iL n’a
peur de rien, Méluche. A
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printemps, il saute toujours en parachute, mais désormais il veut atterrir dans
la ouate. Il y a cinq ans , il s’était parachuté à Hénin-Beaumont sous la
mitraille, pour porter le fer contre Marine Le Pen. Ce n’était pas SainteMère-Eglise
, mais il fallait du courage pour affronter l’extrême droite et un socialiste.
Le camarade avait été éliminé au premier tour, mais il avait promis de revenir.
« Je ne me suis pas trompé en venant
ici, je suis sûr que mon analyse était la bonne... Alors, ce territoire, je ne
vais pas le lâcher comme ça », avait-il confié à « La Voix du Nord ».
Méluche
l’insoumis a été traumatisé par fifille Le Pen, il y a cinq ans, il ne prend
plus de risques, il n’affronte plus le FN, qui use de méthodes « glauques ». Le leader de La France
insoumise se la joue pépère comme un capitaine de Pédalo du Vieux-Port,
c’est
son côté Hollande Escartefigue. Il est vrai que le scrutin majoritaire à
deux- tours n’a jamais été son truc, lui qui a été sénateur pendant un quart de
siècle..
Mélenchon
a déjà rendu visite aux meilleurs ennemis du sortant. Il a rencontré le très
droitier Jean-Claude Gaudin, maire depuis plus de vingt ans, et il projette une
poignée de main au mis en examen Guérini. D’ici à ce qu’il s’invite à la
Bonne-Mère pour prier NotreDame-de-la-Garde de ne pas le dégager le 18 juin...