Excellent article. Cette mise au point devrait circuler dans tous les lycées (et les paroisses) de France.
Merci, Georges, pour ce très bon texte débarrassé des clichés ambiants, dégoulinades de bons sentiments, vociférations d’hystériques, portes ouvertes enfoncées et autres jérémiades de débiles que je suis obligée d’endurer, en tant que femme, à longueur de journée.
Etre une femme, c’est aussi supporter cela : que toutes les catégories parlent en mon nom, voulant me faire baver de haine ou de culpabilité, me ranger dans une grille ou laver mon cerveau - jusqu’aux hommes qui s’y mettent en poussant des trilles de rossignol à la gloire du monde idyllique féminin. Tout ce cirque est évidemment pénible à la fois pour les hommes et pour les femmes sains et structurés.
Les femmes sont des individus comme les autres : il y en a des formidables, il y en a des immondes, il y en a surtout des normales et des médiocres, tout comme chez les hommes.
Ajoutons qu’aujourd’hui, et contrairement à ce qui est véhiculé partout en Occident, la condition féminine et son éventuelle disqualification ou difficulté plus grande par rapport à celle des hommes, est essentiellement liée à des problèmes de milieu social plutôt qu’à une injuste tyrannie sexiste.En général, une femme avocate, chirurgien, universitaire ou patron d’entreprise ne souffre que très modérément, et toutes proportions gardées, de l’ignoble diktat machiste.
Entre le super Tarzan et le Steve Austin qui court plus vite que la lumière, mon coeur balance...
Dites, ils ne mordent pas encore au moins ?
Quoi ?!?
J’apprends aujourd’hui avec stupéfaction que vous êtes un dangereux « idéologue » doublé d’un « refuseur » de liberté d’autrui. La vache, ça fait mal !
ça ! vous ne l’emporterez pas au paradis !
Les poncifs, c’est bien connu, même jeunes, ils radotent déjà... et puis n’y a-t-il pas pire sourde que celle qui ne veut pas entendre... (mais qui pourtant n’est pas muette... quel débit ! mais quel débit incohérent, contradictoire, fanatique, autoritaire...).
Vous avez raison, dans ces cas-là, il faut passer son chemin, en sifflotant.
Le pot-au-feu, recette que l’on pourra toujours conseiller à nos amis musulmans, en cette période de ramadan, après le coucher du soleil...
Vivement l’Aïd ! qu’on se retrouve tous ensemble autour d’une bonne table !!!
Merci pour ce papier, Furax !
Le droit à l’euthanasie présentée comme le « droit de mourir dans la dignité » est un concept que j’ai du mal à saisir. Etre malade, handicapé, dépendant est-il un état indigne ? Etrange point de vue lorsqu’on ne cesse de parler à tout bout de champ des « droits de l’homme ».
Légiférer l’euthanasie (càd légaliser le suicide assisté) fait encore partie de ces exigences un peu infantiles (j’oserais dire d’enfants gâtés) qui attendent tout de l’Etat, jusqu’à réglementer notre vie intérieure et notre intimité, et semble déresponsabiliser l’individu de sa propre existence et de celle de ses proches. C’est assez typique des pays très industrialisés, ultra-consommateurs, globalement repus et blasés. Les anti - dont je suis - vivent les mêmes situations que les pro au sein de leurs familles (quand ce n’est pas soi), nous sommes tous confrontés à la fin de vie, au cancer, au coma et même aux cas extrêmes.
La loi Léonetti est plutôt bien fichue : elle donne un cadre pour lutter contre la souffrance physique et psychique. Les malades (ou leurs proches) peuvent refuser l’acharnement thérapeutique et l’on tend de plus en plus à soulager la douleur. Respecter la vie d’un homme, traiter sa solitude et sa souffrance physique, càd mettre le paquet sur les soins palliatifs et ne pas régler la question au couperet parce qu’un texte de droit l’y autorise. Cela conduit en effet à des situations intenables comme aux Pays-Bas. C’est horrible mais cette façon de raisonner me rappelle la manie que nous avons en Occident de tout jeter à la poubelle quand le produit est mal fichu ou un peu cassé.
Faire une règle générale en dépénalisant, alors que chaque fin de vie est un cas particulier, me semble non seulement dangereux (si l’on devait piquer tous les grands dépressifs qui demandent à mourir ou les vieilles tantes séniles qui détiennent le magot...) mais est éthiquement très contestable. Ne devrions-nous pas plutôt protéger et entourer les plus vulnérables d’entre nous plutôt que s’en débarrasser vite fait bien fait ?
La question n’est bien-sûr pas simple. Mais il s’agit de la vie d’un homme, non d’un produit. Légaliser l’euthanasie serait selon moi une triste régression.
Les types explorent, expérimentent, cherchent. Tout cela est vraiment stimulant et le résultat est à la fois rigolo, techniquement soigné et plein de poésie.
Merci.
Aaaacchh ! les hommes !!
Pour Sienne, si seulement je pouvais !
Du grand Ariane Walter !!
Je suis écroulée de rire. Tout y est. J’adore.
Bonjour Gabriel,
C’est marrant, moi, les lamas que j’ai rencontrés ne m’ont parlé que des double-deckers anglais.
Rien sur les tulkus, le samsara, pas même une phrase définitive sur l’impermanence des choses.
Nan, juste une obsession rieuse : les double-deckers rouges d’Angleterre...
@ Feste
L’analyse au doigt mouillé me semble, a priori, la plus objective.
Meyssan vit entre Damas et Beyrouth - enfin ! plutôt Beyrouth ces derniers temps... ce qui explique qu’il soit un peu à la traîne sur ce que « ressentent » les Français...
En quoi rappeler la définition du fascisme est-il une escroquerie ?
L’approximation est-elle plus honnête ?
Je suis entièrement d’accord avec vous sur le fond mais laissons, de grâce, le fascisme en dehors de cela, il n’a rien à y voir. Ce mot est tellement galvaudé qu’il ne veut plus rien dire. Il est utilisé essentiellement par ceux qui n’ont pas d’arguments, ou alors une flopée de poncifs en guise de pensée personnelle.
Non.
Le fascisme est un mouvement italien (Faisceaux italiens de combat) fondé en 1919 et érigé en système politique en 1922 par Mussolini. Par extension, d’autres mouvements européens s’en sont inspirés dans les années 30 (Gardes de fer roumaines, Phalange espagnole, Rexisme belge, Francisme, etc.).
Le fascisme est une idéologie spécifique correspondant à un contexte historique, social et économique spécifique, très différent d’un pays à l’autre.
Parler de fascisme lorsqu’on veut dire « totalitarisme », « nationalisme », « antilibéralisme », voire « ultralibéralisme » est faire un raccourci vertigineux. Les mots ont un sens. Les employer à tort et à travers pour servir une autre forme de propagande rend les choses encore plus confuses et n’aide pas à comprendre les véritables ressorts d’une situation.Crier au fascisme est de l’enfumage.
Une bonne partie de l’antifascisme d’aujourd’hui, ou du moins ce qu’on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide soit prétextuel et de mauvaise foi. En effet, elle combat ou fait semblant de combattre un phénomène mort et enterré, archéologique, qui ne peut plus faire peur à personne. C’est en sorte un antifascisme de tout confort et de tout repos. Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la société de consommation. - P. P. PASOLINI, Ecrits corsaires, 1976.
Un beau grain de peau
... chez moi, on a toujours seriné aux filles qu’une peau soignée, des dents saines et des cheveux brillants et propres permettaient de faire l’économie du maquillage, de la teinture et de l’obsession des tenues suggestives pour faire diversion. Cela fait aussi gagner du temps et de la liberté. Après, bien-sûr, c’est une question de priorités...
Très beau texte.
Bien-sûr qu’il n’y aura plus de matin. Quand ce sera votre tour, vous le verrez débouler dans les parages, en trottinant, le regard fixé sur vous. Vous sourirez, il remuera la queue et la vie, ailleurs, différemment, continuera avec lui et les autres, certains autres.
Le terrible homme en blanc, qui a plus d’un tour dans son sac, vous aura fait son clin d’oeil.
Merci.
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