AGORAVOX CENSURE
On n’a pas le droit de censurer mais un journal peut toujours refuser une contribution de ceux qui contribuent à sa construction pour des motifs divers et variés. Tel est le cas por agoravox à condition toutefois de préciser que la motivation doit être sérieuse.Dans ce cas précis, l’article ci dessous a été refusé parcequ’il n’apportait rien de neuf à ce qui a été déjà écrit : à ma connaissance il n’a jamais rien été dit comme critique du concept de développement durable ou comme critique du totalitarisme vert !!! MR REVELLI ? 1 Agoravox est il sous influence et cet articlE valait il le traitement qui lui a été réservé ? 2 Pourriez vs rendre transparentes les règles de choix d’édition sur AGORA
MERCI A TOUS DE VOS REACTIONS
DE L’ESCROQUERIE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Dans les années 70 , lors d’un congrès de la CFDT, les délégués, portés par on ne sait quelle brise ou bercés par on ne sait quelle mélopée décidèrent, en cours de nuit de mettre l’autogestion au cœur du projet syndical. Pendant quelques décennies, on parla donc d’autogestion sans jamais vraiment savoir ce dont il s’agissait et sans , bien sûr, la mettre un tant soit peu en pratique.
Le développement durable , entonné sur un mode incantatoire a pris aujourd’hui le relais comme une sorte de prolongement de ces vapeurs étranges qui , dans la Grece antique faisaient délirer la Pythie.
Première remarque : comme le note fort justement Wikipedia, le développement durable fait figure d’axymore . D’aucun lui préfèrent une traduction beaucoup plus fidèle à son origine anglo-saxonne qui est celle de développement soutenable ( sustainable developpment ». Mais cette version met à nu l’ADN du concept en faisant apparaître son origine clairement malthusienne. Le développement soutenable, théorie élaborée par une certaine Bo Gruntland, premier ministre norvégien à la retraite, n’est jamais qu’une copie des thèses du club de Rome, lesquelles reprennent avec d’autres paroles la musique composée par Malthus et dont on connaît la pertinence à l’échelle de la vérification par les faits. Pour le club de Rome, en 1970, nous n’avons plus que pour 28 ans de réserves de pétrole et cette prévision , pour ne pas dire cette prophétie n’est qu’un des éléments d’un délire plus général sur les catastrophes qui nous attendent à compter de 2010 2050 ! Le problème est que ces théories malthusiennes sont fondamentalement viciées par une erreur fondamentale dans le diagnostic : la négation du progrès technologique qui fait que toutes les exponentielles chères aux Diafoirus de tous poils (Albert Jacquard en tête) finissent non pas en apocalypse mais dans le marais d’une pensée qui n’en a que le nom tant on l’imagine issue de la sauce blanche que décrit Boris Vian dans la Java des bombes atomiques !
Deuxième problème : les tentatives de faire accoucher la notion d’autre chose que de l’incantatoire ont débouché sur les fameux trois cercles ou trois ovales en partie superposés et qui sont censés constituer l’essence même du concept. Le schéma ci dessous est celui qui figure dans Wikipedia
Economique
Selon se schéma , seule le champ qui résulte de l’imbrication des trois éléments relève du développement durable. C’est ici que le bât blesse.
La quasi totalité de la planète fonctionne en économie de marché . Depuis la mondialisation la régulation économique et sociale par les Etats est d’ailleurs à l’agonie.
Dans ce schéma, on voit vient que l’environnemental, l’économique et le social ne relèvent pas du même statut de gouvernance . L’environnemental est le seul qui fasse l’objet de régulations par les Etats ou les organisations internationales. Celles ci s’imposent au champ économique dont elles compliquent la tâche. D’ailleurs, leur mise en oeuvre dans certaines régions de l’espace économique plutôt que dans d’autres produit des distorsions de concurrence et pénalise les pays qui les mettent en oeuvre,
Il n’en va pas du tout de même de l’économique ou du social lesquels ne sont plus régulées par les Etats mais par les grandes entreprises et les organisations financières internationales. Sauf dans le monde d’Arlette Laguiller et peut être d’Olivier Besancenot, on n’imagine pas que l’on puisse interdire les licenciements ou imposer des conditions de travail à la hauteur des enjeux de bien êtreet de santé qui sont ceux des travailleurs.
Il en résulte cette impression que le champ de l’économique et du social relèvent d’une sorte de point aveugle , d’un espace totalement irréel. D’ailleurs, assez curieusement, les objectifs cités tiennent de l’exotique ( un commerce équitable moins juteux pour les consommateurs et les producteurs que pour ceux qui en maîtrisent les rouages opaques) ou de l’affirmation totalement virtuelle de droits « ovnusiens « ( droit à l’éducation ou à la culture) ou encore de l’économie verte:droit à l’eau potable. L’économique et le social dans le champ du développement durable , c’est d’abord un ensemble vide, un espace de logorrhée et ce pour deux raisons fondamentales:d’une part, l’écologie est avant tout antinomique du développement économique et social, en tout cas dans une perspective de court et moyen terme, d’autre part, comme on l’a vu, leur mode de régulation n’est pas le même .
A ce stade, une question s’impose : La notion de développement durable est sans doute une escroquerie intellectuelle et conceptuelle ; il n’en reste pas moins qu’elle constitue aujourd’hui l’alpha et omega d’une classe politico-administrativo-médiatique en mal d’imagination . Elle est même devenue l’équivalent de ce que pouvait être le discours liturgique au moyen âge en tant que Sésame du salut de tous. J’y vois trois raisons fondamentales.
- Le développement durable trouve un maximum de soutiens chez un certain nombre d’anciens chantres de la planification et des charmes de l’économie stalinienne. Alors que la débâcle des systèmes communistes a fait place à une idéologie du marché omni-présente dans laquelle on affirme que l’intelligence humaine est aveugle au dela du court terme.,le développement durable, c’est la promesse ressuscitée que l’on puisse projeter la prévision et l’action à 250 années. On imagine volontiers que cela flatte beaucoup le désir de puissance de ceux qui demeurent convaincus qu’une avant garde éclairée est à même de satisfaire le bonheur du peuple.
- Corrélativement, le développement durable trouve un large soutien chez tous ceux qui , fonctionnaires ou non , sont en charge d’une parcelle d’autorité publique,L’environnement est source d’un nombre incroyable de réglementations et d’interdits qui sont autant de moyens de conforter leur pouvoir vacillant, Les seuls domaines de l’Etat où le pouvoir est aujourd’hui fier et arrogant sont le maintien de l’ordre et les activités environnementales..
Enfin dans un monde où le pouvoir des gouvernants est en haillons, où l’on s’esclaffe quand ils nous promettent d’augmenter le pouvoir d’achat ou les salaires, l’environnement et l’écologie sont avec les politiques sanitaires et sécuritaires, les seuls domaines où nos élus peuvent laisser une trace dans l’Histoire fût ce en pourrissant la vie de leurs concitoyens !
On pourrait rire de tout cela en se disant que l’humanité a quand même suffisamment de clairvoyance pour qu’un jour soit sifflée la fin de ce concours de bugs intellectuels et qu’Hulot soit jeté aux orties avec sa soutane. Mais le mal est peut être plus grand qu’il n’y parait.Le développement durable fait un peu penser à Alfred Jarry : l’auteur est sympathique ! Mais derrière , il y a Ubu !
Le rêve sarkozien , voire ségolénien de voir l’écologie nourrir le développement économique et social est une illusion presque totale ( ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas des effets de levier dans certains secteurs comme l’énergie( HQE par exemple) et il faut évidemment anticiper l’après pétrole)mais l’essentiel n’est que délire et peurs régressifs
Au lieu et place se profile un changement de paradigme et la mise en place d’un tout autre ordre, Il repose sur trois piliers :
1.Affirmation du principe de précaution sur la base duquel, rappelons le le feu n’existerait pas aujourd’hui si nos ancêtres l’avaient appliqué : il est déjà dans la constitution
2.remise en cause du caractère prométhéen du projet humain:la nature est intangible et on ne doit pas la transformer. Il est déjà dans les discours incantatoires du radicalisme vert 3.Remise en cause des fondements même de l’humanisme : l’Homme n’est qu’une créature parmi les autres et n’a pas plus de droits que les autres animaux. En se multipliant il est un facteur de nuisances. On a déjà commencer à tuer pour ce motif au Royaume uni !!!!!!!
Au bout de la cuite du développement durable, on va trouver le sous -développement durable et c’est ce qui attend notre beau pays.
Au bout du radicalisme vert qui n’est jamais que sa dérivée on trouve l’enfer totalitaire !
AGORAVOX CENSURE
On n’a pas le droit de censurer mais un journal peut toujours refuser une contribution de ceux qui contribuent à sa construction pour des motifs divers et variés. Tel est le cas por agoravox à condition toutefois de préciser que la motivation doit être sérieuse.Dans ce cas précis, l’article ci dessous a été refusé parcequ’il n’apportait rien de neuf à ce qui a été déjà écrit : à ma connaissance il n’a jamais rien été dit comme critique du concept de développement durable ou comme critique du totalitarisme vert !!! MR REVELLI ? 1 Agoravox est il sous influence et cet articlE valait il le traitement qui lui a été réservé ? 2 Pourriez vs rendre transparentes les règles de choix d’édition sur AGORA
MERCI A TOUS DE VOS REACTIONS
DE L’ESCROQUERIE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Dans les années 70 , lors d’un congrès de la CFDT, les délégués, portés par on ne sait quelle brise ou bercés par on ne sait quelle mélopée décidèrent, en cours de nuit de mettre l’autogestion au cœur du projet syndical. Pendant quelques décennies, on parla donc d’autogestion sans jamais vraiment savoir ce dont il s’agissait et sans , bien sûr, la mettre un tant soit peu en pratique.
Le développement durable , entonné sur un mode incantatoire a pris aujourd’hui le relais comme une sorte de prolongement de ces vapeurs étranges qui , dans la Grece antique faisaient délirer la Pythie.
Première remarque : comme le note fort justement Wikipedia, le développement durable fait figure d’axymore . D’aucun lui préfèrent une traduction beaucoup plus fidèle à son origine anglo-saxonne qui est celle de développement soutenable ( sustainable developpment ». Mais cette version met à nu l’ADN du concept en faisant apparaître son origine clairement malthusienne. Le développement soutenable, théorie élaborée par une certaine Bo Gruntland, premier ministre norvégien à la retraite, n’est jamais qu’une copie des thèses du club de Rome, lesquelles reprennent avec d’autres paroles la musique composée par Malthus et dont on connaît la pertinence à l’échelle de la vérification par les faits. Pour le club de Rome, en 1970, nous n’avons plus que pour 28 ans de réserves de pétrole et cette prévision , pour ne pas dire cette prophétie n’est qu’un des éléments d’un délire plus général sur les catastrophes qui nous attendent à compter de 2010 2050 ! Le problème est que ces théories malthusiennes sont fondamentalement viciées par une erreur fondamentale dans le diagnostic : la négation du progrès technologique qui fait que toutes les exponentielles chères aux Diafoirus de tous poils (Albert Jacquard en tête) finissent non pas en apocalypse mais dans le marais d’une pensée qui n’en a que le nom tant on l’imagine issue de la sauce blanche que décrit Boris Vian dans la Java des bombes atomiques !
Deuxième problème : les tentatives de faire accoucher la notion d’autre chose que de l’incantatoire ont débouché sur les fameux trois cercles ou trois ovales en partie superposés et qui sont censés constituer l’essence même du concept. Le schéma ci dessous est celui qui figure dans Wikipedia
Economique
Selon se schéma , seule le champ qui résulte de l’imbrication des trois éléments relève du développement durable. C’est ici que le bât blesse.
La quasi totalité de la planète fonctionne en économie de marché . Depuis la mondialisation la régulation économique et sociale par les Etats est d’ailleurs à l’agonie.
Dans ce schéma, on voit vient que l’environnemental, l’économique et le social ne relèvent pas du même statut de gouvernance . L’environnemental est le seul qui fasse l’objet de régulations par les Etats ou les organisations internationales. Celles ci s’imposent au champ économique dont elles compliquent la tâche. D’ailleurs, leur mise en oeuvre dans certaines régions de l’espace économique plutôt que dans d’autres produit des distorsions de concurrence et pénalise les pays qui les mettent en oeuvre,
Il n’en va pas du tout de même de l’économique ou du social lesquels ne sont plus régulées par les Etats mais par les grandes entreprises et les organisations financières internationales. Sauf dans le monde d’Arlette Laguiller et peut être d’Olivier Besancenot, on n’imagine pas que l’on puisse interdire les licenciements ou imposer des conditions de travail à la hauteur des enjeux de bien êtreet de santé qui sont ceux des travailleurs.
Il en résulte cette impression que le champ de l’économique et du social relèvent d’une sorte de point aveugle , d’un espace totalement irréel. D’ailleurs, assez curieusement, les objectifs cités tiennent de l’exotique ( un commerce équitable moins juteux pour les consommateurs et les producteurs que pour ceux qui en maîtrisent les rouages opaques) ou de l’affirmation totalement virtuelle de droits « ovnusiens « ( droit à l’éducation ou à la culture) ou encore de l’économie verte:droit à l’eau potable. L’économique et le social dans le champ du développement durable , c’est d’abord un ensemble vide, un espace de logorrhée et ce pour deux raisons fondamentales:d’une part, l’écologie est avant tout antinomique du développement économique et social, en tout cas dans une perspective de court et moyen terme, d’autre part, comme on l’a vu, leur mode de régulation n’est pas le même .
A ce stade, une question s’impose : La notion de développement durable est sans doute une escroquerie intellectuelle et conceptuelle ; il n’en reste pas moins qu’elle constitue aujourd’hui l’alpha et omega d’une classe politico-administrativo-médiatique en mal d’imagination . Elle est même devenue l’équivalent de ce que pouvait être le discours liturgique au moyen âge en tant que Sésame du salut de tous. J’y vois trois raisons fondamentales.
- Le développement durable trouve un maximum de soutiens chez un certain nombre d’anciens chantres de la planification et des charmes de l’économie stalinienne. Alors que la débâcle des systèmes communistes a fait place à une idéologie du marché omni-présente dans laquelle on affirme que l’intelligence humaine est aveugle au dela du court terme.,le développement durable, c’est la promesse ressuscitée que l’on puisse projeter la prévision et l’action à 250 années. On imagine volontiers que cela flatte beaucoup le désir de puissance de ceux qui demeurent convaincus qu’une avant garde éclairée est à même de satisfaire le bonheur du peuple.
- Corrélativement, le développement durable trouve un large soutien chez tous ceux qui , fonctionnaires ou non , sont en charge d’une parcelle d’autorité publique,L’environnement est source d’un nombre incroyable de réglementations et d’interdits qui sont autant de moyens de conforter leur pouvoir vacillant, Les seuls domaines de l’Etat où le pouvoir est aujourd’hui fier et arrogant sont le maintien de l’ordre et les activités environnementales..
Enfin dans un monde où le pouvoir des gouvernants est en haillons, où l’on s’esclaffe quand ils nous promettent d’augmenter le pouvoir d’achat ou les salaires, l’environnement et l’écologie sont avec les politiques sanitaires et sécuritaires, les seuls domaines où nos élus peuvent laisser une trace dans l’Histoire fût ce en pourrissant la vie de leurs concitoyens !
On pourrait rire de tout cela en se disant que l’humanité a quand même suffisamment de clairvoyance pour qu’un jour soit sifflée la fin de ce concours de bugs intellectuels et qu’Hulot soit jeté aux orties avec sa soutane. Mais le mal est peut être plus grand qu’il n’y parait.Le développement durable fait un peu penser à Alfred Jarry : l’auteur est sympathique ! Mais derrière , il y a Ubu !
Le rêve sarkozien , voire ségolénien de voir l’écologie nourrir le développement économique et social est une illusion presque totale ( ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas des effets de levier dans certains secteurs comme l’énergie( HQE par exemple) et il faut évidemment anticiper l’après pétrole)mais l’essentiel n’est que délire et peurs régressifs
Au lieu et place se profile un changement de paradigme et la mise en place d’un tout autre ordre, Il repose sur trois piliers :
1.Affirmation du principe de précaution sur la base duquel, rappelons le le feu n’existerait pas aujourd’hui si nos ancêtres l’avaient appliqué : il est déjà dans la constitution
2.remise en cause du caractère prométhéen du projet humain:la nature est intangible et on ne doit pas la transformer. Il est déjà dans les discours incantatoires du radicalisme vert 3.Remise en cause des fondements même de l’humanisme : l’Homme n’est qu’une créature parmi les autres et n’a pas plus de droits que les autres animaux. En se multipliant il est un facteur de nuisances. On a déjà commencer à tuer pour ce motif au Royaume uni !!!!!!!
Au bout de la cuite du développement durable, on va trouver le sous -développement durable et c’est ce qui attend notre beau pays.
Au bout du radicalisme vert qui n’est jamais que sa dérivée on trouve l’enfer totalitaire !
oui pas grave !!! sur un précédent article on m’a dit FN enfin ça vaut mieux que la tambouille du Sarkolande
Ahh non non !! d’une part le fait de travailler pour la commission m’a permis de découvrir sur quel radeau de la MEDUSE ns étions embarqués
Le fait de devenir énarque après avoir été enseignant m’a permis de comprendre que 60 ans après il se trouverait toujours des hauts fonctionnaires et des moins hauts en pagaille pour faire grimper des juifs dans les trains...ben d’avoir trouvé cela valait de coup de le devenir pour se dire que la soupe mérite que l’on crache dedans !!!
JE VOUDRAIS ATTIRER VOTRE ATTENTION ET CELLE DE CEUX QUI EDITENT LE PLUS SOUVENT SUR AGORAVOX J AFFIRME QUE LA CENSURE EXISTE SUR AGORAVOX ET EN VOICI LA PREUVE L ARTICLE QUI FIGURE CI DESSOUS EST REFUSE PARCE QU IL N APPORTE RIEN DE NOUVEAU JUGEZ EN ET REPONDEZ MOI MERCI MR REVELLI DE ME DIRE QUE LA CENSURE VERTE NE VOUS A PAS DEJA TERRORISE JE TRANSMETS CET ARICLE A MARIANNE QUI JUGERA DE SA BANALITE
DE L’ESCROQUERIE DU DEVELOPPEMENT DURABLE
Dans les années 70 , lors d’un congrès de la CFDT, les délégués, portés par on ne sait
quelle brise ou bercés par on ne sait quelle mélopée décidèrent, en cours de nuit de mettre
l’autogestion au coeur du projet syndical. Pendant quelques décennies, on parla donc
d’autogestion sans jamais vraiment savoir ce dont il s’agissait et sans , bien sûr, la mettre un
tant soit peu en pratique.
Le développement durable , entonné sur un mode incantatoire a pris aujourd’hui le relais
comme une sorte de prolongement de ces vapeurs étranges qui , dans la Grece antique
faisaient délirer la Pythie.
Première remarque : comme le note fort justement Wikipedia, le développement
durable fait figure d’axymore . D’aucun lui préfèrent une traduction beaucoup plus fidèle à
son origine anglo-saxonne qui est celle de développement soutenable ( sustainable
developpment ». Mais cette version met à nu l’ADN du concept en faisant apparaître son
origine clairement malthusienne. Le développement soutenable, théorie élaborée par une
certaine Bo Gruntland, premier ministre norvégien à la retraite, n’est jamais qu’une copie des
thèses du club de Rome, lesquelles reprennent avec d’autres paroles la musique composée par
Malthus et dont on connaît la pertinence à l’échelle de la vérification par les faits. Pour le club
de Rome, en 1970, nous n’avons plus que pour 28 ans de réserves de pétrole et cette prévision
, pour ne pas dire cette prophétie n’est qu’un des éléments d’un délire plus général sur les
catastrophes qui nous attendent à compter de 2010 2050 !
Le problème est que ces théories malthusiennes sont fondamentalement viciées par
une erreur fondamentale dans le diagnostic : la négation du progrès technologique qui fait que
toutes les exponentielles chères aux Diafoirus de tous poils (Albert Jacquard en tête) finissent
non pas en apocalypse mais dans le marais d’une pensée qui n’en a que le nom tant on
l’imagine issue de la sauce blanche que décrit Boris Vian dans la Java des bombes
atomiques !
Deuxième problème : les tentatives de faire accoucher la notion d’autre chose que de
l’incantatoire ont débouché sur les fameux trois cercles ou trois ovales en partie superposés et
qui sont censés constituer l’essence même du concept. Le schéma ci dessous est celui qui
figure dans Wikipedia
Environnement
Economique
Selon se schéma , seule le champ qui résulte de l’imbrication des trois éléments relève du
développement durable. C’est ici que le bât blesse.
La quasi totalité de la planète fonctionne en économie de marché .Depuis la mondialisation la
régulation économique et sociale par les Etats est d’ailleurs à l’agonie.
Environnement
Economique social
ecologique
social
Dans ce schéma, on voit vient que l’environnemental, l’économique et le social ne relèvent
pas du même statut de gouvernance . L’environnemental est le seul qui fasse l’objet de
régulations par les Etats ou les organisations internationales. Celles ci s’imposent au champ
économique dont elles compliquent la tâche. D’ailleurs, leur mise en oeuvre dans certaines
régions de l’espace économique plutôt que dans d’autres produit des distorsions de
concurrence et pénalise les pays qui les mettent en oeuvre,
Il n’en va pas du tout de même de l’économique ou du social lesquels ne sont plus régulées par
les Etats mais par les grandes entreprises et les organisations financières internationales. Sauf
dans le monde d’Arlette Laguiller et peut être d’Olivier Besancenot, on n’imagine pas que l’on
puisse interdire les licenciements ou imposer des conditions de travail à la hauteur des enjeux
de bien êtreet de santé qui sont ceux des travailleurs.
Il en résulte cette impression que le champ de l’économique et du social relèvent d’une sorte
de point aveugle en tout cas de totalement irréel. D’ailleurs, assez curieusement, les objectifs
cités relèvent de l’exotique ( un commerce équitable moins juteux pour les consommateurs et
les producteurs que pour ceux qui en maîtrisent les rouages opaques) ou de l’affirmation
totalement virtuelle de droits « onusiens « ( droit à l’éducation ou à la culture) ou encore de
l’économie verte:droit à l’eau potable. L’économique et le social dans le champ du
développement durable , c’est donc un ensemble vide et ce pour deux raisons
fondamentales:d’une part, l’écologie est avant tout antinomique du développement
économique et social, en tout cas dans une perspective de court et moyen terme, d’autre part,
comme on l’a vu, leur mode de régulation n’est pas le même .
A ce stade, une question s’impose : La notion de développement durable est sans doute une
escroquerie intellectuelle et conceptuelle ; il n’en reste pas moins qu’elle constitue aujourd’hui
l’alpha et omega d’une classe politico-administrativo-médiatique en mal d’imagination . Elle
est même devenue l’équivalent de ce que pouvait être le discours liturgique au moyen âge en
tant que Sésame du salut de tous. J’y vois trois raisons fondamentales.
- Le développement durable trouve un maximum de soutiens chez un certain nombre d’anciens
chantres de la planification et des charmes de l’économie stalinienne. Alors que la débâcle des
systèmes communistes a fait place à une idéologie du marché omni-présente dans laquelle on
affirme que l’intelligence humaine est aveugle au dela du court terme.,le développement
durable, c’est la promesse ressuscitée que l’on puisse projeter la prévision et l’action à 250
années. On imagine volontiers que cela flatte beaucoup le désir de puissance de ceux qui
demeurent convaincus qu’une avant garde éclairée est à même de satisfaire le bonheur du
peuple.
- Corrélativement, le développement durable trouve un large soutien chez tous ceux qui ,
fonctionnaires ou non , sont en charge d’une parcelle d’autorité publique,L’environnement est
source d’un nombre incroyable de réglementations et d’interdits qui sont autant de moyens de
conforter leur pouvoir vacillant, Les seuls domaines de l’Etat où le pouvoir est aujourd’hui fier
et arrogant sont le maintien de l’ordre et les activités environnementales..
- Enfin dans un monde où le pouvoir des gouvernants est en haillons, où l’on s’esclaffe
quand ils nous promettent d’augmenter le pouvoir d’achat ou les salaires, l’environnement
et l’écologie sont avec les politiques sanitaires et sécuritaires, les seuls domaines où nos
élus peuvent laisser une trace dans l’Histoire fût ce en pourrissant la vie de leurs
concitoyens !
On pourrait rire de tout cela en se disant que l’humanité a quand même suffisamment
de clairvoyance pour qu’un jour soit sifflée la fin de ce concours de bugs intellectuels et
qu’Hulot soit jeté aux orties avec sa soutane. Mais le mal est peut être plus grand qu’il n’y
parait.Le développement durable fait un peu penser à Alfred Jarry : l’auteur est sympathique !
Mais derrière , il y a Ubu !
Le rêve sarkozien , voire ségolénien de voir l’écologie nourrir le développement
économique et social est une illusion presque totale ( ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas
des effets de levier dans certains secteurs comme l’énergie( HQE par exemple) et il faut
évidemment anticiper l’après pétrole)mais l’essentiel n’est que délire et peurs régressifs
Au lieu et place se profile un changement de paradigme et la mise en place d’un tout
autre ordre, Il repose sur trois piliers :
1. Affirmation du principe de précaution sur la base duquel, rappelons le le feu
n’existerait pas aujourd’hui si nos ancêtres l’avaient appliqué : il est déjà dans la
constitution
2.remise en cause du caractère prométhéen du projet humain:la nature est intangible et
on ne doit pas la transformer. Il est déjà dans les discours incantatoires du radicalisme vert
3.Remise en cause des fondements même de l’humanisme : l’Homme n’est qu’une
créature parmi les autres et n’a pas plus de droits que les autres animaux. En se
multipliant il est un facteur de nuisances. On a déjà commencer à tuer pour ce motif au
Royaume uni !!!!!!!
Au bout de la cuite du développement durable, on va trouver le sous -développement
durable et c’est ce qui attend notre beau pays.
Au bout du radicalisme vert qui n’est jamais que sa dérivée on trouve l’enfer totalitaire !
Non le Monde n’est ni un journal de droite ni un journal de gauche mais un journal de merde et il faudra planter un arbre de la Liberté le jour où sera constaté son décès
j’aimerais simplement recueillir des témoignages : combien sommes nous à avoir envoyé un article qui au bout de 15 jours est tjs en attente de validation sans que les ânes d’agoravox aient répondu à la moindre question à ce sujet
OUI MR WEST A RAISON !!! pour d’autres propos l’article serait jugé bien trop long !!! les amis de MR Revelli devraient appliquer les régles urbi et orbi !!! ce dernier espace semblant être de +en + restreint au regard du nombre de réactions aux articles, il est possible que les règles déontologiques subissent les distorsions propres au champ de la mécanique quantique !!!
BONJOUR MONSIEUR WEST
JE CONSTATE que vous n’êtes pas encore censuré par AGORAVOX... AUSSI pourriez vous organiser une pétition pour que je puisse enfin connaître le sort d’un article proposé le 25 octobre et tjs en attente de validation... MIGUELITO LOVELESS ALIAS MARTIN KELLENBORN
Oui oui ok à cette réaction... cela fait plus de cinquante ans que les USA sont plongés dans le déclin. Ce qui est écrit dans cet article n’est que la ressuscée des énormités qui ont été dites sur le sujet par tous les couillons de passage dont peut s’honorer notre beau pays. Les USA sont sur le déclin, ce qui se voit clairement quand on constate qu’arrivés à parité pour ce qui est du PIB par tête nous devons bien être à 30% en moins aujourd’hui . Sans doute tout n’y fonctionne pas bien et loin s’en faut mais, tandis que nous somme munichois face au terrorisme , que nous inscrivons le sous-développement durable dans notre devenir avec l’érection du principe de précaution au rang de valeur constitutionnelle, que ce crétin de HULOT peut faire péter de trouille les candidats à la présidentielle que que que .... oui on est partagé entre l’envie de gerber et celle de sourire à cette enième annonce du déclin américain
Bonjour
Je vois très bien à quoi vs faites allusion et je pense , malheureusement que quand les USA inventent la bactérie qui donne la peste nous savons très bien comment nous l’innoculer ! Pour autant il me semble que le 11 septembre a changé les choses .Dans le même temps où le principe de précaution est inscrit chez nous dans la constitution, les américains ont accepté cette idée selon laquelle vivre ( y compris et surtout libre) comportait un risque ! ceci n’empêche pas que l’on puisse continuer à accuser son voisin de vous intoxiquer mais j’ai ce sentiment ou cet espoir que les choses ont commencé à bouger Et puis, au risque de vs choquer je pense qu’en terme de lobbys Greenpeace est infiniment plus dangereux pour l’humanité que General Motors ( en tt cas aujourd’hui) Les USA ont effectivement des lobbys industriels capables de s’opposer à la pieuvre Greenpeace ! Nous nous avons tt juste Borloo se rendant au pôle nord à la recherche de glaçons à mettre dans son verre de Marie Brizard
Juste quelques éléments de réponse à votre commentaire :
Mon propos n’est pas de dire que la mondialisation serait une sorte de complot ourdi par je ne sais qui.Il existe évidement des expliquations objectives de son développement et , par ailleurs, elle est loin de représenter des aspects uniquement négatifs. C’est au regard de ces considérations qu’il faut apprécier la comparaison avec les USA : les USA ont abandonné depuis le 11 septembre et depuis l’Irak cette idée selon laquelle le risque pouvait être égal à zéro. On pêut en penser ce que l’on veut mais c’est ainsi : 3000 morts sous les twins, plus de 3000 morts en Irak ! Pendant ce temps, nous avons, sur l’initiative d’un Chirac intellectuellemnt amorti installé le principe de précaution au coeur de la Constitution ! la commission Attali vient de s’appercevoir que ce dernier serait un frein à la croissance ! il n’empêche que pendant ce temps, un parlement d’un pays européen attribue le prix Nobel de la paix à un escroc ! : !!!
En tt cas, l’auteur du commentaire est un pseudo littéraire car c’est truffé de fautes de français
Je ne suis pas certain d’être un grand admirateur de Jean-Edern Hallier mais en tout cas bravo à l’auteur de cet article .C’est remarquable , surtout la conclusion ! Et merci à Agoravox de donner cet espace de liberté à l’écriture et à l’opinion , bulle d’air dans ce Goulag mou qui nous entoure !
Guy Sorman expliquait fort bien, dans un article , il y a quelques années, que si, parmi les causes possibles du réchauffement climatique, on privilégiait celle des activités humaines, c’est aussi parceque c’était celle qui permettait de justifier une intervention de l’Etat, donc un pouvoir accru des politiques et des fonctionnaires. Ce n’est quand même pas la première fois que les Cassandres de l’Apocalypse, Club de Rome en tête nous gavent avec des prévisions dont on n’a jamais connu le moindre bout de réalisation.Selon le club de Rome, en 1970, nous avons encore pour 28 ans de réserves de pétrole (sic) Cherchez l’erreur ! Aujourd’hui encore on peut, sans se retrouver interné à l’asile dire qu’en 2048 il n’y aura plus un poisson dans l’Océan ! et les ânes de journalistes déglutissent l’info.A ce compte même Chirac a été contaminé ! Puisque un certain ci-dessus nous assene qu’il connait le sujet du réchauffement climatique ( espérons que ce ne soit pas à la manière de Jacquard qui est compétent sur tout mais est surtout un âne médiatisé)qu’il se demande pourquoi un certain nombre de ses collègues ont demandé la peau de Lomborg pour avoir écrit« l »écologiste sceptique" ? Les chercheurs ont besoin de crédits et la secte du réchauffement climatique du aux activités humaines souffre difficilement que des gens puissent ainsi instiller le doute et les mettre sur la paille.Imaginez quel serait le sort des gens de l’ADEME si on se hasardait à dire que tout cela , c’est du Pipo !! Vous conprendrez mieux pourquoi ceux la défendent becs et ongles,les conclusions du GIEC et pourquoi le GIEC est peut être, lui même, sous influence
Pour l’ignorance crasse vous passerez...un de vos semblables m’a déja interpellé une fois sur (je cite) « l’arrogance de la race humaine qui se croit supérieure aux autres races » (sic) Une autre de vos semblables écrit plus haut sur l’âme des animaux qui serait une nouvelle étape après que l’on ait reconnu une âme aux femmes. Il serait évidement intéressant que vous puissiez avoir ce débat avec l’âne et le boeuf de la crêche Ainsi documenté vous pourriez produire un excellent article pour Agoravox (en vous faisant quand même aider par votre chat pour corriger les fautes de français)
Lorsque, dans une société, on en est arrivé à ce point de relativisme que l’on a perdu tout repère, il n’y a effectivement pas lieu de s’étonner que tout aille mal ! Je voudrais vous rappeler que l’Angleterre qui s’est découverte très tôt une vocation à la défense des animaux ( c’est à dire au début du 19 eme) est le même pas qui , à la même époque pendait tout à fait légalement un incendiaire récidiviste qui était...un gamin de 8 ans !! C’est dans ce même pays que des gens de votre mouvance ont récemment marqué au fer rouge un malheureux coupable d’avoir mangé de la viande !! Vous pouvez toujours essayer de faire une belote avec le boeuf et l’âne de la crêche à moins que vous ne vouliez inculper les chats de ce pays au motif qu’ils croquent cruellement des souris !! Mon propos n’était évidemment pas de soutenir que les animaux devaient être maltraités.Il était simplement de souligner qu’une institution qui accordait plus d’attention au sort fait aux animaux qu’à celui réservé aux hommes était une institution malade et dangereuse.Ceci n’est évidemment pas une évidence pour une minorité dont vous faites partie et dont jepense qu’elle a déja vendu ses thèses à la commission.Mais comme je l’écrivais plus haut « quod erat demonstrantum » : votre réaction montre qu’il n’y a pas de fumée sans feu !
quod erat demonstrantum !
C’est vrai que le 11 septembre attribué au gouvernement US lui même , donc la théorie du complot est quelque chose qu’il fallait oser.J’avais cru comprendre que les égorgeurs qui ont fait plusieurs dizaines de milliers de victimes en Algérie étaient le plus souvent du GIA mais que parfois ce pouvait être l’armée algérienne déguisée en terroriste.Alors G Bush, quels que soient ses défauts n’a pas de leçons à recevoir de Mr Bouteflika et plus généralement du régime algérien et de ses sbires.Comme a dit un certain, l’anti-américanisme c’est le socialisme des imbéciles !! et encore c’est vraiment désobligeant pour le socialisme que de le méler à cette affaire
mk
Oh cher ami vous avez tort : Ségolene serait parfaitement capable de déclarer la guerre : souvenez vous : Thatcher : guerre des Malouines, Gandhi Indira, la guerre, Golda Meir, encore la guerre.Ne soyez pas macho ; ne prenez pas les femmes pour des incapables...La femme est, comme le disait le très stalinien donc très clairvoyant Aragon, l’avenir de l’Homme... Lesquels hommes elle envoie évidemment se faire massacrer..la parité n’allant pas jusque là
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération