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Les commentaires de Régis DESMARAIS



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 3 mai 2020 10:31

    @Fergus
    J’aurais été d’accord avec vous il y a quelques années. Mais aujourd’hui, je pense (mais je me trompe peut-être) que le mal est plus grand et plus profond. Les éléments de langage sont des outils de communication. Avec le temps, il y a eu un remplacement des anciennes élites par des imposteurs qui ont l’apparence du savoir et surtout la certitude de leur savoir. Or ces gens ne savent faire que de la communication et encore, une communication réduite à des éléments de langage mais cela est en phase avec l’ère du tweet. Le pire est que ces éléments de langage, ces bouts de communication se suffisent à eux mêmes pour nos « politiques » actuels. Derrière les mots, il y a le vide et plus aucune pensée politique. Qu’il y ait un ou des projets, un ou des agendas, sans aucun doute mais alors ces projets/agendas sont portés par des lobbyistes de l’ombre et ne peuvent être qualifiés de politique. Les institutions et plus généralement l’Etat ont été détournés de leur finalité. Aujourd’hui, ce sont des décors de théâtre qui masquent la mort de la politique et servent à la réalisation d’objectifs de rendement à l’économie financière notamment. Il n’y a plus aucune pensée politique dans la tête de nos gouvernants. Il n’y a qu’obéissance à des mots d’ordre qui leur sont dictés. Alors on peut appeler politique ce qui est mis en œuvre mais c’est perdre le sens des mots et leur étymologie. C’est dangereux, car dans le règne de la confusion générale et des leurres, cette soit disant « politique » sert de paravent à des intérêts privés qui n’ont rien d’une politique au sens noble et historique du terme. Aujourd’hui, nous avons des actes de gestion mis en place, des décisions appliquées totalement déconnectés de l’intérêt et de la vie de la cité. 



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 3 mai 2020 10:17

    @rogal
    Je crois que le président a tous les éléments de langage utile à une telle mascarade.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 3 mai 2020 10:16

    @babelouest
    oui, vaste programme. Il faut tout reprendre. Le travail est immense mais l’enjeu doit nous motiver. Ce n’est pas un gouvernement d’Union nationale qui sera nécessaire et suffisant...



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 2 mai 2020 23:29

    @Pic de la Mirandole
    C’est réducteur. D’une certaine manière, c’est comme pour M. Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, tout le monde fait de la politique car nous vivons en société et dans un monde de pouvoirs. Mais il y a politique et politique. Il y a ceux qui gèrent leurs petites affaires et leur petit pouvoir et il y a ceux qui ont des ambitions pour une nation.
    Ce qui a été confisqué par Bruxelles, c’est la croyance en l’impossibilité de faire de la politique au sens de gestion d’un pays. Bruxelles n’a d’influence que sur ses adorateurs et les idiots utiles qui croient en son pouvoir. La Grande-Bretagne n’a pas été dupe de ce leurre.
    Mais Bruxelles c’est de l’amuse bouche. Le vrai problème c’est la finance et l’immense pouvoir qui lui est rattaché. Les marchés financiers dépossèdent bien plus les Etats de la capacité à exercer une action politique que Bruxelles. L’autre écueil est l’absence d’homme politique. Nous avons des petits gestionnaires, des zélateurs de la finance, des individus totalement dépossédés de la notion d’intérêt général. 
    Les références à De Gaulle sont intéressantes mais le monde a bien changé depuis 1970. Jamais il n’a été aussi urgent de poser une question simple : quel est l’objectif de notre société ? quels buts doit-elle servir ? Quels moyens utiliser ? Les zélateurs de l’économie de marché et de la finance répondront la croissance, le produit national brut. Des utopistes répondront le bonheur des individus. Comme le disait Jan Tinbergen, prix Nobel d’économie.
    Croire que la politique c’est fini, c’est s’avouer vaincu car c’est abandonner la cité au système financier.
    Aujourd’hui, l’absence d’homme et de femme politique réellement soucieux et capables de gérer la cité est un drame dont la gestion médiocre de la crise sanitaire est une conséquence. Il est urgent de redonner sens à la politique. Il est urgent de se désaliéner de croyances infondées selon lesquelles nous serions déposséder de notre faculté à influer sur notre avenir. Cette faculté est certes très amoindrie mais la volonté doit nous aider à agir.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 28 avril 2020 10:29

    L’idée d’un Gouvernement d’Union nationale a la beauté de gros sabots chaussés par un homme qui se croit rusé face à des gens qu’ils croient naïfs.

    Une Union nationale implique la réunion de toutes les composantes politiques de l’extrême gauche à l’extrême droite. Supposons que les extrêmes soient exclus, il faudrait réunir la France Insoumise, les communistes, les Républicains, LREM, les socialistes et quelques partis issus des partis anciens. Cette réunion ne paraît guère possible.

    Par ailleurs, la justification de ce Gouvernement d’Union Nationale serait de redresser la France. Peut-on reconstruire avec ceux qui ont détruit et qui ont fait preuve d’un amateurisme consternant, le président en premier ? La réponse est non.

    Alors qu’elle est l’intérêt d’évoquer un Gouvernement d’Union nationale ? Eh bien l’intérêt est de faire croire que l’on a tout essayé pour sauver la France mais que des méchants partis ont agit contre ce redressement et donc contre le pays. L’idée est de faire passer le président pour un homme au-dessus des partis dont le seul soucis est le bien être de la Nation. L’échec de cette idée de Gouvernement nationale ne lui sera pas imputable. Au contraire cette volonté de reconstruire aura été brisée sur les récifs des intérêts partisans de quelques partis plus occupés à leur avenir qu’à celui du pays. Proposer une chose impossible permet de faire porter le chapeau d’un échec à d’autres.

    Ce sont évidemment de gros sabots car peu de Français doivent croire à la possibilité d’un Gouvernement d’union nationale, à l’intérêt de s’associer à des gens qui demain seront poursuivis au pénal en raison des morts dont ils sont responsables, à l’idée même qu’un Président aussi peu consistant sur le fond puisse avoir un projet utile pour la Nation et donc l’intérêt général.

    J’espère que les Français ne tomberont pas le piège que leur tend le pouvoir en place. Il faut laisser seul ce pouvoir jusqu’en 2022 et surtout ne pas s’associer à lui afin de ne pas porter une partie de ses pathétiques erreurs.

    L’avantage de cette proposition de gouvernement d’Union Nationale sera de voir quels politiques sont suffisamment peu éveillés et terriblement dévorés par l’envie d’un maroquin ministériel au point de trahir les Français en s’associant à Emmanuel Macron.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 26 avril 2020 13:25

    @Fergus
    Bonjour. Vos remarques sont pertinentes. Il s’amuse ? C’est l’impression qui se dessine parfois sur son visage quand il prend la parole. (Souvenez vous de la polémique, peut-être injuste, le soir de l’incendie de Notre Dame). Je sais. Présenté ainsi, c’est un mauvais procès. Mais dans des situations dramatiques comme celle que nous vivons, la persistance à faire des mauvais choix, et pire, à revendiquer le bien fondé de ses positions, paraît en décalage avec une forme de sérieux. Il ne semble pas que le poids des fonctions lui pèsent tant il se préoccupe de ses interventions et apparitions publiques. En ce sens, il donne l’impression de quelqu’un qui s’amuse.

    Aujourd’hui, à chacune de ses apparitions télévisuelles, il bat des records d’audience pour une raison simple : les Français sont inquiets et ils veulent connaître les mesures prises pour calmer leurs inquiétudes. Il fait des records d’audience mais aussi des records d’impopularité. Plus le temps passe, moins il est écouté, moins il satisfait les attentes, plus sa parole est dévalorisée. Il y a la réalité et les apparences. Le président va de plus en plus s’adresser à un auditoire qui l’écoutera de moins en moins. Si cela continue, la parole présidentielle ne convaincra que ses plus virulents supporters, un microcosme étroit. Il y aura le président, le prompteur, quelques zélateurs et le vide...



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 26 avril 2020 01:09

    @rogal

    Certes, l’article 20 de la Constitution indique que « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation. »

    Mais vous le savez, le président de la Vème République n’est pas celui de la IVème.

    Elu au suffrage universel direct, il tire de son élection et de la Constitution un pouvoir qui fait de lui le vrai maître qui, par ailleurs, partage le pouvoir réglementaire avec le Gouvernement.

    Le Président assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État. (Article 5 de la Constitution). Il nomme le Premier ministre et il met fin à ses fonctions (…) et il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions. (Article 8). Il préside le conseil des ministres (Article 9) et il signe les ordonnances et les décrets délibérés en conseil des ministres (Article 13).

    La pratique de la Vème République fait que le Président est celui qui gouverne le pays au sens où c’est lui qui fixe les objectifs et valide les moyens pour y parvenir. Autant dire que la Vème République n’a que faire d’un Président qui ne fait que se mettre en scène.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 25 avril 2020 00:29

    @BA

    Au 25 avril 2020, les USA comptabilisaient 49 845 morts contre 21 856 pour la France. Présentés ainsi, ces chiffres ne donnent aucune vraie indication sur l’ampleur de la pandémie dans chacun des pays et ses conséquences.

    Il faut donc rapporter ces chiffres à la population du pays et au nombre de cas déclarés de Covid-19.

    Aux USA, 880 204 personnes sont déclarées contaminées contre 158 183 en France.

    Le taux de mortalité par rapport au nombre de cas déclarés est de 5,66 % aux USA contre 13,82 % en France (le taux français de mortalité dépasse celui de l’Italie qui est de 13,45%)

    Le taux de mortalité par rapport à la population du pays est de 0,0151 aux USA contre 0,0329 en France ! Si la France avait le même taux de mortalité par rapport à la population que les USA, notre pays compterait 10 017 morts soit 11 839 décès de moins que ce que nous connaissons actuellement. Incontestablement, la situation française est catastrophique du point de vue humain. Visiblement, les modalités de confinement aux USA, la politique américaine de tests de la population présentant des symptômes ( 4 696 704 tests contre 463 662 en France) et l’usage aux USA de thérapies telle que l’hydroxychloroquine aboutissent à des résultats bien meilleurs que ceux obtenus en France.

    Depuis plusieurs semaines les chiffres officiels le confirment : la politique du Gouvernement français conduit à une catastrophe humanitaire en France. Pire, les interdictions de port de masques, la limitation des tests, un confinement total et aveugle et l’interdiction de traitements qui obtiennent des résultats ont pour conséquences des milliers de morts qui auraient pu être évités.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 14:55

    @bouffon(s) du roi
    Il ne faut pas accepter tout ni se résigner. Je déplore le fait que la santé soit devenue un business. C’est une erreur et une aberration. Si demain, il est plus rentable d’euthanasier une tranche d’âge que de la soigner on va s’acheminer vers un Soleil Vert sordide. 



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 14:50

    @Régis DESMARAIS

    Désolé pour les fautes… j’ai tapé trop vite le texte...


  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 14:49

    @pemile
    J’ai l’impression que l’on ne se comprend pas. Les opposants à un traitement invoque de manière obstinée l’absence de respect d’un protocole en double aveugle avec un groupe placebo (preuve de rang A). Or, ce type de protocole n’est pas le seul pour tester un médicament. Par exemple, le professeur n’utilisa pas ce protocole de rang A. Donc je ne conteste rien du tout. Je dis simplement que le protocole roi invoqué systématiquement pour invalider les travaux du professeur Raoult et d’autres médecin n’est pas le seul. Il y a les protocole de rang inférieur au rang A. Après, si vous voulez connaître exactement ces protocoles et méthodologies, je vous invite à lire la littérature médicale qui associe rang de preuve avec type de méthodologie suivie. 



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 12:41

    @bouffon(s) du roi
    Vous avez raison. Mais la notion de lobby n’a de sens que si elle a une utilité pour le lobbyiste. Et cette utilité n’a de sens qui si un, ou quelques partenaires, peuvent tirer avantages du lobby. Si tout le monde peut en tirer avantage, cela ne vaut pas la peine de s’investir dans une telle démarche. La molécule est fabriquée par Big pharma, mais pas que. des petits labo peuvent la fabriquer. Aujourd’hui, il est difficile de faire fabriquer un médicament en dehors de l’industrie pharmaceutique. Si certains laboratoires ont des comportements féroces, l’industrie pharmaceutique est nécessaire. Le vrai problème de fond, et il est majeur, c’est le maintien de cette industrie dans un secteur totalement concurrentiel et privé. La santé est une sorte de « bien public » et devrait faire l’objet de recherches et de productions hors lois de l’économie de marché. C’est une question sociétale qui nécessite une vraie réflexion de fond. La recherche, les essais, la fabrication coûtent des milliards. Comment financer ce secteur, sans démotiver les chercheurs et en rétribuant correctement ceux qui innovent ? Comment faire que ce secteur ne soit plus soumis totalement aux lois du marché tout en restant efficace et inventif ? Je ne pense pas que la solution soit binaire. Peut-être doit-on conserver une part de privé associée à une part de public. Attention, il ne s’agit pas de privatiser les profits et de rendre au public les pertes et les couts. il faut un gagnant/gagnant pour tous.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 12:16

    @pemile
    Il existe une classification des niveaux de preuve scientifique par rang A, B etc... Les protocoles imposés par les laboratoires, avec groupe placébo, sont d’un niveau de recommandation A. Les essais du professeur Raoult se classent en niveau de recommandation B, un rang qui signifie qu’il y a une présomption scientifique d’efficacité mais qui, en aucun cas, signifie qu’une molécule ne fonctionne pas. Le problème c’est que certains feignent de croire et veulent faire croire que seul le niveau de recommandation A existe et est pertinent. il ne s’agit pas de faire n’importe quoi avec un médicament. Mais des possibilités d’essais cliniques sécurisés et sérieux peuvent être réalisés en dehors des essais en double aveugle et groupe placebo...



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 12:09

    @bouffon(s) du roi
    Attention : hydroxychloroquine est un générique. N’importe quel laboratoire peut le fabriquer, ce qui n’est pas le cas de certains médicaments soutenus par des laboratoires dans le cadre de l’essai Discovery. Médicaments qui sont sous licence exclusive d’un seul labo…. d’où l’intérêt du lobby pour ces molécules.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:30

    @doctorix
    Cher monsieur, c’est la vertu du Covid-19 : il a terrassé la grippe, les AVC et autres maladies cardio-vasculaire. Aujourd’hui, nous ne mourons que du coronavirus. Cette attribution des décès au seul Covid-19 fausse considérablement la perception réelle de la mortalité induite par ce virus. Heureusement, quasiment tous les pays décomptent les décès de la même manière. De fait, des comparaisons statistiques entre pays peuvent être réalisées mais avec tout de même la conscience que le vrai nombre de morts liés au Covid est plus faible que ce que nous donnent à voir les chiffres.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:25

    @leypanou
    Il y a clairement une obsession du vaccin. Je pense que cette situation est la résultante de lobby, et d’une tendance au tout vaccin largement soutenue par des personnalités telles que M. Gates.



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:23

    @leypanou
    Effectivement, nous sommes face à une volonté d’imposer un vaccin. La fameuse K. Lacombe, ne cesse de dire qu’un traitement ne fera pas disparaitre le virus (en oubliant de dire qu’un traitement va guérir les malades) et qu’il faut attendre un vaccin. Doit on condamner les personnes déjà contaminées à leur propre sort ? Doit on s’en remettre à un vaccin hypothétique et dont les effets secondaires, paradoxalement, seront moins documentés que ceux de l’hydroxychloroquine ou de certains antibiotiques ?. On voit bien que certains raisonnements sont tenus pour servir les besoins de la cause défendue et souvent pour justifier du vaccin salvateur…. 



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:18

    @doctorix
    Votre analyse est très juste. M. Berruyer est un actuaire qui analyse les faits sous l’angle presque exclusif de la statistique, des chiffres au point de perdre de vue ce qui échappe aux chiffres. Par ailleurs, comme vous, je m’interroge sur l’allégation de l’absence de prise en compte des décès avant trois jours de traitement. 



  • Régis DESMARAIS Régis DESMARAIS 22 avril 2020 11:15

    @Ausir
    Il est urgent de replacer l’humain au centre de nos sociétés. La science, les statistiques, les règles méthodologiques strictes ont une utilité mais cette utilité dépend des circonstances, des besoins, de l’urgence. Ce qui me frappe, c’est la perte de contact avec le réel. Si nos ancêtres avaient vécu en faisant fi du réel, je pense que nous ne serions pas là aujourd’hui. Indéniablement quelque chose dysfonctionne dans la tête de beaucoup de décideurs. La virtualisation toujours plus importante de notre société et de nos relations sociales (multiplication de l’interposition des écrans ente bous et les autres) a surement une part importante dans ce naufrage qui est le nôtre. Mais pour être positif, il y a une résistance à ce décrochage avec la réalité. Tous les soutiens au professeur Raoult, pour ce citer que ces derniers, révèlent une possibilité de voir autrement le monde, autrement que ce que nous donne à voir les mass-média.