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Les commentaires de Dan



  • Dany romantique 5 mars 2013 09:31

    Vous êtes malgré la sympathie que j’ai pour vous en plein aveuglement idéologisé, dans un déni de vertu béatifiée.. N’est pas Aymeric Caron qui veut, Il a une exposition médiatique qui lui confère une fanfare, entouré des bien-pensants appliquant la langue de Bois.Il est agressif et pitoyable de mauvaise foi. Vous le voyez avec le retour à votre article qui est démenti par un échantillon de près de 200 avis ce qui est signifiant, non ? Si votre article est aussi massivement lu ce n’est pas qu’il est plébiscité ; c’est qu’il soulève parfois l’indignation des petites gens. 

    Il n’y aurait pas d’immigration de peuplement ? Venez chez moi à Bobigny 2 ou a Rosny 2 ou a Paris nord 2. Vous êtes dans un déni de combat. militant que je peux comprendre mais cela vous empêche de voir. 
    Il faut-être plus analytique que cela et aussi écouter les autres qui ont un ressenti qui n’est pas fantasmagorique. Il y a une réalité sociale avec un déséquilibre de la mixité imposée par le capital. 
    Vous ne vous interrogez pas si les livres les plus virulents contre Mme Le Pen ont été sortis en campagne électorale par Mme Parisot et Mme Kosciko-Morizet ?
    Qu’on t-elles à voir avec l’internationalisme prolétarien ? Ce leitmotiv de la IVe Internationale proposait aux peuples de se fédérer dans leurs pays réciproques contre le grand capital mondialisé. Et non point une fuite en avant pour se regrouper vers un Eldorado supposé. La France ne peut accueillir toute la misère du monde. La conquête sociale passe par des luttes dans son pays d’origine. Tendre la main oui, mais se substituer non. La libre circulation oui, mais l’implantation subit non. Cela exaspère les cultures identitaires créant un Lumpen-prolétariat qui se met hors jeu dans la société dans une société de non-droit, tout en adoptant des positions victimaires. 
    On est loin d’une saine lutte des classes car les populations qui arrivent ne sont pas intégrées et ne veulent pas s’intégrer, c’est le pire.
     Bon courage à vos chimères. 


  • Dany romantique 4 mars 2013 23:00

    Rosaelle vous êtes pour l’immigration dans le sens de l’internationalisme je suppose. C’est plutôt positif en terme de luttes de classes. Je suis pour la lutte des classes mais l’immigration n’est pas vertueuse par essence. Les anciennes colonies ont eut leurs indépendance et c’était normal . Après, comme dans les révoltes arabes le plus dur reste à faire. Le dessein de l’immigration en France par les autorités(pour le compte du Médef) était de mettre en concurrence les travailleurs de souche avec les entrants qui rêvaient d’Eldorado. Le résultat fait que les identités culturelles se mettent également en concurrence au prétexte de la proéminence de l’islam vis à vis de la laïcité républicaine. Pour l’insécurité les faits de délinquance sont en évolution dans une société duale déséquilibrée. Ce n’est pas une phobie du F.N. qui n’en est pas n’est pas l’inventeur. On ne doit pas se laisser classifier dans le panorama que l’on nous propose. On n’a pas besoin d’un décodeur tel que le F.N. pour le constater. L’analyse du phénomène n’est-elle plus autorisée pour autant ?

    Les prisons, les condamnations sont en corrélation avec la misère des quartiers. Ce n’est pas une vue de l’esprit. Le réflexe identitaire est chose complexe, cela vient de loin. A ce titre nous sommes tous tyrans ou victimes. 
    Faire un constat sociétal n’est pas interdit. On n’a pas besoin de parrainage d’un parti officiant.
    Je pense que la situation est devenue malsaine par le jeu du laxisme de l’immigration subie par les classes défavorisées qui voient les difficultés économiques s’ajouter entre le chômage, la précarité, l’exploitation et maintenant la changement de population sociologique qui constitue un choc culturel. Et que cela crée des tensions identitaires qu’il était prévisible de deviner. La gauche globalement on doit le regretter a laissé les classes laborieuses se débrouiller par elles mêmes ne s’occupant plus que du sociétal au détriment du social. On le voit avec Hollande qui est sur la voie de Tony Blair acceptant une Europe des marchés.
    Les ouvriers, employés, artisans, fonctionnaires professeurs sont les oubliés de la mondialisation. Ils ressentent en plus la prégnance d’une immigration de peuplement qui ne s’intègre pas selon nos valeurs. C’est la réalité.
        


  • Dany romantique 2 mars 2013 06:09

    Je crois qu’il est le premier signe véritable d’un nouveau souffle démocratique. Je doutais de la politique italienne avec sa traversée Berlusconienne. Voilà qu’ils nous surprennent avec l’éclosion de Grillo. Il est une menace pour l’U.E. bien plus que Tspyra car il rejette concrètement l’euro. C’est le pêché originel auquel s’ajoute son indépendance d’esprit sur les questions internationales (Iran). Les révoltes grondent en Espagne et en Grèce. Que fout la France , pays de la révolution légendaire qui n’est plus intéressée que par l’exportation du concept ( Libye, Syrie) avec des alliances douteuses d’intégristes à caractère fascisant type Aqmi .

    A suivre... 


  • Dany romantique 26 février 2013 23:55

    Tout à fait d’accord avec ce que vous avez récapitulé. Je me suis fait exactement la même réflexion sur l’ensemble de l’intervention de ce bouffon de Farage qui se fout pas mal du modèle social français et encore plus s’il avait à aligner les critères sociaux de l’ Angleterre sur un consensus européen et à harmoniser la fiscalité de l’U.E.Il est anti-Hollande comme Coppé ou Fillon le sont : ce sont des querelles de clics politiques héréditaires.

    On peut être certain de son affinité à protéger les capitalistes, la City et les Iles anglo-normandes, paradis fiscaux de la dite City.
    Bien entendu l’U.E. est un échec social, économique et démocratique. L« euro est au service des libéraux Allemands qui »profitent" du véhicule monétarisre européen, basé sur le libéralisme déréglementé le plus pur. 
    Mais sur le constat on ne va pas faire la courte échelle à des Tatchériens avérés. 


  • Dany romantique 26 février 2013 23:04

    Je ne partage pas les desseins de Nigel Farage. C’est un néo-classique, « Tatchérien » qui critique la gauche et le socialisme comme un Pavlovien. Il faudrait déjà qu’il travaille ses dossiers : la retraite en France n’est plus à 60 ans mais à 61 ans et demi dont 42 années de cotisations certifiées. Par ailleurs la retraite à 60 ans (progrès social s’il en est ) a été décrété par Mitterrand et non François Hollande. Il faut accorder à César ce qui lui revient. Pour l’augmentation du smic sans doute trouve t-il scandaleux une hausse qui équivaut à 4 paquets de cigarettes/mois ?? .L’impôt à 75 % au dessus d’un million sans doute trouve t-il aussi cela douloureux ? Ah le pragmatisme de la City, c’est quelque chose ! 

    Farage est un bouffon, un mal élévé et méprisant ( voir avec ce brave Van Rompuy) .Il fait régulièrement entendre la petite musique du capitalisme le plus dur dans la déréglementation certifiée Adam Smith corrigée par Mitton Friedman.
    S’il est enclavé -le pauvre- dans le train fantôme européen c’est de la faute de ses dirigeants. Il n’est pas obligé de se brosser le cul sur les bancs de Strasbourg s’il le déteste tant, non ? Qui l’oblige a y siéger dans l’absolu ? L’Angleterre comme le royaume uni sont les passagers clandestins de l’U.E. Ils sont dedans pour les avantages et dehors pour les problèmes. Pas de souci pour moi, je suis souverainiste alter-mondialiste alors je ne suis pas du tout aficionados de l’U.E. Mais ce n’est pas non plus ce Farel , chien de garde des tories qui nous fera la leçon. Et pour l’analyse critique du citoyen Hollande, qu’il nous laisse le morceau.Nous savons le faire ( voir mon article : « Six mois de régime Flamby » d’il y a deux mois).
    Mais lui, messager profiteur des bankers, n’est pas habilité à nous faire la leçon d’école maternelle. 
    Je préfère écouter les voix des « économistes atterrés » , de Jacques Sapir, de Jean Claude Michéa, de Frédéric Lordon ou d’Etienne Chouard pour trouver des référents dignes de ce nom. 
    Et de ce NON ...de 2005 au traité européen de Giscard.
    J’imagine pour vous vouliez une tête de gondole symbôliquement pour poser votre argumentation.
    Mais il faut choisir ses référents...car la facilité
    Sans rancune. 


  • Dany romantique 21 février 2013 17:06

    Bien documenté.Très intéressant. L’histoire entre les deux guerres est révélatrice du comportement du monde des affaires. La vérité, c’est l’empire anglo-saxon américain a laissé Hitler envahir l’URSS au prétexte du pacte germano-soviétique. Aussi les américains n’ont-ils pas bougés pour stopper l’arrivée de Franco pas plus pour défendre la France en 1939.

    Les accords de Munich des « alliés » étaient l’équivalent du pacte germano-soviétique. Dans la guerre il n’y a pas de sentiment, pas de morale républicaine, démocratique, ou autre. Il n’y a que des stratégies d’alliance. Des intérêts bien compris.
    La réalité c’est que les américains et les anglais en laissant faire étaient passivement derrière Hitler pour mater les communistes, en laissant se dérouler l’opération Barberoussse. Ce n’est qu’après l’entrée du Japon dans la danse que les américains sont venus, tardivement, donner un coup de main aux Russes contre les nazis qui commencaient à perdre du terrain avec leur défaite à Stalingrad. L’europe à part l’Angleterre n’était qu’un champ de ruines. Le torchon brûlait trop au goût de l’empire oligarque.


  • Dany romantique 21 février 2013 03:00

    Ariane je sais bien qu’il y a une différence entre FN et le Front de G. Cela porte sur l’analyse de l’immigration et l’importance de l’Etat principalement et sur la redistribution des aides sociales.

     Pour les questions sociales du travail et économiques leurs vues sont les mêmes : anti-mondialisation, contre le joug de la finance, contre les institutions de l’U.E., du FMI, de la BCE, de l’OMC. Les deux souhaitent réintégrer le secteur industriel en relocalisant. Ils souhaitent du réel protectionnisme aux frontières et avoir des prêts à taux zéro par la BCE ou la BDF. donc plus de souveraineté aux Etats/nation. Ils sont contre le traité budgétaire européen. Ils souhaitent remonter le smic de 200 euros et une retraite à 60 ans. Ils dénoncent les salaires et dividendes des grands patrons et les niches fiscales ; enfin ils sont pour un Etat laïque fort, indépendant des religions et du communautarisme. Idem en politique internationale. Sauf sur le choix de garder l’Euro.
    Cela fait beaucoup de points convergents, non ?...
    Reste que les militants du FN sont souvent rascistes et anti-communistes ce qui pose problème effectivement. Mais je ne pense pas que « l’électorat du FN » lui, soit composé d’anciens de l’Algérie française et du mouvement Occident. Le problème du FN c’est que JM Le pen soit toujours représentatif d’un collectif rabougri ayant des Royalistes, des ex de l’OAS et d’Action Française en son sein, ainsi que des anti-communistes style Mc Carthy 1953 non révisé . Vielle marotte aussi avec les intérêts « Poujadistes réactionnaires » des années 50.
     A ce titre cette frange est dangereuse et irrécupérable. C’est bien là le drame car, sinon, il existe une grande proximité dans la mise en cause de l’oligarchie capitaliste. Le NPA et le Ft de G sont trop angéliques pour moi sur les flux migratoires. La culture française se doit d’assimiler mais ne peut prendre en charge toute la misère du monde, considérant qu’il y a un seuil de tolérance Darwinien avec un risque de perte d’identité nationale qui trouble la cohésion sociale. Nous ne sommes pas responsables des effets de la colonisation opérée pour le bénéfice de la bourgeoisie d’il y a un siècle et demi ! Etant anti-colonialisme, je ne suis en rien redevable de la III ème ou la IV ème République. Les immigrés viennent pour deux raisons : l’intégration économique grâce à la langue française et par la volonté du MEDEF de faire pression sur les salaires à la baisse. Par une concurrence de l’armée de réserve du capital (Marx) que sont les chômeurs. C’est Georges Marchais qui en faisait le constat en 1980 à Montigny. 
     La droite extrémiste pour moi c’est la droite bourgeoise (l’UMP) celle des patrons, des banquiers, des élites du show-bizz qui sont des exonérés fiscaux, c’est le MEDEF, etc...
    La République, la démocratie, les droits de l’homme et du citoyen, la laïcité, sont des valeurs transversales de la société, ni de gauche , ni de droite. 
    Ceci est représentatif des nouvelles fractures françaises, qui ne sont plus de gauche PS, ni de droite UMP.
    La fracture s’opère à présent entre :
    les Elites qui profitent de la crise,
    le Peuple qui subit la crise. 


  • Dany romantique 20 février 2013 19:06

    je suis ok avec ce constat : la sociologie « gauche/droite » n’est plus réaliste du tout. Il faut considérer que le vrai clivage c’est celui du NON au référendum européen de 2005. Je rejoints complètement les thèses de Jean Claude Michéa et Cristophe Guilly sur les nouvelles fractures françaises.

    Le seul problème étant que l’union populaire n’est pas représentative dans la mosaïque électorale classique. Il n’y a aucune chance de fédérer le peuple dans le constat pourtant très semblable du FN et du Front de Gauche, ennemis jurés. Ceci au grand profit de l’oligarchie. Lorsqu’on voit que c’est la patronne du Medef , tout comme NKM , Mélenchon qui ont les écrits les plus durs sur le FN on peut comprendre que le rassemblement populaire d’un socialisme authentique (anarchiste) est loin d’être gagné, car improbable.
    Alain Minc, Attali DSK, BHL, Glukssman et la mafia Bobos/Bling-blings des médias aux ordres peuvent dormir tranquilles ! Le PS c’était prévisible trahi toujours les classes populaires. 


  • Dany romantique 20 février 2013 14:03

    J’ai lu votre témoignage Ariane, c’est bouleversant. 

    J’ai entendu comme vous, hier Hollande dire que les entreprises françaises viendraient prendre des parts de marché...effarant ! Manque d’humanité, c’est chacun pour soi. Ils ne vivent pas dans le même monde que les ouvriers, employés, paysans, pêcheurs, etc...
    L’Europe on le sait maintenant a été voulu comme un formidable accélérateur du capitalisme assis sur un libre-échange incontrôlé, aux seuls fins de tirer profit des échanges marchands et financier (libre circulation des hommes, des marchandises et des captitaux).
    La parti Syriza a raison de ne pas vouloir payer une dette inique. J’ai lu son article dans le Monde Diplomatique. Il faudra bien résister un jour. L’Islande vient de le faire, non ? Par contre je pense qu’il à tord de vouloir rester avec la monnaie, l’euro. No futur. C’est par une monnaie nationale (comme Sapir en parle et Todd) ainsi que par une dévaluation qu’il nous faudra tous passer (sauf l’Allemagne) pour retrouver de la compétitivité commerciale. Il faut retrouver la capacité des banques nationales à battre monnaie. Il faudra bien aussi réinstaurer des droits de douane qui servaient aux modèle social et aux recettes. L’attractivité d’un pays comme la Grèce repose surtout sur le tourisme. Il vous faudra en Grèce imposer l’église orthodoxe riche propriétaire terrienne. Imposer les armateurs du Pyrhé qui en ont profité. Les professions libérales et commerçantes devront aussi rentrer dans le rang du paiement de la TVA, car les caisses sociales se sont vidées, l’impôt foncier pour tous, etc.Démos...
    Les financiers ont beau jeu après cela de dénoncer la fraude fiscale, alors qu’ils vivent de ces relations consanguines dans un jeu affairiste (voir les comptes de Goldman Sachs pour homologuer l’arrivée de l’Etat Grec).
    En France c’est une révolution populaire qui nous attend aussi, comme en Espagne, au Portugal,en Italie. Mais ce sera dur. Les élites bourgeoises et oligarchiques vont vouloir maintenir le cap de l’U.E. et du F.M.I., de l ’OMC, du G20, qui a humilié Papandréou .
     La situation sociale se dégradera encore avec le pacte budgétaire européen mais la droite laissera le peuple prendre peur avec le dessein de retrouver le pouvoir face a des signes extrémistes néo-fascistes type Aube dorée (que nous n’avons pas en France).
     C’est comme dans le film de Visconti ’Le Guépard« l’aristocratie disant : »tout doit changer pour rien ne change« ... 
    En France les gens ont voulu croire Hollande -comme moi- lorsqu’il a dit : » mon ennemi n’a pas de visage, c’est la finance« . Elle a un visage. C’est Goldman Sachs, Wall Street, la City, et le »système" du Libor, la spéculation, les produits dérivés, les CDS, le shadow -banking, les paradis fiscaux, les sociétés off-shorts. Ce sont les pensionnaires de Davos, Bielberger, les copains d’abord .
    Ainsi, beaucoup, beaucoup d’acteurs de l’oligarchie qui pillent l’économie mondialisée mettant en concurrence des travailleurs esclaves d’Asie avec les pauvres des pays européens et américains (voir les Indignés de Wall Street).
    Cela finira bien par s’écouler ; il faudra du temps, des manifs, des révoltes populaires comme en Grèce, comme à Tunis pour les libertés fondamentales.
    Je vous soutien pour votre courage. Et gardez le cap et l’espoir.
    L’histoire est une page blanche.



  • Dany romantique 13 février 2013 12:06

    C’est tout a fait cela, le clientélisme représente un lobby. On le voit aussi a Bruxelles. Sarkozy faisait pareil il cédait devant les gros agriculteurs, les restaurateurs, les médecins, les paradis fiscaux, etc...

    La démocratie bourgeoise formelle empêche toute respiration du corps social pendant 5 ans.
    Le référendum est planqué dans la musette, refusé au peuple jugé inapte et irresponsable. Quel mépris !. Il faudra faire un printemps français avec une assemblée constituante, en occupant les usines et la rue comme en 68.
    S’indigner c’est bien mon cher Stephan Hessel mais il faudra bien passer à la vitesse supérieure.
    On ne va pas se sublimer longtemps à écrire chaque semaine une tribune dans Agora Vox. 
    Il faut prendre l’Agora.


  • Dany romantique 23 janvier 2013 16:46

    Je suis en accord avec cette analyse. C’est assez rare de faire la part des choses sur le nouveau prolétariat. Cela découle de Marx qui déjà parlait du lopen prolétariat et de l’armée de réserve du capital. Ce sont les conditions de la misère qui tiennent les coûts salariaux. Aujourd’hui ce sont les immigrés qui influent -sans en connaitre- l’abaissement du modèle social, issu des luttes populaires. La stratègie du Médef est de faire rentrer les immigrés pour maintenir la pression. La marchandisation de l’économie va avec la déréglementation de l’économie qui ouvre les frontières sans réciprocité de niveau de vie. D’où des droits de douane abandonnés qui ne jouent plus leur rôle d’amortisseur. Le travail low-cost issu des pays émergents nous entraine dans une course perdue d’avance à la compétitivité. L’U.E. a placer l’économie en termes néo-libéraux de l’économie de « marché » capitaliste : l’ouverture des frontières se traduisant par la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux.

    La société française ne répond plus effectivement au clivage gauche/droite traditionnel. Il s’agit à présent des élites vs le peuple. Le peuple étant taxé de populiste plutôt que de le dénommer populaire, afon de culpabiliser les personnes contre la pensée unique.

    Le problème de la dette n’est pas une crise proprement dit, mais une « constante ». La disparition de la Banque de france a conduit à remettre à l’U.E. et la B.C.E. les clefs de la souveraineté. Sans souveraineté il n’est pas possible d’agir sur les fondamentaux économiques, comme autrefois avec les 30 glorieuses et la régulation Keynaisienne, qui rendait a peu près équilibré le travail et le capital.

     La dette cumulée provient aux 3/4 des intérêts cumulés, au profit des banques. Le jeu boursier n’est pas encadré à dessein en accord idéologique avec Wall street et la City qui eux tiennent les clés de la spéculation financière, la nouvelle économie concrète.

    , Cette dette qui délite le modèle social est un outil parfait pour détricôter les avantages acquis. On nous dira que nous sommes trop chers et qu’il faut diminuer les charges. Sauf que le rapport étant de 1 à 20 on ne peut pas y parvenir bien entendu. Avec le chantage aux suppressions d’emplois appuyé par les délocalisations à jet continu. Ce qui reste ce sont les clichés des élites economiques qui sont associées aux gouvernants.

    L’arrivée de Hollande n’a rien changé on le savait. Je suis en accord avec Christophe Guilly dans son livre qui parle des « frâctures françaises » la gauche abandonnant le prolétariat.industriel et agricloe.

    Le problème est politique et économique l’un et l’autre étant mêlés. 



  • Dany le rouge 11 décembre 2012 02:51

    Je n’ai rien à t’épargner. Pa besoin de commentaires mesquins. Si tu n’aimes pas c’est ton problème..