Où peut-on voir cette conférénces ?
Une mise au point pout l’auteur :
1/ A vous lire on dirait que c’est Bush qui a tenu à s’entretenir et serrer la main de Sarkozy. Non, C’est Sarkozy qui a fait des pieds et des mains pour rencontrer Bush. Au départ cette rencontre n’était pas envisagée coté US, mais Bush a fini par accéder à la demande.
2/ Sarkozy a encensé la politique américaine au cours de ce voyage. Pourquoi pas, c’est son droit, mais il l’a fait d’une manière vraiment obséquieuse indigne d’un chef d’Etat en :
- S’excusant de l’arrogance française. La France s’est opposée à une guerre que même les américains reconnaissent maintenant être une des pire manipulations politique de l’histoire par le gouvernement Bush. C’est plutôt la position de la France qui devrait être encensé pour avoir vu juste et éviter à des français de massacrer et de se faire massacrer pour des mensonges !!! Au minimum, s’il a peur de facher Bush, Sarkozy aurait dû éviter ce sujet pour se contenter des banalités de rigueur. C’est ce que font les vrais diplomates désireux d’arrondir les angles sans s’abaisser.
- En assénant des contres vérités sur le modèle de société américain censé être le véritable ascenseur social dont il faudrait prendre modèle en France. Alors que justement ce pays est celui qui offre le moins de mobilité sociale et est l’un des plus inégalitaires qui soit en terme de revenus et de capital.(multiples études sociologiques européennes et US à l’appui)
On peut se demander si ce voyage n’avait pas pour but de simplement tirer une photo avec l’homme le plus puissant du monde. Pour atteindre ce but, Sarkozy s’est attiré ces faveurs de la manière la plus vile qui soit, en s’alignant sur toutes les positions des néo conservateurs américains, au mépris de la réalité et de ses propres opinions.
3/ La photo justement ! L’équipe Sarkozy a truquée la photo publiée dans les média, le montrant plus grand que Bush alors que sur la photo originelle c’est l’inverse (Bush est bien plus grand)
Que Sarkozy soit compléxé par sa taille, soit.
- Mais vouloir paraître physiquement plus grand que l’homme le plus « grand » du monde, n’est ce pas une démesure inquiétante de l’égo ?
- Peut-on faire confiance à une homme capable de travestir la réalité en réaction à ses complexes (dont tout le monde se fout par ailleurs) ?
- Peut-on faire confiance à un homme se vassalisant devant le suzerain du monde, impliquant les français qu’il dit représenter (contre leur bon vouloir), juste pour paraitre investi par le président américain
Les américains ont du bien se marrer en voyant ce « petit » prétendant au trône de France faire le bouffon devant eux et essayer par la suite de paraitre plus grand que l’homme dont il est venu mendier le parainage !
Les bourdes internationales de Ségolène, même si elles relèvent de l’approximation et de la mauvaise connaissance des sujets, ne relèvent pas d’une telle indignitée.
Daniel fait la confusion entre musulmans et islamistes radicaux (ou intégriste). C’est triste d’être encore si peu informé et d’oublier justement le pourquoi de cette mesure, tout en insultant les autres
L’idée de financer en partie des mosquées est justement pour éviter que les lieux de cults et leurs imams ne soient financés par des fonds étrangers fournis par des groupes salafistes intégristes et dont le but est d’embrigader d’honnêtes musulmans dans leurs causes néfastes voir criminelles. Sarko veut ainsi contrôler les mosquées et ce qui s’y dit. Même si je n’aime pas l’idée que l’Etat finance les religions, ni Sarko lui même, son analyse est bonne et mérite d’être discutée.
Sinon, Sarko a intrônisé lUOIF (frange dure et plutôt intégriste de l’islam de France ) comme aumonier des prisons pour les musulmans. Là par contre c’est carrément criminel puisque des imams prônant un discours clairement anti fançais, anti femmes, et pro Jihad ont accés aux musulmans incarcérés donc plus facilememnt embrigadable pour leur cause
Une dictature qui ne dit pas son nom
Tous le monde semble oublier que la mission principale de la police est de maintenir l’ordre établi. Elle reflète le type de gouvernement dont est doté le pays. A gouvernement fasco, police abusive. Dans un état de droit respecté, la police est muselée par tout un tas de contre pouvoirs, dont la presse et les caricatures. Ces dernières ont pour objet de dénoncer en forçant le trait.
Il est presque normal, du moins attendu, qu’un ministre de l’intérieur veuille museler les critiques envers les forces de l’ordre. Ce qui est anormal c’est qu’il le puisse si facilement et avec la complicité active de la justice et des lois françaises et que la société ne réagisse que mollement et laisse faire. Qui a vu ce jugement dénoncé sans les média ? Qui a vu des manifs pour protester ? La faute en revient au peuple.
Si on ajoute le fait que Sarko peut faire virer des journalistes (ex Paris Match), en faire engager (l’affaire Elkabash), refuser de recevoir ls journalistes déplaisant à son égad, envoyer les Rg espionner qui il veut et sans que cela ne lui soit reproché au point de l’obliger à faire amende honorable voir de la condamner, alors on est en droit de se demander si l’Etat Sarko ne se dirige pas vers une dictature qui ne dit pas son nom. On pourra toujours tout dire sans être embastillé mais si on a le malheur de déplaire au prince, on risque d’être harcelé, ruiné devant les tribunaux, voir abusé par la police..... ce qui aura pour conséquence de modérer les ardeurs.
Regarder ailleurs, aux US et la campagne de Bush contre les journalistes et même les politiques contre sa guerre en Irak. Accusés de trahison et menacés d’être lynchés par la populasse (au sens figuré...) au cas où il ne soutiendrait pas la guerre contre le terrorisme au nom du patriotisme. Résultat, tout ou presque ont soutenu l’action du gouvernement, ou du moins n’ont pas été trops critiques envers lui et trainant dans la boue les opposants (La France par Exemple). Résultat ! Des dizaines voir des centaines de milliers de mort, le retour de la torture pro^né par les USA, réduction des libertés individuelles.
ATTENTION ! Sarko proclame son amour pour le modèle Us, tant économique que politique.
@ Athétürk
Merci pour ce commentaire éclairé.Votre conclusion est exactement le message qu’il faut faire passer, et qui a du mal a voir les commentaires laissés sur mon article. Les politiques « anti Turcs » focalisent pour des raisons démagogiques simplistes essentiellement sur les peurs ancestrales (invasions) et contemporaines (islam radicale) que nous inspirent ce pays, sans regarder les forces progressistes qui y sont à l’oeuvre. C’est triste et c’est ce qu’il faut combattre pour avoir enfin un débat pro-contre l’adhésion mais basé sur des arguments éclairés avec des gens qui connaissent un semblant d’histoire et la société Turque actuelle.
Vous soulignez un point important.
Certains ont peur de l’islamisme Turc. Je crois que c’est surtout le mot islam qui leur fait peur. Apparement ils connaissent peu ou pas du tout la Turquie qui est un pays ayant toujours ou presque promu un islam trés modéré et qui est un pays trés accueillant. Le fait que des politiciens cherchent à s’attirer les suffrages de quelques musulmans fanatiques pronant un retour à la charia n’en fait pas un pays intégriste.
En France nous avons aussi une pleine charette de gens votant pour le FN ou autres partis d’extrême droite fascisant (disons 20%). On en est pas pour autant un pays de fasco.
Regardons le régime polonais actuel. Ce gouvernement et une partie non négligeable de sa population tiennent publiquement des propos et actes pronant le retour a des valeurs antedéluviennes terribles (pamphlets antisémites, créationisme, homophobie marquée, nationalisme exacerbé....). Pourtant on en remet pas en cause le fait que la Pologne dans son ensemble soit un pays démocratique.
@ hurlevent Le gnocide arménien ne peut être ignoré bien sûr. Il faut même que la Turquie procède à l’inventaire de son passé et le reconnaisse, ce qui malgrè les réticences de son gouvernement actuel devrait finir par se faire, surtout si l’adhésion à l’UE est assurée. N’oublions pas aussi que ce n’est pas la Turquie qui a massacré les arméniens ; c’est l’empire Ottoman. Dirigé par des Turcs d’accord, mais pas par les les dirigeants de la nouvelles Turquie née aprés le génocide et trés différente de ce que fût l’empire Ottoman. C’est d’ailleurs dés aprés le génocide et la guerre 14-18 que la Turquie a initié sa marche vers l’Europe. Ne soyons donc pas si intransigeant sur ce point ; donnons leur le temps de la réflexion et de l’étude de ce passé Ottoman dont ils ont voulu se détacher.
Aussi, vous dîtes que l’UE ne doit pas s’abaisser à accueillir un tel pays. Que dire de l’Allemagne et le génocide juif ? Que dire de la France et des centaines de milleirs d’Algériens massacrés parfois aussi sauvagement que la gestapo le faisait ? Sans parler des espagnols en amérique latine etc etc
La France n’a commencé a reconnaitre ses erreurs algériennes que récemment et encore....pas de manière convaincante. Elle a mis en loi les faits positifs ed sa colonisation...c’est dire.
Tout pays a eu sa part d’ombre dans l’histoire et peine à le reconnaitre, et sur ce point nous sommes tous à égalité.
Je n’ai pas parlé des avantages directs à intégrer la Turquie (il y en a de nombreux) car ce n’était pas le but de l’article. L’idée était de parler à ceux qui sont contre l’intégration de la Turquie. De leur dire, attention, il vaut mieux une Turquie européenne car une Turquie rejetée RISQUERAIT d’être dommageable à l’Europe. Je donne des arguments en ce sens, qui ne sont nullement présentés comme des vérités absolues, mais comme une évolution possible d’une Turquie marginalisée par les européens.
Je ne sais pas si la Turquie rejetterait ses progrès démocratique actuels, mais la tentation existerait, c’est sûr ! Par exemple, c’est quand même sous la pression de l’UE que petit à petit les Kurdes gagnent laborieusement quelques droits. Si plus d’UE, je ne suis pas sûr que le gouvernement Turcs ne décide pas de traiter le problème par la force pure comme il l’a fait jusqu’à trés récemment. Idem pour l’Islam. Ergogan bien que se disant islamiste est modéré dans l’ensemble. S’il n’y avait plus d’UE pour hurler devant les quelques mesures « islamiques » proposées par son gouvernement et jugées anti Etat de droit par l’UE, alors peut être que petit à petit les volontés des groupes islamiques intégristes feraient une entrée plus marquée sur la scéne politique et sociale.
Quand à l’Ukraine, le Maghreb en effet on peut raisonner de même que pour la Turquie bien que leur adhésion éventuelle sera dans trés longtemps car ils sont loin de le vouloir et loin d’atteindre les standarts minimum. La Turquie elle en est proche. L’iran....c’est une blague !
Justement, la Turquie n’a pas encore basculé vers un état totalitaire mais sans pour autant être un état totalement démocratique (Ex : le traitement des Kurdes...). L’arrimer à l’Europe assurerait une progression vers une démocratie à l’européenne alors que la rejeter risquerait d’alimenter les tendances autoritaires de son gouvernement, sans oublier que l’armée qui a toujours eu un rôle trés fort dans ce pays pourrait repointer son triste museau.
Même si les idées obscurantistes de certains groupes se propagent indéniablement, je ne pense pas que la Turquie dans son ensemble le devienne du fait que de nombreux turcs sont trés attachés depuis 80 ans à la laïcité et partagent de nombreuses valeurs avec l’Europe.
On ne peut construire l’avenir en ressassant sans cesse les haines de nos grands parents ! Le méchant Turc conquérant c’est fini depuis un siècle et même plus que ça.
Les Grecs (du moins le gouvernement), anciens ennemis intimes des Turcs, sont tout à fait d’accord pour faire table rase de se passer et admettre les Turcs dans l’UE (sous certaines conditions cependant) Grecs et turques ont d’ailleurs collaborés pour le référendum à Chypre. Dans la douleur, d’accord, mais ils l’on fait, même si en fin de compte se fut un échec (par la faute des chypriotes grecs au fait !!)
Pour ce qui est des îles grecques pour l’instant ils gardent cet atout dans leur manche pour négocier, mais tous les diplomates savent qu’Ankara en reconnaitra la souveraineté grecque au moment adéquat. Les trucs ne sont pas nases au point de tout faire capoter pour quelques cailloux !
En effet, avant tout élargissement il me semble nécessaire que l’Europe se dote de régles de fonctionnement claires et précises permettant à l’Union de fonctionner avec une bonne trentaines de membres. Je pense que se sera le cas d’ici à 2010 que se soit par une Constitution ou par le biais de traités (on semble se diriger vesr cette option d’ailleurs)
Il faudrait d’abord que la Russie et l’Europe le veuille, ce qui est loin d’être le cas. La Russie de Poutine à surtout tendance à s’opposer et à défier l’Occident sur la plupart des points (Gaz, Iran, climat, bases militaires...). Avec ses 17 millions de kilomètres carrés, ses richesses naturelles, sa diversité, sa partie Extrême Orientale, la Russie n’a pas du tout besoin de l’UE pour s’épanouïr. L’Europe n’a pas non plus envie de devoir gérer un territoire si immense et si peu peuplée.
Ensuite, il faudrait que la Russie accepte de s’intégrer dans l’ensemble UE en renonçant à une partie de sa souverainété pour les transférer à l’UE, qu’elle modifie ces lois, respecte les droits de l’homme.....impossible en l’état.
Il faudrait aussi que les pays de l’UE ait une politique de défense et étrangére commune bien définie et forte pour absorber une telle entité si diverses et nucléarisée à ce point.
Pour les prochaines décennies il est clair que se ne sera pas possible matériellement, ni souhaité ni par les Russes, ni par les européens. Mais aprés qui sait ? Dans 30 ans, les Russes et les Européens verront peut être d’énormes avantages à se rapprocher sans pour autant s’intégrer.
Si le Monde prend la direction de plus de coopérations et moins de conflits entre les grands états, la tendance à construire de grands ensembles partageant des synergies économiques, scientifiques et/ou politique se poursuivra. L’UE se fondra peut être dans un ensemble plus grand. Pas forcément sur son modèle d’ailleurs.
Tout d’abord, je ne prétends pas que tout ce que je dis est en béton, est vérifiable et que le monde évoluera ainsi. Il s’agit juste d’une vision d’un futur trés possible des relations internationales à l’aune de leur évolution actuelle. Pour décider de l’admission de la Turquie ou non dans l’UE, essayions d’imaginer ce que sera le monde dans 20-30 ans ainsi que la place de l’UE dans ce monde plutôt que de répéter inlassablement les mêmes arguments biaisés. J’imagine bien sûr que l’on ne pas être d’accord avec ma vision, surtout qu’elle est plutôt originale. Le but de cet article est d’en discuter pour faire progresser le débat.
Je ne dis pas non plus que l’UE n’a pas d’avenir sans la Turquie. Je dis juste que la Turquie renforcera et enrichira à terme l’UE, et qu’au contraire si on la rejette alors elle sera une épine dans le pied.
Quant au Brésil, je en comprends pas ce que vous voulez dire. Il n’est pas question de jouer eun champion contre d’autre dans chaque région du monde... Je rapelle d’ailleurs que le Mercosur (ARgentine, Uruguay, Paraguay, Venezuela et Brésil..) se veut évoluer à terme comme l’UE et que déjà des liens de plus en plus étroits unissent le Mercosur avec l’UE. Tous ces pays seront plus des alliés car l’Europe et l’Amérique latine ont surtout des valeurs et objectifs communs plus que des rivalités.
Pour ce qui est du triangle Russie/Chine/Iran il existe déjà et se renforce. Ces pays sont en concurrences directes avec l’UE sur les questions géopolitiques, économiques, énergétiques et du climat pour lesquelles leurs opinions sont radicalement différentes des nôtres. Chacun d’eux se voit devenir une puissance décisive à l’échelle du monde. Ils coopérent entre eux en réaction face au prosélytisme de l’Occident (UE, USA...)et pour se partager les richesses des pays en dévelopements.
Pour terminer, je ne demande pas au politiques de décider dans le dos des citoyens mais il faut qu’ils abordent dorénavant le débat sous un angle novateur, non démagogique et intelligent de façon à ce que les gens aient de vrais arguments pour ensuite se prononcer.
Cela me fait penser qu’il y a quelques années Sarkozy avait lancé l’idée d’augmenter le nombre de signatures à 1000. L’an, dernier un sénateur a déposé un projet de loi en ce sens (http://www.agoravox.fr/forum.php3?id_article=13177 )
Il me semble aussi que Sarkozy souhaitais que l’on se dirige vers un systéme à l’américaine avec 2-3 candidats institutionnel max.
Alors, quoiqu’en pense le peuple, ne se dirige t-on pas vers un durcissement du filtrage ?
Sinon, au lieu des signatures d’élus pourquoi ne pas demander une pétition avec les signatures de tous les français, comme par exemple 200 000 (0.5% de l’électorat) ?
Ne pourrait-on pas aussi accorder un temps de parole identique à tous dans les médias 6 mois avant l’élection, quelque soit le poids politique du parti du candidat ? Cela aurait l’avantage de voir discuter des opinions et des idées originales.
Je réagis à ce qu’à dit Sarokozy, à savoir :
"par exemple en cas de refus d’un emploi correspondant aux qualifications de la personne ces droits devront être réduits. En cas de refus répétés, ils devront être supprimés. Il est temps de parler vrai. La solidarité c’est pour aider ceux qui veulent s’en sortir, pas pour protéger ceux qui ne font rien. »
Ce qui me gène et qui devrait être clarifié avant de villipender ceux parmi les chomeurs « qui ne font rien », c’est de savoir comment et qui juge le chercheur d’emploi sur l’offre d’emploi qui lui correspond ou non. Sans ces réponses, cette proposition, en sonnant l’hallali contre une catégorie de la population en difficulté vise à faire croire que c’est les pauvres fainéants qui sont responsables des déficits publics et tient de la démagogie inique. Il attaque les chomeurs fainéants, sdf volontaires, mendiants agressifs, prostituées incitatrices, malades professionnels...etc etc
J’ai été chomeur plusieurs fois (je suis bac + 5) et franchement il est impossible qu’un conseiller sache mieux que moi ce que je peux faire ou non (j’ai eu tellement de propositions n’ayant rien à voir avec mes compétences, pourtant vastes). Le marché du travail est trop vaste et trop de compétences entre en jeu pour qu’on puisse mettre les chomeurs dans de petites boites.
Ensuite est ce que ça signifit que :
- l’on doive accepter un job loin de sa famille ? Habiter à l’hôtel ou en foyer ?
- Accepter des jobs sous rémunérés jusque par ce qu’ils sont disponibles ? Cela incitera à baisser les salaires.
- Acceptez des jobs sous qualifié. Par exemple est ce qu’un ingénieur devra accepter un job de manutentionnaire au smic ?
- En fin de compte c’est l’employeur qui décide de vous embaucher...que se passe t-il si l’ANPE vous envoie dans une entreprise une, deux, trois, dix fois et que l’employeur refuse à chaque fois ? (car c’est facile de ne pas se faire embaucher si on veut pas du job...)
Vous dîtes : « or avec ce contrat unique elles pourront donner plus facilement leur chance aux plus précaires ! ils pourront aussi avoir des prets bancaires, vivre une vie normale ! »
Savez vous de quoi vous parlez ? Obtenir un prêt bancaire sur 10 ans, voir même 5 ou 3 avec un contrat de travail précaire, c’est pas gagné, essayez ! Surtout si on est peu qualifié et au delà des 40 ans. Quel banquier prendra un tel risque ?
Ensuite, que se passe t-il en fin de contrat si on ne retrouve pas un autre vite fait ? Surtout si on a 50 ans et toujours sa barraque à rembourser ?
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