@non667
Le problème de ces thèses réside dans le fait qu’elles ont beau être cohérentes, elles sont impossible à vérifier. Concernant votre propos, « ....que chaque population reste sur son sol », ce n’était pas vrai avant que n’existe les frontières. Depuis lors, effectivement, c’est est position défendu à juste titre par certains politiques clairvoyant, Melenchon et d’autres.
@Gandalf
Je ne crois pas qu’il soit légitime d’induire un lien direct entre mes interrogations sur la démographie et une pulsion génocidaire. Mon propos consiste à m’interroger sur la place qu’occupe la démographie dans l’idéologie dominante (il faut que le taux de natalité dépasse deux, on est les meilleurs en Europe, c’est indispensable pour l’économie etc…).
Ma propos est plutôt d’analyser les effets délétères de la démographie sur la biosphère, on a le droit de regarder ailleurs, mais on peut aussi essayer de s’interroger sur les fondements de cette idée (ce que je n’ai pas fait de façon exhaustive).
La démographie mondiale a des effets négatifs sur la planète, certes, mais elle a aussi des effets l’équilibre sociologique autrement dit la paix sociale. Les scores du FN indiquent que l’immigration a un certain nombre d’effets induits, que l’on associe souvent, je pense à juste titre, au phénomène de communautarisation, l’idéologie multiculturaliste aboutie au multicommunautarisme en réalité. Tout cela est dû à la politique menée par les élites sans le consentement du peuple. C’est pourquoi j’insiste sur les habitants du VIème arrondissement de Paris, le M2 vaut 12500€ çà limite le nombre de voisin au RSA. Le fait que d’une part ils ne subissent aucune des conséquences de la délinquance violente et que d’autre part, l’idéologie mondialiste, humaniste, universaliste, marchéiste etc s’accorde parfaitement avec leurs intérêts économiques explique que les choses aient dérivées à ce point sans prêter plus d’attention que cela à l’avertissement des émeutes de 2005.
Cet article n’était pas l’occasion d’exposer mon point de vue sur un modèle économique pertinent. Réinventer le Zaï etc, j’y suis parfaitement favorable j’ai d’ailleurs eu l’occasion d’exposer mon point de vue dans une réponse plus haut, je me cite : « Il me semble clair qu’il est nécessaire de changer de paradigme, pourquoi pas la deep ecology qui pourrait probablement bien s’intégrer dans un modèle économique tel que celui de Michel Bauwens, le P2P qui reste mon modèle socio-économique de référence. […]Je préfère le P2P qui se fonde sur un modèle proche de l’anarchisme et qui prône la coopération dans l’horizontalité. »
Je m’intéresse à tout ce qui permet de démontrer au reste du monde qu’il est possible de développer un modèle socio-économique coopérant qui se fonde sur un certain nombre de prérequis, de briques de base : une monnaie indépendante, cela pourrait démarrer avec une monnaie locale ou une cryptomonnaie, une modèle d’organisation, l’holacracy et le P2P de Bauwens, l’autonomie energétique (des maisons autonomes reliées en smartgrid), l’autonomie en eau (de pluie), en ressources aliemntaires (aquaponie notamment) etc…
@Pseudonyme
On est d’accord que sur ce sujet, la liberté d’expression est très relative. Là où çà devient intéressant c’est quand il s’agit de traiter ce thème du point de vue de l’écologie voire de la deep ecology. Les écologistes revendiquent évidemment leur humanisme alors que la deep écology est taxée d’antihumanisme. Un débat sur ce sujet s’est initié lors de la sortie d’un ouvrage de Luc Ferry dans lequel il prenait violemment position contre la deep ecology, mais il conviendrait de remettre ce type de débat à l’ordre du jour. Cette écologie rejette l’anthropocentrisme, alors que dans le même temps, je remarque que ce qui ressemble à un fort égo chez ce philosophe prêche pour cet anthropocentrisme. L’abcès devra être percée, un jour ou l’autre...dans un débat public si possible.
@Cadoudal
Je place cette vidéo au dessus de ma liste... je la regarderais dès que possible.
@Montdragon
Il me semble qu’il ne faut effectivement pas prendre le titre à la lettre, je n’ai rien d’un technicien du sujet et l’article est publié en tribune libre. Par contre, je pense que l’usage qui en est fait, notamment dans la bouche des économistes, n’est pas approprié. La démographie ne sauvera pas la planète, d’une certaine façon, je ne fais que paraphraser Levi-Strauss. En ces temps tumulteux qui s’annoncent, le sujet risque de se faire de plus en plus polémique et épineux...
@Deneb
@Shawford
Etant un « fan » inconditionnel de Denis Robert, J’ai pu me rendre compte via ses ouvrages que le système financier fait parti intégrante de la sphère politique. Pour ne citer que deux noms : on se souvient du banquier Pompidou comme on connait le banquier Macron.
@Shawford @Gatinais33
Dans l’article je reprenais une citation d’Edgar Morin qui adopte (me semble t-il) la position de Shawford selon laquelle , je cite : « l’information sans tenir compte de la conscience est quelque chose de vain » et qui associe ontologiquement l’information à la conscience. Ce débat, comme cela a déjà été dit dans les commentaires me semble ne jamais pouvoir être arbitré. La conscience peut-elle être à la fois le guide et la finalité de l’information ? Peut-on faire l’hypothèse d’une information comme je le fais d’une information essentiel pour l’inerte et tout aussi essentiel pour le vivant conscient ? Cette idée d’une « lignée » ou cette continuité supposée de l’information qui baigne l’univers est-elle pertinente ? Je n’en sais rien, mais l’idée me plait et j’accueillerais avec délectation qui pourra apporter une démonstration sur ce sujet, dans un sens ou un autre. Mais je crois que cette espérance est vaine. On en est réduit à une vue utilitariste de l’information qui consiste à nous demander comment faire en sorte que l’humanité en profite, il est nécessaire pour cela que soit symétrique et non, comme je le formulais dans un article, « panoptique » et utilisé par certains pour asservir les plus faibles.
@Taverne
@Alexis Toulet
Je n’ai personnellement aucune prétention de philosophe. Par ailleurs, personne n’est contraint à lire, de même si on n’aime pas les émissions d’Hanouna, on change de chaine. Si d’aventure au moins une personne pouvait le trouver intéressants, çà suffirait à me convaincre qu’il était pertinent de l’écrire. J’ai déjà été critiqué (peut être par vous d’ailleurs) sur l’usage d’un certain vocabulaire, mon frère également m’a fait cette remarque. A celà j’opposerais simplement que s’informer coûte du travail, j’ai d’autant plus de plaisir à énoncer cette vérité qu’elle est en droite ligne avec le propos de l’article. L’information s’acquiert moyennant un effort (et même de l’énergie consommée par nos cellule grise et peut être de l’énergie physique pour aller chercher son Larousse). Effort que j’ai fait en préalable d’écrire l’article. A contrario, une information redondante est facilement assimilée mais ne nous apporte rien.
@Taverne
Bonjour,
@JL
Par la force des choses, je me suis intéressé à la néguentropie en essayant d’aborder le sujet dans sa dimension physique, ce sujet est vaste et complexe, mon ambition se borne à tenter un avis qui serait exempt de contre-sens flagrants. J’ai encore beaucoup de chemin pour me forger un point de vue pertinent sur le changement de paradigme que j’indiquais entre la néguentropie de l’inerte et celle de l’humain pour laquelle rentre en jeux la conscience et la cognition. La complexité est encore supérieure puisqu’on rentre alors de plain pied dans l’anthropolgie, la psychologie, la sociologie etc... et je devrais probablement m’attarder sur la dynamique des groupes restreints qui me semble assez fondamental dans le propos.
@JL
cf mes autres commentaires plus généraux postés ce jour.
Rebonjour à tous,
Contrairement à ce que propose Alexis Toulet, je ne m’aventure pas à ce genre de critique radicale vis à vis desquelles il est assez difficile de répondre dans la mesure où elle ne propose pas d’arguments en réponse, que ce soit à des points précis de l’article ou à l’articulation de ceux-ci.
@macarel
Merci pour le 5/5, il est clair que je vais reprendre quelques passages sur la forme (qui ne pourront figurer sur Agoravox malheureusement car on ne peux revenir sur un article publié), j’ai noté des virgules manquantes, des répétitions (ce qui est moins problématique) qui complique la compréhension. Par contre, l’usage de mots compliqué me semble intéressant pour tout le monde, évidemment, ils compliquent la lecture quand on ne les connait pas, mais in fine, ils me paraissent importants pour éviter des périphrases plates (comme pour le mot anomie...mais j’en passe).
@eric
Je ne vous suis pas s’agissant de votre critique d’Onfray, mieux vaut parler de sa ligne idéologique tant il est difficile de parler de ligne politique car celle-ci n’existe pas en réalité dans le paysage politique français contemporain, à savoir une forme d’anarchisme identitaire, de municipalisme voire de minarchisme dont l’on peut voir poindre mon appétence dans la conclusion de l’article.
@Solon le Jeune
Je me suis effectivement basé sur le débat Todd/Stiegler organisé par Médiapart sur la montée du FN pour élaborer cet article. Il y faisait montre, comparativement à Stiegler, d’un optimisme réjouissant. Dans un autre commentaire sur Agoravox, la critique a été faite sur ce point. Il est clair que Todd était nettement plus optimiste au moment de la sortie de son « Mystère Français ». Je reconnais l’erreur sur ce point, il aurait été plus pertinent de situer Alain Minc dans le camp des optimistes avec son ouvrage :« Un Français de tant de souches ».
@Crab2
@Crab2
Je ne peux que vous suivre concernant l’importance de l’éducation et de la culture pour pallier à la « régression » religieuse. On peut également faire réference à la situation économique générale et aussi spécifique du péri-urbain plutôt mal en point à en juger le taux de chômage des jeunes. Cette jeunesse se sentant rejettée, le mouvement religieux (extrêmisme mis à part) en est la suite logique. Concernant les universalistes, je ne suis pas tendre avec eux car leur posture est confortable. Elle ne prend pas en considération et ne permet pas d’expliquer les difficultés des quartiers où la communautarisation et la paupérisation est difficile à vivre. Pour conclure, je dirais que les phénomènes de dissension inter-communautaires sont consubstantielle de l’anthropologie, effectivement cela se « soigne » par l’éducation dans la limite de ce qui peut être supporté car il me semble admissible de penser que certaines situations conflictuelles ne peuvent trouver leur résolution que par des heurts plus ou moins violents voire dans une scission des communautés.Cordialement.
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