Il y aura de plus en plus de victimes de la "crise", y compris parmi les couches sociales dites "moyennes", et les riches deviendront de plus en plus riches. Il y aura aussi, par exemple, des maladies urbaines non soignées ou à l’origine prétendument "inconnue", des produits à la toxicité mal contrôlée, etc...
Mais bientôt, on ne pourra même plus faire des recherches pour le dire.
Certains matheux pourront vendre leurs "modèles" aux financiers pour que leurs prochaines facéties fassent moins de bruit. Pour le reste, on va vers la disparition des services publics et la recherche n’est pas une exception, bien au contraire.
Nous venons de mettre en ligne cet article :
CNRS, INSERM, Universités... un bien maigre Noël
Noël de misère pour le CNRS, l’INSERM, l’enseignement supérieur, l’éducation nationale... Alors que Le Monde du 24 décembre évoque la réponse donnée par Nicolas Sarkozy aux critiques sur les vacances à l’étranger, simultanées, du Président de la République au Brésil et du Premier Ministre François Fillon en Egypte, les chercheurs et les enseignants n’ont vraiment pas de quoi faire la fête dans la situation qui leur est imposée : coupures budgétaires, suppressions de postes, précarisation et mise au pas des personnels... L’avenir de la recherche publique, de l’enseignement supérieur et de l’éducation dans le pays paraît bien sombre.
(...)
[La suite, sur notre blog "La Science au XXI siècle"]
Le Collectif Indépendance des Chercheurs
"soutiennent à fond l’anglais comme langue véhiculaire unique de l’UE"
En l’occurrence, il ne s’agit pas de l’Union Européenne mais du Conseil de l’Europe : http://www.coe.int/DefaultFR.asp , et la Russie en fait partie.
Quant à organiser, c’est aux gouvernements et aux Parlements de chaque pays de le faire.
Indépendance des Chercheurs
Prenons le cas de l’Espagne. Si vraiment parler plus d’une langue était mauvais pour un enfant, les Catalans à qui l’école en Castillan a été imposée pendant la période franquiste auraient dû avoir du mal à s’en sortir, mais personne ne rapporte une chose pareille. Pour ne pas parler de ceux que, de surcroît, leurs parents envoyaient au Lycée français.
A l’inverse, ceux qui arrivent en Catalogne provenant d’autres parties de l’Espagne ont toujours tenu à ce que leurs enfants apprennent la langue du pays. Les enfants s’en portent très bien.
En France, on oblige depuis longtemps des populations dont la langue maternelle n’est pas le Français à faire dans cette langue l’essentiel de leurs études, voire la totalité.
L’administration en Français pour tous serait très bien, nous dit-on, mais un peu de "langues régionales" poserait semble-t-il un "énorme problème".
Il y a surtout des questions d’attitude. Connaître plusieurs langues depuis son enfance, y compris des langues "peu influentes", est une excellente préparation pour ne pas proférer un jour ce genre de trucs :
(Jules Ferry, discours du 28 juillet 1885 devant la Chambre des Députés)
http://survie.org/IMG/doc/doc-122.doc
(...)
Quant à la [guerre] […] engagée sur les rivages lointains de Madagascar, une immense majorité ici, prise dans tous les partis, et le Gouvernement en tête, proclame qu’elle est […] véritablement la plus nationale de toutes celles qu’on a entreprises depuis de longues années. […]
(...)
Un des reproches de l’opposition […] est d’avoir répondu aux impertinences des peuples barbares par une trop longue condescendance, c’est d’avoir trop longtemps négocié […]. Il n’y avait pas de négociation acceptable avec les Hovas [à Madagascar] […].
L’honneur de la France exige que l’on ne se laisse pas jouer plus longtemps par un petit peuple barbare ; autrement, c’est la civilisation tout entière qui est compromise...
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
On trouvera, dans l’Etat français comme dans l’Etat espagnol, au Royaume-Uni ou ailleurs, des propagandes ayant recours à toutes sortes d’arguments pour s’opposer à la reconnaissance de fait de l’existence de plusieurs langues dans ces Etats.
Mais, en ce qui concerne la France, voici ce qu’a écrit le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU en juillet dernier :
http://www.ohchr.org/FR/countr...
11. Tout en saluant la déclaration de l’État partie selon laquelle l’absence de reconnaissance officielle des minorités à l’intérieur de son territoire n’empêche pas l’adoption de politiques appropriées destinées à préserver et à promouvoir la diversité culturelle, le Comité continue de ne pas partager le point de vue de l’État partie selon lequel le principe, dans l’abstrait, de l’égalité devant la loi et l’interdiction de la discrimination constituent des garanties suffisantes pour assurer aux personnes appartenant à des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques la jouissance égale et effective des droits énoncés dans le Pacte (art. 26 et 27).
L’État partie devrait réexaminer sa position concernant la reconnaissance officielle des minorités ethniques, religieuses ou linguistiques, conformément aux dispositions de l’article 27 du Pacte.
(fin de citation)
Pour les articles 26 et 27 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques :
http://www.unhchr.ch/french/ht...
Article 26
Défoulements à, part, il n ’y a pas de quoi être rassurés. Obama se propose de doubler les effectifs US en Afghanistan. Voici le message de fin d’année du prix des Drois de l’Homme de l’ONU de cette année http://www.iacenter.org/o/us/rc_unhumanrights2008/,  ; Ramsey Clark :
http://www.iacenter.org/o/us/rc_un2008/
Indépendance des Chercheurs
La réalité est que la situation des droits de la personne en France ne cesse de se dégrader depuis deux décennies. Le Commissaire aux Droits de l’Homme du Conseil de l’Europe, Thomas Hammarberg, a déclaré il y a un mois dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/20/thomas-hammarberg-la-france-ne-donne-pas-l-exemple_1120726_3224.html :
"Je dois malheureusement reconnaître que je suis très déçu. Ce rapport [du précédent Commissaire, Alvaro Gil-Robles, sur les prisons françaises] a été largement diffusé et je pensais qu’il aurait conduit à d’authentiques changements. Ce n’est pas le cas. La France est un pays important en Europe. Les autres pays suivent son exemple. Elle devrait montrer la voie, mais elle ne donne pas l’exemple en matière de droits de l’homme".
Cette année, il y a eu aussi entre autres la condamnation de la France dans l’affaire de Joselito Renolde, voir par exemple ces articles :
L’arrêt de la CEDH sur Joselito Renolde (I)
La « récidive » des Etats devant la Cour européenne des droits de l’homme
Prisons françaises, droits de la personne et fonctionnement institutionnel (I)
Prud’hommes : le sens d’un grand désaveu (I)
Kouchner, l’Etat français et les Droits de l’Homme
Plus les Observations Finales très sévères du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU sur la France en juillet dernier : http://scientia.blog.lemonde.fr/files/2008/09/onug0843357.1220645813.pdf , et on passe à côté d’une souffrance générale croissante que ne recueillent pas les rapports des instances internationales mais qui n’en est pas moins réelle. Les prisons ou les reconduites à la frontière ne sont que des exemples faciles à identifier d’un problème plus global.
A propos des fichiers, voir ce blog : http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/ , et il y a aussi d’autres formes de surveillance. Voir :
Les appels d’offres « Veille de l’opinion » pour l’éducation, l’enseignement supérieur et la recherche
L’affaire d’Edvige n’est d’ailleurs pas vraiment réglée. Voir par exemple :
EDVIGE, EDVIRSP et la note du 17 octobre (I)
EDVIGE, EDVIRSP et la note du 17 octobre (II)
Indépendance des Chercheurs
"Éléments précis et bien établis"
Ce serait un véritable dossier transparent, avec les sources accessibles. Beaucoup de pièces pourraient être mises en ligne.
Mais vous pouvez comprendre aisément la différence entre une fédération comme l’URSS et un Etat qui dénie toute personnalité historique et administrative propre à ses populations, comme c’est le cas en France.
Indépendance des Chercheurs
Côté pratique, la question la plus essentielle serait de garantir la cohérence globale de l’enseignement et l’administration en langue d’Oc. Mistral n’est pas forcément allé dans le bon sens avec son orthographe, mais il y a l’Institut d’Etudes Occitanes : http://ieo-oc.org/ .
Pour le reste, c’est une question de développement progressif, que les parlementaires peuvent aider à programmer. C’est leur travail.
Indépendance des Chercheurs
"Cet absurde rapport destiné à l’Espagne"
Pourquoi ce rapport serait-il absurde ? Ce n’est pas parce qu’un rapport fait quelques mécontents, qu’il est loin de la réalité. Et si éloignement il y a, c’est par rapport à une réalité beaucoup pire que ce que peuvent penser ces commissaires de l’ONU ou du Conseil de l’Europe.
En 1939, Franco employait des arguments qui rappellent ceux que des "républicains bien-pensants" brandissent en France encore aujourd’hui : "si on reconnaît le Catalan et le Basque, c’est la porte ouverte au séparatisme", etc... Franco était un fasciste, mais c’était aussi un représentant du lobby colonial ami du lobby colonial français. Et pour cause : répressions au Maroc pendant sa carrière militaire, etc...
En réalité, Franco était surtout un représentant de l’oligarchie terrienne et financière espagnole amie de l’oligarchie britannique. C’est pourquoi il a éliminé les "pro-allemands" de son régime (y compris, son beau-frère, qu’il a mis à la retraite anticipée).
Les réticences envers les langues dites "régionales", des deux côtés des Pyrénées, tiennent en partie à des restes de l’idéologie du lobby colonial et de régimes d’autrefois. Si nous proposons aujourd’hui que la France suive l’ONU et le Conseil de l’Europe, c’est parce ce qu’ils demandent est un véritable "minimum" qui devrait être acceptable pour tous. C’est toujours l’esprit de ce genre de Traités.
Evidemment, la Constitution soviétique avait été beaucoup plus conséquente. Avec Staline au poste de Commissaire aux Nationalités en 1917. La question n’est pas de "réhabiliter" Staline, mais de pouvoir juger sur la base d’éléments précis et bien établis.
Indépendance des Chercheurs
"n’est pas voleur qui ne se fait pas prendre"
Staline est mort depuis longtemps et l’URSS n’existe plus, mais les archives sont là. Curieux, qu’il n’y ait pas un effort plus conséquent pour faire connaître un véritable dossier.
Pareil pour le colonialisme, pour la première guerre mondiale avec ses suites et antécédents, pour les appuis reçus par Hitler et Mussolini, etc... Plus en arrière, on pourrait ajouter l’Inquisition, Inquisitio Haereticae Pravitatis, et d’autres institutions. Un dossier critique sur le rôle des monarchies européennes depuis le Moyen-Age serait également très intéressant.
Indépendance des Chercheurs
"pavés historiques dénués de toute proposition pratique pour demain"
Ce que vous appelez des "pavés historiques" contiennent des accords et déclarations de l’ONU actuellement en vigueur.
Ne nous dites pas que vous ne savez pas où on veut en venir, ou qu’il y a des "problèmes pratiques", alors qu’on se borne à suggérer que la France applique, au moins, les critères admis à l’ONU ou au sein du Conseil de l’Europe.
L’Espagne vient de se faire épingler, alors que, côté "pratique", elle a fait beaucoup plus d’éfforts que la France, et depuis une trentaine d’années.
Indépendance des Chercheurs
La lettre de Voltaire est de 1776, avec nos excuses, on avait fait une coquille.
Un autre aspect du problème est le défaut d’information par le silence. Les gens sont censés regarder certains programmes à la Télé et ne pas s’intéresser aux "choses sérieuses".
Par exemple, le gouvernement français devait faire un effort pour que les Observations Finales http://scientia.blog.lemonde.fr/files/2008/09/onug0843357.1220645813.pdf du Comité des Droits de l’Homme de l’ONU http://www.ohchr.org/FR/Countries/ENACARegion/Pages/FRIndex.aspx sur la France de juillet dernier soient connues des citioyens. Rien ne semble avoir été entrepris.
Quant aux rapports du Conseil de l’Europe sur la France dans le même domaine, il a fallu que le Commissaire Thomas Hammarberg vienne parler haut en fort dans Le Monde : http://www.lemonde.fr/societe/article/2008/11/20/thomas-hammarberg-la-france-ne-donne-pas-l-exemple_1120726_3224.html
Voici le début de l’entretien, repris par Education Sans Frontières http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article16564 :
Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, trois ans après la parution du rapport très sévère de votre prédecesseur Alvaro Gil-Roblès, estimez-vous que des progrès importants ont été faits dans le domaine des droits de l’homme en France ?
Je dois malheureusement reconnaître que je suis très déçu. Ce rapport a été largement diffusé et je pensais qu’il aurait conduit à d’authentiques changements. Ce n’est pas le cas. La France est un pays important en Europe. Les autres pays suivent son exemple. Elle devrait montrer la voie, mais elle ne donne pas l’exemple en matière de droits de l’homme.
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
"il a fait quoi le peuple Francais pour meriter de telles anesses et anes" ?
Est-ce vraiement la question ? Lagarde sait très bien ce qu’elle dit, ce qui rend ce genre de déclarations encore plus contestables. C’est le "petit citoyen" qui est censé ne pas vérifier la réalité de ce qu’on lui dit.
Les gens qui nous gouvernent depuis très longtemps on sans doute lu Voltaire qui estimait que le peuple devait être "guidé, mais pas instruit" et que la "populace" ne devait pas "se mêler de raisonner". Ce n’est pas de la théorie. Un collectif belge contre l’exclusion : http://www.asbl-csce.be/ cite fort à propos, http://www.asbl-csce.be/journal/59lismondmaes_defense_bourses.pdf , dans un texte défendant les bourses d’études, cet extrait d’une lettre (a Damilaville) de Voltaire du 1er avril 1766 :
« Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du peuple que vous croyez digne d’être instruit. J’entends par peuple la populace qui n’a que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ou la capacité de s’instruire, ils mourraient de faim avant de devenir philosophes, il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues vous seriez bien de mon avis, ce n’est pas le manoeuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes, cette entreprise est assez forte et grande. »
(fin de citation)
Que trouve-t-on au gouvernement, mais aussi dans les coupoles politiques françaises ? Pour l’essentiel, des gens issus de quelques filières précises : droit, ENA, HEC... et de certains groupes professionnels : avocats, magistrats, membres du Conseil d’Etat ou de la Cour des Comptes, inspecteurs des Finances, "managers" divers... Le monde du travail, manuel ou intellectuel, en est quasiment exclu.
Ces déclarations de Christine Lagarde ne sont rien à côté des énormes canulars que raconte le gouvernement à propos de sa prétendue application d’un "modèle américain" à la recherche française.
Voir, par exemple, ces articles dans notre blog :
INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (I)
INSERM, CNRS et recherche fédérale aux USA (II)
Nicolas Sarkozy, la recherche et l’Union Européenne (I)
CNRS, INSERM et budget de la recherche publique française
etc...
Indépendance des Chercheurs
"vous êtes un révisionniste"
Non, nous ne sommes pas des révisionnistes car Staline n’a été condamné par aucun tribunal international. C’est d’ailleurs l’Armée Rouge qui a libéré Auschwitz, et des commissaires soviétiques et polonais qui ont les premiers avancé un nombre global de victimes.
Un dossier global mis à la disposition de l’opinion publique internationale sur l’ensemble de la période de Staline, rendant toutes les sources accesibles, serait la moindre des choses.
Pareil, d’ailleurs, en ce qui concerne le bilan du colonialisme.
Sur Auschwitz :
http://en.wikipedia.org/wiki/Auschwitz
The last selection took place on October 30, 1944. The next month, Heinrich Himmler ordered the crematoria destroyed before the Red Army reached the camp. The gas chambers of Birkenau were blown up by the SS in January 1945 in an attempt to hide the German crimes from the advancing Soviet troops. On January 20 the SS command sent orders to murder all the prisoners remaining in the camp, but in the chaos of the Nazi retreat the order was never carried out.[25] On January 17, 1945 Nazi personnel started to evacuate the facility ; nearly sixty thousand prisoners, most of those remaining, were forced on a death march to the camp toward Wodzisław Śląski (German : Loslau). Some 20,000 Auschwitz prisoners made it to Bergen-Belsen concentration camp in Germany, where they were liberated by the British in April 1945.[26] Those too weak or sick to walk were left behind ; about 7,500 prisoners were liberated by the 322nd Rifle Division of the Red Army on January 27, 1945. Among the artifacts of automated murder found by the Russians were 348,820 men’s suits and 836,255 women’s garments.[27]
(...)
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
"je suis née en URSS, j’ai vécu dans ce pays jusqu’à l’âge de 28 ans, et ce ne sont pas vos liens de la Wiki qui peuvent remplacer ma propre expérience"
Mais en l’occurrence, il ne s’agit pas de l’expérience personnelle de tel ou tel individu, mais d’un dossier global qui devrait devenir intégralement accessible à l’opinion publique internationale, dès lors que des dirigeants ukrainiens cherchent à la mettre à contribution.
Pour prendre une source un peu "eloignée", Wikipédia en anglais rappelle ceci :
German armies invaded the Soviet Union on June 22, 1941, thereby initiating four straight years of incessant total war. The Axis allies initially advanced against desperate but unsuccessful efforts of the Red Army. In the encirclement battle of Kiev, the city was acclaimed as a "Hero City", for the fierce resistance by the Red Army and by the local population. More than 600,000 Soviet soldiers (or one quarter of the Western Front) were killed or taken captive there.[28][29] Although the wide majority of Ukrainians fought alongside the Red Army and Soviet resistance,[30] some elements of the Ukrainian nationalist underground created an anti-Soviet nationalist formation in Galicia, the Ukrainian Insurgent Army (1942) that at times engaged the Nazi forces ; while another nationalist movement fought alongside the Nazis. In total, the number of ethnic Ukrainians that fought in the ranks of the Soviet Army is estimated from 4.5 million[30] to 7 million.[31][d] The pro-Soviet partisan guerrilla resistance in Ukraine is estimated to number at 47,800 from the start of occupation to 500,000 at its peak in 1944 ; with about 48 percent of them being ethnic Ukrainians.[32] Generally, the Ukrainian Insurgent Army’s figures are very undependable, ranging anywhere from 15,000 to as much as 100,000 fighters.[33][34]
Initially, the Germans were even received as liberators by some western Ukrainians, who had only joined the Soviet Union in 1939. However, brutal German rule in the occupied territories eventually turned its supporters against the occupation. Nazi administrators of conquered Soviet territories made little attempt to exploit the population of Ukrainian territories’ dissatisfaction with Stalinist political and economic policies.[35] Instead, the Nazis preserved the collective-farm system, systematically carried out genocidal policies against Jews, deported others to work in Germany, and began a systematic depopulation of Ukraine to prepare it for German colonisation,[35] which included a food blockade on Kiev.
The vast majority of the fighting in World War II took place on the Eastern Front,[36] and Nazi Germany suffered 93 percent of all casualties there.[37] The total losses inflicted upon the Ukrainian population during the war are estimated between five and eight million,[38][39] including over half a million Jews killed by the Einsatzgruppen, sometimes with the help of local collaborators. Of the estimated 8.7 million Soviet troops who fell in battle against the Nazis,[40][41][42] 1.4 million were ethnic Ukrainians.[42][40][d][e] So to this day, Victory Day is celebrated as one of ten Ukrainian national holidays.[43]
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
"Citer Ferry ou Gambetta comme vous le faîtes sans citer Clemenceau. Oublier de parler de Jaurès, de Pierre Mendès France ou de Gaulle. Faire l’impasse sur les révolutionnaires."
Clemenceau a fait au plus haut niveau, et largement contribué à préparer, la première guerre mondiale.
Quant à De Gaulle et Mendès France, ils représentent des courants politiques qui ont déjà gouverné ou fait partie de coalitions dans l’après-guerre. Quel en est le bilan ?
Enfin, à propos du personnage politique le plus intéressant de ceux que vous citez, Jean Jaurés, le seul qui était vraiment contre l’impérialisme, saviez-vous qu’il écrivait en langue d’Oc, et qu’il défendait publiquement cette langue ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Jaur%C3%A8s
"C’est au cours d’un voyage à Lisbonne en 1911 que Jaurès acquiert la conviction que les langues régionales doivent être enseignées dans les écoles. S’il a toujours parlé occitan et suivi le mouvement littéraire en langue d’oc, notamment en écrivant des critiques dans la Dépêche sous le pseudonyme du Liseur, il n’avait jamais pris position en faveur de son enseignement.
Il le fait dans deux articles[6] où il propose de s’appuyer sur les connaissances linguistiques des enfants occitans, basques et bretons pour comparer les langues régionales au français et ainsi développer leur jugement, leur raisonnement. Il insiste aussi sur la facilité à appréhender les autres langues romanes lorsque l’on maîtrise le français et l’occitan."
http://www.ac-montpellier.fr/sections/personnelsen/ressources-pedagogiques/education-artistique/conference-jean-jaures
*Jean Jaurés*, personnage passionnant et symbole d’un socialisme fortement humaniste n’est pas occitan nolens volens, par la seule force d’un milieu d’origine très occitanophone. Il était attaché à sa langue et à sa culture. Son cheminement intellectuel, sa réflexion sur ce suje, parallèlement à celle sur la question coloniale, lui fera recommander l’enseignement de la langue d’oc comme une ouverture au monde.
« J’ai le goût le plus vif pour la langue et pour les oeuvres de notre Midi, du Limousin et du Rouergue au Languedoc et à la Provence. J’aime entendre notre langue et j’aime la parler »/ (Jaurés dans La Depêche 27/09/1909).
(fin des citations)
Indépendance des Chercheurs
Cher Canard Républicain,
Vous partez dans une série de spéculations gratuites, mais vous semblez faire partie de ceux qui croient que le retour aux "bonnes vieilles valeurs" des "républicains opportunistes" des années 1870-80 comme Gambetta, Ferry et leurs successeurs peut être aujourd’hui la base d’un programme politique.
Il faudrait d’abord savoir dans quelle mesure les habitants de toutes ces villes et communes qui dédient des places et des avenues à Léon Gambetta et Jules Ferry connaissent vraiment leur prose et leur programme politique qui fut celui de l’impérialisme protectionniste et du colonialisme de la canonnière.
Léon Gambetta, Président du Conseil en 1881-82, écrivit par exemple ceci :
"La civilisation européenne aura à lutter un jour contre la subversion de la race chinoise... La France doit conserver son rôle de soldat de la civilisation. Dans le choc qui aura lieu, la civilisation latine, dont la France est la tête, doit préparer son terrain sous peine d’être d’être écrasée et annihilée en Asie centrale entre la race anglo-saxonne et la race slave. Il faudra donc que la France s’établisse au Tonkin... afin de mettre la main sur l’Annam, sur le Royaume de Siam et sur la Birmanie et d’avoir ainsi barre sur les Indes, et d’aider la civilisation européenne contre la race jaune."
(fin de citation)
[ Lettre de 1882 citée par Pierre Guillen dans le volume concernant l’expansion coloniale de la collection "Notre Siècle" editée par l’Imprimerie Nationale (à l’usage des étudiants du corps diplomatique et autres "élites" de l’Etat...) ]
Quant au discours de Jules Ferry du 28 juillet 1885 à la Chambre des Députés, voici un extrait de ce que l’Assemblée Nationale française qualifie encore de "grand moment d’éloquence parlementaire" :
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/Ferry1885.asp
"Il y a des expéditions coloniales qui sont légitimes et des aventures qu’il ne faut pas craindre de courir parce que l’honneur, les intérêts, la borne renommée et l’avenir de la France y sont engagés. (...) Quant à la (guerre) (...) engagée sur les rivages lointains de Madagascar, une immense majorité ici prise dans tous les partis, et le Gouvernement en tête proclame qu’elle est (...) véritablement la plus nationale de toutes celles qu’on a entreprises depuis de longues années. (...)
(...)
Un des reproches de l’opposition (...) est d’avoir répondu aux impertinences des peuples barbares par une trop longue condescendance, c’est d’avoir trop longtemps négocié...
(...)
...l’honneur de la France exige que l’on ne se laisse pas jouer plus longtemps par un petit peuple barbare...
(...)
Je vous défie (...) de soutenir jusqu’au bout votre thèse qui repose sur l’égalité, la liberté, l’indépendance des races inférieures. (...) Il faut dire ouvertement qu’en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures...
(...)
Si l’honorable M. Maigne a raison, si la déclaration des droits de l’homme a été écrite pour les noirs de l’Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer les échanges, les trafics ? (...) Je répète qu’il y a pour les races supérieures un droit parce qu’il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures.
(...)
Quand nous sommes allés à Alger pour détruire les pirateries et assurer la liberté du commerce dans la Méditerranée, est ce que nous faisions oeuvre de forbans, de dévastateurs ? (...)
(...)
(...) [J’aborde] le côté politique de la question. Si nous ne devons plus être qu’une puissance continentale, restreignons notre puissance maritime, (...) licencions nos escadres (...) Cessez de calomnier la politique coloniale et d’en médire, car c’est aussi pour notre marine que les colonies sont faites. (...) Une marine comme la nôtre ne peut pas se passer, sur la surface du mers, d’abris solides, de défenses, de centres de ravitaillement. (...) Dites-moi si ces étapes de l’Indo-Chine, de Madagascar, de la Tunisie ne sont pas des étapes nécessaires pour la sécurité de notre navigation. (...) Dans l’Europe tee qu’elle est faite, dans cette concurrence de tant de rivaux (...), la politique de recueillement ou d’abstention, c’est tout simplement le grand chemin de la décadence ! (...) C’est abdiquer, (...) c’est descendre du premier rang au troisième ou quatrième. (...) Personne, j’imagine, ne peut envisager pareille destinée pour notre pays. (...)"
(fin de citation)
Jules Ferry pose ainsi les bases de l’impérialisme protectionniste. Sa doctrine sera reprise en Angleterre par Joseph Chamberlain, Cecil Rhodes... avec des discours sur "la race britannique, la plus grande des races", les "races conquérantes", etc...
Le fondateur de l’apartheid Cecil Rhodes a toujours sa place dans la galérie de "maçons célèbres" de la United Grand Lodge of England, à côté des rois d’Angleterre :
http://www.ugle.org.uk/masonry/famous-masons.htm
Monarchs
King George IV (1762 - 1830)
King William IV (1765 - 1837)
King Edward VII (1841 - 1910)
King Edward VIII (1894 - 1972)
King George VI (1895 - 1952)
Statesmen
Edmund Burke (1729 - 1797)
George Canning (1770 - 1827)
Lord Randolph Churchill (1849 - 1895)
Cecil Rhodes (1852 - 1903)
Sir Winston Churchill (1874 - 1965)
Leopold S. Amery (1873 - 1955)
(...)
(fin de citation)
Indépendance des Chercheurs
"Avant ou après la gigantesque famine organisée en Ukraine ? Sinon, pourriez-vous vous arranger pour moins tirer à la ligne et raccourcir les espaces, merci."
Désolés pour les espaces, mais ils n’apparaissaient pas dans la prévisualisation qui comportait un tableau.
Quant à la famine en Ukraine, tout le monde serait ravi de voir sur la Toile un dossier complet avec les originaux des documents et des preuves réelles. Dans l’état actuel des choses, c’est très difficile de faire la différence entre les faits en la propagande politique.
La même considération s’applique à l’ensemble du bilan de la période de Staline qui, malgré tout, semble bien avoir laissé l’URSS dans une situation infiniment moins mauvaise que ce qu’en ont fait ses successeurs.
Indépendance des Chercheurs
A Krokodilo :
Dans un pays voisin comme l’Espagne, la réhabilitation des langues des nationalités historiques entreprise depuis les années 1970 n’a posé aucun problème aux citoyens "de base". Les problèmes que dénonce le Conseil de l’Europe sont liés à la mauvaise foi gouvernementale et à quelques corporatismes.
Un pays industriel comme la Catalogne avait reçu un énorme flux de population provenant d’autres points de l’Espagne, mais cette population avait de son propre chef largement devancé le processus d’intégration linguïstique. Pourtant, la langue catalane avait longtemps été bannie des médias sous Franco.
La langue basque avait d’ailleurs fait l’objet d’interdictions explicites très graves.
Depuis le XIX siècle, les gouvernements de pays comme la France ou l’Espagne avaient prétendu que le fait de parler une langue autre que celle imposée par l’Etat central était un handicap. Mais, précisément, ce sont la Catalogne et le Pays Basque qui sont devenus les principales régions industrielles de l’Espagne.
En France, on ne peut guère faire de comparaisons car la situation a été très faussée par la violence extrême l’Etat envers les langues "régionales" d’une part, et par la montée de l’impérialisme protectionniste depuis les années 1880 de l’autre. Le lobby colonial, soutenu par les milieux financiers, a pris le dessus sur les industriels et les agriculteurs. C’est de cette façon qu’on a fini par se farcir deux guerres mondiales.
Plus globalement, vous trouverez autour de vous des Français nés dans d’autres pays, qui ont parlé plus d’une langue depuis leur enfance et qui, de surcroît, ont appris le Français pour venir en France. Ils se portent très bien.
Quant aux modalités, il y existe en France un Parlement qui devrait prendre en main ses responsabilités. Des langues comme le Corse, l’Occitan ou le Catalan sont raisonnablement proches du Français : les choses devraient pouvoir se faire très simplement. D’autres langues ne sont pas d’origine latine et peuvent demander un peu plus de réflexion, mais sans en faire une montagne. Après tout, Darcos dit vouloir que tous les Français parlent l’Anglais couramment.
Indépendance des Chercheurs
A Skirlet
Pour rappel : au moment de sa dissolution, l’URSS comprenait 15 républiques qui sont devenues des Etats indépendants.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_r%C3%A9publiques_socialistes_sovi%C3%A9tiques
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