« Le candidat d’ « En Marche » à l’élection présidentielle n’a rien à proposer, sinon l’ « ubérisation » de la société, le développement des transports en bus,…et des revenus au lance-pierre, avec peu ou sans couverture sociale pour le plus grand nombre. »
On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, surtout quand on a mis les doigts dans la confiture...
La question n’est pas celle de la rétribution de son épouse, mais réside dans le programme et l’image de Fillon qui, au moment d’annoncer un programme de d’austérité sans précédent pour les moins favorisés au nom de la rigueur économique et de sa propre probité politique et morale, se fait rattraper par une affaire, au moins morale, qui fait douter de cette dernière. C’est d’abord et avant tout un problème de crédibilité politique, à un moment où un grand nombre de citoyens, victimes de la crise, mettent en doute la démocratie représentative elle-même.
« En Marche » est devenue une succursale des élus socialistes inquiets.«
@smilodon
Quelqu’un qui s’énerve sans raison : nul ne l’oblige à lire l’article et les commentaires sur cette
Brocarder les droits de l’homme, comme le font Marx et Heidegger, pour des motifs différents, c’est ouvrir la porte à la fin des libertés individuelles au nom du collectif ethnique ou de classe..Deux remarques cependant :
Étant donné la nullité argumentative crasse des commentaires négatifs sur mon article, je décide d’annuler les 68% de votes négatifs qui sont vides de tout contenu et donc de n’en tenir aucun compte...C’est au moins la preuve que les partisans du FN qui sont intervenus dans ce vote négatif sont pour le moins politiquement débiles. Je n’en suis pas particulièrement étonné....
Je ne demande pas la reconnaissance de l’athéisme par l’état mais la garantie de l’égal droit de celui-là à l’expression, sans être soupçonné de haine contre la religion. Sur ce point la justice dans un état de droit doit savoir distinguer la critique des religions par rapport aux insultes contre les croyants.
Cette confusion entre athéisme et laïcité en ce qui concerne l’état signifie seulement que ceux qui la font ne comprennent pas ce qu’est la laïcité. Il ne peuvent et/ou ne veulent pas comprendre que l’a-théisme de l’état laïc n’est pas un refus de la religion, mais un refus de se soumettre à quelque religion et/ou à la croyance en un dieu quelconque que ce soit, dans le domaine qui est le sien : organiser et régir la société pluraliste, croyants et incroyants compris, dans le strict respect des droits de chacun à l’expression.
Je suis d’accord avec vous : l’état laïc parce que laïc n’a pas à se dire athée, sauf au sens privatif du mot : sans référence à dieu dans l’exercice et de ses fonctions et la justification de ses actions et de ses décisions. C’est à ce titre qu’il peut et doit garantir la liberté d’expression.
Mais je que je demande, c’est la possibilité pour quiconque qui se veut et se dit athée de critiquer les religions, voire l’esprit religieux en général, sans être inquiété par l’état, ni accusé de blasphème ou de haine religieuse. De plus je demande que l’état protège la liberté d’expression des athées autant que celle des religions. Or un tel délit de blasphème existe encore dans nombre de pays européens qui se disent pourtant laïcs et une certaine vision de la laïcité, au nom du respect de la religion, voudrait réintroduire un tel délit chez nous ! C’est dans cet esprit qu’un ex-président de notre république, nommé par un ex-pape « chanoine de Latran », a appelé de ses vœux une « laïcité positive ». Entendons positive vis-à-vis des religions contre les sans religions que seraient, selon lui, les instituteurs de l’école publique.
L’etat laïc a, en tant que tel, à garantir l’expression des pensées des incroyants, des mécréants et des athées dans la mesure où elles ne prônent pas la violence ou la désobéissance au droit républicain, au même titre que celle des religions. C’est en cela qu’il est authentiquement laïc, à savoir, en tant qu’état, a(privatif) thée. Dit autrement, cela veut dire, qu’un été laïc doit être sans religion et qu’il doit protéger l’expression de l’athéisme des personnes autant que celle des croyants.
Que les religions n’aient pas le monopole de l’irrationalité et de la violence, au nom de la vérité, est un fait. Mais les athées cohérents se doivent de rejeter toute prétendue vérité non démontrée. Or un mystère est par définition une vérité révélée aux seuls croyants donc subjective qui échappe à la compréhension et a fortiori à toutes démonstrations rationnelles possibles. Ainsi vous avez raison, la vérité religieuse n’est qu’une croyance fondée sur des mystères, à savoir des prétendues vérités supérieures qui échappent à la possibilité de la compréhension rationnelle.
Mais le problème vient de fait que pour les croyants, cette croyance s’affirme comme une révélation valant pour tous et prétendent en faire une vérité pour tous, aujourd’hui de gré, mais, il n’y a pas si longtemps, de force (l’athéisme et la mécréance étaient passibles de la peine de mort avant la révolution) et/ou sous la menace de l’enfer et de la damnation. !
Donc les athées rationnels, dont je suis, savent qu’il n’y a pas de vérité hors de la recherche critique de la preuve. Cette recherche critique suppose de substituer à la force ou à la menace, le dialogue rationnel pour faire valoir telle ou telle vérité démontrable et/ou démontrée. Ce sont les religions qui se sont violemment opposées au savoir scientifique et à l’interrogation philosophique, pas le contraire. C’est un fait et non une opinion. Il n’y a donc pas de symétrie réelle entre un athéisme rationnel et critique et les religions dont l’Islam. Si la christianisme parait aujourd’hui moins violent c’est qu’il a dû abandonné sa prétention traditionnelle à régir la vie sociale et politique dans une société qui a mis fin aux guerres de religions hyper-sanglantes et interminables par l’instauration de la séparation entre l’état et l’église contre le volonté explicite des églises chrétiennes, en particulier catholique.
On en a encore la trace aujourd’hui de cette difficulté à accepter le principe de la laïcité, chez les catholiques, dits intégristes et l’église catholique , dans le mouvement appelé improprement « manif pour tous ». Improprement, dès lors qu’il exclut les dits homos du droit au mariage et à la filiation. Sur nombre de questions de société l’église accepte avec difficulté des lois pourtant votées démocratiquement qui étendent à tous les mêmes droits et devoirs, au nom d’une vérité supérieure naturelle et divine, considérée comme sacrée (indiscutable)
= « Tuez les mécréants partout où vous les trouverez. »
« Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens » ordre attribué à Arnaud Amaury légat du Pape, lors de la croisade contre les albigeois...
L’église catholique, lors des croisades, surtout celle contre les Albigeois et lors de la Saint-Barthélemy, n’a peut-être pas prononcé cette injonction qu’on lui attribue, mais l’a certainement mise en pratique !
Vous manquez de culture historique : l’athéisme a été longtemps passible de la peine mort en culture chrétienne ! et, si cela a changé, ce n’est que par l’effet d’un refus de la théocratie dans nos sociétés, victimes de guerres extrêmement sanglantes et interminables qu’ont été les guerres de religions, y compris intra-chrétiennes. Oublier les croisades et autres guerres de religions dans notre histoire, c’est ne rien comprendre à l’origine de nos sociétés laïques. Les églises ont très longtemps lutté, en particulier l’église catholique, contre le principe même de la laïcité ou de la séparation de l’église et de l’état.
J’ai trouvé une seule coquille dans mon texte, mais il est possible, comme dans tous les journaux professionnels qui disposent, pourtant, d’un service de correction, que vous puissiez en trouver d’autres.
S’il s’agit d’erreurs factuelles de contenu, merci de me les signaler...Le problème est qu’une fois un article envoyé, il n’est pas possible de le corriger sur le site de AV (contrairement à Facebook par exemple).
Le problème est qu’une limitation naturelle ne constitue en rien un motif raisonnable suffisant de s’y soumettre sur le plan éthique. Corriger les différences naturelles vécues comme injustices et discriminations vaut pour les mal-entendants, les mal-voyants, les manchots etc... les femmes et hommes stériles, Cela est même caractéristique de l’évolution de l’espèce humaine.
Dira-t-on que les hommes ne peuvent porter un enfant parce que la nature en a décidé ainsi ? Mais là aussi la nature ne décide rien car elle n’a pas de volonté propre, sauf à en faire un dessein de Dieu. Il n’y a que la volonté c’est à dire les désirs humains qui décident de ce qui peut être fait ou non à partir de nos connaissances de la nature et des progrès technologiques que les sciences permettent de faire sans danger pour quiconque. Je pose en principe que l’état laïc n’a pas à décider en matière de métaphysique morale dans le domaine contractuel, en l’absence de victime déclarée au contrat, ni chez les contractants ni chez les autres adultes qui ont le droit de décider pour eux-même ce qu’il désirent faire ou ne pas faire, au nom de leur morale mais non pas d’imposer celle-ci aux autres.
Dira-t-on que les enfants seront nécessairement victimes de la PMA/GPA ? Nous savons dors et déjà que la réponse est négative au regard de l’expérience acquise en Belgique et aux USA. Il n’ y a aucune raison de supposer, si les enfants en sont informés, qu’ils en soient plus traumatisés que les enfants issus d’une PMA avec donneur de sperme anonyme. Ces enfants ne sont pas plus handicapés pour la construction de leur vie que ceux de couples hétérosexuels, mariés, divorcés ou pacsés ou seulement concubins. Personne n’a jamais et du reste ne peut interdire à une femme de faire un enfant toute seule, ce qui n’est pas plus « naturel » que la PMA/GPA.
La seule question est donc de savoir à quelles conditions il serait raisonnable de pratiquer la GPA dès lors que cette pratique est consentie par toutes les personnes concernées et qu’aucune ne se considère comme victime, sauf à victimiser de l’extérieur son désir et/ou sa situation, comme si les personnes n’avaient pas le droit d’user de leur autonomie alors même que celle-ci ne fait aucune victime déclarée par aucune des personnes concernées. Au nom de quelle morale supérieure l’état laïc aurait-il le droit d’interdire une liberté dont la loi définirait précisément les modalités pour qu’elle ne fasse aucune victime ? Le fait que certains ne respectent pas le droit du travail est délictueux, mais cela ne remet pas en cause l’idée de contrat de travail.
Qu’est-ce qu’une loi libérale ? C’est une loi que fait que l’autonomie de chacun puisse s’’exprimer sans nuire aux autres. Par contre une interdiction,impossible à faire respecter en Europe et dans le monde du fait qu’elle est légale dans d’autres pays, rend cette pratique potentiellement plus dangereuse pour les libertés et la santé des femmes porteuses.
lTous ceux qui mettent le risque de marchandisation en avant pour interdire la PMA/GPA en France, oublient que cette marchandisation existe dans le monde concernant les dons d’organe et de sang et que ce n’est pas une raison suffisante pour interdire la pratique des dons d’organe en France.
C’est précisément pour limiter ce risque qu’une loi est nécessaire, au moins, en France.
Une interdiction totale d’une part
1) est impossible à faire appliquer, dès lors que les voyages en Belgique, en Hollande où les PMA/GPA sont légales sont libres et incontrôlés.
2) ferait, en conséquence, que ces pratiques se feraient hors la loi, sans du reste qu’une sanction, même symbolique soit définie, voire définissable par le législateur . La preuve est que nul adversaire n’en propose une et encore moins que ces enfants nés de ces pratiques et qui existent chez nous soient séparés de leur parents « semi-biologiques ». Le seule sanction (non reconnaissance dans l’état civil français) s’est s fait retoquée par la cour européenne des droits de l’homme et la cour de cassation. De plus elle concernait non les parents mais les enfants qui ne sont ni responsables, ni coupables d’être nés selon ces pratiques interdites. Punir un innocent est, dans un état de droit, absurde.
L’interdiction totale produit plus de risque qu’une loi qui encadrerait ces pratiques. La discussion responsable doit donc porter sur cet encadrement par la loi.
Ces lobbyistes n’ont rien à gagner dans leur combat sinon de faire gagner leur cause qu’ils estiment généreuse au risque politique de leur réputation professionnelle. Ne pas confondre lobbyistes et militants...
La suite, à savoir la rafle du Vel d’hiv et la collaboration active dans les déportations ont démontré que non.
« 65% des français sont pour la gpa. ». Je n’ai rien dit de tel. je suis comme vous, je me méfie des sondages, mais cela n’autorise pas à faire croire que votre avis est partagé à 100% et que le débat est clos.
Ai-je dis le contraire ? je ne comprends pas votre remarque critique.
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