Comme d’habitude quand il est question de remettre en cause la façon de désigner les magistrats en charge de notre démocratie, on assiste à des levées de boucliers.
Dans ces cinq articles écrits par un « nous » imbu de sa personne, le summum de la tricherie avec les mots est atteint.
Dommage, il manque juste les liens les plus importants pour le sujet traité, la source même du Don Quichotte vilipendé par les non-alignés :
Présentation du projet par Étienne Chouard
Discussions pour une constitution
J’ai trouvé pas très honnête l’omission, alors je répare
Pour ceux qui trouvent les propos des non-alignés imbitables, ceux de Chouard sont accessibles au commun des mortels.
Bien ; voyons un peu ce qu’il ressort de l’analyse du texte de l’auteur dans le lien qu’il a indiqué. Texte dans lequel il se livre lui-même à l’analyse du texte de celui qu’il appelle le « Don Quichotte des temps modernes » :
Monsieur l’auteur, avant de chercher la paille dans l’œil de votre adversaire, faites le ménage chez vous et ôtez la poutre qui vous aveugle. Ça vous évitera (peut-être) de vous prendre les pieds dans le tapis et de vous ridiculiser.
Bon vent pour l’approche clinique de votre thèse néokantienne métaphysique
Et priez pour qu’aucun de ceux que vous méprisez tant ne soit dans le jury
On ne mélange pas les serviettes et les torchons, n’est-ce pas ?
Voilà qui apporte de l’eau au moulin des mécréants de l’Europe...
Une vision étriquée de la démocratie participative, qui n’attend aucun « Don Quichotte » pour servir de bouc émissaire à un ramassis de branleurs aux synapses azimutées.
lire : la fin des années 70 (et non 80)
Même si c’est une « provocation ». Cet article est d’une lucidité à réveiller les aveugles et les sourds. Merci à l’auteur.
Depuis bientôt vingt ans, toutes les limites ont été franchies, avec un point de non-retour dépassé par l’actuel gouvernement : les dérives et la corruption sans limites des commis au pouvoir issus des deux grands partis politiques, ajoutées à leur impuissance à sortir la France du merdier européen et de la mondialisation.
Que reste-t-il aux Français comme choix politique ?
Le pire de tous, c’est que depuis la fin des années 80, chaque élection a trouvé sa finalité non pas dans le choix des meilleurs représentants du peuple, mais dans l’élimination de ceux qui ont déçu au cours de leur mandat.
Comme je l’ai lu chez un intervenant ailleurs, il faut être con pour ne savoir que voter « contre », sans regarder « pour qui » on vote.
C’est un peu la conséquence de la plus énorme arnaque commise par les politiques : faire coïncider l’élection présidentielle avec les législatives. Le système devient le totalitarisme d’une majorité votante (votes blancs exclus), avec un chèque en blanc pour cinq ans. Rien à voir avec une démocratie.
Élire
un président FN, qui devra gouverner avec une assemblée et un sénat
sans représentants FN ou presque ressemblerait plus à une démocratie que
la dictature socialiste actuelle, encore une fois impuissante de toute
façon à sortir la France du merdier.
Et pourquoi la Chine de Mao Tsö-Tong fut-elle aussi un échec lamentable ?
Et les goulags, également une invention des USA, selon vous ?
Pour répondre à la question posée dans le titre, je dirais que les motivations sont diamétralement opposées à celles des antilibéraux.
J’ai ouvertement dénoncé ce fait dans mon dernier billet : Les idiots utiles du néocapitalisme mondial.
Malheureusement, dans idiot utile, il y a « idiot »,
ce qui prive celui-ci de toute capacité à voir plus loin que le bout
de son nez, comme le bouc de La Fontaine qui saute dans le puits,
parfait idiot utile du renard qui grimpe sur son dos pour se hisser hors
du trou.
C’est bien de quantifier l’éducation scolaire, mais ça n’apporte pas de lumière sur les considérations qualitatives.
En réalité, il me semble que ces qualificatifs sont supposés préciser l’idéologie de chacune. N’y aurait-il pas une fois encore tromperie sur sens des mots, au regard de la liberté de penser et d’opinion inscrite dans la constitution.
Sur le fronton de la république, je ne me souviens pas avoir vu écrit le mot laïcité, pas plus qu’un crucifix ni aucun symbole islamique ou bouddhiste. Si c’était le cas, on assisterait à une guerre idéologique de « religion » – au sens premier du mot – entre deux groupes de citoyens qui ne sont pas en réalité clivés, puisque que parmi les laïques, nombreux sont ceux qui sont chrétiens, musulmans, ou simplement croyants en un Dieu ou un autre. Et réciproquement, de nombreux chrétiens sont aussi profondément laïques.
J’avoue avoir un peu de mal à ne pas voir des intentions prosélytistes derrière une argumentation uniquement fondée sur des statistiques. Opposer ainsi des idéologies politiques en les associant à des courants religieux, dans la mesure où les établissements scolaires dits « libres » accueillent des élèves sans sectarisme, et que l’enseignement dispensé respecte les programmes de l’éducation nationale.
Dans les commentaires, il a été question de mauvaise foi. Je reste perplexe quand savoir qui est le plus de mauvaise foi.
Il ne vous aura pas échappé que je n’ai pris parti ni pour l’un ni pour l’autre des deux types d’écoles désignées dans le titre de l’article. De mon côté, je note le parti pris respectivement partisan et hostile de l’auteur, qui de ce fait transforme son analyse statistique en un pur article d’opinion. Un peu dommage pour le respect de la liberté d’opinion du lecteur.
Finalement,
sous couvert d’arguments statistiques l’auteur se livre purement et
simplement à un règlement de compte, et en profite pour mettre en avant
ses croyances et idéologies personnelles.
Parler de couardise...
Et... c’est quand que l’État nous coupe la télé ?
@ extrapole :
Vos chiffres sont bidons, pour ne pas dire bidonnant
@ ecolittoral :
@ Subliminette
Pardon, plutôt que « empire anglo-saxon », parlons d’empire « anglo-américain », ou l’empire de l’anglophonie.
Bonjour,
C.Q.F.D. Vous faites une démonstration magistrale de l’art du paradoxe chez l’auteur.
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