Ce mouvement existe, c’est Ethique Citoyenne.
Même si ces archives étaient conservées plus de quelques jours, vous vous apercevriez que ce dispositif ne vous permet pas d’exercer votre droit au contentieux électoral et expose l’élection à d’autres dangers comme les pressions ou la vente de vote.
Voir le texte "Le vote électronique, une porte ouverte aux pressions".
De plus, la conservation des archives reste un point noir. Il faut qu’elles soient scellées, que toute substitution soit impossible, etc. Bref, il faut éviter d’avoir à se fier à des archives. La mesure la plus efficace reste le dépouillement sur place, immédiat et par les électeurs, même en cas de vote à distance par correspondance.
N’hésitez pas à me contacter sur ma messagerie personnelle pour un échange d’informations plus complet.
La première qualité d’un vote démocratique est la liberté de voter pour qui on veut, en toute confidentialité.
Loin des raisonnements sur le bien-fondé d’un système de vote ou d’un autre, je me contente (platement, je l’avoue) de remarquer que le mode de vote proposé dans l’article ne met pas à l’abri des pressions (menaces)...
voir aussi (sur les pressions) :
http://www.rue89.com/2007/07/26/le-vote-electronique-une-porte-ouverte-aux-pressions
Le problème avec ces nouveaux systèmes de vote offrant de multiples choix, c’est qu’ils permettent de très nombreuses combinaisons, autrement dit plusieurs milliers de bulletins de vote différents peuvent être produits.
C’est exactement ce qu’il faut pour favoriser une certaine forme de pression sur les électeurs.
Voici le principe :
Vous êtes électeur. De « gros bras » viennent vous voir avant l’élection et vous dictent votre bulletin de vote : en premier mettre X, puis Z, Y, B et A.
A votre voisin, ils diront de mettre X en premier, puis C, D, Y et Z.
Et au voisin de votre voisin il sera ordonné de mettre X en premier, puis B, D, et Y.
Le but est de faire élire X (patron des gros bras). Comme il y a des milliers de billetins différents qu’il est possible de produire, il y a très peu de chances pour que quelqu’un par hasard vote avec la combinaison que l’on vous a dictée.
Le jour du vote, les « gros bras » observent et notent avec soin ce qui est inscrit sur les bulletins. si le bulletin qu’ils vous ont dicté ne figure pas dans l’urne, cela prouvera que vous avez désobéi. Gare alors aux ennuis ! Vous pouvez choisir de désobéir et voter comme vous l’entendez en espérant que le bulletin que l’on vous a dicté sera par chance mis dans l’urne par quelqu’un d’autre, mais la probabilité est très faible.
Délire paranoïaque ? Peut-être, mais peut-être pas : cette fraude a été largement mise en place en Italie il y a 20 ou 30 ans, et à cette époque on se demandait bien pourquoi certains observateurs prenaient soigneusement des notes lors des dépouillements....
Un bon système de vote doit donc permettre un choix pointu mais doit aussi limiter le nombre de combinaisons possibles (ou de bulletins de vote différents possibles) à quelques dizaines, ou une centaine, pour des bureaux de vote où il y a autour de 1000 votants. Et même dans ce cas là, il y aura des combinaison improbables...
Le problème avec ces nouveaux systèmes de vote ofrrant de multiples choix, c’est qu’ils permettent de très nombreuses combinaisons, autrement dit plusieurs milliers de bulletins de vote différents peuvent être produits.
C’est exactement ce qu’il faut pour favoriser une certaine forme de presion sur les électeurs.
Voici le principe :
Vous êtes électeur. De « gros bras » viennent vous voir avant l’élection et vous dictent votre bulletin de vote : en premier mettre X, puis Z, Y, B et A.
A votre voisin, ils diront de mettre X en premier, puis C, D, Y et Z.
Et au voisin de votre voisin il sera ordonné de mettre X en premier, puis B, D, et Y.
Le but est de faire élire X (patron des gros bras). Comme il y a des milliers de billetins différents qu’il est possible de produire, il y a tres peu de chances pour que quelqu’un par hasrd vote avec la combinaison que l’on vous a dictée.
Le jour du vote, les « gros bras » observent et notent avec soin ce qui est inscrit sur les bulletins. si le bulletin qu’ils vous ont dicté ne figure pas dans l’urne, cela prouvera que vous avez désobéi. Gare alors aux ennuis. Vous pouvez choisir de désobéir et voter comme vous l’entendez en espérant que le bulletin que l’on vous a dicté sera par chance mis dans l’urne par quelqu’un d’autre, mais la probabilité est très faible.
Délire paranoïaque ? Peut-être, mais peut-être pas : cette fraude a été largement mise en place en Italie il y a 20 ou 30 ans, et à cette époque on se demandait bien pourquoi certains observateurs prenaient soigneusement des notes lors des dépouillements....
Un bon système de vote doit donc permettre un choix pointu mais doit limiter le nombre de combinaisons possibles (ou de bulletins de vote différents possibles) à quelques dizaines, ou une centaine, pour des bureaux de vote où il y a un maximum de 100 votants.
Merci pour votre engagement citoyen, sincèrement.
Mais je ne parviens pas à me souvenir de la dernière campagne de sensibilisation pour inciter les gens à venir tenir les bureaux de vote et/ou dépouiller.
Suis-je bête, je ne m’en souviens pas, parce qu’il n’y en a jamais eu. C’est tout simple : si on ne cherche pas les gens pour participer à la tenue des journées de scrutin, et bien, on ne les trouve pas !
Invitons les municipalités et le Ministère de l’Intérieur à mobiliser les citoyens pendant les scrutins !
Je rêve d’une campagne avec des slogans du style :
inscrivez-vous pour tenir un bureau de vote !
Mais, peut-être que je rêve...
Voir aussi l’nterview de Richard Stallman, fondateur de la FSF (Free Software Foundation) par David Lapetina.
Pourquoi ? Pouvez-vous préciser ?
Bonjour, j’ai commencé un recensement systématique des pv de nombreuses communes, pour une étude systématique. Merci de me contacter directement par mèle : [email protected].
Merci pour ce commentaire TRES intéressant. Pouvez-vous me contacter directement par mèle ? (Il est facile de trouver mon adresse sur un moteur de recherche).
C.
Effectivement, actuellement les machines ne sont pas correctement testées (on teste, quand c’est fait, sur quelques dizaines de votes).
Ce que vous proposez s’appelle un test en parallèle. C’est utile pour lutter contre certaines fraudes, mais pas toutes. Voir http://www.ordinateurs-de-vote.org/Oeuf-de-Paques-Easter-Egg.html?var_recherche=oeuf
Il n’y a aucun moyen de détecter une fraude de type oeuf de Pâques !
Lorsque une fraude est mise en place, il est évident que les conditions d’utilisation et de tests sont bien étudiées par les fraudeurs qui savent s’adapter.
Enfin, si les résultats de la machine testée en parallèle divergent (de 2 ou 3 voix, pas plus) : accusera-t-on l’ordinateur de tricher ou les testeurs de s’être trompés ?
Cordialement,
Merci pour votre réaction.
Le problème avec le vote c’est que c’est complexe alors que cela paraît simple. Donc, il y a beaucoup de fausses bonnes idées.
Concernant le reçu et la possibilité de vérifier après coup, ce n’est pas
possible car
- l’anonymat interdit de pouvoir relier un vote à un électeur
- cela ouvre la porte à des pressions : si vous pouvez vérifier votre vote, on
peut vous forcer à le dévoiler. On verrait apparaître des phénomènes de vente
de vote (tu me paies car je peux prouver que j’ai voté comme tu me l’as
demandé) ou de menaces (je te casse la figure car tu as voté pour X au lieu de
Y comme je te l’avais dit).
Concernant la vérification de la machine a postériori, cela ne marche pas non
plus car
- une fraude bien réalisée peut être indétectable, même après plusieurs mois
d’expertise (imaginez le coût)
- un programme de fraude peut s’effacer en fin de jourée et effacer toutes ses
traces.
Donc même si on ne trouve rien, on ne peut conclure que le vote a été sincère.
Désolée
Cela représente beaucoup de travail.
tous les résultats sont là :
http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/PR2007/index.html
Votre commentaire me force à reformuler mon propos, tant mieux !
Je suis d’accord, le vote ne suffit pas à la démocratie, je n’ai d’ailleurs rien écrit de tel.
J’affirme : pas de démocratie sans élections.
Autrement dit les élections sont une condition nécessaire, mais pas suffisante, à la démocratie.
Si cela peut vous consoler : une pétition n’a rien à voir avec un vote car le vote est anonyme, pas la pétition.
Dans une pétition, votre nom est dans une liste, et vous pouvez le vérifier. Si votre nom y figure de manière abusive, vous pouvez protester.
Effectivement, en France il n’y a aucun moyen de vérifier les résultats
voir : Ordinateurs de vote : résultats vérifiables ou pas ?
Je pense que je me suis mal expliquée car je ne confonds pas la transparence des données et celle du programme de vote.
vous dites « La connaissance du code permettrait à tout un chacun de vérifier que les algorithmes utilisés ne sont pas disfonctionnels et d’y remédier le cas échéant ».
Dans cette phrase vous oubliez deux faits
1 - tout un chacun ne peut pas vérifier les algorithmes. Cela demande d’avoir des compétences en informatique, ce que n’ont pas tous les citoyens.
2 - Il est impossible d’être certain que c’est bien le code ouvert qui est lancé sur un ordinateur de vote. C’est-à-dire que le programme ouvert (vérifié par ceux qui ont des connaissances suffisantes en informatique) peut être présent sur l’ordinateur de vote, mais c’est un programme éxécutable issue d’un autre programme source qui est éxécuté. En allant un tout petit peu plus loin, le compilateur utilisé doit aussi être vérifié et il faudrait prouver que c’est bien le compilateur vérifié qui a été utilisé. Tout cela devient très complexe.
Il faut comparer ces difficultés à la qualité et à la robustesse de la transparence du vote papier : un enfant de 10 ans peut comprendre le vote et le dépouillement et le surveiller, nul besoin de connaissances autres que le bon sens.
J’espère que ces explications vous éclaireront mieux que mon précédent commentaire.
Attention, même si le code est ouvert, la transparence n’est pas garantie (tout le monde n’est pas informaticien)
Surtout, il faudrait être sûr que c’est bien le programme ouvert qui est en service sur l’ordinateur de vote présent dans chaque bureau de vote, et c’est très difficile. Par exemple, le programme peut être présent, mais c’est un autre qui est lancé.
Exiger que le code soit ouvert me semble une pente dangereuse car la satisfaction de cette exigence ne mène à aucune avancée en terme de respect des principes démocratiques : transparence, unicité, anonymat, confidentialité, sincérité.
Concernant l’anonymat du vote, les fabricants nous assurent que les votes sont enregistrés de manière aléatoire dans la mémoire. Cette information appelle deux compléments :
1 - encore une fois, il faut faire confiance au fabricant : aucune preuve ne nous est apportée que les votes sont effectivement enregistrés dans le désordre.
2 il est difficile de créer du ’vrai’ hasard avec un ordinateur (qui est, par définition, plutôt déterministe). C’est-à-dire que l’on sait générer des listes de nombres au hasard, mais que l’on sait également générer deux fois de suite exactement la même liste ’au hasard’. Autrement dit, il peut être possible de reconstituer l’ordre original.
Un tirage au sort avec une simple pièce de monnaie donne une meilleure qualité de hasard : on ne sait pas produire deux fois la mêmem suite de « pile » et de « face ».
Si l’ordre des votes est dévoilé, une personne ayant noté discrètement l’ordre de passage d’électeurs devant l’ordinateur de vote pourra alors connaître leurs choix.
On peut noter qu’avec le vote papier il est impossible de relier un bulletin de vote au citoyen qui l’a déposé dans l’urne ! Nul besoin de faire confiance à qui que ce soit.
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