« Chacun sait que la majorité, pour ne pas dire la totalité de nos problèmes viennent de notre système monétaire et de tous ses avatars liés aux banques »
Le 8 mai 1945 n’a pas été signé un armistice mais la capitulation de l’Allemagne.
Je ne vois pas le rapport entre votre lien et les passages à niveaux.
Vous êtes vraiment mal informé si vous soutenez que les « passages à niveau ne devraient plus exister depuis longtemps ». Les passages à niveau existent et continueront à exister. C’est le cas dans tous les pays du monde équippés de voies ferrés. Ils ne disparaitront pas par magie. Je ne comprends pas votre raisonnement. Dans de nombreux endroit il est impossible de les remplacer par des ponts ou tunnel.
L’auteur semble peu informé de la réalité ferroviaire. Il mélange des accidents à des passages à niveaux avec des accidents de train. Bizarre, vu que les accidents aux passages à niveau ne sont pas le fait de l’infrastructure ni du train mais de la débilité des automobilistes.
L’obsession est faite sur le réseau secondaire, mais il ne faut pas oublier que les habitudes de déplacement des Français évoluent au cours du temps :
Une voie qui relie une carrière n’a plus aucun intérêt une fois que cette carrière n’est plus en activité.
L’exode rural est une réalité et le taux d’équipement des ruraux a explosé, ce qui fait que les déplacements en train à certains endroits du réseau secondaire ont chuté ; normal dans ces conditions qu’on le ferme.
Julien Coupat et Yldune Levy ont été libérés. La dernière fois, ils étaient sur les lieux du sabotage de la ligne TGV à Dhuisy. Où étaient-ils vendredi dernier ?
Encore heureux que les trains ne doivent pas freiner à chaque gare. Il y a 100 gares entre Paris Austerlitz et Toulouse, vous imaginez la vitesse si le train devait freiner à chaque gare ? C’est le meilleurs moyen de tuer le train.
Les trains circulent fréquemment à 160 km/h, et le long des voies il y a régulièrement des gares qui ne sont pas toutes desservies.
Les péages payés par les compagnies ferroviaires permettent d’entretenir le réseau. Sauf que les cheminots ont la retraite à 55 ans, peuvent voyager gratuitement en train en France, ainsi que leur famille, et même lorsqu’ils sont en retraite, et que leur semaine de travail se termine le vendredi à 13h. Je peux en témoigner, j’en suis un. Or, tous ces privilèges ont un coût. Et l’argent qui permet de financer ces privilèges n’est pas dépensé pour entretenir les voies.
"vous
voulez privatiser....n’importe quoi...vous croyez que notre bonne
vieille cgt...aurait accepté des tarifs exhorbitants comme CEUX DU TGV
QUASIMENT TOUJOURS EN JOURS DE POINTE"
Ce n’est bien entendu ni la CGT ni aucun autre syndicat qui établit le prix des TGV.
« une vraie escroquerie. »
Pour bien comprendre le prix des TGV, il faut comprendre que les couts d’exploitation de la SNCF sont beaucoup plus importants que ceux d’une entreprise privée, en raison des multiples avantages accordés à son personnel.
« avant il y avait 2 classes. pourquoi le TER N A T IL QU UN TARIF........ »
TER a toujours 2 classes.
Le TGV n est pas cher pour tout le monde. Dans un TGV complet 7% des voyageurs en moyenne voyagent gratuitement (salaries SNCF, retraites SNCF, conjoint de salarie SNCF, conjoint de retraite SNCF, parents et grand parents de salarie SNCF, enfants de salaries SNCF, deputes, senateurs)
La SNCF a ete cree en 1937 par nationalisation des entreprises privees ferroviaires qui ont construit la quasi totalite du reseau ferre tel qu il existe aujourd hui.
’La vierge Marie est passée par là, et les trains ça roule comme les avions, ben tiens ! illimités sur une ligne, des trains avec des ailes !’
Certaines lignes sont abandonnees par la SNCF ou en voie d abandon car non rentables. Des compagnies privees peuvent reprendre ces lignes et les rentabiliser grace a leurs couts d exploitation plus faible. Il n y a pas de probleme de capacite de voies dans ce cas.
« encore du vent, c’ est les gares qui roulent ou les trains ? si un usager a loupé une correspondance ça sera pas l’ affaire d’ une autre »boîte« . »
Comme dans l aerien. Ca arche dans l aerien, pourquoi ca ne marcherai pas dans le ferroviaire ?
« Ca peut être vrai pour la minoritaire Fgac ou un nom du genre ; les salariés s’ inquiètent pour eux-mêmes (c’ est pas légitime ?) mais aussi des conditions de travail qui ont des conséquences sur la sécurité, le service à l’ usager : c’ est un tout mais votre dogmatisme UMP vous aveugle. »
Je maintiens que les syndicats SNCF se foutent totalement du service public et ne cherchent qu a ramasser plus d avantages, meme si ca se traduit par moins de service ou des billets plus chers.
« on en apprend tous les jours. une roue à eau par-ci, un brasseur d’ air par-là ? maintenant un particulier avec son panneau solaire. »
Je vous assure que des compagnies privees exploitent des centrales thermiques (gaz, fuel ou ordures menageres) depuis des dizaines d annees. Aujourd hui elles peuvent vendre a des compagnies privees qui distribuent l electricte, alors qu autrefois elles devaient vendre uniquement a EDF.
« Voir mon com plus haut, il est vrai aussi qu’ il y a des abus, escroqueries des uns et des autres comme partout, punissables, mais les sommes en jeu ne sont en rien comparables : on a compris votre propagande anti-salarié et pro-actionnaires parasites du système actuel qui s’ effondre. Et la retraite des cheminots évidemment déficitaire puisque plus de retraités que d’ actifs du fait des suppressions de postes qui doivent bien vous faire jubiler ; suggestion de hurlevent : supprimer les retraites ! le coût du réseau c’ est la faute au retraité SNCF ! ça c’ est de la science économique. »
La SNCF donne des avantages indus a ses salaries et fait payer la note au contribuable. Moi, ca m’arrange mais si vous aimez vous faire tondre c’est votre probleme.
« cette autre compagnie elle ne sera pas en retard : miracle ! moins chère avec des salariés étrangers exploités pour le plus grand plaisir de l’ actionnariat et du PDG. (et de hurlevent »
Premierement il y a aussi des salaries etrangers a la SNCF. Deuxiemement les compagnies ferroviaire privees du fret n ont pas plus de salaries etrangers que la SNCF. Par contre, elles sont moins cheres.
« Il s’ agit de co-gestion des réseaux, SNCF est majoritaire et un seul exploitant des gares (même billeterie) »
Non ce ne sont pas les compagnies qui gerent le reseau. C est Reseau Ferre de France. Et sur le mee reseau circulent bien des trains de comagnies ferroviaires differentes. C est encore plus flagrant avec le fret.
« @l’ auteur, là je vous comprends bien sur les choix de sillons rentables et la non possibilité d’ assurer des correspondances viables, une entreprise s’ en fichant d’ une autre ; pour un voyage avec des correspondances il faudrait à un voyageur trois, quatre, cinq, .., billets sans garantie de la qualité du voyage : un train est en retard mais a accompli sa prestation mais le voyageur a loupé une correspondance, personne ne paie l’ hôtel du voyageur, personne n’ a défailli. »
Allez sur Expedia et commandez un billet d avion pourune destination lointaine : vous pouvez tres bien avoir une correspondance avec une autre compagnie aerienne et pourtant c est un seul billet que vous achetez
La concurrence, grace à des couts d’exploitation plus faibles que la SNCF, pourra rendre rentable des lignes qui ne sont pas rentables pour la SNCF (et donc progressivement abandonnées). C’est exactement ce qui est arrivé dans l’aérien avec Easy Jet et Ryan Air : le nombre de dessertes a fortement augmenté.
»Croyez vous que les gares accueilleront les usagers et les
prendront en charge lors de situations perturbées ?"
Oui les gares restent SNCF. Seuls les trains sont opérés par des compagnies privées ou publiques. Les gares sont tenues de traiter tous les opérateurs sur un même pieds d’égalité. C’est déjà le cas à Paris-Est où les clients SNCF ou Deutsche Bahn sont traités à égalité. Idem à Nice entre les trains SCNF et Veolia vers Digne, Paris gare de Lyon entre SNCF et Thello, Paris-Nord entre SNCF, Thalys et Eurostar, Lille entre SNCF et SNCB, etc...
"demain Mesdames et Messieurs, les
détracteurs et fossoyeurs des services publics feront que, vos trajets
seront dégradés, et vos conditions de transports en toute sécurité
remises en causes. «
Pures suppositions.
» Les syndicalistes si décriés font pourtant front pour défendre votre service public«
Les syndicats à la SNCF protègent la corporation et c’est tout. Je suis bien placé pour le savoir je suis salarié SNCF et je reçois tous leurs tracts.
»voulue par Bruxelles pour favoriser les grandes entreprises qui crèvent de ne pouvoir étendre leur mainmise sur le secteur, «
Rappel : le réseau ferré a été créé par des entreprises privées.
»La concurrence, dans le domaine de
l’électricité, ne nous a apporté que des entreprises qui ne produisent aucune énergie et détournent, «
C’est bien entendu complètement faux. Depuis des dizaines d’années des compagnies privées produisent de l’électricité. Avant la libéralisation, elles étaient obligées de revendre cet électricité à EDF. Maintenant elles le vendent à qui elles veulent, EDF ou compagnies privées.
»pour gratifier leurs actionnaires, une partie des rentrées d’argent qui auraient pu être réinvestis par l’entreprise nationale«
En réalité le gaspillage se situe chez EDF : le CE capte une partie des revenus d’EDF (qui auraient pu être investis) et le tarif préférentiel des salariés EDF produit des aberrations (garage automobile chauffé à l’électricité, etc...)
»Il faut arrêter de croire que la SNCF coûte aux contribuables : au titre de 2011, la SNCF a versé à son actionnaire majoritaire (l’état) plusieurs millions d’euros.
Combien a reçus la SNCF de l’état en 2011 ?????? Ben 0 euros.«
C’est bien entendu complètement faux.
Le système de retraites de la SNCF est très déficitaire. Qui paie la note ? Les TER sont TOUS financés par les dotation de l’Etat aux régions. Et même les Teoz, Intercités et Lunea sont subventionnés par l’Etat. Quand au réseau, l’Etat subventionne RFF qui paie la SNCF pour son entretient.
» ben oui, plus il y a de camions,
plus l’état empoche de taxes sur les carburants et plus les prix
augmentent à la pompe grâce à l’effet de l’offre et de la demande.«
Dans le ferroviaire c’est pareil, plus les trains circulent et plus ils paient de péage. Le péage est au km parcouru.
»Si vous trouvez que Paris-Bordeaux est trop cher ou tout le
temps en retard, vous prenez un Paris-Lyon + Lyon-Bordeaux ?"
Non, vous prenez un Paris-Bordeaux d’une autre compagnie. Comme dans l’aérien.
» et donc, si on veut le
meilleur tarif, il faudrait choisir ses horaires/ses jours en fonction
du prestataire. Vachement pratique, dites donc.«
Pareil que pour l’aérien.
» Et comme je l’ai déjà
dit, en réalité, ça n’est JAMAIS le cas parce que c’est bcp trop
compliqué à gérer : il faudrait que les compagnies se mettent d’accord
sur les horaires sur une ligne donnée (sachant qu’il y a des horaires
plus rentables que d’autres), et cela signifierait que deux compagnies
directement concurrentes devraient collaborer pour respecter les
horaires de l’autre. «
C’est bien entendu complètement faux. C’est RFF qui propose des »sillon« (c’est à dire une réservation de voie à un horaire donné et à un endroit donné) et les compagnies ferroviaires achètent ou pas le sillon. C’est exactement pareil dans l’aérien avec les aéroports.
»En cas de retard d’un train d’une compagnie,
l’autre serait directement affectée. «
Exact. Le retardataire paie des indemnités au retardé.
»Bref, en cas de privatisation des opérateurs du réseau ferré, il n’y
aura PAS DE CHOIX. «
C’est aujourd’hui qu’il n’y a pas de choix.
»Chaque opérateur est affecté à des lignes
particulières et la gère comme bon lui semble et applique les tarifs
qu’il souhaite."
FAUX.
Le réseau Ferré Français a été créé par des compagnies privées créées en bourse au XIXe siècle. C’est grâce à l’argent privé que toutes les infrastructures ont été construites.
Pour le téléphone portable, c’est la même chose, ce sont des compagnies privées qui ont créé les infrastructures.
Dans l’aérien, le nombre de liaisons a explosé grace aux compagnies privées comme Ryan Air, Easy Jet etc... Maintenant depuis l’aéroport de La Rochelle on peut aller à Oslo, depuis Limoges on peut aller à Londres etc...
Pour le train le problème c’est que les privilèges des cheminots, à savoir age de la retraite plus tôt, pension de retraite plus élevée et gratuité des transports en train, même retraité, et également pour leur conjoint et enfants, coutent très cher et sont répercutés sur le prix du billet.
Il est amusant de voir que nos clients sont heureux de payer plus cher le train pour que nous puissions continuer à bénéficier de ces privilèges. Certains aiment se faire tondre apparemment.
Ce n’est pas parce que vous êtes en désaccord qu’il s’agit de « crachat ».
Les travaux sont réalisés par des entreprises privées mais effectivement des cheminots assurent la sécurité sur le terrain et le suivi (dans les bureaux ; oui, la bureaucratie est nécessaire pour les travaux). Quand aux opérations de maintenance courante, elles sont comme vous le dites 100 % cheminot. Donc oui, le cout des cheminots a une conséquence sur la maintenance du réseau. Et ce cout est énorme.
Quant aux salaires, le salaire mensuel net moyen en 2010, en comptant toutes les primes, sur 12 mois, est de 2779 Euros. Et personne n’est payé au SMIC à la SNCF.
En tant que cheminot retraité vous êtes partis en retraite plus tôt que les autres, votre pension de retraite est calculée de manière plus généreuse que dans le privé et vous bénéficiez des facilités de circulation (train gratuit). Tous ces privilèges ont un cout. Qui les paye ?
Les tarifs sont dus aux couts supportés par la SNCF. Ces couts sont importants en raison du statut des cheminots (retraite à 55 ans ou 50 ans pour les roulants, pensions de retraite plus élevée que dans le privé, nombre d’heures de travail très faibles, etc...).
L’auteur préfère étaler son ignorance qu’informer le lecteur.
« La main du privé est posée sur la porte du Rail et l’entrouvre. »
Apparemment l’auteur a un problème avec « le privé ». J’imagine qu’il fait ses courses chez le privé, achète son essence et sa voiture chez le privé, téléphone avec le privé. Mais pour le rail, l’auteur a un fantasme qu’il plaque sur le rail : le privé serait responsable des changements d’horaire. Évidemment, rien n’est plus faux. Ce n’est pas « le privé » qui en est responsable, c’est :
1. Le passage aux horaires cadencés, qui permettent une exploitation optimisée du réseau (comme en Suisse, etc...)
2. L’ouverture de la Ligne à Grande Vitesse Dijon-Mulhouse
3. La planification des travaux en plages de travaux.
Une explication à propos des plages de travaux : les travaux sur l’Infrastructure (les rails, caténaires, etc...) coutent plus cher à la SNCF que dans les autres pays. Avec le même budget, on maintient moins bien le réseau qu’à l’étranger. En effet, les cheminots sont payés plus chers que dans les autres compagnies, ils travaillent moins d’heures par semaine, ont plus de jours de congés, partent plus tôt en retraite et ont des avantages (train gratuit). De plus, les travaux étaient fait pour minimiser la gêne coté clients, donc les circulations n’étaient pas interrompues et les travaux sur voie se faisaient entre deux passages de train : les cheminots en chantier travaillaient donc à 50% de leur temps alors qu’ils auraient pu travailler à 100% si la voie était purement et simplement fermée.
Le résultat est évidemment une baisse de la maintenance du réseau. Pour y remedier, l’Etat a accepter de mettre au pot A CONDITION que la SNCF soit plus performante dans la réalisation des travaux. Malheureusement, tous les couteux avantages des cheminots sont conservés. Mais les travaux sont fait sur des périodes où les lignes sont fermées. Un exemple est la ligne Paris-Bordeaux qui est fermée toutes les nuits pour travaux.
Voir ici une influence du « privé » est d’une bêtise sans bornes.
"Ces retards techniques, « politiques », sont maintenant à la charge de l’usager pour solde de tout compte « d’économies » que des politiques libérales ont décidé. «
Ce n’est pas les politiques libérales qui ont causé les retards des travaux, bien au contraire.
»Mais une fois encore, pour ce dernier point, s’est-on préoccupé de la réalité des besoins des voyageurs ? La réponse est non .«
C’est vite dit. Lorsque l’on modifie les horaires des trains, il y a des gagnants et des perdants. En France, nous avons une solide réputation de râleur. Au lieu de mettre en perspective les avantages et les inconvénients, l’auteur préfère râler. Tant pis.
»des horaires seront incompatibles avec les impératifs
professionnels, pour les salariés ayant un trajet domicile travail
strict, mais aussi les élèves"
... et d’autres horaires deviennent compatibles avec les impératifs
professionnels, pour les salariés ayant un trajet domicile travail
strict, mais aussi les élèves
« des temps de trajet seront allongés »
... et d’autres réduits
« des gares ne seront plus desservis »
... et d’autres davantage desservies
« les Régions devront mettre la main à la poche »
c’est le cas depuis des dizaines d’année. Les TER sont financés par les régions.
"On a là la quintessence de la modernité : des changements systémiques seront moins favorables au plus grand nombre !«
C’est FAUX.
»La SNCF se met déjà dans la peau d’une entreprise qui décide seule de ses choix. «
Évidemment. TOUTES les entreprises décident seules de leur choix. Qui d’autre devrait décider des choix d’une entreprise ?
»Elle prépare et promeut l’ouverture des lignes à la concurrence : entre deux trains « cadencés » de la SNCF, dans la sillon suivant se glissera un train privé.«
C’est bien entendu complètement faux. Les trains privés seront cadencés comme les autres. Dans quelques années les Régions, qui financent les TER et prennent les décision de desserte, fréquence horaires, type de matériel etc... pourront choisir une autre entreprise que la SNCF pour assurer le service, soit d’une ligne, soit de plusieurs lignes. C’est déjà le cas en Allemagne (où Kéolis, filiale de la SNCF, a la charge des trains régionaux d’une région allemande), en Ile de France (certaines lignes sont exploitées par RATP), en Corse (la CFC est en charge) ou en PACA (Veolia exploite la ligne Digne-Nice)
»Par ailleurs, dans le même temps, les cheminots constatent que leur
Ministre Nathalie Kosciusko-Morizet a missionné le Conseil d’Etat pour
analyser "les spécificités du statut du personnel de la SNCF et
propositions en vue de son adaptation éventuelle aux évolutions que
connaîtront la branche et l’entreprise« .Autrement dit, le gouvernement demande comment « le statut spécial des cheminots pourrait évoluer... voire être supprimé. ». (lire la lettre, dossier PDF attaché) »
Ce serait effectivement une bonne chose. Le statut coute cher à l’Entreprise, qui doit le répercuter sur le prix des billets. L’octroi du train gratuit pour le salarié, mais également pour ses parents, enfants et conjoint, et pour les retraités fait que en moyenne 7% des passagers d’un train voyagent gratuitement. Je vous laisse deviner qui comble le manque à gagner. Les conséquences sont qu’une ligne déficitaire avec la SNCF pourrait être rentable avec une compagnie ferroviaire privée qui respecte le droit du travail et les règles de sécurité.
Notez que je suis cheminot moi-même.
Au début du XXe siècle il y avait 200 000 chevaux à New York. Ces chevaux avaient besoin de fourrage pour être nourris, qui était produit en mobilisant des champs. Ce fourrage était ensuite transporté en ville (et oui, le lieu de production n’est pas le même que le lieu de consommation !). Le crottin de cheval s’accumulait dans les rues jusqu’à constituer des congères. Quelquefois ont s’en débarrassait en faisant un tas de plusieurs mètres dans un terrain en pleine ville (jusqu’à 20 mètres de haut). La puanteur était épouvantable en été. Quand il pleuvait, une boue marron s’écoulait jusque dans les sous-sols des immeubles.
Lorsqu’un cheval mourrait d’épuisement, il était laissé sur place en attendant sa putréfaction avant que les services d’entretient ne le découpe pour l’évacuer.
Il y avait en 1900 200 morts dans des accidents dûs à des chevaux, soit un habitant sur 17000 à New York. En 2000, il y a eu 274 morts dans les accidents de la route, soit un habitant sur 34000. En d’autres termes, les accidents de la route faisaient plus de mort avec les chevaux qu’avec les voitures.
C’est difficile à admettre, mais l’arrivée de la voiture automobile à pétrole fut un réel progrès sur le plan écologique.
"Vous cherchez à me faire dire ce que je n’ai pas dit. Quand le progrès signifie priver méthodiquement, peu à peu, la plus grande partie de la société de moyen de subsistance, je fais partie des gens qui ne trouvent pas ça normal et qui estiment qu’il faut changer quelque chose. Toutefois, avant de parler de solution, il faudrait déjà s’entendre sur le constat.«
Le progrès issu de la révolution industrielle a permis que l’on ait besoin de 2% de la pop active pour l’agriculture au lieu de 95%. Donc 98% de la pop active peut faire autre chose que de travailler aux champs en bêchant à la main.
Les déplacements sont facilités. Avant il fallait plusieurs mois pour traverser la France à pieds, maintenant avec une voiture quelques heures suffisent.
Je ne pense pas que les gens soient »privé de moyen de subsistance". Il n’y a plus de famine, l’espérance de vie atteint des records, jamais autant les Français n’ont pu pratiquer un loisir.
Vous êtes loin de la réalité.
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