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Les commentaires de Bur K



  • Bur K Bur K 6 août 2013 11:53

    Comme d’habitude quand il est question de remettre en cause la façon de désigner les magistrats en charge de notre démocratie, on assiste à des levées de boucliers. 

    Alors pourquoi pas commencer par un référendum pour demander aux électeurs s’ils souhaitent changer la constitution en y introduisant le tirage au sort ?



  • Bur K Bur K 9 juillet 2013 15:07

    Dans ces cinq articles écrits par un « nous » imbu de sa personne, le summum de la tricherie avec les mots est atteint. 

    Il est pourtant simple de dire que la cinquième république n’est pas une démocratie, et d’expliquer pourquoi en quelques phrases : 

    La constitution a été écrite par les élus, pour les élus, qui se donnent ainsi les pleins pouvoirs en se protégeant contre toutes revendications populaires, alors que le rôle d’une constitution est de protéger le peuple contre les abus de pouvoir des représentants qu’il a choisis pour assurer l’égalité des droits pour tous. 

    On peut ajouter deux choses à ça : 
    – Notre constitution assure l’irrévocabilité de nos élus. 
    – Nos représentants sont nos maîtres, alors que dans une démocratie c’est l’inverse : c’est le peuple qui est maître des représentants qu’il choisit. 
    – Nos représentants ne sont pas choisis par nous (le peuple), puisque seules les élites ont la capacité effective à se porter candidats. 

    Un coup d’œil du côté de nos voisins Suisses montre un modèle de démocratie qui se démarque clairement de notre oligarchie :

    La constitution Helvétique présente des singularités par rapport aux constitutions des autres États prétendus démocratiques, notamment : 
    – Elle est régulièrement révisée. 
    – L’initiative populaire permet en effet de modifier la Constitution fédérale, pour autant que le projet concerné ait été approuvé par le peuple et les cantons. 
    – Elle a établi le principe de subsidiarité, en vertu duquel les cantons sont souverains en tant que leur souveraineté n’est pas limitée expressément par la Constitution fédérale (cantons peut s’entendre régions).

    Sans prétendre que la Suisse est un modèle parfait de démocratie, à tout le moins elle s’en approche incontestablement plus que notre cinquième république.




  • Bur K Bur K 2 juillet 2013 11:11

    Dommage, il manque juste les liens les plus importants pour le sujet traité, la source même du Don Quichotte vilipendé par les non-alignés :

    Présentation du projet par Étienne Chouard

    Discussions pour une constitution 

    Projet de constitution 

    Tirage au sort 

    Tous les résumés en vidéo 

    J’ai trouvé pas très honnête l’omission, alors je répare smiley

    Pour ceux qui trouvent les propos des non-alignés imbitables, ceux de Chouard sont accessibles au commun des mortels.

     



  • Bur K Bur K 29 juin 2013 14:00

    Bien ; voyons un peu ce qu’il ressort de l’analyse du texte de l’auteur dans le lien qu’il a indiqué. Texte dans lequel il se livre lui-même à l’analyse du texte de celui qu’il appelle le « Don Quichotte des temps modernes » : 

    Je cite (au hasard) l’une des phrases ampoulées de l’auteur : 

    [...] Cependant, adoptant une approche volontairement clinique (comprendre – et c’est là le vrai sens du terme, une approche qui prend en compte et revendique sa part irréductible de subjectivité), et Chouard ayant la tendance fâcheuse à profondément m’irriter, non tant par le fond de son propos que par sa forme, dont l’arrogance lors de cette conférence n’a d’égale que l’outrancière condescendance, tant envers les intellectuels, les politiques et plus généralement l’ensemble des acteurs sociaux travaillant sur les questions touchant à ce que l’on pourrait qualifier de pathologies de la modernité (et qui passent « toute leur vie à se bagarrer mais qui ne changent rien » sic !), qu’à l’égard de tous les citoyens du monde moderne qu’il qualifie ouvertement de crétins mystifiés (ces « 99 % de pauvres qui défendent l’élection comme une vache sacrée » re-sic !), je m’autoriserai dans un premier temps – pour la partie déconstruction – à lui emprunter ce ton que je juge insupportable (parfaitement conscient par ailleurs que cela n’apportera rien à mon propos, au contraire même). [...] 

    Nous avons là une phrase longue de 
    173 mots, et 908 caractères. Imbitable. 

    Nombre de répétitions : 10 (dans une seule et même phrase...). 

    Termes de sens fort ou péremptoire : 13 

    Mots charnières : 5 

    Je ne parle même pas du fond, qui démontre sans ambiguïté l’animosité personnelle à l’encontre de Chouard, dans un discours qui affirme le contraire. 


    Monsieur l’auteur, avant de chercher la paille dans l’œil de votre adversaire, faites le ménage chez vous et ôtez la poutre qui vous aveugle. Ça vous évitera (peut-être) de vous prendre les pieds dans le tapis et de vous ridiculiser. 
    Bon vent pour l’approche clinique de votre thèse néokantienne métaphysique smiley
    Et priez pour qu’aucun de ceux que vous méprisez tant ne soit dans le jury smiley





  • Bur K Bur K 29 juin 2013 12:36

    On ne mélange pas les serviettes et les torchons, n’est-ce pas ? 

    Et bien entendu, vos croyances vous conduisent à ignorer que vous êtes les torchons. 

    J’en connais qui appellent ça du délire d’orgueil... mais vous, apparemment, ça ne vous étouffe pas sous votre masque. 




  • Bur K Bur K 29 juin 2013 12:27

    Voilà qui apporte de l’eau au moulin des mécréants de l’Europe... 

    Mais ça ne dit pas comment on sort de ce merdier technocratique qui ruine les États et appauvrit les peuples. 

    Et comme l’ombre du Front National plane derrière l’idée d’une sortie de l’Europe et de l’euro, défendre ouvertement cette idée – pourtant salvatrice – porte ipso facto une accusation de fascisme sur le défenseur, au motif de soutenir une cause promue par ce parti maudit. 

    C’est plus qu’une simple hémiplégie politique. Là, on est proche de la lobotomie. 

    Faudra-t-il en passer par une révolution ?

    Pourtant, si je me souviens bien, la démocratie se définit comme un régime dans lequel les dirigeants peuvent être révoqués par les dirigés sans effusion de sang

    Un gouvernement dans lequel la destitution des dirigeants ne peut passer que par la violence ne peut qu’être qualifié de tyrannique. 

    Alors ? Il est de quel côté le fascisme ? 




  • Bur K Bur K 29 juin 2013 11:51

    Une vision étriquée de la démocratie participative, qui n’attend aucun « Don Quichotte » pour servir de bouc émissaire à un ramassis de branleurs aux synapses azimutées


    Pas besoin d’être bien futé pour démasquer derrière cette diatribe en forme de soupe de mots une rivalité des « Non-Alignés » avec les mentors de la démocratie du Collège de France (Sintomer, Rosanvallon, et les autres). 

    Inutile de vous fatiguer à publier les prochains billets sur le sujet.




  • Bur K Bur K 18 juin 2013 15:48

    lire : la fin des années 70 (et non 80)



  • Bur K Bur K 18 juin 2013 15:39

    Même si c’est une « provocation ». Cet article est d’une lucidité à réveiller les aveugles et les sourds. Merci à l’auteur.

    Depuis bientôt vingt ans, toutes les limites ont été franchies, avec un point de non-retour dépassé par l’actuel gouvernement : les dérives et la corruption sans limites des commis au pouvoir issus des deux grands partis politiques, ajoutées à leur impuissance à sortir la France du merdier européen et de la mondialisation.

    Que reste-t-il aux Français comme choix politique ?

    Le pire de tous, c’est que depuis la fin des années 80, chaque élection a trouvé sa finalité non pas dans le choix des meilleurs représentants du peuple, mais dans l’élimination de ceux qui ont déçu au cours de leur mandat.

    Comme je l’ai lu chez un intervenant ailleurs, il faut être con pour ne savoir que voter « contre », sans regarder « pour qui » on vote.

    C’est un peu la conséquence de la plus énorme arnaque commise par les politiques : faire coïncider l’élection présidentielle avec les législatives. Le système devient le totalitarisme d’une majorité votante (votes blancs exclus), avec un chèque en blanc pour cinq ans. Rien à voir avec une démocratie.

    Élire un président FN, qui devra gouverner avec une assemblée et un sénat sans représentants FN ou presque ressemblerait plus à une démocratie que la dictature socialiste actuelle, encore une fois impuissante de toute façon à sortir la France du merdier.

     
     


  • Bur K Bur K 15 juin 2013 12:05

    Et pourquoi la Chine de Mao Tsö-Tong fut-elle aussi un échec lamentable ? 


    Encore à cause des USA ? 

    Décidément, ils sont trop forts, ces Américains smiley 




  • Bur K Bur K 15 juin 2013 11:58

    Et les goulags, également une invention des USA, selon vous ?



  • Bur K Bur K 14 juin 2013 13:31

    Pour répondre à la question posée dans le titre, je dirais que les motivations sont diamétralement opposées à celles des antilibéraux. 


    Pire encore, pour créer une entreprise (donc des emplois), il faut avoir des motivations qui s’opposent à la lutte menée par les antilibéraux. Pour eux, la création d’emplois est un monopole de l’État socialiste ou de gauche, seul habilité à cette fonction. D’ailleurs depuis un an, la preuve a été faite de ce privilège... sauf que les résultats ne sont pas à la hauteur du prométhéisme* délirant en vigueur chez les candidats au trône.

    J’ai ouvertement dénoncé ce fait dans mon dernier billet : Les idiots utiles du néocapitalisme mondial.

    Malheureusement, dans idiot utile, il y a « idiot », ce qui prive celui-ci de toute capacité à voir plus loin que le bout de son nez, comme le bouc de La Fontaine qui saute dans le puits, parfait idiot utile du renard qui grimpe sur son dos pour se hisser hors du trou.

     
    * Selon le CNRTL, le prométhéisme est un « Système de pensée, courant intellectuel qui se réclame de l’ambition prométhéenne. cf. Béguin, Âme romant., 1939, p.163 : Posséder le monde, ce n’est pas, à ses yeux, trouver quelque secret qui permettrait à l’homme, soudain, de devenir le maître, à l’humanité de disposer à son gré de l’univers qu’elle porte en elle comme de celui qui l’environne. Hoelderlin ignore tout de ce prométhéisme. »


  • Bur K Bur K 14 juin 2013 10:53

    C’est bien de quantifier l’éducation scolaire, mais ça n’apporte pas de lumière sur les considérations qualitatives. 

     
    Je cherche depuis toujours le sens des mots utilisés pour qualifier l’école, dans le contexte : laïque d’un côté, libre de l’autre.

    En réalité, il me semble que ces qualificatifs sont supposés préciser l’idéologie de chacune. N’y aurait-il pas une fois encore tromperie sur sens des mots, au regard de la liberté de penser et d’opinion inscrite dans la constitution.

    Sur le fronton de la république, je ne me souviens pas avoir vu écrit le mot laïcité, pas plus qu’un crucifix ni aucun symbole islamique ou bouddhiste. Si c’était le cas, on assisterait à une guerre idéologique de « religion » – au sens premier du mot – entre deux groupes de citoyens qui ne sont pas en réalité clivés, puisque que parmi les laïques, nombreux sont ceux qui sont chrétiens, musulmans, ou simplement croyants en un Dieu ou un autre. Et réciproquement, de nombreux chrétiens sont aussi profondément laïques.

    J’avoue avoir un peu de mal à ne pas voir des intentions prosélytistes derrière une argumentation uniquement fondée sur des statistiques. Opposer ainsi des idéologies politiques en les associant à des courants religieux, dans la mesure où les établissements scolaires dits « libres » accueillent des élèves sans sectarisme, et que l’enseignement dispensé respecte les programmes de l’éducation nationale.

    Dans les commentaires, il a été question de mauvaise foi. Je reste perplexe quand savoir qui est le plus de mauvaise foi.

    Il ne vous aura pas échappé que je n’ai pris parti ni pour l’un ni pour l’autre des deux types d’écoles désignées dans le titre de l’article. De mon côté, je note le parti pris respectivement partisan et hostile de l’auteur, qui de ce fait transforme son analyse statistique en un pur article d’opinion. Un peu dommage pour le respect de la liberté d’opinion du lecteur.

    Finalement, sous couvert d’arguments statistiques l’auteur se livre purement et simplement à un règlement de compte, et en profite pour mettre en avant ses croyances et idéologies personnelles.

     
     


  • Bur K Bur K 13 juin 2013 09:02

    Parler de couardise... 

    Hello le militant narcissique, quel courage ! 

    Rassurez-vous, demain l’avènement de l’égalitarisme mondial vous ramènera dans le troupeau. Fini de vous gausser en héros. Au mieux, continuez de bêler avec les autres moutons sur le chemin de l’équarrissoir. 


  • Bur K Bur K 13 juin 2013 08:34

    Et... c’est quand que l’État nous coupe la télé ? 

     
    Moi je veux les mêmes privilèges que nos voisins les Grecques.

    @ extrapole :

    Vos chiffres sont bidons, pour ne pas dire bidonnant smiley

     
    Et du temps qu’on parle du fonctionnaire, pourquoi ne pas évoquer aussi le fonctionnaire international ? 

    Diviser les citoyens pour mieux les lobotomiser. Demain, tous ensembles dans la grande mayonnaise égalitaire du mouton citoyen du monde. Avec un président normal, normalisé par les grandes puissances, passé à l’essoreuse de la finance. Le « Moi Président » invité à manger dans la main des Big Brother, goûter aux délices mijotés par Monsanto and Co.

    Alors votre petite lute mesquine des privilèges et des jalousies de poulailler, c’est juste une bouffonnerie trépignante de bobo dindon gavé angoissé de voir baisser sa ration de blé quotidienne. 


     


  • Bur K Bur K 9 juin 2013 19:47

    @ ecolittoral :


    Les élus s’en foutent. Ils trahissent le peuple, à droite comme à gauche.

    Entrer en Résistance est le dernier recours, avec les risques de dérives activistes que cela comporte. Déjà en route... 

    L’histoire se répète, Vichy, le gouvernement qui se rallie à l’envahisseur et demande aux Français d’obtempérer aux lois des puissances mondiales de la finance et du commerce.

    On est mal barré. 

    Demain les gendarmes dans nos jardins pour enquêter sur l’origine des semences... 




  • Bur K Bur K 9 juin 2013 19:35

    @ Subliminette


    pourquoi ce silence de nos politiques ? 

    Ils font comme le gouvernement de Vichy : ils se couchent devant l’envahisseur, abdiquent, et trahissent la France et son peuple. 

    Olivier Cabanel a raison, il faut absolument entrer en Résistance. Et ça a commencé. Souhaitons que ça ne finisse pas dans la violence... et les armes.

     


  • Bur K Bur K 9 juin 2013 10:25

    Pardon, plutôt que « empire anglo-saxon », parlons d’empire « anglo-américain », ou l’empire de l’anglophonie. 

    Mais ne soyons pas pour autant anglophobes. 
    La langue de Shakespeare est pleine de charme smiley





  • Bur K Bur K 9 juin 2013 10:13

    Bonjour, 

    Un peu tard pour poster un commentaire qui sera lu par le plus grand nombre, mais je poste quand même. Pour la mémoire AgoraVoxienne.

    L’histoire des civilisations démontre que la langue dominante est toujours celle du vainqueur. 

    Cela amène à considérer que le meurtre perpétré contre un peuple ne nécessite pas obligatoirement un génocide : tuer sa langue, c’est tuer son identité culturelle et historique, ce qui revient à le rendre « inexistant ». C’est un meurtre identitaire. Ce qui est arrivé – entre autres – aux Gaulois sous la domination romaine. 

    Le mode de penser se construit avec le mode de parler. Y compris dans l’inconscient, individuel et collectif (cf. Lacan : l’inconscient est structuré comme le langage).

    L’empire anglo-saxon s’apprête à soumettre le reste du monde à son mode de parler, et par voie de conséquence à son mode de penser. S’il y parvient, il sera le vainqueur, et le maître du monde.

    Un gouvernement qui pactise avec l’ennemi ? On ne peut s’empêcher de penser à un précédent historique : le gouvernement de Vichy. 

    Alors oui, l’appelle à la résistance, linguistique dans le cas présent, est une impérieuse nécessité si nous ne voulons pas nous soumettre à l’envahisseur. 


     


  • Bur K Bur K 8 juin 2013 18:05

    C.Q.F.D. Vous faites une démonstration magistrale de l’art du paradoxe chez l’auteur.


    L’humilité ? Il ne connait pas. Il l’a confondu avec le mépris et le dédain. 

    Les erreurs ? Il ne connaît pas non plus. Du moins les siennes. 

    En revanche, tout ce qui le contredit dans le discours des autres relève de l’erreur. Lui, il nomme ça ânerie, idiotie, stupidité, ineptie, débilité, imbécillité, absurdité, etc. Bref, il maîtrise bien le vocabulaire de l’humiliation qu’il entend infliger à ses contradicteurs.