Les chauffeurs de taxi font gréve en ce moment parce que la sécurité sociale projette de demander aux hôpitaux de procéder à des appels d’offre pour les transports de patients, ce qui profiterait à de gros groupes (genre VEOLIA) au détriment des artisans. Il est à noter que ces gros groupes transportent les malades comme ils transporteraient des colis, et pour quelques euros de moins, fini le service et fini le contact humain !
Donc cet article et ses réactions sont hors sujet...
Salutations à tous
Pourquoi le site www.takieddine.fr/ est il hors service ?
Quand on voit ce qu’on voit et quand on y pense, on comprend mieux qu’on sait ce qu’on sait.
Bravo le café du commerce.
bonjour,
Vous êtes allé à la campagne et vous racontez ça ! on croirait Michel Strogoff de retour de ses pérégrinations.
Ce coté bisounours est attendrissant.
Le bonheur s’exprime « au fond d’une région française » SIC ! comme il y a 40 ans parce que les jeunes n’y restent pas façe au chômage endémique qui y règne.
Pour vivre à la campagne, je connais bien le coté xénophobe qui y règne, bien que ce soit là qu’il y aie le moins d’étrangers. On pourrait les croire attachés à une nature propre, et bien on brule ses ordures (plastique compris) au fond du jardin, où d’ailleurs on met du désherbant au milieu des légumes. Bref le français campagnard n’est pas plus un modèle que le français des villes. Faut il baser la politique publique sur des valeurs comme ça pour etre élu ?
Où voulez vous en venir avec cet article et pour qui roulez vous ?
Monsieur Mourey,
J’ai beau ouvrir grand les yeux, je suis d’accord avec vous pour dire que les objets tendus ne ressemblent pas à des morceaux de pain, mais de la à dire qu’il s’agit d’un prépuce et d’un clitoris, j’ai du mal à suivre !
Pourriez vous nous dire comment vous est venue cette idée ?
Pourquoi cet anneau au Mont Beuvray ?
Surement fabrication locale. Offert à une belle gauloise, ou peut-être à l’occasion de la fête des mères ?
Vous m’étonnez.
Je pense au vase de Vix de provenance supposée d’Italie du sud vers 500 av.JC.
A la route de l’étain que Jules Cesar décrit, cette route traversant la gaule depuis la Cornouaille pour déboucher sur la méditerranée. Ou encore à Hallstatt dont on retrouve les fabrications très loin dans tout la celtique.
Certaines voies étaient plus sures et plus usitées que d’autres.
Nous sommes d’accord, Monsieur Mourey. Mais je ne pense pas que les archeologues officiels plaident pour l’identification de Bibracte. C’est pour eux un fait acquis. Pour eux cet anneau ne fait que mettre en évidence la dynamique d’échanges culturels et commerciaux. D’une manière un peu stérile, soit dit en passant.
Pourquoi l’article (émanant apparemment d’une sorte de « dossier de presse » du musée de Bibracte) mentionne t il à propos de l’anneau la fin de la période gauloise ? L’oppidum aurait été fondé vers la fin du IIe siècle av. JC. Qu’est ce que la fin de la période gauloise pour Pascal Paris ?
L’article mentionne aussi que la matière première de l’anneau « à l’aspect proche du lignite que l’on trouve en Bohême ou sur les côtes de la Manche ». Quand on sait qu’on en trouve aussi dans la région du Mont Beuvray, on se dit que Pascal Paris parle un peu pour ne rien dire en le prenant comme preuve « de nombreux échanges commerciaux à longues distances à travers l’Europe ».
Bref cette histoire d’anneau (je ne parle pas pour vous M.Mourey, mais pour le musée de Bibracte) n’est là que pour amuser la galerie ! Un peu dans le genre de l’« asterixoparc » qu’on nous concocte à Alise en distribuant largement nos pôvres statères !
On SUPPOSE que les boïens venaient au départ de Boheme (encore une fois juste à cause d’une simple consonance de mots) mais on en a aucune preuve ni même un autre indice.
Et maintenant la présence de ce bracelet au Mont Beuvray prouve que ce site est celui de Gorgobina...
Il faut être très sportif pour pouvoir suivre ce genre de raisonnements !
Bonjour Monsieur Mourey,
Cette histoire de bracelet en sapropelite est bien tentante ! Effectivement les Boïens en avaient dans leur pays d’origine.
Malheureusement un article paru en 1976 de Christian Chevillot, archéologue, texte disponible sur la base Persée « Un atelier de bracelets en lignite décorées à Chalucet (St Jean Ligoure, Haute Vienne) » fait état de la découverte d’un atelier de fabrication de bracelets en lignite et aussi en sapropélite en Haute Vienne. Occupation du site Bronze Final IIIb jusqu’à la fin du 1er age du fer. Monsieur Chevillot suggère une source d’approvisionnement facile pour chaque atelier, les ateliers les plus connus étant dans la Manche et l’Allier. Il précise qu’il existe d’autres gisements de lignite dont un dans la région d’Autun !
Donc je serais tenté de douter de la même façon de la preuve d’échanges commerciaux lointains que de la présence de la Gorgobina des Boïens à cet endroit.
Quand à votre croquis de l’oppidum d’Alise je pense à une faute de frappe, et qu’il faut lire « véritable oppidum d’ALISIIA », nom qu’il portait au 1er siecle après J.C.
Il faut se méfier des raccourcis trop évidents !
Salutations.
Pierre Gibout
Monsieur Villach, décodez cette affiche comme vous voudrez, il restera qu’il faut prendre son sens au pied de la lettre : on ne connait rien des OGM et on veut les utiliser à grande échelle, on peut donc établir une similitude au sens propre avec la roulette russe. Sauf qu’il y a plus de chance de perdre avec les OGM qu’à la roulette russe avec une seule balle dans le barillet ! Même Monsanto risque de crever des OGM en même temps que nous, ils vont crever sur leur tas de fric ! Maigre consolation...
Alors nul besoin d« ’enculer les mouches » avec cette affiche, c’est tout bêtement une allégorie de la vérité tout simple.
je suis plutot ecolo de cœur, mais je vis a la campagne !
« allez donc voir du coté de chez Kokopelli vous apprendrez beaucoup de choses. » non mais je connais Kokopeli qui est une assoc très respectable pour le particulier qui fait son jardin, mais n’allez pas envoyer un agriculteur « apprendre » chez eux, il va vous rire au nez... ah ces bobos, quels naïfs !
N’importe quoi : on parle de l’agriculture dans cet article.
Amis lecteur :
M Mourey considère que le texte de Cesar est en désaccord total avec la thèse Alesia = Alise Ste Reine comme cette hypothèse est présentée par l’archéologie officielle. Il est d’accord pour considérer que les arguments de Danielle Porte en faveur d’Alesia = Chaux des Crotenay ont du poids, mais il continue à penser qu’Alesia est bien Alise ste Reine, mais avec sa version personnelle.
SI vous voulez la version de Mme Porte, prenez le temps de consulter le site internet http://alesia.jura.free.fr/ pour vous faire une idée.
Alesia un débat d’experts ! Alors il ne faut pas non plus parler des révoltes tunisiennes et égyptiennes qui relèvent aussi d’experts de ces pays !
Il suffit juste d’avoir lu quelques pages de la guerre des gaules, ce qu’on faisat « de mon temps » en classe de 4eme je crois.
« Du coup j’ai voté moins ! » mais pensez vous que les auteurs d’articles viennent ici pour qu’on vote pour eux comme aux ’music awards« ? Vous êtes un consommateur ! Je ne pense pas que le but de ce site soit que les lecteurs votent pour untel ou untel. Mais pour que les articles fassent débat et que chacun apprenne quelque chose ou porte des informations ou des idées constructives sur la place publique.
»et ca n’a pas sa place sur un site grand public comme ici." je vais etre mechant : allez voir sur TF1, labas il n’y a pas de débats d’experts ! Vous pourrez vous y reposer dignement...
Merci. Effectivement c’est bien la référence à laquelle je pensais.
Donc ne contenant aucune allusion à "
la voie de terre de la Saône à l’Armançon par la Thalie, pour le transport
de l’étain« dans le texte de Strabon... Ceci est de l’extrapolation, dirigée pour aller dans le sens de vos hypothèses sur la localisation d’Alesia ! Alors que penser du : »et je précise par Sombernon, puis en remontant la Brenne jusqu’à Alésia" , quel bel exercice d’équilibriste.
Il est à noter que Strabon n’a pas une vision très précise de la région, car le Dubis est à l’est de Arar, et la Sequanas à l’ouest. Donc pas question de quitter la Saone pour le Doubs pour se diriger vers la Seine. Les marchandises devaient quitter la Saone pour voyager par voie de terre jusqu’à Vix où elles étaient à nouveau embarquées. Certainement en passant au nord de l’actuelle Dijon et donc bien loin d’Alise.
Monsieur Mourey, pourriez vous citer la source de votre information concernant le passage de Strabon parlant du passage par voie de terre de "la Saône à l’Armançon par la Thalie, pour le transport
de l’étain", ceci est très intéressant.
Merci d’avance.
Monsieur Mourey,
D’illustres prédécesseurs ont , comme vous, trouvé des explications tordues pour essayer de se persuader qu’ALISIIA se trouvait en pays séquane (et pour vous Dijon et Noyers-sur-Serein par dessus le marché !) Mais où situez vous donc les Lingons et les Eduens ? La Séquanie couvrait toute la Bourgogne actuelle plus le pays de Langres ? C’est absolument délirant !
Mais vous avez quand même l’honnêteté, contrairement à d’autres, de ne pas mettre en doute le texte de César et de ne pas trouver une traduction tirée par les cheveux au « in sequanos ». Vous admettez que Cesar était en Sequanie. Par contre vous cherchez par tous les moyens à placer Alise en Sequanie. Et bien NON Alise n’est pas en Séquanie et n’y a jamais été ! Une colonie « séquane » à Noyers-sur-Serein !! Monsieur Mourey votre imagination n’a pas de limites !
Malgré tout le respect que je vous dois, je pense qu’il vaudrait mieux pour vous trouver une autre occupation et ne plus écrire d’articles...
Salutations.
Pierre GIbout
@Samosatentis
Qui etes vous pour tenir des propos aussi odieux ? Ne savez vous pas argumenter sans insulter vos interlocuteurs ?
C’est votre impolitesse qui a assez duré !
Jamais un véritable scientifique ne se permettrait une telle attitude.
Faites vous soigner, et revenez discuter après, Monsieur Samosatentis ! Honte à vous ! Votre comportement est inqualifiable.
Pierre Gibout
Réponse de Danielle Porte : Réponses aux questions posées par le colonel Mourey.
« Pourquoi voulez-vous ne pas reconnaître dans les traces mises au jour
par les archéologues l’emplacement de ces tours, des camps, des lignes
d’obstacles, des obstacles eux-mêmes, dont César nous a parlé d’une
façon extrêmement précise ? »
Eh, justement !!!
J’emprunte toujours aux défenseurs d’Alise eux-mêmes la suite des
réponses que je vais vous donner. Nous ne sommes pas plus royalistes
que le roi, et n’allons pas sauver Alise là où ses défenseurs eux-
mêmes avouent que rien n’y correspond au texte de César !
les tours : il faut 24 m de distance entre elles. Aucun espacement des
fouilles alisiennes n’a jusqu’ici respecté cette mesure : Michel Reddé
l’avoue (Rapport de fouilles p. 110 ) : « 3 tours successives,
espacées d’environ 17/17,50 m l’une de l’autre (soit à peu près 60
pieds), jalonnent l’agger dans le même chantier XXII » et sur la
montagne de Bussy : 58 m ! (même Rapport, p. 130).
les camps : les Alisiens n’ont conservé aucun des camps de plaine
(poterie gallo-romaine etc.).
Je ne peux admettre, d’autre part, que des camps soient situés en
dehors de la circonvallation, élevée pour les protéger d’une attaque
extérieure, ni que les légionnaires doivent s’entasser entre les
lignes sur seulement 120 m, ni que des camps mesurent de 35 ares à 9
ha lorsqu’il faut 45 ha. Ces simples observations auraient dû arrêter
d’emblée toute identification indue.
les obstacles : ils sont disposés en avant des fossés, pour protéger
la confection des travaux (7, 73, 2) et ils se trouvent en arrière :
ils ne protègent donc plus rien du tout.
cippi et lilia : ces derniers devraient être sur 8 rangées, les trous
distants de 90 cm, les pieux taillant environ 20 cm de diamètre. Les
lilia napoléoniens sont sur 5 rangées, distants de 2,60 m et leur
diamètre est de 80 cm. Les cippi devraient être en tranchées
continues, profondes de 1,50 m, la profondeur est de 35 cm ; ils sont
parfois en trous individuels. Ni pour les uns ni pour les autres le
nombre de rangées n’est conforme.
lignes : 9 km de lignes en excédent par rapport à ce qui aurait suffi
pour bloquer le mont Auxois ; des longueurs de fortifications qui
partent dans la nature, expliquées par la mauvaise volonté ou
l’incapacité des chefs de travaux ! « Ce ne sont pas tout à fait les
dimensions indiquées par César, mais il est clair que le proconsul a
voulu impressionner ses lecteurs tandis que ses troupiers ont fait ce
qu’ils ont pu, ce qui représentait déjà un travail formidable. »
Comment Joël Le Gall (la Bataille d’Alésia, 2000 (1997), p. 64)
pouvait-il supposer cela, quand, justement, les lignes effectives
dépassaient de 9 km les instructions données par César ! Étaient-ce
les « troupiers » qui voulaient impressionner les lecteurs de leur
chef ?
Conclusion : « Compte tenu du résultat des fouilles actuelles,
l’archéologie montre à l’évidence que la description faite par César
ne correspond pas, stricto sensu, à aucun des secteurs explorés ».
Signé : Michel Reddé, Catalogue de l’exposition sur Vercingétorix et
Alésia, tenue au musée de Saint-Germain en Laye, 1994.
Pour ce qui est de notre site Internet, nous l’avons modifié sans
avoir eu connaissance de vos remarques, simplement pour faire place à
la critique en forme d’Alise et à la comparaison des réalités Alise et
Chaux qui occupe bon nombre de pages (alesia.jura.free.fr, lien sur la
page d’accueil « le point sur la localisation ») et remplace un
développement antérieur trop succinct.
Pour ce qui est d’esquiver le débat sur le latin, ce n’est pas
précisément ni mon intérêt ni mon intention, puisque l’hypothèse
d’André Berthier est partie justement du texte latin, qu’il
comprenait, lui, correctement.
Pour ce qui est de « chercher une diversion sur les terrains de la
philologie, de l’interprétation archéologique, militaire, stratégique
et géographique », il me paraît indispensable de faire concourir,
précisément, l’ensemble des données de tous ordres qui peuvent
éclairer un texte historique, et le corroborer ou l’infirmer. Sans
quoi, on fait de l’histoire à plusieurs vitesses. Et on permet à
l’archéologie de prétendre que le « flou » de la description de César
autorise à valider tout et n’importe quoi. Si l’Histoire ne se donne
pas comme première loi l’examen rigoureux de toutes les données, où va-
t-on ? À Alise, hélas…
Nous n’avons pas parlé de la taille du mont Auxois et de ses 97 ha
(qui laisseraient 10 m2 disponibles à chaque guerrier, à supposer
qu’ils occupent chaque centimètre carré de la colline, sans qu’il y
ait de chevaux, ni de bétail, ni de Mandubiens, ni de ville
mandubienne, ni de pâturages, ni de bâtiments, ni de structures
cultuelles, et à supposer que ces guerriers ne fassent pas un
mouvement hors de leurs 10 m2 pendant plus d’un mois) ; ni des
Séquanes ; ni de la localisation du combat préliminaire de cavalerie.
Ce sont pourtant aussi des éléments à prendre en compte. Et pas non
plus de la reconstitution stratégique, pourtant un élément de premier
ordre, impossible à réaliser à Alise.
J’attends à présent que vous me montriez en quoi « à la Chaux-des-
Crotenay rien ne concorde ».
Avec sérénité.
Danielle Porte
P S de Blurpy : Le message d’origine a été scindé en plusieurs parties, car le nombre de caractères dépassait le maximum autorisé par commentaire sur le serveur Agoravox.
Réponse de Danielle Porte : Réponses aux questions posées par le colonel Mourey.
« Pourquoi ne voulez-vous pas comprendre que ces « loca praerupta » sont
les pentes abruptes du mont Rhéa et non les falaises de Chaux-des-
Crotenay que César aurait bien évidemment mises en exergue dans son
premier tour d’horizon si tel avait été le cas ? »
Je me demande où vous voyez des falaises (loca prærupta) au Réa, le «
camp » est en pente juste derrière la gare des Laumes, sans obstacle
quelconque, hormis qu’il est impossible de grimper (ex ascensu) pour
atteindre un endroit situé plus bas que soi. Or, Vercassivellaun
attaquerait, selon J. Le Gall, d’en haut, donc, descendrait, alors que
César écrit ascensum dat Gallis, et les assiégés qui parviennent aux
praerupta y grimpent aussi (ex ascensu temptant), donc, montent, alors
que s’ils visaient le camp du Réa, ils seraient, une fois en bas de
l’oppidum, quasiment à niveau avec lui. Ils n’auraient donc pas à «
escalader » des « abrupts » qui n’existent pas.
Noter que pour atteindre ces prærupta, il est nécessaire que les
assiégés aient franchi les fortifications romaines, établies tout
autour du mont Auxois. Or, César dit justement que les assiégés n’ont
pu venir à bout des lignes de la plaine, et se rabattent sur
l’escalade des abrupts. Situation inenvisageable à Alise, mais
parfaitement applicable à Chaux, à cause du relief montagneux et de la
position de la plaine en avant de la colline, pas tout autour comme à
Alise.
Pour ce qui est de parler d’emblée des abrupts, la méthode qu’a
adoptée César de décrire au fur et à mesure les éléments du relief qui
lui servent pour son récit, ne l’y obligeait nullement. De même
mentionne-il la colline de Gergovie où il a concentré son attaque
seulement quand la clarté de son exposé l’exige, non dans un panorama
d’ensemble avant les événements. Il s’est attardé sur la plaine
d’Alésia au début, puisque les premiers combats s’y sont déroulés et
qu’il a décrit son système de retranchements. Quand l’armée de secours
sera arrivée et qu’elle cherchera à débloquer l’oppidum par une
stratégie de contournement en montagne, il décrira la montagne. C’est
simple et logique.
« Comment peut-on dire : Pas de crêtes alentour sur lesquelles disposer
23 postes fortifiés ? Ce qui montre à l’évidence comment en sortant du
texte latin – car César ne dit pas qu’il a installé ses postes sur les
crêtes – on peut dire n’importe quoi. »
Les crêtes alentour : César dit bien que les camps étaient en haut des
collines (7, 80, 2) ex omnibus castris quae summum undique iugum
tenebant et qu’on peut voir d’en haut, erat despectus, tout ce qui se
déroule dans la plaine. un balcon est, me semble-t-il, en surplomb,
pas à niveau. Il va de soi que, l’oppidum étant partout cerné de
hauteurs qui constituaient une chaîne (iugum), il n’existait pas de
plaines pour les entrecouper, où l’on eût pu installer les castella.
D’ailleurs César dit bien castra oportunis locis erant posita ibique
(et aux mêmes endroits favorables) castella XXIII facta (7, 69, 7). Si
les camps de l’Alise napoléonienne occupent les collines alentour, les
castella doivent le faire aussi. Mais si on les positionne sur les
crêtes autour d’Alise, ils sont bien trop éloignés pour se révéler
efficaces.
la bonne logique était justement de placer ces postes sur la pente
pour renforcer et interdire l’obstacle naturel qu’étaient les cours
d’eau.
Selon César, toujours en 7, 69, ces castella ont été aménagés pour
protéger les ouvriers en train de construire la contrevallation. Sur
les plans napoléoniens, ils sont tous extérieurs à la contrevallation,
comme s’il s’agissait de protéger des remparts déjà construits contre
une armée extérieure. Or, la circonvallation ne sera envisagée
qu’après l’appel de Vercingétorix à l’armée de secours, bien plus
loin, en 7, 74.
Notons que les camps de plaine (tous abandonnés depuis J. Le Gall)
sont situés hors de la circonvallation qui est censée les protéger.
Forcément : la distance de 600 à 1000 m qu’on a admise entre le grand
fossé et les lignes romaines, au lieu des 120 m voulus par César,
resserre d’autant la contrevallation et la circonvallation, puisqu’on
ne peut rien changer au périmètre des lignes indiqué aussi par César :
il ne reste plus que quelque 120 m entre les deux lignes, et le côté
d’un camp romain demande déjà un minimum de 650 m de côté.
Pour ce qui est de « l’obstacle naturel » que forment les cours d’eau,
on reste perplexe : il faut barrer l’Ozerain avec des claies de bois
pour empêcher les bœufs de passer…
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