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Les commentaires de marcuz



  • marcuz marcuz 20 août 2012 15:06

    pour vous convaincre que la vie privée n’existe pas sur internet, pas besoin de fantasmer des services secrets.


    vous devriez jeter un oeil aux petits jeux auxquels se livrent, par exemple, les ados américains sur le forum 4chan.com... un des sites le plus populaires aux USA, car totalement anonyme (les « Anonymous » viennent de là...)

    sur le forum, des anonymes se proposent de mettre à disposition leur savoir faire en matière de piratage, pour contourner les mots de passe des albums photos des gens, c’est à dire des jeunes filles... pour l’occasion.

    Ainsi, tout au long d’une après midi, des gamins ont publié, à vitesse record, les photos de jeunes filles se prenant en photo à poil devant leur glace, au lit avec leur copains,... etc...

    C’était totalement hallucinant ! Un gamin donne une adresse URL (le profil Flickr ou Facebook) et dans les 2 minutes, son interlocuteur poste une autre adresse internet. On licke dessus et on voit apparaître toutes les photos de la personne. 

    J’ai donc vu défiler sous mes yeux (de voyeur, excité par le surréalisme de la situation) toute la vie privée d’anonymes, leur vie familiale amoureuse et érotique... toutes ces photos que NOUS croyons protégées par des « mots de passe ».. 





  • marcuz marcuz 20 août 2012 14:19

    Quelques remarques pour poursuivre votre réflexion : 


    - Facebook (les forums, blogs, et « les Internets » en général) est symptomatique de l’état des relations sociales en Occident et de l’Occidentalisation généralisée des rapports sociaux dans le monde : la peur de l’Autre et la pression sociale sont si élevées que les occidentaux se réfugient sur FB afin de retrouver le peu de spontanéité qu’il leur reste. Et c’est un véritable torrent de « communication » qui se déverse : jamais nous n’avons autant lu et écrit à des inconnus.

    - Mais ceci n’est pas contradictoire, bien au contraire : on parle plus facilement à des inconnus afin de suspendre tout ce que le contrôle social, la Norme et le face à face incarné empêchent et cloisonnent. C’est que les sociologues croient avoir découvert en théorisant la « puissance des liens faibles » (- voir M. Granovetter)

    - Voilà pourquoi c’est parce que l’échange social disparaît que la « communication » prend le dessus. 

    « Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation », disait Guy Debord (La Société du spectacle, thèse 1)

    - Ainsi, les collègues, les amis, les parents deviennent des « contacts », notre petite collection d’objets prestigieux, notre petit « capital social » (désormais si précieux - voir Bourdieu), ce qui entretient l’internaute dans ses nouveaux fantasmes de sociabilité, d’individu connecté au réseau plus qu’à sa condition sociale réelle : il est devenu « connexionniste » (voir « Le nouvel esprit du capitalisme » de Boltanski). Voilà comment nous sommes désormais tous assignés à produire et consommer de la communication afin de maintenir le peu de liens qu’il nous reste entre nous : des individus de plus en plus isolés, aux projets, idées et émotions flottantes, aux collègues, parents, amis, amours, demeures, meubles et objets précaires et instables. L’obsolescence programmée de notre environnement explique le fait que notre seule demeure devient Facebook, une adresse mail, un numéro de téléphone portable : tous assignés à résidence virtuelle, face contre écran... 

    - Voici pourquoi FB donne autant l’impression d’une grande liberté de parole et d’action. Ce monde désincarné de FB désinhibe, les tabous sociaux (semblent) y avoir disparu. Voilà pourquoi l’anonymat, les pseudonymes, les avatars et autres chimères y sont légion : c’est là, bien évidemment, le signe d’une absence de liberté fondamentale, puisque (faut-il le rappeler ?) la parole libre est celle de l’homme qui parle à visage découvert, en son NOM. Pour l’honneur du nom... 

    - Si les internautes passent donc tant de temps et d’énergie à « exister » sur Internet (à peaufiner leurs profils, à personnaliser, mettre à jour, commenter, poster, poker, twitter... etc.. ) c’est parce que les possibilités concrètes d’existence dignes de ce nom disparaissent. 

    « Bienvenue dans le désert du réel » (S.Zizeck)

    - Internet, pour nos contemporains, c’est donc l’Utopie réalisée (au sens propre : un monde idéal qui n’a pas de lieu). Tout semble possible (« c’est l’Amérique ! », le mythe renouvelé de la liberté sans frontières) et c’est vrai : « il y a tout sur Internet », le pire comme le meilleur... 

    On ne peut donc conclure qu’une chose : depuis 2 siècles les hommes tentent de réaliser l’Utopie ici bas. Ils ont échoué disent les philosophes (« fin des idéologies », « des classes sociales », « des grands récits », etc) et se tournent désormais vers ce monde « virtuel »... où tout semble gratuit. Un pays de Cocagne.

    - Mais entrer dans ce monde utopique a un prix : celui de sa vie privée et de la conscience de soi. Il faut « adhérer » au sens propre : participer, commenter, poster vidéos, photos, s’étaler, se répandre et se répondre.... gratuitement  : NOUS produisons la richesse d’Internet et NOUS sommes dépossédés de cette richesse.
    Ainsi, la dépossession de la vie privée n’est que la face émergée de l’iceberg Facebook flottant dans les eaux troubles d’Internet : ce à quoi nous avons renoncé, c’est à une vie plus émancipée.

    - Le « mythe Facebook », c’est le retour des maigres consolations, cet opium du peuple qui s’imagine que le monde ne sera meilleur que si il échappe au réel.... 
    C’est ni plus ni moins que le retour des pseudo-réconforts religieux : la « cité de dieu » de Saint Augustin : « Deux amours ont bâti deux cités : l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu : la cité de la Terre ; l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi : la cité de Dieu. »

    Mais le réel frappe toujours deux fois, toujours trop fort. Et de plus en plus la « Jérusalem Céleste » que nous avait promis Internet ressemble à s’y méprendre à une Babylone corrompue, où les marchands du temple vendent à prix d’or notre « mépris de soi ».

    Voilà donc la triste réalité qui rattrape les internautes plus vite qu’un mauvais rêve. Et dans ce réveil encore brumeux, nous nous donnons bonne conscience en nous insurgeant contre les utilisations marchandes de nos informations, en dénonçant ce qu’Internet est devenu : une petite TELEVISION, avec boite aux lettres intégrée, etc...

    Voilà pourquoi ce demi réveil, le votre, vous empêche encore aujourd’hui de vous poser la seule question qui vaille et en tirer les bonnes conclusions : 

    Que cherchons nous vraiment ici ? 
    Ce que nous avons perdu. 
    Ce qui reste à reconquérir. 




  • marcuz marcuz 9 avril 2012 16:47

    voilà.
    tout y est..
    dans son « innocence » et sa « sincérité » la plus nauséabonde...
    c’est exactement TOUT CELA qui « sent mauvais » chez Soral : les attaques ad hominem et infamantes.

    Je tiens d’abord à vous préciser que je ne suis pas un de ces anti-Soral qui tabassent les lecteurs (je trouve tout aussi abjecte de taper sur le lecteur que sur l’écrivain... surtout en raison de ce qu’il écrit), comme je ne me crois pas en mission contre le nouveau « fascisme rouge-brun »...

    En fait, Soral, je m’en cogne, tant ses arguments sont pauvres.
    J’ai bien lu vos « arguments », j’ai écouté vos « preuves »...
    Y a rien, seulement du bruit de chiottes, du ressentiment,...

    Que la formation des « élites » soit critiquable, c’est enfoncer des portes ouvertes.
    Que Science Po soit un Appareil Idéologique d’État, ça fait un bail qu’on le sait. On a pas attendu Soral pour qu’il aille y bosser, s’en faire virer.... et se la jouer ensuite « vers dans la pomme ».

    Stratégie victimaire qui ne séduit que les faux-jetons.

    Lorsque Soral, qui se dit « sociologue » et « politologue », sera capable de pondre des études de l’ampleur de celles de Bourdieu (« Les Héritiers », « La production de l’idéologie dominante », et j’en passe...) afin d’avoir un point de vue PERTINENT sur le système et ses mécanismes de conservation, à ce moment j’écouterai vos propos.

    Car la paranoïa ne produit rien, elle est stérile, c’est une maladie que rien, je dis bien RIEN, n’excuse... Et surtout pas les trahisons et les coups bas.
    Elles deviennent des excuses de la paresse intellectuelle.

    Vous trouvez Soral « renforcé » par les attaques... Mais c’est une illusion, voyons !
    Pour preuve, contre BHL, il en est réduit à ressortir un porno qu’avait fait Ariel Dombasle... C’est pitoyable !

    Par contre, j’ai eu la chance de pouvoir entendre Bourdieu critiquer les réformes de Descoings.
    Attaquer les causes et conséquences, les faux-semblants... C’est d’un tout autre niveau...

    ps : Le pouvoir corrompt tout. On le sait tous. Mais plutôt que de vous en prendre aux hommes, à leur « nature dépravée »... Prenez-vous en plutôt au système, aux mécanismes de dépossession........ volontaires ! Et là, on verra la puissance mobilisatrice de vos « idées » sur l’élite..

    Vous y gagnerez en écoute, en crédibilité et... surtout en DIGNITÉ.



  • marcuz marcuz 24 juillet 2011 21:26

    à Elisa

    « contre-feu complotiste »... très bien dit.

    Les corps n’étaient pas froids que déjà les forums nous disaient que :
    - c’est la police norvégienne aux ordres du pouvoir socialiste qui a laissé tuer des jeunes socialistes....
    - que ce type n’est pas un fachiste mais un franc-maçon (et donc que les idées des francs-maçons amènent à ce massacre)
    - que personne n’a essayé de résister (et donc que les jeunes socialistes sont des lâches...)

    Et ils veillent à ce que le message passe : il n’y a qu’à voir à quelle vitesse ils trollent, noient les commentaires, « plus » et « moins » de concert les commentaires,... certains vont même jusqu’à tracer les IP et menacent les internautes (j’en ai déjà fait les frais...)

    Ils ont un nouvel ordre à bâtir... ça commence ici même.



  • marcuz marcuz 24 juillet 2011 18:54

    à Kronfi

    La première génération d’immigrés maghrébins était intégrée, travaillait, consommait et était arrivée à se loger dans ce qui, à l’époque, était le summum du logement « moderne » (les HLM). Par contre, elle n’était pas culturellement assimilée, puisque la plupart de ses membres n’était pas allé à l’école française.

    Par contre, la seconde et la troisième génération, ayant subie la désindustrialisation et la crise économique n’est pas intégrée, c’est vrai : 40 à 50 % de jeunes au chômage, ça n’aide pas à s’intégrer...

    Mais, à la différence de la première, elles sont totalement assimilées, partagent la même culture que les jeunes du pays, les mêmes rêves et les mêmes idoles. Ils sont et se sentent français. Et elles ne rêvent que d’une chose : bosser, être utile au pays et être reconnue.

    N’avez-vous donc pas compris que la France n’est pas une société « multiculturelle » ? Que la jeunesse-d’origine-maghrébine va à l’école de la république, ne fréquente pas les Madrassa et se défie des « barbus »... ?
    Et donc, qu’au fond, il n’y a qu’une diversité en France : celle des couleurs de peau !

    mais c’est peut-être là, le fond de votre problème : l’hallucination de la différence !



  • marcuz marcuz 24 juillet 2011 18:29

    à NeverMore

    non, non, ils partagent, ils partagent... Les mots, les actes politiques du quinquenat ont un sens et impliquent responsabilité. Quant à l’opportunisme de notre cher Président et de sa clique, il n’a d’équivalent que celui du FN en la matière.

    Lorsque ceux qui promettent la sécurité sont au pouvoir, ils créent des ennemis de toute pièce et trafiquent les chiffres pour faire croire que la sécurité... ça existe...

    Lorsque les populations finiront par comprendre qu’elles votent en fonction de leurs peurs et de chimères, alors peut-être elles pourront construire quelque chose digne d’être transmis aux générations futures...



  • marcuz marcuz 24 juillet 2011 18:18

    à Perseus

    On ne peut rien contre leurs discours, leurs rationalisations paranoïaques sont étanches au réel :

    - le pays est dirigé par des bisounours (c’est à dire des naîfs, car bien sûrs les Autres sont dangereux et méchants tandis que nous sommes « pûrs », saufs les traîtres...)
    - les modérés ou la gauche, ces traîtres, aiment les terroristes (car bien sûr, nous les bisounours, on aime les terroristes puisqu’on aime tout le monde...)
    - donc il faut nous terroriser (car seule une nation unie, paranoïaque à l’image de son chef paranoïaque pourra vaincre un ennemi imaginaire et tout aussi paranoïaque)

    CQFD

    Leur répondre que leurs propos sont abjectes les confortent dans ce qui les sépare des valeurs dominantes actuelles. Et bien sûr qu’ils cautionnent, bien heureux que quelqu’un se soit salie les mains au noms de LEURS valeurs, que quelqu’un ai eu le « courage » de s’attaquer aux véritables ennemis : non pas les terroristes d’Al Qaida, mais les démocrates.
    Qu’ils y croient ou non, ce qu’ils promettent, c’est la sécurité.
    Et cela aura un prix : la liberté.
    Notamment celle de ne pas penser comme eux.

    Dans les temps troublés, les modérés (conscients qu’il n’y a rien de plus effrayant que la peur elle-même, conscients que le véritable courage consiste à assumer et combattre ses propres peurs) sont marginalisés en premier, si ce n’est purement et simplement exécutés... Ensuite, on terrorise toute la population : le « terrorisme sociologique » permet de redéfinir à souhait qui est traître et qui ne l’est pas (encore)...
    La population finit alors par comprendre que c’est elle qui est terrorisée, rendue parano à l’image de ses chefs. C’est, je crois, la seule loi de l’Histoire vérifiable...

    Et les partisans de la terreur le savent bien, c’est leur fenêtre d’opportunité. Voilà pourquoi ils se déchaînent sur les forums depuis le massacre d’Oslo.

    Pour la première fois, j’ai peur. Et c’est exactement ce que cherchait ce type : que sa parano se diffuse et infuse le corps social. Son acte n’est pas seulement un « message », c’est un acte politique d’une efficacité pratique totale qui excite la parano de tout un chacun, annihile la raison... sans parler d’amour et de fraternité.

    Mais là, je sens bien que je suis trop « bisounours »...

    La jeunesse socialiste norvégienne ne reposera pas en paix.



  • marcuz marcuz 24 juillet 2011 12:15

    Les bras m’en tombent : vous êtes aussi paranoïaque que le tueur d’Oslo !

    Il est évident que son mode opératoire est très inspiré de ce que font certaines cellules d’Al Quaida en Asie du Sud Est ou au Pakistan : un premier attentat permet d’hameçonner, le second de massacrer.
    Personne n’est prêt à affronter un tel machiavélisme, personne ne peut contrecarrer des tels stratégies guerrières. Parce qu’on est en démocratie. C’est la force intrinsèquement faible de ce régime...

    Et votre parano va si loin que vous ne pouvez accepter l’évidence : ce type a massacré ces jeunes parce qu’ils sont socialistes.

    Pourquoi a-t-il cette haine contre les socialistes ? Parce qu’ils sont au pouvoir en Norvège, parce que les valeurs humanistes et égalitaristes sont encore dominantes en Europe, parce qu’il les rend responsable du multiculturalisme, de l’immigration, du relativisme culturel, etc...

    En un mot, il partage les idées de l’extrême droite européenne, c’est à dire des idées qui sont de moins en moins minoritaires aujourd’hui. Et notre gouvernement lui-même a exactement les mêmes positions, puisqu’il rend « la gauche » responsable de ces mêmes phénomènes.

    Pire, on vient tuer ces jeunes une seconde fois, en nous sortant tout un tas d’hypothèses abracadabrantesques, de questions idiotes, histoire de déplacer le débat.....

    Faut-il rappeler que ce type a laissé un testament ? C’est un tueur de communiste. Plus exactement, ce qu’il aime, c’est la traque, la chasse....

    Il fut un temps, on appelait ça des fascistes. Mais j’entends déjà ces malades de la peste brune venir me dire que le fascisme est une idéologie historiquement datée, que tous les fondamentalistes-chrétiens ne sont pas des tueurs, que ce type est un « fou »...

    Certes, mais ces propos sont inacceptables aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que la haine grandie, parce qu’il y a trop de complaisance envers les discours haineux, parce que ceux qui ne partagent les valeurs multiculturalistes dominantes depuis la Seconde Guerre mondiale ne savent plus débattre.

    Alors, ils abattent.



  • marcuz marcuz 1er juillet 2011 12:11

    c’est rigolo... AgoraVox avait refusé un article dans lequel je soutenais la thèse suivante :

    Si on entend tout et n’importe quoi, c’est parce qu’on ne sait rien. Et on ne veut rien savoir. Afin de combler ce vide par tout et n’importe quoi. Et on aime ça : voyeurisme, ragots, jalousie, ressentiment, paranoïa.

    Toutes nos passions tristes se vident d’un coup. Parce que nous avons tous intérêt à ce que cet acte représente autre chose que ce qu’il est supposé être : une horreur criminelle. Pire, nous sous-estimons l’horreur de ce qu’il signifie afin de pouvoir y projeter ce que nous désirons qu’il signifie.

    Oui, la (supposée) bête immonde sommeillant en DSK réveille toutes les bêtes immondes sommeillant en chacun de nous. Etrange mimétisme envers celui qui était déjà présenté comme devant nous représenter, désormais déversoir de nos phobies et de nos haines. Les vannes se lâchent...

    Rarement on a pu entendre autant de saloperies avec autant d’impunité. Et pas seulement sur l’homme...(« qu’il crève », ai-je même entendu) mais sur un peu tout le monde : sans noms ni visages. Ragots anonymes envers des anonymes...

     
    DSK est inculpé d’un des pires crimes qui soit. Il est accusé d’être non seulement un criminel, mais aussi un grand malade. On le soupçonne d’être un homme très dangereux. L’acte dont il est accusé est un acte criminel et fou.

    Voilà pourquoi... la grande erreur de tous ces troll et de l’opinion la plus légère est d’avoir traité cette affaire comme une chose politique renvoyant à des décisions politiques. Or DSK, sur cette affaire, ne devait être jugé que sur les actes (fous) dont il est accusé... C’est à dire des actes qui n’ont rien à voir avec la politique...

    En un mot, personne n’a vraiment compris le sens et la portée des actes dont on l’accuse...



  • marcuz marcuz 1er juillet 2011 11:40

    ok, merci pour l’info...
    ... mais vu que l’affaire DSK est en train de s’effondrer, cela va certainement décrédibiliser ce procureur pour le moins « léger »....

    à suivre



  • marcuz marcuz 29 juin 2011 22:48

    Kesskonfait

    bien dit.

    et tant qu’on y est...
    - Service public bancaire !
    - Argent = bien public !



  • marcuz marcuz 29 juin 2011 22:45

    à Jaime n°2

    Oups... j’avais lu trop rapidement vos posts... Sorry



  • marcuz marcuz 29 juin 2011 22:40

    à Jaime

    Confusion totale...C’est vous qui ne comprenez pas les enjeux...

    Nos problèmes de dette n’ont strictement rien à voir avec la dématérialisation monétaire.
    Les dettes des Etats se creusent car ils ont refinancé les pertes des banques qui ont spéculé avec nos dépôts : cela leur permet de mobiliser davantage de capital et donc de générer davantage de profits... lorsque les investissements fonctionnent.... mais avec l’arnaque des subprimes, elles ont tout perdu...et donc NOUS avons tout perdu...

    Voilà pourquoi les Etats n’avaient d’autre choix que de « socialiser » les dettes des banques comme on dit, sinon c’est tout le système qui s’effondrait...

    Aujourd’hui, il reste deux possibilités :

    - solution soft : rétablir la séparation entre les activités de dépôts et d’investissements des banques comme ce fut décidé par Roosevelt après la crise de 1929. Ainsi, si les banques veulent investir, elles le font avec leurs fonds propres, pas avec ceux de leurs clients.

    -solution hard : nationaliser les banques en les transformant en service public : cela revient à transformer l’argent en bien public et sortir l’activité bancaire (et donc la création monétaire) de la sphère marchande... L’argent ne deviendrait plus un bien marchand.. Cela revient donc bien à interdire l’usure... comme les religions l’interdisaient (mais pour d’autres raisons.... certainement la valeur travail...)

    PS : Dire que le crédit génère automatiquement de l’inflation est aussi une sottise...(l’inflation importée, ça existe !!). Mieux, l’inflation ne pose pas de problème si le niveau de vie augmente en proportion... mais pour cela, il faut augmenter les revenus en fonction de l’inflation. Mais là... je sent bien que je vais pas me faire des amis... haha



  • marcuz marcuz 29 juin 2011 22:07

    Draghi... pas Dranghi
    Vice Président... pas Président

    mais surtout... Goldman Sachs, après avoir falsifié les comptes publics, a spéculé contre la dette grecque en vendant massivement les CDS qu’elle possédait.

    Comment mordre la main qui vous nourris..

    Quelqu’un a-t-il entendu parlé d’éventuelles poursuites contre lui... ?



  • marcuz marcuz 29 juin 2011 22:00

    Pour enfoncer le clou : 41% de la dette grecque est détenue par les banques françaises.
    On comprend pourquoi les plans d’austérité sont « la seule solution » (Nicolas Sarkozy)...

    Pour compléter et illustrer votre propos, à voir la vidéo Debtocracy

    http://www.dailymotion.com/video/xik4kh_debtocracy-international-version_shortfilms#from=embediframe



  • marcuz marcuz 28 juin 2011 22:30

    Au Papetier

    Votre question, en fait, n’en est pas une. Car on ne nous la pose pas, voilà des choses dont on ne discute pas. C’est un état de fait : le « contribuable » (ou le « travail »... peu importe...) paye pour le capital, via l’Etat. Les « contribuables » payent une dette privée transformée en déficit public. On « socialise » la dette des banques, on se paye sur la bête...

    Mais de là à laisser couler les banques... c’est tout simplement dangereux. A moins, de désirer revenir à une économie stationnaire. Seriez-vous partisan de la décroissance ?

    Je m’explique.

    La « société », les « gens » inventeront bien sûr d’autres moyens de paiement, si apocalypse il y a. C’est évident. L’humanité a toujours et partout inventé des moyens de paiement de toutes sortes et, d’ailleurs, on ne s’en prive pas aujourd’hui, surtout du côté des banques...(rappelons que plus de 90% de la masse monétaire est crée par les banques via le crédit... et qu’elles inventent quantités de produits assimilables à de la quasi-monnaie). Et, contrairement à vos fantasmes sadiques, l’Etat n’intervient presque plus dans ces pratiques car le marché monétaire est totalement dérégulé, intégré et globalisé. D’ailleurs, au passage, la grande arnaque des subprimes (cette quasi-monnaie de singes) aurait peut-être (je dis bien « peut-être ») pu être évitée si on avait légiféré un peu plus aux USA et sur les transactions internationales...

    Pouvez-vous donc nous expliquer, pour revenir à votre économie sans banques, qui viendra fournir toute l’épargne nécessaire à la croissance ? Qui fournira les quantités colossales de monnaie excédentaire indispensables au développement... ?! Si une économie ne dispose pas d’institutions qui créent cette monnaie introuvable... qui le fera ? La « société » ? Les « gens » ?... Déjà qu’on a du mal à finir nos mois...

    Plus sérieusement... le crédit, c’est justement cette épargne introuvable, cette monnaie crée ex-nihilo par les banques, dont la contre-partie est la richesse à venir. Comme on dit : les dépôts ne font pas les crédits ! En un mot : pas de crédit, pas de croissance.

    Voilà pourquoi les banques ne sont pas des entreprises comme les autres... Et c’est justement ce qu’il y a de tragique : puisque les banques sont à ce point indispensables, elles sont toutes puissantes et irresponsables de leurs dettes. Elles ont fait semblant d’oublier leur fonction macro-économique, mais n’oublient pas rappeler celle du « contribuable »...

    Avoir un tel privilège, c’est, il me semble, la définition même de la tyrannie.

    PS : Peut-être faut-il commencer à prendre au sérieux ceux qui prônent un service public bancaire... Et peut-être se promener aussi du côté de http://fr.wikipedia.org/wiki/Glass-Steagall_Act



  • marcuz marcuz 27 juin 2011 19:30

    Chère Rosa, martyr parmi les martyrs, pensez-vous vraiment que ce peuple qui s’indigne veut l’abolition des classes sociales, de l’Etat et de la propriété privée... ? Croyez-vous que demain, les lecteurs d’Agora Vox, si prompts à gueuler « ça va péter », iront proclamer l’autogestion dans leurs entreprises ? Pensez-vous que tous les petits chefs qui tyrannisent les employés et les ouvriers se feront virer jusqu’à ce qu’ils acceptent de venir voter tous les matins l’attribution des postes dans leur boîte ? Pensez-vous que le peuple voudra abolir le profit et redistribuer l’intégralité de la richesse aux salariés ?

    Non... La révolution, plus personne ne sait ce que cela veut dire vraiment, si ce n’est un déchainement de violence et de frustration : on livrera Kerviel et ses semblables à la vindicte populaire, parce qu’ils ont multiplié du capital, pour en récupérer les miettes...

    En fait, ces traders ne sont que des chiens de paille, qui finissent par embrasser la laisse qu’ils ont au cou.

    Aujourd’hui, on « s’indigne », on ne révolutionne plus.

    amicalement

    ps : désolé, mais j’ai l’apéro un peu triste ce soir... pas très partisan, il est vrai. Je finirais surement au goulag pour ça... haha



  • marcuz marcuz 27 juin 2011 15:38

    Dix petites choses, très simples, m’étonnent tout de même...

    Pourquoi ne dites vous pas que :
    1. « l’exposition à la dette européenne » provient du fait que cette dette sert à renflouer les dettes des banques ?

    2. Que ces mêmes dettes bancaires proviennent de placements pourris (subprimes)

    3. Que ces placements hasardeux proviennent d’une logique dominante sur les marchés : les produits financiers sont évalués uniquement sur des critères volatiles et irrationnels, pour ne pas dire grégaires.

    4. Que ces mêmes critères irrationnels s’appliquent désormais aux décisions de prêts destinés aux Etats européens (passés de « prêteurs en dernier ressort » à chien de garde de cette même doxa qui tue l’Europe, le Monde et le Tiers-Monde....).

    5. Que la Grèce est un pays développé, doté d’un tissu industriel et d’infrastructures modernes. Et que c’est bien là, la VERITABLE ET INSUPPORTABLE absurdité de notre époque : la Grèce emprunte à 30% !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Pire... qu’il est scandaleux que « l’exposition des banques françaises à la dette grecque » justifiera vraisemblablement aux yeux des marchés la perte imminente de notre sacro saint AAA... alors que la France est aussi un pays dynamique...

    7. Qu’il faut donc bien se rendre compte que les marchés n’ont, en fait, aucune compétence en matière d’expertise macro-économique... Et qu’ils s’en *** royalement puiqu’ils gagnent sur tous les tableaux : leurs erreurs stratégiques n’ont pas été sanctionné par le Marché (puisque les Etats sont venus couvrir leurs pertes) et ils tirent profit des prêts qu’ils accordent aux Etats à des taux indécents (et que j’emprunte à 0% pour prêter à 4% si ce n’est à 30% pour la Grèce...). En un mot, nous ne sommes plus du tout dans un système capitaliste... ni de libre échange. Il s’agit plutôt de comportements prédateurs, en situation d’état de nature, à la Hobbes, guerre préventive de tous contre tous, juste avant la catastrophe...

    8. Que demain, place Syntagma, les grecs vont en prendre plein la ****, parce que La France et L’Allemagne le demandent (afin de rassurer leurs banquiers) et qu’il est insupportable d’assister à ce spectacle morbide et attendu.

    9. Que la souveraineté d’un peuple est en jeu. Qu’il est insupportable de la voir périr à Athènes.

    10. Enfin, que votre catastrophisme « éclairé » (pour ne pas dire technocratique) devient franchement indécent, Mr Santi. 

    PS : Lorsque vous irez changer vos titres en pièces d’or, j’espère qu’un Gavroche vous détroussera en s’exclamant « la bourse, c’est la vie » !



  • marcuz marcuz 4 juin 2011 23:25

    Bravo, très beau texte.

    Ferry le sophiste, doublé d’un lâche, « qui se souvient de son devoir après avoir été jeté du pouvoir ».



  • marcuz marcuz 4 juin 2011 23:09

    La hauteur de vue de vos considérations stratosphériques, si personnelles, sur « le père de la psychanalyse » me font bien rire... mais passons. On est pas là pour refaire trois mondes.

    Mais tout de même... si Freud vous « dérange du point de vue de la morale »... c’est normal !
    Car ce n’est pas Freud qui est amoral, encore moins anormal... C’est l’inconscient ! Par définition. Pire... ce qui rend fou.... c’est la morale !

    Vous n’avez rien compris. C’est pas grave. Tout va bien. Passons.
    J’arrête là, votre clique de paranoïaques commence à me gonfler. Ils me semblent tous beaucoup plus dangereux que bien des enfermés de la nation.

    Adieu.

    ps : quant à mes références... trop « populaires » c’est ça ?
    Vous préférez certainement le Roi Lire...

     "Au fardeau de ces tristes jours nous devons faire allégeance.
               Parlons selon nos cœurs et non la bienséance"