@zygzornifle : il ne vous aura pas échappé que le mot « Chambre » commence par une majuscule, ce qui réduit à néant votre interprétation tendant à orienter ce titre vers la trivialité.
Mais sans doute avez-vous voulu me chambrer... Bonne sieste !
Le plus grave c’est qu’aucun échelon de contrôle n’a fonctionné, de sorte que la responsabilité de cette dame, qui était tombée dans l’addiction, peut être atténuée. Quand à son mari, il dit n’avoir jamais rien su, sa responsabilité est aussi grande que sa femme. Pour le reste, depuis le départ de l’ancien premier fédéral, Alain Fabre-Pujol, également ancien député du Gard et ex. premier adjoint de la ville de Nîmes de 1995 à 2001, aujourd’hui chez Les Verts, cette fédération est partie à vau-l’eau.
Vous en savez beaucoup plus que moi sur les langues et leur origine, notre débat, s’il se poursuivait, serait trop inégal et je vous décevrais. De plus, il est difficile de dialoguer avec des internautes qui n’ont pas lu « Langue fantôme ». Il ne faut pas se focaliser sur la seule langue, le livre de Richard Millet va bien au-delà, mais j’ai retenu cet aspect - réducteur - parce que c’est celui-là qui m’interpelle.
L’anglais, du moins sa forme mondialisée, abâtardie, est la langue dominante aujourd’hui, c’est pourquoi je la cible en particulier.
Vous dites : « on vient de vous prouver que Millet est à côté de ses pompes » ; vous n’avez rien prouvé du tout ! Quant à agresser Millet en le traitant comme Morice de « con notoire » c’est un peu court, non ? De même, le qualifier, comme vous le faites, de « raciste » alors qu’il affirme justement ne pas l’être c’est céder à une forme de diabolisation qui nie le principe de toute discussion, bref faire preuve d’intolérance par manque d’arguments. Millet, lui, a des arguments... Qu’on les apporuve ou pas.
Que la langue française se soit toujours nourrie d’apports linguistiques étrangers nul ne peut le nier ! Pour autant, il est nécessaire de maintenir la qualité, voire la tenue de notre langue (on parle parfois de style soutenu), ce que ne permet pas la novlangue généralisée contemporaine à dominante anglo-saxonne.
Entièrement d’accord avec vous !
Ce que je pense se retrouve dans une interview de Fabrice Luchini au Monde, édition des 28 et 29 décembre 2008, je cite :
- Question (Fabienne Darge) : vous dites que c’est pour résister au complot de la bêtise et de la médiocrité que vous avez conçu votre spectacle...
-Fabrice Luchini : Pour résister, oui, à la haine de l’intelligence, partagée par la gauche et la droite. La gauche parce qu’elle refuse l’excellence au nom de l’égalité, la droite parce qu’elle est obsédée par les contingences matérielles, la gestion, le rendement, et qu’elle ne voit l’art que comme un objet de consommation. Je voulais faire un spectacle agressif contre l’époque, cette époque que je déteste, que je trouve démagogique : à gauche, le nivellement par le nombre, à droite - cette droite actuelle [on est en 2008], affairiste et vulgaire, l’exploitation par l’abrutissement.
(Fin de citation, merci monsieur !)
Quand j’ai repris des études de lettres modernes à Montpellier en 2005, un jeune professeur, très brillant, m’avait dit en me rendant une composition : « J’aime bien votre style et votre lyrisme mais, méfiez-vous ! il y en a ici auprès de qui ça ne passera jamais. »
Je rêve d’écrire un récit autobiographique imprégné de lyrisme, récit destiné à mettre en beauté les années de mon enfance et de ma pré-adolescence et je me dis en même temps, quel intérêt de prendre 3 ou 4 ans pour écrire dans un français châtié, et j’espère impeccable, ce récit, alors que les éditeurs n’en voudront pas tandis qu’ils publieront un roman mal écrit, qui racontera une tranche de vie sordide de la première déjantée qui se présentera à eux.
Il existe un snobisme du nivellement par le bas comme il a pu exister un snobisme tel que celui décrit par Boris Vian dans sa chanson. Tel est le sens de mon article.
@Michel Germain : si vous aimez les lectures philosophiques, les romans d’Alberto Moravia devraient vous intéresser car il existe toujours un argument philosophique à l’origine de ses romans, comme dans « 1934 » par exemple.
Bel article de synthèse, j’ajouterais que le lendemain de la mort de Camus la réaction de Sartre fut d’une grande dignité et qu’il écrivit : « nous étions brouillés lui et moi, une brouille ce n’est rien, etc. » ce qui réduit considérablement la portée de leur contentieux.
Disons qu’il s’agit d’un billet d"humeur consécutif à la parution à trois jours d’intervalle du compte rendu de ces deux livres dans la P.Q.R..
Si vous avez d’autres exemples de cette littérature que l’on pourrait qualifier de sous-célinienne, c’est-à-dire L-F. Céline sans le style, l’humour et les imparfaits du subjonctif, n’hésitez pas à les citer.
Je crois que ces tranches de vie encombrent aujourd’hui les rayons des libraires.
« Ami(e)s écrivain(e)s » : ami(e)s auteurs serait peut-être plus adapté.
Bossuet, un très grand styliste dans une prose engagée au service de l’Église catholique, apostolique et romaine, avec cette ironie de l’Histoire que, conservateur hier, il apparaisse aujourd’hui comme un auteur anticonformiste. Bref, ce « grand paradoxe » souligné par l’auteur de l’article.
J’ai repris ce texte, légèrement modifié, en annexe de mon livre : Balzac et Zola au miroir d’une mise en scène paru en juin 2012 aux éditions « Publibook » (M. Fr.)
Je découvre à l’instant que mon article vient d’être publié. J’ignore pourquoi AgoraVox ne m’en a pas informé.
Il me semble que les réactions sont très équilibrées, c’est une bonne chose.
Quelques précisions de ma part. Ce que j’ai déploré c’est l’absence dans ce colloque de représentants des associations de rapatriés pour qu’ils puissent défendre leur point de vue. Á Nîmes il existe une importante communauté Pied-noir. Je souhaite confirmer ici que M. Deschamps, ancien député, appartient à l’aile radicale du P.C. gardois proche de l’extrême gauche. Il a joué le rôle d’apprenti-sorcier.
J’ai au sein du P.C. nîmois quelques amis qui me sont chers, par exemple, Alain Clary, ancien député-maire communiste de Nîmes (il assistait au colloque) ou Christian Bastid, conseiller général du Gard. On ne peut pas me soupçonner d’anticommunisme. Et, je me situe, pour ma part, au centre gauche.
La manière dont les Pieds-noirs ont été trahis par de Gaulle, accueillis dans les conditions que l’on sait en France, me choque profondément. Sans même parler, auparavant, du 5 juillet 1962 à Oran...
Je sais la responsabilité de l’État colonialiste français dès les événements de Sétif en 1945, puis lorsque Maurice Papon a fait massacrer, en 1961 à Paris, les Algériens qui manifestaient en dépit du couvre-feu, qu’ils auraient dû observer soit-dit en passant.
Il m’est difficile de considérer comme des patriotes les « porteurs-de-valise » et comme des traîtres les activistes de l’O.A.S. S’ils avaient une vision internationaliste les premiers se sont fourvoyés pour les raisons que j’évoque dans mon article. S’ils voulaient garder à tout prix -politique de la terre brûlée - une Algérie française les seconds se sont trompés, l’Histoire plaidait en faveur de la décolonisation, un mouvement historique qu’il était impossible d’arrêter.
« L’Algérie de grand-Papa », c’était fini, de Gaulle l’avait compris même si sa politique ambiguë a pu exaspérer les Français d’Algérie par les atermoiements qu’ils y ont vus.
Cette critique me paraît partiale et des plus caricaturales.
J’ai vu la pièce et je n’ai pas du tout ressenti cela, au contraire. Pascal Greggory est excellent.
J’espère voir bientôt la Serbie rejoindre l’Union européenne, l’indépendance du Kosovo à l’initiative des Nord-Américains est une infamie.
Je ne veux retenir de votre commentaire que le deuxième et le dernier paragraphe.
Il existe beaucoup de clichés sur la fonction publique et je ne veux pas entrer dans le débat théologique, qui me paraît stérile et convenu, public/privé. D’autant que mon témoignage dépasse, je crois, la simple question du statut.
De plus, dans certaines administrations comme La Poste peuvent coexister des personnels qui relèvent du droit privé et des fonctionnaires. Croyez-vous que les clients (l’approche étant désormais commerciale, on ne peut plus parler d’usager) fassent une différence ?
Pour compléter votre propos, j’ajouterai qu’en juin 2009 je recevais de la C.R.A.M. du Languedoc-Roussillon un relevé de carrière. Il n’y figurait pas d’adresse électronique, seulement une adresse postale. Un numéro de téléphone y était inscrit mais en très petits caractères ainsi que des initiales après la mention : « dossier suivi par ». Je me souviens qu’il y a vingt-cinq ans un premier ministre voulait mettre un terme à l’anonymat dans la fonction publique.
Enfin, il me semble que la piste du télé-travail n’a pas été suffisamment exploitée alors que l’on aurait pu en attendre beaucoup plus.
Je suis à dire que je suis personnellement favorable à la loi Gayssot.
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article, personnellement, j’aurais mis une virgule dans le titre après « Céline », pour créer une apposition mais c’est un simple détail.
Les éléments biographiques et familaux que vous avez rappelés éclairent très bien la personnalité et l’écriture de Louis-Ferdinand Céline, qui est un vrai styliste.
L’article aurait gagné à être plus ramassé et plus rare de citations.
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