Il est grand temps de renouer avec le combat pour la laïcité. La disparition des Ecoles Normales, l’absence de formation dispensée en IUFM, puis l’absence de formation tout court ne sont pas pour rien dans la situation. Il faut lire et relire Henri PENA RUIZ qui vient d’être décoré pour l’ensemble de son œuvre de philosophe. http://blogs.mediapart.fr/blog/henri-pena-ruiz
L’enchainement me plait bien, mais restent les questions...
Oui, et pour avoir séjourné au Mali, au Niger, au Burkina Faso,...nos équipées militaires récentes n’ont en rien facilité les choses. A titre d’illustration je sors d’une salle de cinéma qui projetait « Timbuktu », ville que j’ai connue calme, paisible, accueillante,...il y a 18 ans et qui s’est transformée sous l’impact conjugué de la radicalisation islamiste nourrie par le Qatar, le Koweit, l’Arabie Saoudite qui financent des prédicateurs radicaux ...pourvu qu’ils aillent faire le djihad ailleurs que dans leur propre pays. Pas simple tout ça où l’on voit que la géopolitique est tarabiscotée ce qui relativise la présence sincère des représentants du G20 ce dimanche à Paris !
Lorsque je considère ces enfants Roms (Léonarda en 2013, ce bébé dont on refuse l’inhumation...) qui effraient nos représentants politique, j’ai envie de jeter un regard sur les années noires de l’Occupation.
Face à la machine criminelle de Vichy, il faut réévaluer le rôle joué par la chaîne de solidarité qui a permis de sauver des dizaines de milliers d’adultes et d’enfants. Et les survivants témoignent à leur tour sur cette résistance civile, à rebours de l’image d’une France « collabo ».
« Pas encore. Le pays n’est pas antisémite. »
On ne saura jamais quel technocrate vichyssois porta, un jour de septembre 1940, face à un paragraphe biffé concernant la « question juive », cette mise en garde dans la marge du brouillon d’un discours de Pétain.
Résister, c’était aussi rejeter, désobéir, être solidairePrenant à revers l’image d’une France veule et « collabo », les travaux des historiens font en effet émerger une nouvelle vision, moins manichéenne. Regarder en face les criminelles responsabilités de Vichy n’empêche plus, désormais, de rendre justice à une société civile qui certes fut loin d’être exemplaire, mais fit souvent ce qu’elle put contre la monstruosité hitlérienne. Notamment en protégeant les plus menacés : les juifs.
Entre 1942 et 1944, 76 000 juifs de France furent déportés vers les camps de la mort, 250 000 autres échappèrent en effet aux rafles ; si 16 000 enfants juifs furent engloutis par l’horreur, 60 000 furent soustraits aux griffes des nazis. Tous, loin de là, ne furent pas sauvés par ceux qu’on appelle désormais des « Justes ». Mais, assurément, si près des trois quarts des juifs de France ont pu survivre tant bien que mal, c’est grâce à la complicité active ou passive de la population. « Il s’agit là d’un phénomène social massif et non pas marginal, soutient Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS. Il y eut tous ceux qui accueillirent des juifs, mais aussi tous ceux qui surent garder le secret. »
Cette prise en compte plus « fine » du tissu social, jusque-là laissé dans l’ombre par une historiographie polarisée sur la machine génocidaire, va de pair avec une nouvelle appréhension de la Résistance, théorisée par les historiens.
Résister, en effet, pour une population opprimée et désarmée, ce n’était pas forcément faire sauter des pylônes ou dérailler des trains : c’était aussi rejeter, désobéir, se montrer solidaire de tous les pourchassés, qu’ils soient juifs, aviateurs anglais ou réfractaires au STO.
Qui le dit ?
Les survivants eux-mêmes.
Eux qui furent traqués, arrachés à leur famille, savent qu’ils survécurent grâce à une « France d’en bas » qui les accueillit dans ses villages, ses fermes, ses écoles, ses couvents. Par leurs écrits (voir notamment l’admirable Paroles d’étoiles, Les Arènes) ou par le dépôt de dossiers pour l’obtention du titre de « Juste », ils témoignent aujourd’hui de l’horreur qu’ils ont vécue, mais aussi de l’humanité de ces Français, souvent d’humble condition, qui leur ouvrirent leur porte, et parfois leur cœur.
En 1942, la conscience de l’homme de la rue se réveilleComme le résume l’historien Michel Winock dans un ouvrage intitulé Mémoires de la Shoah, « la conscience morale, la solidarité humaine, la compassion, la charité chrétienne, on nommera cela comme on voudra, mais le fait est que, en dépit du risque encouru, des milliers de Français non juifs ont sauvé des milliers de juifs, français ou pas ».
Amis ou voisins qui hébergèrent pendant les nuits de rafle, passeurs qui faisaient franchir la frontière suisse ou espagnole, prêtres ou pasteurs qui établirent de faux certificats de baptême, instituteurs ou médecins qui ne posèrent pas de questions... Les manifestations de solidarité furent multiples. Certains de ces héros ordinaires, déportés en Allemagne, le payèrent de leur vie. Des contrées entières se muèrent en zones de refuge : non seulement la Haute-Loire et son célèbre plateau du Chambon-sur-Lignon, pays protestant, mais aussi la Drôme, avec le village de Dieulefit , les Cévennes, la Sarthe, le Cantal, le Loir-et-Cher... Bien sûr, il y eut des dénonciations, des humiliations, des enfants maltraités, et la fraternité n’était pas la seule motivation entrant en ligne de compte, comme le rappelle Denis Peschanski : « Il existait avant la guerre une tradition de placement dans les campagnes, et beaucoup de ces paysans étaient payés pour accueillir des enfants. » Mais le résultat est là.
Si les familles persécutées purent être mises à l’abri dans ces enclaves, ce fut souvent au bout d’une véritable chaîne de solidarité, après avoir été recueillies ou exfiltrées des camps d’internement par des associations d’entraide.
Bien sûr, ces activistes restèrent, sinon isolés, du moins minoritaires. Il fallut attendre l’été 1942 pour que la conscience de l’homme de la rue, traumatisé par la défaite, accaparé par les nécessités de la survie matérielle et intoxiqué par la propagande de Vichy, se réveille. Tous les rapports des préfets répercutent l’émoi suscité par le port de l’étoile, et surtout la rafle du Vel’ d’Hiv’. A Paris, en juin 1942, des étudiants, mais aussi des employés, des dactylos, des marchandes de journaux, arborèrent dans les rues de fausses étoiles jaunes, marquées de sigles fantaisistes, pour manifester leur solidarité avec les juifs. Une centaine d’entre eux furent expédiés au camp de Drancy, où Dannecker, chef de la Gestapo, les affubla d’une banderole voulue infamante d’ « ami(e) s des juifs », comme l’a établi l’historien Cédric Gruat. « Allez, vous êtes encore plus gentille comme ça qu’avant », dit maladroitement une guichetière à Hélène Berr, jeune Parisienne, mise au supplice par l’obligation de porter l’étoile.
Son bouleversant Journal posthume atteste une certaine incompréhension de non-juifs face au sort des israélites, mais aussi les nombreuses marques de soutien prodiguées par des Parisiens anonymes.
« Vichy s’est vu contraint de freiner sa coopération »Assistante sociale bénévole à l’Union générale des israélites de France (Ugif), Hélène Berr œuvrait clandestinement au sauvetage d’enfants. Loin d’être seulement des victimes passives, beaucoup de juifs surent prendre en main leur destin, à travers des organisations comme l’OSE (œuvre de secours aux enfants). Ils furent souvent aidés dans cette tâche par les protestants, qui avaient gardé la mémoire des persécutions passées. Ce n’est pas un hasard si une organisation comme la Cimade fut en pointe dans les opérations de sauvetage, si beaucoup d’enclaves de protection se situaient en pays huguenot.
L’Eglise catholique, hélas, ne se montra pas aussi exemplaire. L’épiscopat, qui avait adhéré à la « révolution nationale », cautionna par son silence le processus de discrimination.
On peut rêver à ce qu’aurait été l’impact d’une protestation collective des prélats français...
Rien ne pourra effacer la tache de la complicité de l’EtatLa « banalité du mal », avancée par Hannah Arendt, n’est que trop avérée. Mais
il n’est plus interdit, désormais, pour reprendre la belle expression de
l’historien Jacques Sémelin, d’ouvrir les yeux sur la « banalité du bien ».
D’après un article de François DUFAY.
Vous ne pouvez pas utiliser ce raccourci car il ne s’agit pas d’un accélérateur mais d’un outil de recherche sur la fusion thermonucléaire et non sur la fission.
ITER, en tant que chantier de mise en œuvre du DUMPING SOCIAL, est le laboratoire de tout ce qui se prépare en terme de dérèglementation sociale dans le cadre du Grand Marché Transatlantique.
La lecture comparée des conventions, ITER/Gouvernement, ITER/URSSAF et le projet de GMT est édifiante de ce point de vue.
Suivre cela sur mon blog.
Aucune coupure d’eau ne peut être effectuée, ça c’est le droit : (cf.texte ci-dessous)
http://vosdroits.service-public.fr/F20055.xhtml
Les recours et aides existent.
.
En conséquence, le dépôt de plainte est de droit pour coupure intempestive.
Le commissariat n’a pas à se substituer à quiconque et à interpréter le droit : il doit enregistrer la plainte.
Maintenant, il faut saisir le Procureur de la République.
Le 13 juin 2013, les associations d’élus ont été reçues par le Ministère de l’Education nationale sur le délicat problème du financement de la réforme des rythmes scolaires. En effet, à un mois des vacances d’été, les communes qui ont décidé de passer aux quatre jours et demi de classe en primaire dès septembre n’ont toujours aucune garantie sur le financement promis par le ministère.
En novembre, le chef de l’Etat avait annoncé la création d’un fonds de 250 millions d’euros, incitation financière pour que les communes adoptent la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013 : 50€ pour chaque enfant plus 40€ si la commune est en DSU cible ou DSR cible (dotation de solidarité urbaine /rurale) en 2013 plus 45€ pour 2014 pour ces dernières. Quant aux communes qui se lancent en septembre 2014, il était prévu 0€.
Non seulement cette carotte promise n’a pas eu l’effet escompté puisqu’à peine 20% des communes ont opté pour ces nouveaux rythmes en 2013, mais surtout l’Etat se demande où trouver l’argent pour abonder ce fonds d’amorçage de la réforme, au moment même où les élus sont en train de recruter des intervenants pour organiser au mieux les nouvelles activités périscolaires.
Bien que les sommes en jeu soient bien moindres que si l’ensemble des communes avait adopté la réforme dès 2013, (20 à 25% des élèves du primaire seront concernés et les écoles privées ne seront pas subventionnées) ce qui demande un effort financier de 28 millions d’euros au lieu des 250 de départ, Vincent Peillon annonce que « Les moyens seront bien notifiés et versés en 2013 »…..mais qu’un « arbitrage est en cours à Matignon » pour savoir qui finance.
Dans un premier temps, l’Education Nationale s’est tournée vers la CNAF pour trouver l’argent pour amorcer ce fonds, ce que son président, Jean-Louis Deroussen a refusé. Au final, l’Education Nationale financerait seule le fonds d’amorçage pour 2013 de 28 millions d’euros et le financement se ferait ensuite de concert avec la CNAF en 2014. Autre difficulté, la CNAF a une règle intangible : elle ne finance pas les activités gratuites. Ce qui signifie que soit une dérogation pourra être envisagée, soit les mairies devront faire payer les activités périscolaires afin de pouvoir bénéficier de subventions CNAF.
D’autre part, le financement promis en septembre 2013 serait versé en deux temps, la plus grosse part lors du second versement, ce qui revient à demander aux communes d’avancer les fonds.
Enfin, le Conseil d’Etat vient de rejeter le projet de décret sur l’assouplissement des taux d’encadrement périscolaire dans le cadre des projets éducatifs territoriaux, ce qui va encore alourdir la facture des communes concernées.
Pour terminer, l’Etat vient peut-être de solutionner les problèmes financiers de la réforme de Vincent Peillon. En effet, un partenariat entre l’Etat et Total vient d’être signé : 4 millions d’euros seront affectés par le groupe pour « accompagner la grande réforme des rythmes scolaires dans le premier degré ». Par cet accord-cadre, Vincent Peillon montre ainsi la solution aux communes asphyxiées financièrement par le transfert de charges découlant de son décret.
lg, tu as déjà les relents des années 30, celui des ligues fascistes !
A rapprocher de cette théorie de la Psychologie sociale rapportée par le :
« Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens »
de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois, nommée « Effet de gel et Escalade de l’engagement ».
Délicieux petit manuel...
Une réaction du COLLECTIF CITOYEN DE
CHÂTEAU-ARNOUX / SAINT AUBAN
Le 11 juin 2013
CHÂTEAU-ARNOUX,
TERRE D’ACCUEIL POUR DES TRAVAILLEURS ÉTRANGERS
A travail précaire, logement précaire !
La Construction d’ITER (International Thermonucléaire Expérimental Réactor) à Cadarache sera assurée, entre 2014 et 2017, par 3 à 4000 travailleurs exclusivement recrutés dans tous les pays de l’Union européenne, exceptée la France ! Parmi ces salariés, 1500 à 2000 d’entre eux seront en recherche d’un hébergement à proximité du chantier, pour des durées très variable. Mais hélas pour eux, les conditions d’hébergement qui leur sont réservées sont à l’image de leurs conditions de travail : précaires !
Le « Guide du logement » édité en juin 2012 à la demande de la société « ITER France », indique notamment que le Camping de Château-Arnoux pourrait accueillir 779 personnes dans des mobil-home. Il s’agit là d’une proposition très sérieuse, présentée à la municipalité de Château-Arnoux il y a près de deux ans.
Pour le respect des conditions de vie des travailleurs accueillis
Dès 2010, la CGT s’est inquiétée des conditions de travail sur ce site international hors norme. Les premiers chantiers ont tous été confiés à des entreprises du BTP qui ont toutes des filiales dans les pays de l’Est, et les travailleurs Polonais, Russes ou autre ont été logés on ne sait où… Pire, les militants syndicaux n’ont aucune information sur leurs conditions de travail, le CHSCT du CEA ne pouvant mettre les pieds sur le chantier ITER…
De son côté, le Conseil Régional, une fois connu les propositions d’hébergement d’ITER France, a réagi en adoptant une motion présentée par Martine Carriol, élue Front de gauche dans notre département, et adoptée par la seule majorité de gauche. On peut y lire : « En tant que financeur public (du projet ITER), nous devons faire preuve de la plus grande vigilance » ; de plus, le « recours massif au travail précaire sans impact bénéfique sur le taux d’emploi local doit nous alerter ». Enfin, « le Guide du logement (préparé par ITER) envisage certaines solutions qui ne nous apparaissent ni dignes ni respectueuses de conditions de vie des travailleurs du site »
Conditions de travail et d’hébergement sans contrôle
Le recours aux salariés étrangers est possible depuis l’adoption, en 1996, de la directive 96/71 de l’Union Européenne. Ce texte organise l’emploi des travailleurs recrutés dans les autres pays de l’Union. En quelques années, le nombre de salariés détachés sur le territoire national a été multiplié par 20. Et l’effectif déclaré est estimé, selon un rapport parlementaire de 2011 à un tiers seulement des détachements connus, soit 450 000 salariés détachés en 2011.
Cette possibilité de recrutement est devenue une « aubaine » par exemple pour les entreprises du BTP, au point que pas une seule proposition d’emploi pour le chantier ITER ne figure à l’agence pour l’emploi de Manosque !
Cette directive prévoit que ces travailleurs détachés (pour deux ans maximum) doivent bénéficier du « noyau dur » de la législation sociale du pays où est réalisé le travail. Hélas, les possibilités de contrôle, aussi bien de la part des syndicats que de l’inspection du travail, sont quasi inexistantes, au point que la Commission européenne envisage de renforcer les dispositifs de contrôle.
Non au dumping social ! Les solutions existent !
Face à l’ampleur du chantier d’ITER, le label « Grand chantier » s’impose. Ce label avait par exemple été attribué à la construction du viaduc de Millau. Une telle qualification implique pour les groupements d’entreprises la construction de logements en vue d’héberger les constructeurs. Alors que Manosque compte actuellement un taux de logement social scandaleusement bas, alors que la demande est forte, et très sociale, ce label aurait permis à la fois d’éviter l’habitat précaire pour les constructeurs, et aurait permis, à terme d’améliorer les difficultés de logement de la population locale.
Cela aurait également permis de freiner un peu la spéculation foncière. D’ailleurs, l’Etablissement Public Foncier régional préconisait en 2006 « d’effectuer des acquisitions foncières et ainsi accompagner les grands projets, tel ITER… »
D’autre part, le contrôle du respect des droits de ces travailleurs doit être garanti. Par exemple, la convention entre ITER et l’URSSAF mettant en place un calendrier et un délai de prévenance interdisant tout contrôle inopiné, risque de rendre ces contrôles totalement inopérants. Cela ne va pas dans le sens du « projet d’amélioration de la directive de 96 » présenté par la Commission européenne, même si ces améliorations restent très modestes. Cela conforte au contraire le blocage organisé par le Royaume Uni et les nouveaux pays entrant dans l’UE, qui préfèrent encourager le travail low-cost en Europe, c’est-à-dire la persistance d’une main d’œuvre à bas coûts, souvent surexploitée, alors qu’il faudrait une harmonisation sociale pour améliorer la solidarité entre les peuples européens.
Accueillir dignement des travailleurs étrangers à Château-Arnoux
Le camping de Château-Arnoux est fermé depuis de nombreuses années par manque de moyens pour le rendre accueillant et conforme aux normes en vigueur. Il ne peut donc recevoir personne avant que soient réalisés tous les aménagements nécessaires et obligatoires.
Mais s’agissant de résidents à long terme, et sans doute maîtrisant mal ou pas du tout notre langue, d’autres dispositions sont indispensable pour leur assurer un séjour digne et conforme aux traditions d’accueil de notre territoire.
Alors que l’arrivée de ces travailleurs devrait intervenir d’ici quelques mois, alors que ce projet est connu depuis bientôt deux ans par la Municipalité de Château-Arnoux, qu’est ce qui a été mis en place à ce jour ? Qu’est-ce qui a été prévu, en matière sociale, au niveau culturel et distractif, ou encore dans le domaine du suivi médical ? Alors que l’offre de santé s’amenuise à Château-Arnoux, qu’en sera-t-il face à cette importante augmentation de population résidente ?
Enfin, comment notre population sera-t-elle associée à cet accueil ?
Il est grand temps d‘ouvrir les dossiers et d’organiser la réflexion collective pour accueillir dignement ces travailleurs.
Merci.
Nous ne sommes pas sans moyens et sans ressources.
Interpelez vos Élus à l’aide de mon témoignage si vous le voulez.
Il va bien falloir que SAPIN, AYRAULT , TOUS les Responsables politiques et les Préfets réagissent.
Harcelons les de nos demandes !
Ils veulent nous empêcher de vivre et de rêver, empêchons les de dormir !
Merci.
Nous ne sommes pas sans moyens et sans ressources.
Interpelez vos Élus à l’aide de mon témoignage si vous le voulez.
Il va bien falloir que SAPIN, AYRAULT , TOUS les Responsables politiques et les Préfets réagissent.
Harcelons les de nos demandes !
Ils veulent nous empêcher de vivre et de rêver, empêchons les de dormir !
Voici un dossier que la FNLP des Alpes de Haute-Provence a constitué autour des trois fusillés pour l’exemple de ce département.
http://fr.calameo.com/read/001220829dc7c0ce3dd5f
Pour information, Monsieur Bergougnioux, historien du parti socialiste a préparé un texte afin que le parti socialiste se repositionne sur le sujet de la réhabilitation des fusillés de la première guerre.
Il s’agissait d’un engagement de M.Jospin qui souhaitait, dans son discours du 5 Novembre 1918 à Craonne, que les soldats « fusillés pour l’exemple », « épuisés par des attaques condamnées à l’avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd’hui, pleinement, notre mémoire collective nationale ».
Dans le département des Alpes de Haute-Provence, trois fusillés, Messieurs Chevalier Jules (1881-1914 né à Saint Michel l’Observatoire), Fortoul Alphonse (1893-1914 né à Revel) et Tourniaire Louis (1882-1915 né à Forcalquier) sont concernés et méritent réhabilitation.
Ce qui est remarquable, c’est l’inscription de Jules Chevalier sur le monument aux morts de St Michel et d’Alphonse Fortoul sur le mémorial de Barcelonnette (partie Revel).
Preuve que des maires n’ont pas retenu les condamnations des conseils de guerre
Le 5 août 2010 porté par la vague sécuritaire, le porte-parole de l’UMP d’alors voit dans la "question des étrangers un problème majeur pour notre pays".
"La délinquance, chacun sait qu’il y a des liens avec l’immigration, chacun le sait. C’est souvent pas correct de le dire, mais c’est une réalité que chacun connaît". dixit LEFEBVRE.
Depuis, il est élu député des Français de l’étranger, autant dire représentant de nos compatriotes délinquants potentiels.
On pourrait en rire, la décence nous en empêche.
J’avais déjà réagi en son temps (21 mars) par deux commentaires ; aujourd’hui je persiste et je signe :
- http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/creche-baby-loup-la-cour-de-132716?debut_forums=100#forum3666943
- http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/creche-baby-loup-la-cour-de-132716?debut_forums=100#forum3667209
A mon sens seule la position de la FNLP est cohérente et consistante dans le temps et ses propositions répondent aux urgences tant sociales que laïques.
A celles et ceux qui redoutent le ton polémique, je rappelle que la polémique suscite le débat et le débat crée la conscience.
La nature de la FCPE a bien changé depuis le serment de Vincennes, l’étiquette demeure mais le contenu du flacon est autre.
Elle fut le bras armé de la mise en place des conseils d’école.
Elle a largement participé à la liquidation du CNAL (Comité National d’Action Laïque) au lendemain de 1982 et des rassemblements pour l’abrogation des lois anti laïques.
Elle fut aidée en cela par la Ligue de l’enseignement et les DDEN (Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale ) complètement inféodés au PS même si des militants sincères républicains continuent à y militer.
Sur le terrain syndical le SE/UNSA et l’UNSA (qui ont remplacé le SNI-Pegc et la FEN) ont également abandonné le terrain de la bataille laïque et de l’indépendance syndicale...jusqu’à se ranger sur les positions de la CFDT sur l’ANI, la refondation de l’école, ....(*)
Je connais des militants sincères à la FCPE, aux DDEN, à l’UNSA....comme j’en connais au PS !
Le mot d’ordre ne peut être : « restez dedans » pas plus qu’il ne peut être : « rompez ».
Localement, il y a des batailles à mener comme celle que nous menons dans Alpes de Haute-Provence sur des mots d’ordre clairs !
http://librepensee04.over-blog.com/meeting-la%C3%AFque-ste-tulle-10-orateurs-d-une-seule-et-m%C3%AAme-voix-abrogation-de-la-loi-debr%C3%A9-fonds-publics-%C3%A0-l-%C3%A9cole-publique
(*) On en vient à se demander si les motions de Congrès de ces « syndicats » ne constituent pas la trame des réformes ministérielles et de la refondation de l’école ?!
Il faut créer les conditions d’un large rassemblement pour exiger l’abrogation des lois anti laïques et notamment la mère d’entre elles, la Loi Debré.
Le mouvement est en marche, déjà à Ste Tulle (04) 10 organisations ont parlé d’une seule et même voix pour appeler à l’abrogation :
Je t’invite à donner une certaine publicité à cette situation en interpellant Députés, Sénateurs et Ministre du Logement.
Ils ont des permanences, des adresses, des téléphones et des numéros de Fax.
Il faut les harceler car cette famille ne peut attendre la prochaine consultation électorale !
Je le twitte.
Au moment même où nous remplissons notre déclaration d’impôts et que nous apprenons :
- que Mme Lagarde blanchit M.Tapie,
- que M.Cahuzac continuera à percevoir ses indemnités de Ministre pendant encore 6 mois,
- que la lutte contre la fraude fiscale (60 à 80 milliards / an pour la seule France) balbutie,
- que...
L’émergence du peuple sur le terrain social c’est ça aussi.
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