Je ne tronque rien ; j’appelle crime un crime (qui relève des assises) et délit un délit (qui relève de la correctionnelle) et j’en déduis que l’émotion entretenue par les médias lors d’un CRIME commis par un récidiviste (et éventuellement le prurit législatif démagogique qui l’accompagne) ne s’intéresse qu’à l’événementiel. La réalité des risques encourus par chacun de nous est ailleurs et les médias et la politique (telle qu’elle est menée actuellement) feraient bien mieux de s’occuper d’abord des problèmes les plus importants, c’est-à-dire de ceux dont la résolution améliorerait le sort du plus grand nombre : j’en ai cité quelques-uns ; libre à vous d’en lister d’autres. Pourvu que nos élus se mettent à notre service et priorisent selon leur volonté (nous les avons élus pour cela) mais avec le souci d’être efficients dans l’intérêt général et non pas démagogiques (dans le seul intérêt de leur réélection).
Pas d’erreur sur répartition ou capitalisation. Chaque simulation place une personne donnée aux caractéristiques de carrière précises devant l’alternative suivante : faire valider sa retraite à 60 ans ou à 62 ans ?
Les chiffres correspondent
Le cas de M. Y répond à l’hypothèse de l’évolution de carrière
Merci de l’intérêt que vous portez à mon conte (compte ?) facétieux. Il ne s’intéresse pourtant qu’à un seul aspect de la question des retraites : le libre droit de partir à la retraite à 60 ans éventuellement en acceptant une décote. Les simulations prouvent que cela n’aggraverait en rien le déficit (au contraire !).
Je m’interroge dès lors sur l’entêtement à vouloir supprimer ce libre choix et à vouloir le reporter à 62 ans et je subodore qu’il s’agit d’un choix idéologique.
Pourquoi voulez-vous qu’une horde de migrants s’abatte tout à coup sur la France. Avec 650 demandes annuelles d’asile par million d’habitants, nous ne sommes que le 12ème pays de destination de l’Europe des 27, loin derrière la Norvège, la Belgique, les Pays-Bas ou même le Luxembourg qui continue à exister !
Accueillis équitablement sur le territoire français, ils ne seraient que 3 par an à s’installer dans une ville de 5000 habitants qui donc passerait à 5150 dans 50 ans.
Ce que vous appelez culture mais qui est plutôt tradition ou mode de vie ne risquerait que peu de chose. Les plus profondes transformations dans ces domaines sont endogènes : l’industrialisation de la fin du 19ème puis la révolution agricole de la fin du 20ème ont été d’une efficacité bien plus redoutable.
Plus trivialement, le retour du contingent et des pieds noirs ont fait plus pour le développement du couscous que l’immigration maghrébine ; le tourisme des années 70 a installé la paella, ce que n’avait pas pu faire l’immigration espagnole dans les 20 années qui précédèrent. Les congés payés ont généralisé le pastis à tout le territoire sans que les Provençaux bougent de chez eux.
En revanche, je vous accorde un changement « culturel » exogène en progrès continu, c’est celui de l’américanisation de la culture populaire due à la privatisation de la télévision et non pas à une migration humaine.
Mais la société française peut-elle ouvrir grand ses portes, sans mettre
en péril son bien être, et encore, puisque la culture française a pour
support la population française, sans mettre en péril sa culture ?
Affirmation bien péremptoire ! C’est faire peu de cas de Zola, Siménon ou Cheng, de Picasso ou Modigliani, et même pour des périodes plus anciennes de Grétry, Lulli ou Vinci par exemple. La culture française est pleine d’étrangers et plus largement la culture française s’est enrichie régulièrement d’emprunts cosmopolites.
Si les arguments utilisés dans des domaines dans lesquels je me sens moins compétent sont aussi peu sûrs, peu importe que j’appartienne ou non à la gauche bien pensante. Je me contenterai de me réclamer de la gauche pensante (ce qui ne rend pas ma tâche moins complexe !)
La notion de droit n’est en aucune façon liée à celle de devoir(s) et c’est bien pour cela que toutes les tentatives pour introduire la notion de devoir(s) dans la déclaration des droits de l’homme ont avorté.
En effet, en fondant la république, le citoyen s’empare du rôle de souverain et imposer des devoirs à un citoyen, c’est l’assujettir ce qui est incompatible : le souverain ne peut être sujet. Toutefois, il n’y a pas là de reconnaissance de je ne sais quelle licence, ni une invitation à la psychopathie mais organisation d’un ordre puisque la limite aux droits individuels est bien précisée, ce sont les droits d’autrui.
Pour permettre à chacun d’exercer le plus librement ses droits, le peuple souverain à décider de confier à trois corps qui agissent en son nom des devoirs :
Peut-être faut-il rappeler l’historique des dérapages de Frèche et des réactions du PS.
Premier dérapage : les harkis sous hommes, le PS supend Georges Frèche (ta défense est habile et peut-être crédible mais nous te signalons que nous n’apprécions pas)
Deuxième dérapage : l’abondance de blacks dans l’équipe nationale de foot, le PS exclut Georges Frèche (nous t’avions prévenu, désormais tu sors)
Troisième dérapage : la figure peu catholique, le PS ne le tolère même plus comme un proche et le range parmi ses adversaires
Quoi de plus normal ? La gradation me semble respectueuse des arguments avancés par Frèche tout en lui signalant que le PS n’était pas dupe de la réalité de son populisme. Restent à déciller les adhérents et les électeurs de Frèche puisque qui dit populisme dit partisans pasionnés. Ce ne sera pas facile, mais refuser cette épreuve parce qu’elle est difficile, ne serait-ce pas accepter le clientélisme ?
Petit rappel têtu supplémentaire : la Seine Maritime a eu un résultat aberrant et j’ai tendance à ne pas y voir que de la saine fidélité à un leader local, soit.
Mais l’Aude, terre « frèchiste » présente le même type d’aberration (inversée il est vrai dans le choix de la candidate à soutenir). Tunisienne, l’Aude ?
Arrêtez ce ressassement à sens unique. N’avez-vous pas remarqué que vos leaders se sont tus sur ce sujet : ils savent eux que leurs yeux démangent quand ils parlent de la paille de leurs adversaires et moi, je sais que ce sont les yeux de tous les militants honnêtes qui pleurent
Allain Jules qui commente l’analyse politique de Depardieu et partage son avis ? Cela a-t-il un sens ?
La clé n’a pas à être cherchée bien loin : les terres « frèchiennes » sont des terres où l’on sait bien voter ; l’Aude, l’Hérault et la Lozère font partie des départements qui ont voté très (trop ?) massivement pour Royal.
Mais à part pour se faire plaisir et dire du mal d’Aubry au passage, on peut lui dire que ce n’est plus nécessaire de compter sur Frèche. L’élève Royal est en passe de dépasser le maître Frèche. N’a-t-il pas remarqué que Royal, absente du rendez vous socialiste de la Mutualité était présente au Grand Prix d’Amérique et c’est un outsider à 172 contre un qui a gagné. Quand je vous dis qu’elle n’a plus besoin de personne pour faire gagner qui elle veut !
Il s’agirait bien de retouches en effet et même peut-être de modification de profondeur de champ lors de la prise de photo depuis le départ de MAM et l’arrivée d’Hortefeux. Laurent Mucchielli analyse les chiffres et fait part de ses soupçons dans son blog ( http://www.laurent-mucchielli.org/ ) et parle de retournement miraculeux des statistiques.
En effet, la baisse est due essentiellement pour un tiers à la diminution régulière des vols de voitures déjà constatée les années précédentes et liée aux dispositifs antivol et pour deux tiers à l’activité spontanée des forces de police, domaine dans lequel ce retournement ne se laissait pas percevoir en début d’année. On peut supposer que les ordres du nouveau ministre auraient pu être : « Eh, les gars, allez y mollo, ne faites pas de zèle ; si bous constatez une infraction fermez les yeux ! »
Mucchielli conclut d’ailleurs plus diplomatiquement mais aussi clairement : « face à une situation difficile en 2009 mais mis sous pression par leur hiérarchie pour fournir de « bons chiffres », les policiers et les gendarmes ont été contraints d’aider le ministre à sauver les apparences »
J’étais étonné de l’attelage (ancien !) Peillon - Royal. Des clés m’ont désormais été données.
Une première, qu’ils partagent avec beaucoup d’autres hélas : leur attirance pour le coup médiatique au lieu de l’effort politique et c’est ainsi que l’une vient quand on ne l’invite pas et l’autre ne vient pas quand on l’invite.
La deuxième relève d’un ego plus torturé : plutôt l’échec avec moi qu’un autre avec la victoire.
Ils se ressemblaient donc et ne pouvaient que s’assembler mais étaient si semblables qu’ils ne pouvaient que s’opposer.
Entièrement d’accord avec l’idée de l’auteur et avec la remarque de Manu. Les banques populaires par exemple avaient été inventées par nos grand-pères pour répondre à cette problématique. On sait ce qu’elles sont devenues face aux chants des sirènes financières et qu’elles ont plongé avec allégresse dans Natixis.
Dans une perspective voisine, la Nef (société d’économie solidaire) est en train de créer avec des proches italiens et espagnols une Banque Ethique Européenne. Souhaitons lui bon vent et qu’elle tienne le cap !
Ah ! Faire du buzz, encore du buzz, toujours du buzz ! Ah, que c’est bon !
Quand j’entends « Vive Ségo » , je sors mon encensoir. Quand j’entends « A bas Ségo », je sors mon bazooka. Quand je n’entends rien, je crie « Ségo, Ségo, SEGO »
Au moins, j’ai l’impression de ne pas avoir perdu pour rien en 2007
La participation individuelle à un financement d’intérêt collectif, cela s’appelle l’impôt depuis que les états se sont modernisés et les états se sont arrangés pour que cette collecte soit la moins couteuse possible ; en France par exemple le cout de collecte est 0,97%, au Téléthon, il est de 18%.
Dimanche dernier, environ 18 millions d’euros sont partis en fumée dans une collecte d’Ancien Régime ! En fait, les citoyens sont heureux de réinventer le système des corvées, pendant lesquelles les sujets donnaient de leur temps et de leurs forces pour réaliser des travaux d’intérêt collectif. Le truc, c’est la médiatisation et donc le recours à l’émotion (Pierre Bergé n’a pas totalement tort, sauf que le Sidaction utilise le même principe, la différence résidant dans le degré d’utilisation).
Permettez-moi de penser que la seule vraie solution réside dans l’impôt, qui pourrait (devrait ?) être assorti d’un débat préalable des citoyens pour désigner la cible de tout ou partie des financements : on pourrait imaginer un mois de novembre consacré à l’information sur la recherche médicale (institutionnelle et militante) et un premier dimanche de décembre consacré au vote pour la répartition.
Je souscris totalement à l’analyse qui lutte contre la désinformation et la démagogie ambiantes.
Je suis d’autant plus désolé de voir la pléthore de vice-présidents qui prête effectivement le flanc à une critique de l’intéressement des élus locaux. Ma is je relève une erreur qui n’enlève rien à l’analyse parce que le rôle d’un conseiller municipal n’est pas négligeable : il existe une indemnité pour le CM de base dont le plafond est fixé à environ 225€ mensuel.
à Eric
Vous avez dit cliché ; lisez l’extrait de cette étude officielle :
Les établissements privés sous contrat scolarisent davantage
d’élèves appartenant aux catégories sociales favorisées.
Pour les formations du second degré, cette surreprésentation
atteint 13 points. Si la structure sociale des établissements
privés sous contrat est d’une façon générale tirée vers le haut,
elle se démarque de celle des établissements publics avant tout
sur l’accueil des enfants des catégories sociales extrêmes : surreprésentation
des élèves d’origine sociale très favorisée (32 %
de filles et fils de chefs d’entreprise, de cadres et professions
intellectuelles supérieures, d’instituteurs, contre 19,2 % dans le
secteur public), sous-représentation des élèves issus des
catégories sociales défavorisées (22,9 % d’enfants d’ouvriers,
de chômeurs n’ayant jamais exercé, de personnes sans activité,
cette proportion s’élevant à 39,3% dans les établissements
publics).
[ Repères et références statistiques - édition 2007 [ Les élèves du second degré
1,7 fois plus de classes favorisées, et 1,7 fois moins de classes défavorisées : je maintiens donc mon propos.
Vous confondez Taxe professionnelle et Taxe d’apprentissage.
C’est cette dernière que vous décrivez. Les entreprises ont effectivement le choix de régler cette taxe soit à un organisme de collecte agréé (généralement issu des Chambres de commerce), soit à un établissement d’enseignement ou de formation nommément désigné (l’établissement fréquenté par leurs enfants par exemple), soit de le régler au fisc.
Dans le cas d’un versement à un établissement, il est vrai que tout ou partie peut être versé en nature si l’établissement y consent.
Au passage, cette liberté laissée aux patrons de choisir leurs établissements favorise évidemment l’enseignement privé : 113€ par élève du public, 282€ par élève du privé sous contrat et même 834€ pour un élève du privé hors contrat : les enfants des classes dirigeantes sont mieux lotis que les enfants de leurs salariés.
Pourquoi compter sur le sens moral d’un joueur ou critiquer sa lâcheté ? Il existe une solution simple : ajouter une règle du jeu (eh oui, parce que ce n’est bien qu’un jeu) : tout joueur responsable d’une faute se doit de la signaler immédiatement à l’arbitre qui prend une décision selon la gravité de celle-ci et de son influence sur le jeu. En corolaire, tout joueur convaincu d’une absence de déclaration spontanée est suspendu pour un minimum significatif (6 mois, 1 an ?) aggravé si la faute cachée a modifié le résultat. Voilà qui pourrait institutionnaliser le fair-play et redonnerait son vrai sens au mot « jeu » ;
Le rappel historique du Congrès de Reims tel que vous le faites me semble quelque peu biaisé ; je propose ici une version différente. Qu’en pensez-vous ? Le blanc et le noir ne se distribuent plus de la même manière.
Contrairement à la pratique statutaire du PS, ils ont balayé dédaigneusement d’un revers de main toute discussion au sein de la Commission des résolutions pour ne pas aboutir à une synthèse
Les leaders de la motion E, motion arrivée en tête, à qui revenaient le rôle statutaire de créer un courant majoritaire ne sont parvenus ni à convaincre tout ou partie des responsables des autres motions de les rejoindre, ni à modifier telle ou telle de leur position pour faciliter une synthèse au moins partielle. Ils devenaient de fait minoritaires.
Ségolène Royal qui avait fait acte de candidature au premier secrétariat en toute transparence
Ségolène Royal qui avait fait acte de candidature une fois le résultat du vote sur les motions connu alors qu’elle avait affirmé vouloir mettre cette candidature au frigidaire.
On préféra à l’organisation d’un troisième tour la convocation d’une commission de recollement
On eut recours à l’application des statuts en convoquant la commission de recollement contre l’avis des représentants de la minorité du congrès qui souhaitaient mettre en place un vote non prévu par les statuts.
Porte fermée pour Ségolène Royal…Porte fermée pour Vincent Peillon…Quant aux autres représentants nationaux de la motion E, ils n’ont guère eu un sort plus enviable.
Compte tenu de la nécessité de refonder le parti, la nouvelle direction offre à la minorité de s’associer aux organes de direction.
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