L’affaire Ranucci avait été traitée dans une émission "Les détectives de l’histoire". Très bien faite, elle présentait à part égale les arguments pour et contre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’innocence de Ranucci n’était pas convaincante, malgrès la présence sur le plateau de Gille Perrault. Pour ma part, j’avoue que comme tout le monde, aveuglé par le battage médiatique, je croyais à l’erreur judiciaire sans avoir vraiment lu les élements du dossier. Suite à cette émission, j’ai changé d’avis.
L’article de Me EOLAS sur cette réforme est comme souvent remarquable d’intelligence, clair et passionnant.
Ce qui est étonnant, plus que la réforme en elle même, ce sont les contradictions du Président de la République :
- il faut arrêter de réformer à tout va la justice qui croule sous les textes - donc on va créer une nouvelle réforme
- il faut donner des droits supplémentaires à la défense - donc on remplace un juge impartial par un magistrat soumis hiérarchiquement au garde des Sceaux
- il faut mettre un terme à la schizophrénie du juge d’instruction - remplaçons-le par un magistrat qui pourra refuser de poursuivre, mais que l’on pourra contraindre à le faire (je vous laisse imagnier comme il va etre content d’instruire une affaire dont il ne voulait pas)
- il faut rétablir l’équilibre entre les acteurs de l’instruction - privons le citoyen d’un magistrat indépendant, professionnel diplomé et formé, rompu à l’exercice de l’instruction, et remplaçons-le pour les plus pauvres d’entre nous par un avocat débutant à l’aide juridictionnelle, qui devra seul affronter une armée de magistrats et de fonctionnaires (dont certains, les greffiers, ont souvent pratiquement le niveau d’un magistrat) dénommée "Parquet".
J’ajoute que les tribuanux, les cour d’Appel, le Ministère et les SAR (service administratif régional) travaillent dur depuis plusieurs mois sur la mise en place de la collégialité. Pour rien, puisque le Président vient de la supprimer avant même qu’elle n’arrive ! Ajoutez à cela la mise en place de solutions informatiques qui ont mobilisé d’énormes ressources (numérisation des procédures pénales, communication électronique pénale, nouvelle chaine pénale...) qu’il va falloir revoir presque entièrement : des mois, voir des années de travail jetées à la poubelle en une déclaration. Faire des réformes, c’est bien. Les faire avant même d’avoir mis en service les réformes précédentes, c’est un gaspillage de temps, de moyens et d’argent (du contribuable bien sur).
Ecouté depuis quelques jours (je sais, c’est pas bien, sauf que vu les déceptions que j’ai eu avec les Mets, je préfère écouter avant d’acheter), et je vais sans doute l’acheter.
Pas le meilleur album des Mets, mais très loin d’être le pire. Ce n’est bien sur pas du niveau de Master et de Ride (mon album préféré, j’ai détruit la bande dans mon radio cassette à force de le passer !), mais c’est nettement mieux que Load, Reload et St Anger. On retrouve de la hargne, de la vitesse, des solis, bref tout ce qui manquait depuis quelques temps. Les trois premiers morceaux sont juste monstrueux, That was just was your life me tourne sans arrêt dans la tête et ça fait longtemps que ça ne m’était pas arrivé avec les four horsemen.
Après ça se gate un peu. La longue ballade qui voudrait se faire aussi grosse que le boeuf, en l’occurence que Fade to black, ne m’a pas séduite, ça fait trop "cahier des charges à remplir" : et je te fais un riff là, et une accélération là... parce que c’était comme ça dans Fade... The unforgiven III est décevant pour moi (alors que j’avais trouvé Unforgiven II sympa, un joli clin d’oeil), mais Cyanide fait bien plaisir et relève le niveau.
Bref, du bon et du moins bon, mais un retour quand même réussi qui redonne espoir. Je vais me ruer sur le prochain concert en salivant d’avance sur les morceaux du nouvel album (surtout ces f... trois premiers !!) et pas uniquement sur les classiques.
Enfin, sur St Anger, même si c’est le plus mauvais, j’ai bizarrement plus compris cet album que Reload. St Anger a une raison d’exister : un groupe qui tournait en rond a tenté une expérience musicale et s’est planté, ça arrive et c’est courageux. Après tout, ils pouvaient sortir des clones de Load pendant trente ans (qui a dit U2 ?) et c’était le succès assuré à chaque fois. C’est Reload qui ne se justifie en rien : Load en beaucoup moins bien, quel intérêt à part faire du pognon ? En écoutant St Anger, je me dis que c’est nul mais sincère. En écoutant Reload, je me dis que c’est juste du foutage de gueule.
Sur les deux fondements que vous évoquez, je suis assez d’accord avec le second, mais pas du tout avec le premier.
L’Italie est grand pays démocratique, membre fondateur de l’UE, sa justice est au moins aussi bonne et impartiale que la notre. Refuser l’extradition sur ce motif reviendrait donc à déclarer de manière officielle : "l’Italie est une république bananière, avce une justice corrompue, et dans laquelle on ne peut avoir confiance". C’est tout à fait stupide et proprement scandaleux.
En revanche, effectivement, cette personne ne s’est rendue en France que parce qu’on lui garantissait la non extradition. Si cette promesse n’a aucun fondement juridique, il reste que d’un strict point de vue moral, cela pose un problème.
Je dirai que le message du film est plus subtil que cela. Confronté à une situation de terrorisme nihiliste, l’humain (et pas seulement l’américain, nous ne valons pas mieux qu’eux) aura tendance à réagir avec les mêmes armes, en reniant les principes mêmes que le terroriste, justement, veut détruire. Et dans ce cas, c’est le terroriste qui gagne, car il nous a amené exactement là où il voulait (le Joker poussant les habitants de Gotham au meurtre).
Les héros du Darknight, Batman et Dent en tête, ne sont ni tout blanc ni tout noir. Ils sont perpétuellement sur le fil du rasoir, et toujours à deux doigts de chuter du mauvais côté (la scène où Dent pète les plombs et s’apprête à torturer un gangster, reniant tout ce qu’il incarnait jusque là). Batman lui-même veut quitter la scène, conscient qu’il est en train de devenir comme ceux qu’il pourchasse. Il idéalise Harvey Dent, le chevalier blanc qui respecte la Loi, et pense qu’il est temps de lui laisser la place. Enfin, le batradar est particulièrement bien trouvé et redoutable, allusion aux lois d’exception sur le terrorisme qui permettent de violer toutes les libertés au nom de la sécurité (voir la réction d’horreur de Morgan Freeman quand il découvre l’engin).
@l’auteur.
"Et je vois que la misogynie et les étiquettes ont la vie dure"
En dessous de mon commentaire, donc à priori ça doit être pour moi. Pouvez-vous m’expliquer en quoi mon commentaire est mysogine et où sont les étiquettes ? J’ai d’autant plus de mal à comprendre que je n’ai lu que l’article et pas du tout prêté attention à l’auteur, c’est votre réaction qui m’a appris que vous étiez une femme.
Je n’ai pas l’impression de vous avoir attaqué sur un plan personnel. Je parle du film, je souligne, comme d’autres l’ont fait avant moi, que parler de dérive catholique pour des américains, c’est légèrement rigolo. Je vous demande si vous avez bien compris que le cinéma de genre américain traduit toujours les angoisses actuelles de ce peuple. Et je reconnais que l’on peut avoir un avis différent du mien.
Cordialement,
Que tu n’aimes pas ce film, c’est ton droit, il est vrai que comme toute oeuvre, il n’est pas parfait.
Mais reconnais au moins que ceux qui ont aimé le film ont eux aussi le droit d’avoir leur propre avis sans être aussitôt traités de moutons ou de bushistes primaires.
J’adore le Darknight d’abord parce que j’ai attendu ce film pendant trois ans, et qu’il n’a pas déçu mon attente. Parce qu’il évite tous les pièges d’une suite, car radicalement différent du premier (Gotham n’est plus une ville gothique mais une cité froide et moderne à dominant bleue, le traitement est celui d’un polar urbain et glacé et pas celui d’un film de super-héros, les enjeux sont différents). Parce que les acteurs sont excellents. Parce qu’il était suicidaire de reprendre le Joker derrière Burton, et que pourtant le Joker de Nolan écrase celui de Burton (suicidaire, nihiliste, dangereux...on est très loin du clown risible de Nicholson). Parce que le film est sombre et pessimiste, et que cela se voit rarement dans un blockbuster. Parce que les scènes d’action sont devenues lisibles (gros défaut de Begin). Et parce que malgrè toutes ces différences, il prolonge intelligement le premier en se posant une question : une situation de crise exceptionnelle engendre un héros exceptionnel (Batman Begins), et après ? Le héros engendre à son tour des "méchants" exceptionnels, le cercle vicieux se met en place, toujours plus violent, toujours plus fou. Arrive alors le moment où il faut revenir aux fondements de nos sociétés, incarnés par Harvey Dent : la Loi, juste, équitable et incorruptible. Sauf que même ça, ça dérape...
Il y a bien sur quelques défauts. La fin, trop longue, et qui ne semble pas savoir où aller. Double-face expédié trop vite. Mais quelque chose me dit que cette fin n’en est pas une, et qu’on pourrait avoir des surprises dans le troisième. N’oublions pas aussi à la décharge de Nolan, que si Ledger avait tourné toutes ses scènes avant de disparaitre, le film, lui n’était pas fini, et les grandes lignes du troisième étaient déjà posées. Ce décès brutal a changé la donne, et a peut être obligé Nolan à revoir sa fin en catastrophe (Double-Face est-il mort ? Tel quel, il peut très bien resservir pour le 3è opus aus cas où...).
Les angoisses catholicisantes de l’Amérique ? C’est la meilleure celle là, revois tes cours d’histoire. Au passage, le cinéma américain a toujours refleté les angoisses de son époque, et plus encore le cinéma de genre. Donc tu dois détester des films comme "Le jour où la terre s’arrêta", "Soleil vert", "Zombie", "Rollerball"...
Tu reproche à Nolan de faire comme si Burton n’avait jamais existé, c’est à mon sens une critique stupide :
- le batman de Burton n’est pas un batman ! Les vrais fans le lui reprochent d’ailleurs. C’est du Burton, Edward aux mains d’argent affublé d’une cape.
- le Joker de Nolan est largement inspiré du travail de Moore et Miller, ce qu’on a fait de mieux dans le genre, pas celui de Burton
- le Darknight est ancré dans la réalité. Si on enlève les déguisements, on peut reprendre le même scénario et en faire un polar urbain à la Michael Mann.
Bref, incontestablement pour moi le meilleur film de super-héros jamais réalisé, d’une matrise et d’une densité incroyable. Mais c’est mon avis et je comprends qu’on ne le partage pas.
Lermabruti a encore frappé. Non seulement il n’a pas vu le film de Spike Lee jusqu’au bout, mais ses très faibles capacités intellectuelles l’ont empêché de lire l’article jusqu’à la fin.
Notez que l’aspect scénarisé du catch est parfaitement connu en Amérique du Nord. Les vrais amateurs savent que le combat est scénarisé, il n’y a donc ni mensonge ni tricherie sur ce point. D’ailleurs, ni les catcheurs, ni les dirigeants ne s’en cachent : la WWE se vantait à l’époque d’ête une société de "divertissement sportif", pas une fédération de sport.
Le catch est un business aux Etats-Unis, un sport au Canada, une religion au Mexique.
Moi aussi amateur occasionnel de catch, j’apprécie votre article. Le fait est que Mc Mahon est à la fois à l’origine du succès planétaire du catch, mais aussi de sa totale déchéance. Mc Mahon a repris la -petite- société de son père et a créé un empire. Pour cela, tous les coups étaient permis : drogue, dopage, cadences infernales, gimmick et scénarios nauséabond carressant l’américain dans le sens du poil de ses pires instincts (il fallait voir, à l’époque de la guerre en Irak, l’équipe soit disant française "la Resistance", avec bérets et drapeaux tricolores, jouant les salauds absolus). Il a tué la ECW, qui elle, proposait un tout autre concept (en gros, tout était basé sur les combats et leurs chorégraphies, les histoires existaient mais étaient secondaires).
Personnellement, j’apprécie toujours un grand combat, mais la masse musculaire des athlètes, le manque de récupération, la faiblesse de leur formation (le Great Khali !!) en diminuent considérablement le nombre. Ce n’est pas un hasard si les plus beaux combats sont toujours ceux des catcheurs légérs : Japonais et Mexicains sont, à cet égard, des références et je vous invite à dénicher sur le net des combats de Lucha Libre pour voir ce que peut être le vrai catch.
Une remarque sur votre dernier paragraphe : effectivement, les jeunes enfants sont la nouvelle cible privilégiée de Mc Mahon, qui a d’ailleurs demandé à ce qu’il n’y ait plus de sang dans les shows, pour que les parents n’interdisent pas à leurs bambins de regarder... A noter que le sang ne provient pas de poches de plasma, mais d’entailles au front que les catcheurs se font eux mêmes au moyen d’une lame de rasoir que leur donne l’arbitre.
Enfin, si vous voulez avoir une idée de l’ordure qu’est Vince Mc Mahon, recherchez un documentaire passé à l’époque sur Arte : "Bret Hart, gentleman catcheur". Vous le verrez dans toute sa classe.
"En gestation depuis plus d’un an, l’idée d’une suppression stricte des happys hours - durant lesquelles, pour un prix d’entrée fixe, les consommations sont illimitées - se concrétise depuis quelques semaines."
Grosse confusion : il n’y a pas de consommation illimitée pour un prix fixe dans les happy hours. Vous confondez :
- happy hours : période de temps, généralement à la sortie du travail (souvent 18h-20h) pendant laquelle le prix de certaines boissons est réduit. Le plus souvent, dans les pubs, le prix de la pinte est égal au prix du demi. Mais il faut payer chaque consommation.
- open bar : somme forfaitaire permettant de boire autant que l’on veut. Le prix est fixé au départ, quel que soit le nombre de boissons commandées.
Sinon, je suis d’acord avec vous sur le fond. Toutefois, il semble que le gouvernement s’oriente vers trois axes :
- interdiction réelle de la vente aux mineurs : je suis d’accord.
- interdiction de la vente d’alcool dans un certain rayon autour des établissements scolaires : je suis d’accord, même si je pense que ça n’aura guère de conséquences pratiques.
- interdiction des open-bars (et pas de happy hours, qui devraient rester autorisées) : je ne suis pas fan des open-bars (c’est la guerre pour approcher du comptoir, et le concept même n’est pas terrible, je préfère largement les happy hours) et je ne suis pas opposé à cette interdiction.
Maintenant, si un jeune veut se défoncer, rien ne l’empêchera de le faire. Toute passe encore et toujours par l’éducation, et donc par les parents.
D’acord avec toi pour My Dying Bride, quand je vois avec quellle facilité ils arrivent à transporter le public dans leur trip en plein soleil et en plein air, je suis très curieux de les voir le soir dans une petite salle intimiste.
Pour le son, je me trompe sans doute, mais je n’ai pas vu d’opération de sensibilisation (style distribution de bouchons d’oreilles), comme ça se fait parfois dans certains concerts à Paris. Je pense que ce genre d’action devrait être programmée pour l’an prochain, d’autant que beaucoup de métalleux n’hésitent plus aujourd’hui à en porter, l’époque où cela faisait ringard est désormais (et heureusement) révolue.
Enfin tu as raison de te concentre sur les points positifs du Hellfest, l’an dernier, tout le monde les a lynché pour l’organisation sans leur faire la moindre concession .
Ceci dit, encore une fois, un immense bravo à l’organisation, à Ben et à tous ses bénévoles.
très drole !!!
Je parlais bien sur du gamin blond haut comme trois pommes qui a remplacé Igor sur je ne sais plus quel reprise.
J’ai fait le Fury 2005 et tous les Hellfest suivants, et franchement celui là restera mon favori. Orga en béton, mille fois supérieure à l’an dernier, avec une sens du détail ahurissant (la déco des bars à vin, les jeux de lumière magnifiques à la nuit tombée). L’ambiance excellente comme toujours (même si on ne se marrera jamais plus comme en 2007, où le côté galère faisait que tout le monde fraternisait dans tous les coins).
Pour les groupes, j’ai pas vu tout ce que je voulais, j’ai surtout raté Airbourne et Madball (f*** de déprogrammation qui m’a foutu mon planning en l’air !). Petite revue :
- Paradise Lost : définitivement meilleur en fest qu’en concert, où ils ont parfois l’air de s’ennuyer. Manifestement, Nick Holmes avait arrosé l’annif de Greg avant de montre sur scène, je l’ai jamais vu aussi joyeux et facétieux. Manquaient quelques classiques, mais le show aurait pu durer trois heures. Fou de joie d’avoir eu Pity the sadness, je l’avais jamais vu en trois concerts et j’en rêvais la nuit !!
- Carcass : si on m’avait dit un jour que je les verrais sur scène... l’un des grands moments du fest.
- My Dying Bride : j’accroche pas trop à leur musique, mais je les avais vu au Furyfest en 2005 et j’avais été envouté par leur prestation. Et j’ai eu la confirmation que décidemment, j’accroche totalement à leurs concerts.
- Morbid Angel : l’apocalypse !
- Motorhead, Helloween : jamais déçu par ces vieux briscards, beaucoupe de jeunes groupes devraient prendre exemple sur ces papys. Typiquement le genre de concert où on sait qu’on en aura largement pour son argent.
- Cavalera Conspiracy : j’ai surtout accroché aux morceaux de Sepultura. Il a quel âge, le gamin qui s’est mis à la batterie ?
- In Flames : je les ai vu plus inspirés au Furyfest. Effets de lumière et de pyrotechnie complètement dingues (le feu d’artifice !)
- Mayhem : j’aime pas, et le son pourri m’a poussé irresistiblemet vers les bars.
- NoFX : j’étais devant la scène d’à côté, mais j’ai agréablement été surpris. Je n’aime toujours pas leur musique mais ils assurent incontestablement sur scène.
- Apocalyptica : moins puissant qu’à l’Olympia, j’aurai aimé plus de morceaux "à eux" et moins de reprises.
- Anathema : pas mal et rafraichissant.
- Opeth : très bonne musique, moins convaincu par la prestation scénique.
- Dimmu Borgir : le moins mauvais des concerts de Dimmu que j’ai vu, mais décidemment, ils n’arivent jamais à égaler le son monstrueux de leurs albums.
- Satyricon : j’adore...
- Slayer : bof, bof... Comment peut on rater un concert quand on a South of heaven et War Ensemble dans sa disco ? Il parait qu’en Espagne, ils étaient pire.
- Venom : pas fan et franchement, au début, ça faisait peine à voir. Ce n’est pas donné à tout le monde de vieillir comme Lemmy !
- Candlemass : je ne peux pas être objectif car j’adore. Le chanteur a la tête de Bozzo le clown et révulse ses yeux comme Linda Blair dans l’Exorciste, mais ça marche car c’est un p*** de bon groupe.
Il me semble que le Hellfest ets en passe de devenir l’un des plus importants fest métal en Europe, en prenant le contrepied des autres : au lieu d’avoir deux énormes têtes d’affiches et rien derrière, on propose une programmation variée et très dense en qualité et en quantité. J’espère vivement que l’on aura une prochaine édition, la balle est dans le camp des élus.
Sans oublier que dans The Cavalera Conspiracy, il y a aussi un certain Joe Duplantier...
Ah la vache, j’ai vu Max sans Igor (Soulfly), Igor sans Max (Sepultura nouvelle formule), je vais enfin les voir réunis au Hellfest. J’en peux plus d’attendre ça !!!
Ce matin sur RMC, l’avocat de la dame a décrit l’état d’esprit de sa cliente suite à l’ordre de Rachida Dati donné au Procureur de faire appel (48 heures après avoir affirmé que la décision était tout à fait valable, ça c’est de la constance).
Elle est desespérée.
En effet, suite au mariage, et à la réaction de son mari, elle a manifestement ouvert les yeux et compris qu’elle était avec un abruti moyenageux. Comme le dit abruti voulait annuler le mariage, elle a sauté sur l’occase pour s’en débarasser. Aujourd’hui, ce mariage pour elle est de l’histoire ancienne. Elle veut oublier cette histoire, et de ses propres mots "reconstruire sa vie".
Elle est révoltée par le bordel médiatico-politicard. Elle ne veut pas être l’otage de politicards en mal de couverture médiatique. Elle demande que le garde des Sceaux s’occuppe de ses fesses, et qu’on lui foute la paix.
Et le pire, c’est que juridiquement, comme le disait une certaine Rachida D. pas plus tard que vendredi, elle a raison.
Il ne faut pas dans le débat négliger le fait que le juge était sans doute au courant de tout cela, et que sa décision, fondée en droit, est également sur le fond une bonne décision pour tout le monde, et surtout pour la dame.
Article d’une stupidité ahurissante. L’auteur ne connait rien au droit, mais c’est pas grave, il se permet de juger le travail d’un magistrat professionnel qui n’a fait qu’appliquer la Loi. La comparaison avec Fourniret est indécente, pour ne pas dire infecte. Et ça se prétend médecin ?
Lisez donc cet excellent article d’une avocate du barreau de Lille :
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=40544
Non, Monsieur GUIGUE, votre faute n’est pas d’avoir heurté de plein fouet la doxa occidentale, mais d’avoir eu des propos contraire à la politique du gouvernement que vous representiez. Un sous-prefet, c’est comme un ambassadeur, ou un ministre : ça ferme sa gueule ou ça démissionne. Je ne sais pas si sur le fond, vous avez tord ou raison, et ceci n’est pas mon propos. Ce qui est sur et certain, c’est que sur la forme, vous aviez entièrement tort. Fonctionnaire d’Etat moi-même, à un poste bien inférieur au votre, si j’avais émis sous mon propre nom le quart du dixième des idées que vous avez énoncé, j’aurai été sanctionné par ma hiérarchie, et cela aurait été tout à fait normal.
Sur la forme, vous aviez trois options :
- publier vos idées sous un pseudonyme, pour ne pas compromettre la fonction de sous-préfet,
- démissionner avant, et publier vos idées après,
- soumettre votre texte à votre hiérarchie pour approbation avant publicaton.
Vous n’avez choisi aucune de ces solutions, vous avez fauté, vous êtes puni. Tout à fait normal.
Il s’agit de distinguer l’homme Jesus, qui a pu exister, de sa divinité supposé, qui est affaire de croyance. On peut très bien estimer qu’un prophète du nom de Jesus a existé au premier siècle de notre ère, sans pour autant croire qu’il est le fils de Dieu. Pas besoin d’être un esprit faible pour cela, il suffit juste d’un peu de curiosité.
En passant, vous voyez qu’il n’est point besoin de coller des gras et des soulignés partout pour répondre à un commentaire.
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