Vous êtes malgré la sympathie que j’ai pour vous en plein aveuglement idéologisé, dans un déni de vertu béatifiée.. N’est pas Aymeric Caron qui veut, Il a une exposition médiatique qui lui confère une fanfare, entouré des bien-pensants appliquant la langue de Bois.Il est agressif et pitoyable de mauvaise foi. Vous le voyez avec le retour à votre article qui est démenti par un échantillon de près de 200 avis ce qui est signifiant, non ? Si votre article est aussi massivement lu ce n’est pas qu’il est plébiscité ; c’est qu’il soulève parfois l’indignation des petites gens.
Rosaelle vous êtes pour l’immigration dans le sens de l’internationalisme je suppose. C’est plutôt positif en terme de luttes de classes. Je suis pour la lutte des classes mais l’immigration n’est pas vertueuse par essence. Les anciennes colonies ont eut leurs indépendance et c’était normal . Après, comme dans les révoltes arabes le plus dur reste à faire. Le dessein de l’immigration en France par les autorités(pour le compte du Médef) était de mettre en concurrence les travailleurs de souche avec les entrants qui rêvaient d’Eldorado. Le résultat fait que les identités culturelles se mettent également en concurrence au prétexte de la proéminence de l’islam vis à vis de la laïcité républicaine. Pour l’insécurité les faits de délinquance sont en évolution dans une société duale déséquilibrée. Ce n’est pas une phobie du F.N. qui n’en est pas n’est pas l’inventeur. On ne doit pas se laisser classifier dans le panorama que l’on nous propose. On n’a pas besoin d’un décodeur tel que le F.N. pour le constater. L’analyse du phénomène n’est-elle plus autorisée pour autant ?
Je crois qu’il est le premier signe véritable d’un nouveau souffle démocratique. Je doutais de la politique italienne avec sa traversée Berlusconienne. Voilà qu’ils nous surprennent avec l’éclosion de Grillo. Il est une menace pour l’U.E. bien plus que Tspyra car il rejette concrètement l’euro. C’est le pêché originel auquel s’ajoute son indépendance d’esprit sur les questions internationales (Iran). Les révoltes grondent en Espagne et en Grèce. Que fout la France , pays de la révolution légendaire qui n’est plus intéressée que par l’exportation du concept ( Libye, Syrie) avec des alliances douteuses d’intégristes à caractère fascisant type Aqmi .
Tout à fait d’accord avec ce que vous avez récapitulé. Je me suis fait exactement la même réflexion sur l’ensemble de l’intervention de ce bouffon de Farage qui se fout pas mal du modèle social français et encore plus s’il avait à aligner les critères sociaux de l’ Angleterre sur un consensus européen et à harmoniser la fiscalité de l’U.E.Il est anti-Hollande comme Coppé ou Fillon le sont : ce sont des querelles de clics politiques héréditaires.
Je ne partage pas les desseins de Nigel Farage. C’est un néo-classique, « Tatchérien » qui critique la gauche et le socialisme comme un Pavlovien. Il faudrait déjà qu’il travaille ses dossiers : la retraite en France n’est plus à 60 ans mais à 61 ans et demi dont 42 années de cotisations certifiées. Par ailleurs la retraite à 60 ans (progrès social s’il en est ) a été décrété par Mitterrand et non François Hollande. Il faut accorder à César ce qui lui revient. Pour l’augmentation du smic sans doute trouve t-il scandaleux une hausse qui équivaut à 4 paquets de cigarettes/mois ?? .L’impôt à 75 % au dessus d’un million sans doute trouve t-il aussi cela douloureux ? Ah le pragmatisme de la City, c’est quelque chose !
Bien documenté.Très intéressant. L’histoire entre les deux guerres est révélatrice du comportement du monde des affaires. La vérité, c’est l’empire anglo-saxon américain a laissé Hitler envahir l’URSS au prétexte du pacte germano-soviétique. Aussi les américains n’ont-ils pas bougés pour stopper l’arrivée de Franco pas plus pour défendre la France en 1939.
Ariane je sais bien qu’il y a une différence entre FN et le Front de G. Cela porte sur l’analyse de l’immigration et l’importance de l’Etat principalement et sur la redistribution des aides sociales.
je suis ok avec ce constat : la sociologie « gauche/droite » n’est plus réaliste du tout. Il faut considérer que le vrai clivage c’est celui du NON au référendum européen de 2005. Je rejoints complètement les thèses de Jean Claude Michéa et Cristophe Guilly sur les nouvelles fractures françaises.
J’ai lu votre témoignage Ariane, c’est bouleversant.
C’est tout a fait cela, le clientélisme représente un lobby. On le voit aussi a Bruxelles. Sarkozy faisait pareil il cédait devant les gros agriculteurs, les restaurateurs, les médecins, les paradis fiscaux, etc...
Je suis en accord avec cette analyse. C’est assez rare de faire la part des choses sur le nouveau prolétariat. Cela découle de Marx qui déjà parlait du lopen prolétariat et de l’armée de réserve du capital. Ce sont les conditions de la misère qui tiennent les coûts salariaux. Aujourd’hui ce sont les immigrés qui influent -sans en connaitre- l’abaissement du modèle social, issu des luttes populaires. La stratègie du Médef est de faire rentrer les immigrés pour maintenir la pression. La marchandisation de l’économie va avec la déréglementation de l’économie qui ouvre les frontières sans réciprocité de niveau de vie. D’où des droits de douane abandonnés qui ne jouent plus leur rôle d’amortisseur. Le travail low-cost issu des pays émergents nous entraine dans une course perdue d’avance à la compétitivité. L’U.E. a placer l’économie en termes néo-libéraux de l’économie de « marché » capitaliste : l’ouverture des frontières se traduisant par la libre circulation des personnes, des marchandises, des capitaux.
La société française ne répond plus effectivement au clivage gauche/droite traditionnel. Il s’agit à présent des élites vs le peuple. Le peuple étant taxé de populiste plutôt que de le dénommer populaire, afon de culpabiliser les personnes contre la pensée unique.
Le problème de la dette n’est pas une crise proprement dit, mais une « constante ». La disparition de la Banque de france a conduit à remettre à l’U.E. et la B.C.E. les clefs de la souveraineté. Sans souveraineté il n’est pas possible d’agir sur les fondamentaux économiques, comme autrefois avec les 30 glorieuses et la régulation Keynaisienne, qui rendait a peu près équilibré le travail et le capital.
La dette cumulée provient aux 3/4 des intérêts cumulés, au profit des banques. Le jeu boursier n’est pas encadré à dessein en accord idéologique avec Wall street et la City qui eux tiennent les clés de la spéculation financière, la nouvelle économie concrète.
, Cette dette qui délite le modèle social est un outil parfait pour détricôter les avantages acquis. On nous dira que nous sommes trop chers et qu’il faut diminuer les charges. Sauf que le rapport étant de 1 à 20 on ne peut pas y parvenir bien entendu. Avec le chantage aux suppressions d’emplois appuyé par les délocalisations à jet continu. Ce qui reste ce sont les clichés des élites economiques qui sont associées aux gouvernants.
L’arrivée de Hollande n’a rien changé on le savait. Je suis en accord avec Christophe Guilly dans son livre qui parle des « frâctures françaises » la gauche abandonnant le prolétariat.industriel et agricloe.
Le problème est politique et économique l’un et l’autre étant mêlés.
Je n’ai rien à t’épargner. Pa besoin de commentaires mesquins. Si tu n’aimes pas c’est ton problème..
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