depuis des années, qu’il figure sur le registre d’état-civil comme le père, et qu’il a construit une relations parentale réelle avec les enfants. Les pères biologiques, retrouvés, refusent toute contribution financière. Le père trompé ne reçoit aucune aide dans son cas.
Plusieurs questions et pistes contradictoires dans cette affaire.
1. La paternité biologique reste un marqueur fondamental de la parentalité. Récemment Rachida Dati a assigné un riche homme d’affaire pour l’obliger à se soumettre à un test ADN. A part ce qu’une telle situation contient de mécanismes de pouvoir, la loi donne foi à la génétique dans l’identification du père. Sur cette base elle peut contraindre un homme à payer une pension alimentaire. En 2010 un tribunal suisse a cassé une paternité suite à un test ADN négatif, preuve encore de la place prépondérante de la génétique dans la parentalité.
2. Certaines estimations chiffrent de 5% à 15% le nombre de pères qui ne sont pas pères biologiques et qui ne le savent pas. Ils l’apprennent parfois après des années de vie commune. Faut-il accorder la prépondérance au lien social, éducationnel et affectif, à la représentation donnée par la présence, ou faut-il la donner à la biologie ? La biologie donne au père une certitude d’être pour quelque chose dans la procréation. Le social, lui, est toujours discutable. Les mères sont toujours les mères. Les pères n'en savent rien. Les parents, pas plus que le couple, ne sont symétriques. C'est un des fondements possibles de la transmission du nom du père comme nom de famille.
3. Les enfants eux-même donnent à la filiation biologique une forte signification symbolique. La biologie conduit à une forme d’amour inconditionnel. L’appartenance biologique est plus grande que la contingence sociale. La biologie est formatrice de familles, de clans, de peuples, d’ethnies, c’est-à-dire des marqueurs qui supposent entre autre collaboration, solidarité, responsabilité mutuelle. Le social est le monde réel, celui de la négociation, de l’échange, du contrat. Le social produit un bilan des avantages et inconvénients de la relation. Qu’est-ce qui est le mieux : un père biologique ou un père symbolique ? Une image de la paternité qui serait réduite à un rôle social, sans ancrage biologique, et où les pères sont interchangeables comme des comédiens ? Pour ma part je pense que la biologie doit rester un marqueur fort. C'est le lien au corps, à la matière primordiale où nous nous faisons. Par la biologie on acquiert une dimension au-delà du simple choix personnel. Je ne veux pas dire que le choix est une mauvaise chose, au contraire, il montre un engagement. Mais il est limité aux éléments de la personnalité, alors que la biologie demande de s’accepter au-delà de nos choix personnels. La biologie impose l’apprentissage de l’altérité là où le social n’impose que la conformité à un rôle, affectivité comprise.
4. Mais dans la pratique ce n’est pas si simple : faut-il que la blessure affective et morale du père qui apprend la trahison et les années de mensonge retombe sur les enfants, qui se sont construits avec cet homme-père et qui le perdent sans savoir pourquoi ? S’il a aimés ces enfants quand il pensait que c’étaient les siens, qu’est-ce que l’amour pour que, d’une certaine manière, il les abandonne aujourd’hui ?
46 réactions à cet article
-
-
L’épouse ne s’est pas gênée, on dirait bien...
Je ne saurais que trop lui conseiller d’intenter une procédure contre elle, pas les gosses. -
mais pagnol fait aussi dire a marius : payer et aimer c’est pareil ......
tout cela est typique d’une époque ou on mélange tout -
@ Fatale
Pardon mais M.Pagnol n’est une référence dans ce domaine.Dans le cas qui nous occupe et les paternités étant identifiées les pères biologiques devraient aussi en avoir de leurs poches. Aimer des enfants c’est les rendre heureux. Satisfaire leurs besoins primaires et largement suffisant (le plus pauvre du monde aime autant que le plus riche). Payer une pension alimentaire à la mère est une situation vexatoire pour cet homme. -
Cette femme qui a démontré sa perfidie.
La véritable question qui se pose c’est de savoir si lui laisser le soin d’éduquer les enfants est raisonnable.
N’ayant pas d’infos sur le père, je ne me prononcerait pas mais s’il est honnête homme, il devrait avoir la garde de ses enfants et pas être juste relégué au rang de porte-monnaie.
Il parait que le genre du parent est indifférent... non ?
-
très honnêtement j’aurais également du mal a payer cette pension alimentaire ...
L’amour ne passe pas que par l’argent ... heureusement. Et c’est d’ailleurs lorsque l’amour est éteint que l’argent prend souvent toute la place ...
@fatale : « c’est celui qui aime qui est le père ! » ca ne suffit pas, il faut qu’il soit aimé également et pas seulement pour son salaire ...
-
Moi ce serait plutôt la mère qui me choque sur ce coup-là. Une erreur, je veux bien, mais trois ! Que le père de famille s’estime lésé se comprend, je me mets à sa place.
Ceci dit, l’auteur soulève un vrai problème. Qui est reconnu comme le père ? Celui qui déclare l’enfant comme le sien, ou le géniteur ? Dans notre société post-moderne, j’ai l’impression qu’on penche pour la première otion, adoptions, PMA, banques de sperme, bébés catalogue etc.... Dans ce cas, il serait juste d’en finir avec cette mascarade des procès en paternité biologique, quelquefois des années après, sur des hommes non consentants.
Si des hommes qui ont consenti à donner leur sperme pour fabriquer un bébé sont protégés de tels procès, on se demande bien pourquoi ceux qui n’ont jamais voulu d’enfant se retrouvent à payer une pension alimentaire !
Une clarification s’impose.-
Lisez la presse féminine.
Mon pauvre ce genre de comportement (achat de paillettes aux USA, divorce, tromperie, situation de mère célibataire...) est activement promu par un endoctrinement qui se prétends progressiste.
-
Question très pertinente
Elle démontre que les Mosos de Chine avaient tout compris.
Sauf mélange de bébés, un enfant sait toujours qui est sa mère et réciproquement.
Le père n’en sait rien.
Les Mosos misent alors toute la filiation sur la mère. Et pour compléter en sorte de père, ils y ajoutent le frangin de la mère quand elle en a un. C’est l’oncle maternel du gosse qui est appelé père. Chacun sait bien qu’il n’est pas le géniteur mais le considère éducateur.
Chaque homme Moso est père de neveux biologiques.
Du coup, les Mosos couchent avec qui ils ont envie et personne n’en souffre.
Ailleurs, les enfants peuvent avoir pour père un type d’un autre totem habitant un autre village et n’ayant jamais connu la mère. Là encore, le père est conçu et perçu autrement qu’ici.
Ici, le père est celui qui vit sous le même toit que la mère.
Ici, la question de toit commun au couple est très déterminant. Les interdictions de l’inceste, dans le monde, sont beaucoup plus liés à une problématique de « même toit » qui génère alors des conflits, qu’à une problématique génétique. Tant Cléopâtre était belle.
Ici c’est le toit commun, donc la vie en commun d’un couple, alors fixe, donc fidéliste, qui est le déterminant
En tous cas avant que les tests ADN ne viennent foutre le boxon
Ici, un mari doit donc policer sa femme, lui poser une ceinture de chasteté quand il s’absente longtemps
En tous cas avant que la pilule ne viennent foutre le boxon
Ici on entre dans des rages folles quand on se découvre cocu. Alors on tue ou on joue des sales tours, on se venge.
Ici, toute la structure familiale a été fondée sur la confiance et la fidélité. Ce qui peut faire illusion jusqu’au jour où, par implantation d’une puce rapporteuse, chacun se saura cocu.
En attendant cette puce rapporteuse, les mémoires des smartphones et les tests ADN font déjà la moitié du boulot de flicage
Ici, un enfant (parce que ses camarades aussi) grandit en installant sa psyché sur le concept de parents fidélistes. Sa psyché se fissure, s’effondre quand il découvre que ce n’est pas le cas (Christopher McCandless avait fugué à 22 ans pour cette raison)
Ici, comme chacun commence à piger qu’il se fera forcément pincer d’adultères, surgissent des contrats de mariage.
De l’extérieur on semble se marier comme tout le monde (et on en retire une autorité car on devient prescripteur de morale en devenant chef de famille) mais en réalité, il y a un contrat connu des seuls conjoints qui stipule que le libertinage est admis. Des enfants vont naître en se croyant enfants de fidélistes alors que ce ne sera pas du tout le cas.
(Ça fait un moment que les enfants de vedettes se sont faits une raison tout en souffrant de ne pas faire partie de la norme des enfants nés de parents fidélistes)
Ici, il surgit de multiples souffrances parce qu’on a contruit trop de choses sur des idéaux au lieu de les construire sur la réalité banale.
Oui, ici on est vraiment, profondément traumatisé, mais de choses artificielles.
Oui, ici on est en grande souffrance mais pour des raisons qui feraient rigoler d’autres.
(Les anthropologues du XIXème siècle ont eu un mal fou à nous dire la vérité du Monde, à nous montrer que bien d’autres faisaient autrement)
Ici, trop de choses sont bâties en château de cartes-
Ici, Easy fait un beau commentaire montrant la prééminence du social sur le biologique.
Du rapport entre la norme et l’anormalité qui est l’élément discriminatoire, perturbateur et finalement, destructeur.
-
@ Michel
Je ne comprends pas ce que vous avez dit
Si vous avez dit qu’un enfant a besoin d’un test ADN pour être certain que sa mère est sa mère (D’autant qu’elle pourrait l’avoir porté mais avec un ovule d’une autre) je réponds oui. Et je suis convaincu que des enfants vont bientôt exiger des vérifications à la première dispute.
(Je crois qu’il a va bientôt surgir une sorte d’association -gérée par des adultes- qui parlera au nom des enfants pour réclamer mille choses nouvelles. Des procès d’enfants contre parents, il va en pleuvoir)**** Avec le test du chromosome Y, il est maintenant tout à fait justifié que le nom de père soit transmis au nouveau né(e), et que celle- ci le perde au profit de son mari qui transmettra à son fils son patronyme. ****
Je ne pige pas qui est « celle-ci »
**** Car le chromosome , propre au mâle, permet de prouver scientifiquement l’ appartenance à une lignée paternelle, et donc à un ancêtre mâle unique. ****
Je ne pige pas.
On peut aussi bien prouver une filiation par la paire XX d’une fille que par la paire XY d’un garçon
Je ne vois pas en quoi Y serait plus marqueur
-
Ahhh ! Michel, je comprends mieux
Le quiproquo est ici :
Vous considérez que Y est plus traceur de la lignée des mâles parce qu’il ne peut venir que de mâles
Alors que le X peut venir aussi bien de la mère que du père
Mais moi, je ne vois pas le Y plus retraçant parce qu’il existe une autre particularité :
En plus de l’ADN du noyau, il y a aussi un ADN (différent) dans les mitochondries
Or, si les ovules ont des mitochondries (comme les cellules somatiques) les spermatozoïdes n’en ont pas.
On peut très bien retracer la lignée des mères avec cet ADNmt -
Cher hommelibre, le cas présenté me paraît symptomatique de la société actuelle, basé sur sa relation à l’argent et non à l’humain.
Autrement dit, le père veut avoir la garde de son argent, pas des enfants. Peu importe qu’ils soient de lui.
Bref, cet exemple ne prouve rien sur la prééminence du lien biologique sur le lien social. D’ailleurs, le nombre de vieillards prêt à déshériter leurs enfants contre un dernier geste d’affection d’un étranger est un contre exemple parmi tant d’autres.
-
-
Lorsque tu épouse une femme avec enfants, tu connais les faits, il n’y as aucun mensonge aucune tromperie.
lorsque ta femme te fait des enfants dans le dos et te ment en de disant qu’ils sont de toi, c’est un crime. (Hélas non sanctionné dans nos sociétés décadentes)
-
Problématique intéressante. Le mariage suppose, si je m’en souviens bien, la fidélité. L’épouse n’ayant visiblement (et là les preves sont indiscutables) pas respecté cette clause du contrat (puisque c’est ainsi qu’on conçoit le mariage actuellement), je suppose que l’époux devrait pouvoir en demander la nullité....
-
Voir l’annulation de l’obligation de pension alimentaire.
-
y-a des trucs foireux dans cet article !!!
L’article (version 98,5 FM Montréal) dont le lien est cité dit : " Après 16 ans et demi d’union, Michael (nom fictif) et sa conjointe ont décidé de mettre un terme à leur relation.«
Il s’agit donc d’un divorce par consentement mutuel, puisque après il est question de pensions alimentaires.L’@uteur, hommelibre, trafique l’info à sa sauce pour Agoravox en résumant par :
»Un homme, ... se sépare de sa femme."Ce ne veut pas dire la même chose !
Après la rupture, il a décidé de soumettre ses enfants à des tests d’ADN. C’est alors qu’il a appris, il y a trois ans, que trois de ses quatre enfants n’étaient pas les siens. (version 98,5 FM Montréal)
Il fait faire un test ADN à leurs enfants.( version hommelibre)
Il n’est pas possible en France de faire faire légalement un test de paternité juste pour vérifier une filiation, il faut que ce soit dans le cadre d’une action judiciaire pour faire reconnaître cette filiation, la contester ou en tirer les conséquences financières. (article16-11 du code civil, introduit par la loi du 29 juillet 1994)
http://www.cyber-avocat.com/CaFamille/Famille/Default.asp?IdF=4&IdSf=39hommelibre compte-t-il faire réfléchir les lecteurs d’Agoravox sur des questions de lois canadiennes ?
Avec les lois françaises, le cas n’était pas épineux, AVANT divorce, il aurait fallu que la décision d’un juge pour procéder à des tests ADN sur les enfants (mais « par consentement mutuel » pourquoi demander des tests ?), APRÈS divorce, prononcé « par consentement mutuel » - il aurait été débouté de sa demande de faire des tests ADN sur ses enfants, ses enfants seraient toujours les siens.
-
@ Njama : vous cherchez la petite bête. Je parle de séparation de l’homme d’avec sa femme, comme de l’inverse en l’occurrence, et votre procès d’intention tombe à plat puisque je mets le lien d’origine. La question n’est pas là, ni l’objet du débat et je pense qu’à part vous tout le monde l’a compris.
On ne sait par contre pas ce qui l’a incité à faire le test ADN. Au Canada et en Amérique de plus en plus de pères font ces test unilatéralement, les kits sont en vente sur internet. Ensuite il peut demander un test plus légal selon le cas. N’importe qui en France pourrait aussi commander ce kit. Sa valeur légale est sauf erreur reconnue au Canada mais pas en France. Mais le cas pourrait se poser en France comme ailleurs.
La question se pose puisque dans la décision suisse que je cite, la paternité a été annulée pour défaut de filiation biologique. La justice du Canada a tranché en faveur de la paternité sociale, c’est sa jurisprudence, mais la situation de cet homme est réelle. Elle soulève une problématique à laquelle il n’est pas certains que la loi soit adaptée.
-
En route vers le meilleur des mondes ...
Tests ADN pré-nuptial et of course tests ADN à la maternité (pour vérification).
Fichage généralisé !
Bravo !
Il ne faut pas faire l’impasse sur la question du fichage ADN et les questions qu’il soulève. C’est une question qui touche aux droits de l’homme libre.Je suis personnellement partisan d’un usage de ces tests ADN très restrictif et très encadré par des lois.
Pour le cas qui nous occupe, je dirais que les lois françaises protègent les enfants, lesquels n’ont rien à voir dans le divorce, ce qui semble être moins (ou pas) le cas dans d’autres pays étrangers.
N’importe qui en France pourrait aussi commander ce kit.
Oui, bien sûr !"Le fait de rechercher l’identification par ses empreintes génétiques d’une personne en dehors des cas prévus ... est puni d’un an d’emprisonnement ou de 15 000 euros d’amende.
Est puni des mêmes peines le fait de divulguer des informations relatives à l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques ou de procéder à l’examen des caractéristiques génétiques d’une personne ou à l’identification d’une personne par ses empreintes génétiques sans être titulaire de l’agrément prévu ..."
art 226-28 du Code pénalLe fait que cela soit pratiqué dans d’autres pays n’est pas en soi une justification rationnelle, ni un argument juridique. L’adultère est passible de mort dans certains États. La peine de mort a été abolie en France mais ne l’est pas ailleurs ...
Ce n’est pas parce que mon voisin fait une connerie que je suis obligé de l’imiter.Si la question se pose en Suisse, au Canada, ... elle soulève effectivement une problématique juridique - à lire dans le contexte juridique où elle est produite -, mais qui peut tout aussi bien amener à une conclusion que leurs systèmes sont épineux et qu’il faudrait bien se garder de s’en inspirer. La philosophie du Droit varie selon les cultures, notre droit s’inspire du droit romain, pas du droit anglo-saxon, et c’est tout un corpus de textes qui a ses propres cohérences qui va avec.
-
La légitimité, l’encadrement ou non des tests ADN fait en effet partie de la discussion. La France a une position mais rien n’est gravé dans le marbre. La culture française est très dogmatique sur certaines choses. Beaucoup de choses touchant à l’identité sont tabous, alors que dans d’autres pays elles ne posent pas de problème particulier.
Qu’on limite l’utilisation de certaines informations intimes est souhaitable. Que dans un contexte spécifique certaines informations soient recherchées, comme c’est le cas ici, est compréhensible - sinon éthique et légal. Quelle que soit la loi le problème humain qui est à l’origine du recours au test ADN n’est pas pris en compte, documenté, soupesé, n’a pas d’existence autre qu’un grand vide juridique et sociétal.
-
Beaucoup de choses touchant à l’identité sont tabous ...
Ce n’est pas mon impression. Je dirais que c’est difficile d’en parler, et ça tient au sujet lui-même, « l’identité » ... vaste sujet, on a eu l’occasion de la voir avec le débat sur l’identité nationale par exemple ... il y a plusieurs perspectives, c’est très difficile d’en cerner les contours, et donc impossible à définir, d’autant plus que la nation n’est pas une notion figée, elle s’inscrit dans une dynamique permanente dont les visages ont changé au cours de l’histoire, et changent au fil des générations, des réalités économiques, migratoires ...
-
Comment ça baiseur-payeur !
La femme se tape l’épicier et lui amène la note ? L’épicier qui voulait juste...L’avantage du test ADN c’est que, maintenant un père saura qu’il est père.Le problème pour les femmes, c’est qu’elles ne pourront plus se foutre de nous.L’avantage, c’est que le gamin saura de qui il vient réellement.Les enfants ne sont pas des objets ou des propriétés appartenant aux femmes.La preuve ! Mon ex refuse de payer la pension alimentaire !Alors l’instinct maternel....-
En plus du choc d’apprendre que sa femme l’a plus que fait cocu, qu’il n’est pas le père de 3 enfants qu’il croyait être les siens, cet homme devrait payer une pension alimentaire ?
Faut arrêter là !La justice doit tenir compte du comportement, et je pèse clairement mes mots, plus que déplacé de sa femme, de la trahison qui a été tue pendant des années.-
@ Nums
il ne faut pas jeter la pierre à la femme adultère aussi vite.
On ne sait pas tout ...
Sa femme l’aimait sûrement, peut-être n’arrivait-il pas à lui faire un enfant (dès fois ça arrive ! ) ? ... elle ne voulait pas le vexer, elle la voulait sa p’tite famille nombreuse avec 4 mioches au moins et lui comme père ... et puis les FIV , c’est le labyrinthe aseptisé, les foules de questions, d’analyses, ... c’est pas très romantique ... un truc à casser le désir, à tuer l’amour !
Elle a demandé au facteur, à l’épicier, à un collègue, un copain ou un passant, c’est moins compliqué qu’une PMA ... très contents l’un et l’autre de rendre service ... un peu comme ceux qui se lancent dans la GPA avec une bonne amie ... la gestation pour amis.A partir de cette histoire dont on sait peu, on peut imaginer des tas de scénarios ...
-
D’accord avec vous.
C’est en cela que l’on peut dire que le Canada pour le moins est devenu une société matriarcale.
Je le résume en cette phrase : Que l’homme donne la gifle ou qui la reçoive, il est coupable.
-
Dans ce cas, le bon sens voudrait que la femme assume seule financièrement les enfants ou alors avec les pères biologique dans la mesure si ils étaient d’accord pour devenir père. Les enfants seront seront moins riche, dans leurs cas est-ce le plus important ?. La protection des enfants à bon dos, rien n’empêche que des liens autres que financier soit maintenu entre le pseudo père et les enfants qu’il a contribué à élever. On peut parier, que si lui même se trouve être père d’une relation extra conjugal, il serait condanné à payer. Les enfants sont à plaindre d’avoir une mère comme celle là, je ne donne pas chèrs de leurs relation future avec elle.
-
Il n’est pas leur père, sa paternité est une escroquerie cela doit lui donner des droits à lui aussi. Personne ne peux juger les décisions qu’il prend dans la mesure ou seul lui sait ce qu’il lui appartient de faire. Si la loi commence a s’occuper de cela et refuse le droit des hommes d’être père ou pas, il faudra aussi interdire l’avortement.
-
-
l’amour teotl ce n’est pas une question d’intelligence ou de connerie.
-
Cette Rachida Dati, qui n’est pas tombé du dernier palmier venu, nous montre la marche à suivre.
Ah, que de belles histoires à raconter à la veillée le soir.
L’ADN reformule l’histoire du petit Poucet,
vous savez,
ce sale gosse que les parents avaient tenté de se débarrasser en forêt, et qui les a niqué avec ces petits cailloux qu’il avait planqué dans les poches.Aussi un conseil, si vous voulez vous débarrasser de votre gosse, regardez bien s’il n’a pas de chromosomes dans les poches.
On vit vraiment une époque formidable !
-
-
Hélas,
Toutes ces discussions et réactions, qu’elles soient savantes ou épidermiques seront bientôt inutiles. Elles le sont déjà sans doute.
Parce que la dépénalisation de l’inhumanité est soit en bonne voie, soit achevée déjà. Et tout, ou presque, peut se faire en toute bonne conscience.
La référence aux sentiments particuliers et à l’engagement entre un homme et une femme qui se choisissent pour vivre et pour élever des enfants sert encore un peu de rideau de fumée pour cacher la réalité aux non initiés. Cette référence est en passe de ne plus être nécessaire parce que le cas canadien cité est très probablement le cas le plus fréquent partout. Bientôt on n’aura plus besoin de cette antinomie (bien acceptée d’ailleurs) : admettre que la « liberté sexuelle » est un fait acquis (depuis longtemps) et parler en même temps d’adultère. Il faut ainsi admettre maintenant ou sous peu que la notion d’adultère est une survivance anachronique et qu’il est urgent ett honnête de supprimer ce mot du dictionnairer tout de suite.
De gré ou de force la pensée dominante devra aussi éliminer du vocabulaire le mot « enfant », particulièrement gênant dans la marche triomphale vers la Liberté. Pendant une période intermédiaire on a répandu cette idée commode qu’il valait mieux, pour les enfants, se séparer que se disputer (en faisant objet de scandale l’idée que ce qui valait le mieux pour les enfants c’était de ne pas se disputer ET de ne pas se séparer). Voyant ce que je vois et lisant ce que je lis, je suis fondé à croire que tous ces artifices ne sont plus nécessaires. On peut s’en donner à cœur joie ouvertement : Vive la Liberté (avec un grand L bien sûr) !
Bonne planète à tous....-
Oui,
Mais dans le même temps que les vieux schèmes se délitent, je pense que les gens vont aussi exiger les uns des autres des engagements, des contrats synallagmatiques personnalisés. Ce sera la contractualisation de tout (Car il y aura encore bien des choses qu’on ne pourra pas faire seul ou avec quelqu’un de volatile) -
Easy, la contractualisation généralisée est en effet l’évolution probable et logique. Elle est déjà très avancée. Elle est la conséquence d’une forme de liberté et du libre consentement. Tout est relatif aux modes de vies individuels. Cette formidable liberté est-elle à ce point indigeste et difficile à faire sienne ? Ou montre-t-elle des facettes imprévues et moins glamour que dans les rêves ?
-
Une remarque qu’on m’a faite sur l’importance du biologique.
Imaginons une maternité où l’on donne aux mères n’importe quel bébé, où l’on échange le sien avec celui de la voisine par exemple : ce serait l’émeute et le carnage.
-
Le biologique au centre des relations humaines devient une dangereuse dérive. Encore une conséquence de la religiosité envahissante et de la droitisation des esprits : replis identitaire sur soi, sa famille, ses gènes…
C’est assez monstrueux, ces enfants abandonnés par un père sous prétexte qu’ils n’ont pas le bon gène.
Ils comprendront plus tard que, tout comptes faits, ils ont eu de la chance de découvrir assez tôt qui était vraiment leur « papa » : une petite crapule qui a fait semblant de les aimer et qui ne mérite pas plus qu’un mépris total. Ils trouveront tellement mieux ailleurs que cette paternité de contrebande.-
Pourquoi considérer la biologie sous un angle aussi négatif ? La biologie serait de droite ? Ce n’est pas sérieux. La famille est une matrice et une tanière. Biologique, philosophique, la famille - et l’appartenance - fait partie de la construction personnelle. Elle dit d’où nous venons, ce qui me paraît infiniment légitime et utile pour se connaître soi-même, et rencontrer l’autre dans le respect et tenter de comprendre d’où il vient. Je pense que la coupure d’avec la biologie est diluante de l’identité et créatrice de soumissions identitaires incontrôlables.
Maintenant, si le biologique est si mauvais, si dangereux, mélangeons les bébés à la naissance dans les maternités et tirons les pères au sort. La question sera réglée.
Que les mères qui sont d’accord avec cette idée lèvent la main !
-
Ce n’est pas la biologie qui est de droite : c’est l’usage éhonté que vous en faites…
Vous en connaissez bcp des mères qui, si elles se rendent compte de l’erreur quand l’enfant a 10 ans, vont le rapporter à la maternité parce que ce n’est pas leur « vrai » fils issu de leurs gènes et de leurs entrailles ??
Et puis vous manipulez les mots : le biologique n’est ni mauvais ni dangereux, mais il reste à sa place, soumis aux valeurs culturelles des droits humains.
Si vous découvrez que votre enfant de 10 ans souffre d’une maladie génétique incurable, vous l’abandonnez ? -
Votre féminisme transpire de hargne.
Que de mépris pour les hommes.
Vos propos sont trop souvent ontranciés.
Et tout ce qui est exagéré est insignifiant.
Vous ne vous exprimez pas, vous aboyez. Vous mélangez tout. Plus de discernement, que de la haine.
Je pense que dans un cas contraire (il s’agit d’ une vision, on change les rôles), vous auriez eu plein d’indulgence et auriez trouver des circonstances atténuantes à la mère. Et vous auriez dit : Salaud de mec qui a osé la tromper et lui mentir. Il ne mérite que mépris... etc.
Le mépris pour la gente masculine, ça marche à tous les coups et en toutes circonstances avec vous. Pour avoir tant de haine à leur égard, vous devez avoir de très gros problème avec les hommes. Où avec vous-même. Il est plus que probable que la deuxième hypothèse soit la principale.
Il n’y aura plus de commentaire de ma part vous concernant. Je vous ai tout dit.
-
Calmez-vous : il n’y a rien de éhonté, je ne fais aucun usage, je pose une discussion de manière très mesurée et chacun y contribue. Evidemment vous devez vous sentir tellement mieux que moi pour oser me parler d’un « usage éhonté » : la discrimination et la stigmatisation se parent parfois des ailes de l’ange...
A part cela voici un cas intéressant en France. La mère est effondrée. Elle saisit la justice. Mais ne veut pas d’échange d’enfants :
"Sophie Serrano vit un cauchemar, « une souffrance affective inhumaine qui empire avec les jours », dit-elle. Cette mère de trois enfants porte plainte aujourd’hui après avoir découvert il y a quatre ans que son aînée de 14 ans n’était pas sa fille. Le nourrisson a été échangé avec un autre bébé dans la maternité cannoise où elle est née en 1994.«
Et ici un cas d’échange après 18 mois d’erreur :
»La famille tchétchène n’a accepté d’échanger l’enfant, qui ressemble comme deux gouttes d’eau à sa mère biologique, une blonde aux yeux bleus, qu’après deux tests ADN et une décision judiciaire l’y obligeant."
-
@ Colre : J’ajoute à mon précédent commentaire que la comparaison avec un enfant atteint d’un trouble génétique n’a rien à voir avec le cas cité dans mon article et que cette comparaison est particulièrement étrange.
-
@ COLRE
Vous racontez n’importe quoi. La religion dicte en général d’assumer ses engagements moraux et se contrefiche du biologique.
« Vous serez unis pour le meilleur et pour le pire. » ça vous dit quelque chose ?
Pour l’église des enfants nés dans le cadre du mariage ne sont JAMAIS des bâtards, peu importe l’origine de la conception.
Cessez donc d’accoler votre vision à œillères sur les autre et laissez leur le soi de dire leur pensée eux mêmes...
-
sur ce coup, il y a eu tromperie de la part de la mere.
Le mensonge sur la paternité doit être considérer comme un viol moral..
Comme seule la mère dispose de l’information exacte sur la paternité, le père devrais dans ce cas avoir la garde des enfants et la mere la charge de la pension alimentaire.-
L’homme le plus démuni aime autant que le plus riche. Je ne vois donc pas le lien qu’il y a entre l’amour et le fait de payer ou non une pension alimentaire.
De plus cette pension revient à la ’mère’ ce qui est plutôt vexatoire pour cet homme. Certains hommes préfèrent tuer toute la famille. Il ne l’a pas fait, c’est tout à son honneur.Les pères biologiques étant identifier et responsables juridiques ils devraient subvenir aux besoins des enfants.Je suis d’accord avec Ruut pour le reste.-
Première chose aux pères et futur pères si vous voulez évités ce genre de déconvenue faites un test de paternité, vous serez à quoi vous en tenir.
Ensuite dans cette histoire on voit le schéma classique,on rejette la faute sur les hommes alors que ce sont eux les victimes de l’histoire, la femme blanche colombe innocente, victime perpétuelle. Bref des le départ cette histoire par d’un principe misandre.
La femme ne se contente pas de le tromper gentiment, elle ramène carrément les enfants d’un autre, sur 4 enfants 3 ne sont pas les siens, belles performance.Si la justice aurait un semblant de justice, non seulement monsieur ne paierait pas, mais la manipulatrice en question devrait rembourser les frais variés et divers que monsieur a dépensé pour pour des enfants qui n’étaient pas les siens, et bien sur un dédommagement pour le préjudice moral.
Et secondo les vrais pères biologiques ne devraient pas payés non plus.
La femme qui arrive 10 ans plus tard coucou c’est moi tu dois me donner de l’argent pour un enfant que je t’ai fait dans le dos il y a 10 ans de cela.
Non mais vous êtes sérieux ?
La seule fautive dans l’histoire c’est cette manipulatrice qui s’en tire même pas avec une tape sur les doigts, on est en plein délire.
Ce que je vois avec se jugement au Québec c’est la peur de mettre des gardes fou à la toute puissante domination féminine sur la reproduction, la peur de mettre des gardes fou à toutes ses dérives.
Donc on décide que c’est les hommes qui devront payés pour les dérives des femmes.
La question étant jusqu’à quand l’homme ne va pas bronché ?
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON