Douboudou1er, êtes-vous totalement ignorant pour ne pas savoir que « ripostes graduées », discriminations sur les contenus ou encore le filtrage arbitraire d’internet sont justement des mesures profondément anti-libérales ?
Vous êtes à côté de la plaque.
L’un des fondements du libéralisme est le respect de la propriété
privée. Ce que vous décrivez en est l’exact opposé. Moins d’État ne
signifie pas moins de Justice, au contraire !
Réveillez-vous !
Au contraire, toujours et partout le libéralisme montre qu’il favorise le développement humain.
Je vous renvoie à mes constats ici : http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/hayek-toujours-d-actualite-76218#forum2584076
Le libéral ne se fait pas plus d’illusions que vous : il y a des modèles de société plus ou moins optimaux, mais aucun ne sera jamais parfait. La vie est ainsi faite qu’il y aura toujours des inégalités.
En revanche on ne peut nier qu’il y a des sociétés où il fait mieux vivre, où les indices de développement humain sont-ils les plus élevés et où il y a globalement moins de conflits...
Prenons la liste des pays classés par indice de liberté économique : http://www.heritage.org/Index/Ranking.aspx
Comparons à la liste des pays classés selon l’indice de développement humain (IDH) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_IDH_des_pays
http://hdr.undp.org/en/reports/global/hdr2009/chapters/francais/
Qu’observe-t-on ?
Quelque chose comme ceci : http://www.contrepoints.org/local/cache-vignettes/L400xH256/pnud-7578d.png
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Alors certes, ce rapprochement statistique ne constitue pas un argument scientifique qui prouverait les vertus du libéralisme, et il ne suffira pas à vous convaincre.
Mais je vous mets au défi d’obtenir pareille corrélation avec les prélèvements obligatoires.
Pour vous aider deux chercheurs français se sont penchés sur la question. André Barilari (professeur associé de finances publiques à Paris I) et Thomas Brand (doctorant d’économie ENS Cachan).
Ces 2 chercheurs ont réussi à prouver, en mobilisant les statistiques
mondiales sur les prélèvements obligatoires de 130 pays et en tenant
compte des classements de chaque pays en fonction de leur niveau de
démocratie, les 5 corrélations fortes suivantes :
• Les pays dont le poids de la fiscalité dans la richesse nationale est
relativement faible, inférieur à 12-15 %, sont essentiellement des pays
dictatoriaux et/ou à faible indice démocratique et de développement
humain (IDH) ;
• Les pays dont la part de la fiscalité est relativement plus
importante, entre le seuil précédent et 25 % du PIB, sont considérés
comme semi démocratiques avec un indice de développement humain moyen ;
• Les pays dont la part de fiscalité dans le PIB est de plus de 28 %
sont presque toujours démocratiques et d’indice de développement humain
élevé ;
• Le coût marginal de la démocratie est ensuite croissant : un point
supplémentaire de prélèvement obligatoire dans le PIB profite de moins
en moins à la progression de l’indice démocratique. De plus, il existe
un seuil fiscal au-dessus duquel les progrès démocratiques paraissent
infimes, voire nuls, alors que les prélèvements obligatoires augmentent.
Ce seuil correspond à une part de la fiscalité dans le PIB proche de 33
%.
• Plus le niveau de prélèvement dépasse 33%, plus le niveau de
démocratie régresse et l’IDH stagne.
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Et pour l’histoire...
Le paradoxe de Montesquieu indiquait déjà en 1748 l’étroite relation
entre le poids des impôts et le degré de liberté des peuples, faisant
ainsi dire à ce grand penseur dans l’ouvrage De l’esprit des lois qu’« on
peut lever des impôts plus forts à proportion de la liberté des sujets ;
et l’on est forcé de les modérer au fur et à mesure que la servitude
augmente » ajoutant également que « La liberté a produit l’excès des
tributs ; mais l’effet de ces tributs excessifs est de produire à leur
tour la servitude ; et l’effet de la servitude de produire la diminution
des tributs ».
Cela signifie que si l’impôt justement adapté participe directement à la
démocratie et au développement humain et collectif, le trop d’impôt
agit en sens inverse en entraînant à la fois une perte des libertés
(servitude) et une baisse des ressources collectées par « désincitation »
des acteurs du marché. Et là, est le vrai problème de bascule dans nos
sociétés occidentales trop lourdement taxées dont l’effet est
d’entraîner une charge administrative croissante entraînant
progressivement l’atrophie dans la mobilisation générale et la
stagnation dans la qualité de vie.
N’empêche, à vous écouter les libéraux, votre monde ressemble à celui des bisounours, alors qu’en fait, au final, il ne peut exister qu’à la condition d’un pouvoir politique fort type dictature comme l’histoire nous l’enseigne. Vous ne valez pas mieux que les communistes pur et dur, de vrais dogmatiques.
On ne doit pas être sur le même plan astral...
Ce qui est cocasse dans votre tirade verreuse, c’est qu’on peut y substituer le terme « libéraux » par n’importe quel mot qui finirait par « -istes », en particulier « socialistes ». L’assertion se vérifie alors historiquement.
Si vous ne voulez pas regarder ce qui va mieux ailleurs, observez au moins ce qui ne va pas chez nous.
Comme je le notais, grâce au socialisme, les pauvres payent par exemple l’école des riches http://www.lemonde.fr/societe/chat/2010/02/02/universite-faudra-t-il-payer-plus-cher-le-droit-d-entree_1300225_3224.html ou plus évident, notre État est sur-endetté.
Merci pour ces précisions salvatrices !
Le contrôle de l’économie par l’Etat c’est formidable. Désormais, les pauvres payent l’éducation des riches !
Parce que, même les libéraux les plus dogmatiques ... s’en remettent à
l’Etat vilipendé lorsqu’ils se sont complètement plantés dans leurs
investissements et spéculations. On dit également "privatiser les
profits et mutualiser les pertes".
Exact ! Même les libéraux les plus convaincus peuvent finalement se laisser pervertir par
l’Etatisme. Il faut en effet délivrer les contribuables de ce système inique de la mutualisation forcée organisée par les Etats.
Je suis heureux de voir que nous sommes finalement d’accord ! Vous êtes un libéral qui s’ignore !
Votre grille de lecture est intéressante et mérite d’être développée.
Votre « capitalo-libéralisme », en continuité avec son état de nature, exprime une pulsion égoïste et animale : « Moi, d’abord ».
Forcément notre part d’humanité (acquise par l’éducation) réprouve cet instinct bestial.
Vous voyez donc dans le socialisme une réponse à cet état de fait :
Puisque l’homme est globalement égoïste, il faut le placer dans un système où les finalités collectives, le forceront malgré lui à être bon et généreux. C’est votre « Avançons tous ensemble ».
C’est en effet une analyse défendable, mais le libéral la tient pour fausse. Il juge en effet que les injustices causées par le fait de contraindre les individus à être « bons » sont encore pires que les inégalités naturelles (l’un nait plus riche, l’autre plus intelligent...) qui existent initialement entre les individus.
Au contraire, le libéral croit en une société ouverte et libre, où l’individu par l’éducation, et malgré son tempérament prédatif peut s’auto-organiser de manière optimale. L’homme ne fait pas que des calculs marchands ! Il sait aussi s’engager dans la vie associative sans être rémunéré, ou verser une part de son salaire pour les causes qui lui semblent juste !
Bref, le libéral est un humanisme qui réprouve les constructivismes politiques. C’est l’essence du message de la Route de la servitude.
Vous avez justement mal compris.
Le socialisme (tout comme les totalitarismes) subordonne des finalités collectives aux finalités individuelles.
Le libéralisme (et non pas le capitalisme), c’est la ré-attribution aux individus de leur pouvoir d’autodétermination (dans les limites du Droit).
Ensuite, ce que vous semblez assimiler au « Capitalisme », s’apparente plutôt aux dérives oligarchiques fréquemment observées dans les systèmes étatiques.
S’agissant de votre confusion entre Libéralisme, Capitalisme et Etatisme, je vous suggère de lire ceci : http://www.wikiberal.org/wiki/Capitalisme#Le_lib.C3.A9ralisme_et_le_capitalisme.2C_c.27est_la_m.C3.AAme_chose
1- Certains pays ont des dépenses publiques avec une balance équilibrée entre ce qui est ponctionné et ce qui est dépensé ensuite (cf. Canada).
2- S’agissant de l’État, ce qui est parfaitement immoral c’est de se permettre de dépenser plus que ce qui est ponctionné aux travailleurs, et par la même d’alourdi leur fardeau.
3- Les dépenses régaliennes de base pèsent modestement sur le budget des
USA au regard des dépenses sociales (Food stamps, Child Nutrition
programs, Medicare, Medicaid, fonds de soutien aux
chômeurs, programmes destinés aux
vétérans, Old age and survivors insurance...) et militaires (708,2
milliards). L’idéal serait de trouver l’ensemble des chiffres exacts
avant d’en parler.
4- En internalisant ses dettes, l’Etat se prive du thermomètre du marché
qui fait grimper les taux proportionnellement aux risques encourus. Il
joue donc son intérêt (emprunter à taux bas plus longtemps) contre celui
des épargnants.
Vous érigez le Japon en modèle, alors que le pays est un des premier à avoir eu sa note dégradée en 1998 sur les marchés... Aujourd’hui les perspectives pour le Japon sont mauvaises.
Sa population n’augmente plus et elle vieillit... De fait, la masse de l’épargne collective, dont se nourrit la dette n’augmente plus, hors les dépenses de l’Etat ne diminuent pas....
"L’aval donné par le Premier ministre Yukio Hatoyama à une réforme controversée de la poste, souvent présentée comme la plus grande banque du monde, devrait contribuer à maintenir l’état sous perfusion. En doublant le plafond de dépôt dans cette institution réputée pour sa sécurité, la masse des dépôts devrait automatiquement croître. Elle nourrira en retour la soif de crédit étatique : ces dépôts étant fréquemment réinvestis en bonds du Trésor japonais.«
Le très sérieux Financial Times tire la sonnette d’alarme. »Il est difficile d’envisager une solution qui n’implique pas de hausse des impôts, couplée à une nouvelle approche sur des questions sensibles telles que l’immigration. Il est temps pour le Japon, tout comme pour la Grèce, de revenir à la réalité" lit-on dans ses colonnes.
La différence au Japon, c’est qu’en cas de cessation de paiement, les citoyens seront directement ruinés, au lieu de l’être indirectement par effet de domino.
J’ai du mal à voir en quoi ce sort est profitable ?
Le mal originaire (que vous le désignez pourtant fort bien), c’est la dépense publique. Un jour il faut payer la note.
Autant annoncer clairement au début de l’article que vous avez travaillé pour Orange, SFR ou Bouyges et que vous détestez Free...
C’est exactement cela Nicolas, d’ailleurs, le nouveau Musée n’a pas du tout vocation à reprendre entièrement la collection du musée Guimet. Il ne s’agit que d’en exposer une partie... Et sans la même volonté d’intelligibilité dans la présentation.
Les musées d’art naturel sont désormais considérés comme « has been » par les pouvoirs publics (alors que l’affluence fut toujours au rendez-vous au musée Guimet). Désormais il faut ériger d’immense musées de l’homme et des civilisations, où tout se mélange, et où le commun des mortels ni comprend plus rien.
J’avais déjà lu cet article sur Contrepoints
Il y aura bientôt le scandale des infrastructures publiques pour le grand stade de l’OL... (et pourtant j’aime le foot...).
Médiocre et mensonger... Inutile de commenter davantage ce déferlement d’inepties.
Vous visez juste. Cependant le monde universitaire n’est pas cloisonné, on peut en sortir, multiplier les parcours, suivre plusieurs cursus... Des tas de possibilités alternatives existent, mais bien souvent rien n’est fait pour inviter à leur découverte.
Issu d’un filière littéraire (philo) à la fac, j’ai pu observer ce phénomène d« emprisonnement » que vous décrivez. Tout est fait pour faire penser aux étudiants qu’une fatalité pèse sur leur tête, qu’ils ne sont pas libres de diversifier leurs compétences , et qu’ils sont désormais engagés dans un tunnel duquel ne pourront sortir que quelques élus (qui réussissent les concours pour l’enseignement).
Ce climat général de morosité, je ne l’ai rencontré qu’à la fac.
Nouveauté, esprit d’entreprise, innovation, rentabilité sont de toute manière des termes honnis, car indiciblement mais résolument, la fac (au moins en lettres) est tout entière tournée vers le passé.
Il y a bien quelques master qui échappent à cette règle, mais curieusement on y trouve uniquement des personnes ne venant pas directemment du milieu universitaire.
Vos idéaux sont plaisants : paix, liberté, sobriété, responsabilité individuelle... Mais le chemin que vous proposez est parfaitement grotesque.
Heureusement il n’est pas trop tard pour faire acte de contrition !
Mettez fin à vos velléités dictatoriales et osez demander le pardon aux hommes , à la nature et au monde ! Vous obtiendrez l’absolution !
J’ai du mal à voir un rapport en la politique d’accession au logement américaine et le libéralisme...
Au contraire ! Les économistes libéraux sont les seuls à avoir décrié cet interventionnisme délirant.
http://www.youtube.com/watch?v=RijpW3oxUHE
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